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  • il y a 2 jours
On peut être une vénérable entreprise qui fête cette année ses 175 ans et être à la pointe de l’innovation. La preuve avec le groupe grassois Robertet (https://www.robertet.com/), l’un des leaders mondiaux dans l’industrie des parfums, des arômes et des matières premières naturelles. Jérôme Bruhat, son directeur général, est l’invité de la Grande Interview de Territoire Eco, l’émission dédiée à l’économie azuréenne de Nice-Matin. Il parle sans détour du plan de développement ambitieux du groupe, de sa stratégie de développement à l’international, de l’importance de la R&D et des synergies avec des startups et l’écosystème grassois de la naturalité.
Après Le Journal de l’Eco, la séquence En Coulisse ira du côté de Carros pour découvrir les secrets de fabrication de La Véritable Nénette (https://www.nenette.fr/) qui, depuis 1947, protège la carrosserie des voitures des salissures et des poussières. Enfin, le pitch de Sküma Water (https://skumawater.com/fr-eu?srsltid=AfmBOoqchC4wOAt5ZXS1cSUCJRFEt_M6SJFXq8KZ8EAyuPqNcm9it8EW) qui purifie l’eau du robinet et y ajoute des minéraux suivant vos objectifs santé clôturera l’émission.

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Transcription
00:00Bonjour et bienvenue à ce 28e numéro de Territoire Eco, l'émission dédiée à l'actualité économique azuréenne du groupe Nice Matin,
00:20réalisée en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur et nos confrères de Tribune Côte d'Azur.
00:25A mes côtés pour présenter l'émission, Agnès Faruja, journaliste au service Eco de Nice Matin. Bonjour Agnès. Bonjour Karine.
00:31Et Isabelle Ozias, rédactrice en chef de Tribune Côte d'Azur. Bonjour Isabelle. Bonjour Karine.
00:36Au sommaire de ce numéro, la grande interview de Jérôme Bruat, directeur général du groupe Carsois-Roberty qui fête cette année ses 175 ans.
00:44Au programme également, le journal de l'Eco qui résumera l'actualité économique azuréenne du mois d'octobre.
00:50Et la rubrique en coulisses ira du côté de Caros pour découvrir les secrets de fabrication de la véritable Nénette
00:55qui depuis 1947 protège la carrosserie des voitures, des salissures et des poussières.
01:01Et enfin, le pitch de Skuma Water qui purifie l'eau du robinet et y ajoute des minéraux pour suivant vos objectifs santé,
01:09clôturera l'émission. Et on commence directement avec la grande interview.
01:12Jérôme Bruat, bonjour et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:23Bonjour.
01:23Vous êtes le directeur général du Grassois-Roberty qui est l'un des leaders mondiaux dans l'industrie des parfums, des arômes et des matières premières naturelles.
01:31Et cela depuis 1850.
01:34A votre catalogue de produits figurent plus de 1700 ingrédients naturels provenant d'une soixantaine de pays.
01:41Un trésor qui s'est constitué au fil des années et qui permet à vos parfumeurs et aromaticiens d'élaborer une multitude de nouvelles formules chaque année.
01:49Donc est-ce que vous pouvez nous présenter le groupe, s'il vous plaît ?
01:53D'abord merci de votre invitation.
01:55Le groupe Robertty, effectivement, c'est un groupe qui a été créé en 1850 à Grasse et qui est resté depuis cette date-là très fidèle au territoire.
02:05On a fait un petit bout de chemin puisque cette société fait aujourd'hui 800 millions d'euros de chiffre d'affaires dans le monde.
02:11emploie 2500 collaborateurs dans le monde dont pratiquement 1000 à Grasse.
02:16Et c'est une société qui est une société familiale, dirigée par la famille Maubert depuis 1850.
02:22Et aujourd'hui, son président, Philippe Maubert, représente la quatrième génération.
02:27Et je vous rassure tout de suite, la cinquième génération est déjà dans l'entreprise à différentes fonctions clés.
02:33Vos spécificités, votre métier ?
02:36Alors nous, notre métier, c'est, comme vous le rappeliez, d'abord, c'est un métier à l'origine de transformation de matières premières naturelles.
02:43On a la chance à Grasse d'avoir une nature particulièrement favorable, ce qui a donné l'idée à certains entrepreneurs,
02:50comme la famille Maubert, de pouvoir créer une manière d'extraire ces matières premières naturelles et d'en faire des essences de grande qualité.
02:57On a fait ce métier pendant des décennies et puis depuis peu de temps, c'est-à-dire environ 60-70 ans,
03:05on fait des parfums et des arômes, c'est-à-dire qu'on compose à travers différentes matières naturelles pour la plupart,
03:12des parfums et des arômes que nous allons commercialiser auprès des grandes marques,
03:17grandes marques de luxe, grandes marques de consommation, partout dans le monde.
03:21Parce qu'aujourd'hui, c'est vrai qu'on fait plus de 80% de notre chiffre d'affaires en dehors de France.
03:26Donc c'est un groupe qui est devenu largement international.
03:29Dans le catalogue, comme vous le disiez, est constitué de 1600 produits naturels
03:34et qui cultivent des formules exceptionnelles pour des milliers de clients dans le monde.
03:40Merci.
03:42175 ans cette année, comment avez-vous fêté l'événement ? Comment vous fête 175 ans dans un groupe ?
03:47D'abord, on a voulu rendre hommage à nos collaborateurs,
03:50puisque c'est quand même eux qui font cette valeur d'entreprise,
03:54qui font ce succès depuis 175 ans.
03:57Donc on a fait une grande fête au Palais des festivals de Cannes,
04:00où nous avons réuni l'ensemble des collaborateurs.
04:02On était plus de 800 à célébrer cet événement,
04:06avec un grand gâteau d'anniversaire célébré par tous les collaborateurs
04:11et en particulier par la famille Maubert.
04:13Et puis on va sortir d'ici quelques jours un livre sur Robertaï,
04:20sur ces 1850 années, sur ces 175 années d'histoire,
04:26donc depuis 1850, qui vont célébrer nos savoir-faire,
04:30nos expertises, nos produits,
04:34et puis surtout nos collaborateurs à travers un livre de luxe de très haut niveau.
04:39Alors, après le passé, on va passer sur l'avenir.
04:43Vous avez présenté au printemps dernier devant un parterre d'investisseurs,
04:47c'est impressionnant, vos objectifs à 5 ans.
04:49Vous devriez alors passer le milliard d'euros de chiffre d'affaires.
04:53Comment on se prépare à passer ce cap du milliard d'euros ?
04:57Et est-ce que cet objectif sera facilité par le départ fin 2024,
05:01de deux de vos actionnaires, Jivaudan et DMS Firmenich ?
05:04Alors, effectivement, on a une trajectoire favorable.
05:08On a connu une belle croissance depuis pas mal d'années,
05:12en particulier ces dernières années,
05:14où nous nous sommes passés sur les 4-5 dernières années
05:16d'un peu moins de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires à plus de 800.
05:19Et donc, on a extrapolé cette trajectoire vers l'an un peu symbolique de 2030,
05:24avec l'objectif d'atteindre au minimum 1,1 milliard,
05:27avec un objectif un petit peu plus ambitieux d'aller vers 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires.
05:32Comment on va y arriver ?
05:33On a d'abord la chance de s'appuyer sur un marché des parfums et des arômes qui est porteur.
05:37Il est porteur en Europe, il est porteur partout dans le monde.
05:41Et nos investissements, nos équipes vont être les acteurs majeurs de cette trajectoire favorable.
05:49On investit tous les ans une quarantaine de millions d'euros.
05:53On embauche tous les ans une centaine de nouveaux collaborateurs.
05:56Et ces investissements, on l'espère en tout cas, vont produire de la croissance.
06:02Et de la croissance qui va nous emmener vers cet objectif largement au-delà du milliard d'euros de chiffre d'affaires à 2030.
06:09On aura aussi, comme on l'a toujours eu, des acquisitions.
06:12C'est ça, vous êtes quand même des adeptes de la croissance externe.
06:14Alors, la croissance externe représente à peu près un tiers de notre croissance si on l'extrapole sur plusieurs années.
06:20Il y a des années un peu plus fortes ou d'autres un peu moins fortes.
06:23Mais en moyenne, on fait à peu près un tiers de notre croissance grâce à des acquisitions.
06:28Et donc, on a la chance d'avoir une société en pleine santé financière et qui nous permet donc d'investir.
06:33Et en particulier, d'investir dans de la croissance externe.
06:38Pour revenir à votre question sur les actionnaires, les actionnaires n'ont jamais été un frein à notre développement.
06:45La preuve, c'est qu'on se développe très très bien.
06:47Pour une raison simple, c'est que l'actionnaire de référence, c'est la famille Maubert.
06:51C'est une société familiale.
06:53C'est une société qui a une vision long terme.
06:55C'est une société qui croit à cette entreprise depuis 175 ans.
06:57Et c'est une société qui n'a jamais lésiné devant les investissements pour pouvoir aller de l'avant.
07:03Alors, effectivement, on a vécu un changement capitalistique important en novembre dernier.
07:09Puisque nous avons vu l'arrivée dans notre capital en remplacement des actionnaires dont vous parliez.
07:16On a vu arriver des actionnaires français de long terme.
07:20Qui sont la famille Peugeot et le fonds FSP.
07:23Qui viennent un petit peu complémenter notre tour d'investisseurs.
07:27Je rappelle aussi que nous sommes clôtés à la Bourse de Paris depuis pratiquement 40 ans.
07:33Et donc, on a aussi des investisseurs personnels, individuels, qui s'intéressent à l'action Robertet.
07:39Et qui investissent dans l'action Robertet.
07:41Mais encore une fois, la stratégie à long terme, elle est dictée par le caractère familial de l'entreprise.
07:46Avec ce mélange, je pense, magique de vision à long terme, d'investissement et de stabilité.
07:53La naturalité est dans votre ADN depuis toujours.
07:57Mais comment avez-vous traversé ces périodes durant lesquelles la chimie et les parfums de synthèse avaient un peu plus le vent en poupe ?
08:05La société a toujours souhaité garder ce savoir-faire et cette expertise du produit naturel.
08:12Comme vous le rappelez, et vous avez raison, Grasse, qui a été le berceau de ces produits naturels, de ces parfums naturels, a connu diverses fortunes.
08:19Et en particulier, lors de l'avènement de la chimie synthétique, c'est vrai que Grasse avait connu des heures un petit peu plus difficiles.
08:27Elles sont heureusement derrière nous, puisque l'ensemble des marques dont je parlais s'intéressent de plus en plus au naturel.
08:34L'ensemble de nos concurrents et confrères reviennent à Grasse pour y investir.
08:39Ce qui montre la santé du territoire et la santé à la fois de la ville, mais aussi de tout l'écosystème autour des produits de parfumerie, d'arôme et de naturel qui constituent l'histoire de Grasse.
08:49Alors, comment on a traversé ces années sombres à l'époque ?
08:52Tout simplement en restant absolument focalisé sur cette expertise du naturel, ce souhait de rester absolument l'expert incontesté des produits naturels,
09:02en multipliant les produits, en raffinant les méthodes d'extraction, en investissant dans de l'innovation,
09:09en allant chercher des propriétés aux produits naturels que peut-être les précédentes générations n'avaient pas vus.
09:14C'est tout ce travail qui a été fait pendant des décennies et qui fait qu'aujourd'hui, on est bien placé pour profiter de ce regain d'intérêt pour le naturel.
09:25Moi, j'avais une question. On va revenir un peu en arrière.
09:28Vous avez trois ans que vous êtes à la direction générale du groupe Roberté et vous n'êtes pas de la famille Maubert.
09:33C'est la première fois que ce n'est pas un Maubert qui dirige le groupe.
09:37Comment on fait pour un style et un style, pour se faire une place ?
09:43Est-ce que... Je ne sais pas.
09:44Alors, effectivement, c'est la première fois que la famille Maubert décide de recruter un dirigeant externe à la famille.
09:53Le mot principal chez Roberté, c'est la confiance.
09:56Le nom du premier produit qui a été inventé par Roberté il y a presque 175 ans, c'était à la confiance.
10:04Et cette valeur est restée très forte dans l'entreprise.
10:06Donc, aujourd'hui, je dirige l'entreprise Roberté parce que j'ai la confiance de la famille Maubert,
10:14parce qu'elle imprime la vision long terme, cette vision du naturel, cette vision de l'investissement,
10:19cette vision de l'international.
10:21C'est la vision de la famille Maubert que je suis chargé d'exécuter.
10:26Et ce que j'essaye d'amener au quotidien, c'est un regard international.
10:30J'ai fait moi-même une carrière internationale dans pas mal de pays.
10:34Et donc, j'amène cette vision internationale.
10:37Et puis, la famille Maubert souhaite grandir, souhaite faire grandir l'entreprise.
10:41Pour grandir, il faut amener un certain nombre de changements, des investissements,
10:45un petit peu plus de structure, un petit peu plus d'organisation.
10:48Quand on grandit, c'est obligatoire.
10:49Et donc, j'essaye d'amener par petites touches ces méthodes de travail
10:56qui font que l'entreprise sera capable d'atteindre en 2030 un milliard de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires,
11:02je l'espère, et puis bien plus quand on ira au-delà.
11:06Donc, on est en train de faire ce passage et cet effort de structuration.
11:11Et voilà, c'est les petites choses que j'essaye d'amener.
11:14Mais encore une fois, quand vous êtes dans une entreprise de 175 ans,
11:17vous êtes appelé à avoir une certaine humilité.
11:21Vous êtes un maillon finalement relativement court terme dans une chaîne de long terme.
11:27Et donc, ce qui est le plus important, c'est de maintenir une trajectoire à long terme
11:30qui a été dictée par le succès de l'entreprise depuis 175 ans.
11:35Et mon rôle, c'est d'amener un petit peu d'international et un petit peu de structure,
11:39mais surtout d'avoir en tête que cette entreprise, elle a encore au moins 175 ans d'avenir devant elle.
11:45Et ce qu'on fait aujourd'hui doit faciliter cet avenir.
11:47Vous êtes peut-être quelque part un petit peu le symbole d'une industrie grassoise des arômes et parfums
11:51qui s'ouvre un petit peu vers l'extérieur.
11:53C'est une industrie qui était jusqu'à présent extrêmement taiseuse.
11:57C'était un petit peu ce qu'on reprochait ou comment qualifier les grassoins.
12:02Comment impulsez-vous, vous-même, cette révolution culturelle ?
12:05Alors, vous parliez de l'international, mais il n'y a pas que ça.
12:08Il y a d'autres petits stigmates qui apparaissent et qui ouvrent la filière un petit peu aux autres filières industrielles.
12:17Alors moi, quand j'ai découvert Roberté en y travaillant depuis début 2022,
12:21c'est vrai que j'ai découvert des collaborateurs passionnés,
12:28des collaborateurs qui avaient envie de mieux faire savoir le savoir-faire de Roberté.
12:36Et donc, on a effectivement souhaité mieux faire savoir ce que Roberté fait de mieux,
12:41c'est-à-dire des produits naturels, des créations de très haut niveau,
12:44à la fois en parfum et en arôme.
12:46Et donc, je pense que ça fait partie de la fierté des collaborateurs de Roberté
12:51que le monde découvre un petit peu mieux, ce qui fait toute l'unicité de l'entreprise.
12:58En même temps, c'est très compliqué parce que vous touchez au domaine du luxe aussi,
13:01donc il y a tout un process qui fait que ce côté taiseux, il s'explique quelque part.
13:07Et pour autant, vous enfoncez le clou.
13:10Oui, parce qu'on a en fait deux catégories.
13:13On a des clients qui sont très heureux de faire savoir qu'ils ont travaillé avec Roberté,
13:18d'autres clients qui préfèrent garder les coulisses de la création un petit peu plus secrètes.
13:23Et donc, on respecte ce souhait.
13:25Et donc, on agit un petit peu en fonction de ce que les clients souhaitent nous voir faire.
13:30Mais c'est vrai qu'aussi, notre croissance, elle va dépendre de notre capacité à aller chercher des nouveaux clients,
13:35aller acquérir des nouveaux clients.
13:37Et pour ce faire, notamment lorsqu'on sort d'Europe, où Roberté est plutôt connu,
13:42on est obligé de mieux faire savoir qui est Roberté, ce que sait faire Roberté.
13:46Et donc, pour aller chercher des clients américains, des clients sud-américains, des clients asiatiques,
13:51c'est important de communiquer qui est Roberté.
13:53Et de faire savoir, ce savoir-faire de Roberté, Grassois,
13:57de le faire découvrir aux Chinois, aux Indiens, aux Indonésiens, aux Brésiliens.
14:01Donc, ça fait partie de la feuille de route de croissance.
14:04Et puis, on l'a rappelé, on est à la Bourse de Paris, on a des investisseurs,
14:09il y a eu un certain nombre de mouvements dans le capital, dont c'était aussi important vis-à-vis des investisseurs,
14:13de leur dire un petit peu mieux qui était Roberté.
14:16Donc, tout ce faisceau d'événements qui converge,
14:21finalement, une envie de reconnaissance du savoir-faire de Roberté par nos collaborateurs,
14:26une envie d'aller chercher des nouveaux clients,
14:28une envie de mieux informer les investisseurs actuels et potentiels,
14:32fait que la société Roberté, c'est naturellement, petit à petit, ouverte.
14:35Mais on veut quand même le faire en gardant notre style.
14:37Encore une fois, c'est une société familiale, c'est une société de savoir-faire,
14:42c'est une société industrielle.
14:43Donc, tout ce qu'on fera, y compris en termes de communication,
14:46se fera dans le respect de cet ADN Roberté qui est tout à fait unique
14:50et qui a tout intérêt à mieux le faire savoir.
14:56Justement, vous avez ouvert des centres créatifs et un accélérateur.
15:00C'est justement pour vous ouvrir davantage vers l'extérieur,
15:03avoir plus de clients, avoir plus d'innovations, c'est ça ?
15:06C'est ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est vrai que la société Roberté
15:10sait faire beaucoup de choses et avait pour principe ou pour habitude
15:14de beaucoup faire en interne.
15:16Aujourd'hui, le monde du naturel a retrouvé de l'expansion,
15:22a retrouvé de la croissance.
15:23Beaucoup d'entrepreneurs, notamment de jeunes entrepreneurs,
15:26s'intéressent à des produits à base de naturel.
15:28Et donc, on a créé la Villa Blue Bay Roberté à Grasse
15:31pour justement servir de pôle d'attraction à ces entrepreneurs
15:35qui ont des nouvelles technologies ou des nouvelles marques
15:37et qui ont besoin de se faire aider pour faire grandir leurs projets.
15:40Et donc, nous, on fait ça en les accélérant à la Villa Blue.
15:44C'est une manière finalement d'ouvrir nos savoir-faire,
15:47mais aussi de s'enrichir d'idées nouvelles, d'entrepreneurs nouveaux
15:51qui viennent s'intéresser au naturel.
15:53Et les centres de création, on en a 17 aujourd'hui dans le monde.
15:56Le principal, évidemment, est à Grasse,
15:59mais on en a aussi à Paris, à New York, à Shanghai, à Bagallor,
16:03à Mumbai, à Sao Paulo.
16:05Et tous ces centres de création, finalement,
16:07ils ont pour but de mieux travailler avec nos clients.
16:10Souvent, un produit, vous savez, c'est un client qui a une envie,
16:12qui a un projet de produit,
16:16mais l'avènement de ce projet vient d'une grande collaboration,
16:22d'une forme de co-création.
16:23Et pour faciliter cette co-création,
16:26nous ouvrons des centres de création dans ces différentes villes
16:29où les clients ne sont pas forcément obligés de venir jusqu'en France,
16:33mais peuvent, sur place, accéder à un centre de savoir-faire de Robertet
16:37pour créer des produits répondant aux goûts locaux,
16:40aux envies locales, aux contraintes locales.
16:43Et donc, ces centres de création accueillent nos équipes de R&D,
16:47nos équipes de création, nos équipes de marketing,
16:49nos équipes commerciales, de manière à être le plus proche possible des clients locaux.
16:54Vous avez beaucoup investi l'international,
16:57surtout depuis votre arrivée en particulier.
17:01Quels sont les derniers pays, s'il en reste,
17:05où vous allez développer votre croissance ?
17:06Quelles sont vos cibles dans les prochaines années ?
17:09Alors, je vous rassure, la croissance et les sources de croissance,
17:12elles sont encore énormes.
17:13Multiples.
17:14Donc, même si on a fait d'énormes efforts,
17:16puisqu'on a 30 sites industriels,
17:19on a 17 centres de création,
17:21donc on a fait quand même des efforts importants dans le passé
17:23pour s'étendre internationalement.
17:25Et aujourd'hui, on a donc 80% de notre chiffre d'affaires en dehors de France.
17:30Néanmoins, quand on regarde les taux de croissance
17:33et surtout l'intérêt pour les produits naturels,
17:36on se dit qu'on n'en est qu'au début.
17:39Et voilà, on a donc des positions fortes en Europe et aux États-Unis.
17:44On est en train de construire des positions très fortes
17:46dans des pays comme la Chine, comme l'Inde ou comme le Brésil.
17:50Mais ces positions très fortes,
17:52elles sont encore au début de leur histoire.
17:55Il y a à la fois des potentiels de doubler, tripler,
17:58voire quadrupler notre chiffre d'affaires dans ces pays-là.
18:01Et puis, en parallèle, il y a des pays sur lesquels
18:03on a été historiquement un peu moins actifs.
18:06Je pense à des pays comme l'Indonésie,
18:08comme la Thaïlande, comme le Moyen-Orient, comme le Mexique,
18:11sur lesquels on est en train de grandir fortement.
18:13Les marchés n'étaient pas exploités ?
18:15Ou vous aviez de la concurrence ?
18:17Ou c'est culturellement, le parfum là-bas n'est pas représenté ?
18:21Ce qui se passe, c'est que les marchés, d'abord, étaient moins développés.
18:25Et surtout, ils étaient moins sophistiqués.
18:27Nous, ce qui intéresse Robertet,
18:29c'est quand les marchés s'ouvrent au naturel
18:30ou s'ouvrent à des créations de très haute qualité.
18:33Quand les marchés sont focalisés sur le volume et le prix,
18:36c'est rarement Robertet qui est le premier fabricant consulté.
18:40En revanche, quand ces marchés évoluent et commencent à se sophistiquer,
18:45à se valoriser, à se diversifier,
18:48c'est là où la place de Robertet devient intéressante.
18:52Et c'est là où, nous, notre intérêt, c'est d'investir à ce moment-là dans ces marchés.
18:57Si je prends un marché assez emblématique comme la Chine,
19:00la Chine, il y a 10 ans, c'était un marché de pur volume et de très bas prix.
19:04Aujourd'hui, la Chine, c'est en train de devenir un marché de luxe
19:07avec des grandes marques, avec des marques qui deviennent sophistiquées
19:11et qui ont besoin de la qualité de produits naturels Robertet.
19:14Et c'est à ce moment-là qu'ils font appel à nous
19:16et c'est à ce moment-là qu'il faut qu'on investisse.
19:18Donc, le rythme de notre expansion internationale,
19:20il dépend de la maturité des marchés et du besoin du marché.
19:24Êtes-vous impacté par les tarifs douaniers mis en place par Donald Trump
19:28avec vos relations à les Etats-Unis ?
19:30Bien sûr, on a une position forte aux Etats-Unis.
19:35On fait à peu près un tiers de notre chiffre d'affaires aux Etats-Unis.
19:38On a deux grosses usines sur place,
19:40ce qui nous protège partiellement contre les effets,
19:43les pires, on va dire, de ces nouveaux tarifs.
19:47Néanmoins, pour produire aux Etats-Unis,
19:49il faut que notre filiale américaine approvisionne
19:52des produits qui viennent souvent d'Europe ou d'Asie.
19:55Ces produits-là sont frappés aujourd'hui de nouvelles taxes.
19:59Donc, clairement, nos prix de revient sont en train d'augmenter fortement
20:02aux Etats-Unis sous l'effet de ces nouvelles taxes.
20:06Et donc, on est évidemment, comme toujours dans ces moments
20:09un petit peu particuliers, on négocie avec nos clients
20:12pour essayer de leur faire comprendre qu'on est obligé
20:14de monter nos prix de vente pour refléter des prix de revient
20:17qui ont fortement augmenté à cause de ces tarifs.
20:21Alors, vous êtes Grassois.
20:22On va parler un petit peu, on va se repositionner
20:24sur les marchés un petit peu plus domestiques.
20:26Gras se revendique comme la capitale mondiale du parfum.
20:31C'est votre berceau natal.
20:34Est-ce qu'il y a des investissements qui sont prévus
20:35en territoire Grassois pour faire vivre le groupe
20:39de façon plus locale ?
20:42Absolument.
20:44Roberté a l'honneur d'être une des entreprises Grassoises les plus importantes.
20:50Encore une fois, on emploie pratiquement 1000 personnes à Grassois
20:54et on fait vivre évidemment tout un écosystème d'entreprises fournisseurs autour de nous.
21:00Donc, c'est très important d'avoir cette responsabilité
21:02et c'est une responsabilité que porte la famille Maubert depuis 175 ans.
21:06Donc, j'ai envie de dire, on ne va pas s'arrêter en si bon chemin
21:09et surtout pas à un moment donné où Grassois redevient un pôle d'intérêt
21:15et un pôle de rayonnement pour l'ensemble de la profession
21:18et l'ensemble de la parfumerie.
21:20Donc, on investit chaque année une dizaine de millions d'euros à Grassois
21:24dans des investissements de long terme, particulièrement des investissements industriels,
21:28de plus en plus des investissements en systèmes d'information
21:31puisque le nerf de la guerre, c'est l'usine,
21:33mais c'est aussi tous les systèmes de collaboration et de communication
21:37qui vont relier l'entreprise à l'ensemble de ses filiales.
21:40Donc, le cœur de l'entreprise, il est à Grassois, il restera à Grassois,
21:44on fait beaucoup d'investissements, on a ouvert la Villa Blue,
21:47on a quatre sites d'emplois sur Grassois,
21:50on étend notre empreinte industrielle sur notre site du plan de Grassois,
21:56on modernise notre siège au plein cœur de la ville,
22:00avenue Sidi Brahim à Grassois,
22:02plus les deux autres sites dont on a la charge.
22:06Donc oui, on investit, on embauche,
22:08on ajoute une cinquantaine de collaborateurs tous les ans
22:11depuis au moins cinq ou six ans.
22:13Donc, on investit dans le capital humain,
22:17on investit dans l'outil industriel,
22:20on investit dans les systèmes d'information
22:22et surtout, il est très important pour nous
22:24que Robertet continue à rimer avec Grassois
22:28et que Grassois continue à rimer avec Robertet
22:30parce qu'encore une fois,
22:32notre positionnement de leader mondial des produits naturels
22:34nous positionne naturellement
22:37comme un des meilleurs porte-parole des savoirs faits à Grassois.
22:40C'est quand même formidable d'avoir une entreprise,
22:43un leader mondial sur notre territoire
22:45et puis qui impulse d'autres arrivées sur la filière.
22:48Absolument.
22:49Merci à vous trois.
22:51Jérôme, vous restez avec nous
22:52et nous allons passer au journal de l'éco.
23:02Et on commence avec une grogne,
23:04celle des patrons.
23:05Tout à fait.
23:05Le Medef Sud ainsi qu'une quinzaine d'organisations patronales
23:08se sont érigées en un collectif
23:10le temps d'un après-midi.
23:12C'était à Aix-en-Provence, à The Camp.
23:13Ils interpellaient les parlementaires
23:15pour dire stop à la pression fiscale
23:17dans le cadre du budget de 2026.
23:20Si le discours contre de nouveaux prélèvements
23:22n'est pas nouveau au sein du mouvement patronal,
23:25la démarche, elle, est inédite.
23:27Alors, place aux bonnes nouvelles pour une fois
23:29avec des anniversaires, des renaissances et des nominations.
23:33Oui, surtout une très bonne nouvelle pour Exact Cure.
23:35La start-up niçoise spécialisée dans les jumeaux numériques de santé
23:38était en très mauvaise posture
23:40suite à la mise en liquidation judiciaire
23:43de la francilienne Quantum Genomics
23:45dans laquelle elle s'était rapprochée en janvier 2024.
23:48Exact Cure, qui a été fondée par Frédéric Dayan
23:50et Fabien Astic en 2018 à Nice,
23:53est aujourd'hui sauvée grâce à l'acquisition de ses actifs
23:56par le leader français des essais cliniques,
23:59le groupe René Biotrial.
24:02Elle en profite pour se repositionner
24:03sur un marché des essais cliniques virtuels
24:06en forte croissance.
24:07Et elle reste à Nice.
24:08Ah, ça c'est une bonne nouvelle.
24:10On passe à une info qui va vous intéresser, Jérôme,
24:12puisqu'il s'agit de Payan Bertrand.
24:15C'est un groupe grassois qui a été fondé 4 ans après Roberté
24:18et qui fabrique des matières premières, aromatiques, naturelles
24:21et des compositions pour les industriels de la parfumerie et des arômes.
24:25Il a annoncé la construction d'un nouveau site industriel au plan de Grasse.
24:28Le projet d'un montant de 12 millions d'euros
24:30et de 2800 mètres carrés
24:32sera dédié à la production de compositions parfumées.
24:36Commentaire ?
24:37Tout ce qui peut faire rayonner le territoire.
24:39On sera ravis d'avoir nos confrères de Payan Bertrand
24:43comme voisins au plan de Grasse.
24:45Et encore une fois, tout ce qui peut faire rayonner Grasse,
24:47le territoire et surtout des produits naturels de haute qualité
24:49va dans le bon sens.
24:51Donc tant mieux, tant mieux pour tout le monde.
24:52Alors vous serez ravis de la news suivante avec la filière parfumerie
24:57qui accueille encore un nouvel acteur.
24:59C'est encore à Grasse.
25:01Et la boîte s'appelle Solutions Parfum.
25:03Elle s'installe au Bois de Grasse, donc pas tout à fait au plan.
25:05On est un petit peu plus loin de chez vous.
25:08Son créneau, la petite et moyenne série sur une cible très ciblée,
25:11celle de l'hôtellerie haut de gamme.
25:13Elle a déjà quelques adresses prestigieuses à son catalogue
25:17avec le Négresco ou le Cheval Blanc.
25:21J'ai un anniversaire, les 60 ans de l'Université Côte d'Azur.
25:24L'Université Côte d'Azur qui a réuni tout l'écosystème économique
25:27à l'IMRED pour fêter ses 60 ans
25:29et qui en a profité pour réaffirmer son rôle dans le développement local
25:32en fournissant notamment des solutions pour répondre aux grands défis sociétaux.
25:36Oui, chère Agnès, ce 6 novembre, à l'IMRED,
25:38l'Université Côte d'Azur a choisi l'innovation et la fertilisation
25:42croisée entre recherche publique et privée pour incarner ses 60 ans.
25:47Et parmi les 6 thématiques déclinées pour illustrer ces 6 décennies de travaux,
25:52on retrouve, croyez-le ou non, la filière de l'industrie des parfums et des arômes
25:58et Villa Blue, l'accélérateur du groupe Roberté
26:02pour une belle démonstration de synergie entre territoire et entreprise.
26:06Jérôme Bruyat, en quoi l'université peut-elle épauler un groupe comme Roberté ?
26:11D'abord, on a la chance, effectivement, d'avoir une très belle université dans la région
26:15qui a pour vocation, évidemment, de former les jeunes
26:18et de faire un certain nombre d'efforts de recherche.
26:22Donc, nous, on est très heureux d'avoir une université de cette qualité dans la région.
26:28Beaucoup de collaborateurs de Roberté ont été formés à l'Université Nice-Côte d'Azur.
26:33Beaucoup de projets de recherche sont menés en collaboration avec les équipes de recherche
26:39plus fondamentales, je pense, de l'Université Côte d'Azur,
26:44avec de la recherche plus appliquée au sein de Roberté.
26:48Et tout ce qui ira dans le sens d'orienter les travaux de recherche de cette belle université
26:53vers nos métiers, les métiers de la matière naturelle,
26:57les métiers du parfum et des arômes,
26:58ne peuvent que nous enrichir et nous faire progresser ensemble plus haut et plus vite.
27:04Un autre anniversaire, c'est celui de la Chambre de métier et de l'artisanat
27:08qui fête cette année ses 100 ans.
27:10La Chambre de métier et de l'artisanat azuraine a choisi sa traditionnelle cérémonie
27:14de l'excellence artisanale qui s'est déroulée le 4 novembre
27:17au Casino Terre Azur de Cannes-sur-Mer
27:18pour passer officiellement le 4 du siècle,
27:21l'occasion de rappeler la place prépondérante de l'artisanat
27:24dans l'écosystème local et national,
27:26de défendre le Made in France et de préparer l'avenir.
27:29En région Sud, ce sont 6,5 millions d'euros
27:32qui sont débloqués pour aider les artisans
27:34à intégrer l'intelligence artificielle dans leurs activités.
27:38On retourne dans le domaine académique
27:39avec le 3IA Côte d'Azur,
27:41l'Institut Interdisciplinaire de l'Intelligence Artificielle de la Côte d'Azur
27:44qui vient de changer de gouvernance.
27:47Nous avons Diana Sébar qui devient directrice de l'Institut
27:49tandis que Serena Villata prend la direction scientifique.
27:52Elle succède respectivement à Charles Bouveron et Nicolas Ayache.
27:56Et on reste dans les nominations avec les lauréats du top 100
28:01des jeunes leaders 2025 de l'Institut Choiseul.
28:03Oui, alors, l'Institut Choiseul, c'est une plateforme
28:06qui décrypte les tendances économiques
28:08et qui propose tous les ans un palmarès des talents de demain.
28:12Pour y figurer, il faut avoir moins de 40 ans,
28:14être entrepreneur, manager ou dirigeant
28:17et surtout avoir une ambition économique forte
28:20pour son entreprise comme pour son territoire.
28:22À ce petit jeu, c'est Émilie Mercadal, 40 ans,
28:26à la tête de Rofim.
28:27C'est une medtech marseillaise.
28:29Elle est aussi coprésidente de la French Tech Ex-Marseille
28:32qui prend la première place de ce classement Choiseul Sud 2025.
28:37Juste derrière elle, on retrouve Pierre Hippolito, 37 ans,
28:40PDG du groupe Eponyme pour la Côte d'Azur.
28:43Et dans le top 10, toujours pour la Côte d'Azur,
28:45figurent aussi Morgane Chavagny,
28:47elle est directrice générale des Mutuelles du Soleil, c'est à Nice,
28:50et Justine Lipuma, cofondatrice et dirigeante de Micofito
28:54et c'est en partie à Grasse.
28:56Petit clin d'œil à notre invité.
28:58À la 12e place, on retrouve le groupe Robert T.
29:01avec, pour l'incarner, Fabien Josserand
29:04qui est le directeur de la ville Abdou.
29:06Et dans ce classement Choiseul Sud,
29:09on retrouve aussi une Azuréenne
29:10qui signe la seule levée de fonds de cet automne
29:12et c'est dans les Alpes-Maritimes.
29:14Oui, 1,7 millions, c'est le montant de la levée de fonds
29:17signée par Nolte, marque Niçoise de Sportwear.
29:19Elle est durable et personnalisable,
29:21elle a ouvert son capital pour accélérer sa digitalisation,
29:25renforcer sa commercialisation
29:27et industrialiser son projet circulaire
29:30nommé Maillot Infini.
29:32Elle a été fondée en 2020 par Paul Dinar et Olivier Guigonis.
29:36Et Nolte, elle conçoit des maillots, des shorts
29:38et des chaussettes 100% circulaires
29:41fabriqués à partir de polyester recyclé
29:44issu de déchets récupérés en mer Méditerranée.
29:47L'entreprise équipe déjà plus de 500 équipes sportives
29:50en France et en Belgique,
29:53notamment le Racing Club de Cannes
29:54et plus largement la Ligue Nationale de Volley.
29:58Et Nolte, c'est l'acronyme de Nothing is Lost,
30:00rien n'est perdu ou rien ne se perd.
30:02Et Paul Dinar est son cofondateur,
30:04et d'ailleurs 71e du top 100 du Choiseul Sud.
30:07Et on passe à Valimorheim,
30:08qui signe sa première implantation à l'international.
30:11La société de gestion immobilière de Mougins
30:13a décroché le mandat de gestion du Belval Plaza.
30:16Alors avec 40 000 m2 et près de 7 millions de visiteurs,
30:20il s'agit du deuxième centre commercial du Luxembourg.
30:23Avec cette opération, Valimorheim,
30:25qui gère un volume d'actifs sous gestion
30:27de quelques 850 millions d'euros,
30:29consolide sa position parmi les acteurs français
30:31les plus dynamiques sur l'immobilier tertiaire.
30:35Et après avoir inauguré en septembre
30:37son nouveau site d'activité dans le Var,
30:38la Caisse d'épargne Côte d'Azur lance les travaux
30:41de rénovation de son site historique niçois de l'Arenas,
30:44un bâtiment où la Banque coopérative régionale
30:46est installée depuis 1990.
30:49Un projet d'envergure,
30:5010 000 m2 de planchers,
30:51de surface de planchers.
30:53L'ossature du bâtiment va être repensée
30:55pour répondre aux nouveaux enjeux énergétiques,
30:58sociétaux et organisationnels.
30:59Le bâtiment va s'appeler Lumia.
31:01Il sera livré fin 2027.
31:03Et à noter aussi que la Banque populaire méditerranée,
31:05la BP Med,
31:06avait lancé elle aussi début octobre
31:09un grand chantier de transformation
31:10de son siège social niçois
31:13situé à deux pas de la Caisse d'épargne
31:15puisqu'il est à l'Arenas.
31:17Et en revanche,
31:17la BP Med ne touche pas
31:18un façade de son bâtiment.
31:20Elle a prévu une enveloppe de 20 millions d'euros
31:22qui permet à moderniser ses 24 000 m2 utiles
31:26répartis sur 5 étages de bureaux.
31:27Oui, la livraison est elle aussi prévue fin 2027.
31:31Gros bas de l'Arenas.
31:32Pour finir ce tour de l'écosystème,
31:34on va parler de trois entreprises en belle croissance
31:37et ce, sur des segments d'activités très divers.
31:40Et on arrête avec la filière aromé-parfum.
31:43Désolée.
31:44Fin d'année, en fanfare pour Néo Ditel,
31:46spécialiste de la gestion et de l'optimisation
31:48de la téléphonie pour les entreprises,
31:50la Sophie Polythène a raflé trois prix en un mois.
31:54Alors, celui du conquérant
31:55sur les entrepreneurs positifs de la CPME,
31:58celui de l'entrepreneur engagé côté IRCE
32:00et enfin, celui des pépites de l'alternance
32:03de Bonnogur pour Néo Ditel
32:05qui s'installe confortablement dans le top 400
32:07des entreprises à plus forte croissance
32:10au niveau national.
32:11Croissance aussi pour Aquafraie
32:13et ses fermes Aquacold
32:14qui vient d'enclencher les travaux
32:16sur son site de 24 000 m2
32:18au large de Cannes.
32:19Objectif, rassembler ses activités
32:21sur un lieu unique.
32:22Il ferme ainsi ses unités de Théoul
32:25et de Cap d'Antibes
32:26pour une capacité de production
32:28de 800 tonnes de poissons par an
32:30garantie sans hormones
32:31ni farines animales transformées.
32:33Et enfin, coup de chapeau à Malongo,
32:35le pionnier du café équitable
32:37qui a inauguré sa nouvelle usine
32:39à Aubigny-les-Clouseaux.
32:41C'est en Vendée
32:42où elle était déjà implantée
32:43depuis trois ans
32:44depuis en fait la relocalisation
32:46de son activité de production
32:48de machines à café made in France.
32:50Le torré facteur Carreçois
32:52y a investi 5 millions d'euros
32:53pour accélérer ses activités
32:55via de nouvelles lignes de production.
32:58Merci à vous pour ce résumé
33:00de l'actualité du mois d'octobre
33:01et du début novembre très complet.
33:03Et on passe désormais
33:04à la séquence en coulisses.
33:05Jérôme, je suis sûre
33:14que vous prenez soin
33:15de votre voiture.
33:17Absolument.
33:18Comme tout le monde, je pense.
33:20Connaissez-vous la véritable Nénette ?
33:23Eh bien non,
33:23mais je suis ravi de la découvrir.
33:24C'est une lustreuse
33:26qui capte et retient la poussière,
33:28fait briller la carrosserie
33:29et le tableau de bord.
33:30Et il faut savoir
33:31que la fabrication
33:32de cet aval poussière
33:33très prisée des collectionnaires
33:35n'a pas changé
33:35depuis bientôt 80 ans
33:37et se fait toujours
33:38sur des métiers à tisser
33:39qui datent de 1947.
33:41On part à Carros
33:42dans les locaux
33:43de la Compagnie du Midi
33:44qui produit la véritable Nénette.
33:47La Nénette, en fait,
33:48c'est une lustreuse.
33:49Donc c'est une frange de coton
33:50qui est assemblée
33:51et imbibée d'un produit.
33:52Et le métier à tisser
33:53pour assembler
33:54ces franges de coton
33:55existe depuis 1947.
33:56Bienvenue à Carros
34:03on est ici
34:04à la Compagnie du Midi
34:05où on fabrique
34:06la véritable Nénette
34:07donc une lustreuse
34:08qui a traversé le temps
34:09depuis plus de 75 ans.
34:11Un petit coup de Nénette
34:12et ça brille instantanément.
34:14Votre carrosserie est fragile
34:15Nénette est subtile.
34:17Vous pouvez également
34:17utiliser Nénette
34:18pour faire briller vos meubles.
34:20Ré imprégnable
34:21avec le liquide spécial Nénetol
34:23elle dure très longtemps
34:24et se range facilement.
34:25Deux lustreinettes
34:26voitures intérieures
34:27le tout avec la poche amoisée
34:29à un prix évidemment
34:30très compétitif
34:30c'est 155 francs
34:31le tout !
34:32Et en fait ce qu'il faut savoir
34:33c'est que la Nénette
34:34elle tire son nom
34:35d'une petite pipée
34:36qui existe depuis 1913
34:38à peu près
34:39donc avant la première guerre mondiale.
34:41Donc Nénette et Rimpimpin
34:42qui était un assemblage
34:44de franges de coton
34:45et donc on a gardé ce nom-là
34:47pour appeler aujourd'hui
34:49la fameuse Nénette
34:50que tout le monde connaît.
34:51Ce qui rend le coton
34:52un petit peu unique
34:53de la Nénette
34:54c'est vraiment le savoir-faire
34:55qu'il y a autour
34:56de la fabrication du produit.
34:57Les étapes clés
34:58de fabrication de la Nénette
35:00ça commence déjà
35:01par le métier à tisser
35:02où on a les 64 bobines
35:04de coton
35:05qui vont assembler
35:06donc des franges de coton
35:07qui existent depuis 1947.
35:09et on a aussi le côté
35:17savoir-faire très important
35:19de nos couturières
35:19on en a certaines
35:20qui sont là depuis plus de 30 ans
35:22dans la société
35:23donc qui connaissent bien
35:24leur métier
35:24et qui peuvent le transmettre
35:25également.
35:27Là j'ai vu que sur la couture
35:28je rassemble
35:29donc c'est en deux
35:31et ça nous donne ça.
35:34La Nénette c'est beau
35:36ça valorise
35:37tout effet à la mer
35:38c'est des bonnes matières
35:40c'est vieux
35:41je ne saurais pas expliquer
35:43mais c'est trop beau.
35:44Ces lustres sont ensuite imbibés
35:49avec un produit spécial
35:51qu'on appelle le Nénetol
35:52donc c'est un lustrant
35:53à base d'huile de pain
35:54et qui nous permet
35:55de tenir le résultat final
35:58d'une véritable Nénette
35:59que tout le monde connaît
36:00depuis 1947.
36:01Ici à Caros
36:02on arrive à fabriquer
36:031400 Nénettes par jour
36:04quand le métier à tisser
36:05fonctionne à plein régime
36:06et en termes de chiffre d'affaires
36:07sur une année
36:08on est à peu près
36:08à 300 000 euros
36:09de chiffre d'affaires
36:10pour la Nénette.
36:11Après ce qui est important
36:12de véhiculer aussi pour nous
36:13c'est les labels qu'on a
36:14qui sont le label
36:15Origin France Garantie
36:16et le label
36:17Entreproutes du patrimoine vivant
36:19qui témoigne
36:19d'une vraie volonté
36:20de transmission du savoir-faire
36:21à travers le métier à tisser
36:22et le savoir-faire des couturières.
36:24Merci à Franck Fernandez
36:25qui a réalisé ce reportage.
36:27Merci à vous
36:28Jérôme Bourriard
36:28de nous avoir accompagnés
36:29pendant ce numéro.
36:31Merci Yann.
36:31Et c'est déjà l'heure
36:32de la dernière séquence
36:33le pitch du mois.
36:42Il faut boire
36:43de l'eau
36:44surtout mesdames.
36:45Elle est essentielle
36:46à une bonne santé
36:46elle permet de chasser
36:47les toxines
36:48d'accélérer le renoulement
36:49des cellules
36:50mais savez-vous
36:50qu'on peut en optimiser
36:52ses bienfaits ?
36:53C'est ce que propose
36:53Skuma Water
36:54qui est d'ailleurs
36:55accompagné par l'accélérateur
36:56Villa Blue
36:57et la start-up
36:58a conçu une machine
37:00et Victor et Olivier
37:01vous allez nous expliquer
37:02en 90 secondes
37:03en quoi elle consiste.
37:04Merci beaucoup Karine
37:05merci pour votre invitation
37:06je suis vraiment ravi
37:07de vous présenter
37:08Skuma Water
37:09qui répond à des vrais enjeux
37:11et des défis fondamentaux
37:12qui sont la qualité
37:13de l'eau du robinet
37:14le plastique à usage unique
37:16mais également
37:17l'hydratation
37:18qui est le pilier
37:19de notre santé.
37:20Nous avons deux solutions
37:21la première
37:21c'est MyStation
37:23qui est juste à côté de moi
37:24qui permet
37:25de purifier l'eau
37:26au plus haut niveau
37:27avant de la reminéraliser
37:29en fonction de vos besoins.
37:31Nous avons mis
37:32plus de 230 molécules
37:34polluantes
37:35dans la machine
37:35avec un laboratoire français
37:37accrédité
37:39COFRAC
37:40et nous enlevons
37:4199,9%
37:43d'épiphases
37:44des pesticides
37:45et leurs métabolites
37:46les microplastiques
37:47les métaux lourds
37:49et bien d'autres
37:50polluants encore.
37:51Une fois que nous avons
37:53enlevé l'ensemble
37:54de ces polluants
37:54nous reminéralisons
37:55l'eau en fonction
37:56de vos besoins
37:57quelle que soit
37:58la qualité de l'eau
37:59que vous mettez
38:00dans votre Skuma Water
38:01nous ressentons
38:02de la Skuma Water
38:03en fonction
38:04plus ou moins minéralisée
38:05mais également alcaline
38:07qui peut être très bon
38:08pour la digestion
38:09et la récupération.
38:10Nous avons notre deuxième solution
38:12qui s'adresse
38:13au monde du sport
38:14qui est la Skuma Pro
38:15qui permet de faire
38:17de l'eau de performance
38:18sur mesure
38:19naturelle
38:21pour les athlètes
38:23mais également
38:23leur santé.
38:26Cette solution
38:27est permise
38:28notamment grâce
38:29à notre partenariat
38:30que nous avons
38:30avec le groupe
38:31Proberté
38:32pour plus d'informations
38:33ou commander
38:34sur skumawater.com
38:35Merci Victor
38:37et c'est avec vous
38:38que s'achève
38:39cette émission
38:39que vous pourrez voir
38:40et revoir
38:41sur les sites internet
38:42les pages Facebook
38:43et la chaîne YouTube
38:44du groupe Gniss Matin
38:44mais aussi sur le site
38:46de Tribune Côte d'Azur
38:47tribuca.net
38:48Merci à vous tous
38:50de nous avoir suivis
38:50merci à Sophie Doncé
38:52et Philippe Bertini
38:52à la réalisation
38:53de cette émission
38:54à Chloé Vorgard
38:55à la conception
38:56merci à vous
38:57Agnès et Isabelle
38:58et nous vous retrouvons
38:59le mois prochain
39:00pour le plein d'actualité économique
39:01au bout d'actualité économique
39:02Générique
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