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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous et bienvenue à l'heure des pros ce soir avec Olivier D'Artigolle, avec Sarah Salmane et j'aurais pu commencer, j'aurais dû commencer avec vous Sarah, vous êtes avocate.
00:09Jules Perez qui est journaliste au journal du dimanche, Gilles-William Goldnadel qui hier a salué la mémoire de Daniel Darieux et a reconnu son erreur et Olivier D'Artigolle que vous connaissez.
00:23Soyons sérieux avec l'Assemblée nationale qui a approuvé ce mardi en première lecture la création d'un droit à l'aide à mourir.
00:30305 députés contre 199, certains trouvent que c'est un moment historique ils l'ont dit, d'autres moins.
00:36Voyez cette séquence avec Yael Brown-Pivet.
00:39Votants 561 exprimés 504, majorité 253 pour 305 contre 199, l'Assemblée nationale a adopté.
00:52Applaudissements.
01:00Est-ce que les députés ont voté cet après-midi ?
01:04Et bien il y a un seul groupe qui a voté unanimement contre c'est le groupe UDR d'Eric Ciotti sinon tous les groupes ont eu des avis divergents, ont eu des votes divergents, il n'y avait pas de consigne de vote dans aucun groupe.
01:17On l'a quand même vu sur le fromage qui était donné par Yael Brown-Pivet, il y a quand même majoritairement des élus plutôt classés à droite qui ont voté contre et des élus classés à gauche ou du centre qui ont voté pour.
01:29Qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui maintenant dans cette voie ? La proposition prévoit cinq conditions cumulatives qui devront donc toutes être remplies pour qu'un malade puisse accéder à l'aide à mourir, c'est cela ?
01:38Oui c'est ça, être majeur français et résident stable, être atteint d'une maladie grave ou incurable, la phase avancée ou terminale, c'est un sujet qui fait polémique, souffrir physiquement ou psychologiquement, être capable de manifester une volonté libre, éclairée et ne pas avoir de discernement altéré.
01:54Et ce sont les critères caractérisant une affection grave et incurable qui effectivement ont provoqué le plus de débats, à commencer par la notion de phase avancée ou terminale.
02:04Je propose peut-être d'écouter quelques réactions, Olivier Falorni, Adrien Clouet de la France Insoumise, vous entendrez également Laurent Pannif et Philippe Juvin, le médecin des Républicains.
02:15C'est une vraie satisfaction, l'ampleur du résultat, je n'imaginais pas qu'il y ait une telle majorité ce soir pour approuver cette loi si importante.
02:27Je crois que, comme je l'ai dit dans l'hémicycle, c'est un moment qui a rendu honneur à l'Assemblée nationale.
02:39C'est un grand moment, puisque à une forte majorité, l'Assemblée nationale a reconnu aujourd'hui que dans notre pays, lorsqu'on souffre de manière atroce et abominable, on a le droit de demander à être soulagé.
02:53On a le droit d'être aidé à mourir dans certaines conditions, qui sont des conditions très strictes, que nous avons co-écrites.
03:00Aujourd'hui, c'est un moment particulier, je crois que c'est un moment très fort pour notre Assemblée.
03:04Je crois que c'est le début d'une grande histoire, en tout cas pour la République.
03:08C'est un de ces grands moments que toutes et tous, nous souhaitions vivre, que je souhaite vivre, je sais que ce n'est qu'une étape.
03:15Moi, je suis pour une société où on aide les gens à être traités, pas une société où on leur délivre pour seul de tout compte une pilule pour mourir.
03:24Ce qui est frappant, et c'est vrai maintenant pour tous les sujets, c'est qu'on dit quand même beaucoup de bêtises.
03:29J'entendais Adrien Chloé qui disait dans La Société Aujourd'hui, on aura le droit de demander d'être soulagé.
03:34Mais tout ça existait déjà, j'étais avec Claire Fourcade ce matin sur Europe 1,
03:40qui rappelait que dans la loi Claes Leoniti, les médecins ont l'obligation de soulager quelqu'un qui est en train de souffrir et ça se passait avec la sédation profonde.
03:51Donc tout le monde dit, d'abord les uns et les autres connaissent assez peu finalement la loi, savent peu de quoi ils en retournent.
03:58Et effectivement, on le dit depuis de nombreuses journées, beaucoup ont pu évoluer.
04:04J'ai vu plein de députés et des ministres qui ont évolué sur cette question-là, mais le problème c'est que le débat a été vicié dès le départ.
04:12On parle d'un texte sur l'aide au droit à mourir, en réalité c'est un texte sur l'euthanasie, sur le fils des assistés, il faut le dire.
04:18Donc déjà, tout ça repose sur un mensonge. Et il y a un deuxième, c'est pas forcément un mensonge, mais c'est une omission, c'est quelle société on veut.
04:25Est-ce qu'on est dans une société où il y a une liberté individuelle totale, une liberté de mourir, le droit à mourir ?
04:31Non, on n'est pas du tout dans cette société-là. Quand vous prenez votre voiture, Pascal, vous êtes obligé de mettre votre ceinture de sécurité.
04:36Quand je prends mon scooter, je suis obligé de mettre un casque. Quand il y a des drogués qui veulent prendre certaines drogues, c'est interdit.
04:41Donc on n'est pas dans une société de liberté, on est dans une société qui protège, voire même qui surprotège.
04:46Donc le débat c'est, est-ce qu'on va dans une autre société, une société individualiste ou une société collectiviste ?
04:52Emmanuel Macron a réagi, le vote par l'Assemblée Nationale détecte sur le développement des soins palliatifs et l'aide à mourir
04:57a été une étape importante dans le respect des sensibilités, des doutes et espoir, le chemin de la fraternité que je souhaitais s'ouvrir peu à peu avec dignité et humanité.
05:06Un point positif aujourd'hui c'est que le texte sur les soins palliatifs a été voté à l'unanimité et nous sommes en retard sur la couverture de nos territoires sur les soins palliatifs.
05:16D'ailleurs la loi Claes-Léonetti qui était un bijou d'équilibre législatif n'a pas malheureusement permis de déployer ces soins palliatifs.
05:25Deuxième chose en effet, liberté de conscience dans les groupes avec les grandes familles politiques que nous retrouvons, le texte va partir au Sénat, il n'y a pas de procédure accélérée, ce sera en octobre au Sénat, ça reviendra à l'Assemblée,
05:36nous sommes encore loin de la fin du processus législatif et les expériences dans les pays qui ont mis en oeuvre ce type de texte montrent une inégalité sociale terrible puisque ce sont les gens fragiles, isolés,
05:49qui peuvent formuler cette volonté d'en finir et quand ils sont encadrés, pris en soin d'humanité, j'ai envie de dire, de lien humain, ils peuvent ne pas reformuler cette demande-là.
06:01Écoutez Jeanne Amourous qui est infirmière et que vous avez peut-être entendu régulièrement sur les antennes, qui a pris la parole juste après le vote.
06:08On va continuer de les accompagner, on ne va pas fuir, on va continuer de rester avec eux, ça va être difficile je trouve de revenir mais évidemment qu'on va continuer,
06:16on va continuer de prendre la parole aussi dans ce débat comme on a essayé de le faire pour continuer d'apporter la complexité, notre vision du terrain et puis aussi pour redéfinir ce qu'il y a vraiment dans cette loi
06:26parce qu'on nous a beaucoup parlé d'une loi d'exception pour des cas très particuliers de personnes qui étaient en fin de vie, or c'est une loi avec des critères hyper larges qui concernent près d'un million de patients,
06:37qui serait en phase avancée ou terminale mais en fait nous on va se retrouver à faire du tri des patients, de se dire est-ce que lui il est éligible, est-ce que lui il n'est pas éligible
06:48et c'est vraiment une loi d'à toute puissance médicale, c'est ça qui est aussi difficile de comprendre, nous les soins pétifs on lutte contre cette toute puissance médicale
06:55en essayant de remettre le patient au cœur de la décision, là au final la décision ce serait une décision purement médicale.
07:01On se sent abandonné de se dire en fait on nous donne un droit de vie et de mort, on pourrait donner la mort à des gens, c'est vraiment et vous parliez du terme aide à mourir,
07:12c'est pas de l'aide à mourir, moi c'est ce que j'ai fait tous les jours, c'est vraiment l'euthanasie, l'euthanasie c'est donner la mort à quelqu'un d'autre.
07:19J'ai choisi ce métier-là pour soutenir le désir de vie, je ne peux pas me résoudre à avoir un patient qui a envie de mourir et lui dire on est d'accord pour que tu meurs et on va même organiser ta mort.
07:31Ce que je trouve sidérant dans ce débat c'est que tous les soignants sont contre cette loi.
07:36800 000.
07:37C'est ça quand même.
07:37Mais c'est eux qui auraient dû être écoutés en priorité.
07:39Bien sûr et là je pose la parole à, je passe la parole à notre ami Goldanel, s'il y avait une loi qui passait et qui allait s'occuper des avocats pourquoi pas
07:49et que 90% des avocats étaient contre cette loi, vous seriez quand même un peu ébranlé vous diriez.
07:56Je ne pense pas, allez savoir si je ne fais pas partie des 10% d'avocats qui ne pensent pas comme les 90% d'autres.
08:02J'en suis convaincu mais ça ne vous interpelle pas sur un sujet.
08:06Ce n'est pas l'affaire des soignants, non, ce n'est pas l'affaire des soignants, ce n'est pas, les soignants ne sont pas.
08:12Leur avis vous trouvez ne compte pas ?
08:14Non, non, ils ne sont pas omniscients les soignants.
08:17Ce n'est pas qu'ils sont omniscients, c'est qu'ils sont juste au contact des uns et des autres.
08:21Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez, vous pouvez me dire tout ce que vous voulez.
08:22C'est eux qui administrent la loi.
08:24Le serment d'hypocrate, ça ne prévoit pas...
08:26Le produit létal.
08:28Je pense qu'il va y avoir des médecins qui appliqueront la loi.
08:30Non mais écoutez, moi je...
08:31Et d'ailleurs ils le faisaient plus ou moins, vous le savez bien, comment ça se passait.
08:34Tout le monde a ses expériences.
08:36Alors s'ils le faisaient plus ou moins, écoutez-moi, vous pouvez me dire tout ce que vous voulez, je suis sans doute ici sur ce plateau en grande minorité.
08:41Non, parce qu'on s'est eu des positions nuancées, il n'y a pas de position tranchée.
08:45Je suis un partisan de l'euthanasie, parce que je n'aime pas l'hypocrisie.
08:50Je suis un partisan convaincu de l'euthanasie depuis toujours.
08:55Sauf que vous êtes en bonne santé.
08:57Alors peut-être que je me dégonflerais, alors là ça peut parfaitement me ressembler.
09:01Non mais ça s'entend.
09:03Certaines, cher Pascal, ça m'aide à vivre, de savoir que si jamais j'en ai assez de la vie et que mes souffrances sont intolérables,
09:13quelqu'un va me rendre service, dans toute l'égalité, sans que je sois obligé d'aller à balle.
09:18D'accord ? Ça m'aide à vivre.
09:19Donc j'aurais voté, sans hésiter, cette loi.
09:22Moi, ceux qui ont parfaitement le droit d'être contre l'euthanasie, comme tout le monde,
09:28ce sont les gens animés par une conviction religieuse puissante,
09:33qui pensent que c'est Dieu qui leur a donné la vie et que seul Dieu peut leur la reprendre.
09:38Je ne suis pas, malheureusement pour moi sans doute, animé par cela.
09:42Et par conséquent, raison pourquoi, je pense que c'est faire montre de beaucoup d'humanité au contraire,
09:50lorsque vous avez quelqu'un qui est foutu, qui sait qu'il est foutu, qu'il en a marre de vivre,
09:56et que quelqu'un va lui tendre la main, d'une certaine manière, pour l'aider à partir.
10:01Ça n'est pas vrai.
10:03Mais déjà, lui tendre la main pour le soulager déjà.
10:05Est-ce que j'ai compris ?
10:07Pour le soulager psychiquement et physiquement.
10:09Laisse-moi tranquille.
10:11Je ne veux pas, si je suis dans cet état-là, je ne veux pas être soulagé.
10:15Mais tu ne seras pas soulagé.
10:17Je souhaite en finir.
10:19Je souhaite en finir définitivement.
10:21Moi, je n'ai pas un très grand respect, sacro-saint, c'est le cas de le dire, pour la vie humaine.
10:29Ça ne m'a pas dérangé qu'on supprime Eichmann.
10:31L'avortement pour moi est un drame.
10:33L'avortement pour moi est un drame.
10:35Mais c'est une loi, en tous les cas la loi Veil, que je respecte.
10:40Et avec la même logique, je pense que c'est une loi d'humanité.
10:44Voilà ce que je pense.
10:46Vous n'avez pas un grand respect pour la vie humaine.
10:48Évidemment, il modérera ça.
10:50Je n'ai pas un respect, sacro-saint.
10:52Il y a un peu de provocation.
10:54La guerre, par exemple.
10:56Je ne vois pas partir les gens du Hamas avec beaucoup de tristesse.
10:58Pardon de vous le dire.
11:00Pour les souffrances psychiques, vous vous en conviendrez,
11:02il y a quand même des dérives.
11:04Notamment, je pense à la Belgique, où il y a des adolescents parfois
11:06qui ont une grande souffrance psychique
11:09et les adultes disent, je veux en finir.
11:11Est-ce que mettre une euthanasie pour ces personnes-là,
11:13on ne peut pas dire à quelqu'un de 20 ans, t'es foutu.
11:15Pour moi, on ne peut pas faire ça.
11:17Donc je trouve qu'avec le discours de Gilles William,
11:19on les condamne d'une certaine manière.
11:21C'est-à-dire que vous envoyez l'image,
11:23vous renvoyez le postulat qu'on peut être tellement en dépression
11:25à 20 ans qu'on peut vouloir en finir.
11:27Et ça, pour moi, c'est inconcevable.
11:29Vous dites que si vous arrivez dans une souffrance psychique,
11:31vous ne précisez pas l'âge.
11:33Là, ce n'est pas la loi Golnadel.
11:35Là, c'est une loi...
11:37Qui prévoit les souffrances psychiques.
11:39C'est une loi qui prévoit
11:41dans un cadre assez restrictif
11:43lorsque la maladie
11:45est irrémédiable.
11:47Ce sont des critères assez larges.
11:49Voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas sur ce sujet.
11:51Dernier mot très court.
11:53Vous avez posé à Gilles William
11:55sur le fait qu'il y a 800 000 soignants
11:57qui étaient opposés.
11:59Moi, je me suis étonné lors de ces débats
12:01qu'on mette sur un même pied d'égalité,
12:03par exemple, le rapporteur qui est professeur d'histoire géographie
12:06qui connaît ce sujet par cœur.
12:08Petite anecdote,
12:10tous les députés médecins
12:12qui ont déjà été liés à cette question des soins palliatifs
12:14sont opposés à cette proposition de loi
12:16sur la fin de vie.
12:18Moi, j'ai le plus grand respect fraternel
12:20pour Philippe Juvin, dont je suis très proche.
12:22D'ailleurs, il a montré
12:24beaucoup d'humanité pour mes proches.
12:26Mais cela étant, je ne le considère pas
12:28comme ayant plus d'autorité que les autres
12:30pour décider du droit à mourir.
12:32Voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas sur ce sujet
12:34qui fera de toute façon encore parler.
12:36Je répète,
12:38ce que vous dites là,
12:40c'est pour ça que c'est intéressant.
12:42Ce que vous dites là,
12:44la loi permettait déjà d'y répondre.
12:46Vous dites non.
12:48Ben si.
12:50Ça n'est pas vrai.
12:52Ça dépend sur qui vous demandiez.
12:54Ça dépend sur qui vous demandiez.
12:56François Bayrou a demandé
12:58un effort à tous les Français.
13:00Je pense vraiment
13:03que celui
13:05qui lui a dit
13:07de dire cette phrase n'est pas très malin.
13:09Personne ne lui a dit.
13:11François Bayrou ne fonctionne pas avec des éléments de langage.
13:13Il fonctionne tout seul.
13:15Tout seul, il a dit aux Français...
13:17C'est scandaleux.
13:19C'est un truc qui ne peut pas passer en fait.
13:21Parce que tu as envie de leur dire
13:23faites-vous des efforts.
13:25Que l'État fasse des efforts.
13:27Ben oui.
13:29Parce que les gens en ont ras-le-bol en fait.
13:31Le pays le plus taxé, le plus imposé, le plus tout ce que tu veux
13:33et tu as un Premier ministre
13:35qui est depuis 40 ans ou 50 ans fait de la politique
13:37qui dit hé les gars
13:39on va faire des efforts.
13:41C'est inaudible.
13:43C'est inaudible.
13:45Celui qui l'a nommé le principal responsable
13:47de l'État.
13:49Il s'est nommé tout seul François Bayrou.
13:51Il est allé dans le bureau.
13:53Il s'est nommé tout seul.
13:55Donc c'est parfaitement inaudible.
13:57C'est vraiment parfaitement inaudible.
14:00Il attend d'un Premier ministre qui dit
14:02voilà ce qu'on va faire.
14:04On va réduire les dépenses publiques.
14:06On va réduire pourquoi pas les dépenses sociales.
14:08Et on va faire des économies.
14:10Mais venir dire
14:12vous allez vous serrer la ceinture
14:14franchement c'est juste odieux.
14:16Moi j'ai 4 milliards.
14:18J'ai 4 milliards d'économies.
14:204 milliards.
14:22Mais il a raison.
14:24Mais il a raison.
14:26Vous avez bien compris que François Bayrou
14:28normalement les orientations du budget
14:30sont à l'automne, 5 septembre.
14:32Je pense que les Français vont préparer François Bayrou
14:34à aller dehors.
14:36Je pense que ça les gens
14:38ça c'est pas possible.
14:40Avec la TVA sociale je pense que les députés s'en chargeront avant.
14:42Ça c'est pas possible.
14:44Alors on va voir le sujet de Mathieu Demes.
14:46Mais cette expression parfois tu te dis
14:48mais qu'est-ce qui peut lui passer
14:50par la tête pour dire une phrase aussi odieuse
14:52pour les gens.
14:54Vous allez faire des efforts
14:57ça fait 40 ans qu'ils en font des efforts les Français
14:59et que ceux qui gouvernent font à peu près
15:01n'importe quoi dans beaucoup de domaines.
15:03Pas tous.
15:05Il veut peut-être rattraper Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre le plus impopulaire.
15:07Mathieu Demes.
15:09Mathieu Demes nous présente ce qu'a dit
15:11le Premier ministre ce matin.
15:13Redresser les finances publiques
15:15sans toucher au coût du travail
15:17voici l'objectif affiché par François Bayrou
15:19qui relance l'idée d'une TVA sociale.
15:21Je souhaite
15:23que les partenaires sociaux puissent s'emparer
15:26de cette question.
15:28Je souhaite que tous ceux qui ont la responsabilité
15:30du monde du travail, du monde de l'entreprise
15:32et du monde des salariés
15:34acceptent de poser ensemble cette question.
15:36Cette mesure consiste à augmenter
15:38le taux de TVA pour affecter les recettes
15:40supplémentaires au budget de la sécurité sociale
15:42tout en diminuant en parallèle
15:44les cotisations patronales
15:46et éventuellement salariales.
15:48De quoi sans surprise s'attirer immédiatement
15:50les foudres de la France Insoumise
15:52par la voix de son coordinateur national
15:54C'est totalement inacceptable
15:56c'est totalement scandaleux.
15:58Si vous transférez une partie du financement
16:00de la protection sociale sur la TVA
16:02vous mettez à contribution davantage les plus pauvres
16:04parce que la consommation
16:06est une partie plus importante de leurs dépenses
16:08donc la TVA est une partie plus importante
16:10que les 10% les plus riches.
16:12Votée en 2012 sous le quinquennat
16:14de Nicolas Sarkozy, la TVA sociale
16:16avait été immédiatement abrogée par François Hollande
16:18après son élection.
16:20Mais il y a deux semaines, Emmanuel Macron
16:23le président de la République juge
16:25qu'il faut aller chercher de l'argent
16:27en dehors du seul travail
16:29et souhaite l'ouverture d'un chantier sur ce sujet
16:31avec les partenaires sociaux.
16:33Vous vous rendez compte que le PIB de l'Italie
16:35nous passe devant, ce qui est du jamais vu
16:37et qu'en Italie on baisse des impôts
16:39et que madame Mélanie
16:41dont on disait pique-pendre est en train de réussir
16:43dans tous les domaines.
16:45Post-fasciste, c'est intéressant.
16:47La première fois vous ne répondez pas.
16:49Je vous laissais terminer.
16:51Mais c'est les résultats.
16:53En fait moi j'y peux rien,
16:55les résultats,
16:57il n'y a pas de révolution que je sache en Italie,
16:59il n'y a pas de nouveau Mussolini en train de réussir dans tous les domaines.
17:01Comme un sujet sur la dette, mais bon, qu'importe.
17:03Comme un sujet sur la dette.
17:05Nous on n'a pas de sujet sur la dette.
17:07Mais alors on fait quoi ?
17:09On réduit la dépense
17:11publique, est-ce que c'est possible ?
17:13On réduit par exemple
17:15collectivité locale, on enlève
17:17toutes les 13
17:20agences d'Etat, je crois, je les enlève toutes.
17:22Elles ne servent absolument à rien.
17:24Vraiment, on change de logiciel.
17:26Et puis le chômage,
17:28je change beaucoup de choses.
17:30Les moins de 30 ans, plus de chômage.
17:32Les moins de 30 ans, plus de chômage.
17:34Mais déjà si on enlève les agences d'Etat,
17:36ça m'intéresse.
17:38À moins de 30 ans, tu ne peux pas avoir
17:40d'allocation chômage ? Non.
17:42Alors tu fais comment si tu n'as pas d'emploi ?
17:44Mais il y a plus de demandes que d'offres.
17:46Il y a plus d'offres
17:48qu'il y a de demandes.
17:50À 60 ans, il y a des gens qui sont fatigués.
17:52Avant de 30 ans, quelqu'un qui est au chômage,
17:54il y a plus d'offres.
17:56Mais si tu t'es formé
17:58dans un emploi,
18:00l'aéronautique par exemple,
18:02et que tu ne trouves pas...
18:04Il y a beaucoup de travail dans l'aéronautique.
18:06Quand tu es formé,
18:08tu n'as pas de problème pour trouver du travail.
18:10Il faut voir aussi
18:12les conditions du travail.
18:14Mais ils vont travailler.
18:17Ils vont travailler.
18:19Ils vont dans un restaurant.
18:21Et là, c'est la fin des manoeuvres.
18:23Ils traversent la rue.
18:25Il y a 400 000 emplois d'aujourd'hui.
18:27Il faut voir si c'est des offres raisonnables d'emploi.
18:29Il faut voir les conditions de travail.
18:31Depuis que j'ai fait le film avec François Ruffin...
18:33Laissez parler la camarade...
18:35La camarade Salmane à la parole.
18:41Depuis que j'ai fait le film avec François Ruffin,
18:43j'ai un autre regard sur les travailleurs.
18:45Il y a des gens qui souffrent au travail.
18:47Et comme on est tous sur un plateau télé,
18:49on ne s'en rend pas compte.
18:51Il faut qu'ils aillent travailler.
18:53Les conditions de travail à l'usine...
18:55Je préfère être en arrêt maladie
18:57que d'aller bosser à l'usine.
18:59Alors qu'est-ce qu'on fait ?
19:01On ne travaille plus du tout.
19:03Je ne dis pas qu'on ne travaille plus.
19:05Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
19:09Les conditions de travail sont tellement déplorables
19:11que les gens n'ont pas envie.
19:14Ce n'est pas un côté un peu Zola de ton intervention ?
19:16Non, parce que moi, contrairement à vous,
19:18je suis allée bosser à l'usine dans le film de François.
19:20Vous, non.
19:22Combien d'heures ?
19:24Peu importe.
19:26C'est une référence.
19:30Je vous propose d'écouter François Bayrou
19:32sur les finances qui sont hors de contrôle.
19:36Hier, la Cour des comptes
19:38a déclaré que les dépenses sociales
19:40étaient, je cite,
19:43« hors de contrôle ».
19:45Si nous ne sommes pas capables
19:47tous
19:49de prendre la situation
19:51comme elle est,
19:53d'essayer de construire
19:55un projet
19:57qui puisse rassembler
19:59les sensibilités différentes
20:01autour d'une réalité
20:03qui nous rassemble
20:05elle aussi,
20:07alors nous allons vers
20:09de très graves déboires.
20:11Il n'existe aucun chemin de progrès
20:13qui ne tienne compte de la réalité
20:15et ne choisisse au travers du temps
20:17un projet pluriannuel
20:19de retour à l'équilibre des finances publiques,
20:21des finances de l'action publique
20:23et des finances sociales du pays.
20:25Si nous nous éloignons
20:27de cette nécessité,
20:29nous allons avoir
20:31de très graves déboires
20:33et toute la société le paiera,
20:35toutes les entreprises, tous les salariés
20:37et toutes les familles.
20:39La voie politique n'est plus crédible.
20:41Comme ça fait 40 ans qu'on entend les mêmes bêtises.
20:43Et je vais vous dire quelque chose,
20:45c'est que ça ne changera rien.
20:47Même si tu faisais un effort,
20:49tu sais qu'ils font n'importe quoi.
20:51Ton argent, c'est juste de l'argent,
20:53c'est des paniers percés.
20:55Dans n'importe quelle société,
20:57celui qui fait des erreurs,
20:59tu changes les patrons.
21:01Vous êtes en train de chercher
21:03un Elon Musk français.
21:05Si la voie n'est pas politique,
21:07je vous dis qu'il faut
21:09des mesures sans doute radicales
21:11pour baisser la dépense publique.
21:13Est-ce qu'on peut être d'accord là-dessus ?
21:15Pour le coup, la TVA sociale,
21:17c'est un sujet très explosif.
21:19Je vous rappelle qu'il a fait perdre 80 députés
21:21à Nicolas Sarkozy en 2007.
21:23Erreur de Jean-Louis Borloo,
21:25sur l'entre-deux-tours.
21:27Je ne suis pas persuadé de ça.
21:29Plus vous êtes riche,
21:31plus vous dépensez,
21:33donc plus vous payez de TVA.
21:35C'est à la fois inégalitaire
21:37et ça ne l'est pas.
21:39C'est sûr que le très riche
21:41dépense plus de TVA.
21:43Le fait que tout le monde
21:45paye une part d'impôt
21:47n'est pas pour me déplaire.
21:49Évidemment qu'il y a des gens
21:51qui souffrent.
21:53Le travail à l'usine
21:55sans perspective d'évolution,
21:57c'est compliqué.
21:59J'en suis vraiment convaincu.
22:01Il n'empêche qu'on est dans
22:03une période particulière
22:05et il faut faire des choix.
22:07Ce n'est pas ceux qui sont tout en bas
22:09de faire ces choix.
22:11Pourquoi moins de 30 ans ?
22:13Parce que t'es jeune.
22:15C'est pas la même chose.
22:17Vous ne connaissez pas
22:19les parcours de vie des uns et des autres.
22:21C'est un discours victimaire.
22:23C'est un discours victimaire.
22:25Je comprends que les mômes
22:27ne veuillent pas chercher de boulot.
22:29Il y a des conditions de travail
22:31qui ne sont pas à 30 ans.
22:33Elles sont déplorables à 30 ans aussi.
22:35Il est 20h29.
22:37Vous faites quoi pour la prochaine fête ?
22:39La camarade Salmane
22:41est avec nous ce soir.
22:43Et le camarade...
22:45Vous allez tourner un film ?
22:47Je vais vous faire tourner des films.
22:49Ça va vous influencer rapidement.
22:51Ouh là !
22:53On va mettre la coupe.
22:55Je suis avec vous.
22:57Vous allez partir au Salvador.
22:59Vous devriez mettre
23:01un t-shirt.
23:03Je suis d'Artigol.
23:05Avec Gilles-Williams
23:07qui me traite de misérabiliste.
23:09Vous avez une approche cinématographique.
23:11J'ai une approche de thérape.
23:13Elle a vécu dans la ouate.
23:15Mais c'est la ouate
23:17qu'elle préfère.
23:23Il y a beaucoup de messages
23:25qui vous ciblent.
23:27J'ai parlé à Salmane.
23:29Quelqu'un me dit
23:31que nous voyons
23:33les chaussures de maître Salmane.
23:35Non !
23:37Je n'ai jamais vu des talons de cette hauteur.
23:39Pas commode pour l'usine.
23:43Là, on est dans
23:45quelque chose de léger.
23:47Mais il y a quelque chose
23:49que je voulais vous dire qui est très juste.
23:51Il y a une personne qui dit
23:53que pour vivre, il faut gagner sa vie.
23:55Se lever pour nourrir sa famille
23:57et s'assumer est louable.
23:59Tout le monde ne peut pas être avocat.
24:01Les conditions ne sont pas déplorables.
24:03C'est du travail répétitif
24:05avec des horaires décalés.
24:07Mais les salariés peuvent y trouver leur compte.
24:09Pas de problème en sortant du boulot
24:11et du temps libre.
24:13Je trouve que c'est très vrai.
24:15Il y a une forme de mépris de classe.
24:17Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
24:21Quand vous arrivez à 4h du matin
24:23et qu'il fait froid,
24:25que vous devez travailler,
24:27vous avez une vie décalée.
24:29Ça affecte votre vie sociale.
24:31Vous avez pris le témoignage
24:33qui allait dans votre sens.
24:41Il n'y a pas de métier dégradant.
24:43Je peux prendre des témoignages
24:45sur mon téléphone qui vont dire
24:47que c'est moi qui ai raison
24:49et vous qui êtes déconnecté.
24:51C'est pas la Chine.
24:53Vous voyez ça de votre fauteuil ?
24:57Je suis allée sur le terrain.
24:59Ne me faites pas ça.
25:01Si vous saviez les métiers que j'ai fait
25:03quand j'étais plus jeune,
25:05je ne vais pas vous en parler.
25:07Il faut améliorer les conditions de travail.
25:09Oui, mais elles sont améliorées.
25:11Non, pas vraiment.
25:13Quand vous avez le SMIC et qu'il n'y a pas
25:15de perspective d'évolution,
25:17ce n'est pas amélioré.
25:19Ce n'est pas misérabiliste.
25:21Nous ne sommes pas d'accord.
25:23En revanche, je voudrais que nous parlions
25:25de ce qui s'est passé avec cette tribune
25:27des 300 écrivains.
25:29Libération a publié ce mardi
25:31dans laquelle 300 écrivains francophones
25:33appellent à nommer le génocide en courant.
25:35Gaza, notre ami Elisabeth Auschwitz
25:37dit que si vous dites génocide,
25:39c'est comme si vous disiez Auschwitz.
25:41C'est exactement la même chose.
25:43Les auteurs exigent que des sanctions
25:45soient imposées à l'État israélien
25:47et à Slimani, notamment.
25:49Vous avez M. Le Clizio.
25:51Et alors ?
25:53Et alors ?
25:55Pourquoi Annie Arnaud est frappée
25:57d'indignité nationale ?
25:59Elle a beaucoup de complaisance pour le Hamas.
26:01Et la situation à Gaza est de quelle nature ?
26:03Si ce n'est pas un génocide,
26:05je ne reviens pas sur la définition
26:07dans le droit international du génocide
26:09et je suis contre le fait d'utiliser ce mot
26:11parce qu'il nazifie Israël.
26:13Mais aujourd'hui, sur la situation
26:15actuelle à Gaza,
26:17c'est le nom de quoi ce qui se passe ?
26:19C'est le nom de quoi ?
26:21Le débat, si j'ai bien compris...
26:23La situation...
26:25Le débat, je veux bien
26:27qu'on parle de ça,
26:29mais il me semble que le débat,
26:31c'est de l'utilisation du terme
26:33de génocide à propos
26:35de l'État juif.
26:37L'État juif pogromisé le 7 octobre
26:39avec des gens qui ont juré
26:41sa perte et qui se cachent
26:43à côté des enfants.
26:45Donc je dis que c'est une ignominie.
26:47Le fond du problème,
26:49c'est que nous vivons dans un pays
26:51et c'est une véritable maladie psychologique
26:53qui fait montre
26:55d'un esprit obsessionnel
26:57et d'une critique
26:59acérée par rapport
27:01à l'État juif
27:03et au contraire, d'une bienveillante
27:05indulgence par rapport
27:07aux Hamas terroristes.
27:09L'un, c'est un soldat blanc,
27:11l'autre, c'est un terroriste basané.
27:13L'antisémitisme existe,
27:15mais je pense qu'il n'a pas
27:17uniquement sa part.
27:19Donc c'est une ignominie.
27:21Permets-moi de vous dire
27:23entre 7h et 7h30
27:25à France Inter,
27:27c'était Libération
27:29à France Inter.
27:31M. Demorand,
27:33France Inter,
27:35ex-Libération,
27:37a parlé, a vanté la pétition
27:39de Libération et ensuite,
27:41le patron de Libération,
27:43Dov Alfon, a fait un éditorial
27:45anti-israël.
27:47C'est l'audiovisuel de service public
27:49qui est maintenant dans un anti-israélisme
27:51pathologique.
27:53Benjamin Netanyahou est en train
27:55de perdre
27:57beaucoup de soutien,
27:59à la fois dans son pays et sur la scène internationale.
28:01On ne voit pas
28:03d'issue
28:05à ce conflit.
28:07Le Hamas se relâche
28:09les otages.
28:11C'est vrai.
28:13Mais les civils,
28:15les civils palestiniens
28:17qui n'ont pas la responsabilité
28:19de cette
28:21situation-là, à moins que vous fassiez
28:23de tous civils palestiniens un soutien
28:25au Hamas, est en train
28:27de crever, d'être affamé.
28:29Mais qui est responsable ?
28:31C'est le Hamas.
28:33Le Hamas est le premier responsable.
28:35On peut questionner
28:37la stratégie de guerre
28:39et d'enfoncement dans la crise
28:41du gouvernement Netanyahou.
28:43On est d'accord.
28:45On est à peu près d'accord.
28:47Gaza est abominable.
28:49Bien évidemment, le drame humanitaire
28:51qu'il existe, etc.
28:53Lorsqu'on aborde, me semble-t-il, ce sujet,
28:55on doit rappeler
28:57que si le Hamas libère demain
28:59les otages, ça s'arrête.
29:01Et alors quid du plan d'occupation
29:03de Gaza par Benjamin Netanyahou ?
29:07Écoutons d'abord Martine Aubry
29:09et puis après on verra ce qui s'est passé également
29:11hier dans ce conseil local du 20ème arrondissement.
29:13Moi, personnellement,
29:15j'ai aucun doute sur le fait qu'il y a
29:17génocide. Quand il y a intentionnalité,
29:19quand on bouge les populations,
29:21quand on les affame, quand on les tue,
29:23quand on attaque la population civile,
29:25les écoles, les hôpitaux, il n'y a aucun doute.
29:27Il y a même sans doute des crimes de guerre
29:29aussi à l'intérieur. Mais le sujet,
29:31c'est aujourd'hui qu'on arrête de se battre
29:33pour savoir s'il y a génocide ou pas.
29:35Chacun a le droit d'avoir son opinion.
29:37La mienne, elle est claire en tout cas.
29:39Le vrai sujet, aujourd'hui, c'est
29:41une fois qu'on aura fini de discuter sur tout ça,
29:43est-ce qu'il en restera des Palestiniens ?
29:45Il faut dire à Madame Aubry que ce n'est pas une opinion un génocide.
29:47C'est une définition juridique.
29:49Dans cette tribune que je n'ai pas lue de libération,
29:51quand je n'ai pas lu à l'antenne,
29:53tout comme il était urgent de qualifier les crimes commis
29:55contre les civils le 7 octobre 2023
29:57de crimes de guerre et contre l'humanité,
29:59de génocide,
30:01nous écrivains et écrivaines d'expression française
30:03avons trop tardé à parler d'une seule voix.
30:05Face à ce moment historique, nous pouvons détourner le regard
30:07ou bien nous montrer à la hauteur de la tâche
30:09qui s'impose à nous. Les signateurs de cette tribune
30:11exigent plus que jamais que soient imposées des sanctions
30:13à l'État et d'Israël. A aucun moment dans cette
30:15tribune, c'est ça qui est sidérant,
30:17à aucun moment dans
30:19cette tribune, il est écrit
30:21nous avons bien conscience que si
30:23le Hamas libérait les otages,
30:25la répression
30:27de M. Netanyahou s'arrêterait.
30:29Et si le Hamas...
30:31C'est une faute si le terme
30:33de Hamas n'est pas...
30:35Et si le Hamas libère
30:37les otages,
30:39est-ce que Benjamin Netanyahou
30:41renonce à son plan d'occupation
30:43de Gaza ?
30:45Non.
30:47Mais vous savez...
30:49Non.
30:51Y compris l'état-major militaire est contre
30:53cette option. Et les Américains.
30:55Voilà.
30:57Netanyahou, 2 mois
30:59avant,
31:01le 7 octobre, il était à Paris.
31:03J'ai fait partie des quelques personnes
31:05à le rencontrer. Il y avait le président du préfet, etc.
31:07Qui lui a dit que sa
31:09collation avec l'extrême droite
31:11n'était ni faite ni à faire ? C'est celui qui
31:13te parle. Crois-moi, j'ai pas un déficit
31:15d'esprit critique
31:17par rapport au gouvernement israélien,
31:19au système politique israélien, au personnel
31:21politique israélien qui ne m'inspire pas
31:23une immense estime.
31:25Mais par contre,
31:27je m'interdis
31:29dans cet océan
31:31de haine obsessionnelle
31:33contre l'état juif pogromisé
31:35d'ajouter...
31:37Ce qui n'est pas mon cas. Non, je ne parle pas du tout.
31:39D'ajouter une once de critique.
31:41Tant qu'on sera dans cette critique
31:43obsessionnelle, je n'ajouterai pas
31:45une once de critique.
31:47Il y a un argument que l'on ne développe
31:49jamais, c'est que
31:51s'il s'agissait d'un génocide,
31:53ce serait le premier génocide de l'histoire
31:55où la population augmente.
31:57Il faut quand même le dire.
31:59Le Vendée 1 n'y va pas.
32:01La population à Gaza augmente.
32:03Ah si, bien sûr que si.
32:05La population augmente.
32:07Il y a quand même beaucoup de morts.
32:09Jules Thorez,
32:11vous comprenez bien
32:13l'aspect monstrueux
32:15de votre propos.
32:17L'aspect monstrueux de votre propos.
32:19Evidemment, ce que vous dites
32:23n'est pas possible.
32:25Pourquoi ? Parce que les attaques
32:27israéliennes tuent beaucoup de Gaza.
32:29Je ne dis pas qu'il y a des morts,
32:31notamment des enfants.
32:33Personne ne peut sortir.
32:35Tu es sous les bombes. La population augmente.
32:37Il y a quelque chose de choquant dans ce que vous dites.
32:39Dans cette période-là, admettons-le,
32:41cette période qui est si particulière pour le Gaza,
32:43chaque jour enterrent leurs morts.
32:45Je ne conteste pas.
32:47En revanche, je ne conteste pas.
32:49Je ne veux pas dire que ce soit une bonne opération sur le plan démographique.
32:51Ce n'est pas une bonne opération sur le plan démographique
32:53pour eux.
32:55Qu'il nous soit permis de dire
32:57que les chiffres que l'on donne
32:59sont totalement invérifiables.
33:01Mais tu as vu les images de destruction ?
33:03Ils sont truqués.
33:05Ils viennent du Hamas.
33:07Sur les chiffres, sans doute.
33:09Il y a des morts, non ?
33:11Je vais te faire une révélation.
33:13Il n'y a personne.
33:15Il n'y a personne plus mortel que la guerre.
33:17Sur les écoles.
33:19Les hôpitaux.
33:21Les quartiers résidentiels.
33:23Est-ce que les morts bien plus nombreuses du Soudan
33:25ou de la Somalie
33:27ou du Congo
33:29te sont indifférentes ?
33:31Je suis d'accord avec toi.
33:33Mais qu'on en parle, qu'on le mette dans l'émission.
33:35Le scandale des scandales, justement,
33:37c'est que par rapport à l'obsession de l'État juif,
33:39il y a, ils appellent ça les journalistes,
33:41les conflits oubliés.
33:43Ils sont oubliés, ils n'en parlent pas.
33:45Alors, ce qui s'est passé, en revanche, hier,
33:47et c'est assez intéressant,
33:49d'ailleurs, parce que c'est dans le prolongement,
33:51Lila Jelali, qui est élue écologiste
33:53et adjointe au maire du 20e arrondissement
33:55de Paris, a tenu, hier lundi,
33:57en plein conseil municipal, une déclaration
33:59à l'encontre des Juifs
34:01et a cité une phrase qu'elle attribue à Charles de Gaulle,
34:03qui est parfaitement fausse.
34:05Je vous propose de voir le sujet de Régine Delfour.
34:09C'est par un communiqué publié sur son compte X
34:11que Lila Jelali présente
34:13ses excuses.
34:15Ce lundi, lors du conseil de la mairie
34:17du 20e arrondissement de Paris,
34:19Lila Jelali, élue écologiste,
34:21reprend et déforme
34:23une citation du général De Gaulle sur les Juifs.
34:25Il y a une phrase
34:27d'un de nos présidents, peut-être que quelqu'un
34:29va trouver, c'est peut-être
34:31une bonne petite devinette,
34:33qui disait que le jour où on rassemblera
34:35au même endroit les Juifs, nous avons
34:37peur aujourd'hui
34:39qu'ils puissent devenir des dominateurs,
34:41qu'ils puissent faire
34:43l'impensable.
34:45C'était Charles de Gaulle.
34:47Quelques minutes plus tard, Martin Bussy,
34:49élu socialiste, intervient.
34:51J'ai entendu dire du mal des Juifs juste avant
34:53et donc je me suis aussi senti concerné
34:55et je voudrais qu'on se rappelle
34:57qu'on est des élus de la République,
34:59qu'il y a des choses qui peuvent être dites et d'autres qui ne peuvent pas être dites
35:01et moi je pense que ça mérite
35:03d'être souligné
35:05et porté par écrit.
35:07Le maire du 20ème arrondissement de Paris,
35:09de demander à l'élu écologiste
35:11de revenir sur ses propos.
35:13Je vais reprendre vos propos tout à l'heure.
35:15Si on met tous les Juifs dans un même endroit,
35:17ils vont devenir dominateurs.
35:19C'est pas possible de dire ça.
35:21D'abord c'est puni par la loi.
35:23Donc je vous demande de retirer
35:25ces propos.
35:27Après avoir tenté de se défendre en affirmant
35:29que c'était les mots du général de Gaulle,
35:31Lila Jelali quitte le conseil d'arrondissement
35:33avant sa fin.
35:35Il se trouve qu'elle s'est excusée aujourd'hui.
35:37Madame Jelali,
35:39elle s'est excusée.
35:41Hier soir en conseil d'arrondissement à l'occasion d'un débat
35:43dénonçant le génocide en cours à Gaza et proposant
35:45que le 20ème arrondissement puisse exprimer
35:47sa solidarité avec les civils gazaouis et les otages
35:49détenus par le Hamas, j'ai fait référence
35:51à une citation du général de Gaulle blessante
35:53et inappropriée. Je n'aurais pas dû reprendre cette
35:55citation qui revêt tous les poncifs de l'antisémitisme
35:57essentialisant les Juifs.
35:59On peut écouter d'ailleurs
36:01ce qu'avait dit le général de Gaulle.
36:03Si l'implantation de cette
36:05communauté sur des terres qui avaient été
36:07acquises dans des conditions
36:09plus ou moins justifiables
36:11et au milieu
36:13des peuples arabes qui lui sont foncièrement
36:15hostiles
36:17n'allait pas
36:19entraîner
36:21d'un cessent,
36:23d'un terminable
36:25friction et conflit.
36:27Et
36:29certainement,
36:31et certains
36:33même redoutaient que les
36:35Juifs jusqu'alors
36:37dispersés
36:39mais qui étaient restés
36:41ce qu'ils avaient été de tout temps
36:43c'est-à-dire
36:45un peuple d'élite
36:47sûr de lui-même
36:49et
36:51dominateur
36:53n'en viennent
36:55une fois qu'ils seraient
36:57rassemblés dans le
36:59site de son ancienne
37:01grandeur, n'en viennent
37:03à changer en ambition
37:05ardente
37:07et conquérante
37:09les souhaits
37:11très émouvants qu'ils formaient
37:13depuis 19 siècles.
37:15Vous savez,
37:17la politique arabe
37:19de la France, pour Charles
37:21de Gaulle, c'était quelque chose.
37:23Et il avait
37:25même une sorte de dépit
37:27amoureux de voir
37:29des Juifs français
37:31regarder un peu trop tendrement Sion.
37:33Donc les propos qu'ils font
37:35qui ne sont pas
37:37la marque
37:39d'un antisionisme
37:41agressif mais qui montrent
37:43quand même une certaine réticence
37:45par rapport au projet sioniste
37:47mais ça n'a rien à voir
37:49avec les propos de la demoiselle
37:51qui, je veux
37:53plaider les circonstances atténuantes pour cette demoiselle
37:55c'est la chasse aux Juifs
37:57c'est la chasse au sionisme
37:59c'est la chasse à Israël
38:01qui est ouverte depuis
38:03plusieurs semaines. Elle a cru
38:05la pauvre se croire autorisée
38:07à aller un peu plus loin. Voilà.
38:09Voilà dans quel contexte nous vivons aujourd'hui.
38:11Oui mais ça devient une manie de tenir des propos antisémites
38:13et de s'excuser derrière. Elle va faire un stage.
38:15Elle va faire un stage. Oui d'accord.
38:17Je veux dire, ça devient vraiment
38:19un stage.
38:21Dans l'actualité également
38:23je voulais vous parler de Gabriel Attal
38:25il a dit une chose absolument incroyable
38:27Gabriel Attal
38:29qui a été reprise quasiment par
38:31personne. Aujourd'hui ? Non
38:33dans le Parisien. Ce qu'il a dit est absolument
38:35mais sidérant.
38:37Il a dit la délinquance
38:39et les trafics continuent d'empoisonner
38:41la vie de nos concitoyens
38:43les français n'ont pas confiance
38:45en notre justice et notre immigration n'est pas
38:47pilotée. Je reconnais que
38:49notre parti ne s'était
38:51jamais emparé de ces questions-là.
38:53Je le fais désormais sans aucune
38:55ambiguïté. Je répète cette
38:57phrase que je trouve
38:59sidérante.
39:01Dimanche soir. Dimanche soir.
39:03Mais ici. Dans aucun autre endroit. Mais à Paris.
39:05Mais je suis d'accord. En fait c'est parce que j'ai écouté
39:07Eliott que je vous dis ça.
39:09Je vous ai écouté dimanche.
39:11Personne. Je répète
39:13cette phrase. Il dit nous n'avons pas travaillé.
39:15Non il dit pas qu'on n'a pas
39:17travaillé. Allez-y Pascal.
39:19Non mais arrêtez.
39:21Il dit pas ça. Allez-y. Arrêtez
39:23une bonne fois pour tout.
39:25Parce qu'il ne veut pas travailler c'est déjà
39:27accepter qu'on en a quand même
39:29parlé et qu'on savait
39:31que ça existait. C'est vrai.
39:33Il dit je reconnais que notre parti ne s'était
39:35jamais emparé de ces questions-là.
39:37Il dit que ça existait mais qu'ils ont décidé de ne pas
39:39s'en emparer. Ce qui n'est pas exactement pareil.
39:41Ça fait combien de temps que le parti a commencé là ?
39:43En marche.
39:452016, 2017, 2014.
39:47Donc il dit
39:49à Emmanuel Macron
39:51ce qu'on dit tous les matins ici.
39:53Qu'on nous accuse.
39:55Et il a été Premier ministre.
39:57Il le dit sans aucune conviction.
39:59Je vous rappelle que c'est son groupe et lui-même d'ailleurs
40:01qui ont refusé sur un certain
40:03nombre de lois. On pourrait juste prendre la loi immigration.
40:05Ça leur allait très bien que tous les articles
40:07les plus répressifs soient censurés
40:09par le Conseil constitutionnel. Je ne les ai pas vus
40:11s'indigner la semaine dernière que le Conseil constitutionnel
40:13censure un article clé
40:15sur la mise en place administrative
40:17de demandeurs d'aide.
40:19Moi je veux bien avoir foi en la parole politique.
40:21Je veux bien parce que
40:23au nom de la démocratie je veux bien
40:25ne pas passer mon temps à les
40:27critiquer parce qu'après on va dire
40:29attention c'est dangereux de critiquer
40:31les élus de la République
40:33plus personne ne voudra venir. Je sais que
40:35M. Attal, souvent il écoute notre émission
40:37et il nous en veut
40:39un peu. En tout cas il m'en veut.
40:41Je répète cette phrase.
40:43Je reconnais.
40:45Il faut qu'il
40:47arrête de faire de la politique.
40:49Si au bout de 10 ans il admet
40:51que la délinquance, les trafics
40:53il ne s'en est pas occupé.
40:55Il faut qu'il fasse autre chose.
40:57Il faut qu'il fasse autre chose.
40:59Je suis désolé de vous le dire.
41:01On est entre nous, ça ne sortira pas d'ici.
41:03Le problème
41:05de M. Attal c'est qu'il
41:07arrive au monde. Il est très jeune.
41:09Il espère avoir quand même en dépit
41:11de vos voeux
41:13de reconversion. Il espère
41:15avoir encore une longue carrière
41:17politique. Or il cherche
41:19à se faire pardonner.
41:21Ce que je considère comme difficilement pardonnable.
41:23A savoir d'avoir
41:25donné la main aux insoumis.
41:27Il veut faire un pas vers la France.
41:29C'est ce que révèle son tournant droitier
41:31des dernières semaines. Mais personne n'est dupe.
41:33Personne n'est dupe. Parce qu'il y a un problème de crédibilité.
41:35Je suis désolé de vous le dire.
41:37Moi je n'y crois pas. Il n'a aucun espace.
41:39C'est la raison pour laquelle il est dans une grande chaire.
41:41Qu'il vienne un soir.
41:43On s'explique.
41:45Il est déjà venu.
41:47Vous savez très bien qu'il ne viendra pas.
41:49Qu'il vienne un soir.
41:51Nous on demande qu'elle soit convaincue.
41:53On l'aimait bien. Mais ce qu'il dit est juste.
41:55On l'aimait bien. Mais bien sûr que ce qu'il dit
41:57est juste. Mais bien sûr.
41:59Mais le président de la République
42:01c'est le bilan de M. Macron.
42:03Il a été
42:05Premier ministre.
42:07Vous avez des premiers ministres.
42:09C'est Gabriel Attal.
42:11C'est Édouard Philippe.
42:13Tous les premiers ministres s'éloignent
42:15du président.
42:17C'est incroyable.
42:19Ce n'est pas de notre faute.
42:21Vous vous souvenez de la tirade du député Dominique Dord.
42:23Au Socialiste.
42:25Dominique Dord, ne le réveillons pas.
42:27Il avait fait une grande tirade.
42:29L'immigration publique, ce n'est pas de votre faute.
42:31L'immigration publique, ce n'est pas de votre faute.
42:33L'insécurité, ce n'est pas de votre faute.
42:35Écoutons ce qu'il a dit ce matin sur France Inter.
42:37Écoutons ce qu'il a dit ce matin sur France Inter.
42:39Sur les règles communes
42:41qui ne sont pas respectées.
42:43Découvert le Pérou et Orléans.
42:45Découvert le Pérou et Orléans.
42:47On a des règles communes
42:49qui malheureusement ne sont pas respectées.
42:51On a une délinquance qui continue
42:53à empoisonner la vie de beaucoup de Français.
42:55On a des frontières qui ne sont pas respectées.
42:57Une immigration qui n'est pas suffisamment pilotée.
42:59Tout ça, ce sont nos règles républicaines.
43:01Et c'est une réalité aujourd'hui.
43:03Aujourd'hui, elles ne sont pas respectées.
43:05Je suis lucide, encore une fois.
43:07Je pense que beaucoup de choses ont été faites.
43:09Est-ce que vous tuez le père ?
43:11Non, encore une fois, j'essaye d'être lucide.
43:13Il y a beaucoup de choses qui ont été faites.
43:15Mais la réalité, c'est que dans le quotidien des Français,
43:17il n'y a que ça qui doit nous obséder.
43:19Les choses n'ont pas suffisamment changé.
43:21En tout cas,
43:23il viendra avec plaisir.
43:25Nous l'accueillerons plus exactement avec plaisir.
43:27Il est déjà venu.
43:29Avec vous, il est déjà venu ?
43:31Oui, bien sûr.
43:33Au contraire, on nous avait accusé d'être pro-Atal,
43:35d'être ataliste.
43:37Vous avez eu la fièvre ataliste.
43:39Vous étiez convaincu.
43:41Vous étiez conquis.
43:43Vous étiez très à l'ordre.
43:45Moi, je suis naïf.
43:47Je suis naïf.
43:49Les éditos, très engagés.
43:51Je crois plutôt ce qu'on me dit, hélas.
43:53Je ne vois pas le mal.
43:55Il avait dit ça.
43:57Je croyais qu'il était sincère.
43:59M. Lebrecht,
44:01j'ai une image pour vous.
44:03Et là, j'ai une image très forte pour vous.
44:05La France attend.
44:07Le suspense est à son comble.
44:09Pourquoi ? Parce que le président de la République,
44:11comme vous le savez, était à Hanoï.
44:13Il va vite.
44:15Il a quitté Hanoï.
44:17Il a atterri où cela ?
44:19A Jakarta.
44:21Et là,
44:23la porte de l'avion
44:25présidentiel s'est ouverte.
44:27La France entière s'est dit
44:29« Que se passe-t-il ? »
44:31« Que va-t-il se passer ? »
44:33Regardez, c'était ce soir.
44:35Regardez ce soir.
44:37M. et Mme Macron,
44:39l'un, main dans la main,
44:41sourire aux lèvres,
44:43attendant le bras.
44:45Voilà.
44:47C'est fini ?
44:49S'il vous plaît, pourquoi on a coupé ?
44:51Pourquoi on a coupé ?
44:53Ils sont chamaillés, peut-être.
44:55Qu'est-ce que ça veut dire ?
44:57Ils descendent les marches.
44:59Je veux les marches.
45:01Personne n'a poussé l'ordre de l'escalier.
45:03Je veux la musique de Mendelssohn.
45:05Oui, bien sûr.
45:07Je veux quelque chose.
45:09Voilà.
45:11Jakarta. Bonjour, monsieur.
45:13Bonjour, monsieur. C'était un plaisir.
45:15On a bien voyagé. Regardez.
45:17Voilà.
45:19Vous voyez, je trouve que c'est une très belle réponse
45:21par rapport aux commentaires qu'il y a eu.
45:23Très belle réponse.
45:25Très belle intervention.
45:27C'est les feux de l'amour.
45:29Ce qui est beau,
45:31c'est que pour cette image, l'Elysée ne nous a pas dit
45:33que c'était l'intelligence artificielle.
45:35Mais arrêtez.
45:37C'est une image authentique.
45:39C'est comme un feuilleton, les feux de l'amour.
45:41Il y a eu une petite chamaillerie.
45:43Le président l'a dit.
45:45Mais là, on est dans autre chose.
45:47On peut revoir l'image tellement elle va nous permettre
45:49de passer une bonne soirée.
45:51Le couple présidentiel a mis les choses au point.
45:53Quand on fera le bilan du décès d'un Macron,
45:55on s'en souviendra.
45:57On n'y est pas encore.
45:59Ne soyez pas...
46:01Je ne sais pas.
46:03Il y a eu une mise en scène, manifestement.
46:05Vous pensez ?
46:07Vous n'êtes pas dupe.
46:09Vous n'êtes dupe pour rien.
46:13M. Attal qui regardait
46:15d'un sale oeil.
46:17Qu'est-ce que vous allez faire ?
46:19Vous avez dit que c'était ininterprétable.
46:21Qu'on ne pouvait pas commenter ou interpréter.
46:23Hier ?
46:25J'ai dit qu'effectivement, le geste d'hier,
46:27je ne me refous pas de l'interpréter.
46:29Puisque tu ne sais pas ce qui s'est passé avant.
46:31Alors que là, on peut.
46:33Là, tu as toute une séquence complète.
46:35Ils s'attendent, il n'y a pas de problème.
46:37C'est super.
46:39Après l'avoir fait commenter pendant une, deux heures,
46:41c'est un commentaire.
46:43Ça, c'est vrai.
46:45Ça, c'est vrai.
46:47On a fait ça hier soir.
46:49On l'a très bien fait.
46:53Les gens, ils déconnent de tout.
46:55Ils sont très intelligents.
46:57Ils déconnent de tout.
46:59Ça, c'est une séquence qui s'appelle le com.
47:01Je trouve qu'elle est réussie.
47:03Elle répond à ce qui s'est passé.
47:05Elle n'invalide rien.
47:09Qu'est-ce qu'il y avait à valider ?
47:11Elle répond à la séquence de la veille.
47:13On s'en amuse là.
47:15Tant mieux.
47:17Vous aviez dû aller sur l'affaire du mouchoir.
47:19Vous, sur la table.
47:21Vous étiez allé sur l'affaire du mouchoir.
47:23Arrêtez.
47:25C'est pas fait gifler.
47:27Il a été victime de violences conjugales.
47:29Arrêtez.
47:31Si vos femmes font ça tous les jours.
47:33On n'en a pas.
47:35C'est moi qui défie.
47:37Vos femmes.
47:39Visiblement, ça ne me choque pas.
47:41Elle lui met les mains sur le visage.
47:43Jules.
47:47Je me refuse à commenter une image
47:49avec trois secondes.
47:51Tout ça n'a pas de sens.
47:53Mais celle-là est plus longue.
47:55Personne ne m'empêchera de dire
47:57que si on avait vu un homme public célèbre
47:59faire le même geste à une femme,
48:01je peux vous dire qu'il serait reconnaissant.
48:03Et si Paris était...
48:05On le mettrait en bouteille.
48:07Le premier à commenter cette fois-ci
48:09ça aurait été M. Propascal.
48:11Ne montrez pas le doigt comme ça.
48:13Ne montrez pas le doigt comme ça.
48:17Et 400 000 hier soir.
48:19Et vous, 1 million.
48:21Mais c'est parce qu'on fait 1 million
48:23qu'on fait 1 million.
48:25C'était pour vous permettre de le dire publiquement.
48:27Merci.
48:29Hier, à 20h57...
48:33Franchement, on était contents.
48:35À 20h57,
48:37on parle de Daniel Darieu.
48:39On va imaginer que ce ne soit pas
48:41au cœur de l'actualité.
48:43C'était le pic de la journée
48:45de toutes les chaînes d'info.
48:47Donc c'est dire si le public est prêt...
48:49Ce n'est pas une bonne nouvelle pour J.Williams.
48:51Il est en gage individuel.
48:53C'est vrai qu'hier,
48:55la France a découvert votre mauvaise foi.
48:57C'est vrai qu'hier,
48:59la France a découvert votre mauvaise foi.
49:01Les compliments que j'ai reçus
49:03ont offensé ma modestie.
49:05J'espère que vous aurez fait
49:07à nouveau un million ce soir
49:09pour me permettre modestement
49:11de faire 400 000 ensuite.
49:13Peut-être qu'un jour, ce sera le contraire.
49:15Peut-être que votre émission...
49:17400 000, en tout cas, félicitations.
49:19Ce soir, à 22h, restez bien avec nous.
49:21Nous avons un conseiller de Donald Trump
49:23sur le plateau, Kevin Roberts,
49:25qui a écrit le programme et le projet
49:27de 2025.
49:29Il était encore à la Maison Blanche la semaine dernière.
49:31Il est la tête pensante
49:33du mouvement Make America Great Again.
49:35Ce n'est pas un gauchiste.
49:37Non.
49:39Il a même cette phrase.
49:41Il dit que le plus grand mal
49:43qui guette le monde, c'est le gauchisme.
49:45Il est très bien, ce garçon.
49:49Vous le verrez à 22h.
49:51C'est absolument passionnant.
49:53Et à 21h,
49:55on va commencer l'émission par cette
49:57archive de Pompidou.
49:59Il faut arrêter d'emmerder les Français.
50:01C'était une interview écrite.
50:03On l'a vérifiée.
50:05On a la citation exacte.
50:09C'était au Parisien.
50:11Il parlait de la voiture.
50:13C'est une phrase...
50:15C'est sur le site de l'INA, Pascal.
50:17On a vérifié.
50:19Dans une interview dans le Parisien ?
50:21Oui, c'était une interview écrite.
50:23Je vous le confirme.
50:27On parlera des propositions
50:29de François Birou et de cette fameuse TVA sociale
50:31pour prendre un peu plus d'argent
50:33dans la poche des Français.
50:35Le petit sou !
50:45C'est une scène très célèbre.
50:47Avec Michel Piccoli.
50:49C'est un génie qui joue le président.
50:51Il y a Depardieu aussi dedans.
50:53C'est un film mondial.
50:55Le film n'est pas extraordinaire.
50:57Mais les scènes sont formidables.
50:59Il y a une scène où il joue le président Pervillot.
51:03Il a tous les banquiers autour.
51:05Il leur dit de sauter à combien ?
51:074 milliards.
51:09Ils dérangent Pervillot pour 4 milliards.
51:11Il leur dit de sauter à combien ?
51:135 ou 6 milliards.
51:15Il leur dit qu'il avait voulu les commissions.
51:17J'avais dit d'arrêter.
51:19Le petit sou !
51:21C'est génial.
51:23Le petit sou !
51:25C'est Piccoli.
51:27Qu'est-ce que vous voulez ?
51:29Michael Thomas était à la réalisation.
51:31David Tonelier était à la vision.
51:33Marc Fontaine était au son.
51:35Benjamin Naud, bien sûr.
51:37Robin Piette.
51:39Héloïse Tertrais était également là.
51:41Toutes ces émissions sont retrouvées sur
51:43www.cinenews.fr.
51:45A demain matin.

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