Tristan Bauduin et Olivier Lucas : L’enjeu de la dépollution

La Provence

Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain ! En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction. "Un des éléments centraux chez tous les deux, c’est l’ambition. On a toujours voulu apporter quelque chose qui avait du sens pour une cause auquel on croit. Il y a la démarche environnementale mais aussi une participation à la réindustrialisation du pays. Être actifs, porter quelque chose de nouveau." C’est sur les bancs de leur école d’ingénieurs que Tristan Bauduin, 30 ans s’est lié d’amitié avec Olivier Lucas, 32 ans, en 2013. Ils y monteront une association dans le développement durable et multiplieront actions de sensibilisation et expérimentations. Dans ce cadre, ils trouvent le concept de leur serre filtrante qui sera le point de départ de leur aventure entrepreneuriale.Ce filtre biologique permet de traiter écologiquement les eaux polluées. Au départ, les associés l’utilisent pour transformer les piscines au chlore en équipements naturels. Avant de s’attaquer aux entreprises agricoles et industrielles, notamment les domaines viticoles.Six ans après sa création, Azuvia est aujourd’hui bien installée sur son marché. "On a passé toutes les phases où, statistiquement, les startups vont mourir, ce qu’on appelle la vallée de la mort, raconte Olivier Lucas, directeur général. C’est symbolique d’être plus proche des 10 ans que du départ."Le binôme lève actuellement 2 millions d’euros pour financer son développement et est en pleine phase de commercialisation. De quoi viser le million d’euros de chiffre d’affaires cette année. Une quinzaine de personnes travaillent désormais chez Azuvia et l’entreprise a pris racine dans de nouveaux locaux de 5 000 mètres carrés, à Morières-lès-Avignon.Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025.

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00:00La crise hydrique mondiale s'intensifie, que ce soit en matière de qualité des eaux disponibles ou de quantité des eaux.

00:07Et c'est pour répondre à cette problématique qu'on s'est lancé dans cette activité avec Olivier.

00:12Il faut savoir qu'en France, aujourd'hui, on réutilise moins de 1% de nos eaux usées.

00:17Donc il y a vraiment matière à faire pour contribuer à répondre à ces enjeux-là.

00:30Bonjour, je suis Olivier Lucas, j'ai 32 ans, je suis cofondateur et directeur général d'Azuvia.

00:35Bonjour, moi c'est Tristan, j'ai 30 ans, je suis également cofondateur et j'occupe les fonctions de président.

00:40Donc Azuvia, c'est une start-up clean tech qui fait de la dépollution des eaux, plus spécifiquement la dépollution des eaux usées industrielles.

00:47Et en fait, on a inventé la nouvelle station d'épuration, la station d'épuration 2.0, qu'on installe directement au sein des sites industriels.

00:54Et comme l'a évoqué Olivier, ça permet à la fois de traiter les eaux usées issues des procédés, mais aussi de les réutiliser.

00:59Et Azuvia, ça nous tient à cœur, déjà parce qu'on vit une aventure humaine incroyable avec mon associé Tristan,

01:05mais au-delà de ça, on était sensibles aux causes environnementales et donc on contribue à la transition écologique avec Azuvia,

01:10on participe à la réindustrialisation de notre pays et aussi on crée de l'emploi.

01:14Voilà, on a aujourd'hui une quinzaine de salariés, enfin une dizaine de salariés, on est une quinzaine au total dans Azuvia.

01:20– Sous-titrage Société Radio-Canada

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