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  • 01/02/2024
Avec Céline Pina et Alexis Poulin

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-02-01##

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Transcription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04 - Il est 8h25, tout à l'heure, Jean-Jacques Bordin recevra
00:07 Prisca Thévenot, ministre déléguée en charge du Renouveau Démocratique et porte-parole du gouvernement.
00:11 Beaucoup de questions à poser par Jean-Jacques et puis tout à l'heure aussi, vous-même, vous pourrez réagir comme chaque matin
00:17 à 9h au 0826 300 300 sur l'actualité ou peut-être sur justement le coût de l'immigration.
00:24 Je ne sais pas si vous avez entendu la chronique L'Edito à l'instant de Céline Pina.
00:29 Si vous n'avez pas entendu, vous allez sur les réseaux sociaux ou sur notre site internet.
00:33 Vous pouvez évidemment la réécouter et peut-être en débattre ou réagir.
00:37 J'évoquais aussi tout à l'heure la souveraineté. Il est question de cela aujourd'hui.
00:42 Ce sommet européen, on va parler d'agriculture, bien sûr, tout à l'heure avec Emmanuel Macron,
00:50 Van der Leyen et tous les 27, Alexis Poulin.
00:53 Oui, Emmanuel Macron se plaît à évoquer la souveraineté européenne qui est quand même un peu comme l'aile gauche de la Macronie,
01:00 un truc difficile à trouver. A partir du moment où on a des nations qui ne sont pas souveraines dans ce conglomérat
01:07 qui est devenu l'Union européenne. Et on voit bien la difficulté qu'a Emmanuel Macron actuellement de dire qu'il ne défend pas
01:12 le Mercosur, cet accord de libre-échange avec l'Amérique du Sud, alors qu'il l'a défendu,
01:16 que toute la logique européiste de son parti Renaissance est autour de cette intégration toujours grandissante européenne
01:23 avec une délégation de souveraineté. Systématiquement, on l'a vu lors de la crise sanitaire,
01:28 mais on le voit là sur les sujets importants de politique extérieure, de défense avec l'Ukraine notamment.
01:33 Et on se pose la question jusqu'où ça va aller ? C'est-à-dire que si un peuple, qu'il soit français, allemand, belge, espagnol,
01:41 n'est plus maître chez soi parce que c'est Bruxelles qui décide pour aller vite...
01:46 - Parce que tout seul, nous ne sommes pas suffisamment forts, c'est ce que l'on dit.
01:50 - Ça c'est l'adoxa évidemment avec l'euro. - Oui, mais c'est pas complètement faux pour certaines choses.
01:54 - Pour l'euro, c'est évidemment une monnaie de protection par rapport au jeu qu'il y a pu avoir sur les monnaies nationales par le passé.
02:00 Mais l'euro, attention, on est enchaîné à l'euro dans une dette qui est maintenant de 3 000 milliards d'euros pour la France.
02:06 Et donc on ne peut plus sortir sans fracas de ce machin qui est de plus en plus intégré.
02:12 Et la question n'a pas été posée aux français encore une fois. On parlait de référendum tout à l'heure.
02:16 La question de l'Europe, telle qu'elle est en train de se dessiner avec Mme von der Leyen, M. Macron et tous ceux qui militent pour une intégration plus poussée européenne,
02:24 n'est pas posée aux différents peuples européens. D'ailleurs, Gabriel Attal évoque que tous les français n'imaginent pas une France sans Europe
02:33 et que d'ailleurs, vouloir sortir de l'Europe, ce serait travailler pour des puissances étrangères. On en est là du niveau de débat.
02:38 Non, il y a un vrai débat à avoir sur c'est quoi l'Union Européenne aujourd'hui et pourquoi on en est là. Les agriculteurs le savent.
02:43 - Céline Pimard. Sur le Mercosur, ce n'est pas évident non plus parce que c'est vrai qu'il y a certains secteurs, y compris même de l'agriculture,
02:52 qui ne voudraient pas des droits de douane avec l'Amérique latine pour pouvoir faire du business, de l'échange, du commerce.
03:00 - Sauf que la réalité, c'est finalement, soyons basiques, aujourd'hui toutes ces histoires, ça nous a enrichi ou ça nous a appauvris ?
03:08 Aujourd'hui, toutes ces histoires, ça a cassé notre outil industriel ou ça a boosté notre production de richesses ?
03:14 Aujourd'hui, toutes ces histoires font que, par exemple, nous trouvons tous les médicaments que nous voulons dans les pharmacies ou nous vivons des pénuries ?
03:21 Quand vous avez, moi je suis pragmatique, vous avez un système, vous regardez ce qui se passe, au point d'entrée, vous regardez ce qui se passe
03:29 10, 20, 30 ans après, si tout a baissé, si tout commence à être dans le rouge, vous pouvez vous dire peut-être que l'organisation est à remettre en cause.
03:39 Ça c'est la première chose. La deuxième chose, le plan de carrière d'Emmanuel Macron, le fait que ce très jeune homme va se retrouver,
03:46 probablement en laissant son pays dans un état lamentable, mais qu'il a besoin de continuer à exister pour les 30 ans qui viennent,
03:53 font que l'Europe est devenue... - Le pays n'était pas dans un bon état aussi avant.
03:58 - Non, mais il ne sera pas mieux après. L'Europe est devenue finalement l'aboutissement de sa carrière.
04:05 Mais la question de l'intérêt général, de l'intérêt de la France n'est jamais posée. Et enfin, si on comprend...
04:10 - Ah bah c'est pourtant, parce qu'il dit, Emmanuel Macron, il dit, souvenez-vous, il a eu une interview à Jean-Jacques Bordin il y a quelques mois sur Sud Radio, il disait
04:17 "Je passe ma vie en fait à défendre Sud Radio, je dis ça !"
04:21 - Oui, oui, là où on adhérerait, ce serait effectivement à une Europe puissance, parce qu'une Europe souveraine serait une Europe puissance.
04:27 Or aujourd'hui, cette Europe, elle n'a pas d'armée, elle a détruit son outil industriel, elle n'a pas de perspective énergétique,
04:35 alors que ça va être la grande question de la production qui est devant nous. Elle est en faillite culturelle, elle est en faillite démocratique.
04:43 On a un vrai problème, c'est qu'on installe la souveraineté à un endroit où il n'y a pas de démocratie, et où tout se traite par négociation entre les gouvernements.
04:50 Bref, on marche sur la tête, comme dans l'agriculture, le problème c'est que les Français le voient,
04:56 et que la parole politique qui essaie d'installer une fiction contradictoire avec la réalité, commence à être complètement démonétisée.
05:03 - Bon, il y a de sacrés chantiers, notamment pour la ministre en charge du Renouveau Démocratique, un porte-parole de gouvernement, Fesca Peno, qu'on va recevoir dans un instant.
05:11 - Posez-lui la question du référendum, tiens.
05:13 - Ah bah tiens, Jean-Jacques Bordin va lui poser la question, il pose toutes les questions, évidemment, Jean-Jacques.
05:20 Bien sûr, nous sommes le 1er février, vous savez qu'il y aurait une star qui a disparu il y a quelques années, qui aurait 85 ans aujourd'hui.
05:31 Savez-vous de qui il s'agit ?
05:33 - Claude François.
05:36 - Clau-Clau ?
05:37 - Eh oui !
05:38 - Claude François ?
05:41 - Eh oui ! 85 ans !
05:43 - 85 ans et...
05:45 - Qu'est-ce qu'on a dansé ?
05:47 - Vous découvrez toujours...
05:48 - Comme quoi la musique de Dieu, ça marche !
05:50 - Mais attendez, c'est intergénérationnel, évidemment !
05:53 Bien sûr, Claude François.
05:55 Il est 8h31, je vous souhaite de passer une bonne journée à l'écoute de Sud Radio, avec ou sans Claude François.
06:01 Vous allez avoir ce titre en tête toute la journée.
06:04 - C'est ça, c'est ça, bravo !
06:05 - Non mais bien sûr, bien sûr que vous allez chanter du Claude François aujourd'hui.
06:09 aujourd'hui !
06:10 Allez, Barracuda à tous !

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