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  • 20/02/2024
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Loïck Le Floch Prigent et Frédéric Dabi, Directeur général de l’IFOP

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Crédit : MUSTAFA YALCIN/ANADOLU/Anadolu via AFP

##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-20##

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News
Transcription
00:00 Le grand débat du jour.
00:02 Gabriel Attal bénéficie toujours d'un joli matelas de popularité.
00:05 On a affaire à un Premier ministre qui communique très bien,
00:07 mais on voit que l'application derrière s'appelle à suivre.
00:10 Gabriel Attal de toute façon c'est un mini Macron.
00:13 Celui qu'on attend c'est évidemment Gabriel Attal face à Jordan Bardella.
00:16 Dans toutes les mesures qui ont été présentées lors du discours de politique générale,
00:20 on a l'impression finalement qu'on a quasi un nouveau programme présidentiel.
00:23 Gabriel Attal talonne Edouard Philippe comme présidentiable favori des électeurs du Bloc central.
00:28 Loin devant Darmanin, Le Maire et Bayrou.
00:30 Qui l'aurait cru, hein ?
00:32 Et donc Gabriel Attal double Edouard Philippe en tête du tableau.
00:35 De bord, il faut obfédue du sial des personnalités politiques pour Sud Radio et Paris Match.
00:40 L'actuel locataire de Matigny caracole en tête à 53% désormais,
00:44 un point devant son successeur en net recul.
00:46 Oui, alors pour rester dans les expressions de rugby,
00:49 comme Sud Radio et la radio du rugby,
00:50 est-ce que les mouches ont changé d'âne avec Gabriel Attal qui passe devant Edouard Philippe ?
00:54 Mais pour rester dans ces mêmes expressions que Frédéric Daby adore,
00:58 est-ce que l'ajument n'a pas encore tourné le dos au foin ?
01:00 Quand on pense à Edouard Philippe qui n'a pas encore dit son dernier mot,
01:04 est-ce qu'on va vers une guerre des chefs dans la majorité ?
01:06 Gabriel Attal est-il en train de devenir le candidat naturel de la majorité à la présidentielle ?
01:11 Vous dites non à 77%.
01:13 Philippe Bilger, on va chercher le défibrillateur pour vous.
01:16 (Rires)
01:18 Il n'y a aucun problème.
01:19 Il est content.
01:20 Frédéric Daby, directeur général de l'IFOP,
01:23 comme d'habitude, Frédéric, vous allez nous expliquer effectivement
01:27 cette progression de Gabriel Attal.
01:30 D'abord, c'est...
01:31 Ah, pardon.
01:32 Oui, d'abord, c'est aujourd'hui.
01:34 C'est une petite progression.
01:38 Il arrive, il gagne un point par rapport au mois dernier.
01:42 Edouard Philippe perd quatre points, mais il perd beaucoup dans des catégories
01:45 comme les sympathisants de gauche, comme les quatre supérieurs.
01:48 C'est compliqué pour Edouard Philippe.
01:50 Il a choisi de gagner en 2027 en étant en dehors du bloc central,
01:56 en n'étant pas au gouvernement.
01:58 Donc, il y a beaucoup de faux plats, de pics, il y a des moments plus compliqués.
02:02 Maintenant, voilà, moi, ce que je note, c'est qu'on n'a que deux personnalités
02:05 qui ont une majorité de bonnes opinions, Gabriel Attal et Edouard Philippe.
02:09 Ça raconte la défiance des Français à l'égard du politique.
02:13 François Hollande arrive juste derrière.
02:15 Il ne faut pas oublier que François Hollande est la première personnalité
02:18 auprès des sympathisants de gauche.
02:20 Il a un crédit toujours, mais est-ce qu'il va convertir cette popularité
02:23 en crédit électoral ? Personne ne peut le dire.
02:25 Maintenant, d'anticiper ce qui va se passer pour 2027 dans le bloc central,
02:30 c'est vrai que c'est une vraie inconnue.
02:32 En 2027, on sait que Marine Le Pen sera sans doute candidate.
02:36 On se doute que Jean-Luc Mélenchon, il sera pour le bloc de gauche.
02:39 Maintenant, quid du bloc central ?
02:41 Maintenant, ce que je vois pour Gabriel Attal, ce n'est pas qu'un phénomène sondagier.
02:46 Quand je regarde les enquêtes qualitatives, je retrouve des mots
02:50 que je n'ai pas eus pour une personnalité politique depuis de très nombreuses années.
02:54 Espérance, renouveau, changement.
02:57 Il y a une méthode Attal qui est plutôt reconnue par les Français.
03:00 Qu'est-ce que c'est ? Je vois François qui donne l'igne du chef.
03:03 Ça va, vous ne les avez pas vus depuis.
03:05 Je vous dirais Michael Longdane dans Hibernate.
03:08 C'est ça.
03:10 Vous nous ressortez, mon cher ami, vous nous ressortez les qualitatives de Macron.
03:15 En 2017, il y avait les mêmes histoires.
03:17 Je vous rappelle qu'il a été élu, François, en 2017.
03:20 On ne va pas refaire trois fois les mêmes erreurs, mon ami.
03:24 Je vais finir.
03:26 Ce qui est très intéressant, c'est à quel point le passage extrêmement court
03:31 de Gabriel Attal à l'éducation nationale a marqué et a "cranté",
03:36 comme on dit dans les langages des communicants, une méthode Attal.
03:39 Le constat, pas de langue de bois, il dit des choses, il n'est pas dans le délit.
03:44 Exemple, le classement PISA où il le prend à bras de corps, si je puis dire,
03:48 avec un point précédemment, il y a une interview dans Le Parisien,
03:51 et l'idée qu'il amène des solutions.
03:53 Et la gestion provisoirement satisfaisante de la crise des agriculteurs,
03:58 même si le mouvement est toujours là, est un élément de preuve pour les Français.
04:02 Maintenant, il entre dans l'enfer de l'hôtel Matignon.
04:05 La période d'un mois sans gouvernement a été dévastatrice pour les Français
04:10 parce qu'ils avaient l'impression que Gabriel Attal, comme les ministres,
04:13 ne se parlait qu'à eux-mêmes.
04:14 Le plus dur commence pour lui, mais il ne faut pas bouder son plaisir pour lui,
04:17 si je puis dire.
04:18 Quand on a une majorité de satisfaits en début de bail à Matignon,
04:24 ce n'est pas mal, c'est ce qu'avaient pas beaucoup ses prédécesseurs.
04:27 - Réaction de Philippe Billigère.
04:28 - Philippe Billigère.
04:29 - D'une part, cette première place n'est pas insignifiante.
04:32 Deuxième élément, je constate...
04:34 [Rires]
04:36 Non, mais plus sérieusement, plus sérieusement,
04:39 je constate que les Français ont majorité,
04:42 le crédit des qualités que, peut-être superficiellement,
04:47 je lui ai prêté, comme d'autres d'ailleurs.
04:50 Et je trouve intéressante cette première place,
04:54 dans la mesure où, alors qu'il n'a pas eu de pouvoir
04:59 dans la recomposition, l'achèvement du gouvernement,
05:03 probablement les Français sentent tout de même
05:06 que dans les rapports avec le Président de la République,
05:10 il n'est pas un ectoplasme.
05:12 Et là, je rejoins Javettor à l'époque,
05:15 Françoise, qui disait que dans ce couple,
05:18 il y avait des germes, peut-être,
05:20 de dissension et de rivalité possible.
05:23 Et deuxième élément, bien sûr qu'il va être un rival,
05:27 je finis avant que Loïc nous illumine.
05:30 [Rires]
05:32 Il y a évidemment qu'il va être un rival possible
05:35 pour Édouard Philippe, à condition
05:38 que le gouvernement aille à son terme,
05:41 puisqu'on laisse entendre que peut-être après les JO,
05:44 on en changerait.
05:45 - Françoise de Gaulle va vous illuminer avant Loïc Lefebvre,
05:48 prit Jean à la demande de Loïc.
05:49 - Illuminer ou allumer, j'en sais absolument rien,
05:51 au sens velu du terme.
05:53 Non, je souriais Frédéric, parce que j'entends les mots,
05:57 mais je ne dis pas que vous les inventez.
05:59 Évidemment que Emmanuel Macron,
06:01 évidemment que c'est Emmanuel Attal et Gabriel Macron.
06:03 Alors la première source de dissensus
06:05 va justement être votre baromètre.
06:07 Et j'espère que vous êtes fiers de vous, Frédéric Dhabi,
06:10 de provoquer des crises de ménage
06:12 entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal.
06:15 J'espère que vous êtes fiers de vous
06:17 d'avoir coté Emmanuel Macron quasiment 13 points
06:21 ou 16 points derrière Gabriel Attal.
06:24 J'espère que vous êtes fiers de vous
06:26 de provoquer cette crise-là d'un exécutif.
06:28 Je me moque un peu de vous,
06:29 mais je pense que ça c'est déjà un point de discours
06:31 très profond, c'est insupportable
06:32 pour quelque président que ce soit.
06:34 Et à fortiori Emmanuel Macron,
06:36 qui pousse tous les paroxysmes présidentiels au maximum,
06:39 d'avoir un Premier ministre qui est quasiment 20 points au-dessus de lui.
06:42 Ça c'est insupportable.
06:43 Le deuxième point que je noterais,
06:46 c'est la très bonne progression,
06:48 et ça ça m'intéresse d'en discuter un jour avec vous.
06:51 Je vois la construction de l'opinion sur François Ruffin.
06:54 C'est incroyable.
06:55 Il a 43%, il augmente jour après jour.
06:59 Il n'est pas encore une...
07:00 Pour moi, mais Frédéric peut-être se trompe,
07:02 me dira le contraire,
07:04 il n'est pas encore une alternative crédible.
07:07 En tout cas, les gens commencent à s'habituer à lui,
07:09 à s'habituer à son personnage.
07:11 Dernier point,
07:12 les cimetières sont remplies de candidats naturels
07:15 et de candidats du recours,
07:16 les cimetières politiques.
07:17 Donc je pense que vous avez raison,
07:19 il est trop tôt pour dire candidats naturels.
07:21 Non, je crois pas.
07:22 Quatrième point,
07:23 l'increvable Ségolène Royal.
07:24 Franchement, je me souviens que Valls...
07:26 - C'est son quatrième position.
07:27 - Valls, c'est traité Hollande et Royal,
07:29 ils les appelaient les diaboliques.
07:31 Mais honnêtement, regardez,
07:33 Ségolène et François Hollande, 47-48,
07:35 c'est incroyable.
07:37 - Frédéric Daby, qui prend 6 points.
07:41 - Les analyses de Frédéric Daby,
07:45 simplement, moi je pense que
07:47 l'essentiel de la population
07:49 attend des actes et non pas des paroles.
07:51 Par conséquent, tout ça peut disparaître très rapidement
07:55 avec la transformation, ou non,
07:58 de parole en actes.
07:59 Et c'est quelque chose
08:01 qu'il va devoir observer au cours du temps.
08:05 Et moi, je pense qu'effectivement,
08:09 il y a dans la distance prise avec le réel
08:15 du Président de la République,
08:17 il y a une proximité du Premier ministre avec le réel,
08:21 et tout cela peut conduire soit à l'explosion,
08:25 soit à autre chose,
08:27 et c'est là que ça va se décider.
08:29 - Frédéric Daby voulait réagir,
08:31 il lui levait le doigt.
08:33 - Comme un élève.
08:35 Je voulais réagir.
08:37 Ce que dit François Debroy est juste,
08:39 c'est vrai qu'un écart trop fort
08:41 de popularité peut agacer le Président,
08:43 depuis le couple Pompidou-Chaban,
08:45 Rocard, Mitterrand, etc.
08:47 L'écart est de 17 points,
08:49 si je puis dire.
08:51 Il était de 40 points à l'époque de Hollande-Valls,
08:53 quand Manuel Valls arrive à l'hôtel Matignon.
08:55 Maintenant, par rapport à un micro-toutoir
08:57 que j'ai entendu au début de votre émission,
08:59 Attal, c'est un mini-Macron,
09:01 ce n'est pas du tout ce que nous disent les Français.
09:05 Il y a même, je dirais,
09:07 une popularité de distinction entre les deux.
09:11 Je résume à gros traits.
09:13 Les Français ont l'impression que
09:15 Gerbert Attal parle clair, parle juste,
09:17 parle extrêmement simple.
09:19 Ce n'est pas le cas pour Emmanuel Macron.
09:21 Gerbert Attal a des éléments,
09:23 et j'entends ce que dit Loïc Le Foch-Préjean,
09:25 qui sont reconnus.
09:27 Par exemple, à l'éducation nationale,
09:29 l'acte lourd de l'interdiction de la baille,
09:31 les propos et les actions sur le harcèlement scolaire,
09:33 le choc des savoirs,
09:35 il y a eu des actions concrètes.
09:37 Maintenant, elles doivent être,
09:39 à part pour la baille,
09:41 déployées, transformées.
09:43 Maintenant, également, bien sûr,
09:45 cette enquête de popularité
09:47 n'est qu'une enquête de popularité,
09:49 mais effectivement,
09:51 s'agissant de la recomposition,
09:53 s'agissant de la gauche nupèce
09:55 qui est dans les limbes par rapport
09:57 à l'exception notable d'un François Riffand,
09:59 qui effectivement, je fais la même analyse
10:01 que François Deguas, il progresse tous les mois.
10:03 Lui aussi, il est crédité
10:05 d'un parler vrai, d'une vraie proximité,
10:07 d'une proximité efficace.
10:09 Tout ça me fait dire
10:11 que le scénario de 2027,
10:13 victoire inévitable de Marine Le Pen,
10:15 X sera candidat,
10:17 Y ne le sera pas.
10:19 Bon Dieu de bon Dieu,
10:21 prudent, absolu,
10:23 le prochain scrutin n'est pas la présidentielle,
10:25 ce sont les élections européennes.
10:27 - Juste un mot pour dire que je suis absolument persuadé,
10:29 moi par contre, je ne sais pas si je perdrais mon pari,
10:31 mais souvent je les gagne, je voulais juste
10:33 dire que vous donnez Mélenchon candidat,
10:35 je suis persuadé que Jean-Luc Mélenchon, par exemple,
10:37 ne sera pas candidat en 2027.
10:39 - 0826 300 300 Cédric de Béziers.
10:43 Cédric ?
10:45 - Toujours là.
10:47 - Je vous donne le classement à Gabriel Attal,
10:49 qui voit Hollande, Ségolène Royal,
10:51 Bruno Le Maire et Rachida Dati.
10:53 - Oui, et donc ?
10:55 Parce que là,
10:57 franchement, oui,
10:59 mais pour moi, il n'y a rien qui va changer.
11:01 Gabriel Attal,
11:03 c'est très très cruel ce que je vais dire,
11:05 mais ce sera juste la continuité,
11:07 le petit toutou à M. Macron, c'est tout,
11:09 c'est simple, c'est pour continuer la prolongation,
11:11 il sera resté 10 ans,
11:13 et bien on en mettra 15 ans,
11:15 mais il ne passera pas, je suis formel,
11:17 je suis très content que 79% des Français
11:19 disent dans un sondage
11:21 qu'en fait, non,
11:23 il n'y aura pas, pour moi,
11:25 c'est vraiment mon avis,
11:27 je pense qu'il n'y aura pas
11:29 de macroniste,
11:31 de la République en marche,
11:33 ou de je ne sais plus comment il s'appelle, Renaissance,
11:35 - Au renaissance, c'est la nouvelle République en marche.
11:37 - Enfin bref, c'est plus des partis politiques,
11:39 de toute façon,
11:41 c'est tout pour eux et rien pour les autres.
11:43 Donc pour moi, maintenant, ce que je veux,
11:45 c'est que ce soit le peuple qui puisse dire quelque chose,
11:47 et tous dans les urnes,
11:49 tous à les voter,
11:51 parce que pour moi, c'est une importance capitale,
11:53 et là, en ce moment, on est en train de se faire
11:55 endormir, et je ne veux surtout pas,
11:57 non, pas une 15ème,
11:59 pas une 5ème supplémentaire avec Attal.
12:01 - Allez, Philippe, viens.
12:03 - D'abord,
12:05 je supporte d'entendre dire
12:07 du mal de Gabriel,
12:09 mais plus sérieusement,
12:11 ce qui m'a plu,
12:13 c'est de voir à quel point les Français
12:15 sont licides, ils articulent
12:17 cette adhésion à Gabriel Attal,
12:19 comme l'a dit Frédéric,
12:21 sur l'action qu'il a menée durant 5 mois.
12:23 Et ça fait plaisir,
12:25 probablement, à l'œil.
12:27 Là, on a eu des actes. Et deuxième élément,
12:29 je pense qu'on est en train de
12:31 surestimer François Ruffin,
12:33 qui lui-même est conscient du fait
12:35 que si Mélenchon se met
12:37 en branle, eh bien, il devra se retirer.
12:39 Et donc, ça ne servira à rien.
12:41 - Non, alors, moi...
12:43 - Il n'est pas courageux, sur ce plan-là.
12:45 - Louis, Louis, je ne veux pas parler beaucoup, Louis.
12:47 - Je pense qu'il faut bien voir
12:49 que le système
12:51 est beaucoup plus complexe que ça
12:53 dans les années qui viennent,
12:55 à mon sens. Et tout
12:57 va se jouer, encore une fois, sur les actes.
12:59 Alors, je vais revenir, bien sûr,
13:01 sur le pacte vert,
13:03 qui fout en l'air l'ensemble
13:05 de l'Europe, et la France
13:07 en particulier.
13:09 Il va y avoir, là,
13:11 un juge de paix. Est-ce que vous êtes
13:13 oui ou non pour le pacte vert tel qu'il existe ?
13:15 Et ça, ça va être
13:17 assassin
13:19 pour un certain nombre
13:21 de candidats. Il va falloir qu'ils
13:23 se déterminent par rapport à des choses...
13:25 - Sur l'Europe ? Ah oui, sur les présidentielles, tu veux dire ?
13:27 - D'une façon générale. - Ils sont déjà déterminés.
13:29 On connaît déjà les positions pour...
13:31 - D'une façon... Non. Non.
13:33 - On sait très bien ce que pense le PS, ce que pensent
13:35 les Verts... - Non, non, non. Ils balayent,
13:37 ils disent "non, oui, non, oui, non, non".
13:39 Il y a des choses concrètes,
13:41 et sur ces choses concrètes, il va bien falloir
13:43 que les gens prennent position. - Des actions. Françoise ?
13:45 - Moi, je mets quand même
13:47 en garde Philippe, parce que je ne voudrais pas
13:49 qu'en plus il ait une déception terrible.
13:51 On est sur un sondage de popularité,
13:53 on n'est pas sur des intentions de vote.
13:55 Je crois savoir, mon cher Frédéric,
13:57 que vous avez fait des sondages sur des intentions de vote,
13:59 et qu'à chaque fois, c'est Marine Le Pen... Je ne sais pas si c'est
14:01 votre institut KV5 qui gagne à tous les coups.
14:03 Après... - C'est le fond du premier tour.
14:05 - Ouais, François Ruffin,
14:07 non. Moi, pour ce que vous savez, ça se joue
14:09 dans les sondages. Je ne vois pas
14:11 François Ruffin ni courageux, ni pas
14:13 courageux. Je crois qu'il y a des logiques de vote.
14:15 Je pense que Jean-Luc Mélenchon
14:17 a complètement descendu
14:19 les marches avec le 7 octobre, et qu'il aura
14:21 beaucoup de mal à les remonter avec la Boche.
14:23 Mais bien sûr, regardez d'ailleurs, les Insoumis
14:25 continuent inlassablement à être dans les limbes.
14:27 Je regardais les scores de Mathilde Panot,
14:29 elle est à... - Mathilde Panot, elle est 49e
14:31 à 21%. - 21%, alors que
14:33 vous avez Glucksmann qui rentre directement à 28%.
14:35 - Comme Bellamy. - C'est pas si mal.
14:37 Bellamy, c'est pas si mal.
14:39 Sérieusement, Jean-Luc Mélenchon,
14:41 il y a aussi ce qu'on appelle les effets
14:43 crantés ou cliqués en politique. C'est-à-dire
14:45 c'est des choses dont vous ne revenez pas.
14:47 Moi, je pense que Jean-Luc Mélenchon ne peut pas
14:49 revenir de toute la séquence de
14:51 bruit et de fureur. Et la gauche,
14:53 elle n'est pas plus bête que les autres. La gauche, elle cherchera
14:55 un candidat de substitution. Est-ce que c'est Ruffin ?
14:57 Ou est-ce que c'est Hollande ?
14:59 On peut avoir ça aussi. On peut avoir Hollande
15:01 qui nous dit "écoutez, j'ai pas été terrible, mais regardez,
15:03 il n'y a que moi, je suis le plus riche du cimetière".
15:05 - Frédéric Dhabi, le mot de la fin.
15:07 - Oui, je partage
15:09 ce que dit Françoise.
15:11 Sincèrement, ce n'est qu'une enquête
15:13 de popularité. Quand on fait
15:15 des enquêtes présidentielles,
15:17 qui valent ce qu'elles valent, mais on a un vrai bloc
15:19 Marine Le Pen au premier tour de 33%
15:21 à 36% pour les enquêtes pour valeurs
15:23 actuelles. La logique d'élimination
15:25 contre elle reste encore forte pour le second
15:27 tour. Mais les 50-50, 51-49,
15:29 ça ne veut absolument rien dire.
15:31 Aujourd'hui, pour reprendre son expression,
15:33 Jean-Luc Mélenchon est l'homme le plus riche du cimetière
15:35 dans la mesure où il fait le meilleur score au premier
15:37 tour, mais il est écrasé.
15:39 Parce que l'homme réprouvé
15:41 aujourd'hui, Jean-Marie Mélenchon,
15:43 c'est lui. Et peut-être,
15:45 le peuple de gauche pourra se tourner vers une offre
15:47 social-démocrate. François Hollande a
15:49 un vrai crédit. Il est premier, je le répète,
15:51 chez Snap-Attitude Gauche, ou une offre qui serait
15:53 une offre nuppesse en faisant
15:55 son Mélenchon. Mais la route est quand même très longue,
15:57 ce qui frappe quand même sur le long terme
15:59 depuis 2017, c'est cette crise sans
16:01 fin de la gauche. Parce qu'aujourd'hui,
16:03 peu imaginent une alternance
16:05 qui se jouerait en faveur de la gauche
16:07 en 2025. Même pas moi !
16:09 Même pas François.
16:11 Merci mille fois Frédéric Daby d'avoir été
16:13 avec nous, directeur général de
16:15 l'IFOP. C'était très clair.
16:17 Dans un instant, ce sera beaucoup plus
16:19 moins limpide, je vous le dis tout de suite.
16:21 Ça va être le flou total.
16:23 Le quiz de l'actu.
16:25 Avec Cédric Calaire
16:27 "chaud patate" comme on dit.
16:29 La triche qui se prépare, je vois bien.
16:31 Non, ça va être difficile pour les vraies voix.
16:33 Je vous sens très calé
16:35 Cédric. On en parle dans un instant.

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