- il y a 9 heures
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Bienvenue dans le BFM Grand Soir, si vous nous rejoignez, nos invités sur ce plateau pour parler pouvoir d'achat.
00:05Yves Canddebord, vous êtes chef cuisinier, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation, d'avoir fait le déplacement, vous venez d'arriver en train.
00:12D'où donc de Vaucluse.
00:14Merci beaucoup de nous faire cet honneur.
00:16On est avec Franck Maté, porte-parole de Jouets Club, qui vient avec son petit copain, il s'appelle comment ?
00:21C'est Léon le Lion.
00:22C'est Léon le Lion, magnifique.
00:24Il est magnifique.
00:25Il est magnifique.
00:26Et Fabricant, ça se mange ou non ?
00:27Ça peau.
00:28Et Laurent Landel, vous êtes président de Bognol, vous êtes spécialiste de toutes ces questions de consommation.
00:36Est-ce que déjà, je vais faire un petit tour de table, vous avez déjà commencé à faire vos cadeaux de Noël ?
00:39Bruno, non ?
00:40Si, ce midi, c'est vrai.
00:42Je vais acheter un truc ce midi.
00:44Ah, ce midi, vous avez lancé pour qui ?
00:46Pour ma mère, ma soeur.
00:48Ah oui, donc vous avez déjà bien commencé.
00:50C'est déjà lancé dans les magasins ?
00:53Le rush de Noël a commencé la semaine dernière.
00:54La dernière semaine de novembre, c'est le démarrage des rushs de Noël parce que c'est la semaine du Black Friday, c'est la fin du mois, donc c'est les salaires qui tombent.
01:02Et c'est les listes au Père Noël qui commencent à être presque toutes terminées.
01:06C'est le gros, c'est en décembre ?
01:08Décembre, c'est 35% du chiffre d'affaires annuel de nos magasins.
01:12Donc c'est le mois le plus important de l'année parce que c'est ce mois qui concentre l'ensemble de demain.
01:1535% du chiffre d'affaires annuel.
01:17Oui, c'est énorme, c'est énorme.
01:19C'est énorme. Et pour l'instant, c'est bien parti ou pas ?
01:20Oui, pour l'instant, l'activité est bonne.
01:22Alors on a les chiffres, pas de fin novembre, mais à fin octobre, le marché était à plus 9.
01:26Donc on est dans une dynamique très forte et on devrait faire une année positive et certainement à un niveau historique.
01:31Je pose la question parce qu'on a le chiffre du budget moyen des Français pour Noël.
01:38Il tombe à 491 euros.
01:40Il est au plus bas depuis 2017.
01:42C'est une étude Cofidis.
01:44C'est 6 euros de moins que l'an passé.
01:46Est-ce que vous constatez quand même, vous, dans les rayons, qu'il y a un changement de comportement,
01:52qu'il y a des choix qui sont faits plutôt que d'autres ?
01:54Ce qu'on constate surtout, c'est qu'il y a une appétence beaucoup plus forte à la promotion.
01:58On est depuis trois ans maintenant, après cette période d'inflation importante,
02:03sur des opérations promotionnelles qui sont plus nombreuses et qui sont plus fortes aussi en termes de remise à portée.
02:09Rien que sur le mois de novembre, on a fait trois opérations.
02:12Une en début de mois, une au milieu du mois et une la semaine dernière dans le cadre du Black Friday.
02:16Donc on a une nouvelle opération promotionnelle qui arrive ce week-end.
02:20Donc on sent que les Français aujourd'hui, pour se décider à acheter et aussi sur certains produits,
02:26ils vont aller d'abord vers la promotion.
02:28Et donc, vous sentez qu'à chaque promotion, il y a des vagues d'achats pour Noël ?
02:34Oui. En fait, le Black Friday, c'est 30% de consommation supplémentaire par rapport à une semaine où on ne fait pas d'opération commerciale.
02:41Donc on voit bien que l'impact est très fort.
02:42Ensuite, la particularité pour notre marché, c'est que les parents font avec une liste au Père Noël.
02:47Donc si la promotion, elle concerne un des produits de la liste au Père Noël, on va l'acheter plus facilement.
02:52Mais si ce n'est pas le cas, on va quand même faire ces achats parce que l'objectif, c'est que le 25 décembre, l'enfant ou les enfants aient leurs cadeaux au pied du sapin.
02:58Alors c'est des questions qui intéressent beaucoup nos téléspectateurs.
03:00Une question de Simon. Comment fait-on pour ne pas exploser le budget cadeau ?
03:04Alors oui, il y a les promotions. Quels sont les tips, vos astuces pour tenir le budget ?
03:10En fait, c'est un achat réfléchi, les cadeaux de Noël.
03:14Donc souvent, pour nous, c'est une liste qui est faite.
03:16Et donc cette liste, elle va être réalisée dans un cadre budgétaire qui correspond aux capacités de la famille.
03:21Parce qu'il ne faut pas oublier que les cadeaux du Père Noël, c'est l'ensemble de la famille qui se met dessus.
03:25Les études qu'on a toujours, c'est des Français ou des foyers qui se déclarent.
03:29Mais en réalité, pour nous, c'est les parents, c'est les grands-parents, c'est les oncles, c'est les tantes.
03:33Et en fait, on va aller dans le sens de la recommandation de l'enfant.
03:36Donc c'est l'enfant qui fait ses choix, c'est les parents qui vont arbitrer, qui vont négocier aussi parfois.
03:43Parce que les enfants veulent toujours trop de jouets.
03:45En moyenne, on commande 10 jouets au Père Noël.
03:47On en reçoit quand même 8.
03:48Ah oui, en moyenne, c'est 10.
03:49Oui, et on en reçoit 8 au pied du sapin.
03:51Donc la France, c'est la nation la plus généreuse d'Europe pour les cadeaux de Noël.
03:55Ah oui ?
03:56Donc ça, pour nous, c'est un facteur très intéressant.
03:58C'est peut-être une bonne nouvelle pour vous.
03:59Excellente nouvelle.
04:00Mais en même temps, on va faire en fonction de ces moyens.
04:03Donc il y a des arbitrages.
04:04Et on va essayer de détecter dans la liste au Père Noël les jouets qui sont vraiment les plus, plus, plus, plus préférés.
04:10Et on va descendre en termes de hiérarchie.
04:12Et ensuite, on va s'organiser pour avoir le premier, le troisième, le troisième, le quatrième et ainsi de suite.
04:16Mais c'est une vraie question, ça, pour les Français.
04:18On sait que les fins de mois sont compliquées.
04:20de trouver une façon de devoir le faire plaisir sans se ruiner.
04:25C'est le vrai sujet de la fin de l'année.
04:27C'est vrai.
04:27Alors malheureusement, pas que de la fin de l'année.
04:29Parce que ça coûte cher.
04:30Non, mais c'est le vrai sujet de toute l'année.
04:31Vous avez 75% des Français qui vous disent qu'ils sont insatisfaits de leur pouvoir d'achat.
04:36Vous avez un tiers des Français qui vous disent qu'ils ne peuvent pas vivre décemment.
04:40Un autre tiers qui vous dit qu'ils n'arrivent pas à boucler les fins de mois.
04:43Donc, ils renoncent à beaucoup de choses.
04:45Il y a une chose auxquelles les Français souhaitent ne pas renoncer.
04:48C'est justement les achats plaisir.
04:50Se faire plaisir à soi et faire plaisir aux gens qu'on aime.
04:54Et c'est pour ça que ces achats de fin d'année,
04:56ils cristallisent beaucoup d'attention de la part des consommateurs,
04:59dont le pouvoir d'achat est contraint.
05:01Mais qu'ils se disent que s'il y a un moment où il ne faut pas déconner,
05:04c'est vraiment sur ce moment clé de l'année.
05:06Oui, d'autant que ça va vite, Yves-Candebord.
05:07Vous avez commencé vos achats de Noël.
05:09Ça va vite.
05:10Plus la famille s'agrandit, plus il y a de cadeaux.
05:12Il y a les beaux-parents, il y a les grands-parents des uns et des autres.
05:16Les beaux-parents, si on les aime.
05:18Vous avez dit quoi, pardon ?
05:19Je dis les beaux-parents, si on les aime.
05:22Moi, je les aime.
05:23Je ne peux pas être hypocrite.
05:25Oui, on a commencé, bien sûr.
05:27Après, nous, on est très livres.
05:29Donc, c'est beaucoup plus, je dirais, facile.
05:31On suit un peu l'actualité des sorties en librairie
05:34qui nous permettent de commencer des fêtes.
05:36Les livres, c'est un bon cadeau.
05:39Racontez-nous, qu'est-ce que vous avez rapporté sur le plateau ?
05:41Noël, c'est toujours des grandes tendances qui apparaissent.
05:44Donc, la construction, les jeux de société
05:46et puis des jouets technologiques magnifiques.
05:48Mais c'est aussi l'occasion,
05:50parce que les enfants reçoivent beaucoup de jouets au pied du sapin,
05:52de promouvoir certaines marques
05:54et de faire en sorte que certaines marques puissent trouver des débouchés.
05:57Ici, on a trois exemples de trois sociétés françaises.
05:59La première, c'est Pupioméré, qui fait des peluches en France.
06:02Donc, des peluches de plus de 50 centimètres.
06:04Ici, on a un exemple avec Léon, le lion.
06:07Et c'est des peluches qui sont très abordables
06:08puisqu'on est à moins de 40 euros.
06:11Moins de 40 euros pour ce lion, pour Léon, le lion.
06:14Voilà, donc ça, c'est très intéressant.
06:15Le deuxième exemple, c'est ici, Etolium.
06:17Donc, ça, c'est une jeune société, une start-up française
06:19qui fait un jeu éducatif, sans écran, sans piles, sans ondes.
06:24Donc, ça permet d'apprendre des notions,
06:27des notions scolaires, des notions de loisirs.
06:31Donc, ça, c'est un produit qui est fabriqué dans la région de Rennes.
06:34Donc, c'est une très, très bonne vente aussi.
06:37Et puis, le dernier, c'est un créateur de jeux de société,
06:40Topic Games, qui a fait un jeu qui s'appelle « Les entrepreneurs ».
06:44Donc, là, c'est comment, en jouant, je développe ma culture économique,
06:48comment je me mets dans la situation d'un entrepreneur,
06:50chef d'entreprise.
06:51Bonjour Marc-Sylvestre.
06:52Un bien cadeau pour Jean-Marc-Sylvestre.
06:54Par exemple.
06:54Voilà.
06:55Le message est passé.
06:56Ça allait tarder l'enfant.
06:57Voilà.
06:57Et donc, on apprend à gérer son entreprise.
07:00Et le but du jeu, c'est d'avoir un million d'euros à la fin de la partie.
07:05Celui qui a le million d'euros, il a gagné la partie.
07:06Rokaya, ça vous fait rêver ?
07:07Un million.
07:08Je disais, Rokaya, c'est le cadeau libéral.
07:10Rokaya, c'est un entourage qui a commencé sa vie comme ça.
07:14Le business, Rokaya.
07:15C'est important aujourd'hui de comprendre, effectivement,
07:18parce qu'on parle beaucoup d'entreprise,
07:19donc de comprendre finalement dans quelle situation peuvent être les entrepreneurs.
07:22Ce sont des gens qui vont développer une activité.
07:25Et à travers ce jeu, on fait à la fois du divertissement,
07:28mais en même temps du développement pédagogique, économique.
07:31Jean-Marc.
07:31Non, mais je trouve fascinant la période de Noël,
07:33parce qu'elle est précédée d'une période où tout le monde se plaint,
07:37et à juste ce titre d'ailleurs, et encore tout à l'heure sur ce plateau,
07:41des questions de pouvoir d'achat, où les budgets sont serrés,
07:44et où on me dit qu'il y a une famille française sur quatre
07:48qui ne mange pas à sa faim aujourd'hui.
07:50C'est les sondages, du moins, ceux qui nous apportent.
07:53Et on s'aperçoit qu'il y a une somme d'achat de Noël,
07:57d'achat plaisir, qui est considérable, qui est très très importante.
08:02Et chaque année, c'est important.
08:03Et je pense que cette année, ça va être encore plus important que l'année précédente.
08:07Et il y a des raisons objectives pour ça.
08:09D'abord parce que le pouvoir d'achat n'a pas baissé.
08:12Il va sans doute baisser pour Noël.
08:13Il y a des éléments qui nous font dire qu'ils vont baisser un petit peu.
08:17Mais les Français sont en train de prendre leurs précautions.
08:20Ils vont à la caisse d'épargne et ils retirent le complément.
08:25Actuellement, il y a un retrait des livrets de caisse d'épargne
08:27pour pouvoir payer sans doute les cadeaux de Noël.
08:31Mais il y a sans doute un autre phénomène.
08:33C'est le 13e mois qui est quand même une pratique dans les entreprises,
08:37notamment dans les entreprises privées, qui est très très répandue.
08:40Et le 13e mois, en général, sert à ça.
08:43Absolument.
08:43Et puis il y a la prime de Noël aussi.
08:45Alors la prime de Noël, je la confonds avec le 13e mois.
08:47En général, c'est un peu la même chose.
08:48Il y en a certains, les deux, vous savez.
08:50Donc ça a un vrai plus.
08:51Vous êtes dans des entreprises qui sont très riches.
08:54Mais donc vous avez une question importante.
08:58Et alors, vous avez un phénomène qui restreint beaucoup les Français en période normale.
09:03C'est qu'ils ont un pouvoir de dépenser qui est contraint par les dépenses fixes.
09:10Oui.
09:10Les abonnements.
09:12L'énergie.
09:12L'énergie.
09:14Les impôts.
09:14Là, les abonnements sont payés.
09:16Les impôts sont payés puisqu'on les paye à peu près au mois de septembre.
09:19Et il va donc rester un pouvoir d'achat prêt à dépenser plus important que d'ordinaire.
09:25Oui.
09:25Et puis vous avez aussi l'ambiance de la fête.
09:27La fête de Noël, c'est la fête préférée des Français.
09:29Oui.
09:29C'est pas pour ça que vous allez faire des bêtises.
09:31Mais vous savez, les gens se font plaisir.
09:32C'est comme quand on est en vacances, on a un budget.
09:34Puis en fait, on dépasse toujours un peu son budget.
09:36Oui.
09:36Le lendemain matin, vous avez le banquier qui vous appelle parce que vous avez dépassé le plafond.
09:40Je vous remercie pas.
09:42Josette qui pose une question.
09:44On est obligé d'acheter plein de cadeaux ou c'est juste la pression de Noël ?
09:48Une question un peu plus philosophique.
09:51Vous vous sentez sous pression ?
09:52Pas du tout.
09:53On n'est jamais obligé.
09:54Il faut dire ça à Josette.
09:55C'est vrai qu'il y a une pression parce que c'est la pression de la consommation.
09:59Mais on peut y résister sans problème.
10:03Il n'y a pas une obligation.
10:04Il y a juste la possibilité, si on en a les moyens, d'offrir des cadeaux à sa famille, ses enfants.
10:11Oui.
10:12On peut être raisonnable dans les achats.
10:14Juste une dernière question.
10:16C'est quoi le jouet qui cartonne le plus dans vos rayons ?
10:19En ce moment, on est sur des jouets Lego, notamment des bouquets de fleurs.
10:25C'est une évolution de notre activité puisqu'au-delà de construire et ensuite de jouer, on construit pour exposer.
10:33C'est une évolution et ça correspond finalement à cette clientèle nouvelle dans notre marché.
10:37Les adultes, qui représentent 33% de nos consommateurs aujourd'hui.
10:42De Lego ?
10:42Mais c'est du Lego.
10:43Ou globalement des cadeaux, des jouets ?
10:45Des cadeaux, des cadeaux.
10:46C'est des Lego, mais c'est aussi des figurines.
10:48C'est aussi des...
10:50Il y a un côté artistique.
10:52Des jeux de société, des puzzles, du loisir créatif.
10:55Donc on a vraiment un renouvellement de population de consommateurs.
10:58Ils sont pas sur les réseaux sociaux et sur TikTok.
11:00Et donc on a une offre qui a évolué complètement aussi en faveur des adultes.
11:03Il y a évidemment les cadeaux, mais les repas restent très importants.
11:08Et on voulait avoir votre regard à vous, vos astuces à vous, Yves Candeborde.
11:13Peut-être déjà qu'on peut montrer les prix quand même.
11:16On a l'impression que tout explose.
11:18Les produits alimentaires sur un an, le café c'est plus 27%.
11:22Les tablettes de chocolat c'est plus 19%.
11:24Les viandes hachées, c'est plus de 12%.
11:28C'est énorme.
11:30Il y a des astuces néanmoins pour se faire plaisir à Noël.
11:33Malgré cette inflation alimentaire ?
11:35L'inflation sur les produits alimentaires est énorme depuis déjà quelques années.
11:39C'est vrai que c'est un vrai problème.
11:41Et il y a toujours des astuces.
11:43Oui, il y a des astuces.
11:44C'est arriver à retravailler, je dirais, ce qu'on appelait les petits produits
11:48qui n'étaient pas considérés produits nobles.
11:50Parce que Noël, si on a l'analyse, c'est saumon fumé, c'est les huîtres,
11:54c'est le foie gras, c'est la dinde, c'est le chapeau,
11:56que des produits très onéreux.
11:58Je crois qu'aujourd'hui, l'ensemble des familles françaises vont se remettre à cuisiner.
12:02On va cuisiner de façon conviviale pour arriver à faire des plats chaleureux.
12:07On va retrouver facilement de la joue de bœuf,
12:10qui sont encore des produits accessibles.
12:12Travailler avec longueur et avec profondeur.
12:15Quand elle devient bien fondante, là, c'est bon.
12:17Bien fondante, on va aussi retrouver beaucoup de végétal.
12:19Parce que le végétal reste un produit,
12:21même si les produits végétaux, tout a augmenté,
12:24tous les légumes ont augmenté,
12:25mais il reste encore des produits très accessibles.
12:27Et je crois qu'il y a une très grosse évolution par rapport à ça avec la protéine végétale,
12:31où on peut faire de très jolis plats à un prix très accessible.
12:35Ah oui, avec la protéine végétale ?
12:37Oui, bien sûr, la protéine végétale, c'est faire un couscous végétal
12:40en travaillant le tofu, en travaillant le pois chiche.
12:44Il y a moyen de faire des superbes recettes.
12:47Et de séduire ceux qui aiment initialement la viande ?
12:49Et séduire ceux qui aiment initialement la viande,
12:51parce qu'on y met du goût, on y met de la passion.
12:54Aujourd'hui, le végétal n'est pas un complément d'assiette,
12:58c'est devenu un des éléments essentiels de l'assiette.
13:01Donc le travail et l'intensité qu'on y met dessus
13:04est la même intensité que si on travaillait un bar
13:06ou que si on travaillait un turbo.
13:08Il y a moyen de travailler.
13:09Et je pense que les Français, aujourd'hui,
13:10reviennent à ces plats très chaleureux,
13:12à ces plats de partage.
13:13Et pour Noël, je pense qu'en grande majorité,
13:16les familles travailleront plus traditionnellement
13:18sur des plats classiques que sur des plats de fête.
13:20Alors là, faites-nous un petit menu de Noël
13:24et si possible, qu'il rentre dans un budget assez petit.
13:31On va commencer par le poisson,
13:32parce que le poisson, c'est toujours une problématique
13:34pour beaucoup de gens.
13:36Mais aujourd'hui, un poisson,
13:37plutôt que de travailler des poissons nobles,
13:39les gens vont se rabattre sur des poissons
13:42tels qu'un merlue, tels qu'un mulet.
13:44Et une recette qui marche tout le temps,
13:46qui est très très simple à réaliser,
13:47c'est un poisson entier,
13:50bien préparé par votre poissonnier,
13:53écaillé et lavé,
13:54le mettre en croûte de sel.
13:56Prendre du sel, c'est assez facile.
13:58Un kilo de sel, trois blancs d'œuf,
14:01un peu d'épices dedans, des herbes hachées,
14:03un peu de condiments,
14:05faire une pâte, recouvrir son poisson,
14:07le passer au four.
14:10Je prends des notes.
14:10Il n'y a vraiment aucune difficulté.
14:12Non, et le présenter au moment de passer à table,
14:16le poser sur la table,
14:17casser la croûte,
14:18casser le sel, l'ouvrir.
14:20Il y a un côté majestueux,
14:21il y a une odeur.
14:22Ça fait chic.
14:22Ça fait chic,
14:23mais c'est très accessible.
14:25Et le partager avec une sauce,
14:27en restant très simple,
14:28sans tomber dans des sauces à base de crème
14:29ou de beurre,
14:30qui sont déjà beaucoup plus onéreux
14:32et qui sont plus lourdes,
14:33de rester sur, par exemple,
14:34une sauce vierge,
14:35de l'huile d'olive,
14:36avec des condiments dessus,
14:37de l'oignon,
14:39de l'ail,
14:40des courgettes,
14:40des tomates bien assaisonnées.
14:42Et vous avez un plat très accessible
14:44quand on travaille sur des poissons,
14:46ces poissons blancs
14:47qui sont aujourd'hui peu consommés,
14:50mais qui sont très goûtus,
14:51c'est très agréable
14:52et c'est très accessible.
14:53Avec des petites pommes de terre sur le côté ?
14:55On peut rajouter,
14:56c'est le début du repas.
14:57C'était votre question, Jean-Marc ?
14:58Comment on fait ?
14:58On n'était pas sur le repas complet.
15:01Ah bon ?
15:02C'était le début.
15:02C'était pas l'optère principale.
15:05Comment faites-vous
15:05pour respecter le timing ?
15:07Moi, je ne réussis jamais
15:08à respecter le timing.
15:09C'est très facile.
15:10Pour être à l'heure
15:11pour que ça soit trop cuit
15:13ou pas assez cuit.
15:14On part sur les conseils recettes.
15:16C'est important, ça.
15:16L'avantage de cuire
15:17un poisson entier
15:18en croûte de sel,
15:20vous pouvez rester
15:21un peu plus à l'apéro,
15:22ça risque rien.
15:23Ça risque rien.
15:23Étant donné que c'est cuire
15:24à l'étouffée,
15:25qu'il y a une humidité
15:25qui va englober
15:27l'intérieur du poisson.
15:27Donc, si on se trompe un peu,
15:28si on reste à 4 ans ?
15:29Si on laisse 5 minutes
15:30de plus, 10 minutes de cuisson,
15:31il faut que vous comptiez
15:31à peu près pour 1 kg de poisson
15:3320 minutes de cuisson
15:35à un four à 170 degrés.
15:38D'accord.
15:38Et donc, ça, c'est l'entrée ?
15:40Ça, c'est l'entrée.
15:41Après, j'ai parlé
15:41de la joue de bœuf.
15:42Mais la joue de bœuf,
15:43aujourd'hui,
15:44c'est considéré
15:45comme un produit noble
15:48d'émotion.
15:50Vous cuisinez une joue de bœuf
15:52tout simplement
15:52comme un pote au feu.
15:53Tout le monde,
15:53je ne vais pas préférer
15:54un pote au feu,
15:55de l'eau,
15:55des aromates,
15:56des légumes.
15:56Et on va la laisser cuire
15:57tout doucement
15:58pendant 4-5 heures.
15:59On va la laisser reposer
16:00dans son bouillon la veille.
16:01Le jour du repas,
16:03faites une purée.
16:05Une purée à base
16:05de céleri rave
16:06et des marrons.
16:08On est en pleine saison.
16:09Deux tiers céleri rave,
16:11un tiers marron.
16:12On est tous en train
16:12de se réunir.
16:13Ce n'est pas très cher,
16:14Jean-Marc.
16:14C'est bon, ça.
16:15Non, mais attends aussi,
16:16parce que tu as le gaz.
16:17C'est cher, le gaz.
16:18Ah, oui.
16:19C'est 6 heures.
16:21Il vient de nous dire
16:21que c'est 6 heures.
16:22Alors, vous ne pouvez pas
16:23obligatoirement au gaz.
16:24Vous pouvez t'en électricité,
16:24mais l'électricité,
16:26chez Amélie.
16:27L'important,
16:28c'est que c'est
16:30une cuisine de longueur.
16:31C'est une cuisine de patience.
16:33Vous faites cette purée
16:34très onctueuse.
16:35La céleri marron,
16:36c'est un mariage exceptionnel.
16:39Vous mettez vos joues
16:40de boeuf chaudes
16:41posées sur votre céleri.
16:42Vous allez râper dessus
16:43quelques copeaux de parmesan.
16:45Vous allez rajouter
16:46un peu de roquette.
16:48Et vous avez de suite
16:48un plat de partage
16:50hyper accessible,
16:52goûtu.
16:52Et surtout,
16:53ce qu'on aime les cuisiniers,
16:55c'est ce qu'on dit,
16:55c'est des plats de longueur.
16:57C'est des plats qui restent.
16:58Mijotés.
16:58C'est mijotés,
16:59mais surtout de longueur
17:00de palais.
17:00Ah, de palais.
17:01C'est de longueur de palais.
17:03C'est des plats
17:03qui, en général,
17:05plaient au plus grand nombre
17:06dans la famille.
17:06C'est très généreux, en plus.
17:08Oui, c'est très généreux.
17:09Mais je pense qu'aujourd'hui,
17:11on a,
17:11étant donné qu'on entend assez parler
17:14et que toutes les familles
17:15ont des budgets très restreints,
17:17mais revenons
17:17à l'essentiel.
17:19Revenons à les choses simples
17:20et faisons travailler la famille.
17:22Le succès
17:23d'un repas de Noël,
17:25c'est arriver à dire aux enfants,
17:27vous faites l'apéro,
17:28amusez-vous,
17:29faites un apéro,
17:31nous, on va faire le plat.
17:32Bon, OK.
17:33Alors là, on a eu le plat.
17:34Après.
17:34Brûlant va faire le dessert.
17:36Et après,
17:36on va faire le dessert.
17:37Mais un dessert,
17:38compliquons pas un dessert.
17:39Une bûche de Noël,
17:41c'est une technique.
17:42Oui.
17:42C'est assez compliqué.
17:43Il faut l'acheter.
17:43Mais faisons une belle tarte.
17:46Faisons la tarte
17:46qui nous a fait rêver,
17:47la tarte qu'on a en mémoire
17:49de notre grand-mère,
17:50de notre père,
17:51de notre mère.
17:52Faisons une tarte.
17:53Mais quand on y met de l'émotion.
17:55Mais quelle tarte ?
17:55Le repas.
17:56En ce moment,
17:56j'ai envie de dire,
17:57allez, avec les agrumes,
17:59on a la chance.
18:00Les agrumes ?
18:00Oui, les agrumes.
18:01On a des mandarines,
18:03on a des clémentines,
18:04on en a encore.
18:05Des tartes au citron,
18:05ou des oranges.
18:06Une tarte au citron,
18:07c'est merveilleux.
18:08Mais ça manque quand même
18:08un peu de chocolat,
18:09votre dessert.
18:13Alors justement,
18:15le prix du chocolat.
18:16Mais vu l'art de la transition,
18:19regardez la question de Bruno.
18:21Pourquoi le chocolat de Noël ?
18:22C'est pas bon.
18:22Bruno, c'est ça.
18:24Je vous ai vu la tape et la question.
18:25En décembre,
18:26il était en train de la poser.
18:28Mais c'est une vraie question.
18:30Est-ce qu'il y a la demande ?
18:31Laurent Landel.
18:34Non, parce que c'est une matière première
18:36qui fait l'objet aussi
18:37de beaucoup de spéculations,
18:38comme le café,
18:39donc sur des marchés internationaux.
18:40Les prix ont bien augmenté.
18:41Et donc les prix augmentent
18:42parce que vous avez des gens,
18:43qui achètent des matières premières,
18:46comme vous pourriez acheter
18:47du bitcoin ou des actions.
18:48Et donc il y a un moment,
18:49l'offre et la demande
18:50sont déséquilibrées.
18:51Et puis il y a un abus.
18:52Les prix augmentent.
18:53Et évidemment,
18:54il y a dans les négociations commerciales,
18:56effectivement,
18:57des producteurs,
18:59vous avez entendu parler
18:59de cette histoire
19:00entre Lindt et Leclerc,
19:01qui se mettent sur le coin du nez,
19:02parce qu'à un moment donné,
19:03Leclerc considère
19:04que cette marque en particulier
19:05exagère.
19:06Donc c'est aussi un peu
19:07aux distributeurs,
19:08d'une certaine manière,
19:09de faire la police
19:10et de faire leur job d'acheteur
19:11pour permettre aux consommateurs
19:13d'avoir accès à des prix
19:14de payer moins cher.
19:15Et les négociations
19:16ont commencé aujourd'hui,
19:18vont durer trois mois.
19:19C'est un bras de fer
19:20qui va durer là
19:22ces prochaines semaines.
19:23Question de Caroline,
19:24les supermarchés
19:25gonflent-ils les prix
19:26pour les fêtes ?
19:27Alors ils ont absolument,
19:28on pourrait se dire
19:28qu'en théorie,
19:29ils ont un intérêt à le faire,
19:30sauf que comme les supermarchés
19:31connaissent bien leurs clients,
19:33ils savent que ce qu'ils comptent
19:35le plus pour les clients,
19:36c'est d'avoir accès
19:36à des prix bas
19:37et à des promotions.
19:38Et comme c'est un marché
19:39qui est très compétitif,
19:40en fait,
19:40les supermarchés,
19:41ils ont intérêt à vendre
19:43le moins cher possible
19:44pour faire le plus de volume.
19:46Donc vous pouvez vous rassurer
19:48sur le fait qu'a priori,
19:49le jeu de la concurrence,
19:50eh bien,
19:50il joue pour vous
19:51et pour nous
19:52en tant que consommateurs.
19:53Et c'est pour ça qu'en fait,
19:55dans les astuces
19:55pour essayer de payer
19:57un peu moins cher,
19:58prendre le temps
19:59d'être infidèle,
20:01pardon de le dire comme ça,
20:02mais c'est la réalité.
20:02Donc de regarder
20:03ce qu'il y a à droite à gauche.
20:04Et de comparer les offres
20:05des uns et des autres,
20:06ça permet de faire
20:06des économies substantielles.
20:07Et est-ce qu'en tant que restaurateur,
20:09on gonfle aussi les prix
20:10au moment des fêtes ?
20:11On voit souvent les menus
20:12dans les restaurants,
20:13les menus de Noël.
20:15C'est souvent très cher.
20:17Alors attention,
20:18parce que dans les restaurateurs,
20:19après, je dirais,
20:20de haut niveau,
20:21les gens qui vont travailler
20:23le caviar,
20:23qui vont travailler le homard,
20:24qui vont travailler la truffe,
20:26les prix sont exorbitants
20:27à l'achat.
20:28Par exemple,
20:28dans l'exemple de la truffe,
20:29entre le prix de la truffe
20:31jusqu'au 31 décembre
20:33et le prix de la truffe
20:34au 3 janvier,
20:35vous allez perdre
20:36jusqu'à 50% du prix.
20:37Et c'est la même.
20:38Donc c'est vrai
20:38qu'il y a l'offre
20:39et la demande.
20:40Mais c'est vrai
20:40que les restaurateurs
20:41ont toujours des menus
20:43de gala,
20:43des menus de fête,
20:44que les gens
20:45qui travaillent ce jour-là
20:46sont payés aussi
20:47en fonction
20:48par rapport
20:48à l'investissement
20:51qu'ils vont y mettre
20:51le jour de fête
20:52en sacrifiant
20:53leur vie sociale
20:54et leur vie de famille.
20:55Donc c'est vrai
20:55que les menus de fête
20:56sont toujours plus chers
20:57que les menus de quotidien.
20:59Mais en général,
21:00un restaurateur
21:01qui se respecte,
21:02il y a juste
21:03une logique économique
21:04sans excès
21:05pour le client.
21:06Mettez un petit truc
21:06pour nous faire rêver
21:07quand même dans votre menu.
21:08Ah, vous n'êtes pas convaincu
21:10vous par le poisson,
21:12la bouche bœuf ?
21:12Moi, j'ai l'habitude,
21:13je suis sur toutes ces tables.
21:16Aujourd'hui,
21:17je peux vous dire
21:19de faire un foie gras.
21:20Voilà.
21:21Un foie gras,
21:22c'est vrai que le foie gras
21:23par excellence...
21:23On est souvent déçus.
21:24Pardon ?
21:25On est souvent déçus.
21:25Parce que...
21:26Je vais vous donner
21:28une recette.
21:28Je vais vous donner
21:29une recette.
21:30Achetez un foie gras frais.
21:32Voilà.
21:33Il faut juste
21:34le couper en deux
21:34et enlever les nerfs
21:36sans trop.
21:36Il y en a très peu
21:37pas tant que ça.
21:39Vous l'assaisonnez
21:40à 12 grammes de sel
21:41au kilo,
21:43un gramme de poivre
21:44et mettez-y
21:45un peu d'armagnac
21:45ou de cognac.
21:46Vous le refermez,
21:47vous le reconstituez.
21:48Ça parle à Bruno.
21:49Vous le reconstituez
21:50dans un papier film.
21:51Il a trouvé le sourire.
21:51Vous le reconstituez
21:52et vous le passez
21:53au micro-ondes.
21:54Je vais rendre
21:55les vieux fous.
21:57Vous le passez
21:58au micro-ondes
21:58pendant une minute
22:00à 900.
22:03Une minute à 900.
22:04Vous le sortez,
22:04vous le mettez
22:05au réfrigérateur,
22:06vous avez un foie gras
22:07mi-cuit
22:07qui vous aura coûté
22:09beaucoup moins cher
22:10que de l'acheter.
22:11Parce que ça,
22:11c'est pareil le foie gras.
22:12Si vous l'achetez aujourd'hui
22:13entier frais,
22:14vous devez le payer
22:15entre 65 et 70 euros
22:19le kilo.
22:20Si vous l'achetez cuit,
22:21vous allez le payer
22:22120 euros le kilo.
22:22Donc c'est l'astuce,
22:24le mettre au micro-ondes.
22:25Le cuisson au micro-ondes.
22:26Et ma chef d'édition
22:27dans l'oreillette me dit
22:28il dit vrai,
22:29j'ai testé et ça marche.
22:31Oui, j'ai fait ça.
22:31J'ai fait ça il y a 30 ans.
22:33Je me suis fait tirer
22:34par tous les anciens cuisiniers
22:36qui m'ont été fous
22:37un foie gras au micro-ondes.
22:38Sauf que la réalité,
22:39c'est que le résultat,
22:40c'est pas le résultat classique
22:43quand on le fait au bain-marie,
22:44mais c'est un résultat
22:46très très bien,
22:46voire exceptionnel.
22:47Et la volaille,
22:48il y a une mode sur le chapon.
22:50C'est pas une mode.
22:51C'est historique le chapon.
22:53Il y a une euphorie sur le chapon,
22:54notamment cette année.
22:55C'est grandeur le chapon.
22:57C'est grand.
22:57C'est cher, hein ?
22:58Oui, c'est cher.
22:59J'ai regardé.
22:59Oui, c'est cher.
23:00On a pour deux jours,
23:02c'est bien aussi.
23:02On a pour deux jours,
23:04c'est bien.
23:05Mais les vages du chapon,
23:06déjà,
23:06sont très compliqués.
23:07Alors,
23:08la castration du chapon,
23:09c'est très délicat.
23:10Il y a beaucoup de mortalité.
23:12Vous ne nous racontez pas.
23:13Ne dites pas tout ça,
23:14parce que les écologiques,
23:15on nous...
23:15Le problème,
23:17c'est qu'on n'assiste pas.
23:18On n'a pas le droit.
23:18On dit,
23:19on peut marier du chapon,
23:19il ne faut pas expliquer
23:20comment il est fait.
23:21C'est l'hypocrité.
23:21J'ai pu faire un chapon
23:22de 4 kilos.
23:24Oui, c'est combien ?
23:26250 euros.
23:27Bon.
23:27Voilà,
23:28vous allez au 16e.
23:29Ah ben,
23:30c'est Jean-Marc Sylvain.
23:31Non, non, non.
23:33Non, pas 250 euros.
23:34Non.
23:35250 euros ?
23:36Ce n'est pas cher,
23:37vous trouvez ?
23:37Non,
23:37c'est très très cher.
23:38C'est trop cher.
23:39Le chapon,
23:40c'est la volée.
23:41Il n'y a aucune notion,
23:41Jean-Marc Sylvain.
23:42C'est un chapon tout fait.
23:43Aujourd'hui,
23:44si je veux faire un chapon,
23:45faites-vous un chapon.
23:46Mais prenez une poularde,
23:47prenez une poularde,
23:48c'est merveilleux.
23:49C'est aussi bien
23:49et c'est moins cher.
23:51Pardon ?
23:51C'est aussi bien
23:57bon aussi.
23:58Merci beaucoup.
23:59Vous nous avez mis en appétit.
24:00Il faudra attendre encore
24:01quelques semaines.
24:03Merci beaucoup.
24:04Merci à tous les trois
24:05d'être venus sur ce plateau.
24:06Bravo.
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