- il y a 1 semaine
Avec Luc Smessaert, vice-president de la FNSEA
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-12-16##
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NewsTranscription
00:0014h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
00:05On va continuer à buter les vaches pour rien dans ce pays, des vaches saines.
00:08Il y a hors de question que j'annonce à ma compagne qu'on abattra tout son troupeau pour une bête malade. Hors de question.
00:14Ils nous font chier, ils écoutent rien dans ce pays de merde, des éleveurs ils vont... ça va finir au bout des cordes tout ça.
00:20Des bons à rien, des bons à rien, j'ai pas d'autre mot. Un génocide ils sont en train de faire, un génocide.
00:24On parlait à un mur, à un mur de madame la ministre. Moi j'appelle l'opinion publique à nous suivre.
00:32Il y en a marre, on veut rien que manifester pour travailler, c'est fou dans ce pays.
00:38Ça si elle veut pas l'entendre, on arrachera des routes, on fera sauter des ponts, c'est pas un problème.
00:42Et si il faut en arriver plus loin avec les gendarmes mobiles, tant pis, si elle nous y pousse, on les fera.
00:46On va tous crever avec cette ministre. Stop, stop, arrêtez-toi ce carnage de l'abattage total. C'est fou.
00:54Voilà, tous ces témoignages ont été recueillis par notre journaliste Christine Bouillaud.
00:59La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, est allée au contact des syndicats hier à Toulouse
01:03pour y défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse.
01:07Une grande campagne de vaccination est prévue.
01:10Pour autant, la tension ne baisse pas.
01:12La coordination rurale est en tête de proue de cette mobilisation paysanne.
01:15Elle reproche à la FNSEA sa bipolarité, ses accointances avec le gouvernement,
01:20bref, de ne pas défendre les intérêts des agriculteurs.
01:22On en parle avec le vice-président de la FNSEA, Lux Messart. Bonjour.
01:28Bonjour.
01:29Bonjour, Lux Messart. Merci d'être avec nous à l'antenne de Sud Radio.
01:33Vous avez entendu la colère. Ils sont vraiment furieux.
01:36J'ai l'impression que le monde agricole est un peu divisé.
01:40En tout cas, les syndicats ne parlent pas de la même voie.
01:43Il semble qu'il y ait un petit peu de divergences.
01:45On réécoute encore un extrait.
01:47Regardez les médias. CR, d'accord, CR Occitanie, CR09, Confédération Paysanne, FDSEA.
01:55Mais c'est un local, parce que...
01:57Local, eh ?
01:58Par le national, c'est un local.
02:00Rousseau n'était pas là.
02:02Voilà. Donc on croyait qu'il y avait, j'allais dire, un rapprochement coordination rurale
02:07et confédération paysanne sur l'histoire de l'abattage, sur la colère paysanne.
02:11Et là, on voit bien que sur place, il y avait un représentant de la FDSEA Haute-Garonne
02:15qui était là, qui se plaignait que votre président, M. Rousseau, ne soit pas présent.
02:20Est-ce qu'il y a, au sein de la FNSEA, j'allais dire, une petite divergence ?
02:25Est-ce qu'il y a une lecture différente de la situation, selon qu'on soit sur le terrain en éleveur
02:29ou selon qu'on soit aux instances dirigeantes ?
02:32Moi, je ne crois pas. Vous savez, moi, je suis éleveur.
02:34Alors, cette détresse, cette colère des éleveurs, je l'entends.
02:40Moi-même, si demain, j'avais mon troupeau, j'avais cette problématique de dermatose,
02:45je pense qu'on serait tous à se questionner. On l'est tous.
02:49Aujourd'hui, ça ne doit pas être une guerre syndicale.
02:52C'est une crise sanitaire, c'est une tempête sanitaire.
02:56Et il faut qu'on arrive à l'éradiquer.
02:57Je crois qu'on est tous pour le même but, le même objectif.
03:00Après, on essaye, et à la FNSEA, aujourd'hui, on s'est positionnés pour suivre les scientifiques,
03:07les vétérinaires qui font un sacré travail.
03:10Est-ce qu'ils ont raison ? Je l'espère.
03:12En tout cas, ça a démontré aujourd'hui, c'est une maladie virulente.
03:17Là où on a attendu 10 jours avant d'abattre, on est passé de 2-3 animaux
03:21à une vingtaine d'animaux qui étaient contaminés.
03:24On voit bien que les pays, l'Espagne, l'Italie, ont pris les mêmes mesures.
03:27Il est urgent d'avoir la sécurité, la garantie que ces scientifiques ne nous emmènent pas dans le mur.
03:37Et clairement, aujourd'hui, il faut sauver le maximum de troupeaux.
03:40Il faut sauver le maximum, éviter de tuer le moins de vaches possible.
03:44On est tous dans le même objectif.
03:46Après, la seule chose, c'est que, comme pendant le Covid,
03:49est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui se disent savoir tout ?
03:53Moi, je suis très humble, je ne sais pas aujourd'hui, et je crois qu'à la FNSEA,
03:56on est dans cette optique-là, c'est de se dire que, quand c'est des moments de crise sanitaire,
04:01il faut absolument en sortir.
04:03Et la détresse, c'est normal, puisque nos animaux, il y a de l'affection, il y a de l'empathie.
04:07J'étais moi-même dans mon élevage ce matin.
04:09Je peux vous dire que, quand on les regarde, on n'a surtout pas envie.
04:13Ils sont là pour produire le meilleur lait, la meilleure viande française.
04:15Pourtant, quand vous voyez la détresse et la colère de vos collègues paysans,
04:21collègues confrères même,
04:24est-ce qu'ils sont devenus fous, ceux qui disent que l'abattage systématique n'est pas nécessaire,
04:28que le principe de précaution, dont on a pu constater dans le passé,
04:32qu'il était quelquefois relatif ?
04:33Mais bien sûr que c'est une nécessité de prendre des précautions.
04:36On se rend compte ensuite, a posteriori, que ce n'était peut-être pas la peine d'aller jusque-là.
04:39Je pense à ces millions de canards qui ont été abattus, qui étaient comestibles.
04:43Et là, un des arguments que sortent les opposants à l'abattage systématique,
04:49c'est qu'en tout cas, puisque la maladie n'est pas contagieuse à l'homme,
04:52pourquoi est-ce qu'on ne garde pas la viande ?
04:54Pourquoi il y a cette perte ?
04:55Qu'on abatte l'animal contaminé, qu'on le détruise, c'est une chose.
04:58Mais les autres bêtes du troupeau, si la viande est consommable, autant l'exploiter.
05:02Pourquoi tout détruire ?
05:04Alors, bien sûr, cette viande pourrait être consommable,
05:08mais je pense que vous, comme moi, quand on voit les images,
05:10on n'aimerait surtout pas les voir arriver dans nos supermarchés.
05:15Aujourd'hui, c'est à peu près 3 000 bêtes.
05:17C'est 3 000 bêtes de trop, mais cette crise, elle est là.
05:20Ces gens-là, ils ne sont surtout pas fous.
05:22C'est des gens passionnés, comme moi, comme la majorité des éleveurs français.
05:26Et c'est ça qu'il faut sauver.
05:28On sera aussi demain à Bruxelles pour dire non,
05:31et que notre président de la République affirme plus clairement ce non.
05:35Alors aujourd'hui, on nous dit que l'Italie serait aussi pour repousser le Mercosur.
05:39Ce n'est pas le repousser, c'est le refuser, puisque ce n'est pas du tout…
05:42Moi, je pense que c'est une chance d'avoir autant de gens passionnés
05:46pour produire la meilleure alimentation pour nos assiettes,
05:50et qu'aujourd'hui, je le redis,
05:52moi, en tout cas, il faut arrêter ce combat syndical,
05:55ce combat même politique,
05:57où certains, quand on entend certains hommes politiques ou femmes politiques,
06:01qui nous disent savoir, moi, je ne sais pas.
06:03Et c'est pour ça qu'on se reporte à des scientifiques.
06:08Quand je vois Mme Prigou, qui a géré l'ESB, qui a géré la fièvre rafeteuse,
06:15c'est quand même des scientifiques qui ont passé énormément de temps à regarder la maladie.
06:21Le problème, c'est que cette maladie, en Afrique, les animaux vivent avec.
06:25Chez nous, en Europe, on n'a jamais été contaminés,
06:28et du coup, nos animaux seront forcément beaucoup plus sensibles et beaucoup plus affectés.
06:32Ce qui était urgent, et là, on est entièrement d'accord avec la coordination rurale,
06:38la Confédération paysanne, c'est de vacciner le maximum.
06:41Mais aujourd'hui, on sait qu'on n'a pas les 16 millions de doses.
06:45On en a aujourd'hui 2,5, 3 millions,
06:48et que rapidement, il faut accélérer cette vaccination
06:50qui sera, j'en suis persuadée, la meilleure protection.
06:54Et il faut que derrière, la France se bouge
06:57pour aller se dire qu'il n'est pas question que d'en faire une guerre économique,
07:01parce qu'on ne peut pas se faire de l'argent sur le dos des agriculteurs français.
07:06Donc, vous considérez qu'Annie Gennevard, ministre de l'Agriculture,
07:09jette cette crise de façon pertinente et efficace,
07:12et que ce qu'elle dit est incontestable ?
07:16Non, je ne dis surtout pas ça.
07:18Je dis qu'il y a eu des ratés de l'État.
07:21Il y a eu des ratés, notamment sur la communication.
07:24Il y a des ratés sur le délai, des fois, entre la subscription et le dépeuplement.
07:31Et puis, surtout, je pense qu'Annie Gennevard, aujourd'hui, doit accélérer les échanges,
07:37qu'on puisse aller chercher les vaccins là où il le faut.
07:39Et surtout, qu'il n'y ait pas derrière cette crise sanitaire,
07:43une guerre économique, sur laquelle demain,
07:46puisqu'on en reste de moins en moins de Vauduitjour,
07:49qu'on en reste de moins en moins de Broutard,
07:51que demain, ça n'ait pas de conséquence sur le prix de la viande française.
07:56Alors, justement, Luc Messard, sur l'enjeu économique,
07:58il y a une divergence, une autre divergence,
08:00qui vous divise un petit peu, qui vous distingue des autres syndicats.
08:04Eux disent, si c'est une production qui est destinée au marché français,
08:07l'abattage n'est pas obligatoire.
08:09En tout cas, la consommation de viande peut...
08:10Vous dites qu'on n'irait pas acheter de la viande,
08:14dont une vache aurait été contaminée dans le troupeau, mais l'autre est saine.
08:18Je crois que votre enjeu à vous, FNSOA, c'est l'exportation,
08:21c'est-à-dire l'élevage français à grande échelle,
08:23cet élevage que les autres qualifient d'industriel où vous exportez.
08:26Là, effectivement, s'il y a un vaccin, l'exportation n'est plus possible,
08:31et que donc, si on ne vaccine pas, le troupeau meurt,
08:35et si on le vaccine, on ne peut plus l'exporter.
08:36Eux vous disent, mais nous, le marché français, il n'y a pas de problème,
08:39ça se vendra, c'est à l'export que ça va poser un problème.
08:41C'est ça qui vous inquiète ?
08:44Là où c'est en divergence avec vous, c'est que c'est bien la FNSOA,
08:49les fédérations bovines, laitières, qui se sont battues pour le made in France,
08:53et qu'aujourd'hui, les Français sont très attachés aux produits
08:57et transformés en France, c'est une bonne clause.
08:59Bien sûr.
08:59C'est vrai qu'on a quand même abandonné,
09:01on a complètement abandonné l'engraissement,
09:04et malheureusement, nos broutards s'en vont majoritairement en Italie,
09:07majoritairement, nos petits veaux de 8 jours, les veaux laitiers de 10-15 jours,
09:12s'en vont engraisser soit en Espagne, soit aux Pays-Bas, soit en Belgique,
09:16parce qu'on n'a pas souhaité avoir des bâtiments d'élevage chez nous,
09:20et donc, voilà, on paye le prix fort,
09:22et c'est pour ça qu'aujourd'hui, nous, on se dit qu'aujourd'hui,
09:24il y a ce qui est produit chez nous,
09:26et puis il y a aussi ce qui va de nos animaux
09:28qui vont demain être transformés en Italie.
09:31Alors peut-être qu'il faut, c'est pour ça qu'on a besoin aussi d'une vision
09:35retransformée davantage chez nous,
09:38et je pense que là, la boucle sera bouclée,
09:40et que dans ces crises sanitaires, on sera peut-être mieux gérés.
09:43Mais aujourd'hui, au cas où, on a besoin de produire,
09:47et aussi que nos animaux puissent avoir un débouché.
09:50Qui s'est opposé à l'extension des bâtiments d'engraissement ?
09:54Vous le savez bien,
09:55aujourd'hui, il y a toutes ces associations anti-viandes,
10:00toutes ces associations qui font qu'on veut du chez nous,
10:03mais pas chez moi.
10:04C'est-à-dire que dès qu'il y a un bâtiment qui se met en place,
10:06on se rappelle dans la Creuse,
10:08on se rappelle sur le plateau du Larzac,
10:11où il y avait eu une volonté d'avoir de l'engraissement de veau,
10:15et on sait que le veau, c'est bon à manger.
10:18Aujourd'hui, ça ne s'est pas fait.
10:20Et donc, du coup, on continue à exporter nos veaux laitiers,
10:24qui s'en vont soit en Belgique, soit en Espagne,
10:27et on va les racheter au prix fort.
10:29Et donc, c'est pour ça aussi que,
10:31si on se bat aujourd'hui,
10:32c'est pour soutenir l'ensemble de la filière,
10:35de la production,
10:36jusque, bien sûr, la qualité qu'on doit retrouver dans nos assiettes.
10:40Bon, donc vous êtes de ceux qui,
10:42puisque vous protégez le marché français,
10:44vous êtes évidemment vende-vous
10:45contre l'adoption du Mercosur.
10:48Vous pensez que le gouvernement va avoir,
10:51j'allais dire, faire preuve de courage et de bon sens,
10:53et de se donner tous les moyens
10:54pour empêcher la signature de ce traité,
10:56ou vous pensez que c'est irréversible ?
10:59Je suis très inquiet.
11:01Vous parliez tout à l'heure d'Annie Gennevar,
11:03je pense qu'elle doit être encore plus ferme.
11:05Le président de la République,
11:07le Premier ministre,
11:08doit s'opposer fermement,
11:11et pas simplement,
11:12on l'a bien vu,
11:14quand il est au Brésil,
11:15il dit le contraire de son discours de Toulouse,
11:18et on voit bien qu'aujourd'hui,
11:19le bras de fer,
11:20il est avec l'Allemagne,
11:21et qu'on est en train de brader notre agriculture,
11:24face à des voitures allemandes,
11:26face à d'autres enjeux,
11:28et c'est clair,
11:29il faut protéger l'agriculture,
11:30il faut protéger le secteur agroalimentaire.
11:33Monique Cofler.
11:34On recevait justement dans la matinale ce matin
11:37la ministre de l'Agriculture,
11:38Annie Gennevar,
11:39qui disait espérer un report
11:41de l'examen de l'accord sur le Mercosur,
11:43elle dit,
11:43von der Leyen doit comprendre
11:44que cet accord est d'un outrage
11:46qui n'est pas protecteur.
11:48On entendait aussi les témoignages
11:49des agriculteurs,
11:50notamment de la coordination rurale,
11:52pour ne citer qu'eux,
11:52mais qui ne croient plus du tout
11:54en la parole politique.
11:55Est-ce que vous,
11:56Luc Smessard,
11:56vice-président de la FNSEA,
11:57vous croyez encore
11:58en la parole des politiques ?
12:00– N'importe comment,
12:03on est dans une démocratie.
12:05Moi, je veux croire,
12:06et on n'est pas là pour,
12:08j'allais dire, mettre le feu,
12:10mais si demain,
12:11notre président de la République
12:13n'arrive pas à affirmer son nom
12:15très fortement
12:16et que la France ne se fasse pas piétinée
12:18par la Commission européenne
12:19et notamment par Ursula von der Leyen,
12:21oui, le pays s'embrasera
12:23et je pense que tous les syndicats,
12:26y compris la FNSEA,
12:27les jeunes agriculteurs,
12:28seront entièrement mobilisés
12:31et déterminés
12:32parce que c'est un enjeu,
12:34c'est un enjeu de fond.
12:37Est-ce qu'on veut continuer
12:38à produire notre alimentation,
12:40cette fameuse souveraineté alimentaire
12:41ou est-ce qu'on fait une croix dessus
12:44et qu'on va importer
12:45de l'autre bout de la planète
12:46qui est fait avec des pratiques
12:47où on utilise encore les hormones,
12:50des fillots
12:51où on a des milliers de bêtes
12:53alors que chez nous,
12:54on parle en dizaines
12:55ou en centaines d'animaux,
12:56c'est tout à fait un concept
12:58que nous, on refuse
13:00et c'est pour ça
13:01qu'on est déterminés.
13:02Je pense que
13:02la coordination rurale
13:04et la confusation paysanne
13:05a mis un peu de temps
13:06à réagir
13:07face à ces accords.
13:08Ce rouleau compresseur
13:09qui dure depuis plus de 20 ans
13:11et qu'on voit bien aujourd'hui,
13:12la France a du mal à arrêter.
13:14On l'appelle aujourd'hui
13:14vraiment à Emmanuel Macron.
13:16Emmanuel Macron,
13:17sauf ton agriculture,
13:18c'est indispensable.
13:19On est heureux
13:21de vous l'entendre dire,
13:22Luc Smessard,
13:22vice-président de la FNSEA.
13:23Merci d'avoir été
13:24à l'antenne de Sud Radio ce matin
13:26et pour le moment,
13:27à très bientôt.
13:28Vous restez bien avec nous,
13:29le ministère de l'Intérieur,
13:30cyberattaqué,
13:31le Louvre qui ne sait plus
13:32quoi faire de l'argent
13:32qu'il n'a pas.
13:33On en parle dans un instant
13:34et on attend vos appels
13:35en direct
13:360 826 300 300.
13:38A tout de suite sur Sud Radio.
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