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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNU jusqu'à 10h30.
00:00:06Rémi Rioux est pressenti pour diriger la cour des comptes.
00:00:10Le grand public ne connaît pas cet apparat chic des idées socialistes.
00:00:14Ex-directeur de cabinet de Pierre Moscovici quand ce dernier vidait les caisses à Bercy sous la mandature de François Hollande.
00:00:22Monsieur Rioux est aujourd'hui le patron de l'agence française de développement, l'AFD.
00:00:27Il a fait l'ENA, il n'a jamais travaillé dans le privé et depuis 10 ans à l'AFD, il a multiplié les effectifs de son agence par deux.
00:00:37Il a distribué l'argent, n'importe comment, 8 millions d'euros par exemple au Mali, au Niger, au Burkina Faso, trois pays qui ont fermé les portes à la France.
00:00:47Monsieur Rioux est une synthèse ou une œuvre d'art des incompétences françaises.
00:00:52Il a donné 600 000 euros au Maghreb pour promouvoir l'égalité de genre.
00:00:57Ne souriez pas, c'est votre argent.
00:00:59Voici comment sont utilisés vos impôts, 1,3 million également pour la santé mentale des jeunes à Gaza.
00:01:07Je n'invente rien.
00:01:08On n'a plus un centime dans les caisses, mais ce monsieur fait des chèques un peu partout dans le monde.
00:01:15Et bien figurez-vous que ce pourrait être cet homme qui surveillera demain les comptes publics.
00:01:19Lui qui s'est évertué à les mettre dans le rouge depuis des années.
00:01:24Monsieur Rioux serait nommé par Emmanuel Macron, autre socialiste, qui retourne d'ailleurs là où il est né, à gauche, c'est la famille.
00:01:34Monsieur Rioux serait nommé président de la Cour des comptes au nom d'un article caché de la Constitution, il faut des socialistes partout.
00:01:40Au-delà de son cas, Emmanuel Macron et la haute fonction publique ont intégré un changement politique en 2027.
00:01:48Tout l'État profond se met en branle pour empêcher que la volonté du peuple, si alternance il y a, soit entendue.
00:01:56« Les petits hommes gris n'ont pas envie de perdre leur pouvoir. L'État profond est une grande chose en France. Il a mené le pays au désastre.
00:02:06Monsieur Rioux illustre ce mal français d'une technostructure qui a construit pour elle-même une administration sur mesure qui enrichit ses braves gens et ruine le pays depuis 40 ans. »
00:02:20Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:26Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:35A l'approche des fêtes de fin d'année, Laurent Nunez demande à ce que la sécurité des marchés de Noël soit renforcée.
00:02:41Dans un message Telegram, il a alerté les préfets de la menace terroriste toujours présente.
00:02:46Le ministre de l'Intérieur a ordonné la mise en place d'une présence visible et dissuasive des forces de sécurité intérieure.
00:02:52En Chine, Emmanuel Macron s'est entretenu avec son homologue Xi Jinping.
00:02:56Il a appelé à dépasser les désaccords avec la Chine.
00:02:59Le président chinois souhaite, quant à lui, une relation plus stable avec la France.
00:03:03Emmanuel Macron a également évoqué la question de l'Ukraine.
00:03:07Selon lui, la Chine a une capacité déterminante à œuvrer pour le pays.
00:03:11Et puis en Israël, la dépouille de l'avant-dernier otage qui était détenue à Gaza a été identifiée.
00:03:16Il s'agit d'un ressortissant thaïlandais, ouvrier agricole avec 42 ans.
00:03:20L'armée a annoncé que la famille allait pouvoir récupérer le corps pour l'inhumation.
00:03:24Merci Alice.
00:03:26Nous sommes autour de la table avec Mayalen Trémolet, que je salue et qui vient désormais régulièrement nous voir.
00:03:32Pascal-Pierre Garbarini, Richard Millet, Philippe Bilger et Thomas Bonnet.
00:03:38J'ai hésité avant de vous montrer l'image que je vais vous montrer à l'instant.
00:03:42Parce que c'est ce qu'on appelle parfois l'effet Streisand et c'est faire de la publicité aux uns et aux autres.
00:03:47Mais je voulais quand même vous montrer cette une.
00:03:50On va la montrer très peu de temps.
00:03:52La une du Nouvel Obs.
00:03:53Pascal Praud, profession propagandiste.
00:03:57Et voyez la violence de cette image.
00:04:01Voyez comment je suis représenté.
00:04:03Et voyez comment ce journal qui est détenu par Mathieu Pigasse.
00:04:07Lorsqu'on parle de cible parfois, on accuse parfois CNews de cibler les uns et les autres.
00:04:12Voilà comment ce journal me traite à la une ce matin.
00:04:16On va enlever.
00:04:17C'est la seule fois où vous verrez évidemment cette couverture.
00:04:22La bataille sera très dure.
00:04:23La bataille culturelle sera très dure pendant un an et demi.
00:04:26Monsieur Pigasse, qui est l'actionnaire manifestement, utilise ces médias pour cibler en l'occurrence les gens de CNews et votre serviteur.
00:04:38C'est ainsi.
00:04:39Vous avez vu vous-même cette violence.
00:04:43Moi j'ai lu le papier dans lequel il n'y a pas grand chose comme toujours.
00:04:45Il y a très peu de choses dans ce papier.
00:04:47Voilà le climat aujourd'hui qui effectivement peut inquiéter.
00:04:54Mais bon, on est des grands garçons.
00:04:56Donc il faudra vivre avec cela.
00:05:00Mais c'est ainsi.
00:05:02On a eu l'Express, on a eu la Libération, on a eu le complément d'enquête.
00:05:07Et maintenant, à chaque fois, on a l'impression de monter d'un cran avec cette violence-là.
00:05:13Il y avait tout sur cette hutte parce que j'ai vu en haut, il y avait marqué Raphaël Glucksmann, est-il prêt ?
00:05:17Oui, non mais c'est...
00:05:18Vraiment c'est tout en fait.
00:05:20Qu'est-ce que vous voulez que je dis ? On est au-delà de la violence.
00:05:22C'est-à-dire que...
00:05:23Et après, dans le...
00:05:24Et ce qui est drôle, c'est que dans le papier, il n'y a rien.
00:05:26Quoi ? Il n'y a rien.
00:05:27Il n'y a pas grand chose.
00:05:28C'est le énième papier.
00:05:32Nous parlons de Christophe Glees.
00:05:33Ah oui.
00:05:34Parce qu'il y a des choses quand même qui sont beaucoup plus graves, bien évidemment.
00:05:37Et la cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie a confirmé hier mercredi la condamnation à 7 ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Glees,
00:05:44emprisonné depuis juin pour apologie du terrorisme.
00:05:48Il s'est exprimé ce matin.
00:05:50Il y a beaucoup de voix d'ailleurs.
00:05:51Je trouve que tout le monde se réveille un peu tard.
00:05:53Le journal L'Équipe, par exemple, ce matin, on aurait pu imaginer que ce soit la une précisément du journal L'Équipe.
00:06:00On pourrait imaginer qu'il y ait des grandes voix du football qui se prononcent pour Christophe Glees, un journaliste sportif.
00:06:04Je vous propose d'écouter, voilà, c'est à la une, c'est mis à la une, ce n'est pas en pleine une.
00:06:10Et c'est un choix, mais c'est vrai qu'il faut sans doute, il aurait fallu aider plus ce confrère qui était en reportage en Algérie.
00:06:22Je vous propose d'écouter son frère Maxime qui s'est exprimé ces dernières heures.
00:06:27Très ému et surtout extrêmement sous le choc.
00:06:31C'est la définition un peu de l'abattement parce qu'on ne s'attendait pas du tout à ça.
00:06:38Donc là, maintenant, l'espoir est vraiment retombé.
00:06:44Je pense à mon frère, à ma mère, à mon beau-père et à sa copine qui ont dû la prendre sur l'instant.
00:06:51Et j'imagine mon frère dans les prisons algériennes pendant sept ans.
00:06:54Et c'est vrai que c'est, c'est pas simple.
00:06:58Et donc, on va continuer le combat pour qu'il y ait une, comment dire, une issue favorable possible.
00:07:09Mais je trouve que c'est ahurissant.
00:07:14Je suis abasourdi et j'espère que ça sera vitement effacé dans les prochains jours.
00:07:22Mais ça va être très complexe.
00:07:26Et la mère de Christophe Glees qui était présente hier en Algérie au moment du jugement s'est exprimée chez nos confrères de RTL.
00:07:34Nous l'écoutons.
00:07:34Je suis vraiment sous le choc.
00:07:38Cette annonce du verdict m'a terrassée.
00:07:41Dans tous les scénarii que nous avions envisagés, il y avait la possibilité d'un acquittement,
00:07:50la possibilité d'un sursis avec une peine ferme.
00:07:56Mais celle-là, vraiment, on ne l'avait pas envisagée.
00:07:59Il y avait des signaux positifs qu'on avait ressentis.
00:08:04D'abord, notre avocat français a eu le visa professionnel pour pouvoir assister au procès.
00:08:14Et puis, on avait surtout les mesures d'apaisement qu'on croyait entre la France et l'Algérie.
00:08:21Et malheureusement, on s'est trompé sur tous les tableaux.
00:08:24La maire de Christophe Gleiz, évidemment, très choquée.
00:08:27On hésite toujours de la stratégie à mener dans ces cas-là.
00:08:30Est-ce qu'il faut en parler ou pas ?
00:08:32Pendant des mois, l'Élysée a dit qu'il ne faut pas en parler.
00:08:34Mayala Trémolet.
00:08:37Oui, Mayala Trémolet.
00:08:37Oui, Mayala Trémolet avait dit d'ailleurs qu'il ne voulait pas parler jusqu'au 3 décembre.
00:08:40Il semblait persuadé que Christophe Gleiz serait libéré.
00:08:44Laurent Nunez, lui, disait quand même il y a quelques jours qu'il n'y avait aucune raison de douter de la bonne volonté d'Abdelmajid Tebboune.
00:08:51Et là, moi, je relève deux choses de cette condamnation.
00:08:53D'abord que Christophe Gleiz, même s'il était libéré par une grâce présidentielle, il ne pourra jamais obtenir justice.
00:08:58C'est d'ailleurs ce que dénonçait Boalem Sansal la semaine dernière, qui disait, lui, vouloir retourner en Algérie parce qu'il disait « je veux un procès, je veux ressortir libre et non pas être gracié par le président Tebboune ».
00:09:10Et je relève encore autre chose, c'est que Boalem Sansal, la semaine dernière, disait qu'il y avait d'autres otages qui étaient détenus en Algérie, qui étaient des Français ou des binationaux, avec la nationalité française.
00:09:19Donc pour moi, aujourd'hui, on est très très loin d'un déjeuner.
00:09:22Mayala Trémolet, journaliste politique d'Europe 1.
00:09:24Le scénario, il est clair, c'est-à-dire que le pouvoir algérien fait tout pour que la France soit à genoux, et il y aura sans doute une grâce, c'est ça la réalité, il y aura sans doute une grâce présidentielle.
00:09:34Et c'est heureux, mais il ne sera jamais, évidemment, innocenté.
00:09:36Écoutez de nouveau la mère de Christophe Gleiz.
00:09:40Nous sommes arrivés en Algérie jeudi, et nous avons eu un droit de visite avec sa compagne.
00:09:50Il était confiant, souriant, d'ailleurs on lui donnait des paroles rassurantes.
00:09:57Il s'est mis une carapace pour pouvoir supporter la prison et l'isolement.
00:10:04Ce qui lui coûte le plus, c'est d'être isolé, ça c'est très très très difficile pour lui.
00:10:12Le fait aussi qu'on ne lui permette pas de nous envoyer des lettres, alors qu'il nous a dit qu'il nous écrivait sur un cahier et qu'il faisait des poèmes pour nous.
00:10:24On imagine évidemment les solutions, et c'est le frère de Christophe Gleiz qui en parlait hier, Maxime Gleiz, écoutons-le.
00:10:30Maintenant il y a deux solutions possibles, c'est ou partir en cassation, c'est une procédure qui est longue, ou de prendre en charge la peine et d'attendre une grâce présidentielle.
00:10:44Donc on va se réunir avec Reporters sans frontières, on va appeler ma mère, tout le monde, pour savoir quelle serait la solution la plus juste et la plus propice pour mon frère.
00:10:55Vous lancez un appel au président algérien pour le grâcier ?
00:10:58Totalement, oui oui, en tout cas on verra quelle sera l'issue possible, mais je ne comprends pas.
00:11:09Franchement je suis dans le flou absolu et j'espère que ce cauchemar s'arrêtera rapidement.
00:11:15Pour vous c'est une décision politique ?
00:11:17Je ne sais pas, et franchement je ne saurais pas vous dire politique, en tout cas ce que je voulais dire c'est que mon frère est un journaliste sportif, le journalisme n'est pas un crime, ce sont juste des mots sur du papier.
00:11:31C'est évidemment une décision politique, alors ce qui est intéressant aussi c'est la réaction française et la réaction de l'espace médiatique qui a beaucoup tardé avec Christophe Gless,
00:11:39parce que c'est en Algérie, s'il avait été emprisonné en Russie ou en Italie avec Madame Mélanie, avec Monsieur Poutine,
00:11:45évidemment que les réactions seraient différentes, tout le monde est sur ce régime incroyablement indulgent je trouve Pascal-Pierre Garbarini.
00:11:53Oui, je crois qu'il n'y a pas une seule équivoque, c'est une décision politique, tout le démontre, parce que je ne pense pas que le dossier soit solide, voire il est complètement vide.
00:12:04Emmanuel Daoud qui est l'avocat français que je connais bien, en plus il est assez spécialisé justement des problèmes de dossiers internationaux,
00:12:15donc il connaît quand même très très bien son métier, ça c'est la première chose, donc il est bien défendu.
00:12:20On s'aperçoit qu'en effet, ce que vous disiez, c'est-à-dire qu'il y a eu un habillage pour laisser entendre qu'en fait les droits du détenu étaient respectés,
00:12:30qu'il pouvait voir son avocat, contrairement à Boalem Sansal qui lui n'avait pas eu le droit, que la famille pouvait lui rendre visite,
00:12:37donc il y a eu tout un habillage, ça c'est le premier point.
00:12:39Moi je n'ai pas de conseil à donner puisque je ne connais pas le dossier, mais je pense qu'il faut absolument faire un pourvoi en cassation,
00:12:45même si c'est une décision politique, parce que tant qu'il y a un pourvoi en cassation, la décision n'est pas définitive.
00:12:50Oui, mais on voit bien, comment dire, décision politique, stratégie politique, l'idée c'est de mettre quoi qu'il arrive la France à genoux,
00:12:58à la merci du pouvoir politique, sans doute qu'il y aura-t-il, comme pour Boalem Sansal, une grâce, je ne sais pas quand elle arrivera,
00:13:05mais sans doute, mais c'est un rapport de force entre la France et l'Algérie, et j'apprends que M. Nounès voudrait partir pour l'Algérie.
00:13:11Vous l'avez dit, parce qu'il faut quand même se rappeler d'où on vient, quand Boalem Sansal a été libéré,
00:13:17on nous a dit, voilà, la stratégie de l'apaisement, elle porte ses fruits, Bruno Rotaillot est parti, maintenant ça va mieux, etc.
00:13:24Bon bah non, en fait, rien ne va mieux. Et alors effectivement, il y aura peut-être une grâce, on l'espère.
00:13:28Mais à quel prix ? C'est quoi la contrepartie de la grâce ?
00:13:30Mais c'est qu'on mendie.
00:13:31Ah voilà.
00:13:32C'est-à-dire, nous sommes contraints de mendier une décision de justice favorable.
00:13:40C'est cela, le fond des rapports avec l'Algérie que nous avons.
00:13:45C'est ça qu'ils veulent.
00:13:46C'est même plus de la grâce.
00:13:47C'est ça qu'ils veulent.
00:13:49Ils font payer le Sahara occidental.
00:13:52Bien sûr.
00:13:53Il faut juste rappeler pourquoi il a été condamné, parce qu'il a juste fait un reportage d'un club de foot Kabil.
00:13:57Non mais parce que c'est ça le...
00:13:59Tout ça, évidemment, n'est rien.
00:14:00La vérité, c'est que la France doit mendier.
00:14:04Et comme vous avez le sort d'un homme, eh bien, nous sommes piégés par cela.
00:14:09Donc, nous mendions.
00:14:10D'où l'erreur politique.
00:14:12Je crois...
00:14:13Philippe Bilger.
00:14:14Pascal, que ce serait une erreur, me semble-t-il, de feindre, de croire qu'il y a un état de droit en Algérie.
00:14:21Moi, je crois plutôt à la grâce, à la demande de grâce, qui pousse plus loin l'humiliation, certes,
00:14:28mais qui peut être plus efficace pour lui.
00:14:31Et là où vous avez raison, c'est qu'ils ont tiré les leçons de Boilen sans salle, d'une certaine manière pour le pire,
00:14:38puisque vous avez noté cette apparence d'indépendance de la justice.
00:14:43Le parquet général ne réclame plus s'il a la même peine.
00:14:47Et c'était une erreur de penser que l'Algérie serait indulgente.
00:14:53Au contraire, c'est parce qu'ils n'ont pas voulu donner l'image d'une indulgence avec Boilen sans salle,
00:15:00qui sont encore plus durs, pour l'instant, avec Christophe Glez.
00:15:03Richard Millet, avant d'écouter une deuxième fois, le frère de Christophe Glez, Maxime Glez,
00:15:10qui était ce matin sur France Inter.
00:15:12Je suis frappé par la perpétuation d'une tradition algérienne, si j'ose dire,
00:15:17c'est la prise d'otages, qui avait lieu dès le XVIIe siècle.
00:15:20Souvenez-vous, dans Molière, on trouvait qu'il est prisonnier en Alger,
00:15:23donc il fallait exiger une rançon, etc.
00:15:26Et par le fait que probablement ce système judiciaire algérien a été formé en Union soviétique,
00:15:31parce que c'est un procès de Moscou, voilà.
00:15:34Et d'ailleurs, on peut renvoyer, on en parlait dès hier,
00:15:36on peut renvoyer à ceux qui n'ont pas vu l'aveu,
00:15:38parce qu'il y avait quelque chose de terrible hier,
00:15:40c'est que Christophe Glez a été obligé de dire qu'il avait fait des erreurs.
00:15:45Et ça, c'est tout à fait le procès de Moscou.
00:15:47Ceux qui ont vu l'aveu se souviennent qu'on te demande de dire cela,
00:15:50tu apprends par cœur ta réponse, qui ne change rien,
00:15:53puisqu'à la fin, ils sont tous condamnés à mort,
00:15:54dans l'aveu à film de Costa Gravras.
00:15:57Écoutez, Maxime Glez, il était sur France Inter ce matin.
00:16:01La sentence a été subite, il a été entouré de policiers,
00:16:07et donc il n'a pas trop compris.
00:16:08Mes parents ont essayé d'intervenir, de lui faire un câlin,
00:16:13et d'essayer de le voir.
00:16:23Mais tout ce que je sais, c'est qu'il a fait un petit signe
00:16:27avec la main de cœur au loin.
00:16:29Et donc, pour montrer qu'il n'y avait pas de souci,
00:16:32et que ça va bien se passer.
00:16:34Elle a toujours été là pour moi,
00:16:36et c'est sans langue de bois, je peux vous dire
00:16:38que c'est un être absolument magnifique,
00:16:41d'une grande empathie du monde,
00:16:43et des autres, une grandeur d'âme.
00:16:46Bon, il a des petits défauts,
00:16:47il peut être un peu taquin, des choses comme ça,
00:16:50mais globalement, c'est un être pur.
00:16:54Donc c'est vrai que de le savoir en prison pendant 7 ans,
00:16:58c'est comme les cordonniers sont les plus mal chaussés,
00:17:02j'ai envie de dire ça.
00:17:03Donc là, c'est un journaliste qui est condamné pour de l'injustice,
00:17:06parce qu'il racontait juste des vies de personnes.
00:17:10Donc je trouve ça un peu dur.
00:17:11Maxime Gleiz sur Europe 1 et sur CNews,
00:17:14à 9h16 ce matin, c'est le frère de Christophe Gleiz.
00:17:18Alors, il y a des réactions ce matin, j'ai envie de dire enfin,
00:17:20notamment Boilem Sansal, qui a pris également la parole,
00:17:22nous l'écoutons.
00:17:24J'ai été à la fois effondré et à la fois heureux.
00:17:27Il y a quand même un acharnement
00:17:28contre ceux qui seront supposés être,
00:17:32qui complotent contre l'État algérien, etc.
00:17:34Ça ne me surprend pas, ça m'a beaucoup touché,
00:17:37mais ça ne me surprend pas.
00:17:38Le procureur avait-il besoin de réclamer 10 ans ?
00:17:42Pourquoi ?
00:17:43C'est de la créauté pure, c'est vouloir faire mal,
00:17:45c'est vouloir humilier.
00:17:47Ils n'avaient pas besoin de ça.
00:17:49Et vous l'avez d'abord, mais pourquoi heureux ?
00:17:51Ça y est, il va sortir.
00:17:52Une heure après, après quelques coups de téléphone passés par là,
00:17:56j'ai compris que la grâce allait venir très rapidement,
00:17:58qu'il faut laisser un peu de temps au gouvernement
00:18:00pour que les gens se calent.
00:18:02Et surtout, les procédures, c'est super important.
00:18:04Mais donc vous êtes confiant ?
00:18:05Je suis confiant, oui, franchement, je suis confiant.
00:18:09Écoutez.
00:18:10Il y a quand même une grande différence entre un commentaire politique,
00:18:13c'est-à-dire qu'au moment où Boalem Sansal a été emprisonné,
00:18:16la droite a soutenu très vite Boalem Sansal.
00:18:18La gauche, en revanche, c'était oui, mais.
00:18:20Oui, on le soutient, mais quand même, il a des propos, etc.
00:18:22Je note quand même que Christophe Gleiz,
00:18:23qui est plutôt, dans son travail, plutôt orienté à gauche,
00:18:26peu importe d'ailleurs,
00:18:27est soutenu par la droite de manière unanime,
00:18:29sans qu'il n'y ait aucun mais qui soit ajouté après.
00:18:31On se demande pourquoi on a fait cet acte de repentir
00:18:40par rapport à la garde d'Algérie, franchement.
00:18:43Moi, je suis désolé, mais voilà, on le paye.
00:18:46Parce qu'on est plat comme des limandes.
00:18:49À force de toujours, entre guillemets,
00:18:53s'autoflageller sur du passé,
00:18:57sur du passé à une époque passée,
00:18:59et d'être là et de venir dire,
00:19:01excusez-nous, c'est un crime contre l'humanité,
00:19:04ce qui s'est passé en Algérie,
00:19:05et oublier tous les soldats français,
00:19:08également, qui ont été combattus pour le drapeau français,
00:19:11franchement, et voilà, et ça, on le paye encore.
00:19:13Oui, mais Pascal a raison, je pense qu'on n'a pas encore atteint
00:19:17le fond de l'humiliation.
00:19:19Je pense que, compte tenu de l'attitude de la France,
00:19:23et celle notamment d'un ministre des Affaires étrangères,
00:19:26qui n'en a que le nom, objectivement,
00:19:29eh bien, on va continuer, pardon pour la familialité,
00:19:34à embaver sur le plan international.
00:19:36Il n'y a aucune raison que l'Algérie ne continue pas l'opprobre qu'elle prend.
00:19:41Si, il y aurait quelques raisons, c'est le rapport de force,
00:19:44j'ai cité hier, par exemple, que Donald Trump,
00:19:48il a interdit les visas pour 19 pays.
00:19:50Ah oui ?
00:19:5019 pays qui menacent le terrorisme.
00:19:53Mais elles ne sont pas radicales, d'ailleurs ?
00:19:55Elles sont tout simplement...
00:19:56Pourquoi vous dites radicales ?
00:19:58Et pourquoi vous dites radicales ?
00:19:59Parce que...
00:20:01Qu'est-ce qu'il y a de radicales ?
00:20:02Dieu sait que j'aime les présidents qui agissent,
00:20:04mais il est difficile, dans la vie internationale,
00:20:09de faire des prix de gros, comme il le fait.
00:20:12Ah bon ?
00:20:12Il a pris 19 pays avec des menaces terroristes
00:20:14et il n'y a plus de visa sur son pays.
00:20:16Pourquoi vous dites...
00:20:17En fait, pourquoi vous caricaturez ?
00:20:19Pourquoi tout le monde caricature toujours ?
00:20:21Ah si, vous dites des prix de gros.
00:20:22Je pense...
00:20:23Mais parce que...
00:20:24Prix de gros, c'est caricature...
00:20:25Je pense à une autre décision de Donald Trump
00:20:28où il élimine globalement le pays
00:20:31sans faire par moment des distinctions
00:20:35qui pourraient être utiles.
00:20:37Il défend son pays et je trouve ça pas mal, en fait.
00:20:40Oui.
00:20:40Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:20:41Il y a 19 pays qui sont terroristes à ses yeux
00:20:44après l'attentat terroriste qui s'est passé il y a quelques jours
00:20:47et il n'y a plus de visa.
00:20:48Bien sûr.
00:20:49Et il a dit...
00:20:49Alors évidemment, c'est très dur pour ces gens
00:20:51qui ne pourront plus venir aux Etats-Unis, bien sûr.
00:20:53Mais il défend les Etats-Unis.
00:20:54Moi, ça ne me choque pas.
00:20:55Je trouve ça plutôt pas mal.
00:20:56Ah mais qui les défendent, je suis...
00:20:57Je trouve ça plutôt pas mal, en fait.
00:20:58Mais bon.
00:20:59Qu'on défende son pays, c'est bien.
00:21:01Mais je ne suis pas...
00:21:02Richard Millet.
00:21:03Un fanatique absolu de la radicalité partout.
00:21:06Mais ce n'est pas de la radicalité, en fait.
00:21:07Non, mais vous l'avez évoqué vous-même.
00:21:09Mais non, ce n'est pas de la radicalité.
00:21:11Ça, c'est prendre des mesures.
00:21:12Moi, ça ne paraît pas radical, en fait.
00:21:14Mais tout ça, c'est des mots-valises, en fait.
00:21:16Tout ça, c'est des mots qu'on entend dans le...
00:21:18Soyez radical, extrême droite.
00:21:20Tout ça, c'est les mêmes mots.
00:21:21Donc, voilà.
00:21:23Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:21:24L'AFD, tout à l'heure, on parlera de Rémi Rioux.
00:21:26Ah ben oui.
00:21:27Quand on parle de soulever le capot,
00:21:30l'Agence de la France pour le développement,
00:21:33je veux bien reprendre ce que je disais tout à l'heure.
00:21:35L'Agence française de développement.
00:21:36Vous trouvez normal qu'on a 1,3 million
00:21:38pour la santé mentale des jeunes à Gaza ?
00:21:40Non.
00:21:40Bon, ben c'est tout.
00:21:41Voilà, point final.
00:21:42C'est radical de dire que je vais supprimer
00:21:44l'Agence française de développement ?
00:21:46C'est radical de le dire ou pas ?
00:21:48Non, non, vous feriez bien de le faire.
00:21:50Ben, je crois qu'il faut l'affirmer.
00:21:51Oui.
00:21:51Et puis, rapidement.
00:21:52Et puis, M. Rioux, il faut le mettre à travailler ailleurs
00:21:54que dans l'administration.
00:21:55Parce que tous ces gens, en fait,
00:21:57ils ruinent la France.
00:21:58Ils se sont fait une technostructure pour eux
00:21:59depuis des années.
00:22:01Ils seront incapables de bosser, d'ailleurs, dans le privé.
00:22:03Donc, ils ont bâti un système pour eux,
00:22:05avec des agences pour eux,
00:22:06pour les diriger pour eux
00:22:07et gagner de l'argent pour eux.
00:22:08Et à l'arrivée, le pays est ruiné.
00:22:10Vous trouvez ça bien ?
00:22:11Et c'est ce monsieur qui va gouverner les comptes publics ?
00:22:16Les comptes étaient excellents.
00:22:18Mais en fait, il y en a marre.
00:22:19Je pense souvent à une phrase de Beaumarchais
00:22:21qui disait, moi, elle me sert de critère.
00:22:24Il fallait un calculateur.
00:22:26Ce fut un danseur qui obtient un poste.
00:22:28Eh bien, c'est exactement ce qui se passe
00:22:30dans les nominations françaises.
00:22:32Mais parce que c'est un pays de contrôleurs.
00:22:34C'est ce qu'a dit M. Borloo-Lodur.
00:22:37C'est un pays de contrôleurs.
00:22:38Tous ces gens-là, ce sont des contrôleurs.
00:22:40Voilà, il a fait l'ENA.
00:22:41La seule chose qu'il a fait, c'est l'ENA.
00:22:42Comme Pierre Moscoviski,
00:22:43la seule chose qu'ils ont fait, c'est l'ENA.
00:22:45Et après, ils contrôlent le pays et ils vident le pays.
00:22:48Donc, jusqu'à quand, quoi ?
00:22:50Jusqu'à quand ça va durer ?
00:22:51Et c'est l'État profond qui se met en place
00:22:53s'il y a changement d'alternance pour surtout...
00:22:55Parce que si vous parlez aujourd'hui avec un préfet,
00:22:57si vous parlez avec n'importe qui de l'administration,
00:23:00Pierre Moscoviski, l'autre jour, dans une réunion, a dit
00:23:02« Lui, il ne faut pas le bouger, il va nous servir en 2027. »
00:23:05On ne le bouge pas, lui. Il va nous servir.
00:23:06C'est comme ça que ça se passe en ce moment.
00:23:08C'est ça, l'État profond.
00:23:10Ils ne veulent pas de l'alternance.
00:23:11Ce pays est gangréné par le Parti Socialiste
00:23:14à tous les échelons.
00:23:15Conseil constitutionnel, Conseil d'État, Cour des cons,
00:23:18ils sont tous là.
00:23:19Ils ne veulent pas de l'alternance.
00:23:21Et ils feront tout pour l'empêcher.
00:23:23Et pour freiner.
00:23:24Et ils sont là.
00:23:25C'est ce qui va se passer pendant 15 mois.
00:23:27On me le rapporte.
00:23:30Richard Miguel.
00:23:30Je te rappelle, dans les numérations que vous avez faites
00:23:32dans votre édito, que vous venez de rappeler là,
00:23:35des aides données par cet organisme,
00:23:37c'est extrêmement idéologique.
00:23:39C'est une puissance idéologique extraordinaire.
00:23:41Et ce que vous disiez, Maître, tout à l'heure,
00:23:43à propos du passé,
00:23:45n'oubliez pas que le gauchisme culturel a inventé
00:23:47ce passé qui ne passe pas
00:23:49et qui explique bien des choses
00:23:51et qui autorise toutes les dérives.
00:23:54On va marquer une pause, peut-être,
00:23:56à 9h23.
00:23:58Et on écoutera, peut-être,
00:24:01de nouvelles réactions.
00:24:02Et notamment des gens qui ont soutenu.
00:24:04Christophe Glais, je pense,
00:24:05à des clubs de football,
00:24:07comme le FC Nantes qui avait tweeté,
00:24:09le Stade Rennais qui avait tweeté.
00:24:11Et puis, on écoutera également Robert Ménard,
00:24:13ce qu'il a demandé à Zidédine Zidane,
00:24:16pourquoi pas d'entrer dans ce dossier.
00:24:18A tout de suite.
00:24:19A quasiment 9h30 sur Europe 1,
00:24:25sur CNews,
00:24:26l'heure des pros.
00:24:27Et Somaïa Labidi nous rappelle les titres du jour.
00:24:29Bonjour Somaïa.
00:24:30Bonjour Pascale et bonjour à tous.
00:24:35La menace terroriste demeure très élevée.
00:24:38Les mots ce matin de Laurent Nouniez
00:24:39qui annonce avoir demandé plus de vigilance
00:24:42de la part des services de renseignement
00:24:44et le renforcement du dispositif de sécurité
00:24:47autour des marchés de Noël.
00:24:48Lieux symboliques qui ont déjà été visés
00:24:50par des attentats comme celui de Strasbourg en 2018.
00:24:55Plus que quelques heures
00:24:56et il sera fixé sur son sort.
00:24:58L'appel du policier accusé du meurtre de Noël
00:25:00est examiné aujourd'hui
00:25:02par la chambre de l'instruction
00:25:03de la cour d'appel de Versailles.
00:25:05Le fonctionnaire qui conteste son renvoi
00:25:07devant la cour d'assises
00:25:08est suspecté d'avoir tué le jeune homme
00:25:10à bout portant lors d'un contrôle
00:25:12le 27 juin 2023 à Nanterre.
00:25:15Et puis en plein débat
00:25:16sur le futur énergétique de la France
00:25:18et alors que l'absence d'un accord
00:25:19sur le budget 2026
00:25:21risque de faire tomber son gouvernement,
00:25:24Sébastien Lecornu lance une mission
00:25:25pour évaluer le coût des énergies renouvelables
00:25:27pour les finances publiques.
00:25:29Mission confiée à Jean-Bernard Lévy,
00:25:31ancien PDG d'EDF
00:25:33et dont les conclusions sont attendues
00:25:35dans trois mois.
00:25:36Merci beaucoup Somaïa Labidi
00:25:41et nous sommes toujours avec
00:25:42Maï-Hallaine Trémoulet
00:25:44que vous découvrez peut-être
00:25:45et qui viendra régulièrement nous voir,
00:25:47qui est journaliste politique
00:25:48au service d'Europe,
00:25:49Pascal-Pierre Garbarini,
00:25:51avocat,
00:25:51Richard Millet,
00:25:52écrivain,
00:25:53Philippe Bilger,
00:25:54ancien juge d'instruction,
00:25:55magistrat honoraire
00:25:56et Thomas Bonnet que vous connaissez.
00:25:58Vous disiez tout à l'heure
00:25:59quand on parlait de l'État profond,
00:26:00le Président a 1500 nominations possibles.
00:26:04Alors il y a beaucoup de directeurs de l'usée,
00:26:06etc.
00:26:06Mais il y a les préfets bien sûr
00:26:08donc il y a quand même un pouvoir
00:26:09nominatif de sa part important.
00:26:11Et c'est ce qui va se passer
00:26:12pendant les 15 mois.
00:26:13C'est pour ça que la bataille culturelle
00:26:14elle va être terrible.
00:26:16Pourquoi ?
00:26:17Parce que toutes ces nominations,
00:26:19tout l'État profond parie sur une alternance.
00:26:21Est-ce qu'elle arrivera ou pas ?
00:26:22Je n'en sais rien.
00:26:23Tout l'État profond a peur de cette alternance.
00:26:25Nous sommes d'accord.
00:26:26Donc les nominations,
00:26:27elles sont intéressantes
00:26:28parce que M. Macron il revient
00:26:30de là où il est né,
00:26:31à gauche.
00:26:32C'est un socialiste.
00:26:33Voilà, c'est aussi bête que ça.
00:26:35C'est un socialiste.
00:26:35Il a nommé Najat Vallaud-Belkacem,
00:26:37il va nommer Rémi Rioux,
00:26:39il notera les...
00:26:39Il n'y a que les gens de droite
00:26:40pour nommer d'autres personnes
00:26:42de leur camp.
00:26:44Nicolas Sarkozy l'avait fait.
00:26:46Lui il va nommer
00:26:46tous les gens de son camp
00:26:47et puis on va verrouiller.
00:26:49Voilà, on va tenter de verrouiller.
00:26:51Alors pour si alternance il y a,
00:26:52ça sera à ceux qui réussissent ou pas
00:26:56d'ailleurs l'alternance
00:26:57de prendre les bonnes décisions.
00:26:58Ça ne sera pas facile.
00:27:00Et la volonté du peuple,
00:27:01ça ils s'en foutent.
00:27:02Ça, oubliez.
00:27:03Ça ce qu'auront décidé
00:27:04les Français dans les urnes,
00:27:06ils s'en fichent.
00:27:06Mais alors complètement.
00:27:07C'est le dernier de leurs soucis.
00:27:08Georgia Mélanie,
00:27:09quand elle est arrivée au pouvoir,
00:27:10a nommé énormément...
00:27:11C'était un de ses premiers chantiers
00:27:13de réaliser un nombre
00:27:14de nominations incroyable
00:27:15justement pour...
00:27:16On va dire un peu comme
00:27:17le spoil-sysème aux Etats-Unis,
00:27:18on repart à zéro.
00:27:19En fait, vous ne pouvez pas
00:27:20faire autrement.
00:27:22Vous ne pouvez...
00:27:23Le peuple s'exprime.
00:27:24Ces gens n'ont aucune légitimité.
00:27:26C'est bien le problème.
00:27:29Ces gens,
00:27:30à la Cour des comptes,
00:27:31au Conseil constitutionnel,
00:27:32au Conseil d'Etat,
00:27:33ils n'ont pas la légitimité
00:27:34en tout cas du peuple.
00:27:36C'est pour ça qu'il faudrait
00:27:36peut-être aussi faire
00:27:38des référendums dans ce pays.
00:27:39Parce qu'il y a tellement
00:27:40de choses à changer.
00:27:41Parce qu'ils ont piqué le système.
00:27:43Ils l'ont piqué pour eux.
00:27:44Et ils se sont construits
00:27:45un système pour eux.
00:27:46Et après,
00:27:47alors ils sont très bien eux.
00:27:48Il n'y a pas de soucis.
00:27:49Ils vivent très bien.
00:27:50Mais le peuple,
00:27:52pour le moment,
00:27:53c'est plus compliqué.
00:27:54Donc revenons à Christophe Glaze
00:27:56et à la parole
00:27:58de Boalem Sansal.
00:28:00Je crois qu'on a écouté
00:28:02déjà une première fois
00:28:03et qu'on va écouter
00:28:03une deuxième fois,
00:28:04me dit Marine Lançon.
00:28:05Quand j'ai quitté l'Algérie,
00:28:08le gouvernement algérien
00:28:09m'a clairement fait comprendre
00:28:10que j'avais tout intérêt
00:28:12à cesser de le critiquer.
00:28:14Mais en même temps,
00:28:15je veux parler
00:28:16parce qu'il faut cesser
00:28:18de s'humilier
00:28:19devant le pouvoir algérien.
00:28:20Il faut résister.
00:28:21Ce qu'il faut faire,
00:28:22c'est lutter contre une dictature.
00:28:23Il y aura d'autres Boalem Sansal,
00:28:25d'autres Christophe.
00:28:26Il y en a beaucoup déjà.
00:28:27C'est une dictature
00:28:28qui n'arrive pas
00:28:29à se corriger,
00:28:30à prendre des manières
00:28:31un peu plus civilisées.
00:28:33Parce qu'on peut être
00:28:33une dictature civilisée.
00:28:34à agir en préservant
00:28:36les formes, etc.
00:28:38Non, elle est brutale,
00:28:38elle est méchante et cruelle.
00:28:40Il faut absolument
00:28:40que les pays européens,
00:28:43l'ONU, je ne sais pas,
00:28:44arrivent à discipliner,
00:28:46à moraliser ces régimes-là.
00:28:50On tolère le régime algérien
00:28:52et le régime X
00:28:52et le régime migraine
00:28:53depuis 30 ans,
00:28:5440 ans, 60 ans.
00:28:55Ils ont fait un mal fou.
00:28:57Il est temps que ça cesse.
00:28:58Bon, beaucoup de prises
00:28:59de position ce matin.
00:29:00Je voulais vous faire écouter
00:29:01Robert Ménard également
00:29:02qui en appelle à Zinedine Zidane.
00:29:04Alors, je ne peux pas
00:29:05vous le faire écouter
00:29:06pour tout vous dire
00:29:06pour des raisons
00:29:07de temps de parole.
00:29:09Parce que temps de parole
00:29:09aujourd'hui de M. Ménard
00:29:11et du Rassemblement National
00:29:13s'est comptabilisé
00:29:15à la seconde près,
00:29:15comme vous le savez.
00:29:16Zidane aurait eu le devoir,
00:29:17l'obligation morale
00:29:18de s'exprimer
00:29:19pour la libération
00:29:20de Christophe Glaze
00:29:21quand il s'agissait
00:29:22de prendre ses distances
00:29:23avec l'extrême droite.
00:29:24« Là, on l'entendait »
00:29:26a dit Robert Ménard.
00:29:27Et écoutez les parents
00:29:28de Christophe Glaze
00:29:29qui avaient également
00:29:30fait appel à Zinedine Zidane.
00:29:31Il serait formidable
00:29:35que Zinedine Zidane
00:29:37s'engage dans ce combat
00:29:38parce que c'est un combat
00:29:40pour la liberté de la presse
00:29:41et c'est aussi un combat
00:29:42pour le monde du football.
00:29:45Et donc, à l'évidence,
00:29:46les journalistes
00:29:47sont très déjà mobilisés,
00:29:49on le sait.
00:29:51On voudrait bien
00:29:52que le monde sportif
00:29:53le soit autant
00:29:53parce que Christophe,
00:29:56c'est un journaliste sportif.
00:29:58Ce qui l'intéresse,
00:29:58ce sont les affaires du sport.
00:30:00Donc, ça concerne très directement
00:30:02le monde du sport.
00:30:03Le monde du sport
00:30:04me permet de saluer
00:30:05quelques tweets
00:30:06de quelques clubs de football.
00:30:08Je pense au FC Nantes,
00:30:09le Stade Rennais.
00:30:10Le FC Nantes soutient
00:30:11à Christophe Glaze,
00:30:12collaborateur de SoFoot
00:30:14et Society Officielle,
00:30:15injustement condamné
00:30:16à ses temps de prison
00:30:17en détenu
00:30:17et détenu en Algérie.
00:30:19C'était un tweet du FC Nantes,
00:30:20tweet également du Stade Rennais,
00:30:22journaliste français
00:30:23des magazines SoFoot
00:30:24et Society.
00:30:25Christophe Glaze
00:30:25est incarcéré
00:30:26depuis l'été dernier
00:30:27en Algérie
00:30:27pour avoir exercé son métier.
00:30:29Et puis, citons
00:30:30Reporters sans frontières
00:30:32qui est pour une fois
00:30:33à sa place,
00:30:34c'est-à-dire le soutien
00:30:35de journalistes
00:30:36en difficulté.
00:30:37D'ailleurs,
00:30:37M. Brutin a pris la parole
00:30:38hier.
00:30:39Il a eu raison de le faire.
00:30:41Et puis, il y a une séquence
00:30:42où vous allez voir
00:30:43beaucoup de soutien
00:30:44à Christophe Glaze.
00:30:46C'était une séquence
00:30:47qui avait été tournée
00:30:48sans doute par les équipes
00:30:49de Reporters sans frontières.
00:30:51Et on va écouter
00:30:51quelques interventions,
00:30:53notamment notre ancien
00:30:55confrère de TF1
00:30:56qui fait Koh-Lanta
00:30:57et qui s'appelle
00:30:58Denis Brodiard.
00:31:00Mobilisons-nous
00:31:01pour obtenir la libération
00:31:02de Christophe Glaze,
00:31:03journaliste arrêté,
00:31:04détenu en Algérie
00:31:05alors qu'il était
00:31:06en reportage
00:31:06pour SoFoot.
00:31:07Christophe a été condamné
00:31:08à 7 ans de prison
00:31:09pour un simple reportage,
00:31:11juste parce qu'il a fait
00:31:12son métier de journaliste.
00:31:14Bonjour,
00:31:14ici c'est Ray Oliveira,
00:31:16ex-joueur de foot
00:31:17professionnel brésilien.
00:31:18Il faut libérer
00:31:20Christophe Glaze,
00:31:21justice pour Christophe.
00:31:23N'oublions pas.
00:31:24Nous intervions aujourd'hui
00:31:25pour Christophe Glaze
00:31:26qui est un journaliste
00:31:29de talent
00:31:30d'une grande pureté,
00:31:33incapable de la moindre duplicité.
00:31:35Cette vidéo est faite
00:31:36pour dire que nous pensons à lui,
00:31:39que nous espérons
00:31:40que sa libération
00:31:41sera rapide.
00:31:43Bonjour,
00:31:43je suis Benjamin Biolet
00:31:44et je voulais faire savoir
00:31:45à Christophe Glaze
00:31:46que je pense beaucoup à lui
00:31:47et que j'espère
00:31:49sa libération
00:31:50la plus rapide possible.
00:31:51J'ai une pensée
00:31:52pour Christophe Glaze
00:31:53et j'espère que...
00:31:53Bon, c'est une vidéo
00:31:55à une séquence
00:31:55qui dure 3 minutes
00:31:56donc je pourrais vous la passer
00:31:57entièrement.
00:31:58Vous pouvez aller d'ailleurs
00:31:59la voir sur le site de RSF
00:32:00et c'est une bonne chose
00:32:02tous ses soutiens.
00:32:03Voilà ce qu'on pouvait dire
00:32:04sur ce sujet
00:32:04et nous allons maintenant
00:32:05ouvrir l'affaire du label.
00:32:07Monsieur Thomas Bonnet,
00:32:09dans le Figaro du jour,
00:32:09Gérard Larcher s'exprime
00:32:10sur la question
00:32:11de la labellisation des médias
00:32:12que le président soutient.
00:32:14On n'a jamais dit autre chose,
00:32:15il les initie.
00:32:16On n'a jamais dit
00:32:17que c'était un label d'État
00:32:18mais il veut donner à RSF.
00:32:19Donc RSF...
00:32:20D'ailleurs,
00:32:22j'ai parlé tout à l'heure
00:32:22de la une
00:32:24du Nouvel Observateur,
00:32:25j'ai vu que ça fait
00:32:26beaucoup réagir.
00:32:28Eux, ils ont le label RSF.
00:32:29Ah oui.
00:32:30Non mais c'est intéressant,
00:32:31le fameux label...
00:32:32Voilà, ils l'ont.
00:32:34Eux, ils ont le label.
00:32:38Ça peut avoir
00:32:38un effet inverse d'ailleurs.
00:32:39Obtenir ce label
00:32:40pourrait in fine
00:32:41devenir plus stigmatisant.
00:32:42Tout dépend qu'il donne.
00:32:44Philippe,
00:32:44mais oui,
00:32:44mais en fait,
00:32:46comment dire,
00:32:47ça n'a pas de sens
00:32:47qu'il y en ait un,
00:32:48Philippe ?
00:32:49Oui,
00:32:49non, non,
00:32:50mais si je peux émettre...
00:32:53Je vous en prie.
00:32:53Non pas une contradiction,
00:32:55Pascal.
00:32:56Dans la mesure
00:32:56où à l'heure actuelle,
00:32:58il y a deux camps médiatiques
00:33:00qui sont dans un état
00:33:01de belligérance absolue,
00:33:04est-ce que vous ne pensez pas
00:33:05que si on avait pu trouver,
00:33:08et c'est impossible aujourd'hui,
00:33:09dans notre climat,
00:33:11une instance totalement irréprochable
00:33:14pour départager,
00:33:16est-ce que ça n'aurait pas été
00:33:17une bonne idée ?
00:33:17Et départager quoi ?
00:33:19Je veux dire,
00:33:20parfois,
00:33:21il y a des informations
00:33:23qui sont justes,
00:33:25d'autres qui sont fausses.
00:33:27À l'heure actuelle,
00:33:29c'est effrayant
00:33:29de voir le combat qui existe.
00:33:32Il y a aussi des informations
00:33:33qui apparaissent fausses
00:33:34et qui deviennent justes
00:33:35avec le temps.
00:33:35Qu'est-ce que nous reprochent ?
00:33:38Par exemple,
00:33:39d'abord,
00:33:39nous,
00:33:39on n'attaque personne.
00:33:40On a été attaqué.
00:33:42Qu'est-ce qui se passe ?
00:33:42Qu'est-ce qui fait que CNews,
00:33:44par exemple,
00:33:45le journal du dimanche
00:33:46et Europe 1
00:33:47ont eu un certain écho ?
00:33:48C'est que nous avons entendu
00:33:49des voix
00:33:50qui n'étaient nulle part
00:33:51entendues ailleurs.
00:33:52Richard Millet
00:33:53en est l'exemple.
00:33:54Richard Millet
00:33:55n'avait pas le droit
00:33:56de parler sur aucun média.
00:33:58Vrai ou faux ?
00:33:58C'est une voix intéressante,
00:34:02peut ne pas être d'accord
00:34:03avec lui,
00:34:03comme toujours.
00:34:04Il était blacklisté.
00:34:07Il se trouve que moi,
00:34:07je le connaissais,
00:34:08j'avais lu ses livres,
00:34:09je le trouve intelligent,
00:34:10pertinent, sympathique,
00:34:12etc.
00:34:12Je lui ai dit,
00:34:12venez nous parler.
00:34:14Bon.
00:34:15Donc,
00:34:15qu'est-ce que nous reproche
00:34:16le système ?
00:34:17C'est de donner précisément
00:34:19la parole à M. Richard Millet.
00:34:21Excommunié.
00:34:21Pourquoi ?
00:34:22Parce qu'il avait fait un livre
00:34:23qu'il ne fallait pas écrire
00:34:24sur Andréas Breivik.
00:34:28Où il avait fait un livre
00:34:28qu'il ne fallait pas écrire.
00:34:30Excommunié par sa propre maison,
00:34:32M. Gallimard.
00:34:34Qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:34:35Et donc après,
00:34:36t'es attaqué.
00:34:37T'es attaqué
00:34:38parce que tu traites des sujets
00:34:39que les autres ne veulent pas le traiter.
00:34:41On parle du pouvoir d'achat,
00:34:43on parle de l'insécurité,
00:34:44pourquoi pas ?
00:34:44On parle de l'immigration,
00:34:45des sujets qui sont souvent oubliés.
00:34:48Ou en tout cas,
00:34:48qu'on ne veut pas voir.
00:34:50Donc,
00:34:50il n'y a pas de label là-dedans ?
00:34:52Non,
00:34:52il n'y a pas de label.
00:34:53Bon,
00:34:54alors,
00:34:54pourquoi vous en voulez ?
00:34:55Non,
00:34:55non,
00:34:56mais le label,
00:34:57le label,
00:34:58ça n'est pas une bonne idée,
00:35:00même si le président
00:35:01a pris la peine
00:35:03de justifier
00:35:04un peu davantage
00:35:05sa position.
00:35:06pour en connaître.
00:35:08Ah bon ?
00:35:08Depuis ?
00:35:09Bon,
00:35:09lorsqu'il dit que ça n'est pas
00:35:10un label d'État,
00:35:12il n'y a jamais dit ça.
00:35:13Mais heureusement que ça n'a rien.
00:35:13Mais je veux dire,
00:35:14le label,
00:35:15c'est très simple.
00:35:16Ce qui se dit sur CNews,
00:35:18il n'y a qu'une,
00:35:19comme sur tous les médias,
00:35:20pour moi,
00:35:21il n'y a qu'une frontière,
00:35:22la loi.
00:35:23Voilà,
00:35:23ce qui tombe sous le coup de la loi
00:35:25et ce qui tombe sous...
00:35:26Voilà,
00:35:27c'est ça,
00:35:27le label,
00:35:28en fait,
00:35:28c'est la loi.
00:35:29Donc,
00:35:29on ne dit pas n'importe quoi
00:35:30sur ce plateau.
00:35:31Personne ne dira jamais n'importe quoi.
00:35:32Parce qu'il y a un modérateur
00:35:33qui est là
00:35:34pour dire,
00:35:35attention,
00:35:35ce que vous dites
00:35:36tombe sous le coup de la loi.
00:35:38C'est tout.
00:35:38Et tous les médias.
00:35:39Et puis,
00:35:39il y a une responsabilité.
00:35:40Pascal Pierre Garbarini.
00:35:42Le label,
00:35:42encore une fois,
00:35:43cette situation-là,
00:35:45elle est le reflet
00:35:45de ce qui se passe.
00:35:46C'est une déresponsabilisation
00:35:47des gens.
00:35:49Vous êtes journaliste,
00:35:50vous avez appris votre métier,
00:35:52vous le connaissez,
00:35:53vous savez où vous devez aller
00:35:54et où vous ne devez pas aller.
00:35:55Point barre.
00:35:56Voilà,
00:35:56c'est la responsabilité de chacun.
00:35:58Et si vous ne la respectez pas,
00:35:59il y a la loi de 1881
00:36:01sur la presse.
00:36:02C'est hyper clair.
00:36:04Là,
00:36:04on va encore demander
00:36:04à une institution tierce
00:36:07composée de je ne sais pas qui,
00:36:09nommée par je ne sais pas qui,
00:36:11qui vont prendre des décisions
00:36:13pour juger d'autres personnes
00:36:15en disant,
00:36:15toi,
00:36:16tu es bon,
00:36:16mais toi,
00:36:17en revanche,
00:36:17alors toi,
00:36:18ce n'est pas bon du tout,
00:36:20tu es blacklisté.
00:36:21Mais pourquoi faire ?
00:36:23Pourquoi faire ?
00:36:23Richard Millet.
00:36:24Il y a une loi.
00:36:25Richard Millet.
00:36:26Ça,
00:36:26me semble-t-il,
00:36:27c'est la question de la vérité.
00:36:29Voilà.
00:36:29Et CNews est attaqué régulièrement
00:36:32parce qu'il dit la vérité.
00:36:34En tout cas,
00:36:36ce qui est sûr,
00:36:37c'est qu'on ne la masque pas,
00:36:38qu'on ne la cache pas
00:36:39comme les autres.
00:36:40On va parler
00:36:41du professeur suspendu,
00:36:43Julien Thiry,
00:36:43un professeur d'histoire
00:36:44de l'Université Lyon 2
00:36:45qui a accusé d'antisémitisme
00:36:46après avoir publié
00:36:47sur les réseaux sociaux
00:36:48une liste de 20 personnalités.
00:36:50Mais qui en a parlé,
00:36:51à part nous,
00:36:52au départ ?
00:36:53Si c'était un professeur
00:36:55qui était d'extrême droite
00:36:57ou fasciste,
00:36:57tout le monde en parlera.
00:36:59Qui parle de Matisse
00:37:01en premier ?
00:37:02Alors que toute la presse
00:37:03n'en parle pas.
00:37:04Je rappelle toujours,
00:37:05Matisse,
00:37:05il meurt entre le vendredi
00:37:06et le samedi.
00:37:07Et là,
00:37:07un samedi matin
00:37:08à 5h30 du matin.
00:37:10Elliot Deval en parle
00:37:11le dimanche,
00:37:12la première dépêche de l'AFP
00:37:13le lundi à 17h07.
00:37:15Vous trouvez ça normal ?
00:37:16Vous trouvez ça normal,
00:37:17ce pays ?
00:37:18Comment il fonctionne ?
00:37:19Et pourquoi ?
00:37:20Parce que c'est un gosse
00:37:22qui est tué
00:37:22sur un refus d'obtempérer.
00:37:24Et ça,
00:37:25par un conducteur
00:37:26multirécidiviste.
00:37:28Donc ça,
00:37:28l'espace médiatique
00:37:30ne veut pas traiter de ça.
00:37:31Il ne veut pas entendre ça.
00:37:32Donc parce que
00:37:33nous en parlons,
00:37:33effectivement,
00:37:34les autres en parlent.
00:37:35Vous regardez le sujet
00:37:36sur Julien Thierry,
00:37:38ce professeur d'histoire
00:37:38de l'Université Lyon 2
00:37:39qui est accusé
00:37:40d'antisémitisme
00:37:41après avoir publié
00:37:41sur les réseaux sociaux
00:37:42une liste de 20 personnalités
00:37:43qualifiées de génocidaires
00:37:44à boycotter quand même.
00:37:46Ce n'est pas rien.
00:37:46C'est une affaire
00:37:47qui est extravagant
00:37:49ce qui se passe
00:37:49aujourd'hui en France.
00:37:50Il a été mis
00:37:51effectivement de côté.
00:37:52Vous voyez le sujet
00:37:53de Nicolas Aroge.
00:37:55C'est sur ses réseaux sociaux
00:37:57que l'enseignant
00:37:58délivre des messages
00:37:58antisémites.
00:38:00Il y a deux semaines,
00:38:01un professeur d'histoire
00:38:02à l'Université Lyon 2
00:38:03avait publié
00:38:04une liste de noms
00:38:05dénonçant selon l'enseignant
00:38:06des génocidaires
00:38:07à boycotter.
00:38:09Dans cette liste,
00:38:09on retrouve
00:38:10de nombreuses personnalités juives
00:38:11comme l'animateur télé Arthur
00:38:13ou encore l'actrice
00:38:14Charlotte Gainsbourg.
00:38:15Le syndicat étudiant
00:38:16l'Uni et la Ligue internationale
00:38:18contre le racisme
00:38:18et l'antisémitisme
00:38:19avait alors contacté
00:38:20la direction de l'établissement
00:38:22pour réclamer des sanctions.
00:38:24On avait demandé
00:38:24à la présidente
00:38:25de l'Université Lyon 2
00:38:26de sanctionner
00:38:26une première fois
00:38:27cet individu,
00:38:29ce professeur.
00:38:30On n'avait eu
00:38:30aucune réponse favorable.
00:38:32On nous avait juste
00:38:32envoyé un mail
00:38:33en nous disant
00:38:34que la présidente
00:38:35avait pris contact
00:38:36avec ce professeur
00:38:37et qu'ils allaient en discuter.
00:38:38Le syndicat a également
00:38:39retrouvé ce visuel
00:38:41diffusé sur les réseaux sociaux
00:38:42de l'enseignant
00:38:43il y a deux ans.
00:38:44Sur cette caricature,
00:38:45un homme portant
00:38:46une kippa siglée
00:38:47du drapeau d'Israël
00:38:48dérobe le portefeuille
00:38:49d'une jeune femme
00:38:49tenant un drapeau palestinien.
00:38:51A la suite de ces signalements,
00:38:53la direction a décidé
00:38:54de suspendre l'enseignant
00:38:55en attendant une décision
00:38:56de la section disciplinaire
00:38:57compétente.
00:38:58En effet,
00:38:59la teneur des propos
00:39:00et du visuel
00:39:01que celui-ci a posté
00:39:02sur les réseaux sociaux
00:39:03n'est pas compatible
00:39:04avec les valeurs
00:39:05de la République
00:39:05et de l'université.
00:39:07Le ministre
00:39:07de l'Enseignement supérieur
00:39:09salue cette décision
00:39:10et souligne
00:39:11le silence
00:39:11de la France insoumise
00:39:12alors même que cet enseignant
00:39:13contribue à un média
00:39:15fondé par des parlementaires
00:39:16insoumis.
00:39:17Alors,
00:39:17il n'y a pas silence
00:39:17de la France insoumise.
00:39:19Au contraire,
00:39:19parce que la France insoumise
00:39:20a parlé.
00:39:21Mais elle a parlé
00:39:22il y a quelques jours.
00:39:22Jean-Luc Mélenchon a dit
00:39:23après des interdictions
00:39:24de conférences
00:39:25sur ordre de tract
00:39:26d'extrême droite
00:39:27l'annulation du colloque
00:39:28au Collège de France.
00:39:31C'est l'historien Julien Théry
00:39:32qui subit un ciblage
00:39:34de la LICRA
00:39:34sous des prétextes fallacieux
00:39:36destinés à montrer
00:39:38la toute-puissance
00:39:38des accusateurs.
00:39:39On veut surtout
00:39:40faire taire l'auteur
00:39:41d'en finir avec les fausses idées
00:39:42sur l'histoire de France.
00:39:43Honte au nouveau censeur
00:39:45à l'université.
00:39:46Solidarité avec cet enseignant
00:39:47éclairant.
00:39:48Tout est là.
00:39:49Là, c'est sidérant.
00:39:50Pardon, mais ce n'est pas
00:39:51contraire aux valeurs
00:39:52de la République.
00:39:53C'est simplement antisémite.
00:39:54Je pense qu'il faut aussi
00:39:55nommer la réaction
00:39:55de l'université Lyon 2
00:39:56contraire aux valeurs
00:39:57de la République.
00:39:58Il faut agir vraiment
00:40:02très rapidement
00:40:02sur l'antisémitisme
00:40:04qui envahit
00:40:05l'espace français.
00:40:07Je veux dire,
00:40:08mais c'est honteux.
00:40:11En plus,
00:40:12c'est une telle négation
00:40:13de l'histoire
00:40:13avec la Shoah,
00:40:14avec ce qu'a vécu
00:40:15la communauté juive.
00:40:17Ils sont français
00:40:18et ils sont bien
00:40:19dans notre pays.
00:40:20En fait,
00:40:21c'est honteux
00:40:22ce qu'on leur fait.
00:40:23Et aujourd'hui,
00:40:23d'avoir ces résurgences
00:40:24et ces résurgences
00:40:26avec de l'antisémitisme
00:40:28qui est démasqué,
00:40:30mais on devrait
00:40:31poursuivre à chaque fois.
00:40:33C'est-à-dire que vous,
00:40:33vous grillez un feu rouge
00:40:35et ce n'est pas bien,
00:40:36mais vous êtes poursuivis,
00:40:37vous avez 450 euros
00:40:38d'amende,
00:40:38vous perdez 4 points
00:40:39ou 6 points,
00:40:40etc.
00:40:40Et il y a des gens
00:40:41qui stigmatisent
00:40:43une communauté,
00:40:44d'accord,
00:40:45en les traitant
00:40:46de génocidaires
00:40:47et il ne se passe rien.
00:40:49Maïlène Trémoré,
00:40:50qui est ce Philippe Baptiste
00:40:52qui est bien silencieux,
00:40:54souvent,
00:40:54même s'il a salué hier
00:40:55la décision de l'université
00:40:56Lyon de Lumière
00:40:57qui a décidé de suspendre
00:40:58un enseignant-chercheur,
00:40:59écrit-il,
00:40:59autour d'une liste
00:41:00de génocidaires à boycotter.
00:41:02Je le trouve bien frileux.
00:41:03C'est bien frileux,
00:41:04surtout que pour moi,
00:41:05c'est le minimum
00:41:06puisque, pour rappel,
00:41:07l'université Lyon 2
00:41:08avait déjà eu une suspension
00:41:09des subventions
00:41:10par Laurent Wauquiez,
00:41:11les aides de la région Rhône-Alpes
00:41:12parce qu'il y avait déjà eu un cas,
00:41:14il y avait des personnes
00:41:14au visage masqué
00:41:15qui avaient traité un enseignant
00:41:16de raciste et de sioniste.
00:41:18Donc, quand on a une université
00:41:19comme ça
00:41:19où les événements
00:41:21se succèdent au fil des mois,
00:41:23je pense que suspendre le professeur
00:41:24c'est le strict minimum
00:41:25et il faudrait aller plus loin même.
00:41:26C'est très intéressant
00:41:27ce que vous venez de dire.
00:41:27Philippe Baptiste,
00:41:28on dit un mot sur Philippe Baptiste.
00:41:33C'est bien ce qu'on disait avant.
00:41:34Qui en parlait avant
00:41:35que nous, sur CNews,
00:41:36on en parle ?
00:41:36Personne.
00:41:37Et c'est ce qui a ensuite
00:41:38déclenché une action très timide
00:41:39d'ailleurs du gouvernement.
00:41:40Philippe Baptiste,
00:41:41c'est le ministre
00:41:41de l'enseignement supérieur,
00:41:42ancien directeur de cabinet
00:41:44de, son nom m'échappe,
00:41:45Frédéric Vidal
00:41:46qui était ministre
00:41:47elle aussi de l'enseignement supérieur
00:41:48qui avait essayé
00:41:49de lancer une enquête
00:41:51sur l'islamo-gauchisme.
00:41:52Lui dit
00:41:52l'islamo-gauchisme n'existe pas
00:41:54donc au moins maintenant
00:41:54il n'y a plus ce problème-là.
00:41:56Et alors on a appris
00:41:57un peu dans le même sujet.
00:41:57Il y avait une enquête
00:41:58qui a été lancée
00:41:59sur un sondage géant
00:42:00dans les universités
00:42:01sur l'antisémitisme.
00:42:02Et bien ce sondage
00:42:03a été interrompu
00:42:04il y a quelques jours
00:42:04parce que les présidents
00:42:05d'universités
00:42:06s'y sont opposés.
00:42:07Donc en fait
00:42:07on ne peut pas aujourd'hui
00:42:08dans notre pays
00:42:09mener une étude
00:42:10sur l'antisémitisme
00:42:11à l'université
00:42:11à grande échelle
00:42:12parce que vous rencontrez
00:42:13une hostilité
00:42:14au sein des universités.
00:42:15Et dans le cas de l'Union 2
00:42:16Laurent Wauquiez
00:42:17avait déjà dénoncé
00:42:18une dérive islamo-gauchiste.
00:42:19En fait ce dont vous
00:42:20vous apercevez partout
00:42:21c'est combien
00:42:27et qu'elle empêche
00:42:28d'avoir une liberté
00:42:30d'expression bien souvent
00:42:31et puis elle empêche
00:42:32effectivement d'autres courants
00:42:33de pouvoir s'exprimer.
00:42:34Qu'est-ce que vous voulez
00:42:35que je vous dise ?
00:42:36Et la décision obtenue
00:42:37Pascal-Pierre Garbarini
00:42:39La décision obtenue
00:42:40par la 17ème chambre
00:42:41qui considérait
00:42:42que Raphaël
00:42:44Einthoven
00:42:46n'était pas coupable
00:42:47d'injures
00:42:49parce qu'il avait dit
00:42:50que LFI
00:42:50était un parti antisémite
00:42:53ce qui permet aujourd'hui
00:42:54donc de le dire
00:42:55et bien démontre
00:42:56démontre bien
00:42:58qu'il y a une vraie difficulté
00:43:01avec LFI
00:43:02et que LFI
00:43:03mérite
00:43:04entre guillemets
00:43:05là
00:43:06à mon sens
00:43:07d'être mise au banc
00:43:08de l'arc républicain.
00:43:10Bon on va parler
00:43:10des crèches à Noël
00:43:11et notamment en Corse
00:43:13avec Christina Luzzi
00:43:14mais juste avant cela
00:43:15je voulais vous donner
00:43:16une petite statistique
00:43:17et m'a intéressé ce matin
00:43:18en France en 2024
00:43:19le taux d'emploi global
00:43:20pour la population
00:43:2115-64 ans
00:43:2215-64 ans
00:43:23à votre avis
00:43:24combien de gens travaillent
00:43:25sur les 15-64 ans
00:43:2668%
00:43:2868%
00:43:29pour la tranche
00:43:3015-24 ans
00:43:31écoutez bien
00:43:32en 2025
00:43:33le taux d'emploi en France
00:43:34est de 35%
00:43:3515-25 ans
00:43:36en Allemagne
00:43:37pour les 20-29 ans
00:43:38le taux d'emploi
00:43:41est estimé
00:43:42à 77%
00:43:43c'est fondamental
00:43:45c'est fondamental
00:43:45ce que je vous dis
00:43:46personne ne parle de ça
00:43:47les 20-29 ans
00:43:4877% des Allemands
00:43:50qui ont entre 20 et 29 ans
00:43:52travaillent
00:43:53en France
00:43:53le 15-25
00:43:54on est à 35%
00:43:55c'est pas exactement
00:43:56la même statistique
00:43:58et selon le conseil économique
00:43:59sociale et environnemental
00:44:00l'âge moyen d'accès
00:44:02à un premier emploi
00:44:03en France
00:44:03est 27 ans
00:44:05c'est évidemment trop tard
00:44:07c'est évidemment trop tard
00:44:09c'est aussi bête que ça
00:44:11c'est-à-dire entrer à 27 ans
00:44:13avec un CDI
00:44:14c'est trop tard
00:44:14on doit travailler à 22 ou 23
00:44:16Richard Millet
00:44:18dans le premier chiffre
00:44:19que vous avez donné
00:44:20à savoir la première tranche d'âme
00:44:21il y a le fait
00:44:22qu'une des réussites
00:44:23de l'Allemagne
00:44:24c'est son enseignement
00:44:25technique
00:44:26c'est-à-dire
00:44:27contrairement à la France
00:44:28où l'enseignement
00:44:29de la technologie
00:44:29est méprisé
00:44:30par tous les profs
00:44:32et tous les élèves
00:44:32et parfois par les parents
00:44:33parfois par les parents
00:44:34surtout par les parents
00:44:35parce que les parents
00:44:36ils sont là-dessus
00:44:37quand leur fils
00:44:38à 14 ans
00:44:38veut faire pâtisserie
00:44:39ils disent
00:44:40passe le bac
00:44:41exactement
00:44:42en Allemagne
00:44:43vous avez les contrats
00:44:44avec les plus grandes firmes
00:44:45Mercedes
00:44:46qui donnent
00:44:47des ouvriers qualifiés
00:44:48partout
00:44:49vous avez beaucoup vendu
00:44:51le fait que la France
00:44:52avait rattrapé l'Allemagne
00:44:53sur ce plan-là
00:44:55c'est pas le cas
00:44:55mais pas du tout ça
00:44:56je vous dis
00:44:56c'est très intéressant
00:44:57le chiffre le plus important
00:44:58peut-être du jour
00:44:59si on devait retenir
00:45:01qu'un chiffre
00:45:02on travaille aujourd'hui
00:45:03en France
00:45:03en moyenne à 27 ans
00:45:04le premier emploi stable
00:45:0627 ans
00:45:07c'est évidemment trop tard
00:45:09bien sûr
00:45:10bon les crèches
00:45:11parlez-nous des crèches
00:45:12en Corse
00:45:12parce qu'on va voir
00:45:13un sujet en Corse
00:45:14là c'est bien
00:45:15je vous assure
00:45:15moi je connais pas bien la Corse
00:45:17je la découvre
00:45:19mais je crois que je vais
00:45:19demander l'exil en Corse
00:45:21parce qu'il y a quelque chose
00:45:24dans cette période de Noël
00:45:25qui est merveilleux
00:45:26là il n'y a pas de polémique
00:45:27on va entendre
00:45:27Alexandre Farina
00:45:28dans le sujet
00:45:29que vous allez voir
00:45:29la crèche
00:45:30elle est à l'hôtel de ville
00:45:31d'Ajaccio
00:45:31et personne ne vient
00:45:32s'en plaindre
00:45:33elle est à l'hôtel de ville d'Ajaccio
00:45:35et elle est construite
00:45:37elle est édifiée
00:45:38par les employés municipaux
00:45:40de la direction
00:45:41de l'environnement
00:45:42qui eux-mêmes
00:45:43font leur crèche
00:45:44parce que c'est une célébration
00:45:45religieuse
00:45:46et qui est très très importante
00:45:48en Corse
00:45:49et pour célébrer Noël
00:45:50Noël
00:45:51pas les vacances
00:45:52de fin d'hiver
00:45:53Noël
00:45:54mais je crois qu'un jour
00:45:55vous m'avez raconté
00:45:55qu'il y avait quelqu'un
00:45:56qui était venu se manifester
00:45:57devant la crèche un jour
00:45:58non ?
00:45:59oui
00:45:59il est reparti
00:46:01si vous voulez
00:46:03mais ça n'a pas de sens
00:46:05en fait
00:46:05il était venu
00:46:07il était tout seul
00:46:08oui
00:46:08il est tout seul
00:46:09il est reparti tout seul
00:46:10courage
00:46:11bon
00:46:12on voit le sujet
00:46:13de Christina Luzzi
00:46:14ah
00:46:15on le verra après
00:46:17parce que là
00:46:18on entend le carillon
00:46:20bon
00:46:20c'est notre ami
00:46:21alors on va voir
00:46:22s'il a le pull de Noël
00:46:23aujourd'hui
00:46:24parce qu'hier
00:46:25il avait un joli pull
00:46:26bonjour
00:46:28monsieur Hill
00:46:29bonjour
00:46:29mais c'est quand
00:46:31le pull de Noël
00:46:32c'est un jour
00:46:32je crois qu'il y a un jour
00:46:33où on a un pull horrible
00:46:35je vais l'emmener
00:46:36le 18 décembre
00:46:36il faut que je me trouve
00:46:37un joli pull de Noël
00:46:38ah non c'est le 18 décembre
00:46:40c'est une journée
00:46:40c'est chaque année
00:46:41le 18 décembre
00:46:42voilà
00:46:42vous allez mettre
00:46:43quelque chose aussi
00:46:44si vous me le dites
00:46:46je le ferai
00:46:46c'est la journée du pull
00:46:4818 décembre
00:46:49il faut qu'on se le note
00:46:50tout simple
00:46:50ah bah ouais
00:46:51là ça serait sympa
00:46:52on se ferait un petit passage
00:46:53d'antenne
00:46:53avec le pull de Noël
00:46:54alors l'idée
00:46:55c'est d'avoir le pull
00:46:55le plus horrible possible
00:46:56le plus moche possible
00:46:57bah oui mais comment
00:46:58vous allez faire
00:46:58parce que vous
00:46:59c'est tous les jours Noël
00:46:59c'est ça
00:47:00tous les jours avec vous
00:47:04c'est le pull de Noël
00:47:04comment vous allez faire
00:47:09pour être très précis
00:47:10cette année
00:47:10c'est le vendredi
00:47:11avant les vacances scolaires
00:47:12c'est le vendredi
00:47:1319 décembre
00:47:14dernier jour pour moi
00:47:15ah donc c'est pas
00:47:16tous les jours
00:47:16bon
00:47:17qu'est-ce que vous allez faire
00:47:18écoutez j'ai deux livres
00:47:20ce matin
00:47:20dans les mains
00:47:21celui de Laurence Boccolini
00:47:22et celui de Sylvain Tesson
00:47:24qui sont mes invités ce matin
00:47:26voilà
00:47:26ça c'est littéraire
00:47:29et Sylvain Tesson
00:47:29qu'a-t-il écrit ?
00:47:31alors Sylvain Tesson
00:47:32c'est les Piliers de la Mer
00:47:33qui l'adaptent en spectacle
00:47:35au théâtre Poche-Montparnasse
00:47:36et Laurence Boccolini
00:47:37c'est le maillon faible
00:47:39c'était le maillon faible
00:47:41absolument
00:47:41qui revient à l'antenne
00:47:43sur M6
00:47:44avec Olivier Mine
00:47:45bon bah écoutez
00:47:46merci
00:47:46j'entendais le rire d'Anissa
00:47:48elle est là
00:47:49bonjour Pascal
00:47:50je vais saluer
00:47:51Anissa
00:47:51et puis
00:47:52elle vous fait un petit coucou
00:47:54regardez
00:47:54elle est là
00:47:55bien sûr
00:47:55Anissa
00:47:56elle est merveilleuse
00:47:57Anissa
00:47:57bonjour Anissa
00:47:58bonjour Pascal
00:47:59merci Anissa
00:48:01bonne émission
00:48:01bonne émission
00:48:02à vous également
00:48:039h53
00:48:04on marque une pause
00:48:05et on verra donc ce sujet
00:48:06des crèches de Noël
00:48:07et on arrive donc pour culture
00:48:08et on verra également
00:48:09ah bah il nous reste
00:48:11bah non il nous reste
00:48:12une minute vingt
00:48:12alors avant de voir le sujet
00:48:14sur les crèches
00:48:15rien que pour vous faire plaisir
00:48:16parce que vous étiez là
00:48:17le 2 décembre
00:48:18pour parler de Napoléon
00:48:20et vous voyez ce qui s'est passé
00:48:23à l'académie française
00:48:24où il y a eu
00:48:25le 2 décembre
00:48:27je crois que c'est
00:48:28les Saints Syriens
00:48:28c'était aux Invalides
00:48:29c'était aux Invalides
00:48:30bon je croyais que c'était
00:48:32sous la coupole
00:48:32vous voyez cette séquence
00:48:34des chants
00:48:34en l'honneur de Napoléon
00:48:36et c'est les Saints Syriens
00:48:36qui chantent
00:49:08effectivement je vois pas pourquoi j'ai dit
00:49:25l'académie française
00:49:25c'est idiot
00:49:26c'est évidemment autour du tombeau
00:49:27des Invalides
00:49:28est-ce qu'il y est
00:49:29il n'y est pas a priori
00:49:31en plus Napoléon
00:49:32dans le
00:49:32je n'en sais rien
00:49:34c'était je crois
00:49:36Serrant
00:49:36je n'en sais rien
00:49:37mais moi le premier
00:49:38avec mes deux fils
00:49:40le premier monument
00:49:42que j'aurais fait visiter
00:49:43à Paris
00:49:44c'est la tombe
00:49:45de l'empereur
00:49:46et il y a un spectacle
00:49:50également le soir
00:49:52que je recommande
00:49:53qui est magnifique
00:49:54autour du tombeau
00:49:57et puis je veux dire
00:49:59c'est tellement d'histoires
00:50:00franchement
00:50:01ça vous prend
00:50:03parce que cet homme
00:50:04alors que des gens le critiquent
00:50:07peu importe
00:50:08je m'en fiche
00:50:09mais c'est un homme
00:50:11c'est le prestige de la France
00:50:12en fait
00:50:13voilà
00:50:13et aujourd'hui
00:50:15encore aujourd'hui
00:50:16et bien on est sous l'égide
00:50:17de cet homme
00:50:18qui est parti de rien
00:50:20qui est parti de rien
00:50:21qui est parti en bateau
00:50:22d'Ajaccio
00:50:23d'accord
00:50:24parce qu'il fallait
00:50:25qu'il fuit
00:50:25les partisans de Paoli
00:50:28ok
00:50:28et qui a gravé
00:50:30tous les échelons
00:50:31pour arriver
00:50:32ce qu'il en est
00:50:33on va marquer une pause
00:50:34on va marquer une pause
00:50:35c'est la Sainte Barbe
00:50:36je vais passer un petit message
00:50:37aux pompiers qui nous regardent
00:50:38parce que c'est la fête
00:50:38des pompiers aujourd'hui
00:50:39la Sainte Barbe
00:50:40et donc c'est à l'occasion
00:50:41de leur rendre hommage
00:50:41et bien vous faites bien
00:50:42vous faites bien
00:50:44effectivement
00:50:449h56
00:50:45à tout de suite
00:50:46Alain Bauer est avec nous
00:50:51déclinocène
00:50:52avec ce sous-titre
00:50:54sauver les humains
00:50:55ou la planète
00:50:56on va peut-être sauver les deux
00:50:58tant qu'à faire
00:50:58parce que si on sauve l'un
00:50:59on sauve peut-être les autres
00:51:00bien si on y arrivait
00:51:01mais tout le problème
00:51:02c'est que le débat national
00:51:04s'est désormais bloqué
00:51:05entre des gens
00:51:05qui voudraient tellement
00:51:06sauver la planète
00:51:07qu'il faudra liquider les humains
00:51:08parce qu'ils perturbent la planète
00:51:10et ceux qui se disent
00:51:11on n'en a rien à foutre
00:51:12continuons comme avant
00:51:13parce qu'il n'y a pas d'effet
00:51:15de ce qu'on fait
00:51:16sur la planète
00:51:17or le processus
00:51:18il est comme toujours
00:51:19c'est un processus
00:51:20qui ne peut marcher
00:51:20que s'il y a une sorte de dialogue
00:51:22ou d'accord
00:51:23et puis un arrêt
00:51:24une interruption
00:51:24des injonctions contradictoires
00:51:27données de manière systémique
00:51:28par l'État
00:51:28expliquant à des gens
00:51:29dont c'est le métier
00:51:30comment le faire différemment
00:51:33par des gens
00:51:33qui n'en ont aucune idée
00:51:34c'est-à-dire
00:51:35ayez du diesel
00:51:37non n'en ayez plus
00:51:38ayez tous des voitures
00:51:41parce qu'il n'y a pas besoin
00:51:41de services publics
00:51:42non n'en ayez plus
00:51:43et vous avez vu d'ailleurs
00:51:45sur l'usage de l'impôt
00:51:46c'est-à-dire
00:51:47des moyens publics
00:51:48la promesse de l'État en France
00:51:49c'est la promesse
00:51:50de protection
00:51:50et de services publics
00:51:52comme elles se sont
00:51:53toutes effondrées
00:51:54il y a un débat sur
00:51:55c'est étonnant
00:51:56qu'il y ait encore
00:51:5610% des Français
00:51:57qui pensent que l'impôt
00:51:58est bien utilisé
00:51:59c'est une secte
00:52:00protégée dans un coin
00:52:01Sommelier d'Abidi à 10h03
00:52:03nous rappelle les titres
00:52:04et nous sommes un point en retard
00:52:05je veux parler
00:52:12il faut cesser de s'humilier
00:52:14devant le pouvoir algérien
00:52:15il faut résister
00:52:16il y aura d'autres Boilem Sansal
00:52:19et d'autres Christophe Gleize
00:52:20et il y en a déjà
00:52:21c'est une dictature
00:52:23qui n'arrive pas à se corriger
00:52:24colère ce matin
00:52:26de l'écrivain franco-algérien
00:52:27Boilem Sansal
00:52:28contre le régime d'Alger
00:52:29qui ajoute
00:52:30qu'une fois que les choses
00:52:31se seront tassées
00:52:32il y retournera
00:52:33sans provocation
00:52:34une enquête ouverte
00:52:36pour provocation à la haine
00:52:37après des tags découverts
00:52:38sur l'église Sainte-Marie-Madeleine
00:52:39dans le quartier des Chartres
00:52:40à Marseille
00:52:41le diocèse et la mairie
00:52:43ont déposé plainte
00:52:43dénonçant une attaque
00:52:44contre la communauté
00:52:46et puis après de nombreux
00:52:48appels au boycott
00:52:48l'Eurovision se penche
00:52:50sur la participation d'Israël
00:52:51au célèbre concours
00:52:52de la chanson
00:52:53une question qui va être débattue
00:52:55par les membres
00:52:55de l'Union Européenne
00:52:56de radio-télévision
00:52:58lors d'une réunion de deux jours
00:52:59qui s'ouvre aujourd'hui
00:53:00à Genève en Suisse
00:53:02Merci beaucoup Smaïa
00:53:04donc nous parlerons évidemment
00:53:05de votre livre dans un instant
00:53:07mais on était sur les crèches
00:53:08de Noël
00:53:08de cette tradition
00:53:09qui existe en Corse
00:53:10et je voulais vous montrer
00:53:11le sujet de Christina Luzzi
00:53:13qui est notre correspondante
00:53:14permanente en Corse
00:53:16En Corse
00:53:18les crèches de Noël
00:53:19s'installent avec fierté
00:53:20dans de nombreuses communes
00:53:21rappelant une coutume
00:53:22profondément ancrée
00:53:23comme chaque année à Ajaccio
00:53:25la crèche de la nativité
00:53:27trône dans le hall
00:53:28de l'hôtel de ville
00:53:28et attire chaque jour
00:53:29de nombreux habitants
00:53:30et visiteurs
00:53:31une tradition locale
00:53:33pleinement assumée
00:53:34à Bigou
00:53:35liant haute Corse
00:53:36la municipalité
00:53:37a choisi un rond-point
00:53:38sur un axe
00:53:39très passant
00:53:40pour installer
00:53:40une crèche grandeur nature
00:53:41qui attire chaque jour
00:53:42de nombreux regards
00:53:43Ce que nous souhaitions nous
00:53:44c'est bien évidemment
00:53:46d'être ancré
00:53:46dans ce qui est
00:53:47notre tradition culturelle
00:53:48et en même temps
00:53:50faire plaisir
00:53:50à toutes ces personnes
00:53:52à toutes ces familles
00:53:53Un pari réussi
00:53:54ce décor interpelle
00:53:56et suscite un réel enthousiasme
00:53:57auprès de la population
00:53:58J'ai dit
00:54:00maman regarde la crèche
00:54:02elle est trop belle
00:54:03C'est une jolie façon
00:54:04d'affirmer l'appartenance
00:54:05chrétienne de la Corse
00:54:06et de ses valeurs
00:54:07qu'on a toujours défendues
00:54:08de tous les temps
00:54:09J'ai jamais vu
00:54:09une crèche aussi grande
00:54:11Ça fait vachement de bien
00:54:13de voir ça
00:54:13sur un rond-point
00:54:14vu que par les temps
00:54:16qui courent
00:54:16on essaie de boycotter
00:54:17nos traditions
00:54:17donc oui ça fait du bien
00:54:18En Corse
00:54:20la crèche reste un repère
00:54:21spirituel et culturel
00:54:22partagé
00:54:23une tradition de Noël
00:54:24exposée sans polémique
00:54:26que l'île continue
00:54:27de célébrer
00:54:27en pleine lumière
00:54:28Christina le dit
00:54:30en Corse
00:54:30vous êtes née à Jaxio
00:54:32vous êtes régulièrement
00:54:33à Jaxio
00:54:34mais votre activité
00:54:34professionnelle
00:54:35est à Paris
00:54:36donc vous êtes plus souvent
00:54:37sur le continent
00:54:38qu'en Corse
00:54:38comment vous expliquez
00:54:40que cette tradition
00:54:40existe en Corse
00:54:41et qu'elle n'existe plus
00:54:43à Paris
00:54:43ou dans les grandes villes
00:54:45françaises
00:54:45quel est le regard
00:54:46que vous portez ?
00:54:46Le regard il est
00:54:48que les valeurs
00:54:49chrétiennes
00:54:50de la Corse
00:54:51elles n'ont jamais
00:54:52été remises en cause
00:54:52et si elles étaient
00:54:54remises en cause
00:54:55cette remise en cause
00:54:56ne serait pas acceptée
00:54:57parce qu'il y aurait
00:54:58une levée de boucliers
00:55:00unanime
00:55:01point
00:55:02ce qui se passe ici
00:55:03et ce qui se passe ici
00:55:05c'est justement
00:55:06le lâche à corps
00:55:07comme on dit chez nous
00:55:08le lâche à corps
00:55:09ça veut dire
00:55:09on laisse couler
00:55:10c'est pas grave
00:55:12c'est tellement pas grave
00:55:14qu'aujourd'hui
00:55:14vous ne pouvez même plus
00:55:15mettre une crèche
00:55:16sans qu'on vous fasse
00:55:17une procédure
00:55:18en disant
00:55:18il faut retirer la crèche
00:55:19alors que c'est un peuple
00:55:20chrétien qui habite en France
00:55:21et c'est une tradition
00:55:23historique
00:55:23culturelle
00:55:24en Corse
00:55:25c'est pas possible
00:55:26c'est pas possible
00:55:27les églises
00:55:28elles sont
00:55:29faites un jour
00:55:31aller en Corse
00:55:34pour la messe de Noël
00:55:35vous allez voir
00:55:37la ferveur
00:55:38et le nombre
00:55:40de gens
00:55:40à la cathédrale
00:55:42voilà
00:55:42donc c'est
00:55:44tout est dit
00:55:44qui a lieu à quelle heure
00:55:45d'ailleurs
00:55:45et on salue
00:55:45Mgr Bustillo
00:55:46elle a vraiment lieu
00:55:47à minuit
00:55:47ou elle a lieu
00:55:48un petit peu avant
00:55:51Maï-Halen
00:55:51très mollet
00:55:52ce qui est merveilleux
00:55:53avec la Corse
00:55:53c'est que
00:55:54non seulement
00:55:55vous avez des origines
00:55:56corse
00:55:56votre grand-père
00:55:58je crois est corse
00:55:59née en Corse
00:56:00votre grand-père
00:56:01oui
00:56:01non je sais plus
00:56:04ce que je veux dire
00:56:05c'est qu'il y a une espèce
00:56:05de ferveur populaire
00:56:06non seulement
00:56:07elle ne dérange pas
00:56:07mais ils en sont fiers
00:56:08c'était le thème
00:56:09de la visite du pape François
00:56:10l'année dernière
00:56:11à Ajaccio
00:56:11qui était venu à Ajaccio
00:56:12et tout le monde
00:56:13s'était mobilisé
00:56:14tout le monde était dans les rues
00:56:15mais parce qu'en fait
00:56:16ils sont contents
00:56:17et ils sont fiers
00:56:18de ses origines
00:56:19c'est-à-dire qu'ils font
00:56:20encore les fêtes de villages
00:56:21les confréries
00:56:22sont très présentes
00:56:23les gens mettent des bougies
00:56:24aux fenêtres
00:56:24ils se signent
00:56:25pendant les fêtes
00:56:25ils respectent complètement
00:56:27cet ancrage local
00:56:28et religieux
00:56:29Richard Millet
00:56:30je suis frappé par le fait
00:56:31qu'il y a cette ferveur
00:56:33en Corse
00:56:33et là on voit
00:56:34une église taguée
00:56:35en disant
00:56:36la seule église
00:56:37qui illumine
00:56:38c'est une église
00:56:38qui brûle
00:56:39voilà l'état
00:56:40de la France continentale
00:56:41et lorsque Robert Ménard
00:56:43maintient sa crèche
00:56:45à Béziers
00:56:45il nous a expliqué
00:56:47tout à l'heure
00:56:47qu'il y avait aussi
00:56:49pour l'inauguration
00:56:49le rabbin
00:56:50un imam
00:56:51et un ministre protestant
00:56:53voilà
00:56:53tout ça c'est d'autres fautes
00:56:54à la Bauer
00:56:55certainement
00:56:56mais évidemment
00:56:57on peut dire les choses
00:56:58vous avez dirigé
00:56:58le Grand Orient
00:56:59absolument
00:57:00et le Grand Orient
00:57:00pendant des années
00:57:02a prôné cette laïcité
00:57:04mais n'a pas vu venir
00:57:05peut-être que cette laïcité
00:57:06à la française
00:57:07vous n'avez pas bien lu
00:57:08bon
00:57:09elle a prôné la laïcité
00:57:10à la française
00:57:11le Grand Orient
00:57:11la laïcité à la française
00:57:12ce n'est pas l'interdiction
00:57:13de croire
00:57:13et c'est même le respect
00:57:14des croyants
00:57:15des non-croyants
00:57:16et de ceux qui
00:57:17en même temps
00:57:17je n'avais pas terminé
00:57:18la phrase
00:57:18oui mais je vous voyais venir
00:57:20bon
00:57:20ce que je veux vous dire
00:57:21ce que je veux vous dire
00:57:22c'est qu'on s'est sans doute
00:57:23tous trompés
00:57:24c'est à dire que
00:57:25cette volonté
00:57:27de laïcisation
00:57:28toujours et tout le temps
00:57:30en oubliant parfois
00:57:32la culture
00:57:33et pas la laïcité
00:57:34pardon Pascal
00:57:35vous avez une vision
00:57:36c'est à dire
00:57:36pour vous la crèche
00:57:38intégriste
00:57:38pour vous la crèche
00:57:39ça pose pas
00:57:39pour l'ancien
00:57:40grand maître
00:57:42du Grand Orient
00:57:43je suis allé à
00:57:43je ne peux pas terminer
00:57:44ma phrase
00:57:45je termine ma phrase
00:57:47pour l'ancien
00:57:48grand maître
00:57:49du Grand Orient
00:57:49que vous êtes
00:57:50une crèche
00:57:51dans un lieu
00:57:52comme une mairie
00:57:53ne pose aucun problème
00:57:54dans une mairie
00:57:55ça ne me pose problème
00:57:55dans une mairie
00:57:56le texte de 1905
00:57:58qui a été validé
00:57:59par l'église catholique
00:58:00elle-même
00:58:00lors du taus
00:58:01du cardinal
00:58:01Lavigerie à Alger
00:58:03c'est ça
00:58:03le concordat
00:58:05d'après-guerre
00:58:06pas le concordat
00:58:07napoléonien
00:58:07pour rester
00:58:08dans les fondamentaux
00:58:10de l'histoire
00:58:10de la république
00:58:11je rappelle que la république
00:58:12l'Alsace-Moselle
00:58:13est en Corse
00:58:13régime de concordat
00:58:14Mayotte
00:58:15revenons
00:58:16pas de digression
00:58:17pas de digression
00:58:18la laïcité
00:58:19n'est pas un élément
00:58:20unitaire
00:58:20qui interdit
00:58:21aux croyants
00:58:22de croire
00:58:22et aux crèches
00:58:23d'exister
00:58:24elle interdit
00:58:24que les moyens
00:58:25publics payés
00:58:26par l'impôt
00:58:27soient utilisés
00:58:28au bénéfice
00:58:29d'une ou de plusieurs religions
00:58:31point
00:58:31et donc le débat
00:58:33qui existe
00:58:33oui mais la mairie
00:58:34par exemple
00:58:35c'est l'argent
00:58:35de la mairie
00:58:36non c'est l'argent
00:58:37du contribuable
00:58:37la mairie
00:58:38elle ne vit pas
00:58:38avec propre
00:58:39c'est pas une abbaye
00:58:41on joue sur les mots
00:58:42la crèche de Béziers
00:58:44elle est payée
00:58:44par nos impôts
00:58:45oui
00:58:45donc ça vous choque
00:58:47la loi l'interdit
00:58:48c'est tout
00:58:49oui mais c'est
00:58:50donc on reprend
00:58:51ma question
00:58:51c'est culturel
00:58:53la loi
00:58:53toute la loi
00:58:54rien que la loi
00:58:55pour ce qui est
00:58:55de la liberté d'expression
00:58:56et je partage
00:58:57tout à fait votre point de vue
00:58:58contre la labillation
00:58:59aussi
00:58:59mais ça marche pas
00:59:00géométrie variable la loi
00:59:01c'est pas quand ça vous arrange
00:59:02que ça marche bien
00:59:03c'est pour ça que je vous dis
00:59:05qu'on s'est peut-être trompé
00:59:06en ne prenant pas en compte
00:59:07l'apport culturel
00:59:09de la religion chrétienne
00:59:11mais si la crèche
00:59:11est devant la mairie
00:59:12en quoi est-ce plus traumatisant
00:59:13que le fait qu'elle soit
00:59:14dedans
00:59:15vous avez raison
00:59:16c'est pas traumatisant
00:59:17mais ça reste l'argent
00:59:17quand même du contribuable
00:59:18qui a payé la
00:59:19mais c'est très différent
00:59:20parce que de ce point de vue là
00:59:21vous entrez dans la dimension
00:59:22cultuelle
00:59:22que je partage
00:59:23totalement
00:59:24et pas dans la dimension
00:59:25pardon
00:59:27dans la dimension culturelle
00:59:28que je partage totalement
00:59:28et pas dans la dimension
00:59:29culturelle
00:59:30qui vise à dire
00:59:31mettons les crucifix
00:59:33par exemple
00:59:33dans les salles d'audience
00:59:34vous vous rappelez
00:59:35que ce débat a aussi existé
00:59:36qu'il existe aussi
00:59:37dans d'autres pays
00:59:38pourquoi y aurait-il un crucifix
00:59:39dans une salle d'audience
00:59:40qui ne juge pas
00:59:41aux dernières nouvelles
00:59:41selon les modalités
00:59:43du droit canon
00:59:43ça vous n'en savez rien
00:59:45en revanche
00:59:46Macron est un déni
00:59:47je vais m'adresser à un expert
00:59:49du droit
00:59:49mais c'est un sujet
00:59:51qui est récurrent
00:59:52parce que notre histoire
00:59:52est effectivement chrétienne
00:59:53il n'y a aucun débat là-dessus
00:59:55même judéo-chrétienne
00:59:55même si là
00:59:56désormais semble-t-il
00:59:57il y a un débat
00:59:58mais Richard Millet
00:59:59suit ça beaucoup mieux que moi
01:00:00mais sur le fond
01:00:01moi je n'ai aucun problème
01:00:03avec l'existence de crèches
01:00:04au fait qu'il y ait des croyants
01:00:04je salue aussi
01:00:05Mgr Boustillot
01:00:06mais le fond
01:00:07du fond de cette affaire
01:00:08elle est plutôt
01:00:09sur le bon ou le mauvais usage
01:00:10du denier public
01:00:11le reste est totalement
01:00:12superfétatoire
01:00:13donc pour les crèches
01:00:14devant les mairies
01:00:15bien sûr
01:00:16dans les mairies
01:00:17tant que la loi est la loi
01:00:18c'est un autre problème
01:00:19mais j'entends bien
01:00:20la dimension spécifique
01:00:21de la Corse
01:00:21comme j'ai indiqué tout à l'heure
01:00:23la dimension spécifique
01:00:24de l'Alsace-Moselle
01:00:25on devrait avoir
01:00:26un concordat en Corse
01:00:27pour en parler à Napoléon
01:00:28faites attention
01:00:29parce que si vous parlez trop
01:00:29on ne pourra pas parler
01:00:30de d'autres livres
01:00:30je suis ravi d'être chez vous
01:00:33en général
01:00:34vous me retenez ensuite
01:00:35je suis tout à fait
01:00:36je n'ai pas d'étudiant aujourd'hui
01:00:38moi je suis tout à fait
01:00:39sur la position corse
01:00:42c'est à dire que
01:00:43c'est l'ami
01:00:44c'est d'ailleurs la meilleure
01:00:46oui mais point
01:00:47c'est à dire que
01:00:48encore une fois
01:00:49les crèches
01:00:50elles ont leur place
01:00:51à l'intérieur
01:00:52dehors de la mairie
01:00:54peu importe
01:00:55elles ont leur place
01:00:56où on les met
01:00:57et en même temps
01:00:58tout le peuple corse
01:01:00vient
01:01:01et croit en la foi chrétienne
01:01:04et comment dirais-je
01:01:05vénère ces instants
01:01:06en plus
01:01:07de la nativité
01:01:08de la nativité
01:01:09c'est à dire de Noël
01:01:10donc vraiment
01:01:11arrêtons toute polémique
01:01:13c'est aussi simple que ça
01:01:15bon Emmanuel Macron
01:01:16et Xi Jinping
01:01:18parce que
01:01:19il est donc
01:01:20il n'y a pas de lien
01:01:20avec la nativité
01:01:21non il n'y en a pas
01:01:22mais comme il reste 20 minutes
01:01:23simplement
01:01:24et comme tous les matins
01:01:25on court vers le temps
01:01:27et on court tout le temps
01:01:28je voulais vous faire écouter
01:01:29Emmanuel Macron
01:01:30qui a pris la parole
01:01:30sur l'Ukraine
01:01:31puisqu'il est en voyage d'état
01:01:32c'est pas la belle d'état
01:01:34c'est voyage d'état
01:01:35en Chine
01:01:37et il a rencontré
01:01:38Xi Jinping
01:01:38écoutez le président
01:01:39de la république
01:01:40sur l'Ukraine
01:01:41nous devons
01:01:43continuer à nous mobiliser
01:01:44en faveur de la paix
01:01:45et de la stabilité
01:01:46dans le monde
01:01:46et
01:01:48de l'Ukraine
01:01:50aux différentes
01:01:52régions du monde
01:01:53qui sont touchées
01:01:54par la guerre
01:01:54la capacité
01:01:56que nous avons
01:01:57à oeuvrer ensemble
01:01:57est déterminante
01:01:58et il s'est exprimé
01:02:01également
01:02:02sur les rapports
01:02:02avec la Chine
01:02:03Emmanuel Macron
01:02:04nous le savons
01:02:07beaucoup de voies
01:02:09de convergence
01:02:10nous avons parfois
01:02:11des désaccords
01:02:11mais nous avons
01:02:12la responsabilité
01:02:13de savoir
01:02:15les dépasser
01:02:16de trouver
01:02:16des mécanismes
01:02:17de coopération
01:02:18de règlement
01:02:19des différents
01:02:19pour un multilatéralisme
01:02:21efficace
01:02:21auquel nous croyons
01:02:23bon
01:02:24c'est intéressant
01:02:25ce voyage
01:02:26Thomas Bonnet
01:02:27surtout sur les accords
01:02:28commerciaux
01:02:28où ça se joue
01:02:29parce que là
01:02:29sur la diplomatie
01:02:30la Chine
01:02:30la voie de la France
01:02:32c'est sympa
01:02:32mais on donne de l'argent
01:02:33paraît-il à la Chine
01:02:34pour le développement
01:02:35l'AFD donne de l'argent
01:02:36la fameuse agence française
01:02:38de développement
01:02:38c'est des prêts
01:02:40c'est 85% de prêts
01:02:41et 15% de dons
01:02:42mais pourquoi on prête
01:02:42de l'argent à la Chine
01:02:43vous le savez
01:02:44Yelen Trémolet
01:02:45oui personne ne sait
01:02:47on prête de l'argent
01:02:48il y a des projets
01:02:49communs
01:02:49sur lesquels
01:02:50il se trouve
01:02:50que de temps en temps
01:02:51notamment avec la Chine
01:02:52il y a des retours
01:02:52et puis il y a des compensations
01:02:54c'est-à-dire que tu vends
01:02:54des Airbus
01:02:55la Chine te dit
01:02:56oui mais c'est pas
01:02:56à somme nulle
01:02:57donc il y a des
01:02:58ça s'appelle
01:02:59dans les voyages d'Etat
01:03:00comme là c'est le cas
01:03:01vous avez une délégation
01:03:02de chefs d'entreprise
01:03:03on nous désaccord
01:03:04et la contrepartie
01:03:05parfois c'est
01:03:05ok mais vous nous aidez
01:03:06à venir
01:03:07à subventionner
01:03:08cet investissement
01:03:09sur le projet
01:03:09on espère bien voir
01:03:10les chinois
01:03:11et oui là
01:03:11c'est les accords commerciaux
01:03:12et l'agriculture
01:03:13on a vu Annie Gennevar
01:03:14sur les images
01:03:14ce sera surtout
01:03:15le gros dossier
01:03:15du voyage d'Etat
01:03:18un des groupes
01:03:18bon bah écoutez
01:03:19à suivre
01:03:20Déclinocène
01:03:20c'est donc le livre
01:03:21de notre ami
01:03:22Anna Bauer
01:03:22essor et éclipse
01:03:23de l'anthropocène consommateur
01:03:25je suis pas sûr
01:03:26que tout le monde
01:03:27sache qu'il y a un anthropocène
01:03:28vous ?
01:03:29comment ?
01:03:29vous ou nous ?
01:03:30nous ?
01:03:30oui bien sûr
01:03:31c'est ça
01:03:31c'est le moment
01:03:32où l'homme est devenu
01:03:34ou l'humain pardon
01:03:35est non seulement devenu
01:03:36un individu
01:03:38mais aussi
01:03:38a dominé
01:03:39le reste
01:03:39de l'ensemble
01:03:41des espèces
01:03:42et a cru
01:03:42qu'il pouvait s'en servir
01:03:44sans limite
01:03:45bon vous dites
01:03:46quand le progrès
01:03:46par exemple
01:03:46creuse sa propre tombe
01:03:47l'extraction
01:03:48pilier de l'anthropocène
01:03:49consommateur
01:03:50révèle une logique
01:03:51ou le présent prime
01:03:52sur l'avenir
01:03:52puisque c'est aussi
01:03:53creuser nos propres limites
01:03:54les sols s'épuisent
01:03:55les nappes phréatiques
01:03:56s'assèchent
01:03:56les paysages se transforment
01:03:57en cicatrices
01:03:58bientôt arctique
01:03:59antarctique
01:03:59océan et planète
01:04:00seront soumis
01:04:00aux mêmes pulsions
01:04:01vous croyez pas
01:04:02en l'homme en fait ?
01:04:03je crois beaucoup
01:04:03en l'homme
01:04:03je crois en sa capacité
01:04:05à la destruction
01:04:05mais en sa capacité
01:04:06aussi à se modérer
01:04:08c'est le principe fondateur
01:04:09d'ailleurs
01:04:09des chrétiens
01:04:10oui
01:04:11mais vous croyez pas
01:04:13que des solutions
01:04:14et qu'on peut trouver
01:04:15à chaque fois
01:04:15des solutions
01:04:16si mais le problème
01:04:17c'est que le fait
01:04:17que nous soyons bloqués
01:04:19entre deux ailes
01:04:20totalement irréconciliables
01:04:21entre ceux qui veulent
01:04:22consommer
01:04:23parce que maintenant
01:04:24c'est fait
01:04:24et ensuite
01:04:25on n'en a rien à faire
01:04:26et ceux qui veulent
01:04:27protéger
01:04:28en expliquant
01:04:29qu'il faut demander
01:04:29aux humains
01:04:30d'arrêter immédiatement
01:04:31toute activité
01:04:31toute capacité
01:04:33de vivre
01:04:33telle qu'ils l'ont fait
01:04:35ou telle qu'ils le font
01:04:36désormais
01:04:36et qu'il faut s'arrêter
01:04:37tout de suite
01:04:38immédiatement
01:04:38stop sans qu'il y ait
01:04:40aucune conséquence
01:04:41a bloqué totalement
01:04:41toute capacité
01:04:42de trouver
01:04:43cette solution
01:04:44mais si vous me permettez
01:04:45je peux citer
01:04:46quelqu'un que vous aimez bien
01:04:47Sylvain Tesson
01:04:48qui est beaucoup plus explicite
01:04:49que moi
01:04:50l'homme déboula sur la terre
01:04:51zigouilla les bêtes
01:04:52fissionna l'atome
01:04:53traficota le gène
01:04:54modifia les organismes
01:04:56acidifia les sols
01:04:57plastifia les mers
01:04:58barbouilla l'atmosphère
01:04:59tout cela en si peu de temps
01:05:00quel talent
01:05:01puis il nomma
01:05:02nuisibles
01:05:02ceux qui ne participaient
01:05:03pas à l'entreprise
01:05:04c'est ça le problème
01:05:06de l'arrêter
01:05:07donc la capacité
01:05:08de dialoguer
01:05:09pour trouver
01:05:10une solution
01:05:11lente
01:05:11progressive
01:05:12à des transformations
01:05:14qui ne peuvent pas
01:05:14être immédiates
01:05:15et brutales
01:05:16comme l'affaire
01:05:17de on arrête le diesel
01:05:18on rouge à 20 km heure
01:05:19on mange plus de viande
01:05:21etc
01:05:21comme si ça arrivait
01:05:22naturellement
01:05:23par injonction
01:05:24présidentielle
01:05:25ou étatique
01:05:25et le problème
01:05:26que nous avons
01:05:26nous avons une caste
01:05:28une noblesse d'état
01:05:29arrogante
01:05:29suffisante
01:05:30et un peu méprisante
01:05:30de temps en temps
01:05:31qui s'est trompé
01:05:32sur à peu près tout
01:05:32puis qui nous dit
01:05:33le lendemain
01:05:34sans s'excuser
01:05:35qu'en fait
01:05:35il faut faire
01:05:35exactement l'inverse
01:05:36de ce qu'ils avaient
01:05:37préconisé dans l'épisode
01:05:38précédent
01:05:38c'est inacceptable
01:05:39pour tout le monde
01:05:40par contre le fait
01:05:41de dire la vérité
01:05:42c'est à dire que
01:05:42la terre s'épuise
01:05:43que peu à peu
01:05:44nous sommes en train
01:05:45de procéder
01:05:46à des renversements
01:05:47et des bouleversements
01:05:48irréversibles
01:05:49dans la manière
01:05:49dont nous vivons
01:05:50et ce que nous allons
01:05:51léguer à nos enfants
01:05:53et petits-enfants
01:05:53mérite quand même
01:05:54d'être entendu
01:05:55mais d'une manière
01:05:56pédagogique
01:05:57et pas d'une manière
01:05:57incantatoire
01:05:58alors je vais saluer
01:05:59d'abord notre ami
01:06:00Thomas Bonnet
01:06:01parce que je vais recevoir
01:06:01Monroe
01:06:02qui est une chanteuse
01:06:02de 17 ans
01:06:03elle est franco-américaine
01:06:05elle est gagnante
01:06:05de la dernière édition
01:06:06de l'émission
01:06:06Prodise sur France 2
01:06:07elle a sorti son premier album
01:06:08vendredi 28 novembre 2025
01:06:11il y a quelques jours
01:06:12elle sera bientôt en tournée
01:06:14et elle est extraordinaire
01:06:16parce qu'on pourra écouter
01:06:16des morceaux
01:06:19de musique sacrée
01:06:21je ne sais pas si vous êtes
01:06:21sensible à la musique sacrée
01:06:23bonjour Monroe
01:06:23bonjour
01:06:24ça me fait plaisir
01:06:25que vous soyez là
01:06:25on va vous écouter
01:06:26dans une seconde
01:06:27mais nous sommes dans un sujet
01:06:28tellement plus rude
01:06:29si vous me permettez
01:06:31avec Alain Bauer
01:06:32alors vous parlez
01:06:33des cornucopiens
01:06:34je le dis bien
01:06:35cornucopiens
01:06:36il existe donc
01:06:37une catégorie de penseurs
01:06:38dénommée cornucopiens
01:06:39terme dérivé du grec ancien
01:06:41corne d'abondance
01:06:42qui affirme que
01:06:42les problèmes environnementaux
01:06:43auxquels la société est confrontée
01:06:45n'existent pas
01:06:45ou peuvent être résolus
01:06:47par la technologie
01:06:48ou le libre marché
01:06:49tout va bien
01:06:50ça c'est un peu moi
01:06:51tant mieux
01:06:53mais il faut t'y croire
01:06:55je crois qu'il y a des solutions
01:06:55moi aussi
01:06:56mais je crois que
01:06:57les principaux représentants
01:06:58des cornucopiens
01:06:59qui sont aussi des branches
01:07:00des libertariens
01:07:01quand ils commencent à expliquer
01:07:02qu'ils vont tous
01:07:02partir sur Mars
01:07:04pour reconstruire là-bas
01:07:05ce qu'ils ont détruit ici
01:07:07non là je n'ai pas envie
01:07:07de partir sur Mars
01:07:08oui
01:07:09il faut en parler à Elon
01:07:11en fait
01:07:13vous avez désormais
01:07:13une situation très étrange
01:07:15où on a
01:07:15d'un côté les prafs
01:07:16et de l'autre
01:07:17les P2R
01:07:17d'un côté les prafs
01:07:18les pleuriens à foutre
01:07:19qui décident
01:07:20qu'ils vont survivre
01:07:20dans un tout petit univers
01:07:22très petit
01:07:23en attendant que ça passe
01:07:24et les autres les P2R
01:07:26c'est plutôt
01:07:26les responsables politiques
01:07:27ou les dirigeants
01:07:28qui pensent
01:07:29qu'ils ne sont plus
01:07:29responsables de rien
01:07:30et donc au milieu
01:07:31vous avez une population
01:07:32qui attend que quelqu'un
01:07:33s'occupe de trouver
01:07:33quelques solutions
01:07:34ou leur propose quelque chose
01:07:35au fond
01:07:36une fois que vous avez dit
01:07:38tout ça
01:07:38moi j'ai le sentiment
01:07:40que le problème numéro un
01:07:41c'est que vous êtes né
01:07:42dans un monde
01:07:42où il y avait quoi
01:07:433 milliards
01:07:434 milliards
01:07:44d'infidus
01:07:45mais on est en pleine
01:07:46décroissance démographique
01:07:47oui mais vous allez mourir
01:07:48dans un monde
01:07:48le plus tard
01:07:49il y en aura 9 milliards
01:07:50mais après il n'y en aura
01:07:51plus que 8
01:07:52plus que 7
01:07:52plus que 6
01:07:53plus que 5
01:07:53pourquoi vous dites ça
01:07:54parce qu'on ne fait plus d'enfants
01:07:54et que les seuls
01:07:55qui fabriquent encore des enfants
01:07:56fabriquer les enfants
01:07:58reproduire
01:08:00c'est une drôle de manière
01:08:01de parler des enfants
01:08:03enfin on peut le voir
01:08:05comme on veut
01:08:05puisque je rappelle
01:08:06qu'une partie des enfants
01:08:07aujourd'hui
01:08:08ne naissent pas
01:08:09de manière totalement naturelle
01:08:10oui
01:08:10c'est un sujet quand même
01:08:12d'accord
01:08:12fabriquer
01:08:13c'est pas le terme
01:08:14qui me viendrait
01:08:14bon
01:08:15bref
01:08:16mais la situation
01:08:18c'est que
01:08:18ça sera mieux alors peut-être
01:08:20bah on aura
01:08:20oui
01:08:21on sera 6 milliards
01:08:21dans combien de temps
01:08:22dans 100 ans
01:08:22150
01:08:24150
01:08:24bah oui
01:08:25démographiquement
01:08:26la plupart des pays européens
01:08:27le dernier pays
01:08:28qui avait un solde
01:08:29démographique positif
01:08:30jusqu'à juin dernier
01:08:31c'était la France
01:08:32en Europe
01:08:32bon c'est quoi
01:08:33votre pronostic
01:08:34si on peut avoir
01:08:36un mode d'emploi
01:08:37pour mieux vivre
01:08:37par exemple
01:08:37qu'est-ce qu'il faut faire
01:08:38qu'est-ce qu'il faut faire
01:08:39Anna Bauer
01:08:40commencer ensemble
01:08:41une très jolie transition
01:08:43sans imposition
01:08:45sans ordre
01:08:46sans contre-ordre
01:08:47donc ça c'est pas possible
01:08:48si bien sûr
01:08:48moi je vois beaucoup
01:08:49d'agriculteurs
01:08:50qui ont parfaitement intégré
01:08:51le fait qu'ils devaient
01:08:52le faire
01:08:52mais les consommateurs
01:08:53eux-mêmes
01:08:54sont pas tout à fait innocents
01:08:55et vous avez changé
01:08:56votre mode de vie
01:08:57alors je mange toujours
01:08:58de la viande rouge
01:08:59et souvent dans les mêmes
01:09:01endroits que vous
01:09:01les efforts c'est toujours
01:09:02pour les autres
01:09:03est-ce que vous avez changé
01:09:04par exemple
01:09:04est-ce que vous achetez
01:09:04moins de costumes
01:09:05est-ce que vous achetez
01:09:06moins de chine
01:09:07je n'achète pas
01:09:08chez Chine
01:09:09ni chez Témur
01:09:09d'accord
01:09:09mais est-ce que vous mangez
01:09:11moins qu'il y a 20 ans
01:09:12est-ce que vous avez vendu
01:09:13votre voiture
01:09:13est-ce que vous prenez
01:09:14moins l'avion
01:09:14enfin moi je ne conduis pas
01:09:16mais j'ai un véhicule électrique
01:09:18comment si vous ne conduisez pas
01:09:19comment vous faites avec le véhicule
01:09:20il conduit tout seul
01:09:21non non mais c'est un véhicule
01:09:22commun collectif
01:09:24familial
01:09:25d'accord
01:09:26mais donc vous avez changé
01:09:27par exemple vous
01:09:28votre mode de vie
01:09:29oui je l'ai adapté
01:09:30à cause de ce monde qui bouge
01:09:32à cause de l'évolution
01:09:33et de ma responsabilité
01:09:34vis-à-vis de ceux
01:09:35qui vont me succéder
01:09:37mais ça n'a pas été un drame
01:09:38je n'ai pas arrêté de manger
01:09:39je ne pose pas la question
01:09:40à Mayala
01:09:41parce qu'elle elle est jeune
01:09:42donc par définition
01:09:43elle ne peut pas avoir changé
01:09:43elle a toujours sans doute le même
01:09:45mais elle a pris conscience
01:09:46il y a une mode de la seconde main
01:09:47par exemple qui est intéressante
01:09:48la seconde main
01:09:49Vinted et compagnie
01:09:51Vinted
01:09:51vous êtes sensible à ça par exemple
01:09:53ah bah moi je consomme
01:09:54de la seconde main
01:09:55donc vous faites
01:09:55pour des raisons financières
01:09:57ou des raisons éthiques
01:09:58ça dépend des mois
01:10:00oui
01:10:00non mais c'est
01:10:01pour des raisons éthiques bien sûr
01:10:02j'ai beaucoup de personnes
01:10:03de mon entourage qui font ça
01:10:04puisque c'est des vêtements
01:10:06qui souvent peuvent très bien
01:10:07être portés
01:10:07qui sont en très bon état
01:10:08et qui sont vendus moins cher
01:10:10et ça passe d'une main à l'autre
01:10:11si vous voulez
01:10:12et c'est plus intelligent
01:10:13que la surconsommation
01:10:14la fasse fâcher
01:10:14et bah moi je trouve
01:10:15que vous avez raison
01:10:15bien sûr
01:10:16je trouve que
01:10:16est-ce que vous
01:10:17vous avez changé
01:10:18votre mode de vie
01:10:20non vous en foutez
01:10:21vous faites partie
01:10:22des j'en ai rien à foutre
01:10:23pas du tout
01:10:23non
01:10:24mais pas du tout
01:10:25mais simplement
01:10:27vous avez pas changé
01:10:28non
01:10:28comment il s'appelle
01:10:29les traf
01:10:29les traf
01:10:30plus rien à foutre
01:10:31j'éteins l'électricité
01:10:33je ne laisse pas couler l'eau
01:10:34pour rien
01:10:35je mange moins de viande
01:10:37vous voyez
01:10:38vous avez pris conscience
01:10:40je dis de base
01:10:41mais est-ce que je peux poser
01:10:42mais évidemment
01:10:43évidemment
01:10:44au fond
01:10:45ce que vous dénoncez
01:10:47vous dites que la synthèse
01:10:48est possible
01:10:49mais c'est le rythme
01:10:51qui vous importe
01:10:52exactement
01:10:53certains veulent aller trop vite
01:10:55ils veulent aller trop vite
01:10:56parce qu'on a pris trop longtemps
01:10:58à prendre en considération
01:10:59ce qu'il y a
01:10:59et d'ailleurs
01:11:00la nouvelle génération
01:11:01ce que j'appelle
01:11:03les doomers
01:11:03les damnés
01:11:04contre les boomers
01:11:05puisque c'est comme ça
01:11:07qu'on nous appelle
01:11:07eux nous en veulent énormément
01:11:10et ils nous en veulent tellement
01:11:11qu'une partie d'entre eux
01:11:12sont devenus
01:11:13relativement enragés
01:11:14c'est-à-dire qu'ils sont
01:11:15prêts à passer à l'acte
01:11:16de manière extrêmement violente
01:11:17pour accélérer
01:11:19dans trois universités françaises
01:11:21ah non
01:11:21je vous parle des soulèvements
01:11:22de la terre
01:11:22c'est pas les facs
01:11:23oui mais là
01:11:24c'est personne
01:11:25ah non
01:11:26c'est des minorités actives
01:11:27quand vous regardez
01:11:29la liste
01:11:30des attentats
01:11:31des menaces
01:11:31des coupures
01:11:33des explosions
01:11:34c'est des minorités actives
01:11:35bah oui
01:11:35mais elles sont très actives
01:11:36je suis d'accord avec vous
01:11:37mais c'est quand même minoritaire
01:11:38non non
01:11:39faites une enquête d'opinion
01:11:41et vous verrez que
01:11:42sur cette question
01:11:43le fait d'utiliser
01:11:44la violence
01:11:45pour accélérer
01:11:46ou pour empêcher
01:11:48des processus
01:11:49qui leur apparaissent
01:11:49comme insupportables
01:11:52est en voie d'augmentation
01:11:53quand vous avez
01:11:54des annonces tous les jours
01:11:55moi je lis malheureusement
01:11:56les faits divers de la soirée
01:11:57et les annonces
01:11:58de la matinée
01:11:59vous avez une augmentation
01:12:00de la qualité
01:12:02de la quantité
01:12:02et de l'importance
01:12:04des risques
01:12:04par le passage
01:12:05à l'acte violent
01:12:06vous savez il y a un seul indicateur
01:12:07qui fonctionne bien en France
01:12:08c'est les homicides
01:12:09et les tentatives d'homicide
01:12:10nous sommes au plus haut
01:12:11de notre histoire
01:12:12des 50 dernières années
01:12:13et bah allez dire ça
01:12:14à monsieur Eric Dupond-Moretti
01:12:15parce que paraît-il
01:12:16que c'est un sentiment
01:12:17d'inquiétude
01:12:17je l'ai déjà dit
01:12:18le climat de violence
01:12:19n'est pas un sentiment
01:12:20d'insécurité
01:12:21et hier j'ai passé
01:12:21j'ai parlé également
01:12:22de Guillaume Fard
01:12:23qui est un spécialiste
01:12:25de la sécurité
01:12:26et voilà
01:12:28il explique le contraire aussi
01:12:29ou en tout cas
01:12:30il n'est pas sur votre liste
01:12:31je ne sais pas qui disent
01:12:31que la violence pèse
01:12:32bon Monroe
01:12:33Monroe
01:12:34parce que j'ai envie
01:12:35de vous écouter
01:12:36la musique
01:12:37d'ici les mœurs
01:12:37exactement
01:12:38bon d'abord
01:12:39vous ne cachez pas
01:12:39votre foi
01:12:40oui
01:12:41oui je suis très croyante
01:12:43j'ai toujours été
01:12:43depuis que je suis très jeune
01:12:45et vous avez chanté récemment
01:12:46au Vatican paraît-il
01:12:47oui ça fait quelques semaines
01:12:49j'ai pu aller chanter
01:12:50avec le Jubilé des Pauvres
01:12:53sur la place Sainte-Pierre
01:12:54et c'était une expérience
01:12:55vraiment incroyable
01:12:56bon on vous connaît peut-être
01:12:58certains vous connaissent
01:12:59peut-être ou vous reconnaissent
01:13:00parce que vous avez gagné
01:13:00la dernière édition
01:13:01de l'émission Prodige
01:13:02oui
01:13:03sur France 2
01:13:04et depuis vous avez sorti
01:13:05ce nouvel album
01:13:06alors le mieux c'est quand même
01:13:07de vous écouter
01:13:07et je ne sais pas
01:13:09si Marine peut nous montrer
01:13:11et nous faire écouter surtout
01:13:13et puis peut-être que vous
01:13:14ferez quelque chose
01:13:15a cappella
01:13:16avec nous
01:13:18parce que c'est sublime
01:13:19parfois a cappella
01:13:20mais voyons un extrait
01:13:21tout d'abord
01:13:21Monroe
01:13:21Ave, Ave, Ave Maria
01:13:34Ave, Ave Maria
01:13:47Monro, vous avez raison d'avoir la foi
01:14:08parce que c'est un don de Dieu
01:14:10cette voix
01:14:11c'est très gentil
01:14:12c'est un don de Dieu
01:14:14comment vous l'avez découverte
01:14:17cette voix
01:14:18très tôt j'imagine ?
01:14:20j'ai commencé le chant
01:14:21quand j'avais 7 ans et demi
01:14:22c'est mon père
01:14:23qui m'avait aspiré
01:14:24à commencer le chant
01:14:25et du coup
01:14:26j'ai commencé
01:14:28les cours de chant
01:14:29et c'est à l'église
01:14:30en fait
01:14:31que j'ai vraiment appris
01:14:31la puissance de la musique
01:14:34entre les gens
01:14:34qui peut nous connecter
01:14:35qui forme un lien
01:14:37entre nous
01:14:38et quelque chose
01:14:39qui a plus de pouvoir
01:14:40que nous
01:14:41et qui peut nous faire
01:14:43ressentir des choses
01:14:43qui sont vraiment
01:14:44très puissantes
01:14:45et aujourd'hui
01:14:46vous êtes une professionnelle
01:14:48du monde artistique
01:14:49c'est à dire
01:14:49que vous avez arrêté
01:14:50tout le reste
01:14:51des activités
01:14:52qu'un adolescent
01:14:53fait parfois
01:14:54des études
01:14:54ou des choses comme ça
01:14:55ou vous avez envie
01:14:56de continuer
01:14:56ces études ?
01:14:58oui
01:14:58j'ai fini le lycée
01:15:00je prends une année
01:15:02pour travailler ma musique
01:15:03parce que j'ai eu
01:15:05ces opportunités
01:15:07qui sont incroyables
01:15:08et du coup
01:15:09je me consacre
01:15:10complètement à ça
01:15:11je prends des cours
01:15:11de voix tout le temps
01:15:13et ben voilà
01:15:14alors dans cet album
01:15:16ce qui est intéressant
01:15:17c'est qu'il y a
01:15:18évidemment
01:15:18l'Ave Maria
01:15:19qu'on entendait
01:15:20il y a évidemment
01:15:21des musiques sacrées
01:15:22mais il y a aussi
01:15:23des musiques
01:15:24qui ne le sont pas
01:15:25l'hymne à l'amour
01:15:26par exemple
01:15:27qu'on peut écouter
01:15:28il y a
01:15:29Conté Partiro
01:15:30qui est évidemment
01:15:30très célèbre
01:15:31que chacun connaît
01:15:32alors bon
01:15:33moi j'aime bien
01:15:34puisque vous êtes là
01:15:35profiter de votre présence
01:15:36et que vous nous chantiez
01:15:37pourquoi pas
01:15:38quelque chose
01:15:38vous avez envie
01:15:39davantage d'une musique sacrée
01:15:41d'un chant de Noël
01:15:43de quelque chose
01:15:44de plus profane
01:15:44quelle est
01:15:45quelle est l'envie
01:15:48que vous manifestez
01:15:49Richard Miguet
01:15:50puisqu'elle a chanté
01:15:51un chant sacré
01:15:51elle chante quelque chose
01:15:52de profane
01:15:53on voit
01:15:53écoutez cela par exemple
01:15:55ça c'est pas
01:15:56ça c'est sublime
01:16:08mais vous avez une voix
01:16:10qui est extraordinaire
01:16:12parce qu'elle vous embarque immédiatement
01:16:15elle vous prend tout de suite
01:16:16et moi j'ai écouté
01:16:18on était avec Marine Lançon
01:16:19tout à l'heure
01:16:19à préparer l'émission
01:16:21et on écoutait votre voix
01:16:23il était 7h du matin
01:16:24on avait besoin
01:16:26d'avoir le moral
01:16:28un peu remonté
01:16:29parce qu'il y a des matins
01:16:30où c'est plus rude
01:16:31peut-être
01:16:32et on vous a écouté
01:16:34on avait
01:16:34presque les larmes aux yeux
01:16:36parce que la musique
01:16:37a aussi les mœurs
01:16:38merci ça me touche
01:16:39trois au corps
01:16:40donc ce que vous pourriez faire
01:16:41qu'est-ce que vous on peut
01:16:42qu'est-ce que vous pouvez
01:16:43nous interpréter
01:16:44a cappella Monro
01:16:45si vous voulez
01:16:46je peux chanter
01:16:47une partie de l'Ave Maria
01:16:48c'est une de mes chansons
01:16:50préférées
01:16:50que je vais chanter
01:16:52pendant la tournée des cathédrales
01:16:53et qui est aussi
01:16:53sur mon album
01:16:54et bien écoutez
01:16:55on vous écoute
01:16:57ok
01:16:57si ça vous va
01:16:58je vais prendre ma note
01:16:59sinon je vais faire
01:17:00n'importe quoi
01:17:00prendre la note
01:17:09sur mon piano
01:17:11sur mon téléphone
01:17:12bien sûr
01:17:12on vous écoute
01:17:42Ça nous laisse sans voix
01:17:56Cette voix est sublime
01:18:00Il y a beaucoup de gens qui auraient aimé chanter
01:18:04C'est vrai
01:18:05Si on demande aux uns et aux autres
01:18:08Si vous revenez sur terre
01:18:09Qu'est-ce que vous auriez aimé faire
01:18:11Que vous n'avez peut-être pas fait
01:18:12Souvent les gens disent
01:18:13J'aurais aimé apprendre un instrument de musique
01:18:15Je ne sais pas s'il y a des musiciens autour de la table
01:18:17Je ne sais pas si vous jouez du piano, du violon
01:18:20Et c'est souvent un regret pour beaucoup de gens
01:18:22Et la musique est le chant
01:18:23Donc je ne sais pas si les uns les autres
01:18:26Vous, vous chantez en Corse, tout le monde chante
01:18:27Moi je chante très mal
01:18:29Vous chantez très mal
01:18:30Ça nous touche tous
01:18:34A capella comme ça
01:18:35Sur un plateau, bravo
01:18:37C'est magnifique
01:18:38C'est incroyable
01:18:41Et ce qui est bien c'est de chanter parfois ensemble
01:18:44On devrait tous même dans les entreprises
01:18:46Faire des chorales
01:18:46Par exemple dans les stades de football
01:18:49Ceux qui font les mieux ça au monde
01:18:52C'est les anglais
01:18:53Les anglais chantent ensemble
01:18:55Écouter Liverpool
01:18:56Ça m'émeut énormément
01:18:59Vous êtes allé là-bas une fois ?
01:19:01Non, non
01:19:01Mais bizarrement depuis 15 jours
01:19:04Je n'écoute que ça
01:19:05Je ne sais pas pourquoi
01:19:07We never walk alone
01:19:09Mon anglais
01:19:11Vous le dites bien
01:19:12Mais ça c'est la version espagnole
01:19:13Mais j'ai voulu vous montrer
01:19:16Que j'avais le don des langues
01:19:18Bon, mais c'est vrai que
01:19:20C'est une splendeur
01:19:22Et là, c'est vrai que
01:19:23Là, on entre dans une période particulière
01:19:25La musique sacrée dans les églises
01:19:27Qu'on soit croyant ou pas
01:19:29Richard Millet ?
01:19:30En fait, ce qu'on a entendu là
01:19:32C'est des choses extrêmement rares
01:19:33Parce que dans un studio où on parle
01:19:35Vous avez entendu la nudité absolue
01:19:38Et la pureté absolue d'une voix
01:19:40C'est extraordinaire
01:19:41La tournée
01:19:43Je vais quand même dire où vous êtes
01:19:44Le 19 mai 2026
01:19:45À l'église Saint-Sulpice de Paris
01:19:47Vous serez accompagné
01:19:48Des demoiselles de la Légion d'honneur
01:19:49On voit toute une tournée
01:19:51Je ne sais pas
01:19:52Je n'ai pas toutes les dates
01:19:54Malheureusement
01:19:54Vous les voyez peut-être
01:19:55Donc j'en ai quelques-unes
01:19:58Sera suivie donc d'une tournée
01:20:01Dans les cathédrales
01:20:02À partir du 10 avril 2026
01:20:05Cathédrale Notre-Dame de Rouen
01:20:06Le 31 mai
01:20:07Église Saint-Paul-de-Vence de Marseille
01:20:09Le 13 juin
01:20:10Vous serez accompagné d'un pianiste
01:20:13Et d'une chorale
01:20:14Et je pense que vous allez
01:20:16Effectivement
01:20:16Faire du monde
01:20:18Parce qu'il y a quelque chose
01:20:19Chez vous
01:20:20De tout à fait rare
01:20:22Et d'un très grand talent
01:20:24Monro
01:20:24Et c'est Laurence Ferrari d'ailleurs
01:20:27Avec qui j'avais échangé
01:20:28Et qui m'avait averti
01:20:30De votre talent
01:20:31Et je la remercie grandement
01:20:33Laurence
01:20:34Il est 10h31
01:20:35Somaïa Labidi
01:20:36Nous rappelle les titres
01:20:376 personnes
01:20:41Mises en examen
01:20:42Dans le cadre du démantèlement
01:20:43D'un réseau d'importation
01:20:45De drogue
01:20:45Entre l'Espagne et la France
01:20:47Avec de nombreux allers-retours
01:20:48Effectués entre juillet
01:20:50Et début octobre
01:20:51Cette arme
01:20:52Des espèces
01:20:52De la drogue
01:20:53Et des véhicules
01:20:54Ont été saisies
01:20:55Fièvre
01:20:56La grippe
01:20:57Et bel et bien
01:20:58De retour en France
01:20:59L'épidémie
01:21:00Est déclarée
01:21:00Dans trois régions
01:21:01Sont concernées
01:21:02La Nouvelle-Aquitaine
01:21:03La Normandie
01:21:04Et l'Ile-de-France
01:21:05Les autres régions
01:21:05Sont toutes en phase
01:21:06Pré-épidémique
01:21:07Excepté la Corse
01:21:08Et puis Israël
01:21:10Annonce avoir identifié
01:21:11La dépouille
01:21:11De l'avant-dernier
01:21:12Otage détenu à Gaza
01:21:13Il s'agit d'un citoyen
01:21:15Thaïlandais
01:21:15Tué le 7 octobre 2023
01:21:17L'ouvrier agricole
01:21:19Que vous découvrez
01:21:20À l'écran
01:21:20Avec 42 ans
01:21:21Au moment de sa mort
01:21:2227 et 28 dépouilles
01:21:24D'otages
01:21:25Ont donc été restituées
01:21:26Dans le cadre
01:21:26De l'accord négocié
01:21:27Par les Etats-Unis
01:21:28Mon Noël à moi
01:21:30Présent
01:21:30Merci Somaïa
01:21:31Avec Mathieu Bocoté
01:21:33Alors ma mère
01:21:39Qui était une femme
01:21:39Qui venait de la paysannerie
01:21:40Québécoise
01:21:41Canadienne-Française
01:21:42On disait autrefois
01:21:43Était une femme
01:21:44Qui aimait véritablement
01:21:44Nous rassembler à Noël
01:21:46Elle avait fait
01:21:46Une espèce d'immense fête
01:21:47Dans la tradition québécoise
01:21:49Or que se passe-t-il
01:21:502007-2008
01:21:51Moi et ma soeur
01:21:51On quitte la maison
01:21:52Et elle décide
01:21:53Pour aller à l'appartement
01:21:54Et elle décide
01:21:55De faire de Noël
01:21:56Chaque fois le plus bel événement
01:21:57De quelle manière
01:21:58Je me rappelle très bien
01:22:00Pour les bûches
01:22:00Donc il y avait
01:22:01Trois bûches
01:22:01Trois bûches de Noël
01:22:02Une bûche au sucre
01:22:03À la crème
01:22:04C'est un truc québécois
01:22:05Une bûche aux crêpes
01:22:06Et une bûche
01:22:07À la framboise
01:22:09Et là donc
01:22:09C'est une espèce
01:22:10D'immense festin
01:22:11Formidable et gourmand
01:22:12Et autant des cadeaux
01:22:13Je me souviens
01:22:14Mon paternel
01:22:14Cette année-là
01:22:152007-2008
01:22:16Savait que j'aime beaucoup
01:22:17Les films d'action américains
01:22:18Des années 80
01:22:19Donc Chuck Norris
01:22:20Jean-Claude Van Damme
01:22:21Arnold Schwarzenegger
01:22:22Sylvester Stallone
01:22:23Je dois en oublier
01:22:25Quelques-uns
01:22:26Il m'avait acheté
01:22:27L'intégrale
01:22:27À peu près
01:22:27De tous les films
01:22:28De ces
01:22:29Des années 80
01:22:30Des grands classiques
01:22:31Il me les avait offerts
01:22:32Et j'ai encore
01:22:33La collection
01:22:33Je tiens à le préciser
01:22:34C'était un joyeux Noël
01:22:35C'est vrai que j'aime beaucoup
01:22:37Les films avec
01:22:37Sylvester Stallone
01:22:38Monro
01:22:40Je rappelle effectivement
01:22:41Ce double album
01:22:44Cet album
01:22:44Pardonnez-moi
01:22:4535 dates
01:22:46Dans les plus belles églises
01:22:47Et cathédrales de France
01:22:48Tournées à partir du 10 avril
01:22:49Vraiment merci
01:22:50Merci pour votre talent
01:22:51Merci pour votre beauté
01:22:52Merci pour votre jeunesse
01:22:54Et vraiment c'est à écouter
01:22:56Et à acheter
01:22:56Jean-Marc Morandini
01:22:57C'est à vous
01:22:58Je crois que vous avez aimé
01:22:59Le début de l'émission
01:23:00Parce qu'on nous parle beaucoup
01:23:01Vous le savez
01:23:01Des journalistes
01:23:03De l'objectivité
01:23:03Que doivent avoir les journalistes
01:23:05Et que nous
01:23:05Nous n'aurions pas
01:23:05Et bien on va vous révéler
01:23:06Qu'il existe un document
01:23:07Que voici
01:23:08Qui est fait par la CFDT
01:23:10Et qui s'intitule
01:23:11Face à l'extrême droite
01:23:12Plus que jamais journaliste
01:23:13Et qui donne tous les conseils
01:23:14Aux journalistes
01:23:15Pour attaquer l'extrême droite
01:23:16Et pour attaquer
01:23:18Les invités d'extrême droite
01:23:19Car on en a sur le plateau
01:23:20Vous savez que dans leur langage
01:23:21Extrême droite
01:23:22Ça veut dire
01:23:22Rassemblement national
01:23:23Donc on va vous détailler tout ça
01:23:24Et c'est très intéressant
01:23:25Et bien écoutez
01:23:26Je ne me sens pas
01:23:27Évidemment concerné
01:23:28Par cela
01:23:28Laurent Capra était à la réalisation
01:23:30Dominique Raymond
01:23:31Estait à la vision
01:23:32Guillaume Marceau
01:23:33Estait au son
01:23:33Merci à Marine Lançon
01:23:34A Jean Delacoste
01:23:35Laramondi
01:23:35Qui était de retour avec nous
01:23:36Alain Bauer
01:23:37Décline aux scènes
01:23:38C'est aux éditions
01:23:39Fayard
01:23:40Merci vraiment beaucoup
01:23:41Écoutez cette musique
01:23:43Merci monsieur Garbarini
01:23:45Merci à tous
01:23:46Bien sûr
01:23:46Merci à Maïlène
01:23:47Et nous embrassons évidemment
01:23:49La Corse
01:23:50Et nous vous disons
01:23:51A ce soir
01:23:52Sous-titrage Société Radio-Canada
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