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  • il y a 1 jour
Au lendemain de l'adoption de justesse du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à 13 voix près à l'Assemblée nationale, Sébastien Lecornu a réaffirmé mercredi 10 décembre en conseil des ministres que son "objectif" était "de doter la France d'un budget" de l'État "d'ici au 31 décembre", jugeant que c'était "possible", a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon devant la presse.

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Transcription
00:00C'est une défaite pour la France parce que ce budget de la sécurité sociale est un très mauvais budget.
00:06C'est un budget qui prévoit 24 milliards d'euros de déficit, c'est considérable.
00:12Là où on aurait été à 30 de crise, c'est une projection, nous verrons bien.
00:19Et surtout qui prévoit tout à la fois une augmentation de 2 milliards et demi des prélèvements obligatoires
00:25alors que nous sommes déjà le pays qui paye le plus d'impôts, de charges, de cotisations au monde.
00:33Et c'est un souci. J'ai écouté le débat précédent.
00:37Bien sûr, on produit peu, on ne produit pas assez, on a plus de chômage qu'ailleurs
00:42parce qu'essentiellement, nos entreprises, ceux qui créent de la richesse et des emplois, subissent trop de charges.
00:49On a ce problème en France, des salaires trop faibles et des coûts trop élevés pour nos entreprises.
00:54Vous dites comme Bruno Rotaillot, le patron des Républicains, c'était un budget de gauche, un budget de hold-up.
00:59Bien sûr. Ce budget, il a été rédigé par M. Hollande et par M. Vallaud.
01:05C'est un budget socialiste. Le gouvernement n'a qu'un objectif dans cette affaire.
01:10Ce n'est sûrement pas l'intérêt des Françaises et des Français, ce n'est sûrement pas l'intérêt de l'économie française.
01:18Le seul intérêt, c'est de durer. Je l'ai dit hier à la tribune de l'Assemblée nationale,
01:22on est face à un gouvernement sans projet, sans idée, sans conviction, sans courage,
01:28qui ne veut simplement rester en place pour assurer la pérennité du pouvoir macroniste.
01:34Et ce que je déplore avec beaucoup de force, c'est que mes anciens amis,
01:39j'ai été le dernier président des Républicains libres, c'est-à-dire pas allié avec la Macronie.
01:45Pas allié avec ce pouvoir.
01:46Bruno Retailleau n'est pas tout à fait un allié de la Macronie aujourd'hui.
01:49Il a même claqué la porte du gouvernement.
01:51Il a été élu président des Républicains.
01:53Il était membre d'un gouvernement macroniste, nommé par le président Macron.
01:58Moi, j'ai toujours refusé de participer à quelque collaboration que ce soit
02:05avec un pouvoir qui a créé 3 400 milliards d'euros de dettes,
02:09180 milliards d'euros de déficits,
02:12qui accueille 550 000 étrangers chaque année,
02:15et qui a laissé exploser la violence.
02:16Oui, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
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