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  • il y a 1 minute
Des agriculteurs manifestent contre la politique d'abattage des troupeaux affectés par la dermatose nodulaire bovine, en particulier dans le Sud-Ouest, là où des foyers de la maladie ont été détectés ces derniers jours. De son côté, le gouvernement défend sa politique, tout en annonçant la vaccination prochaine d'un million de bovins supplémentaires.

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Transcription
00:00Non, parce que ça fait des mois, des semaines qu'on lui réclame quand même la vaccination élargie.
00:05Tout le monde la réclame depuis des mois, y compris les représentants locaux des zones concernées.
00:12Les maires ont réclamé la vaccination élargie.
00:15Au dernier Knopsav, au Comité national d'orientation des politiques animales,
00:20on a réclamé la vaccination élargie.
00:22Je rappelle quand même qu'on était, nous, la Confédération paysanne et la coordination rurale,
00:26les seuls à vouloir cette vaccination élargie dans ce comité.
00:30Les membres, les dirigeants de la FNSOA refusaient la vaccination élargie.
00:33– Donc vous pensez quoi ? Que le gouvernement a tardé finalement ?
00:36– Bien sûr qu'il a tardé.
00:37Et là, je vais vous dire pourquoi elle s'est décidée.
00:39C'est parce qu'elle a reçu un coup de fil d'Arnaud Rousseau qui lui a dit
00:41– Arnaud Rousseau, donc le patron de la FNSOA.
00:43– Il faut faire quelque chose parce que là, je me fais tarabusquer par mes équipes locales
00:47qui ne comprennent plus, qui sont dans l'incompréhension de la politique
00:51qui est menée par le gouvernement et du coup, elle a cédé.
00:52Mais vous vous rendez compte comment elle crache sur la figure des représentants syndicaux qu'on est,
00:57des maires qui sont haussiers, des maires des élus qui ont demandé,
01:01qui ont appelé de leur vœu la vaccination.
01:04Donc moi, pour moi, on n'est plus dans une crise sanitaire,
01:07on est dans une crise politique qui révèle un problème de gouvernance de l'agriculture.
01:12Et je vous le dis avec gravité, si c'est Arnaud Rousseau le ministre de l'Agriculture,
01:16la responsabilité du bordel qu'il y a, c'est la sienne.
01:19Donc moi, j'appelle à sa démission.
01:21– On voit bien aussi, alors vous appelez à la démission d'Arnaud Rousseau,
01:24on voit bien aussi qu'il y a une petite guerre, si je puis dire,
01:26entre les syndicats agricoles, entre la FNSEA, l'accord de l'agriculture.
01:30– C'est une guerre de gouvernance de l'agriculture.
01:32Il faut savoir qu'un ministre de l'agriculture, il doit être neutre,
01:34il doit écouter tous les syndicats, il doit écouter tous les gens du terrain.
01:38Depuis des mois, on dit à la ministre de l'agriculture,
01:40d'écouter la souffrance des paysans et des paysannes, ça n'a jamais été fait.
01:44C'est pour ça qu'on est dans cette situation-là.
01:45Plutôt que d'écouter la souffrance des paysans et des paysannes, qu'est-ce qu'elle a fait ?
01:48Elle envoie les forces de l'ordre,
01:50alors qu'on lui avait proposé un protocole d'expérimentation dans l'Ariège,
01:53et donc une porte de sortie.
01:55Je vous dis, la colère, elle est plus que palpable, et elle va durer.
01:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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