Passer au playerPasser au contenu principal
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy, Gilles William Golnadel, Louis Dragnel, Georges Fenech et Yoann Ouzay sont avec nous ce soir pour commenter cette décision de la cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie qui a confirmé mercredi la condamnation à 7 ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Gleize, emprisonné depuis juin pour apologie du terrorisme.
00:20C'est évidemment envers lui et sa famille que nos pensées vont ce soir d'un homme qui est otage, journaliste et qui n'a rien à faire évidemment dans les geôles de l'Algérie.
00:30Écoutez le frère de Christophe Gleize, Maxime Gleize qui a réagi à ce jugement qu'on a appris en fin d'après-midi.
00:39Très ému et surtout extrêmement sous le choc. C'est la définition un peu de l'abattement parce qu'on ne s'attendait pas du tout à ça.
00:50Donc là maintenant, l'espoir est vraiment retombé. Je pense à mon frère, à ma mère, à mon beau-père et à sa copine qui ont dû la prendre sur l'instant.
01:03Et j'imagine mon frère dans les prisons algériennes pendant 7 ans. Et c'est vrai que c'est pas simple.
01:12Donc on va continuer le combat pour qu'il y ait une issue favorable possible.
01:21Mais je trouve que c'est ahurissant. Je suis abasourdi et j'espère que ça sera vitement effacé dans les prochains jours.
01:35Mais ça va être très complexe.
01:38Je rappelle que Christophe Gleize est un journaliste de sport, de football, qu'il a travaillé pour notamment Sport Society.
01:48Et que c'est un journaliste qui faisait son travail tout simplement lorsqu'il était en Algérie.
01:53Quelle solution maintenant pour la famille Gleize, pour Christophe Gleize ? Écoutez de nouveau son frère Christophe.
01:59Maintenant il y a deux solutions possibles. C'est où partir en cassation.
02:04C'est une procédure qui est longue.
02:06Où de prendre en charge la peine et d'attendre une grâce présidentielle.
02:11Donc on va se réunir avec Reporters sans frontières.
02:13On va appeler ma mère, tout le monde pour savoir quelle serait la solution la plus juste et la plus propice pour mon frère.
02:22Vous lancez un appel au président algérien pour le gracier ?
02:25Totalement. En tout cas, on verra quelle sera l'issue possible.
02:34Mais je ne comprends pas. Franchement je suis dans le flou absolu et j'espère que ce cauchemar s'arrêtera rapidement.
02:42Pour vous c'est une décision politique ?
02:45Je ne sais pas. Et franchement je ne saurais pas vous dire politique.
02:49En tout cas ce que je voulais dire c'est que mon frère est un journaliste sportif.
02:54Le journalisme n'est pas un crime, ce sont juste des mots sur du papier.
02:58Et il travaillait, Christophe Gless, pour Soufoot et Society.
03:02Il s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur un club de football le plus titré du pays.
03:07La jeunesse sportive de Kabylie basée à Tiziouzou à 100 km à l'est d'Alger.
03:12Et ce qui est le plus terrible d'ailleurs, c'est qu'à la barre, il a reconnu, il a demandé pardon.
03:17Reconnaissant avoir fait beaucoup d'erreurs journalistiques malgré ses bonnes intentions.
03:21Et c'est évidemment une parole qui n'est pas libre lorsqu'il est à la barre et qui rappelle les procès de Moscou.
03:27Tu étais obligé de venir à la barre pour t'excuser, ça ne faisait rien d'ailleurs.
03:31Tu étais condamné quand même. Donc je trouve que c'est le plus terrible.
03:35Oui.
03:35Ça dit tout de la nature du régime.
03:38Oui, c'est ce que j'allais vous dire, qui est épargné d'ailleurs dans les commentaires.
03:41Le régime algérien est incroyablement épargné dans les commentaires.
03:45Même la France. Il n'y a pas un mot sur la France officielle.
03:48Donc on ne sait pas.
03:49Boilem Sansal est toujours, visiblement, sa parole n'est toujours pas libre.
03:53Et je pense que le cas de Christophe Gless est un des éléments.
03:57Voilà. On nous avait dit qu'après la fermeté de M. Retailleau, la gentillesse allait porter.
04:03Mais au-delà de ça, au-delà des institutionnels, on peut comprendre parfois,
04:09mais les observateurs sont d'une clémence.
04:12C'est-à-dire que si M. Gless était retenu en Russie,
04:17les commentaires seraient complètement différents.
04:20C'est ça, moi, qui me frappe.
04:21Il y a une forme de clémence, d'indulgence sur le régime algérien.
04:24En tout cas, c'est un jugement inique.
04:27On attend.
04:28Oui.
04:28Il ne repousse rien. Il n'y a pas d'apologie du terrorisme.
04:32Tout le monde l'a bien compris.
04:34Donc, réaction de la France.
04:36Réaction d'RSF.
04:37Il faudrait qu'RSF se manifeste.
04:39On va les entendre.
04:40Et ils ont réagi.
04:41Non, on va réagir.
04:41Et ils ont réagi.
04:42Et ils étaient même...
04:45Je vais vous le faire écouter, RSF.
04:47Même les salades bouttes.
04:48Ils sont...
04:49Thibaut Brutin, qui est le directeur d'RSF,
04:52il est là, à sa place.
04:54Vous voyez.
04:55Et on va l'écouter.
04:56Au nom de l'honnêteté intellectuelle,
04:58dont on parle chaque jour ici.
05:00Et il nous attaque fortement, M. Brutin.
05:02Mais là, il est dans son rôle.
05:04Et là, il est à sa place.
05:05C'est la mission d'RSF.
05:06Écoutez-le.
05:08J'en appelle à Emmanuel Macron,
05:09qui doit se bouger pour faire en sorte
05:11que Christophe Blaise sorte le plus vite possible.
05:14Il est inacceptable qu'un de nos concitoyens,
05:17qui n'a fait que son travail,
05:19c'est un journaliste sportif.
05:21Franchement, il faut l'entendre.
05:22C'est un journaliste qui n'a fait que son travail
05:23de journaliste sportif.
05:24Alors certes, il s'intéresse au sport
05:26comme un fait social.
05:27Mais où allons-nous
05:29si on condamne pour sept ans de prison
05:30un journaliste pour les sources
05:31et les contacts qu'il a pu avoir ?
05:33Tout cela n'a aucun sens.
05:34M. Brutin, c'est un journaliste sportif.
05:35Comme si sportif, excusez,
05:36c'est un journaliste.
05:37Oui.
05:38Voilà.
05:38Alors M. Brutin, en revanche,
05:39il n'a jamais été journaliste de sa vie.
05:41Mais c'est un journaliste.
05:42Oui.
05:42Vous rendez un hommage appuyé
05:44à ce qui vient d'être dit
05:46par Reporters sans guerre ?
05:48Je dis qu'ils sont au moins à leur place
05:49en défendant un journaliste.
05:50Mais tardivement, tardivement,
05:52pendant de longs mois,
05:55ils avaient, eux, épousé
05:57la politique de la carpette
05:58telle qu'elle est épousée actuellement
05:59par le gouvernement
06:01avec les résultats merveilleux
06:03que l'on a.
06:04C'est-à-dire que pendant presque six mois,
06:06ils ont demandé à ce qu'on se taise.
06:10Ensuite, pendant tout,
06:11jusqu'à l'issue du procès,
06:13c'était toujours une politique
06:15d'accommodement.
06:16On voit là très clairement
06:18que quelle que soit la manière
06:20dont on prend la dictature algérienne,
06:24soit en disant un peu les choses
06:25avec des discours un peu creux,
06:27soit en faisant la politique de la carpette,
06:30c'est de toute manière la même chose,
06:31tant qu'on n'aura pas pris.
06:33Mais là où vous avez totalement raison,
06:35où je vous rejoins,
06:37c'est que la clémence,
06:41l'indulgence avec laquelle
06:43la presse française
06:46traite l'Algérie
06:48comme elle traite d'ailleurs
06:50une partie des Palestiniens,
06:54c'est la même chose.
06:55Il y a une autre dimension
06:57qu'il faut que vous voyez.
06:58C'est la dimension kabyle.
07:00Le malheur, le malheureux
07:02a eu le malheur
07:04d'interviewer
07:05un sportif kabyle
07:08qui était en même temps
07:09membre d'un mouvement
07:10qui s'appelle le MAC
07:11que je défends.
07:12Pardon de vous le dire,
07:13monsieur Purault,
07:14mais personne ne défend
07:15le peuple kabyle en France.
07:17Personne.
07:18Voilà.
07:19Et voilà le résultat.
07:21Je pense que ce qu'il faut
07:22quand même regarder précisément,
07:24Boileb sans salle,
07:25il n'a pas été libéré
07:26par la justice
07:27parce qu'il a été condamné
07:28en appel.
07:28C'est ensuite,
07:29après sa condamnation en appel,
07:31qu'il y a eu une demande de grâce
07:32et c'est à ce moment-là
07:33qu'il a été gracié.
07:33Donc ce qu'il faudra regarder,
07:34c'est maintenant,
07:35on voit bien qu'il y a une demande de grâce
07:36qui est formulée auprès du président Tebboune.
07:39On espère tous évidemment
07:40qu'il sera gracié
07:41et une fois qu'il sera gracié,
07:43j'ose espérer
07:44qu'enfin,
07:45politiquement,
07:45on pourra s'attaquer
07:46au problème algérien.
07:47Mais même si je vous dis ça,
07:49j'ose espérer.
07:49Mais jamais,
07:50c'est une rente victimaire
07:52qui ne se sera jamais.
07:54J'ai vu que monsieur Nunes
07:55voulait y aller.
07:58Je pense que c'est une erreur
08:00diplomatique.
08:01Monsieur Nunes n'a pas
08:02allé en Algérie.
08:03On ne va pas dans un pays
08:04dans lequel il y a un Français
08:05qui regrettent l'avantage.
08:06Tout ça me paraît,
08:07d'ailleurs,
08:07je pense que c'est absolument impossible.
08:09Barraud était bien allé
08:10alors que Bohème Sancel était encore...
08:12La France regrette vivement
08:13la confirmation de la condamnation
08:14d'appel du journaliste français
08:15Christophe Gleize
08:16à une peine de 7 ans de prison.
08:18C'est un porte-parole
08:18du ministère des Affaires étrangères.
08:20Elle déplore que sa pleine coopération
08:22avec les autorités algériennes
08:23et les explications fournies
08:24par sa défense
08:25n'ait pas suffi
08:25à changer de verdict.
08:26Nous appelons à sa libération
08:28et espérons une issue favorable.
08:30La réalité de ce pays,
08:31c'est simple
08:32et de ce régime,
08:33c'est simple.
08:33Un journaliste s'étend de prison
08:34pour une interview.
08:36Mais je crois que...
08:37Plus l'autocritique.
08:38Plus l'autocritique.
08:40Elisabeth, t'as raison.
08:42Je pense que Boilem Sancel,
08:43on a dû lui demander aussi
08:44d'être discret
08:46en attendant la décision.
08:49Boilem Sancel,
08:50on ne peut pas le voir.
08:50Ah non, il n'a pas de porte-à-dise.
08:52Non, mais j'ai certains
08:53de ses amis
08:54qui ont essayé
08:55de le rencontrer.
08:56Il était chez Gallimard.
08:57On ne peut pas le rencontrer,
08:59monsieur Boilem Sancel.
09:00Il y a Gallimard
09:00qui lui a mis
09:01quasiment...
09:03On ne peut pas le voir.
09:04Et Gallimard a décidé
09:05d'en faire un écrivain gauche.
09:06Mais Boilem Sancel
09:08le dit lui-même.
09:08Il n'est pas libre de ses propos.
09:10Écoutez, en tout,
09:11on est sur des conflits
09:12idéologiques ou culturels.
09:15Monsieur Gallimard,
09:15c'est un homme de gauche,
09:16voire d'extrême gauche.
09:18Voilà.
09:19Il vient de ce monde-là.
09:20Il vient de 68 Etats.
09:22Il a dû faire
09:22quelques arrangements depuis.
09:24Mais effectivement,
09:26Boilem Sancel
09:26était vécu
09:27comme un écrivain de droite,
09:29défendu par des médias
09:30de droite a priori.
09:31C'est insupportable
09:32pour M. Gallimard.
09:33Il le met de côté.
09:34C'est tout.
09:35Qu'est-ce que vous voulez
09:36je dise ?
09:37Il a quand même fait parler
09:38pendant qu'il était en prison
09:39en expliquant qu'il ne voulait pas
09:40que le président de la République
09:41demandait par le Rassemblement.
09:43C'est ainsi.
09:44Tout le monde sait ça.
09:46Moi, je ne fais que rapporter
09:48tout le monde.
09:49C'est ça.
09:49Et ce qui est extraordinaire,
09:50c'est qu'il a été défendu
09:51par CNews.
09:52Il a été défendu...
09:53Il est allé sur le service public
09:56où il a été le plus attaqué,
09:57notamment une émission
09:58sur France 5
09:59qui expliquait
09:59que c'était bien fait
10:01s'il était emprisonné.
10:02Qu'est-ce que vous voulez...
10:03À ce niveau de malhonnêteté intellectuelle,
10:06vous avez en face de vous
10:07des gens d'une très grande
10:09malhonnêteté intellectuelle.
10:11Très grande.
10:11Là, ce qu'on ne puisse...
10:12Donc...
10:13Si jamais ils ne puissent pas
10:14le rencontrer,
10:15c'est quand même...
10:15Ah, écoutez, c'est ça.
10:17J'ai beau avoir l'habitude
10:18de l'extrême-gauche.
10:19C'est vrai que pour quelqu'un
10:19qui est censé être libre,
10:21il a une liberté
10:22qui est quand même très contrainte.
10:23Bon.
10:25La politique.
10:25Nous avons deux journalistes politiques
10:27qui sont de retour ce soir.
10:28M. Yohann Ozaï
10:29et M. de Ragnel.
10:31Donc, je compte sur vous
10:32pour nous éclairer.
10:33Parce qu'on n'a pas eu
10:34beaucoup d'informations
10:35avec M. Golnadel
10:37sur la politique française.
10:39Bon.
10:40Bruno Retailleau
10:40a vivement critiqué mercredi
10:41le président du RN
10:42Jordan Bardella
10:43en pointant son manque d'expérience
10:44pour accéder
10:45à la fonction présidentielle.
10:46Bon.
10:47On a envie de dire
10:47que ceux qui avaient
10:48de l'expérience
10:49ne se sont pas forcément
10:50illustrés ces dernières années
10:52avec des mandats.
10:54Bon.
10:55Tout en réattirant
10:56son rejet
10:57d'une union des droites
10:58avec le Rassemblement National.
10:59Contrairement à Mme Vassal,
11:00d'ailleurs, la poutre
11:01bouge un petit peu
11:03à Marseille
11:03si j'ai bien connu.
11:05Bon.
11:05Je pense que l'expérience
11:06ça polie l'âme d'un homme
11:07et d'une femme
11:08et qu'on ne s'improvise pas
11:10à cette plus haute fonction
11:11sans avoir géré
11:12ni les grandes collectivités
11:14ni les entreprises.
11:15Bon.
11:16Je pense que ces arguments
11:17ne portent pas
11:17pour tout vous dire.
11:18J'ai peur que ces arguments
11:21ne portent pas.
11:22Parce que
11:22pourquoi ?
11:23Pour une raison simple,
11:24c'est que ceux qui avaient
11:24beaucoup d'expérience
11:25n'ont pas forcément réussi.
11:26Ce n'est pas qu'ils n'ont pas réussi.
11:27Ils ont complètement échoué.
11:28Le code électoral
11:30n'a aucun âge minimum
11:31pour se présenter.
11:32Oui.
11:33Je vous assure,
11:33ce qui m'étonne toujours,
11:36c'est combien parfois
11:36certains arguments en politique
11:38m'apparaissent
11:38contre-productifs.
11:40Si tu cibles l'âge
11:42comme ça
11:43de Jordan Bardet,
11:44je ne suis pas sûr
11:45que ce soit une bonne manière
11:46de l'attaquer.
11:47Il me semble.
11:48Mais bon.
11:49Objection, votre honneur.
11:50Je n'ai pas du tout
11:52envie de cibler
11:53Jordan Bardet
11:54plus qu'un autre.
11:55Simplement,
11:55moi, je fais partie des gens
11:57quand même
11:57qui ont président de 30 ans.
11:58Ça peut inquiéter.
11:59Je suis désolé.
12:01Il y a quand même...
12:01Dire président de la France,
12:03c'est quand même...
12:03Oui, je pense que ça demande
12:04un peu d'expérience.
12:06Et d'ailleurs,
12:07Emmanuel Macron avait 40 ans.
12:08Ce n'était pas non plus...
12:0939.
12:09Oui.
12:10Voilà.
12:10Par ailleurs,
12:11il a décalisé.
12:11Il en aurait 60
12:12que ça ne change rien à faire.
12:14On voit bien.
12:15Pascal,
12:16le sujet,
12:16ce n'est même pas un sujet de fond.
12:17Oui.
12:17Simplement,
12:18vous avez LR
12:19qui essaye de trouver
12:19des moyens
12:20de récupérer un peu
12:21de l'électorat
12:22qui est parti au RN
12:22et c'est compliqué.
12:24Il ne faut pas aller
12:24sur ce registre.
12:25Mais je suis d'accord avec vous.
12:26Mais sur quel registre
12:27LR peut y aller ?
12:27Ça avait pénalisé Jospin
12:28quand il avait parlé.
12:29Mais je sais bien.
12:29On voit bien qu'LR cherche
12:31un moyen
12:32de faire revenir
12:33des électeurs.
12:35Sauf que c'est impossible.
12:35On voit dans tous les sondages
12:37qu'on voit depuis 6 ans,
12:38il y a un bloc
12:39extrêmement structuré.
12:40Marine Le Pen
12:41et Jordan Barnella
12:41ne perdent jamais
12:42un électeur.
12:43Au contraire,
12:43on voit que la courbe
12:44continue doucement.
12:45Mais LR,
12:46il retrouverait
12:47des électeurs
12:48s'ils avaient
12:49une incarnation puissante.
12:50C'est aussi simple
12:51que ça.
12:53Mais ce qui compte
12:54pour les électeurs
12:55du Rassemblement...
12:56Si elles ont lieu...
12:57On ne sait pas
12:57où ils sont quand même.
12:58Non, si.
12:59Là, pour Bruno Retailleau,
13:01il est très clair.
13:02C'est un libéral conservateur.
13:04Franchement,
13:05il n'y a pas plus simple
13:05que...
13:06Madame Pécresse,
13:06ce n'est pas tout à fait ça.
13:07Oui, Madame Pécresse,
13:09effectivement.
13:09Mais lui a une idéologie
13:12comme vous dites
13:12ou un programme très clair.
13:13C'est un conservateur
13:14libéral.
13:15Ce qui est plutôt
13:15bien, d'ailleurs,
13:17d'une certaine manière.
13:19Ce qui compte,
13:20me semble-t-il,
13:20pour les électeurs
13:21du Rassemblement National,
13:22c'est d'abord
13:22le programme
13:23avant l'incarnation
13:24et puis les Français...
13:26Oh, oh, oh, oh, oh !
13:27L'incarnation...
13:28L'incarnation en français.
13:30L'incarnation...
13:32L'incarnation...
13:33Arrêtez.
13:33Nicolas Sarkozy.
13:34Même François Hollande.
13:35Emmanuel Macron,
13:35c'est l'incarnation aussi.
13:36C'est un de la Français...
13:37Le Pen ou Jordan Bardella.
13:38Je ne suis pas sûr
13:39que les électeurs
13:40du Rassemblement National
13:41passent une différence
13:42parce que le programme
13:43compte avant tout,
13:44me semble-t-il...
13:45Oui, mais ce n'est pas
13:45le même programme.
13:46Jordan Bardella
13:47et Marine Le Pen.
13:48Il y a quelques différences
13:48sur l'économie.
13:49Ah, ben, il y en a...
13:50Ah, ben, il y en a...
13:51Non, pardonnez-moi,
13:52il y a des petites différences
13:53entre Jean-Philippe Tanguy
13:54et Jordan Bardella,
13:55il y a des différences.
13:56Jean-Philippe Tanguy,
13:57il n'est pas candidat
13:57à l'élection de présidence.
13:58Non, mais Jean-Philippe Tanguy
13:59et Marine Le Pen,
13:59c'est quand même
14:00deux candidats
14:01qui me paraissent...
14:02Il y a des petites,
14:03voire des grandes différences.
14:04Il y a le RN en ce moment-là,
14:05oui, il y a le RN du Sud.
14:06Il y a des gouffres,
14:07si vous voulez.
14:07Ah, ben, au sein
14:08des régions du Sud,
14:08il y a des gouffres.
14:09C'est bien, c'est bien.
14:12C'est l'éthique à l'ARN
14:13qu'ils choisissent.
14:14Les gens choisiraient
14:15n'importe qui du RN,
14:16à mon avis.
14:17Pas n'importe qui.
14:18Pas n'importe qui.
14:20Vous sous-estimez...
14:22Vous sous-estimez
14:24l'incarnation
14:25de Jordan Bardella
14:26qui, auprès de certains publics,
14:28manifestement,
14:30crée un effet...
14:31J'ai Bardella,
14:32mais par ailleurs...
14:33Comme Marine Le Pen, d'ailleurs.
14:35Marine Le Pen,
14:35auprès de son électorat traditionnel,
14:37elle est vécue
14:38comme un recours.
14:39Mais il y a aussi un effet,
14:40c'est que beaucoup de gens
14:41se disent que c'est le seul parti
14:42qui n'a jamais vu le pouvoir
14:43et donc,
14:44il voterait
14:45pour le candidat du RN
14:47de toute façon.
14:47Bien évidemment.
14:48Il y a aussi un effet Bardella.
14:49Bien évidemment.
14:51Bon, Laurent Wauquiez,
14:51tout sauf LFI,
14:53ça veut dire quoi,
14:54ça, tout sauf LFI,
14:55messieurs les journalistes politiques ?
14:57Non, mais c'est pas très clair
14:58ce qu'il a dit, quand même.
14:58Oui, c'est...
14:59Ben, c'est jamais...
15:01Pour le petit Wauquiez illustré...
15:02Il dit, cela veut dire
15:03voter blanc.
15:04Oui.
15:04Voter blanc,
15:05on ne choisit pas
15:06quand on vote blanc.
15:07Nous appellerons à voter
15:08tout sauf LFI,
15:10cela veut dire voter blanc,
15:11ça veut dire voter pour ceux
15:12qui sont en face,
15:14quel que soit le parti.
15:14C'est déjà pas la même chose,
15:16voter blanc et voter pour...
15:17Je ne peux pas être plus clair.
15:19Ben, si.
15:21Pascal, dans certaines situations,
15:22le vote blanc peut profiter à LFI.
15:24Bien sûr.
15:25Mais vous avez toujours
15:25une élection, c'est un...
15:26Mais vous avez pas...
15:27Mais même voter blanc,
15:28c'est bien sûr,
15:29vous avez raison.
15:30Bien sûr, on parle des municipales,
15:31là.
15:32Oui, on parle des municipales.
15:33Oui, c'est le prochain scrutin.
15:35Non, on parle pas des présidentielles,
15:37on parle des municipales.
15:38Oui, il faut être cohérent.
15:40Il n'exclut pas non plus
15:41la possibilité de voter RN.
15:44Oui, bien sûr.
15:45Ce n'est plus totalement maudit.
15:46Il aurait...
15:47Non, au moins,
15:47il aurait dit tout sauf LFI et RN.
15:49Voilà, il n'a pas dit RN.
15:50Non, mais il aurait dû dire
15:51tout sauf LFI et RN.
15:52On sort quand même.
15:53Moi, c'est le vote blanc,
15:54je ne comprends pas dans la...
15:54Non, mais il a raison.
15:56Le Front Républicain tombe.
15:58On sort de cordon sanitaire.
15:59Oui, ben, très fort.
16:00Et Laurent Wauquiez
16:00était déjà sorti
16:01du document sanitaire.
16:02Ils hésitent quand même
16:02à dire que même face à LFI,
16:04ils hésitent à dire
16:05qu'entre LFI et RN,
16:07il faut choisir voter RN.
16:09Ça, ils hésitent à le dire.
16:10Et je connais beaucoup de gens.
16:11Il y a qui ?
16:12Il y a qui ?
16:12Il y a qui ?
16:13Oui, Roger Carrouchy.
16:14Oui, et puis Martine Vassal,
16:15je crois.
16:16Elle est revenue après.
16:17Ah, Martine Vassal...
16:18Et même François-Xavier Bellamy
16:20l'avait dit.
16:20Oui, oui.
16:21Et il s'était fait engueuler
16:22le lendemain.
16:23Je me souviens.
16:24Ben oui, mais parce que...
16:26Non, on sent une évolution.
16:27Oui, ben, l'évolution,
16:30il y a bien longtemps
16:30que les électeurs,
16:31ils l'ont faite, l'évolution.
16:32Bien sûr.
16:33Eux, ils sont à la traîne
16:35derrière l'évolution
16:35des électeurs
16:36parce que le nombre
16:36d'électeurs qui sont passés,
16:38ça devrait quand même
16:39les interroger.
16:40Nous allons marquer une pause.
16:42Déjà ?
16:42S'il le faut, vraiment.
16:44Les gens vont devoir
16:45pendant quelques minutes
16:46se passer de vous.
16:47Ça va pas être facile.
16:48Oh là là !
16:48J'aimerais pas être à leur place.
16:51On pourrait, pendant la pub,
16:52vous savez que nous avons
16:54aujourd'hui une nouvelle chaîne.
16:55Oui, ben oui.
16:56qui s'appelle
16:56CNews Prime.
16:59Je devrais dire CNews Prime.
17:01On pourrait, pendant la pub,
17:03aller sur CNews Prime.
17:05Ben oui, pourquoi pas ?
17:06Ça serait un peu.
17:06Ben non, parce que
17:07les annonceurs
17:08ne seraient pas contents.
17:09Eh oui.
17:10Les annonceurs...
17:10L'argent, toujours l'argent.
17:11Et pourquoi ?
17:12On pourrait laisser tout seul
17:13Golnadel ?
17:14Non, non.
17:14Sur CNews Prime.
17:15Je suis prêt pour un contrat.
17:16Moi, je pense...
17:16Non, monsieur Cher,
17:17je suis prêt pour un contrat.
17:18Eh bien, restez,
17:19au contraire,
17:20moi je dis aux gens
17:21qui nous écoutent,
17:21restez devant notre poste
17:23et écoutez
17:24les annonceurs
17:25qui arrivent à l'instant
17:26parce que c'est toujours
17:27très créatif
17:28et c'est toujours
17:28un moment intéressant.
17:29J'espère que les pubs
17:30vont venir.
17:30Alors là, alors...
17:31A tout.
17:32Bravo.
17:35Regardez.
17:35Je vous rappelle
17:35l'information numéro 1 du soir,
17:38la cour d'appel
17:38de Tizi Ozu en Algérie
17:39a confirmé mercredi
17:40la condamnation
17:41à 7 ans de prison
17:41à l'encontre
17:42du journaliste français
17:43Christophe Glaze
17:44emprisonné depuis juin
17:45pour apologie du terrorisme.
17:47Et si je vous redis ça,
17:48c'est parce que
17:49Guy Citruc,
17:50qui est un journaliste,
17:51m'a envoyé un message
17:53que je trouve
17:53tout à fait remarquable.
17:55C'est un journaliste de sport
17:56et il me dit
17:57aucun joueur algérien
17:58ou franco-algérien
17:59de Ligue 1
17:59n'a dit un mot
18:00de soutien
18:02pour Christophe Glaze.
18:04Aucun.
18:05Même Zidane,
18:06ajoute-t-il,
18:06alors qu'une phrase
18:07de sa part
18:08ferait bouger les choses.
18:09C'est ça la réalité.
18:11Une remarque cruelle,
18:12mais vraie.
18:12C'est ça la réalité.
18:14C'est-à-dire que l'équipe
18:15demain matin
18:15pourrait faire sa une
18:16sur Christophe Glaze.
18:18Le journal de l'équipe
18:18pourrait aller interroger
18:19les joueurs
18:20effectivement franco-algériens
18:22ou algériens
18:23qui jouent en France.
18:24Zidane pourrait dire
18:25un mot, bien sûr.
18:26Personne.
18:27C'est une sorte de crainte
18:28révérencieuse.
18:29Personne.
18:29Mais oui,
18:30parce que d'abord
18:31Zidane,
18:32c'est la statue du commandeur.
18:34Son fils aujourd'hui
18:36joue d'ailleurs
18:37pour l'Algérie.
18:39Donc c'est quelque chose
18:40quand même d'important.
18:41Et ce qui me frappe toujours,
18:43c'est des non-sujets.
18:46C'est-à-dire que tout le monde
18:46a peur.
18:48Parce que Zidane,
18:50parce que voilà,
18:51c'est une figure iconique
18:53française,
18:54à juste titre.
18:55Bien sûr.
18:55À juste titre.
18:56Et pour l'avoir fréquenté,
18:58c'est vraiment...
18:59Je crois que c'est une personnalité
19:00modérée.
19:00Et c'est quelqu'un d'adorable.
19:03Adorable,
19:03toujours disponible.
19:06Et lui-même,
19:07je peux comprendre
19:07qu'il n'ait pas envie,
19:09je peux le comprendre,
19:09qu'il n'ait pas envie
19:10de se plonger
19:11dans cette atmosphère-là
19:12pour donner son avis.
19:14Parce qu'il est tellement star
19:16que chaque mot qu'il dit
19:18a une importance
19:20très très grande,
19:20disons les choses.
19:21Et Pascal,
19:22si ces gens-là
19:22ont la peur d'être courageux,
19:24parce qu'en fait,
19:24être courageux,
19:25forcément, ça coûte...
19:26Qui peut être courageux
19:27à leur place ?
19:28Mais c'est une bonne remarque.
19:31Nous, avec nos petits bras,
19:32bon, c'est...
19:32C'est une bonne remarque.
19:34C'est une bonne remarque.
19:34Le courage.
19:35Non, c'est pas aux sportifs.
19:36On a une diplomatie,
19:37on a un chef de l'État.
19:39Il va falloir taper
19:40un grand coup de poing
19:40sur la table.
19:41Les sportifs s'expriment
19:42sur Naël
19:42et pas sur Christophe.
19:43C'est scienceuse.
19:44Les sportifs peuvent
19:45s'exprimer sur Naël.
19:46Bien sûr.
19:47Ils peuvent trouver...
19:48Ben, je suis désolé.
19:49Je suis désolé qu'effectivement...
19:51Mais c'est quand même...
19:51Mais pourquoi non ?
19:52Et pourquoi les journalistes
19:53sportifs ?
19:54Il n'y a pas une association ?
19:55Non, mais ce que vous dites
19:57est vrai,
19:57mais ça n'a pas de rapport
19:59avec ce qu'on dit.
19:59Pardonnez-moi de le dire
20:00comme ça, Georges.
20:01Ce que vous dites est vrai,
20:02mais ça n'a pas de rapport
20:03avec ce qu'on dit.
20:03C'est un autre sujet.
20:04Je ne voudrais pas défendre.
20:06Je ne voudrais pas
20:06les réactions.
20:07Mais c'est un autre...
20:09En fait, ce qu'on souligne,
20:10Georges,
20:11c'est que ces deux poids
20:12deux mesures,
20:12à Marseille l'autre jour...
20:14À Marseille l'autre jour,
20:17quand il y avait
20:18cette manifestation
20:19pour Médic S.S.I.,
20:20il n'y avait pas Soprano,
20:21il n'y avait pas Jules.
20:22Et ils iront pour un rassemblé
20:24contre le Rassemblement National.
20:25C'est ça que je veux vous dire.
20:27C'est ça le sujet.
20:28Ce n'est pas autre chose.
20:31Nous vivons...
20:31C'est tellement facile
20:32d'aller défiler
20:33contre le Rassemblement National.
20:35C'est tellement facile
20:36quand on est Jules.
20:37Je termine juste.
20:38Pardonnez-moi, cher ami.
20:39Vous avez raison.
20:41Ben non,
20:41si on ne peut pas...
20:42Nous vivons dans un bain
20:45de masochisme coupable
20:48depuis 30 ans.
20:48Mais ce n'est même pas ça.
20:50Mais c'est complètement ça,
20:51M.Pron.
20:51Ne pas le voir,
20:53c'est se condamner
20:53jusqu'à la fin de subir.
20:55En l'espèce,
20:56ce n'est pas que ça.
20:57Ah, ce n'est pas ça.
20:57En l'espèce.
20:59Ne pas oser dire du mal
21:00de la dictature algérienne.
21:01Mais là...
21:02Ce n'est pas un président...
21:03Mais ce n'est pas un président
21:05masochiste
21:06qui, même avant d'être...
21:07Mais ce n'est pas
21:08les gens dont je parle
21:09ne subissent pas
21:10ce masochisme.
21:11Enfin, intellectuel
21:12dans lequel nous avons vécu.
21:14Non, mais la présidente...
21:15Mais c'est de ça
21:17qu'on parle.
21:18Parlez-moi de la France
21:19en général.
21:19Mais ce n'est pas de ça
21:20qu'on parle.
21:20On est tous d'accord.
21:21Mais on est tous d'accord.
21:22Personne ne le dit.
21:23Mais si, on le dit.
21:25On l'a dit tout à l'heure.
21:26Personne ne le dit.
21:27Mais William,
21:28ce n'est pas ce que tu ne vous écoutes pas.
21:28Mais ce n'est pas ce qu'on dit.
21:29Tu ne vous écoutes pas.
21:31C'est ça.
21:31D'accord.
21:32D'accord.
21:33Je blague.
21:34Je me permets de répéter
21:35encore une fois,
21:36je ne le dirai jamais assez,
21:37que celui qui est autopouvoir,
21:40avant même d'avoir pris le pouvoir,
21:43est venu en Algérie
21:44nous expliquer
21:45que nous étions des criminels
21:46contre l'humanité.
21:47On est tous d'accord.
21:48Oui, on est tous d'accord.
21:50Sauf que si on n'arrive pas
21:51à prendre conscience de ça,
21:53on va continuer
21:54à avoir des glaises constamment.
21:56D'accord.
21:56Est-ce qu'on a le droit
21:57à deux angles d'attaque ?
21:59Là, ce que disait Pascal,
22:00qui est quand même sidérant,
22:01c'est que des gens
22:01qui pétitionnent très facilement,
22:04qui tweetent facilement,
22:05ils ne donnent pas de base d'âme.
22:07Mais il y en a d'autres.
22:08Non, mais surtout,
22:08ce que je veux dire,
22:09c'est que ces gens
22:09auraient un pouvoir.
22:11Les joueurs de football
22:12franco-algériens,
22:14c'est-à-dire qu'on voit même
22:15dans les stades de football,
22:17dans les t-shirts, etc.
22:19C'est deux poids, deux mesures.
22:21C'est-à-dire que l'Algérie,
22:21on n'y touche pas.
22:22Mais pourquoi ils ont...
22:23Il a peur de quoi, Zidane,
22:24par exemple ?
22:25D'être un populaire ?
22:26Non, Zidane...
22:27C'est un députationnel ?
22:27Je ne suis pas dans...
22:29Je pense que ce n'est pas ça.
22:30Zidane est tellement star
22:32que chaque mot qu'il dit,
22:34et d'ailleurs,
22:35c'est pour ça qu'il se met
22:35très en retrait,
22:37il ne veut pas,
22:38et je peux le comprendre,
22:39participer...
22:40Vous n'aurez l'idée
22:40que peut-être
22:41cette condamnation
22:43ne les choque pas ?
22:44Non, je pense que ça les choque.
22:48Il n'y en a pas lesquels.
22:49Ah si, ça, je pense que ça les...
22:50Non, arrêtez.
22:50Je ne sais pas.
22:51Ne lui faites pas...
22:53Non, mais pas Zidane, peut-être.
22:55Non, je suis certain.
22:57J'ai eu des échos
22:58sur Boilem Sansal,
22:59d'amis personnels
23:00que jamais j'aurais cru
23:01d'entendre ça,
23:03qui m'ont dit
23:03mais c'est normal.
23:04Ah oui,
23:04mais ça, c'est encore autre chose.
23:06Oui, ça, c'est encore...
23:07Là, critiquer le régime,
23:08c'est normal.
23:08Oui, non, mais ça,
23:09mais ça, c'est...
23:10À ce moment,
23:11je suis d'accord avec vous,
23:11je pense qu'il y avait
23:12effectivement des gens...
23:13Là, dans l'exemple
23:13que j'ai cité sur les sportifs,
23:14je me demande
23:15jusqu'à quel point...
23:17Bon, écoutez,
23:18en tout cas,
23:18ce qui est intéressant,
23:19c'est l'espace médiatique,
23:20on le décrypte
23:21et vous n'aurez pas
23:22un mot demain
23:23tel que je dis là.
23:25Il y a peut-être
23:25des présidents de club
23:26de football
23:26qui voudront influer
23:28sur les joueurs
23:28qu'ils ont
23:29mais ils ne vont pas
23:29aller non plus
23:30au combat
23:30avec leurs joueurs,
23:30etc.
23:32C'est un journaliste
23:33de foot,
23:33je l'appelle.
23:34C'est pour ça,
23:35le lien,
23:35c'est un journaliste
23:35de foot.
23:36C'est pour ça
23:37que je parle de foot.
23:38C'est un journaliste
23:39de sport
23:39et qui était
23:40pour un média de football.
23:41Le bel esprit du foot.
23:42Lyon,
23:43Lyon,
23:44qu'est-ce qui se passe
23:45à Lyon ?
23:45Lyon,
23:45Julien Thierry,
23:46un professeur d'histoire
23:47de l'université Lyon 2
23:48est accusé d'antisémitisme
23:49après avoir publié
23:50sur les réseaux sociaux
23:51une liste de 20 personnalités
23:52qualifiées de génocidaires
23:53à boycotter
23:54et un visuel reprenant
23:55des clichés antisémites.
23:57Bon,
23:57il a été quand même suspendu,
23:59il se passe quand même
24:00en France,
24:01il y a quand même
24:02de temps en temps
24:03des sanctions.
24:03Il a fallu du temps quand même.
24:06C'est déjà bien.
24:07Voyez le sujet.
24:08Voyez le sujet,
24:09le sujet des signiquis,
24:11c'est Benjamin,
24:12Nicolas Roger.
24:13C'est sur ses réseaux sociaux
24:15que l'enseignant
24:16délivre des messages antisémites.
24:19Il y a deux semaines,
24:20un professeur d'histoire
24:21à l'université Lyon 2
24:22avait publié
24:23une liste de noms
24:24dénonçant selon l'enseignant
24:25des génocidaires
24:26à boycotter.
24:27Dans cette liste,
24:28on retrouve de nombreuses
24:29personnalités juives
24:30comme l'animateur télé Arthur
24:31ou encore l'actrice
24:33Charlotte Gainsbourg.
24:34Le syndicat étudiant
24:35l'Uni et la Ligue internationale
24:36contre le racisme
24:37et l'antisémitisme
24:38avait alors contacté
24:39la direction de l'établissement
24:40pour réclamer des sanctions.
24:42On avait demandé
24:43à la présidente
24:43de l'université Lyon 2
24:45de sanctionner
24:45une première fois
24:46cet individu,
24:47ce professeur.
24:48On n'avait eu
24:49aucune réponse favorable.
24:51On nous avait juste
24:51envoyé un mail
24:52en nous disant
24:52que la présidente
24:54avait pris contact
24:55avec ce professeur
24:55et qu'ils allaient en discuter.
24:57Le syndicat a également
24:58retrouvé ce visuel
24:59diffusé sur les réseaux sociaux
25:01de l'enseignant
25:01il y a deux ans.
25:03Sur cette caricature,
25:04un homme portant
25:05une kippa siglée
25:05du drapeau d'Israël
25:06dérobe le portefeuille
25:08d'une jeune femme
25:08tenant un drapeau palestinien.
25:10A la suite
25:10de ces signalements,
25:12la direction a décidé
25:12de suspendre l'enseignant
25:14en attendant une décision
25:15de la section disciplinaire
25:16compétente.
25:17En effet,
25:18la teneur des propos
25:19et du visuel
25:20que celui-ci a posté
25:21sur les réseaux sociaux
25:22n'est pas compatible
25:23avec les valeurs
25:23de la République
25:24et de l'université.
25:25Le ministre de l'Enseignement
25:27supérieur salue cette décision
25:28et souligne le silence
25:30de la France insoumise
25:31alors même que cet enseignant
25:32contribue à un média
25:33fondé par des parlementaires
25:34insoumis.
25:35Il se passe quand même
25:36quelque chose en France.
25:37Il y a quand même
25:38des réactions.
25:39Ah oui ?
25:40On se contente de peu.
25:41Franchement,
25:41on se contente de très très peu.
25:43Je suis d'accord avec Johan.
25:44Comme d'habitude,
25:44on n'a rien.
25:45C'est vrai que là,
25:45effectivement,
25:46on se dit
25:46au bout d'un mois,
25:47il s'est passé un truc,
25:48c'est formidable
25:48parce que d'habitude,
25:49on n'a rien.
25:50Il devrait être
25:53radis à vie
25:53de l'éducation nationale.
25:55On va voir d'ailleurs.
25:56On est au cas du diable
25:57sur cette histoire-là.
25:58Pour connaître
25:59un tout petit peu
26:00le fonctionnement interne
26:00de ces institutions-là,
26:02vous n'imaginez pas
26:02le courage qu'il faut
26:04pour obtenir
26:05juste la suspension.
26:06Non mais réellement,
26:07c'est extrêmement compliqué.
26:08Avec le bon courage.
26:09Non mais donc,
26:10on a perdu la bataille.
26:12Alors Louis, pardon.
26:12C'est effrayant.
26:13C'est effrayant.
26:14Non mais moi aussi,
26:15sur le fond,
26:17je suis d'accord avec vous.
26:18Pour moi,
26:18la suspension,
26:18ce n'est pas suffisant.
26:19Cette personne n'a rien
26:20à faire devant des élèves.
26:22Ça vous...
26:23Il s'est compromis.
26:24Mais ensuite,
26:25quand on voit...
26:26Il n'y a que l'IGPN
26:27qui sanctionne vite.
26:28Non mais dans la vie,
26:29il n'y a que ça.
26:29Non mais Louis, Louis, Louis.
26:30Il y a les trucs qui sont montés
26:31au créneau,
26:32ça doit...
26:33Pardon.
26:33Ça doit...
26:34Il vous plaît.
26:35Ça vous convient ?
26:36Ça me convient ?
26:37Non, ça ne me convient pas du tout.
26:39Ah bon ?
26:39Ça ne me convient pas du tout
26:40parce qu'en réalité,
26:42que vous le vouliez ou non,
26:44c'est très proche
26:45du sujet
26:47que nous venons d'aborder.
26:48C'est pas possible.
26:49Je n'ai rien dit.
26:52Non ?
26:52C'est très proche du sujet.
26:54Si vous ne me laissez pas parler,
26:56moi je veux bien.
26:57Je suis désolé.
27:01Vous avez vu un article
27:03du Monde
27:04ou du Nouvel Observateur
27:05qui critique
27:07l'enseignant en question ?
27:11Ah non, il critique
27:12ceux qui le critiquent.
27:13Vous avez lu quelque part
27:14quelque chose comme ça ?
27:16Et pourquoi cela ?
27:18parce que c'est toujours
27:19le même bain.
27:20Il n'est pas question
27:22en vérité
27:23d'être critique
27:24par rapport
27:25aux pro-palestiniens
27:26même excessifs.
27:28Mais non.
27:28Il est là.
27:29Il est là le sujet.
27:30Oui, bon.
27:30L'antisémitisme...
27:31Pardon.
27:32Oui, tu peux toujours...
27:32L'antisémitisme
27:34d'extrême gauche...
27:34Non mais c'est vrai.
27:35L'antisémitisme d'extrême gauche
27:37pro-palestinien
27:39n'a en vérité
27:41reçoit aucune critique
27:43véritable
27:44au sein de la presse
27:45de gauche française.
27:46Mais attendez,
27:46mais moi...
27:46C'est la réalité.
27:47Moi c'est bien pire.
27:48Cette affaire aurait dû
27:49faire un scandale.
27:50Il y a quelqu'un
27:51qui fait une liste de juifs.
27:52Je veux dire,
27:53c'est quand même...
27:53Non mais c'est pire.
27:56C'est-à-dire que pour moi
27:56c'est pas seulement...
27:57Le monde a fait
27:58un petit papier quand même.
27:59Mais là où...
28:00J'ai lu l'homme
28:01à complètement raison.
28:02C'est que si c'était
28:03un...
28:04Comment dire ?
28:05Un professeur
28:06qualifié d'extrême droite.
28:08Ce serait la une
28:09de toute la presse de gauche
28:10avec sa photo,
28:12avec le drame
28:12de l'université française.
28:14Et on chercherait...
28:16On chercherait même
28:18des connexions, etc.
28:19On dirait que c'est
28:20de la faute de CNews
28:21et pourquoi pas
28:21de votre serviteur,
28:22je pense.
28:22On serait dans
28:23le bain très rapidement.
28:24C'est vrai.
28:25C'est vrai qu'il y a
28:26là aussi
28:27une sorte de silence
28:29de la presse de gauche.
28:31Mais moi je vais vous dire
28:32je suis très inquiète.
28:32Je ne peux pas vous dire autre chose.
28:33C'est-à-dire que...
28:34Là on a quand même
28:35encore franchi un cap.
28:37Le type a été défendu
28:38par le...
28:39Je ne vous dis pas
28:40le nombre de comptes insoumis
28:41et crypto-insoumis
28:42qui ont expliqué
28:43que les salauds
28:44c'était ceux
28:44que la taille...
28:44Mais oui, mais Mélenchon !
28:45Etc.
28:46Non mais qu'est-ce que ça veut dire ?
28:47Ça veut dire que l'antisémitisme
28:49est désormais
28:50installé officiellement
28:52comme une idéologie
28:53dans notre pays.
28:54Ça veut dire que l'antisémitisme
28:55est tendance dans les facs,
28:57est tendance dans les lycées,
28:58est tendance...
28:59Pardon, LFI.
29:01Et franchement,
29:02là ça commence à faire peur
29:03qu'il y ait aussi peu de réactions.
29:04Moi je dois dire
29:05que je suis fascinée
29:06parce que là
29:07ce n'est pas juste
29:08un petit truc en fait.
29:09Mais Jean-Luc Mélenchon,
29:10voilà ce qu'il a tweeté
29:12après les interdictions
29:13de conférences
29:14sur ordre de tracts
29:15d'extrême droite.
29:16L'annulation du colloque
29:17au Collège de France
29:19c'est l'historien
29:19Julien Théry
29:21qui subit un ciblage
29:23de la lycra
29:24sous des prétextes fallacieux
29:26destinés à montrer
29:27la toute puissance
29:28des accusateurs.
29:29On veut surtout
29:30faire taire l'auteur
29:31d'en finir
29:31avec les fausses idées
29:33sur l'histoire de France.
29:34Honte au nouveau
29:35censeur à l'université.
29:37Solidarité
29:37avec cet enseignant éclairant.
29:40Jean-Luc Mélenchon
29:41qui sera peut-être
29:42président de la République
29:43en tout cas
29:44qui veut l'être.
29:45Mais qui veut l'être
29:46pardonnez-moi
29:47et qui sera peut-être
29:48au deuxième tour.
29:49Il y a un gourou de la gauche
29:51ça c'est sûr.
29:51Mais c'est tout
29:52et vous en voyez
29:53mais toutes les voix
29:54là où je rejoins
29:56chez William
29:56où est François Hollande
29:58où sont les gens
29:59les consciences de gauche
30:01où sont-elles
30:03où on ne les entend pas.
30:05Une tribune d'universitaires
30:06pour les défendre
30:07pour défendre ce type.
30:09Il y a eu 400 personnes
30:10qui l'ont signé
30:11je ne sais plus
30:11sur un site obscur
30:12mais alors je ne dis pas
30:13qu'il y avait des grands noms
30:14de l'université française
30:16mais c'est quand même sidérant.
30:19Bon écoutez
30:20voilà ce qu'on pouvait dire
30:20je fais faillée à vrai dire
30:21mais vous avez raison
30:22de l'être
30:22mais ce n'est que le début
30:23vous vous découvrez
30:25pardonnez-moi
30:25vous vous êtes réveillé
30:27ce matin
30:27vous étiez où
30:28depuis le 7 octobre ?
30:29Ah bah oui
30:30non je m'en étais pas
30:30non mais vous voyez
30:33non mais pardon
30:35alors tiens du coup
30:36je vais vous dire
30:37pour vous
30:38mettre du baume au coeur
30:41oui vous avez raison
30:42je vais montrer votre journal
30:43causeur
30:44je ne montre pas
30:44tous les journaux
30:45qui sortent aujourd'hui
30:46parce qu'ils sont parfois
30:47un peu ruts
30:48mais bon
30:48c'est la vie
30:49j'espère qu'au moins
30:50nous faisons vendre
30:52la presse française
30:52si on peut contribuer
30:54à faire vendre
30:55la presse française
30:56et à nos confrères
30:57franchement
30:58je crois que c'est
30:59François Mitterrand
31:00qui avait
31:00cette expression
31:01pour le livre
31:02qui était fait sur lui
31:04je crois qu'il dit
31:05j'aimais pauvre
31:05je crois que c'est une expression
31:07de François Mitterrand
31:08c'est pas la mienne
31:09c'est à dire qu'il y avait
31:10beaucoup de livres sur lui
31:11et que ça faisait
31:12vendre
31:14et bien si
31:15on peut contribuer
31:17modestement
31:17nous
31:18CNews
31:19à faire
31:19Europe 1
31:20journal du dimanche
31:21CNews fait beaucoup vendre
31:22à faire vendre
31:23bon
31:23là en revanche
31:24vous pouvez acheter
31:24causeur
31:25il était une fois
31:26en France
31:26Monseigneur Rouget
31:27évêque de Nanterre
31:28dialogue avec
31:29Éric Zemmour
31:30et en plus il y a un papier
31:32sur Gilles William
31:32Golnadel
31:33qui s'appelle
31:34parlez-vous le Golnadel
31:35qui comme chacun sait
31:37est un croyant
31:38et un catholique convaincu
31:39ça va pas tarder
31:41il aime bien le catholicisme
31:43comme chacun sait
31:44c'est vraiment un judéo-catho
31:45bien évidemment
31:46bien évidemment
31:47bon dites-moi
31:47et alors ce langage
31:49qu'est-ce que vous avez retenu
31:51de ce dialogue
31:51je vous assure
31:52que c'était vraiment
31:52un dialogue
31:53tout à fait intéressant
31:54parce que
31:55c'est quand même
31:56on a appelé ça
31:57la crosse et le résédat
31:58et des fois
31:59c'était vraiment
32:00à fond renversé
32:00comme Monseigneur Rouget
32:01a défendu un peu
32:03la révolution française
32:04contre Éric Zemmour
32:05on s'est dit
32:05là il se passe des choses
32:08non mais Éric
32:09il s'est accroché
32:10au catholicisme
32:11comme un symbole
32:12de la culture française
32:13il a d'ailleurs
32:14dans son livre
32:15il a raison
32:15il a raison
32:16je pense qu'il y a
32:18beaucoup de gens
32:19qui sont revenus
32:20dans les églises françaises
32:21pour retrouver
32:22l'ADN de France
32:23je ne sais pas
32:24s'ils ont la foi
32:25complètement
32:25mais qui se sont
32:27sentis tout simplement
32:29bien
32:29avec les gens
32:30qu'ils croisaient
32:31au coup de tour 2
32:31et qui étaient
32:33dans un rapport
32:35fraternel
32:36j'ai envie de dire
32:36presque
32:36de sensibilité
32:39même
32:40et de dire
32:40tiens je suis avec
32:41au fond
32:42des gens
32:43qui partagent
32:44mes valeurs
32:45mon histoire
32:46les pèlerinages
32:46aussi ont beaucoup
32:47de suppléments
32:47exactement
32:48vous avez raison
32:49merci
32:50je ne sais pas
32:51si je partirais
32:52avec vous
32:53en pèlerinage
32:54les uns les autres
32:55je ne sais pas
32:55comment ça ce serait
32:56mais on verrait
32:57vous verrez
32:58comment vous êtes
32:58moi je voudrais bien
32:59vous voir
33:00un peu loin
33:00comme ça
33:01de votre confort
33:06je voudrais vous voir
33:07en dehors
33:07de votre confort
33:08naturel
33:09comment vous êtes
33:10pour dormir
33:11sous la tente
33:12comme cela
33:12petite remarque
33:14il y a aussi
33:15il y a aussi le JD News
33:16qui sort aujourd'hui
33:16avec Pierre De Villiers
33:18avec le général De Villiers
33:20les bonnes feuilles
33:22de son livre
33:23le général De Villiers
33:24qui sort du silence
33:25je vous invite aussi
33:26à l'acheter
33:27un complément de causeur
33:28et ça c'est Golnadélien
33:31c'est Golnadélien
33:32et c'est l'occasion
33:35de Golnadel
33:36dans le JD News
33:37absolument
33:37il y a aussi
33:38une interview
33:39de Golnadel
33:40dans le JD News
33:41il est demandé
33:42mais il vous donne
33:45un peu plus à refuser
33:45bon
33:46et c'est l'occasion
33:47et évidemment
33:49on salue notre amie
33:50Laurence Ferrari
33:51absolument
33:52et toute l'équipe
33:52du JD News
33:53on l'a d'ailleurs
33:55je demande à Benjamin
33:56est-ce qu'on a
33:57la une du JD News
33:58qu'on puisse voir
33:59Pierre De Villiers
34:00parce que
34:01voilà
34:01le général De Villiers
34:03sort du silence
34:05exclusif
34:06c'est 2,20€
34:07c'est un des news
34:08ça les vaut moi je dis
34:09oui mais c'est surtout
34:10un des news
34:10les moins chers
34:11de
34:12comment dire
34:14de la presse
34:15et je l'ai lu d'ailleurs
34:16et c'est un très bon
34:17numéro
34:17est-ce que tu penses
34:18de la sortie
34:19de monsieur Mandon
34:20je ne sais pas
34:21oui
34:22alors c'est pas un entretien
34:23c'est les meilleurs extraits
34:25de son livre
34:25et donc il ne réagit pas
34:27aux propos du général Mandon
34:29en revanche
34:30il appelle à un sursaut stratégique
34:31pour renforcer
34:32l'épaisseur de nos armées
34:34et voilà
34:35un petit mot
34:35avec la nation
34:36un petit mot
34:37sur le label d'état
34:38on en a pas
34:38on en a beaucoup parlé
34:40hier
34:40on va pas en remettre
34:41une pièce ce soir
34:42bon
34:43il est clair
34:44que c'est pas un label d'état
34:46et jamais nous n'avons dit cela
34:47simplement
34:48c'est un label initié
34:49par
34:49le président de la république
34:52qui se tourne naturellement
34:53vers RSF
34:54qui n'est quand même pas
34:54le meilleur arbitre
34:55des élégances
34:56pour cela
34:56point
34:57là il y a la subtilité
34:58voilà
34:58c'est une petite subtilité
34:59mais bon
35:00voilà
35:00il ne faut pas nous prendre
35:01pour des pin-pin
35:03en revanche
35:03je vous écoute
35:05je vous propose d'écouter
35:06monsieur Casdarian
35:06élément de langage
35:08tous ont dit
35:09toute la macronie
35:10a dit la même chose
35:11à peu près
35:11et je vous propose
35:12d'écouter monsieur Casdarian
35:13le président
35:15le président n'a jamais dit
35:16en réalité
35:16qu'il voulait un label d'état
35:17personne n'a dit
35:19dans l'exécutif
35:20qu'il fallait un label
35:21piloté par le politique
35:22par l'institution
35:23par l'état
35:23pour dire
35:24quels sont les bons journalistes
35:25quels sont les mauvais journalistes
35:26donc moi je ne vois pas ça
35:27comme un rétro-pédalage
35:28je vois ça comme une réaffirmation
35:29de la liberté d'expression
35:31de la liberté de la presse
35:33à laquelle nous sommes tous attachés
35:34et moi je suis très heureux
35:36qu'il y ait un pluralisme
35:37dans notre pays
35:38qui permette
35:38d'avoir plusieurs lignes éditoriales
35:40plusieurs lignes de presse
35:42qui se confrontent
35:43et qui proposent
35:45une vraie offre
35:46aux auditeurs
35:47aux téléspectateurs
35:48donc voilà
35:49et moi je pense que
35:50dans le cadre
35:50de la liberté d'expression
35:51de la liberté de la presse
35:52l'état ne doit pas se mêler
35:53de dire
35:54quels sont les bons journalistes
35:55quels sont les mauvais journalistes
35:56quels sont les bons médias
35:56quels sont les mauvais médias
35:58bon
35:58voilà
35:59rien de nouveau sous le soleil
36:00bon
36:01simplement
36:01ce qui est intéressant
36:02c'est que
36:03hier
36:04on vous parlait
36:07de ceux qui auraient le label
36:08et ceux qui n'auraient pas le label
36:09et j'ai écouté sur LCI
36:10par exemple
36:10il y a un monsieur
36:11qui s'appelle Guillaume Fargue
36:12bon
36:12bah lui
36:13il aura le label
36:13parce qu'il dit exactement
36:15ce qu'on veut entendre
36:16c'est à dire que
36:17sur immigration et délinquance
36:18il dit qu'il n'y a pas de rapport
36:20Guillaume Fard
36:20oui Guillaume Fard
36:21c'est le conseiller sécurité
36:23oui
36:23c'est la jurisprudence
36:25complément d'enquête
36:26oui
36:27oui mais
36:27exactement
36:28et d'ailleurs
36:28il a été retweeté
36:29par le journaliste
36:30de complément d'enquête
36:31pourquoi ?
36:31parce qu'il dit
36:32ce qu'on veut entendre
36:32dans l'espace médiatique
36:33donc il dit effectivement
36:34entre immigration
36:35et délinquance
36:36ah bah non
36:37il n'y a pas de lien
36:38je vais t'enir
36:39qu'il dit ça
36:42mais non
36:43non mais là il a
36:45mais
36:45Georges
36:46Georges
36:47il ne sait pas
36:47tout le monde est très bon
36:49oui
36:49tout le monde est très bon
36:51simplement
36:52il y a de l'idéologie
36:53oui
36:53donc lui il a une idéologie
36:54très précise
36:55qui lui interdit
36:57de mettre un lien
36:59entre immigration
37:00et délinquance
37:01mais il le dit
37:02sur tous les plateaux
37:03il était sur BFM avant
37:04maintenant il est sur LCI
37:05ça s'appelle
37:05comment ?
37:06c'est de la désinformation
37:07ça ?
37:08c'est une analyse
37:09non
37:09c'est une analyse
37:10qui est la sienne
37:11si vous dites
37:12qu'il existe pas
37:12c'est qu'il y a une désinformation
37:13bah vous lui direz
37:14pourquoi vous dites
37:15qu'il est très bon alors ?
37:16c'est un des meilleurs spécialistes
37:17de la sécurité en France
37:18bah oui
37:19mais c'est fou de dire ça
37:20bah je vous jure
37:21je le connais depuis 10 ans
37:23mais c'est
37:23il y a un de BFM
37:24il était à BFM
37:25mais pourquoi
37:26pourquoi vous dites
37:27que c'est un des meilleurs
37:28vous vous
37:28parce qu'il connait
37:29très bien le sujet
37:30mais la preuve que non
37:31il enseigne à l'université
37:33mais tout est vrai
37:34je suis étonné
37:35qu'il soit tombé
37:36dans cette idéologie
37:37mais il y a depuis 10 ans
37:38vous ne l'écoutez pas
37:39en fait ça fait 10 ans
37:42c'est flagrant oui
37:43et c'est parce qu'il est comme ça
37:45qu'il est à l'université
37:46c'est ce que je vous explique
37:48c'est un idéologue
37:49ça s'appelle
37:50et qui fait passer
37:51des messages
37:52écoutez
37:53il faut faire très attention
37:56avec ça
37:56parce qu'on dit
37:57les cambriolages
37:58sont élucidés à 6% seulement
37:59et on vous dit
38:00les étrangers représentent
38:0135% des mises en cause
38:03mais des mises en cause
38:04dans les affaires élucidées
38:05donc en fait
38:06il faut quand même garder à l'esprit
38:07que 94% des affaires
38:08ne sont pas élucidées
38:09et que sur le tout petit échantillon
38:11de 6%
38:12vous avez identifié
38:1335% d'étrangers
38:14ce qui veut donc dire
38:15qu'il peut y avoir un biais
38:16qui consisterait
38:17à aller chercher prioritairement
38:18des étrangers
38:19parce que c'est des affaires
38:20plus faciles à élucider
38:21dans beaucoup d'écarts
38:22parce que souvent
38:23ils prennent moins de précautions
38:24parce que aussi
38:25c'est des migrants
38:26en situation irrégulière
38:27il n'y a pas de logement
38:28ils sont à la rue
38:29ils vont aller voler
38:30en logement
38:31ils vont être suivis
38:32par une équipe
38:32de sécurité publique
38:33qui est dans la rue
38:34si vous prenez juste
38:35la statistique
38:3535% de mise en cause
38:37dans les cambriolages
38:38le raccourci est hyper rapide
38:39vous dites
38:40mais en fait
38:40c'est les étrangers
38:41qui est cambriol en France
38:41moi je dis attention
38:42il y a 94%
38:44des cambriolages irrésolus
38:45c'est-à-dire que
38:45l'immense majorité des auteurs
38:46on ne sait pas
38:47qui ils sont
38:48donc on ne peut pas
38:49leur prêter
38:50si facilement
38:51une origine
38:51attention aux distinctions
38:52qu'il aille à la santé
38:54qu'il aille voir
38:55qui est à la santé
38:56ça c'est les
38:58ceux qui aient été élucidés
39:01mais son raisonnement
39:02est affolant
39:03c'est sous prétexte
39:05qu'il y a des délits
39:07et des crimes
39:07qui ne sont pas élucidés
39:09on peut imaginer
39:10que ceux-là
39:11ont été commis
39:11par des non-immigrés
39:13par des non-étrangers
39:13mais ça n'a pas
39:15ça n'a pas de valeur
39:16ça n'a aucun sens
39:17mais ça fait peur
39:18c'est drôle
39:19mais c'est que les couvres
39:20vous ne l'écoutez pas
39:24moi je l'écoute
39:24il est connu pour ça
39:25monsieur Fah
39:26et quand vous dites
39:27qu'il est très bon
39:27mais tout le monde
39:28est très bon
39:28en fait
39:29mais là son raisonnement
39:31il ne tient pas
39:32je vous répète
39:34je ne veux pas répéter
39:35mais c'est pire
39:36Georges
39:37en fait
39:38s'il est bon
39:38c'est-à-dire
39:39s'il sait
39:40et qu'il ment
39:41délibérément
39:42c'est pire
39:43mais non
39:44c'est des idéologues
39:45c'est pire
39:45il est proche de nous
39:47je vais vous dire
39:47je ne sais pas
39:49si monsieur
39:50je ne sais pas
39:52si dans les transports
39:54Île-de-France
39:54ce sont des étrangers
39:55il y a deux ans
39:56Laurent Nunez
39:56chez nous
39:57avait dit qu'il y avait
39:58un lien entre
39:58immigration et délinquance
39:59et devenu ministre
40:00il a arrêté de le faire
40:01préparez-vous
40:02plus on va approcher
40:03plus on va nous dire
40:05l'immigration
40:06évidemment il n'y a pas
40:07de lien avec la délinquance
40:08et la criminalité
40:09l'immigration est une chance
40:10pour la France
40:10ça rapporte chaque année
40:11des milliards d'euros
40:12à la France
40:13plus on va approcher
40:14l'élection présidentielle
40:15plus sur les médias
40:16mainstream
40:16on va nous tenir
40:17ce genre de discours
40:18donc préparez-vous
40:19je ne sais pas
40:19si ça concerne
40:20monsieur Farg
40:21c'est exactement
40:22la pensée
40:23franc-maçon
40:24ce qu'il exprime
40:26comme monsieur Nunez
40:27et je ne sais pas
40:28si l'un et l'autre
40:29sont des personnels
40:31du grand
40:32mais ce n'est que ça
40:35pardonnez-moi
40:36en l'espèce
40:37c'est l'exacte pensée
40:39franc-maçon
40:40qui est diffusée
40:41je suis des franc-maçons
40:41qui ne pensent pas comme ça
40:42et il y a des gens
40:44qui pensent comme ça
40:45et qui ne sont pas franc-maçons
40:46c'est ce qu'on peut entendre
40:50moi je ne connais pas
40:52attention c'est un humanisme
40:53la maçonnerie
40:54oui mais c'est pas très humaniste
40:56de nier la réalité des choses
40:57ça c'est plutôt un angélisme
40:59c'est un humanisme
41:00donc moi je repère
41:03on arrive à repérer
41:04à peu près aujourd'hui
41:05les pensées
41:05qui s'expriment
41:06sur les plateaux de télévision
41:08il me semble
41:08est-ce qu'on a
41:09juste une minute
41:10moi je voudrais
41:10vous avez parlé
41:11de la labellisation
41:12de leur rétro-pédalage
41:13moi il y a quand même
41:14une chose qui me reste
41:15un peu au travers de la gorge
41:16je sais que vous avez
41:17des tas de défauts
41:18cher Pascal
41:18en plus vous mangez
41:19des enfants le matin
41:20ça n'est pas bien
41:21mais l'attaque frontale
41:24de l'Elysée
41:25avec un clip d'ailleurs
41:27digne de Trump
41:28avec musique
41:29mise en scène
41:30des mots qui clignotent
41:31non mais
41:31non mais ça a trois jours
41:32oui mais moi
41:33je veux revenir
41:34parce que j'ai pas eu l'occasion
41:35de dire à quel point
41:36c'est ça que j'ai trouvé
41:37le pire là-dedans
41:38c'est que l'Elysée
41:39s'autorise
41:40à faire
41:41je veux dire
41:41ils ont le droit
41:42de ne pas vous aimer
41:43ils ont le droit
41:43de ne pas aimer ces news
41:44mais de faire une vidéo
41:46comme ça
41:46on a quitté absolument
41:48tous les cadres
41:49institutionnels
41:50raisonnables
41:51ça veut dire
41:51qu'ils perdent leur sang froid
41:53tout simplement
41:54moi ça m'a beaucoup
41:54ça veut dire
41:56d'abord
41:57ils parlent de désinformation
41:58c'est du commentaire
41:59qui a été fait
42:00pour Philippe de Villiers
42:01ou pour moi
42:01c'était des commentaires
42:02en l'occurrence
42:03que faisait Philippe de Villiers
42:04ça montre un pouvoir
42:05qui est aux abois
42:06ça montre un pouvoir
42:07qui ne supporte pas
42:09un pouvoir faible
42:09peut être violent
42:10et excessif
42:11mais c'est un pouvoir
42:12qui ne supporte pas
42:12la critique
42:13le bilan d'Emmanuel Macron
42:15il est effrayant
42:17vous pouvez prendre ça
42:18dans tous les sens
42:19il est effrayant
42:20sur la sécurité
42:21sur l'économie
42:23sur la diplomatie
42:24donc effectivement
42:26les 15 prochains mois
42:29vont être durs
42:30parce que d'abord
42:30ses premiers ministres
42:31le quittent
42:32parce que toute la Macronie
42:33le quitte
42:33parce qu'il va se retrouver
42:35tout seul
42:36et qu'il va être attaqué
42:37de toutes parts
42:38et qu'il va de moins en moins
42:41qu'il vous critique
42:42d'accord
42:42je veux dire
42:44la critique est libre
42:44là c'est autre chose
42:45c'est quand même
42:46une attaque frontale
42:47mais qu'est-ce que vous voulez
42:48c'est pas grave
42:49moi je ne manque pas
42:50de compassion
42:50mais je dis que
42:51complément d'enquête
42:52plus l'Elysée
42:53ça a été un très beau cadeau
42:54pour ces news
42:55certes
42:56mais c'est pas pour ces news
42:57que ça m'inquiète
42:58c'est aussi le paradoxe
43:00c'est pas pour ces news
43:00que ça m'inquiète
43:01ça m'inquiète
43:02pour la façon
43:03dont se comporte
43:04le pouvoir
43:04aujourd'hui
43:05mais le pouvoir
43:06il est
43:06c'est pas pour ces news
43:07que ça m'inquiète
43:07ni pour Pascal
43:08je pense
43:09on est tellement faible
43:10que le problème
43:11de la faiblesse
43:12est l'excès
43:12la violence
43:13et on devient méchant
43:14oui absolument
43:15monsieur Gauthier
43:17Le Bret
43:17comment ça va
43:19mais je voulais vous parler
43:20il nous reste combien de temps
43:21regardez
43:22je voulais vous parler
43:23je voulais vous faire écouter
43:24c'est un concurrent pourtant
43:26mais je voulais vous faire écouter
43:27François Langlais
43:27parce que
43:29c'est lui
43:30c'est lui
43:30qui a sorti cette affaire
43:32ce matin
43:32du thermostat
43:34connecté
43:35c'est un truc de fou
43:37obligatoire
43:38mais quand je parle
43:39des petits hommes gris
43:40etc
43:41on dit voilà
43:41c'est vraiment
43:43et lui il dit la même chose
43:44il les appelle
43:44les crânes d'oeufs
43:45écoutez
43:46ce qu'il a ressorti
43:47ce matin
43:47c'est un truc de 2023
43:48ça passait complètement à l'as
43:51simplement
43:52ça va être obligatoire
43:53écoutez François Langlais
43:55il est sur RTL
43:55c'est un concurrent
43:56la république
43:58des crânes d'oeufs
43:59a encore frappé
43:59alors vous le disiez
44:01on va être contraints
44:01de s'équiper
44:02de notre thermostat
44:03chauffage
44:03programmable
44:04pièce par pièce
44:04tous les bâtiments
44:06tous les logements
44:07sont touchés par cette obligation
44:08qu'ils soient neufs ou anciens
44:09à deux exceptions près
44:11un
44:12les habitations
44:13chauffées par un poêle à bois
44:14bon on comprend pourquoi
44:15deux
44:16ceux pour lesquels
44:17le thermostat
44:18ne serait pas amorti
44:19sur dix ans
44:19mais alors attention
44:20parce que dans ce dernier cas
44:21il faudra fournir
44:22une étude technique
44:23circonstanciée
44:24bon courage
44:25c'est un appareil électronique
44:26qui permet de faire varier
44:27la température
44:27en fonction des heures
44:29et de l'occupation
44:30des pièces
44:30dans le logement
44:31bon l'idée
44:32c'est évidemment
44:32de faire des économies d'énergie
44:33en ajustant
44:34la consommation
44:35sur la présence
44:36des occupants
44:37alors
44:38les vannes classiques
44:39avec une graduation
44:40de type 1, 2, 3, 4
44:42ne sont pas homologuées
44:43oui mais c'est plus homologuée
44:44il faut que ça indique
44:45une température
44:46et qu'il y ait un capteur
44:47évidemment
44:48honnêtement
44:49l'idée est complètement
44:50secondue
44:50comme si le montant
44:51des factures
44:52de gaz et d'électricité
44:53qui a quand même
44:54fortement augmenté
44:55n'était pas en soi
44:56suffisamment incitatif
44:58pour qu'on surveille
44:58sa consommation
44:59allez dire
45:00à tous les foyers
45:01en précarité énergétique
45:02vous savez quoi
45:02on a trouvé la solution
45:04à vos problèmes
45:04le thermostat
45:05programmable à distance
45:07honnêtement
45:07on marche sur la tête
45:08c'est la fameuse phrase
45:10de Georges Pompidou
45:10arrêtez d'emmerder les français
45:11vous vous rendez compte
45:12tous les radiateurs
45:13vont bientôt devoir
45:14être équipés de très
45:14thermostat
45:15d'abord ça va coûter
45:15de l'argent
45:16300 euros par radiateur
45:18pardon
45:19mais bien sûr
45:21mais tu te rends compte
45:23mais non
45:24ça va de 100 à 400 euros
45:27mais c'est de l'argent
45:28pour beaucoup de gens
45:29tu penses que les gens
45:29les gens qui gagnent
45:31faiblement leur vie
45:32ont envie de mettre
45:33100 euros dans un thermostat
45:34je renonce au radiateur
45:36il arrivera ce qu'il arrivera
45:37le but
45:38c'est du courage
45:41j'ai découvert
45:44je ne savais même pas
45:45que ça existait
45:46pour tout vous dire
45:46un thermostat connecté
45:48je ne savais pas
45:48et j'ai découvert
45:49parce qu'on était
45:49cet après-midi
45:50sur Europe 1
45:51avec le jeune
45:52et sémillant
45:53Gauthier Lebrecht
45:54que lui-même
45:54a un thermostat
45:56connecté
45:57à son portable
45:58installé par les
45:59mais vous l'avez là
46:00par exemple
46:00sur votre portable
46:01je ne l'ai pas sur mon portable
46:02ah bon
46:03vous disiez tout à l'heure
46:04que vous étiez sur mon portable
46:05j'ai un thermostat
46:05oui qui est connecté
46:07qu'on peut connecter
46:07sur mon portable
46:08mais moi je ne l'ai pas mis
46:08sur mon portable
46:09il est connecté à quoi ?
46:11il y en a plusieurs
46:12c'est un thermostat
46:14comme tout le monde
46:15à l'intérieur
46:15comme ça chez soi
46:16mais non mais on peut
46:16le connecter au portable
46:17mais je n'ai pas fait le choix
46:18de le connecter à mon portable
46:19donc vous ne savez pas
46:20la température
46:20que vous avez chez vous
46:21ça c'est
46:24parce que quand tu seras connecté
46:26tu regardes là
46:26tu te dis
46:26oh il y a 18 jours
46:27je suis content
46:29non mais de quoi
46:29ils se mettent
46:30mais à quoi ça sert
46:31mais parce que
46:31ça peut leur faire
46:32la température
46:33mais ils ont perdu
46:34sur les ZFE
46:34ça me rappelle
46:36Bruno Le Maire
46:36qui nous conseillait
46:37de porter des pulls
46:38à colle roulée
46:38pour qu'on est bien chaud
46:39vous savez
46:40et madame Pannier
46:41qui voulait
46:42qu'on éteigne la lumière
46:43et qui disait
46:44que les pauvres
46:45n'avaient pas de bagnole
46:45à madame Pannier-Runacher
46:47mais non
46:47elle vous manque
46:49non mais attendez
46:50paraît-il que sur l'énergie
46:51en ce moment
46:52elle milite
46:53pour les éoliennes
46:55elle a toujours
46:56milité pour les éoliennes
46:57et bien écoutez
46:58qu'elle a quitté
46:59le gouvernement
46:59elle y est bien
47:00bon
47:01monsieur Retailleau
47:02a dit
47:02l'imagination des bureaucrates
47:03est sans limite
47:04voici maintenant
47:05les thermostats
47:05connectés obligatoires
47:06à ce rythme
47:07il y aura bientôt
47:07les contrôleurs
47:08de l'épaisseur des pulls
47:09une commission chargée
47:10de vérifier
47:10l'efficacité énergétique
47:12des couettes
47:12et une obligation
47:12de cultiver
47:13une pilosité optimale
47:14pour réduire
47:15notre facture énergétique
47:16ou bien
47:17on décide d'arrêter
47:18d'emmerder les français
47:20il a repris la phrase
47:21bien sûr
47:22non mais c'est
47:23mais c'est une règle européenne
47:26mais d'ailleurs
47:28je pense que ça doit être
47:28une règle européenne
47:29ça doit être un bazar
47:30un bazar
47:31qu'on pourrait ne pas suivre
47:32non mais
47:32c'était en fait
47:34c'est effrayant
47:34le bilan de Macron
47:35est effrayant
47:36mais cette société
47:37est effrayante
47:38parce que c'est
47:38l'administratif
47:40les petits hommes gris
47:40c'est insupportable
47:42et je ne vois pas
47:43comment on va arrêter
47:43tout ça
47:44il faudrait quasiment
47:45repartir à zéro
47:46il faudrait
47:47comment vous faites
47:48pour arrêter
47:48cet esprit là
47:49vous vous rendez compte
47:51il y a un type
47:51dans une réunion
47:52qui dit
47:52on va demander
47:52aux français
47:53de connecter
47:53leur thermostat
47:55au portable
47:55ah bon
47:56pourquoi
47:56comme ça
47:58il faudrait obliger
48:02la personne
48:02qui a inventé ça
48:03à venir l'exposer
48:04mais
48:04ils ont mis
48:08des mois
48:09ces administrations françaises
48:11la haute administration française
48:12qui pense ça
48:13quelle nouvelle
48:15le petit chat est mort
48:17c'est dommage
48:18mais quoi
48:18nous sommes tous mortels
48:19nous allons parler
48:20évidemment de l'Algérie
48:21nous allons parler
48:22de Marine Tondelier
48:23Marine Tondelier
48:24on va écouter en longueur
48:25son audition
48:26à la commission
48:27d'enquête
48:28elle a lu
48:28entre les partis politiques
48:30et l'islamisme
48:31et se demander tout simplement
48:32si c'est pas l'une des plus grandes figures
48:33de l'islamo-gauchisme en France
48:35je pose la question
48:35mais vous avez raison
48:36et les écolos
48:38sont très épargnés aussi
48:39bien sûr
48:39les écologistes
48:40alors qu'effectivement
48:41ils sont aujourd'hui
48:42radicaux
48:43tout a été fait
48:44dans l'audition
48:45de Marine Tondelier
48:46pour euphémiser
48:46l'islamisme
48:47c'est comparable
48:48à la menace
48:49d'ultra droite
48:50Saint-Ouen
48:51il y a une de ses candidates
48:52qui a dû se retirer
48:52on lui a dit
48:53t'es homosexuel
48:54donc tu n'auras pas
48:54le vote des quartiers
48:55donc merci de retirer
48:56ta candidature
48:56elle dit
48:56il n'y a pas plus
48:57d'homosexualité
48:58à Saint-Ouen
48:58qu'à Versailles
48:59non d'homophobie
49:00d'homophobie
49:01d'homophobie
49:01d'homophobie à Versailles
49:03exactement
49:03donc tout est fait
49:04comme ça
49:04pour euphémiser
49:07la menace islamiste
49:08et puis Raphaël Arnaud
49:09Raphaël Arnaud
49:10c'est les infos de frontières
49:10Raphaël Arnaud
49:11a été définitivement
49:12condamné pour violence
49:13puisqu'il a renoncé
49:14à faire appel
49:15donc on va se pencher
49:16sur le cas
49:22des choses sur Éric Zemmour
49:24mais je n'en ai pas vu
49:25sur Raphaël Arnaud
49:25c'est bizarre ça
49:27bon
49:27merci Georges
49:30pourquoi vous le remerciez
49:32merci pour tout
49:34et Jean-Marc Lelouch
49:36était avec nous
49:36merci aussi
49:37merci les uns les autres
49:39un grand scandale
49:40on assiste à un grand scandale
49:41les remercions
49:43merci
49:44Johan
49:45parce que Georges
49:47a été très bon ce soir
49:47c'est pour ça
49:48que vous remerciez
49:48vous êtes lié contre moi
49:50mais non
49:50et vous ne remerciez pas
49:54le pull de Gilles William Golnadel
49:56non parce que
49:57j'ai arrêté
49:58de faire des remarques
49:59vestimentaires
50:00à Gilles William Golnadel
50:01parce que
50:01franchement
50:02si c'est le pull
50:02ou le thermostat
50:03il vaut mieux le thermostat
50:04non
50:05non
50:06non mais il a commencé
50:07le pull de Noël
50:08ce soir
50:09c'est pas un pic d'allôme
50:10vous savez que j'aime pas
50:12vous trouvez assez sévère
50:13avec ce pull
50:14je n'ai que des compliments
50:16on était même un peu gênant
50:17oui bien sûr
50:18des gens qui voulaient
50:20que tu leur passes de l'argent
50:21Jean-Marc Lelouch
50:23Jean-Marc Lelouch
50:25c'était à la réalisation
50:26merci à David Tonnelier
50:27qui était à la vision
50:28merci à Marc Fontaine
50:29Lucas Consalves
50:30Benjamin Nau
50:31indispensable
50:32bien sûr à cette émission
50:33comme Pauline Trevzer
50:35qui est également
50:36indispensable
50:37à Benjamin Nau
50:38toutes ces émissions
50:39sont à retrouver
50:39sur cnews.fr
50:41à demain matin
50:42vas-y
50:42d'accord
50:44merci à vous
50:45merci à vous
50:46merci à vous
50:47merci à vous
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations