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  • il y a 3 jours
A la une de cette édition, le scandale des abattages de bovins par les autorités de l'Etat.

Nous évoquerons ensuite l’avancée des négociations Etats-Unis-Russie-Ukraine pour essayer de trouver une issue au conflit, tandis que les Européens cherchent à tout prix une solution pour poursuivre la guerre.

Et enfin, une page électorale avec le lancement de la campagne de Thierry Mariani à Paris.

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00:00Vous payez des impôts sur le revenu ? Sur les sociétés ?
00:02Vous en avez assez de financer le gaspillage de l'État, la bureaucratie tentaculaire,
00:06France Télévisions et ses salaires à 5 chiffres, la fraude sociale, la fraude fiscale,
00:10l'argent détourné par les oligarques ukrainiens, les 14 milliards d'euros d'aide au développement.
00:14Il y a une solution, donner à TV Liberté.
00:17Non seulement vous aiderez à faire vivre un média libre et indépendant, mais vous réduirez vos impôts.
00:21Si vous donnez 300 euros à TV Liberté, vous pourrez déduire 200 euros de vos impôts.
00:25Votre don ne vous coûtera donc que 100 euros et vous aurez privé le pouvoir macroniste du double.
00:28Une équation séduisante, n'est-ce pas ?
00:31Alors, n'hésitez pas, soutenez TVL.
00:53Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:55Le scandale des abattages de bovins par les autorités de l'État.
00:58Nous évoquerons ensuite l'avancée des négociations Etats-Unis, Russie, Ukraine pour essayer de trouver une issue au conflit.
01:05Et enfin, une page électorale avec le lancement de la campagne de Thierry Mariani à Paris.
01:14Qui veut la peau des vaches alors que des affrontements avec les représentants de l'État ont eu cours en arriège ?
01:20La question de l'abattage des bovins dans le cadre de la dermatose nodulaire contagieuse se pose explication.
01:26Une maladie qui met le feu aux poudres, abattage en arriège, mobilisation de paysans et affrontements avec les représentants de l'État.
01:33La dermatose nodulaire contagieuse, la DNC, une maladie affectant les bovins, a émergé en France pour la première fois le 29 juin 2025 en Savoie.
01:43Transmise par des insectes piqueurs, elle provoque des nodules cutanés, de la fièvre et une baisse de production laitière avec un taux de mortalité pouvant atteindre 10%.
01:52Depuis, 109 foyers ont été détectés, menant à l'abattage de près de 3000 bovins sur un cheptel national de 17 millions.
02:00Face à cette épidémie, le gouvernement français impose l'abattage systématique des troupeaux infectés pour contenir la propagation conformément aux réglementations européennes.
02:09Cette mesure drastique est vivement contestée par les agriculteurs.
02:13Un mouvement de contestation a pris forme essentiellement derrière la coordination rurale.
02:18En arriège, le 12 décembre, les éleveurs ont bloqué un village pour empêcher l'euthanasie de 208 vaches blondes d'Aquitaine,
02:25après seulement un cas confirmé, et non pas 8, comme nous avons pu l'indiquer dans le journal de jeudi.
02:30Il est inadmissible qu'on continue à abattre des bêtes pourrières.
02:33Pour une bête à chaque fois, une bête malade, on abat tout un troupeau. Stop !
02:37Le syndicat appelle à une mobilisation nationale face à des abattages de masse qui, selon le vétérinaire Alain de Peretti, sont une absurdité scientifique et politique.
02:46On utilise un abattage de masse, qui est une absurdité médicale et scientifique,
02:53parce que cette maladie, du fait des caractéristiques de cette maladie, qui n'est pas une maladie grave,
02:58qui n'est pas transfusible entre les animaux, puisque c'est par des insectes piqueurs,
03:05qui ne tue qu'une bête pour mille lors d'une épidémie, une épisocie plus exactement,
03:10qui n'atteint au maximum que 20% de troupeaux.
03:15Et c'est un petit peu une politique de gribouille, vous savez,
03:17qui se jette à l'eau pour éviter d'être mouillée.
03:20Là, on tue des animaux en bonne santé pour éviter qu'ils n'attrapent une maladie.
03:24C'est un petit peu comparable à ce qui avait été fait pendant le Covid,
03:30où on nous avait enfermés pour éviter la propagation de la maladie.
03:35C'est un petit peu le même raisonnement.
03:36Un raisonnement qui produit des carnages dans les cheptels,
03:39alors que la Confédération Paysanne, syndicat agricole de gauche,
03:43dénonce un massacre inutile, plaidant pour des alternatives comme la vaccination ou l'isolement sélectif.
03:49Pour Alain De Peretti, ce recours à l'élimination systématique des bovins
03:52s'explique par une volonté politique de faire diminuer les cheptels en Europe.
03:57Cela vient du plan Sicomanchol, qui était membre du Club de Rome,
04:01et qui veut la décroissance, et qui était président de la Commission européenne
04:07dans les années 60-70, et qui prévoyait justement cette décroissance.
04:12Et tout ça a progressé inéluctablement.
04:15Notamment, on a vu avec M. Marc Rutte, qui est maintenant recasé à l'automne,
04:20vous voyez, donc c'est toujours une petite Camarilla,
04:24et qui, dans les années 2022, a voulu faire diminuer le cheptel des Pays-Bas,
04:32quand il était Premier ministre, de 30%.
04:34Et il s'est heurté aux paysans qui ont eu des émeutes très très violentes,
04:39avec même des coups de feu échangés, et il a renoncé provisoirement.
04:43Le ministre Annie Gennevard tente de calmer le jeu en jouant la carte du sentiment,
04:49sans pour autant renoncer à ses euthanasies.
04:51Voir des éleveurs perdre leur cheptel, c'est une souffrance.
04:56Je le mesure, je le comprends, je l'ai vu sur le terrain,
04:59en Savoie, en Haute-Savoie, dans le Jura, dans le Doubs.
05:02Et donc, je voudrais avoir un mot de compassion pour ces éleveurs
05:06qui vivent quelque chose d'extrêmement douloureux.
05:08Et je voudrais leur dire en préambule que je ne laisserai aucun éleveur seul face à la maladie.
05:14Des mots qui n'ont pas rassuré les paysans en colère pour Alain de Peretti.
05:17Au-delà du déchirement pour les éleveurs,
05:19c'est un véritable coup porté aux singularités génétiques des vaches françaises.
05:24Chez nous, en France, ils ont prouvé ce prétexte sanitaire
05:27pour procéder à cette éradication d'une partie du cheptel
05:32et ruiner évidemment de la génétique,
05:35parce qu'une vache ne se remplace pas par une autre.
05:38Et la génétique, c'est quelque chose d'important.
05:41Les races françaises de bovins sont réputées dans le monde entier.
05:46On exporte d'ailleurs des reproducteurs de nos races,
05:49donc charolaises, blondes d'Aquitaine, limousines, etc.
05:55Tout ça, c'est un plan concerté
05:58qui est fait avec toute la puissance, la force injuste de la loi,
06:02comme le disait ce regretté François Mitterrand.
06:05La force injuste de la loi qui pourrait se confronter à la colère paysanne
06:08qui s'exprime régulièrement ces dernières années en France,
06:12maltraitée par un président biberonné à la technocratie et au libre-échange,
06:15et pour qui la souveraineté alimentaire n'est pas une priorité.
06:19Dans un contexte politique déjà tendu par les débats budgétaires,
06:22les paysans pourraient être bien avisés d'intensifier la pression
06:26en espérant agréger autour d'eux le plus de Français possible.
06:29Guerre en Ukraine, l'heure de l'état profond américain est peut-être venue
06:37puisque Donald Trump a décidé d'associer le fonds d'investissement BlackRock
06:40dans la future reconstruction du pays.
06:43Nicolas de Lamberterie.
06:44Comme souvent dans les guerres, les humbles meurent sur la ligne de front
06:48et la finance tire son épingle du jeu.
06:50Cette considération banale est sur le point de devenir une réalité éclatante
06:55et symbolique dans le cas de la guerre en Ukraine,
06:59puisqu'on apprend que dans les négociations Etats-Unis-Ukraine qui se poursuivent,
07:03la société BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs du monde,
07:07est partie prenante des négociations avec son grand patron en personne, Larry Fink.
07:13C'est donc BlackRock qui tirerait le gros lot,
07:15puisque cette entreprise se verrait confier les centaines de milliards de fonds russes gelés
07:20afin de gérer la reconstruction de l'Ukraine.
07:22L'administration américaine a contraint nos amis ukrainiens
07:27à travailler sur une nouvelle version de son plan de paix
07:30qui n'est plus en 28 points mais en 20 points,
07:32dont on ne sait pas grand-chose sur les négociations en cours.
07:36On a vu sur le poste X de M. Zelensky et de la première ministre ukrainienne
07:42des réunions du groupe technique relatif à l'accord sur la mise en place
07:47du fonds de reconstruction d'Ukraine qui serait financé pour moitié
07:52par les avoirs russes actuellement gelés au sein de l'Union européenne.
07:57Ce qui est significatif, c'est que l'administration Trump a annoncé
08:01que ce fonds serait géré sous direction du fonds d'investissement bien connu
08:06américain BlackRock, l'un des premiers au monde.
08:08Ce qui explique d'ailleurs que M. Fink, le patron de BlackRock,
08:12était autour de la table lors de la réunion de ce groupe de travail
08:16pour mettre en place ce fonds d'investissement.
08:18Et on y aurait débattu notamment des priorités de l'administration ukrainienne
08:22et d'administration américaine sur la reconstruction de l'Ukraine.
08:26On peut gager que si BlackRock y est, cela veut dire que,
08:30dont les liens avec l'État profond américain ne sont plus à démontrer,
08:33cela veut dire que l'État profond, en fait, est en train de se rallier au plan Trump
08:37à condition, bien sûr, d'y gagner quelques billets au passage
08:40pour assurer le pantouflage des hauts cadres de la CIA
08:45et du département de la guerre américaine.
08:48Et s'il veut parvenir à un accord, Trump, outre trouver une solution
08:52pour se mettre dans la poche au moins une partie de l'État profond,
08:55doit aussi agir rapidement.
08:57En effet, les projets de Trump prévoient une saisie importante d'avoir russes gelés
09:01qui constituent, en quelque sorte, une monnaie d'échange avec les Russes pour le Donbass.
09:06Pour rappel, la partie russe a officiellement annexé 4 oblastes ukrainiens en 2022,
09:11mais ne les contrôle pas intégralement.
09:13Si Moscou semble prêt à faire des concessions sur les parties des oblastes
09:17de Kherson et de Zaporizhia qui ne sont pas contrôlées,
09:20en revanche, les Russes ne veulent faire aucune concession sur le Donbass
09:23et sur le quart de l'oblast de Donetsk qu'ils n'ont pas encore conquis.
09:27Conclure la guerre sans avoir pris l'intégralité du Donbass serait clairement risqué pour le pouvoir russe
09:32qui ferait face aux critiques de son aile droite, appelées en Russie « turbopatriote ».
09:37Sauf que voilà, sur le terrain militaire, on estime qu'en l'état des choses,
09:41d'ici un an, le Donbass pourrait être intégralement conquis par les armes.
09:45Une situation qui n'arrangerait pas Trump,
09:47qui doit avoir quelque chose à menayer avec les Russes d'une part,
09:51et qui souhaite d'autre part avoir clôturé la guerre en Ukraine
09:53avant les élections de mi-mandat de novembre 2026.
09:57D'où la proposition de faire du Donbass, encore sous contrôle ukrainien,
10:01une zone tampon dans laquelle l'armée russe n'entrerait pas,
10:05même si dans les faits, le territoire passerait sous contrôle russe.
10:08Côté ukrainien, l'idée d'accepter des pertes territoriales
10:12semble doucement faire son chemin.
10:13Maintenant, M. Zelensky n'exclut plus la concession de territoire,
10:18simplement il la soumet à un référendum ou à une élection.
10:20La bataille de la semaine dernière relative à pousser l'Ukraine
10:25à changer sa législation et à pouvoir faire des élections en temps de guerre
10:29serait motivée aussi en partie par cela.
10:31Sachant que dans l'accord en 28 points que l'on avait vu précédemment,
10:35il était prévu un scrutin présidentiel dans les trois mois,
10:37à la suite de la signature de l'accord.
10:40La loi de finances pour 2026 en Ukraine a été votée
10:43par une très large majorité récemment.
10:45On voit bien qu'il y a une sorte de consensus
10:48au sein de l'establishment ukrainien pour garder momentanément M. Zelensky,
10:54car on est face à un président terriblement affaibli depuis les dernières arrestations,
10:58surtout que dans la salle d'attente figure le secrétaire du conseil de sécurité,
11:03un autre proche de M. Zelensky, qui est Umerov,
11:06dont je crois que l'arrestation devrait être annoncée ou a déjà été annoncée.
11:11Son arrestation signifierait pour M. Zelensky un dépouillage complet
11:16de ses proches, des poils lourds en fait, de son équipe rapprochée.
11:20Donc c'est un homme seul qui doit négocier et qui doit se rechercher des nouveaux alliés.
11:25Reste à voir désormais ce que pourront encore faire les Européens.
11:29En effet, la situation financière de l'Ukraine est très difficile
11:32et sans arrivée d'argent occidental,
11:35le pays pourrait se retrouver en cessation de paiement au printemps 2026.
11:38C'est bien la raison pour laquelle Ursula von der Leyen et les eurocrates
11:43exercent une pression extrême sur la pauvre petite Belgique
11:47pour qu'elle accepte la saisie ou le gage des avoirs russes gelés
11:50qui se trouvent sur son territoire,
11:52quitte à risquer la banqueroute totale
11:54si les Russes venaient à obtenir satisfaction
11:56sur leur remboursement en saisissant la justice internationale.
11:59En cas de refus de la Belgique,
12:01von der Leyen menace le pays de finir marginalisé au sein de l'Union Européenne
12:05comme l'est actuellement la Hongrie de Viktor Orban.
12:07Si von der Leyen parvient à débloquer les 80 milliards d'euros nécessaires
12:11au financement de l'Ukraine,
12:13on estime alors que le conflit pourrait encore durer pour l'année 2026.
12:17Les négociations à Bruxelles prévues la semaine prochaine
12:19s'annoncent donc explosives.
12:24C'est parti pour Thierry Mariani.
12:26À Paris, l'eurodéputé lançait sa campagne municipale
12:30fustigeant la sécurité, la saleté
12:31et une gestion calamiteuse de la capitale française.
12:34Édouard Cheneau.
12:35Il veut forcer les portes du conseil de Paris.
12:38Thierry Mariani, eurodéputé et candidat du RN aux élections municipales dans la capitale,
12:44lançait sa campagne ce matin 12 décembre.
12:46Alors que la ville lumière s'éteint sous Anne Hidalgo,
12:49celui-ci ambitionne d'élire plusieurs conseillers.
12:52Un exploit qui n'est advenu à son parti qu'une fois,
12:55à la fin des années 90.
12:56Mais les circonstances ont changé, souligne-t-il aujourd'hui.
13:00Leur objectif, c'est de rentrer au conseil municipal de Paris
13:03parce qu'en France, on a en ce moment un vrai mouvement
13:06derrière Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Ciotti,
13:10d'abord d'union de tous les patriotes
13:12et ensuite pour changer la France.
13:15Paris est la vitrine de la France.
13:17Et Paris, aujourd'hui, malheureusement, est une vitrine
13:18qui est salie par l'insécurité,
13:22salie par une, j'allais dire,
13:24une saleté que tous les parisiens peuvent constater
13:27et qui en plus est dans une situation financière catastrophique.
13:30Et donc cette vitrine de la France,
13:31avec nos amis de l'UDR,
13:34nous avons fait une liste d'unions
13:36pour justement, pour la première fois depuis longtemps,
13:39présenter une alternative aux parisiens.
13:41Thierry Mariani appelle à retrouver Paris
13:44alors que la capitale vit un exode des familles
13:46qui fuit l'insécurité et la saleté,
13:49mais aussi une administration aussi lourde qu'inefficace
13:52alors que la mairie emploie 55 000 agents,
13:54plus que les 30 000 employés de la Commission européenne.
13:58Vous savez que Paris a plus de fonctionnaires
14:00que l'Union européenne.
14:01Il faut quand même le faire.
14:03Plus de fonctionnaires que l'Union européenne
14:05et très souvent qui sont mal utilisés.
14:08Ce qu'on veut, c'est dépenser moins
14:10pour dépenser mieux.
14:12Ce qu'on veut, c'est réorganiser
14:13l'administration municipale.
14:15Ce qu'on veut, c'est mettre aux fins
14:17à certains errements.
14:19Moi, par exemple, regardez, nous avons choisi
14:20le café de la Bistro de la Gaieté.
14:22Pourquoi ?
14:22Parce que ce bistrot à côté,
14:24à cause d'une occupation de lieu
14:26par 450 migrants,
14:29est en difficulté aujourd'hui.
14:30Moi, par exemple,
14:32si je suis à la mairie de Paris demain,
14:34je peux vous garantir que je préférerais
14:36aider des commerçants qui sont en difficulté
14:38plutôt qu'aider des associations
14:40qui installent des sans-papiers
14:43dans notre capitale.
14:44Voilà.
14:44Et donc, notre priorité,
14:45ce sera les Parisiens.
14:46Bien sûr, Paris n'a jamais été
14:48une terre favorable au RN
14:49et la concurrence est rude aujourd'hui
14:51à droite, avec notamment la candidature
14:53LR et macroniste de la ministre
14:55de la Culture, Rachida Dati,
14:56et avec le risque de voir l'eurodéputé
14:58de reconquête, Sarah Knafo,
15:00se lancer officiellement.
15:01En septembre dernier,
15:02lors d'une législative partielle,
15:04dans la deuxième circonscription,
15:06le candidat reconquête,
15:07Hilaire Bouillet avait atteint 6% au premier tour,
15:09Thierry Mariani 7.
15:10Une concurrence qui pourrait empêcher
15:12la droite d'atteindre le second tour,
15:14bien que le RN ait compté 90 000 voix
15:17et 10,7% des suffrages
15:19aux législatives 2024 dans la capitale.
15:21Alors, face à ce péril,
15:23Thierry Mariani rappelle être un candidat
15:24aux convictions bien ancrées.
15:26Moi, si elle se présente,
15:27ça ne pose aucun problème.
15:28Je veux dire, on est une démocratie,
15:30donc tous les candidats,
15:31moi, ce que je veux simplement lui dire,
15:32c'est qu'elle ne se trompe pas trop d'adversaires.
15:34Voilà, quand j'entendais dire aux législatives
15:36que j'étais un candidat de gauche,
15:39ça m'a fait un peu sourire,
15:40parce que je vous rappelle
15:41que j'avais créé, il y a en 2010,
15:43la droite populaire.
15:44C'était une cinquantaine de députés
15:45qui disaient tout simplement,
15:47il faudra, nous,
15:48alors qu'à l'époque, on était à l'UMP,
15:50c'est-à-dire aux Républicains d'aujourd'hui,
15:51un jour ou l'autre,
15:52se rapprocher du Rassemblement national.
15:54Et donc, voilà,
15:56il faut arrêter peut-être les discours
15:58un peu, j'allais dire, simplistes.
16:00Voilà, mon ennemi, de toute façon,
16:01moi, ce n'est pas un tel ou une telle.
16:03Mon ennemi, électoralement,
16:05c'est l'insécurité, la saleté
16:07et des finances
16:08où l'argent des Parisiens est gaspillé.
16:14Passons à présent à l'actualité,
16:15en bref, en France.
16:19Un remplaçant entre en jeu à Saint-Etienne,
16:21le premier adjoint d'hiver droite,
16:23Jean-Pierre Berger,
16:24âgé de 83 ans,
16:26a été élu maire
16:26lors d'un conseil municipal extraordinaire.
16:29Jeudi, il succède à Gaël Perdrio,
16:31condamné à 4 ans de prison ferme
16:33et 5 ans d'inéligibilité
16:34pour chantage à la vidéo intime
16:36impliquant Gilles Hartig.
16:38Jean-Pierre Berger,
16:39ancien cadre chez Casino
16:40et adjoint depuis 2014,
16:42a obtenu 31 voix
16:43sur 43 contre 12
16:44pour l'ALR Nicole Pesselon.
16:47L'opposition de gauche
16:48n'a pas présenté de candidat.
16:50Berger assure la continuité
16:51du mandat jusqu'aux élections de mars.
16:53Gaël Perdrio,
16:54niant les faits,
16:55malgré les aveux de son entourage,
16:56a fait appel
16:57et sera bientôt fixé
16:58sur son incarcération.
17:00Ses avocats préparent
17:01une demande
17:01de mise en liberté.
17:03L'incompétence macroniste
17:05condamnée,
17:05le contribuable
17:06passe à la caisse.
17:07Le tribunal administratif
17:08de Nouméa
17:09a condamné l'État
17:10à verser plus de 28 millions d'euros
17:12à l'assureur Alliance
17:13pour les dégâts
17:14des émeutes de mai 2024
17:16en Nouvelle-Calédonie,
17:17lié à la contestation
17:18de la réforme électorale
17:19par les indépendantistes.
17:20L'État est jugé responsable
17:22pour n'avoir pas assuré
17:24un niveau raisonnable
17:25de sécurité,
17:26ignorant les alertes
17:27dues au commissaire
17:28et les signes d'insurrection.
17:30Environ 400 entreprises
17:31ont été touchées
17:32avec 2 milliards d'euros
17:33de dommages
17:34et 14 décès.
17:35Le gouvernement
17:36a débloqué
17:36des aides d'urgence
17:37de 110 et 150 millions d'euros
17:39et prévoit
17:402,2 milliards sur 5 ans
17:42pour la refondation économique.
17:43Depuis,
17:44Alliance et Groupama
17:45refusent de couvrir
17:46le risque des meutes
17:47en Outre-mer,
17:48compliquant les financements
17:49pour les entreprises.
17:50Désindustrialisation,
17:52nouvel épisode.
17:53Jeudi,
17:53c'est l'électroménager
17:54Brandt
17:54qui a été mis en liquidation
17:56judiciaire
17:56par le tribunal
17:57des activités économiques
17:58de Nanterre.
17:59750 emplois
18:00sont supprimés
18:01notamment près d'Orléans
18:02où se trouve
18:02le principal site industriel
18:04du groupe
18:04avec 350 salariés.
18:06Ça fait déjà plusieurs années
18:06qu'on nous dit
18:07que Brandt allait mal
18:08mais ça n'attendait pas
18:09là si brutal
18:11parce que c'était
18:12quand même brutal.
18:13On est le 1er octobre,
18:14là on arrive à Noël
18:15et en plus
18:15dans une période de Noël
18:16qui est très très dure
18:17quand même.
18:19Ça aurait été
18:19pareil si c'était
18:21au mois de février,
18:22mars, avril
18:23mais Noël quand même
18:23c'est un drôle de cadeau
18:24qu'ils nous ont fait.
18:25Notre service
18:26était complètement supprimé
18:27donc c'est une surprise
18:28sans être une surprise
18:29mais là le coût
18:30de la liquidation judiciaire
18:31là franchement
18:33ça met une claque
18:35à tout le monde.
18:35J'ai commencé à travailler ici
18:37j'avais 16 ans
18:38aujourd'hui j'en ai 52
18:40et j'ai été embauchée
18:42en 2006
18:42donc voilà.
18:44Dans le cas Brandt
18:45la crise est due
18:46non seulement
18:47à la hausse
18:47des prix de l'énergie
18:48et à la concurrence
18:49des pays asiatiques
18:50mais aussi à la crise
18:51du marché de l'immobilier
18:52qui provoque
18:53celle de l'équipement
18:54des foyers.
18:55Comme dans de nombreux
18:56secteurs économiques
18:57les plans sociaux
18:57se multiplient
18:58selon une étude
19:00du cabinet privé
19:01Trendeo
19:01publiée dans les échos
19:03mercredi 165 sites industriels
19:05sont menacés
19:06depuis la rentrée
19:06dans le pays
19:07contre 120
19:08en septembre 2024.
19:10Mais dans le cas de Brandt
19:11le gouvernement affiche
19:12son intention d'agir
19:14le ministre délégué
19:15à l'industrie
19:15Sébastien Martin
19:16et le ministre des PME
19:17et du commerce
19:18Serge Papin
19:18disent qu'un avenir
19:20est possible
19:20sur le site industriel
19:21qui sera bientôt fermé.
19:23Il leur reste à préciser
19:24les contours
19:25de cet avenir.
19:29L'actualité internationale
19:31en bref
19:31Instabilité politique
19:36de la Bulgarie
19:37avant l'entrée
19:37dans la zone euro.
19:38Jeudi à Sofia
19:39le premier ministre
19:40Rosenzeliaskov
19:42a annoncé la démission
19:43de son gouvernement
19:43la veille des dizaines
19:45de milliers de personnes
19:45manifestées contre
19:46la corruption de l'État
19:47alors que le gouvernement
19:48avait tenté de faire adopter
19:49en procédure accélérée
19:51le budget pour 2026
19:52le premier
19:53libellé en euro.
19:54Rappelons que le pays
19:55des Balkans doit entrer
19:56dans la zone euro
19:56le 1er janvier 2026.
19:59En juin dernier
19:59un sondage national
20:00avançait que 47%
20:01des Bulgares
20:02étaient opposés
20:03à l'adhésion du pays
20:04à la monnaie unique européenne
20:05craignant un très fort
20:07risque d'inflation.
20:09Un ministre israélien
20:10menace de profaner
20:11une tombe.
20:12Le ministre de la sécurité
20:13nationale
20:13Itamar Benvir
20:14a promis de détruire
20:16la tombe
20:16d'Esseddin Al-Kassam
20:17fondateur de la branche armée
20:18du Hamas
20:19et figure du nationalisme
20:20palestinien
20:21tué dans les années 30.
20:22Dans une vidéo
20:22postée sur les réseaux sociaux
20:24il montre des forces
20:24de sécurité
20:25démantelant une tente
20:26de prière
20:26près de la sépulture
20:27à Necher
20:28près de Haïfa.
20:29Benvir qualifie
20:30Al-Kassam
20:30d'archi-terroriste
20:31et avait déjà
20:32réclamé la démolition
20:33en août.
20:33Le Hamas dénonce
20:34je cite
20:35une atteinte sans précédent
20:36au lieu sacré
20:36et inondative
20:37d'effacer la mémoire
20:38palestinienne
20:39appelant à une réaction
20:40internationale.
20:41La tombe a déjà subi
20:41plusieurs dégradations.
20:44Inondations
20:44à l'ouest
20:45des Etats-Unis
20:46et du Canada
20:46jeudi
20:47des dizaines
20:47de milliers de personnes
20:48ont été évacuées
20:49dans les deux pays
20:49après des tempêtes
20:50qui ont notamment frappé
20:51les Etats américains
20:52de Washington
20:52et de l'Oregon.
20:54Au sud de la ville
20:54de Seattle
20:55de nombreuses maisons
20:56ont été évacuées
20:57et les terres agricoles
20:58étaient inondées.
20:59Des dizaines de membres
20:59de la garde nationale
21:00de l'Etat de Washington
21:01un corps de réserve
21:02de l'armée
21:02ont été mobilisés
21:04pour prêter main-forte
21:04au secours.
21:05Au Canada
21:06plusieurs routes
21:06menant vers Vancouver
21:07une des plus grandes villes
21:08du pays
21:09ont été fermées.
21:14Ce soir
21:15un nouveau numéro
21:15des idées à l'endroit
21:16et demain
21:17pour le samedi politique
21:18Élise Blaise
21:18reçoit Alain Juillet
21:20ancien patron
21:20du renseignement
21:21à la DGSE
21:22pour décrypter
21:22la nouvelle stratégie
21:24de sécurité nationale
21:25des Etats-Unis
21:25et l'avenir
21:26de la guerre en Ukraine.
21:28Dimanche
21:28les conversations
21:29et terre de mission
21:30lundi dès 7h
21:31un zoom
21:31à découvrir
21:32avec le philosophe
21:33Pierre Levigan
21:34sur les impasses
21:34du fameux contrat social
21:36de Rousseau.
21:37C'est la fin de cette édition
21:37merci de votre fidélité
21:38bonne fin de semaine
21:40à tous
21:40et à lundi.
21:45Sous-titrage Société Radio-Canada
21:48Sous-titrage Société Radio-Canada
21:51et à lundi.
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