- il y a 10 heures
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Maxime Liedot.
00:06Soyez les bienvenus dans votre heure de La Vérité en Face.
00:08Nous sommes ensemble jusqu'à 10h et le sujet qui va nous animer dans cette prochaine demi-heure
00:12vous concerne, auditeurs de Sud Radio, concerne nos agriculteurs.
00:16Une mobilisation qui possède encore des noyaux durs.
00:19On l'a vu du côté du Gers ce week-end avec cette scène qui a énormément choqué.
00:23Cette scène qui a énormément choqué d'un policier qui a pointé son arme,
00:27en réalité sur un agriculteur. Plusieurs versions apparaissent naturellement dans cette histoire.
00:33Il n'en est pas moins que la coordination orale, le syndicat majoritaire,
00:36en tout cas dans les mobilisations, a décidé de saisir l'IGPN.
00:40Vous le savez, c'est la police des polices en estimant que le geste a été disproportionné.
00:44Mais est-ce que ça ne veut pas dire que dans les prochaines semaines,
00:46notamment en janvier où la mobilisation va à nouveau reprendre, on va dire, du poil de la bête ?
00:52Est-ce que ce n'est pas craindre à nouveau des affrontements entre nos forces de l'ordre
00:57et nos agriculteurs ? Ne risque-t-on pas d'assister à ce qu'on a vu dans l'Ariège
01:01et du côté du Gers une fois plus il y a quelques jours ?
01:03C'est-à-dire des affrontements ?
01:05On était tout à l'heure, et on l'écoutera un tout petit peu plus tard,
01:07avec un membre de la coordination orale qui nous expliquait que,
01:10à la base, dans leurs adhérents, il y avait des personnes qui souhaitaient
01:14la guérilla agricole d'une certaine manière, des risques de guerre civile.
01:18Est-ce qu'on va se précipiter sur ça ?
01:20Surtout que le ministre de l'Intérieur, Laurent Dunez, vient de réagir.
01:22Il annonce que cette crise, en réalité, des agriculteurs a été gérée avec beaucoup de souplesse
01:28et que lui, de son côté, ne saisira pas l'IGPN.
01:31Est-ce que vous comprenez cette réaction ?
01:33Le pouvoir est-il sourd à la mobilisation, aux revendications ?
01:37Vous êtes dans la vérité en face, vous avez le menu et vous nous appelez 0826 300 300.
01:41On est ensemble jusqu'à 10h et on commence cette conversation avec vous.
01:48Bruno, bonjour.
01:50Oui, bonjour Maxime.
01:51Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous allez bien ?
01:53Ça va, ça va, ça va.
01:55Merci.
01:55Toujours mobilisé.
01:57Toujours mobilisé dans quel coin, vous, Bruno ?
01:58Sur Roche.
02:00Sur Roche.
02:00Justement, vous étiez présent samedi soir, quand ça s'est passé ?
02:04Non, je n'étais pas présent exactement ce samedi soir. Mais par contre, oui. Bon, du coup, de ce fait, l'agriculteur, déjà, c'était un déplacement avec un véhicule et des bennes sur les bâtiments de la dépêche du Midi.
02:23Non, parce qu'il y avait eu un article qui était contre les blocages du département, qui disait qu'un article qui était un peu contre l'agriculture, en sachant, bon, voilà.
02:40Mais quand vous dites ça, Bruno, quand vous dites ça avec votre voix un peu lassée, pardonnez-moi, c'est quoi ? C'est que ça méritait que la devanture de la dépêche du Midi soit recouverte de l'isier ?
02:49Non, je ne veux pas recroiser ce que vous êtes en train de dire, parce que c'est beaucoup politique, là.
02:53Là, on le sait, c'est politisé. Parce que le journal de la dépêche du Midi, c'est un journal socialiste. On sait très bien que l'agriculture, c'est plutôt basé à droite.
03:06Et c'était une manière de répondre politiquement aussi, quoi.
03:10Oui, c'est ça. On mélange les deux. Ça ne répond pas à la crise agricole. Le geste du policier, il s'en est aperçu lui-même, il le sait.
03:21Et je pense qu'il le sait de lui-même. Il a baissé son arme. Il a arrêté. Il a fait une erreur.
03:28Mais pour vous, c'était une erreur ? Parce que du côté du préfet, donc du côté des forces de police, la version officielle, c'est que des consignes ont été données à cet agriculteur
03:36qui n'a pas respecté visiblement ce qu'on lui disait de faire. Et les policiers ont pris peur. Ça, ce n'est pas une option qui retient votre attention ?
03:43Vous n'y croyez pas ? C'est le policier qui était en faute ?
03:50Non, non. L'agriculteur se serait arrêté. Il n'y aurait pas eu ce refus d'obtempérer.
03:58Non, l'agriculteur n'aurait pas foncé sur les forces de l'ordre.
04:02Il y a toujours eu cette relation agriculture-gendarmerie-police.
04:06Respectueuse, je voulais dire.
04:09Ah oui, il y a toujours ce discours.
04:12Ce n'est pas rompu parce qu'il vient de se passer ce fait.
04:15Certes, là, ça fait bientôt trois semaines, sans interruption, jour et nuit, que sur Hoche, ça manifeste.
04:24Et à un moment donné, il y a cet état de fatigue, cet état d'énervement.
04:29Donc vous comprenez quoi, les deux parties, Bruno ? C'est ce que vous nous dites ?
04:32Je comprends un peu les deux parties, mais ce qu'il y a, c'est que ça ne résoudra pas le problème de la crise agricole.
04:40Et est-ce que vous craignez ?
04:42Vous êtes en train de me dire que vous avez peur que d'ici quelques semaines, ça repart et qu'il y ait des affrontements.
04:49Je n'ai pas peur. Je demande si c'est une crainte parce qu'on a vu les images et je crois qu'elles ne font plaisir à personne,
04:54ni à vous qui êtes sur le terrain, ni aux policiers, d'aller contre les agriculteurs.
04:57Oui, mais on sait très bien, vous et moi, et tous les auditeurs, on sait très bien qu'en janvier, ça va repartir.
05:07Avec ce report de la signature du Mercosur, parce que la dernière fois, la ministre l'a bien dit,
05:13c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, mais ce qu'il y a, c'est que le vase n'a jamais été vidé.
05:17Et ce qui fait que la crise agricole, elle y sera encore malgré toutes les vaccinations bovines.
05:25C'est la signature du Mercosur qui est annoncée pour le 12 de l'anvier en Uruguay.
05:34Si je ne me trompe pas, c'est en Uruguay que ça va se passer.
05:36Ça va repartir en manifestations agricoles.
05:43D'ailleurs, ça n'a pas d'effet.
05:45Les manifestations, c'est là, il s'est déjà annoncé quand même par certains syndicats que ça va repartir.
05:52Avec les craintes de voir des images comme on en parlait à l'instant.
05:56Merci beaucoup Bruno d'avoir été avec nous ce matin.
05:580826-300-300, est-ce que vous craignez des mobilisations agricoles et des scènes à nouveau d'affrontements ?
06:04En tout cas, des scènes plus que gênantes entre les forces de l'ordre et les agriculteurs.
06:09Peut-être parce que tout le monde est à bout.
06:11Comment vous regardez cette situation ?
06:12Et le ministre de l'Intérieur qui annonce, lui, qu'il ne saisira pas la police des polices, l'IGPN,
06:17et qu'il estime que le gouvernement a géré cette crise avec beaucoup de souplesse.
06:21Qu'est-ce que vous en pensez ? Venez nous en parler.
06:230826-300-300. Bonjour Thierry.
06:25Oui, bonjour, bonjour. Merci de m'accueillir sur votre radio.
06:29Merci beaucoup d'être avec nous, mon cher Thierry.
06:31Merci beaucoup. Écoutez, je vais essayer de hiérarchiser mes propos.
06:34Il y a beaucoup de choses à dire.
06:36Alors, sur le fameux commissaire qui a sorti son arme,
06:40et un autre, il n'y a pas que lui, je crois,
06:42et sur M. Nunez, qui est le ministre de l'Intérieur,
06:45qui dit que je ne vais pas saisir l'IGPN,
06:47il y a d'autres personnes qui peuvent saisir l'IGPN.
06:51Lui, heureusement, c'est du corporatisme, donc il ne va pas le faire, forcément.
06:54Moi, j'ai été sept ans policier, pour poser un peu les bases.
06:59Concernant l'arme, alors, on ne doit pas, pour information,
07:03le commissaire est officier de police judiciaire,
07:05donc il y a les OPJ, les officiers de police judiciaire,
07:08les agents de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoint,
07:11ce qu'on appelle les APJ, les APJA.
07:14Ils ne reçoivent pas d'ordre pour sortir leurs armes.
07:17Ils ont leur propre discernement.
07:24Donc, on ne reçoit pas d'ordre pour sortir son arme.
07:27On sort son arme si on est en danger.
07:29C'est-à-dire, s'il y a la légitime défense.
07:31Alors, il va falloir vérifier si ces deux messieurs
07:34étaient en état de légitime défense.
07:37Donc, oui, l'IGPN peut être saisi par le parquet, etc.
07:41Est-ce que vous, en tant qu'ancien policier, mon cher Thierry,
07:44est-ce que vous comprenez ce geste ?
07:45Vous avez vu les images, elles étaient sur toutes les chaînes d'information,
07:48elles étaient sur les réseaux sociaux.
07:49Est-ce que vous vous êtes mis un peu à la place du policier ?
07:51Est-ce que vous avez pu comprendre ?
07:52D'une part, je ne connais pas le dossier.
07:54Moi, les images que j'ai vues, on a un policier qui sort son arme,
07:59on a un agriculteur dans son camion, enfin, dans son tracteur.
08:03Bon, il a l'air à l'arrêt.
08:05À partir du moment où il est à l'arrêt,
08:07je ne vois pas pourquoi le policier s'est trouvé en danger.
08:09C'est une arme par destination, un véhicule, un tracteur, etc.
08:14Donc, à partir de là, je ne vois pas.
08:17Maintenant, je ne connais pas le dossier.
08:19Donc, il va falloir vérifier si ce policier était en état de légitime défense.
08:23Mais ça, c'est à l'IGPN de le vérifier.
08:24Mais est-ce que, alors, dans ce cas-là, Thierry, autre question,
08:26et c'est celle qu'on vous pose ce matin au 0826 300 300,
08:29est-ce que vous craignez, quand vous voyez les mobilisations qui vont continuer
08:32et qui vont même reprendre à partir de janvier,
08:34est-ce que vous craignez que ce genre de scènes, d'incompréhensions,
08:37de balbutiements, d'affrontements même parfois entre les forces de l'ordre
08:42et les agriculteurs risquent de se reproduire ?
08:44J'ai encore beaucoup de contacts.
08:46Je suis encore dedans.
08:47Je vous assure que les policiers et les gendarmes sont contre ça.
08:50Ne veulent pas.
08:51D'ailleurs, je soutiens les sept policiers,
08:53les sept mobiles qui ont déposé leur casque.
08:57Et beaucoup d'entre nous soutiennent ces guillemets.
09:00D'ailleurs, ce serait pas mal que la presse puisse savoir ce qu'il en est.
09:04Sur ces garçons courageux, est-ce qu'ils ont été punis ?
09:07Qu'est-ce qu'il en est ? Est-ce qu'on les a sortis ?
09:09Ça, ce serait pas mal.
09:11Donc, oui, on soutient les policiers, ne veulent pas.
09:14Les policiers soutiennent, et les gendarmes soutiennent les agriculteurs.
09:18Ça, il faut le savoir.
09:19Mais quand vous avez une hiérarchie au plus haut niveau,
09:22où on vous met la pression,
09:24eh bien, voilà.
09:25Forcément, ça se ressent sur le terrain et on assiste à ce genre d'image.
09:28La problématique, et puis vous avez M. Bailey,
09:31le patron de presse de la Dépêche,
09:35qui est un ami personnel de M. Macron.
09:37Mais tout le monde le sait.
09:38Oui, donc c'est très politique,
09:39et c'est ce que disait notre auditeur précédent.
09:42Merci beaucoup, Thierry, d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio
09:44et nous avoir passé un coup de fil au 0826 300 300.
09:48La discussion se poursuit.
09:49Est-ce que vous craignez que des scènes d'affrontement
09:51entre les forces de l'ordre et les policiers se reproduisent ?
09:55Parce que c'est une crainte, en tout cas,
09:57surtout quand on sait que la mobilisation va à nouveau reprendre du poil de la bête
10:00en janvier et qu'on a un ministre de l'Intérieur
10:02qui assure que cette crise, en tout cas, avec les agriculteurs,
10:06a été gérée avec souplet 0826 300 300.
10:10Qu'est-ce que vous en pensez ?
10:10Est-ce qu'on en fait trop ?
10:11Ou au contraire, malheureusement,
10:13on risque d'assister à des scènes comme ça,
10:15d'affrontements, de vifs échanges,
10:17en tout cas, entre les policiers et les forces de l'ordre ?
10:190826 300 300.
10:21Bonjour Jean-François.
10:22Bonjour à vous et à tous vos auditeurs.
10:25Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
10:27Je vous remercie de votre invitation.
10:29Moi, je vais vous expliquer quelque chose de très simple.
10:31Des manifestations, j'en ai animé quelques-unes.
10:35Bon, il n'y a jamais eu de problème entre les forces de l'ordre
10:38et les agriculteurs.
10:40Je veux dire mieux que ça,
10:41quand les motards nous accompagnaient,
10:44les renseignements généraux et ainsi de suite,
10:46sur les rocades, sur le périph ou n'importe où,
10:49bien souvent, le midi, on les invitait à manger avec nous.
10:54Il n'y a jamais eu de problème entre les agriculteurs et les forces de l'ordre.
10:57Mais pourquoi ça a changé, Jean-François ?
10:59Pourquoi ça a changé ?
11:00Parce que là, on a attaqué la dépêche
11:01et que c'est M. Baylé.
11:03Et que M. Baylé a du poids dans le coin
11:06parce que tout le monde sait que c'est un grand militant socialiste
11:09et que dans le Gersk, un pays socialiste,
11:12il ne faut pas toucher à la dépêche.
11:14Voilà.
11:14Parce que le jeune, quand il était mis en joue,
11:16le tracteur est arrêté.
11:18Le tracteur est arrêté.
11:19Alors, moi, je m'y connais un peu
11:21et j'ai le même tracteur que le jeune.
11:23Et le premier truc que j'ai regardé,
11:24c'est le levier de vitesse et l'inverseur.
11:27Et le gars, il avait tout au neutre.
11:29Pour vous, c'est un véritable dérapage policier, Jean-François ?
11:32Comment ?
11:33Pour vous, c'est un véritable dérapage des policiers ?
11:35Non, non, c'est que je pense qu'il y a eu des ordres au-dessus
11:40en disant qu'il est hors de question qu'on touche à la dépêche.
11:43Voilà.
11:44Vous, c'est comme ça que vous l'interprétez ?
11:45Oui, mais après, je vais vous dire,
11:48moi, je trouve que les policiers sont quand même très forts
11:50parce que j'étais dans l'Ariège aussi
11:52quand tout le monde était gazé,
11:53comme des furies à l'époque.
11:56Donc là, je vais vous dire,
11:58la police en ce moment est très forte par les agriculteurs.
12:02Elle est beaucoup même forte dans les cités.
12:04Parce que les agriculteurs, on arrive avec nous-mêmes
12:06et en parlant poliment, en train de défendre notre cause
12:10et avec nos voix, sur le physique, voilà.
12:15Et que dans les cités, ils ont des kalachnikovs.
12:18Donc là où ça peut déraper, on n'y va pas.
12:20Par contre, chez les agriculteurs, on ne sait qu'on ne risque rien.
12:23Et donc, d'une certaine manière, les policiers montrent un peu trop les muscles.
12:27C'est ça que vous nous dites, Jean-François.
12:28En tout cas, pas avec les bonnes personnes.
12:32Mon cher Jean-François, on est en train de vous perdre un tout petit peu.
12:36Essayez de retrouver un peu la connexion, mon cher Jean-François.
12:38Et on vous reprend juste après.
12:400826 300 300.
12:42Est-ce que vous pensez que malheureusement,
12:43on va assister à de nouvelles scènes d'affrontement
12:45entre les forces de l'ordre et les agriculteurs ?
12:47Est-ce que vous trouvez que cette question est beaucoup trop provoquante ?
12:50Comment vous regardez les choses, vous ?
12:51Surtout quand on a un ministre de l'Intérieur qui assure
12:53ne pas saisir la police des polices
12:56suite à ce qui s'est passé du côté du Gers.
12:58C'était à Hoche avec un policier qui a mis en joue un agriculteur.
13:02Est-ce que ces scènes ne vont pas devenir notre quotidien
13:04à partir de janvier, malheureusement,
13:05quand on voit que la mobilisation va à nouveau se durcir
13:08pour demander notamment la signature ou le report,
13:11voire l'annulation de la signature de ce fameux traité du Mercosur ?
13:15Vous avez la parole sur Sud Radio 0826 300 300.
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