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  • il y a 17 heures
Alors qu’un plan de paix est poussé par Donald Trump et Vladimir Poutine, notamment pour réintégrer la Russie à l’économie mondiale, l’Ukraine et l’UE refusent pour le moment tout accord. Pour Olivier Cadic, sénateur UC des Français établis hors de France, et invité de « Bonjour chez vous ! », « il faut se préparer à la guerre pour l’éviter. Les Jeux Olympiques, si ça a été un succès fantastique, c’est parce qu’on les avait préparés, et bien là c’est pareil ».

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Transcription
00:00Et je veux dire à nos compatriotes qu'il ne faut pas attendre le jour de l'entrée en conflit pour voir si on est au rendez-vous.
00:07Nous devons payer aujourd'hui pour ceux qui ont bénéficié des dividendes de la paix et se préparer pour éviter la guerre.
00:14Il faut qu'on soit prêts, il faut qu'ils soient dissuadés de nous attaquer.
00:18Et pour être prêts, ça suppose des moyens.
00:20Le rapporteur du budget de la défense de la commission des finances, Dominique Deleige, ici au Sénat,
00:24estime que les 3,5 milliards d'euros qui ont été ajoutés par Emmanuel Macron poursuivent un objectif qui n'est pas vraiment clair.
00:30On ne sait pas vraiment à quoi ils vont servir.
00:31Est-ce que vous, vous avez eu des précisions hier lors de la réunion ?
00:34Est-ce qu'on en sait plus ? Est-ce que les parlementaires ont toutes les informations dont ils doivent disposer ?
00:38Le Premier ministre a été très transparent et on sentait bien que le ministre de la Défense, le ministre des Armées était encore en lui.
00:45Donc pour justement venir détailler tout ce qu'il avait prévu dans ce qu'on appelle cette surmarche, ce surbudget, cette enveloppe supplémentaire
00:56pour pouvoir se préparer avec cette vision effectivement de conflits à haute intensité qu'on avait besoin d'un certain nombre d'outils.
01:05Prendre avantage de l'expérience, de ce que l'on observe en Ukraine, de ce que l'on voit sur le terrain,
01:10de ce qu'on voit aussi, ce qu'il a dit, de ce qu'on a vu dans la confrontation Iran-Israël encore l'année dernière, récemment.
01:22Fort de ces expériences, on a besoin d'évoluer et il a listé hier tout un nombre à la fois d'équipements, de souhaits exprimés.
01:32Mais est-ce qu'on est encore en retard ? Parce qu'on l'a compris, vous l'avez rencontré hier après-midi, Sébastien Lecornu.
01:37Est-ce qu'on a encore du retard sur les équipements, sur les forces, sur la cyber-guerre aussi, la cyber-défense ?
01:44Alors, est-ce qu'on a du retard ? Est-ce qu'on est là où nos forces armées sont confortables aujourd'hui ?
01:52Ben non, s'ils réclament des besoins, des ressources supplémentaires, c'est bien justement qu'ils considèrent qu'on n'est pas à niveau.
01:58Mais la question, vous savez, malheureusement, c'est comme le jour du match.
02:02C'est lorsque vous voyez la confrontation, vous savez si vous êtes au niveau ou pas.
02:05Et je veux dire à nos compatriotes qu'il ne faut pas attendre le jour de l'entrée en conflit pour voir si on est au rendez-vous.
02:13Donc, les Jeux Olympiques, si ça a été un succès fantastique, c'est parce qu'on l'a préparé, on y a travaillé.
02:20Et que n'avait-on entendu comme critique, comme, je dirais, comme blague sur notre capacité, justement, à s'affronter à un tel événement ?
02:28Eh bien là, c'est pareil.
02:29Merci.
02:30Merci.
02:31Merci.
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