L'intelligence artificielle au service de l'écologie positive

Sud Radio

Retrouvez en La Planète demain tous les dimanche sur SudRadio  Avec Virginie VINSO, CEO LE WAGON, centre international de formations technologiques immersives et - Flavien CHERVET, Prospectiviste analyste de l'intelligence artificielle, conférencier, auteur et directeur Innovation chez IRIIG --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  ——————————————————— ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/  ——————————————————— 🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...  ▪️ Twitter :  https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————  ##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-08-24##

Transcript

00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.

00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente

00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.

00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio pour un nouvel épisode de La planète demain,

00:15l'émission qui vous réconcilie avec l'écologie en la traitant de manière positive et surtout réfléchie.

00:22Alors, dans la seconde partie de notre émission, nous aurons le plaisir de recevoir Flavien Chervé,

00:27prospectiviste, analyste de l'intelligence artificielle, conférencier, auteur, directeur d'innovation chez ERIG.

00:35Un parcours incroyable, donc nous allons l'entendre tout à l'heure.

00:38Mais tout de suite, nous avons le plaisir d'accueillir Virginie Vinceau,

00:42CIO du fameux Centre international de formation technologique immersive qui se nomme Le Vagon.

00:49Bonjour Virginie.

00:50Bonjour.

00:50Alors, Le Vagon, c'est un des leaders des formations technologiques immersives

00:55qui a permis à plus de 30 000 étudiants de se former au code, à la data et à l'intelligence artificielle maintenant.

01:02Ils possèdent des campus dans 27 villes à travers plus de 20 pays,

01:07notamment dans des pôles technologiques mondiaux tels que Paris, Berlin, Londres, Tokyo, Amsterdam, Singapour et même Sao Paulo.

01:15Alors, Le Vagon a fêté ses 10 ans l'année dernière.

01:17Alors, quel est le regard que vous portez sur cette décennie de formation technologique ?

01:23Déjà, on est très fiers d'avoir été là pendant cette décennie.

01:27On a vu un changement du secteur de la tech et notamment une multiplication des métiers très demandés

01:34puisque au Vagon, on a commencé à former à un métier pendant 7 ans qui était le métier de développeur.

01:40Et sur les 5 dernières années, on a lancé 3 programmes en data, des programmes en intelligence artificielle

01:46et aujourd'hui, on ne les compte plus.

01:48Donc, c'est comment on s'adapte avec cette accélération et ces changements permanents,

01:52notamment aujourd'hui apportés par l'IA.

01:54Est-ce que vous suivez les parcours professionnels de vos anciens élèves ?

01:57Et si oui, savez-vous si pour la plupart d'entre eux, ils ont créé des start-up ou levé des fonds pour innover ?

02:04Oui, alors, on a beaucoup formé des entrepreneurs.

02:09On a aussi beaucoup de...

02:12Alors, pardon, excuse-moi, qui ont levé des fonds pour innover ?

02:14Qui ont levé des fonds ou créé des start-up ?

02:16Ah oui, pardon, on a à peu près...

02:17Donc, les Allemis, on a à peu près...

02:19Qui ont créé en total 200 entreprises et qui ont levé en tout plus d'un milliard.

02:25Ah oui, c'est quand même beau.

02:27Bravo, bravo, bravo.

02:28Et quand vous dites qu'il est possible de rendre la tech accessible à tous,

02:31qu'est-ce que vous entendez par là ?

02:33En fait, ça a été vraiment dans l'essence au début de la création du wagon.

02:38Pour la petite anecdote, c'est notre fondateur, Boris, qui voulait apprendre le coding à Hong Kong.

02:42Il n'y avait pas d'école, alors qu'il y en avait plein aux Etats-Unis.

02:44Il s'est dit, je veux créer une entreprise qui soit...

02:48Qui permette à tous les gens, peu importe où vous êtes, d'apprendre le code.

02:51Et c'est ce qu'il a réussi à faire en créant le wagon.

02:54Et par un modèle de franchise, on s'est développé très rapidement dans toutes les villes que vous avez citées.

02:58Et le wagon a été créé à quelle date, précisément ?

03:012013.

03:012013, d'accord.

03:03On entend évidemment beaucoup parler d'intelligence artificielle, surtout en ce moment.

03:08Comment intégrez-vous l'intelligence artificielle dans vos formations ?

03:11Alors, pour nous, ce n'est pas tout récent, puisque depuis 2018 déjà,

03:15on a lancé un programme qui forme à la Data Science et à l'IA.

03:18Donc, on apprend à créer des modèles d'intelligence artificielle.

03:22Bien sûr, plus récemment, maintenant, on a mis de l'IA dans tous nos programmes.

03:25Et la dernière sortie qui sort pour septembre, c'est comment on a transformé notre programme de formation et développement en intégrant l'IA.

03:35Puisqu'aujourd'hui, il faut coder avec l'IA, il faut coder des produits qui utilisent l'IA.

03:40Et donc, cela, c'est un gros changement pour nous dans comment on enseigne le code aujourd'hui.

03:45Alors, vous savez que cette émission qui s'appelle « La planète demain » est une émission qui est consacrée à l'écologie positive,

03:52qui finalement veut dire l'innovation et les nouvelles technologies au service de l'écologie,

03:59avec bien entendu de l'optimisme et de la positivité.

04:04Selon vous, comment la technologie peut-elle contribuer concrètement à la transition écologique ?

04:09Je pense que depuis tout temps, elle a contribué.

04:12Après, je pense qu'une des applications très concrètes, c'est tout ce qui est autour de la donnée.

04:16Je pense qu'aujourd'hui, on utilise la donnée, on l'exploite.

04:20Par exemple, dans tout ce qui est la consommation énergétique ou les émissions de CO2,

04:24c'est essentiel d'utiliser la data.

04:27Et après, je pense qu'il y a aussi des applications très concrètes que tout le monde connaît,

04:32comme des boîtes comme « Too Good To Go »

04:35ou qui permettent par exemple à des commerces de revendre leurs produits périmés à bas prix

04:41ou pour dire des trucs encore plus grand public, des blabla cars, des bons coins.

04:47Tout ça, c'est grâce à la technologie qu'il y a ces plateformes, ces échanges

04:50et ces réutilisations d'objets, de voitures.

04:53Donc pour moi, c'est très puissant.

04:55Est-ce que vous pensez que l'intelligence artificielle pourrait être un danger pour l'écologie ?

05:02Ou alors, carrément, est-ce qu'elle peut servir l'écologie ?

05:06Je pense que comme toute innovation, ça fait peur.

05:09Et en effet, il y a une consommation énergétique qui est très nette

05:14et qui, aujourd'hui, on sait qu'une requête chadipiti consomme.

05:19Après, je ne suis pas l'experte en termes de nom,

05:21mais ça reste quand même plus de dix fois moins que de recharger son propre iPhone.

05:25Donc je pense que c'est comment on l'utilise.

05:27Et aujourd'hui, par exemple, nous, on l'apprend aux étudiants à bien l'utiliser.

05:32Et je pense qu'encore une fois, un besoin de formation, de bien utiliser l'IA

05:36permet de faire moins d'itérations et de consommer moins.

05:42Donc pour moi, c'est comment bien l'enseigner, comment bien l'utiliser.

05:46Donc une éducation à l'environnement, quelque part, dans le cycle que vous...

05:49On apprend.

05:50Oui, voilà.

05:53On parle parfois de Tech for Good, vous en parliez tout à l'heure.

05:56Est-ce que vous pouvez nous expliquer de quoi il s'agit précisément ?

06:00Oui, c'est vrai que c'est un terme assez à la mode, qui est assez vague.

06:04C'est comment on utilise la technologie pour avoir un impact positif sur différents aspects,

06:09que ce soit environnementaux, sociaux ou sociétaux.

06:12Aujourd'hui, nous, on voit dans les projets que peuvent faire les étudiants en fin de cours,

06:20de plus en plus de projets à impact, donc Tech for Good.

06:22Et ça, par exemple, si j'en cite un récemment,

06:27on a une équipe d'étudiants qui a montré un projet pour traduire des vidéos en langage de signe,

06:32en texte, afin de favoriser l'inclusion de sourds et muets.

06:37Donc là, c'est un exemple.

06:38Et on voit beaucoup plus de projets comme ça, avec du sens,

06:42avec un impact dans les projets de nos étudiants, dans les dernières années.

06:45Et quels sont les autres projets, notamment développés par vos alumnis,

06:50en matière d'environnement ?

06:52Oui, alors ça, je vous parlais des projets de fin de cours.

06:56Après, on a aussi des anciens qui ont monté des entreprises.

06:59C'est la question.

07:00Voilà.

07:01Donc, par exemple, je pense à une ancienne qui a fait nos deux,

07:04la formation web et ensuite la formation data science,

07:07et qui a créé une entreprise qui s'appelle Kelvin,

07:10qui est une entreprise qui innove dans le diagnostic énergétique,

07:13donc à partir juste de quelques photos et l'adresse de votre habitation,

07:17afin ensuite de modéliser des scénarios de rénovation énergétique

07:24et de choisir le meilleur.

07:25Donc ça, c'est un des exemples.

07:27Je peux citer aussi peut-être dans le milieu médical.

07:30On a une ancienne élève dans le programme data science

07:33qui a monté une entreprise qui s'appelle Terremia,

07:35qui a pour but de révolutionner la médecine de précision en neurologie

07:39pour personnaliser les traitements, notamment pour les traitements d'Alzheimer.

07:44Intéressant, oui.

07:45Je peux vous en citer d'autres.

07:47Non, on va s'arrêter là.

07:49Beaucoup de personnes pensent encore que se former à la tech,

07:52c'est réservé à une élite ou à des profils très techniques.

07:56Est-ce vraiment le cas, selon vous ?

07:58Tout dépend du métier visé.

07:59Si vous voulez devenir data scientist chez Google,

08:02peut-être que oui, il faut un peu d'expérience et un peu de formation préalable.

08:06Mais on a des programmes, notamment comme nos programmes

08:08de développement web ou de data analysis qui sont ouverts à tous.

08:14C'est-à-dire que les prérequis, c'est le bac plus un an d'expérience.

08:18Donc, on a eu des superbes histoires d'anciens chefs cuistaux

08:22qui sont rentrés dans le monde de la tech grâce à nos formations.

08:26Par ailleurs, j'ai cru comprendre que vous aviez mis en place un fonds

08:31afin d'aider les personnes à financer leur formation.

08:34Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus à ce sujet ?

08:37Oui, c'est un fonds pour financer jusqu'à 50% du programme

08:43et pour à peu près 300 personnes que nos équipes identifient.

08:48Donc, il y a plusieurs catégories.

08:50Donc, il y a une catégorie, ce sont les femmes.

08:52Parce qu'on forme à peu près 30% de femmes dans nos élèves,

08:55mais on n'est pas encore aux 50%.

08:56Et puis, il y a aussi d'autres catégories comme les personnes seniors

09:00ou les personnes de milieux défavorisés.

09:03Donc, ça, c'est à peu près 400 000 euros qu'on dépense sur ce fonds.

09:06Ah oui, c'est déjà une belle somme.

09:09Aujourd'hui, vous faites partie des leaders internationaux,

09:12je le disais en début d'émission, notamment en matière de formation.

09:16Alors, quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent se lancer dans la tech ?

09:20Je pense qu'il ne faut pas avoir peur, il faut y aller.

09:23Il faut juste se faire accompagner dans le choix

09:26et choisir la bonne formation, mais surtout le bon métier,

09:30ce qui est accessible à...

09:32Et je pense qu'il y a un métier dans la tech qui est accessible à chaque personne.

09:36Et une fois qu'on a choisi, ne pas avoir peur, y aller.

09:39Je parle aussi pas mal pour les femmes, malheureusement,

09:41parce qu'on voit qu'on a du mal dans les processus d'admission,

09:44c'est souvent celle qu'on a le plus de mal à convaincre.

09:46Ah oui, j'imagine.

09:47On sait tous que la technologie avance à grands pas.

09:52Comment imaginez-vous l'avenir du wagon ?

09:56Aujourd'hui, ça devient de plus en plus dur d'imaginer l'avenir,

09:59parce que ce qui se passe là avec l'IA aujourd'hui,

10:02j'aurais jamais pu l'imaginer à un an.

10:03Donc, si vous voulez, avant, on travaillait sur des plans de trois ans.

10:06Maintenant, je dis à mes équipes,

10:08travaillons déjà sur 2026.

10:10Et là, pour nous, c'est vraiment de...

10:13Il y a le côté individu,

10:15mais je pense que le côté entreprise doit s'accélérer.

10:19Et pour moi, l'avenir du wagon est beaucoup d'accompagner aussi les entreprises

10:22dans cette transformation digitale

10:24et d'accompagner pour que tout le monde utilise l'IA dans tous les départements.

10:29C'est un gros chantier.

10:31Merci beaucoup, cher Virginie Vincent,

10:33CIO du centre de formation Le Wagon,

10:36que vous pouvez retrouver sur Internet à l'adresse suivante,

10:39levagon.com.

10:41Nous nous retrouvons dans quelques instants

10:42avec un nouveau reportage en immersion

10:44de notre French Trotter préféré.

10:46J'ai nommé le Cire Thibault,

10:48cavalier des temps modernes.

10:49A tout de suite sur Sud Radio.

10:51Picotis solaire, expert en solutions photovoltaïques

10:54pour un avenir durable.

10:55Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas,

10:57vous présente...

10:58Sud Radio, la planète demain.

11:01Christophe Debiens.

11:01Eh bien, nous voici de retour dans l'émission La Planète Demain

11:04en compagnie de notre Thibault,

11:06le fameux French Trotter,

11:07avide de rencontre professionnelle

11:09qui s'est promené dans les allées du salon VivaTech à Paris.

11:12Bonjour Thibault.

11:13Bonjour Christophe.

11:14Et oui, c'était juste avant l'été.

11:15VivaTech, c'est le grand rendez-vous de l'innovation technologique,

11:18celui où l'on découvre les start-up

11:20qui inventent le monde de demain,

11:21la planète demain.

11:22Et justement, parmi ces pépites,

11:24beaucoup appartiennent à l'écosystème Green Tech

11:26où la technologie sert à réduire notre impact environnemental

11:29et à répondre concrètement à l'urgence climatique.

11:32On en a parlé dans la première partie de l'émission.

11:34Alors, premier exemple,

11:35Simul Impact,

11:36le tout premier simulateur capable d'évaluer l'impact global

11:39des projets d'investissement public.

11:42Guillaume Perderot, son directeur du développement,

11:44nous explique comment ça fonctionne.

11:46On est tout simplement une plateforme, un logiciel,

11:48une application.

11:50Voilà, c'est un outil technologique

11:51qui est mis à disposition auprès d'acteurs publics

11:55pour aller mesurer, quantifier les impacts économiques,

11:57sociétaux et environnementaux

11:59des projets d'investissement des collectivités locales.

12:02Des exemples concrets ?

12:03Exemples concrets,

12:05je représente la collectivité de Nantes,

12:08Métropole par exemple,

12:09et je souhaite lancer un projet de rénovation

12:13de mon éclairage public.

12:14L'idée étant d'aller en tant que référent

12:17et ou directeur technique de la métropole,

12:20je souhaiterais aller chercher un budget

12:23et un projet de rénovation de mon éclairage,

12:25mon parc éclairage public.

12:27et je souhaite tout simplement me faire accompagner

12:30d'un outil pour m'aider à prendre cette décision-là

12:33et à valoriser mon projet auprès de mes élus,

12:36auprès du maire, etc.,

12:37auprès des décideurs publics.

12:38Alors je vais rentrer toutes mes données

12:40au sein de simulateurs Simul Impact

12:42et je veux pouvoir déceler si tel ou tel projet

12:45est intéressant ou pas d'un point de vue économique,

12:48sociétal et environnemental.

12:49Est-ce qu'il y en a d'autres ?

12:50Est-ce que vous avez une concurrence sur ce secteur ?

12:52Ça, c'est la grande question, en effet.

12:54Nous, on est une petite entreprise.

12:55Ça fait deux ans qu'on existe.

12:57Ça fait une belle année déjà qu'on a commercialisé

12:59notre premier module sur l'éclairage public.

13:02Il y a des concurrents.

13:03Alors ça, oui, il y en a toujours et tant mieux.

13:05C'est super.

13:06Mais avec cette approche et ce positionnement

13:08sur ce calculateur triptyque d'impact économique,

13:12social et environnemental,

13:13ça n'existe pas encore pour le moment.

13:15Certains concurrents peuvent aller sur du one-shot,

13:19c'est-à-dire sur de l'impact carbone uniquement

13:21ou alors sur un aspect plutôt environnement.

13:24Nous, on a la chance de développer quelque chose

13:26qui est sur ce triptyque d'impact.

13:29Toujours Vivatec 2025,

13:30je suis avec Charles Pugnier de Maillon Mobility

13:33qui a développé un engin roulant

13:34qui n'est ni vraiment un cargo, ni vraiment un vélo,

13:37qui répond à plein d'usages.

13:38Alors de quoi s'agit-il ?

13:39Alors derrière Maillon Mobility,

13:41l'idée, c'est de proposer une solution alternative

13:43à la voiture pour les petits trajets du quotidien

13:46chez les professionnels et plus tard les particuliers.

13:48Donc on a développé un véhicule intermédiaire

13:50qui reste dans la catégorie des vélos assistance électrique

13:53et qui va venir gommer tous les freins

13:54à l'utilisation massive du vélo.

13:57Donc c'est pour ça que notre petit véhicule

13:58a une carrosserie pour se protéger des intempéries.

14:02Il a trois roues pour permettre de la stabilité.

14:05Il emporte des charges jusqu'à 250 kg,

14:08pilote compris.

14:09Et il a un pédalier intelligent, sans chaîne,

14:11qui permet à l'utilisateur de gérer totalement son effort

14:16au quotidien, toute la journée

14:17et de ne pas arriver fatigué et transpirant

14:20le soir ou à son point d'arrivée.

14:23Donc un véhicule léger qui consomme peu,

14:25qui va nous permettre à tous, professionnels et particuliers,

14:27à terme de faire des économies et de respecter la planète.

14:31L'entreprise est basée où ?

14:32L'entreprise est basée dans la région toulousaine.

14:35Donc elle est immatriculée à Castres

14:36puisqu'on est incubé à l'incubateur,

14:39la Technopole de Castres-Mazamé.

14:41Et on a des locaux d'assemblage à Toulouse actuellement.

14:46Et le châssis du véhicule ainsi que la carrosserie

14:48sont fabriqués au pied des Pyrénées.

14:50L'idée derrière l'entreprise Maillon,

14:52c'est aussi de travailler avec des acteurs locaux.

14:54C'est aussi pour ça que Maillon porte son nom.

14:56Essayer de mailler, d'être le lien

14:58entre tous ces acteurs industriels

15:00qui sont déjà sur le territoire

15:01et qui ont le savoir-faire.

15:02Merci beaucoup Charles et bon salon Vivatec.

15:05Merci à vous.

15:06Alors on le voit, la tech ne manque pas d'idées

15:08pour répondre aux grands enjeux environnementaux.

15:11La suite de notre visite, mon cher Thibault,

15:13la semaine prochaine.

15:14Merci beaucoup, on vous retrouve dimanche prochain

15:16donc pour de nouvelles aventures écologiques

15:18et positives bien sûr.

15:20Maintenant nous avons l'honneur d'accueillir

15:21Flavien Chervais

15:22qui est prospectiviste, analyste

15:24de l'intelligence artificielle,

15:26conférencier, auteur, directeur innovation

15:29chez ERIG.

15:30Bonjour Flavien, quel parcours, quel CV ?

15:34Bonjour Christophe, merci.

15:36Alors vous vous définissez

15:37comme étant un curieux, insatiable

15:39et un créatif déraisonné.

15:42Vous explorez notamment le lien

15:43entre créativité et intelligence artificielle.

15:47Vous êtes également cofondateur

15:48et directeur innovation d'ERIG,

15:50je le disais à l'instant,

15:51la grande école de l'innovation française,

15:53mais aussi vice-président d'un doutank

15:55visant à démystifier l'intelligence artificielle

15:58et à éduquer à son usage éthique.

16:00Mais qu'est-ce qui vous a donné cette soif

16:03de transmettre et d'informer autour de ces sujets ?

16:06Il y a plusieurs choses.

16:07Déjà, j'ai vécu une pédagogie

16:08quand j'étais étudiant

16:09qui a été très originale,

16:11très alternative sur la fin de mes études

16:13et qui a beaucoup changé ma vie.

16:15Donc quand on vit ça

16:16et qu'on reprend confiance dans le système

16:18grâce à une expérience pédagogique,

16:21on a envie derrière

16:22que plus de gens puissent en profiter.

16:24Et en effet, dans l'école ERIG

16:25qu'on a cofondé,

16:26j'ai essayé d'impulser vraiment

16:28des éléments de pédagogie

16:30que j'avais vécu, moi, de l'intérieur.

16:32Donc il y a ce premier élément.

16:35Le deuxième, c'est simplement

16:35que j'aime bien les mots.

16:37J'aime bien raconter des histoires.

16:39J'aime bien exprimer des idées,

16:41essayer de les rendre simples.

16:42Je trouve qu'il y a une beauté

16:43dans le fait d'arriver à rendre simple

16:45des choses compliquées.

16:46Et donc c'est un exercice

16:47que j'adore faire,

16:48mais manque de peau pour moi.

16:50Je ne peux pas le faire tout seul.

16:50Il faut qu'il y ait des gens en face

16:51pour le recevoir.

16:52Donc en effet, la pédagogie

16:54a été quelque chose

16:54que j'ai rencontré très tôt

16:55et que j'ai aimé faire.

16:56Et ça s'entend ?

16:58Merci.

17:00En quelques mots,

17:01est-ce que vous pouvez nous présenter

17:02votre parcours ?

17:03Je disais que vous aviez

17:03un CV incroyable.

17:05Justement, parlez-nous

17:06un petit peu de vous

17:06ou parlez de votre parcours

17:07avant d'attaquer sur l'IA.

17:11Alors, j'ai eu un parcours

17:12dès le départ

17:14qui a été très branché

17:15de façon transdisciplinaire.

17:16J'ai étudié à la fois

17:17l'entrepreneuriat,

17:19la technologie et le design

17:20et puis les mathématiques à côté

17:21parce que j'aimais ça

17:22et je suis aussi à ce moment-là

17:23tombé dans la philosophie

17:24que j'aimais énormément.

17:25Déjà, ça fait pas mal

17:26de disciplines

17:26qui d'habitude ne parlent pas beaucoup

17:27que j'ai essayé

17:28de faire communiquer assez tôt.

17:30J'ai aussi commencé à coder

17:31quand j'étais adolescent

17:32pour le plaisir

17:33de coder simplement.

17:36Ensuite,

17:36quand je suis sorti

17:37de mes études,

17:37j'ai monté ma première société

17:38un peu avant d'être diplômée

17:39qui était un cabinet de conseil

17:40en innovation technologique

17:41notamment.

17:42Donc, ça m'a permis

17:43de mettre en œuvre

17:44un petit peu

17:44toute cette transdisciplinarité

17:46dans le cadre

17:46de projets business

17:47qu'on crée

17:48et de cas d'usage

17:49pour les entreprises.

17:50Et puis,

17:51avec cette première société

17:52que j'ai revendue,

17:55j'en ai fondé une deuxième,

17:56cette école dont vous parliez,

17:57IRIG,

17:58et en parallèle,

17:59j'ai eu beaucoup d'activités

18:00autour de l'intelligence artificielle

18:01que j'ai rencontrée

18:02quand j'étais étudiant.

18:03C'est un sujet

18:03que j'ai rencontré

18:04par la philosophie

18:05quand j'étais étudiant.

18:06Et en effet,

18:06j'ai monté une association

18:07sur l'éthique de l'IA

18:08avec la métropole de Lyon

18:09à l'époque.

18:10J'ai monté des meet-up,

18:12des communautés sur l'IA,

18:13tout ça dans une démarche citoyenne

18:14avant que progressivement

18:16il y ait une convergence.

18:18J'ai commencé en effet

18:19à écrire des bouquins

18:20et mon premier livre

18:22est sorti au moment

18:23où ChatGPT est arrivé.

18:24Donc,

18:24j'ai eu un bon alignement

18:25avec le marché,

18:26on va dire,

18:27ce qui m'a donné

18:27un peu de visibilité

18:28et m'a permis

18:29de commencer à vivre

18:31de mes conférences

18:32en intelligence artificielle,

18:33de mon écriture

18:34et de mes activités

18:35autour de l'IA,

18:35en effet.

18:36Alors,

18:36vous qui êtes un spécialiste

18:37de l'intelligence artificielle,

18:39selon vous,

18:39quelle est la raison

18:40pour laquelle l'IA

18:41est tout d'un coup

18:42devenue un sujet

18:43à la fois grand public

18:45mais aussi intéressant

18:48et tout nouveau

18:49et que cela existe

18:50depuis longtemps finalement ?

18:51Alors,

18:52si on le dit extrêmement simplement,

18:53c'est que les ordinateurs

18:55se sont mis à parler.

18:56C'est ça qui transforme

18:57complètement la donne.

18:59À partir du moment

18:59où les ordinateurs

19:00parlent la langue humaine,

19:02ils sont humains,

19:03très humains,

19:04parfois même trop humains

19:05et en tout cas,

19:06ils deviennent

19:06quasiment triviaux à utiliser.

19:08Ce n'est pas totalement vrai,

19:09il y a un certain nombre

19:10de compétences à avoir

19:11mais en tout cas,

19:11ils donnent l'impression

19:12d'être triviaux à utiliser.

19:13Ce qui se cache derrière ça,

19:15c'est ce qu'on appelle

19:15la révolution des modèles

19:16de fondation.

19:17Alors, derrière ce gros terme technique,

19:18l'idée, c'est de faire

19:19des systèmes d'IA énormes

19:20qui, en fait,

19:21vont être capables

19:22de modéliser globalement

19:23la langue

19:23et d'autres choses parfois

19:24mais en premier,

19:26la langue,

19:26ce qu'on appelle les LLM,

19:28l'acronyme qui est à la mode maintenant.

19:30Et en fait,

19:31avant ces modèles de fondation,

19:33les systèmes d'IA

19:34étaient très spécialisés

19:35et très coûteux à produire.

19:37Une fois qu'on est

19:37à ces énormes systèmes

19:38qui comprennent la langue,

19:40ils sont encore plus coûteux

19:41à produire

19:42mais par contre,

19:43ils sont généralistes

19:43et donc n'importe qui

19:44peut les utiliser

19:45en manipulant la langue

19:46pour très peu cher

19:47pour résoudre

19:48plein de cas d'usage.

19:49Donc tout d'un coup,

19:50on a ce qu'on appelle

19:50une disruption,

19:51quelque chose qui était accessible

19:52à seulement quelques-uns

19:53devient accessible

19:54au plus grand nombre

19:55et donc ça commence

19:55à changer le monde.

19:56C'est vraiment ce qui s'est passé

19:57avec Tchadjipiti.

19:58Est-ce que vous pensez

19:59qu'il y a des conséquences énergétiques

20:00au développement

20:01de l'intelligence artificielle ?

20:03Oui, complètement.

20:03Alors, je vais répondre en deux temps.

20:04Il y a des conséquences énergétiques

20:06aujourd'hui

20:07qu'il ne faut pas non plus exagérer.

20:12qui sont la plupart du temps faux.

20:14L'impact énergétique

20:15de l'intelligence artificielle,

20:16il ne faut pas se tromber de combat

20:17à côté de manger de la viande

20:19ou de voyager en avion,

20:21il est relativement négligeable

20:22mais c'est une vérité

20:23qui est très transitoire.

20:25En fait, il y a une loi

20:26en intelligence artificielle,

20:27une loi empirique.

20:28Quand on regarde le passé,

20:29on voit que plus on met

20:29de puissance de calcul

20:30dans les systèmes d'IA,

20:31plus donc on met d'énergie

20:32et plus ils sont performants.

20:34Ce qu'on appelle

20:35les scaling laws,

20:36les lois d'échelle de l'IA.

20:37Et donc, à chaque nouvelle génération

20:39de systèmes d'IA,

20:40on les fait plus gros

20:41et on les nourrit avec plus

20:41de puissance de calcul.

20:43Et en ce moment,

20:43on est en train de passer un cap.

20:45On est en train d'entraîner

20:45les premiers systèmes d'IA

20:46sur des clusters de calcul

20:48qui nécessitent 200, 300,

20:50400 mégawatts pour fonctionner,

20:51ce qui est quand même

20:52l'équivalent d'une petite ville.

20:54Et on est en train de construire

20:55les clusters de la génération suivante

20:56qui fonctionneront

20:57dans l'ordre du gigawatt.

20:58Un gigawatt,

20:59c'est un réacteur nucléaire.

21:00Donc pour entraîner une IA,

21:02il faudra un, deux, trois

21:04réacteurs nucléaires

21:04pendant quelques semaines ou mois.

21:06Donc là, tout de suite,

21:07on commence à même parler

21:08de 10 gigawatts,

21:09la puissance énergétique du Colorado.

21:11On est face à des régimes

21:12qui deviennent

21:13très, très, très conséquents.

21:17L'embranchement est double.

21:18C'est un vrai problème écologique

21:20dans un monde

21:20qui est contraint

21:21en termes énergétiques.

21:22Et en même temps,

21:23c'est des systèmes

21:24qui ont une grande probabilité

21:25de nous amener

21:26dans une nouvelle renaissance scientifique,

21:27nous permettent d'atteindre

21:28un progrès scientifique

21:31beaucoup plus rapide

21:32et donc qui peuvent rapprocher

21:33énormément l'horizon,

21:34par exemple,

21:34de la fusion nucléaire.

21:36Donc, ils font à la fois

21:37partie du problème

21:37et la solution.

21:38C'est une technologie

21:39qui est extrêmement ambiguë

21:40et sur la dimension écologique aussi.

21:42Alors, en votre qualité d'expert,

21:44quelle place pensez-vous

21:45que l'Europe occupe

21:47dans l'échiquier mondial

21:48de l'intelligence artificielle ?

21:50En quelques mots.

21:51Alors, c'est un sujet

21:52auquel je me suis beaucoup intéressé

21:53parce que mon dernier livre

21:54traite de la dimension géopolitique

21:55de l'IA.

21:56Il s'appelle Hyperarme.

21:57Il est sorti là

21:57il y a quelques mois

21:58et j'essaye de décortiquer

22:01un petit peu

22:01avec justement

22:02le développement

22:03des systèmes d'IA

22:03dans les deux, trois prochaines années.

22:05à quoi on peut s'attendre

22:06en termes de scénario géopolitique ?

22:08Évidemment,

22:08les deux gros acteurs,

22:09c'est les Etats-Unis

22:10et la Chine

22:10sur cet échiquier.

22:12Aujourd'hui,

22:12l'Europe a plutôt

22:13une position de suiveur

22:15en essayant

22:16de suivre les Etats-Unis

22:17et pour moi,

22:18c'est un peu la même erreur

22:19que pour le cloud.

22:19Pour le cloud,

22:20on a essayé de suivre

22:21les Etats-Unis,

22:21de faire comme eux

22:22mais avec moins d'argent.

22:23Et donc,

22:23on a fini par faire moins bien,

22:25à avoir des offres plus chères

22:27et finalement,

22:27tous les acteurs

22:28se sont tournés

22:28vers les offres américaines

22:29et on finit par être

22:31on va dire vassalisés

22:32pour le cloud

22:33derrière les Américains.

22:34Si on continue

22:34sur cette voie-là,

22:35il va se passer

22:35la même chose avec l'IA.

22:37Mais il y a une position

22:38différente à prendre,

22:39c'est le fait que

22:40dans l'intelligence artificielle,

22:41il y a tout un domaine

22:42qui se développe

22:42qui est celui

22:42de la sécurisation

22:43des systèmes médias

22:44qui est très important

22:45pour libérer les performances.

22:46Et là-dessus,

22:47il n'y a pas besoin

22:47de la même surface financière.

22:48Donc,

22:48on a l'opportunité

22:49de prendre ce sujet-là

22:51en Europe

22:51et d'être,

22:52on va dire,

22:53leader dans notre domaine.

22:54Merci infiniment

22:56cher Flavien Chervé,

22:57prospectiviste,

22:58analyste de l'intelligence artificielle,

23:00conférencier,

23:01auteur,

23:01directeur innovation

23:02chez ERIG

23:03et même poète à ses heures.

23:05On se retrouve

23:06sur Sud Radio

23:06dimanche prochain

23:07à 12h30

23:08pour un nouvel épisode

23:09de La Planète Demain.

23:10En attendant,

23:10retrouvez mes podcasts

23:12sur la chaîne YouTube

23:13de Sud Radio

23:14et découvrez

23:15ma nouvelle plateforme TV

23:16La Planète Demain.

23:17Point plus.

23:18À dimanche.

23:20Akhena,

23:21expert en carport

23:22et pergola solaire

23:23pour des économies

23:24et un avenir durable

23:25et picotis solaire

23:26pour que l'avenir

23:27s'éclaire

23:27avec des choix durables.

23:29Vous en présentez

23:30Sud Radio

23:31La Planète Demain

23:32Christophe Debiens

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations