- il y a 12 heures
Les 28 et 29 novembre, le Sénat examinait la première partie du projet de loi de finances pour 2026, consacrée aux recettes. Il a adopté l'article 2, qui prolonge pour une année supplémentaire la contribution différentielle des hauts revenus. Cette disposition, introduite dans le budget pour 2025, concerne les foyers dont le revenu fiscal de référence dépasse les 500 000 euros pour un couple et les 250 000EUR pour une personne seule et dont le taux moyen d'imposition est inférieur à 20 %. Il leur applique alors un taux de 20%. Initialement prévue pour un an, elle a été prolongée pour l'année 2026. Le Sénat a approuvé cette prolongation.
L'article 4, lui propose de prolonger la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Créée elle aussi en 2025, elle cible les entreprises dont le chiffre d'affaires dépassait les 1 milliard d'euros. Contrairement à 2025, la version pour 2026 du gouvernement propose de diviser par deux son taux. Le Sénat a supprimé cette prolongation.
Revivez les débats. Année de Production : 2025
L'article 4, lui propose de prolonger la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Créée elle aussi en 2025, elle cible les entreprises dont le chiffre d'affaires dépassait les 1 milliard d'euros. Contrairement à 2025, la version pour 2026 du gouvernement propose de diviser par deux son taux. Le Sénat a supprimé cette prolongation.
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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur Public Sénat pour un nouveau numéro de 100% Sénat,
00:00:14l'émission qui vous fait vivre les débats de la Haute Assemblée.
00:00:18Le Sénat examine en ce moment le budget de l'État et les sénateurs ont débattu tout le week-end de la fiscalité,
00:00:23notamment de la fiscalité des plus riches.
00:00:24Je vous propose de suivre le débat qui a eu lieu au Sénat sur des hausses d'impôts exceptionnelles prévues par le gouvernement,
00:00:31des hausses d'impôts sur les plus hauts revenus et sur les grandes entreprises qui font des bénéfices,
00:00:35des hausses d'impôts exceptionnelles qui ne plaisent pas forcément à la majorité de droite sénatoriale.
00:00:40Nous passons à l'article 2 et je vais passer la parole au rapporteur général de la Commission des Finances, M. Husson.
00:00:45Oui, Mme la Présidente, Mme la Ministre, mes chers collègues,
00:00:52donc on débute l'examen de l'article 2 qui proge en 2026 cette contribution différentielle sur les hauts revenus, la CDHR.
00:01:04Comme vous le savez, la Commission des Finances a recommandé l'adoption sans modification de cet article.
00:01:11La situation de nos finances publiques impose en effet de préserver les recettes pourvu qu'elles soient à la fois ciblées et temporaires.
00:01:20Partidement complexe, nous l'avons dit l'an dernier, notamment au regard du mécanisme d'accompte prévu pour son acquittement,
00:01:26la CDHR doit s'interpréter donc comme une mesure exceptionnelle de rendement.
00:01:33Je vous rappelle que le gouvernement ne nous a toujours pas dit de quelle manière et surtout combien cette contribution rapporterait
00:01:41ou est en train de rapporter entre 2 milliards d'euros initialement attendus et parfois moitié moins selon certaines évaluations.
00:01:51Le présent article ayant donné lieu au dépôt de nombreux amendements, je voudrais donc en amont de la discussion préciser ma position sur ces propositions.
00:02:00Tout d'abord, je mettrai un avis défavorable sur l'ensemble des amendements qui entendent pérenniser définitivement la CDHR
00:02:09ou proroger son application jusqu'au retour du déficit public à 3% du PIB pour les raisons, je pense, que vous comprenez au regard de mon propos d'hier.
00:02:19Cette contribution, me semble-t-il, doit rester exceptionnelle et temporaire.
00:02:24Ensuite, je serai également défavorable aux amendements qui visent à ajouter de nouvelles dérogations
00:02:29et à minorer davantage l'assiette de la CDHR par l'intégration de nouvelles dépenses fiscales.
00:02:37Le rendement de cette contribution est d'ores et déjà incertain.
00:02:41Je le pense inférieur aux prévisions ou je le crains initiales du gouvernement.
00:02:46Donc, je pense qu'il ne faut pas le réduire.
00:02:49Je solliciterai, sur certaines précisions techniques apportées au dispositif de la CDHR, l'éclairage du gouvernement.
00:02:57Merci.
00:02:57Monsieur Kozyk, pour parole sur article.
00:02:59Merci, Madame la Présidente.
00:03:03Donc, on va examiner la CDHR.
00:03:07Cet article 2, il tente difficilement de nous faire croire que le gouvernement souhaite mettre à contribution les plus riches de ce pays.
00:03:15Je tiens à le dire.
00:03:16Nous n'allons pas pouvoir nous faire avoir chaque année.
00:03:20Cette mesure ne doit pas cacher la forêt des injustices fiscales.
00:03:23Je le dis car tout est suffisamment bien organisé pour que le rendement soit mis d'oreille.
00:03:29Et de fait, il l'est, puisque son rendement réel est inférieur de 40% à ce que vous nous aviez promis, Madame la Ministre, l'an dernier, soit à peine 1,2 milliard.
00:03:40Avec ce budget, les plus riches peuvent dormir sur leurs deux oreilles, puisque vous allez les mettre encore moins à contribution que l'année dernière,
00:03:47où vous leur demandiez 10 milliards.
00:03:49Cette année, cette contribution tombe à 5 milliards.
00:03:51Je dois dire que c'est incompréhensible et particulièrement inaudible au moment où l'INSEE, dans son dernier rapport, a mis en lumière la sidérante envolée des revenus de ces très très riches au cours des dernières décennies.
00:04:05Pour rappel, entre 2003 et 2022, leur revenu moyen a plus que doublé en euros constants, plus 119%, une augmentation bien supérieure à l'inflation,
00:04:15et 2,6 fois plus forte pour le reste des foyers fiscaux, plus 46%.
00:04:20En 2023, les foyers à très hauts revenus gagnaient déjà en moyenne 95 fois plus que les ménages les plus modestes.
00:04:27En 2022, ils ont gagné 167 fois plus.
00:04:31En 20 ans, les taux d'imposition des foyers à très hauts revenus est passés de 29,2% en 2003 à 25,7% en 2022.
00:04:40C'est à l'aune de ces chiffres édifiants que nous apprécions la timidité de cet article 2.
00:04:45Merci, M. Kozik. Bien, nous continuons avec les amendements, et je vais demander à M. Capu de présenter le 42 rectifié.
00:04:57Merci, Mme la Présidente. Moi, je suis radicalement sur une position diamétralement opposée à celle de Thierry Kozik,
00:05:04puisque je propose la suppression de cet article et je propose la suppression de cet impôt pour 4 raisons.
00:05:12La première, je les ai exposées hier. Nous sommes hostiles à toute hausse d'impôt.
00:05:17Nous pensons que la solution doit venir de la baisse des dépenses, pas de la hausse des impôts.
00:05:21C'est la première raison.
00:05:22Deuxième raison, on a dit que c'était temporaire, ciblé, provisoire.
00:05:29On a voté, et hop, ça revient cette année.
00:05:33Donc quelle est la crédibilité de la parole publique ?
00:05:36Troisième raison, quelle image on donne aux investisseurs internationaux
00:05:42si on change la législation tous les ans ?
00:05:49Quatrième raison, il y a des vrais problèmes techniques.
00:05:52D'ailleurs, le rapport du rapporteur général arrive à un avis positif,
00:05:58mais vous verrez que du début jusqu'à la fin de son rapport,
00:06:00il nous dit que ce truc est compliqué, ce truc est une usine à gaz,
00:06:04ce truc est en fait un impôt de rendement et pas...
00:06:07Il faudrait peut-être faire plutôt un truc sur la flat tax, donc ça ne marche pas.
00:06:11Et là, je rejoins un des amendements qui va être défendu par les socialistes,
00:06:14notamment une des conséquences stupides de cet impôt,
00:06:18c'est que ça baisse les dons pour les associations, pour l'économie solidaire,
00:06:22et tout cela, il y aura un amendement très bien des socialistes sur ce point.
00:06:26Et je dis quatre, mais en fait j'en ai cinq.
00:06:29Et la cinquième raison, c'est qu'en fait, et Thierry Kozyk l'a dit, le masque tombe.
00:06:35On nous dit qu'on veut cogner les ultra-riches, en fait, là on ne cogne pas,
00:06:39et on nous dit, on va taper...
00:06:41Là, je parle de Gabriel Zuckman.
00:06:43On va taper ceux qui gagnent les milliardaires, les centimillionnaires.
00:06:46Là, on ne parle pas des centimillionnaires.
00:06:48On parle du coiffeur de Bernard Arnault, qui vend son salon en fin de carrière
00:06:53et qui va gagner, effectivement, peut-être 450 000 euros.
00:06:57Exceptionnellement, on parle du plombier en fin de carrière qui vend son entreprise.
00:07:00On parle de tous nos patrons de TPE, PME,
00:07:03qui vont, à titre exceptionnel, parfois gagner, effectivement, plus de 250 000 euros.
00:07:07Je vais demander l'avis de la Commission sur l'amendement de M. Capu.
00:07:12S'il vous plaît, l'avis de la Commission, défavorable.
00:07:20J'imagine défavorable, mais je veux bien que le rapporteur général nous le dise.
00:07:24J'ai eu l'occasion de le dire, avis défavorable.
00:07:28L'avis de la ministre.
00:07:29Merci, Mme la Présidente.
00:07:33On a un débat, donc, sur la CDHR.
00:07:35Deux prises de parole qui, comme l'a dit M. Capu, diamétralement opposées.
00:07:40M. le sénateur Cozy qui nous dit
00:07:42ce n'est pas assez pour un rendement d'environ 1,5 milliard attendu en 2025 et 2026.
00:07:50Et M. Capu qui nous dit ça devait être temporaire et pourquoi on le garde
00:07:54et tous les effets de bord que ça peut avoir.
00:07:56Moi, je voudrais vous signaler une publication dans les tout derniers jours,
00:08:01notamment de la Direction générale des finances publiques et des instituts statistiques,
00:08:05qui montre quand même la pertinence de ce mécanisme pour nous assurer
00:08:11que la structure des revenus, la structure des impôts
00:08:15et la très grande efficacité de nos mécanismes de réduction d'impôt et de crédit d'impôt,
00:08:21qui sont des mécanismes dont nous aurons de très nombreux débats, j'imagine, dans les heures qui viennent,
00:08:25amènent quand même à une forme de bizarrerie.
00:08:28Je veux le dire dans un monde où nous cherchons à avoir des impôts progressifs.
00:08:32C'est qu'aujourd'hui, vous voyez que le taux d'imposition moyen sur le revenu,
00:08:37après application des réductions et crédit d'impôt,
00:08:39donc le taux effectif d'imposition,
00:08:41il augmente jusqu'au dernier décile, c'est normal, c'est le principe,
00:08:48mais il rediminue pour les derniers centimes et millièmes,
00:08:53et il rediminue jusqu'à à peu près 18%,
00:08:55alors qu'il a un pic, on le voit, quand vous regardez par centiles de revenus,
00:09:01il atteint plutôt 25% de taux moyen pour les personnes qui sont les 92, 93, 95%
00:09:08dans le 95e centile, et il rediminue ensuite pour atteindre 18%.
00:09:13Je pense que l'idée d'avoir quand même, au fond, une mesure dite balai,
00:09:17in fine, pour nous assurer quand même qu'on ait un taux qui, du coup,
00:09:21soit in fine, effectif de 20%, n'est pas absurde.
00:09:27Il a été débattu à l'Assemblée le fait de garder ce mécanisme
00:09:30jusqu'à ce que le déficit atteigne 3%.
00:09:33Ça n'a pas été voté, mais ça a été un long débat dans l'autre hémicycle,
00:09:38et donc moi, je souhaite, évidemment, que nous puissions plutôt garder
00:09:41la position du gouvernement, qui est une position, vous voyez, assez centrale,
00:09:47c'est que nous gardions pour l'année prochaine les choses,
00:09:50et donc j'ai devant moi, effectivement, les tableaux.
00:09:53Si vous prenez le dernier centième de l'impôt moyen
00:09:55après réduction d'impôt, écrit d'impôt, c'est 19,7,
00:09:58et le dernier millième, lui, redescend à 18,5.
00:10:01Je pense qu'on a là, quand même, une efficacité à aller chercher.
00:10:05On n'est pas en train d'être dans le confiscatoire,
00:10:07on essaye, quand même, d'avoir le maintien d'un principe
00:10:10qui, je crois, fait l'unanimité dans ces bancs,
00:10:12c'est celui de la progressivité de notre impôt sur le revenu.
00:10:14Donc voilà, je suis, moi, en tout cas favorable
00:10:16à ce qu'on en reste à l'article du gouvernement,
00:10:20et puis on verra si les débats se posent sur la pérennité de ce système,
00:10:24peut-être jusqu'à ce que le déficit atteigne 3%.
00:10:26C'était pas la proposition du gouvernement, mais je rapporte ici
00:10:28ce qui s'est dit dans l'hémicycle de l'Assemblée.
00:10:30Je vous remercie.
00:10:30Merci, madame la ministre.
00:10:31J'ai donc 2 avis défavorables sur cet amendement de suppression.
00:10:35Qui est pour ? Qui est contre ?
00:10:38Qui s'abstient ? Il n'est pas adopté.
00:10:40J'ai 8 amendements en discussion commune.
00:10:42Je vais commencer par monsieur Delcro pour le 25-22.
00:10:47Merci, madame la présidente.
00:10:48Cet amendement vise à apporter des correctifs
00:10:51pour la détermination de l'assiette de la CDHR
00:10:53pour à la fois une question de cohérence
00:10:57et aussi pour renforcer son rendement.
00:11:00Il permet d'éviter que des revenus
00:11:02puissent être déduits 2 fois du calcul de la CDHR.
00:11:06Une première fois parce qu'ils ne rentrent pas dans le calcul de la CDHR,
00:11:09et une deuxième fois parce qu'ils intègrent la CEHR
00:11:13qui elle-même est déduite pour le calcul de la CDHR.
00:11:16Donc des revenus sont finalement déduits 2 fois,
00:11:19fictivement si je peux dire,
00:11:20du calcul de la CDHR.
00:11:22Donc cet amendement vise à le rectifier,
00:11:24et il en est exactement de même
00:11:26pour les revenus exceptionnels
00:11:28qui sont pris à hauteur de 1 quart.
00:11:30C'est exactement la même question
00:11:32qui sont déduits finalement 2 fois.
00:11:34C'est le but de cet amendement.
00:11:37Vous continuez avec le suivant, monsieur Delcro ?
00:11:39Est-ce que vous en avez 3 ?
00:11:41Je veux bien.
00:11:42Sur le suivant,
00:11:43il propose de corriger
00:11:45ce qui pour moi est une anomalie incompréhensible.
00:11:49Pour des revenus produits en France,
00:11:52le résident français
00:11:55contribue à la CEHR
00:11:59et contribue à la CDHR.
00:12:02Pour ces mêmes revenus produits en France,
00:12:04le résident à l'étranger
00:12:05contribue bien à la CEHR,
00:12:08mais pas à la CDHR.
00:12:09Ça veut dire que pour les mêmes revenus
00:12:11produits en France,
00:12:12un résident en France
00:12:13contribue à la CDHR
00:12:15et pas le résident étranger.
00:12:16je propose de corriger cette anomalie.
00:12:19Et le 3e amendement,
00:12:20il vise à maintenir la CDHR
00:12:23le temps nécessaire
00:12:25pour atteindre l'objectif
00:12:27des 3% de déficit.
00:12:29Merci, monsieur Delcro.
00:12:30Nous continuons avec le 642.
00:12:31Monsieur Kozik.
00:12:32Merci, madame la présidente.
00:12:33Si vous voulez bien,
00:12:34je vais présenter les deux en même temps
00:12:36puisqu'il y a un amendement de repli.
00:12:38Donc la contribution différentielle
00:12:40prévue par le présent article
00:12:41n'est autre qu'une forme de rappel
00:12:42permettant de pallier partiellement
00:12:44au mécanisme d'optimisation fiscale
00:12:47auquel s'adonnent
00:12:47de nombreux foyers aisés.
00:12:49En synthèse,
00:12:50le groupe socialiste
00:12:51propose donc
00:12:51que les contribuables
00:12:52les plus aisés
00:12:53payent à minima
00:12:53autant d'impôts
00:12:55que ceux
00:12:55qui contribuent
00:12:57largement moins.
00:12:59Donc le présent amendement
00:13:00rend pérenne
00:13:01ce mécanisme.
00:13:02Nul foyer ne pourra
00:13:03par le recours
00:13:04à des dispositifs dérogatoires,
00:13:06des abattements
00:13:07ou des revenus exceptionnels,
00:13:09réduire artificiellement
00:13:10sa contribution
00:13:11au-dessous
00:13:12d'un taux minimal.
00:13:14Cette permanence
00:13:14permet de sécuriser
00:13:15le principe d'égalité
00:13:16devant l'impôt
00:13:16et de renforcer
00:13:17la justice fiscale.
00:13:18Par ailleurs,
00:13:19le taux initial
00:13:19de 20%
00:13:20est trop faible
00:13:21et revient
00:13:22à reconnaître
00:13:23implicitement
00:13:24la régressivité
00:13:24de l'impôt
00:13:25sur le revenu
00:13:25pour les plus hauts revenus
00:13:26en le relevant
00:13:27à 30%.
00:13:28Le présent amendement
00:13:29corrige cette insuffisance
00:13:30et garantit
00:13:31que les contribuables
00:13:32les mieux dotés
00:13:33ne bénéficient pas
00:13:33d'un avantage fiscal
00:13:35injustifié
00:13:36par rapport
00:13:36au frac-il
00:13:37de revenus inférieurs
00:13:38et l'amendement de repli
00:13:39lui vise
00:13:40à rendre pérenne
00:13:41la CDHR.
00:13:43Je rappelle simplement
00:13:44que le patrimoine
00:13:45des 500 plus grosses fortunes
00:13:46françaises
00:13:47est passé
00:13:47de 20%
00:13:48du PIB
00:13:49en 2017
00:13:50à 45%
00:13:52du PIB
00:13:52en 2022.
00:13:54Dans le même temps,
00:13:55la pauvreté
00:13:55et la précarité
00:13:56ont explosé.
00:13:57C'est donc
00:13:58de mesures fiscales
00:13:59pérennes
00:13:59ciblant
00:13:59les plus aisées
00:14:00et les plus grandes entreprises
00:14:01que nous avons besoin
00:14:02pour ne pas reproduire
00:14:04dans le futur
00:14:04les mêmes erreurs.
00:14:06Merci M. Kozyk.
00:14:07Nous continuons.
00:14:08M. Dossu
00:14:08pour le 22.10.
00:14:10Merci Mme la Présidente.
00:14:11C'est aussi
00:14:12un amendement
00:14:12de pérennisation
00:14:13de ce dispositif
00:14:15de contribution
00:14:16des plus hauts revenus.
00:14:19L'objectif
00:14:19si on y revient
00:14:22c'est de concilier
00:14:23ce qu'a dit
00:14:23mon collègue Kozyk
00:14:24en début d'article
00:14:26et ce qu'a dit
00:14:26aussi M. Capu
00:14:28c'est-à-dire
00:14:28que le rendement
00:14:29a été trop faible
00:14:30notamment parce qu'on a
00:14:31vanté le caractère
00:14:32temporaire
00:14:33de cette contribution
00:14:34et qu'un certain nombre
00:14:36de fiscalistes
00:14:37ont fait un peu
00:14:38de bénéfices
00:14:39l'année dernière
00:14:40en vendant
00:14:40des solutions
00:14:41d'esquive
00:14:42de cette contribution
00:14:43sur les hauts revenus
00:14:44parce qu'elle était temporaire
00:14:45et donc temporairement
00:14:47certains ont pu
00:14:48mettre
00:14:49leurs revenus
00:14:51à l'abri.
00:14:52Et donc
00:14:52l'objectif
00:14:53en pérennisant
00:14:54c'est de s'assurer
00:14:55que tout le monde
00:14:56contribue
00:14:56et qu'on sorte
00:14:57un peu d'une forme
00:14:58d'hypocrisie
00:14:59autour de cette contribution.
00:15:01On a besoin
00:15:01de faire contribuer
00:15:02les plus hauts revenus
00:15:03dans le contexte actuel
00:15:05dramatique
00:15:06dans laquelle
00:15:07huit ans
00:15:08de gouvernements
00:15:09macronistes successifs
00:15:10ont plongé
00:15:11le budget de la France
00:15:12et donc on doit
00:15:13aujourd'hui
00:15:13pérenniser cette contribution
00:15:15c'est important
00:15:16et donc supprimer
00:15:17le caractère temporaire
00:15:19et donc
00:15:19toutes les références
00:15:20à l'année
00:15:212026
00:15:22nous paraît
00:15:23la moindre
00:15:24des choses.
00:15:25Merci
00:15:25monsieur Dossu
00:15:26et monsieur Barros
00:15:27pour le suivant.
00:15:29Merci
00:15:29madame
00:15:29présidente.
00:15:30Évidemment
00:15:31dans la droite
00:15:32ligne
00:15:32des interventions
00:15:33précédentes
00:15:33il s'agit
00:15:34de pérenniser
00:15:35la contribution
00:15:36différentielle
00:15:37sur les hauts revenus
00:15:37instaurée par
00:15:38le finance
00:15:392025.
00:15:40Pour ce que nous
00:15:41concerne
00:15:41nous considérons
00:15:42que la CDHR
00:15:43agit comme un filet
00:15:43de rattrapage
00:15:44sur les très hauts
00:15:45revenus
00:15:45même s'il est rare
00:15:47à ces niveaux
00:15:47de richesse
00:15:48et sur les seuls
00:15:50revenus d'activité
00:15:50on est bien
00:15:51à partir de 250 000 euros
00:15:53pour une personne seule
00:15:54et 500 000 euros
00:15:54pour un couple
00:15:55cela concerne
00:15:56un certain nombre
00:15:57limité de foyers
00:15:57environ 65 000
00:15:58mais pour un rendement
00:16:00de 1,2
00:16:011,5 milliard d'euros
00:16:02et surtout justifié
00:16:03par les stratégies
00:16:04qui ont été évoquées
00:16:05d'ailleurs par le collègue Dossu
00:16:06d'évitement fiscal
00:16:07qui s'organise
00:16:09tout en haut
00:16:10de la distribution
00:16:11même si cet impôt
00:16:12ne porte pas
00:16:13sur le capital
00:16:14au sens strict
00:16:14il s'inscrit dans la problématique
00:16:16de la concentration
00:16:17des richesses
00:16:17et donc nous considérons
00:16:19qu'il est nécessaire
00:16:20de prolonger
00:16:21et de pérenniser
00:16:22cet impôt
00:16:24merci
00:16:24merci cher collègue
00:16:26monsieur Blanc
00:16:26enfin
00:16:27oui dans la droite ligne
00:16:30de ce qu'ont indiqué
00:16:30mes collègues
00:16:32l'an passé
00:16:33en vrai
00:16:33on a assisté à un fake
00:16:34ce que a annoncé
00:16:36le gouvernement Barnier
00:16:37c'était de dire
00:16:38oui on va augmenter
00:16:39la fiscalité
00:16:40un peu
00:16:40de manière
00:16:42temporaire
00:16:43pour dédouaner
00:16:45ce que
00:16:46le Haut Conseil
00:16:48aux finances publiques
00:16:48avait tout à fait
00:16:50remarqué
00:16:50c'est à dire
00:16:50que les deux tiers
00:16:51sur le budget
00:16:52qui était soumis
00:16:53l'an passé
00:16:53les deux tiers
00:16:54de l'effort
00:16:54reposaient sur une hausse
00:16:56de la fiscalité
00:16:57et un tiers seulement
00:16:59sur des économies
00:17:00et depuis
00:17:02aucune réforme structurelle
00:17:03et on arrive
00:17:04à l'examen
00:17:05de ce budget
00:17:06sans avoir eu
00:17:07aucune réforme structurelle
00:17:08présentée par la coalition
00:17:10du socle commun
00:17:11sur l'année qui vient
00:17:11de s'écouler
00:17:12et donc
00:17:13on sait bien
00:17:14que pour aborder
00:17:15l'ensemble de la séquence
00:17:16jusqu'en 2029
00:17:17sans doute
00:17:17jusqu'en 2031
00:17:18il va falloir
00:17:20qu'il y ait un effort
00:17:20qui porte sur la fiscalité
00:17:22dire le contraire
00:17:23c'est mentir
00:17:24à partir du moment
00:17:25où on accepte
00:17:25qu'il va falloir
00:17:26avoir un effort
00:17:27durable
00:17:28sur la fiscalité
00:17:29est-ce que
00:17:31cet impôt
00:17:32différentiel
00:17:33est quelque chose
00:17:35que l'on considère
00:17:35comme étant légitime
00:17:36ou pas
00:17:37si on considère
00:17:38que c'est un impôt
00:17:39légitime
00:17:40que c'est un impôt
00:17:41qui fait sens
00:17:41alors il faut qu'on l'inscrive
00:17:43dans la durée
00:17:44et l'amendement
00:17:44que je propose
00:17:46est un amendement
00:17:47qui consiste à dire
00:17:48cet impôt
00:17:50perdurera
00:17:51tant qu'on n'atteindra pas
00:17:53les critères
00:17:55de Maastricht
00:17:55c'est-à-dire
00:17:56un déficit
00:17:56sous les 3%
00:17:57c'est-à-dire
00:17:58en définitive
00:17:59au regard de la hausse
00:18:01des taux d'intérêt
00:18:02c'est-à-dire
00:18:03tant qu'on n'arrivera pas
00:18:04à un déficit
00:18:05primaire
00:18:05qui sera à zéro
00:18:06ou tant qu'on n'arrivera pas
00:18:07à un excédent primaire
00:18:08c'est ça le sujet
00:18:10il faut qu'on aille vers
00:18:11cette trajectoire
00:18:12de l'excédent primaire
00:18:13et donc
00:18:13on a besoin
00:18:14d'avoir
00:18:15des impôts
00:18:16comme celui-ci
00:18:17qui permettent
00:18:18effectivement
00:18:18d'aller chercher
00:18:19l'argent
00:18:20là où il est
00:18:21c'est-à-dire
00:18:21ceux qui ont
00:18:22effectivement
00:18:23les plus hauts patrimoines
00:18:24et les plus hauts revenus
00:18:24merci monsieur blanc
00:18:27je vais demander
00:18:28l'avis de la commission
00:18:29sur l'ensemble
00:18:29de ses amendements
00:18:30monsieur Husson
00:18:32je vais d'abord
00:18:37sur le premier
00:18:37amendement
00:18:38de notre collègue
00:18:38le sénateur
00:18:40Delcroix
00:18:40je vais demander
00:18:41l'avis du gouvernement
00:18:42parce que
00:18:43je pense qu'il y a
00:18:44des sujets
00:18:45d'expertise
00:18:46à compléter
00:18:47et je remercie
00:18:49Bernard Delcroix
00:18:50d'abord parce que
00:18:51dans son questionnement
00:18:52il précise
00:18:53le calcul
00:18:55de l'impôt
00:18:55effectivement
00:18:56acquitté
00:18:57au titre
00:18:58de la CEHR
00:19:00et de l'IR
00:19:01pour le calcul
00:19:02de la contribution
00:19:03différentielle
00:19:04il rapproche aussi
00:19:05les modalités
00:19:06de calcul
00:19:06du niveau
00:19:07du revenu
00:19:09fiscal de référence
00:19:10sur celui
00:19:11utilisé
00:19:11dans le cadre
00:19:12de la contribution
00:19:13exceptionnelle
00:19:14sur les hauts revenus
00:19:14et enfin
00:19:15il précise
00:19:16les modalités
00:19:17d'imposition
00:19:17des contribuables
00:19:18s'installant
00:19:19ou quittant
00:19:20le territoire
00:19:21un avis
00:19:22défavorable
00:19:23sur le
00:19:242505
00:19:26le
00:19:28comment dirais-je
00:19:29alors évidemment
00:19:30je comprends
00:19:31parfaitement
00:19:33l'objectif
00:19:33mais deux arguments
00:19:34pour rendre
00:19:35cet avis
00:19:35défavorable
00:19:36tout d'abord
00:19:36il me semble
00:19:37que l'adoption
00:19:38de l'amendement
00:19:39conduirait
00:19:39à complexifier
00:19:41davantage
00:19:42la fiscalité
00:19:42des non-résidents
00:19:43en particulier
00:19:45s'agissant
00:19:45des modalités
00:19:46de déclaration
00:19:47et de recouvrement
00:19:49et d'autre part
00:19:50je reste cohérent
00:19:51avec ma position
00:19:52sur la
00:19:53CDHR
00:19:54c'est un dispositif
00:19:55qui est
00:19:56imparfait
00:19:57je l'ai déjà dit
00:19:57mais il doit rester
00:19:59exceptionnel
00:20:00et temporaire
00:20:01sur tous les autres
00:20:02amendements
00:20:03donc un avis
00:20:04défavorable
00:20:06pour les mêmes raisons
00:20:07je voudrais
00:20:08simplement
00:20:08faire une remarque
00:20:10madame la ministre
00:20:11sur les modalités
00:20:12de recouvrement
00:20:13qui me paraissent
00:20:14assez
00:20:15kafkaïennes
00:20:16si on va
00:20:18sur le site
00:20:19internet
00:20:19de la
00:20:20DGFIP
00:20:21ce site
00:20:22recommande
00:20:22à nos
00:20:23contribuables
00:20:23assujettis
00:20:24à la
00:20:25CDHR
00:20:25de se faire
00:20:26accompagner
00:20:27par un
00:20:28comptable
00:20:29c'est dire
00:20:30je pense
00:20:30si vos services
00:20:31considèrent
00:20:32qu'il faut
00:20:34une grande
00:20:35expertise
00:20:36technique
00:20:36et professionnelle
00:20:37ce qui est
00:20:38un peu
00:20:38contre-intuitif
00:20:39par rapport
00:20:40à la facilité
00:20:41d'accès
00:20:41d'un document
00:20:42sur internet
00:20:43monsieur le rapporteur
00:20:46général
00:20:46j'ai compris
00:20:47un avis
00:20:48défavorable
00:20:48sur l'ensemble
00:20:48des amendements
00:20:49mais le premier
00:20:50sur le
00:20:502522
00:20:51j'avais sollicité
00:20:54l'avis du gouvernement
00:20:55vous n'avez pas
00:20:56entendu
00:20:56merci
00:20:57alors l'avis du
00:20:58gouvernement
00:20:58sur ces
00:20:59huit amendements
00:21:00merci beaucoup
00:21:01le premier amendement
00:21:03monsieur Delcro
00:21:03j'y suis favorable
00:21:04parce qu'il permet
00:21:05je crois
00:21:06de clarifier
00:21:06un certain
00:21:07de points
00:21:07de difficultés
00:21:08notamment
00:21:09pour que nous
00:21:09puissions
00:21:09avoir moins
00:21:11besoin
00:21:11d'accompagnement
00:21:12et notamment
00:21:13mieux traiter
00:21:14en particulier
00:21:14les enjeux
00:21:15de revenus
00:21:16exceptionnels
00:21:16qui sont
00:21:17aujourd'hui
00:21:18tels que
00:21:18avait été
00:21:19écrits
00:21:19la rédaction
00:21:20initiale
00:21:20l'une des
00:21:21difficultés
00:21:21effectivement
00:21:23il y a une
00:21:24difficulté
00:21:24monsieur le rapporteur
00:21:24général
00:21:25c'est que
00:21:25vous savez
00:21:26que le calendrier
00:21:26de cet impôt
00:21:27devait être
00:21:27sur l'année
00:21:28N-1
00:21:28mais que la
00:21:29censure du
00:21:30gouvernement
00:21:30a amené
00:21:31à ce que
00:21:31cet impôt
00:21:32du coup
00:21:32s'applique
00:21:32sur l'année
00:21:33dite N
00:21:33avec l'année
00:21:34en cours
00:21:35et qu'une fois
00:21:36qu'on est
00:21:36entre guillemets
00:21:37lancé
00:21:37de cette manière
00:21:42de ce sujet
00:21:42votre deuxième
00:21:43mandement
00:21:44donc le numéro
00:21:452505
00:21:46j'y suis défavorable
00:21:47parce que le choix
00:21:48qui a été fait
00:21:49par le précédent
00:21:49gouvernement
00:21:50c'était d'appliquer
00:21:51cette contribution
00:21:52différentielle
00:21:52aux résidents
00:21:53et donc
00:21:54il ne concerne pas
00:21:55nos compatriotes
00:21:57qui sont
00:21:57français
00:21:59domiciliés
00:22:00à l'étranger
00:22:01qui ont des revenus
00:22:01de sources françaises
00:22:02c'est vrai
00:22:03mais on considère
00:22:04que c'est à leur pays
00:22:05de résidence fiscale
00:22:06via les conventions
00:22:07fiscales
00:22:08de s'assurer
00:22:09de minimaux
00:22:10ou de planchers
00:22:10s'ils veulent en imposer
00:22:11troisième amendement
00:22:14le 25-39
00:22:15qui propose donc
00:22:16d'appliquer
00:22:16cette CDHR
00:22:17jusqu'à un retour
00:22:18du déficit
00:22:19à 3%
00:22:19je donne un avis
00:22:20de sagesse
00:22:20et je vous laisse
00:22:21décider
00:22:23soit on aura
00:22:23du coup
00:22:24potentiellement
00:22:25un débat
00:22:25dans les années
00:22:26qui viennent
00:22:27soit vous préemptez
00:22:28un peu
00:22:28cette décision
00:22:29aujourd'hui
00:22:30considérant
00:22:30que c'est un impôt
00:22:31qui peut
00:22:31perdurer
00:22:33ensuite
00:22:34sur les autres
00:22:35amendements
00:22:35qui suivent
00:22:36monsieur Kozyk
00:22:37sur la compte
00:22:39et en augmenter
00:22:40le taux
00:22:40un taux à 30%
00:22:42monsieur Kozyk
00:22:42ce serait
00:22:43je vois très bien
00:22:44la dynamique
00:22:44dans laquelle vous êtes
00:22:45vu de là
00:22:46où on part
00:22:46et vu aussi
00:22:47le fait
00:22:47que les revenus
00:22:48aujourd'hui
00:22:49du capital
00:22:51l'impôt sur le revenu
00:22:52est à moins de 15%
00:22:54dans les fameux
00:22:5530%
00:22:56de flat tax
00:22:56plus ensuite
00:22:57la CEHR
00:22:58on arrive pas du tout
00:23:00à 30%
00:23:00ce serait en fait
00:23:01une augmentation massive
00:23:02de la flat tax
00:23:03déguisée
00:23:04donc ça
00:23:05on aura le débat
00:23:05par ailleurs
00:23:06mais je pense
00:23:06qu'il vaut mieux
00:23:07avoir les débats
00:23:08séquencés
00:23:09donc je suis défavorable
00:23:10et ensuite
00:23:12la pérennisation
00:23:13qui est un certain
00:23:14nombre d'amendements
00:23:14qui viennent après
00:23:15voilà
00:23:15j'ai donné un avis
00:23:16de sagesse
00:23:16plutôt sur la proposition
00:23:17de monsieur Delcro
00:23:19le dernier
00:23:20de monsieur Blanc
00:23:21qui est donc
00:23:23de
00:23:24rester dans
00:23:27l'objectif
00:23:28de la
00:23:29déficit excessif
00:23:30je crois que la rédaction
00:23:31de votre amendement
00:23:31monsieur Blanc
00:23:32dit pas exactement
00:23:33ce que vous proposez
00:23:34donc je vous propose
00:23:34un retrait
00:23:35je pourrais détailler
00:23:36si vous le souhaitez
00:23:37mais on a une difficulté
00:23:38de légistique
00:23:39sur votre amendement
00:23:40donc en gros
00:23:40je résume
00:23:41favorable au premier
00:23:42défavorable au second
00:23:44sagesse sur le troisième
00:23:45et défavorable ensuite
00:23:46à tous ceux qui viennent
00:23:47avec une demande de retraite
00:23:48de celui de monsieur Blanc
00:23:50je vous remercie
00:23:50merci madame la ministre
00:23:52alors
00:23:52explication de vote
00:23:54madame Riquet
00:23:54merci madame la présidente
00:24:00madame la ministre
00:24:01mes chers collègues
00:24:01avec ce sujet
00:24:04ce sujet est essentiel
00:24:06c'est effectivement
00:24:07à la préservation
00:24:08de notre
00:24:09de notre pacte social
00:24:10sans cesse
00:24:11mis à mal
00:24:12dans les décisions
00:24:13budgétaires
00:24:14que ces amendements
00:24:15répondent
00:24:15alors que les inégalités
00:24:17atteignent des niveaux
00:24:18historiques
00:24:19cette contribution
00:24:20reste un mécanisme
00:24:21de rappel
00:24:22visant à limiter
00:24:23les effets
00:24:24des stratégies
00:24:25d'optimisation fiscale
00:24:26dont continuent
00:24:27à bénéficier
00:24:28certains foyers
00:24:29très aisés
00:24:29cet objectif
00:24:31doit non seulement
00:24:33être maintenu
00:24:33mais surtout
00:24:34renforcé
00:24:35il faut rappeler
00:24:37qu'en France
00:24:37les 10%
00:24:38des plus riches
00:24:39de notre pays
00:24:40perçoivent 24%
00:24:41de l'ensemble
00:24:42des revenus
00:24:43alors que les 10%
00:24:45les plus pauvres
00:24:46n'en perçoivent
00:24:46que 3%
00:24:47en effet
00:24:49comment
00:24:50aujourd'hui
00:24:51peut-on
00:24:52encore
00:24:53défendre
00:24:54une forme
00:24:55de justice
00:24:55fiscale
00:24:56si une part
00:24:57très minoritaire
00:24:58de la population
00:24:59continue
00:25:00de profiter
00:25:01ainsi
00:25:02d'exemption
00:25:02et de payer
00:25:03proportionnellement
00:25:04moins d'impôts
00:25:05que la moyenne
00:25:06des français
00:25:07c'est pourquoi
00:25:07je vous invite
00:25:08à voter
00:25:09ces amendements
00:25:10merci
00:25:12merci
00:25:12madame
00:25:13brequet
00:25:13monsieur
00:25:13jadeau
00:25:14merci
00:25:18madame la
00:25:18présidente
00:25:19madame la
00:25:19ministre
00:25:19chers collègues
00:25:20je voulais juste
00:25:21rappeler
00:25:22les conclusions
00:25:24du rapport
00:25:24du comité
00:25:25d'évaluation
00:25:25des réformes
00:25:26de la fiscalité
00:25:27du capital
00:25:27qui a été publié
00:25:29vous en souvenez
00:25:30en octobre
00:25:312023
00:25:31et qui faisait
00:25:32le bilan
00:25:33de 5 années
00:25:34de réformes
00:25:35fiscales
00:25:35et notamment
00:25:35de 2 réformes
00:25:37d'ampleur
00:25:38dont on sait
00:25:39que le coût
00:25:40est majeur
00:25:40pour les recettes
00:25:41fiscales
00:25:42qui est
00:25:42le passage
00:25:43de l'ISF
00:25:44à l'IFI
00:25:44et l'instauration
00:25:46d'une flat tax
00:25:47qu'est-ce que disait
00:25:49ce rapport
00:25:49il disait
00:25:50en 2022
00:25:51ça nous coûte
00:25:524 milliards
00:25:52ça coûte
00:25:534 milliards
00:25:54de recettes
00:25:54fiscales
00:25:55et qu'est-ce que
00:25:56disait surtout
00:25:57ce rapport
00:25:57c'est que
00:25:58contrairement
00:25:58à la promesse
00:25:59qui avait été faite
00:26:00que la suppression
00:26:02de l'ISF
00:26:03et l'instauration
00:26:04de la flat tax
00:26:05permettrait
00:26:07l'investissement
00:26:08noble cause
00:26:10et permettrait
00:26:11la création
00:26:11d'emplois
00:26:12et ce rapport
00:26:12disait
00:26:13investissement
00:26:14zéro
00:26:15création
00:26:15d'emplois
00:26:16zéro
00:26:16en revanche
00:26:17ces transformations
00:26:19de la fiscalité
00:26:20du capital
00:26:21avaient amené
00:26:22à énormément
00:26:23de dividendes
00:26:24de distribution
00:26:25de dividendes
00:26:26et spéculation
00:26:27immobilière
00:26:28donc on voit bien
00:26:30que ces réformes
00:26:31non seulement
00:26:31coûtent cher
00:26:32à l'Etat
00:26:32mais participent
00:26:34de fait
00:26:34d'une dégradation
00:26:35du pouvoir d'achat
00:26:36des français
00:26:37notamment à travers
00:26:38la spéculation
00:26:40immobilière
00:26:40d'où
00:26:41évidemment
00:26:42le soutien
00:26:43aux amendements
00:26:44qui visent
00:26:45à pérenniser
00:26:46un dispositif
00:26:47qui est
00:26:47parfaitement légitime
00:26:49merci
00:26:49merci monsieur
00:26:50jadeau
00:26:50monsieur blanc
00:26:51il est parti
00:26:53ah bah non
00:26:54merci madame la présidente
00:26:57c'est juste pour
00:26:59souligner que mon amendement
00:27:01le 1352
00:27:02je vais le rendre
00:27:03conforme
00:27:04ou identique
00:27:05à l'amendement
00:27:06de notre collègue
00:27:09bernard delcro
00:27:09le 2539
00:27:11pour lequel
00:27:13le gouvernement
00:27:14a émis
00:27:14un avis
00:27:14de sagesse
00:27:16merci monsieur blanc
00:27:17monsieur delcro
00:27:18vous souhaitez
00:27:19une explication
00:27:19de vote
00:27:20oui juste
00:27:22une petite précision
00:27:24en réponse
00:27:24à l'argument
00:27:25de la ministre
00:27:26sur la question
00:27:27des résidents
00:27:30hors de France
00:27:31j'ai bien entendu
00:27:32l'argument
00:27:33qui peut justifier
00:27:34que
00:27:34les résidents
00:27:35hors de France
00:27:36qui ont
00:27:36des revenus
00:27:38en France
00:27:38soient exclues
00:27:39de la CDHR
00:27:40en revanche
00:27:41on se pose pas
00:27:42la question
00:27:42pour la CEHR
00:27:43parce que les résidents
00:27:45à l'étranger
00:27:45qui ont des revenus
00:27:46en France
00:27:46sont soumis
00:27:47à la CEHR
00:27:48c'est pour ça
00:27:48que je considère
00:27:49qu'il y a quand même
00:27:49une anomalie
00:27:50on se pose pas la question
00:27:51ils sont soumis
00:27:52à la CEHR
00:27:53mais pas à la CDHR
00:27:54voilà je voulais
00:27:54juste préciser cela
00:27:55oui je vous en prie
00:28:00madame la ministre
00:28:01merci madame la présidente
00:28:03monsieur le sénateur
00:28:03très simplement
00:28:04la CEHR
00:28:05c'est une extension
00:28:06de notre impôt
00:28:07sur le revenu
00:28:07et quand vous avez
00:28:09des revenus
00:28:09de sources françaises
00:28:10vous êtes soumis
00:28:11à l'impôt sur le revenu
00:28:12même si vous êtes
00:28:12à l'étranger
00:28:14ça c'est la règle
00:28:15la CDHR
00:28:16c'est très différent
00:28:17c'est un impôt
00:28:17différentiel
00:28:18et qui regarde
00:28:19des impôts
00:28:20d'ailleurs
00:28:20pour lesquels
00:28:22les personnes
00:28:22qui sont non résidentes
00:28:24parfois ne sont pas
00:28:24d'ailleurs soumises
00:28:26ou éligibles
00:28:26du fait des conventions
00:28:27fiscales
00:28:27donc du fait
00:28:28des conventions fiscales
00:28:29la CEHR
00:28:31c'est l'extension
00:28:31de l'impôt sur le revenu
00:28:32ça marche
00:28:32et du fait
00:28:33des conventions fiscales
00:28:34on peut faire
00:28:34la CDHR
00:28:35sur notre territoire
00:28:36et on le fait
00:28:37sur tous les résidents
00:28:38mais vous voyez
00:28:39c'est un impôt
00:28:40même si je dois dire
00:28:41les acronymes
00:28:42sont parfois
00:28:42tentants
00:28:44et créent de la confusion
00:28:45mais la base juridique
00:28:46est très différente
00:28:47donc voilà
00:28:47je maintiens
00:28:48ce que j'ai dit
00:28:49merci madame la ministre
00:28:50monsieur Rietman
00:28:51oui merci madame la présidente
00:28:58madame la ministre
00:28:58mes chers collègues
00:28:59je voulais juste rappeler
00:29:01voilà parce que
00:29:02madame Riquet
00:29:03nous disait
00:29:03oui 10%
00:29:04possède 24%
00:29:05des revenus
00:29:06etc
00:29:06mais la proportionnalité
00:29:08de l'impôt
00:29:08il existe
00:29:09je vous rappelle
00:29:10quand même
00:29:10que en moyenne
00:29:1250% des français
00:29:13et les plus défavorisés
00:29:14ne payent pas d'impôt
00:29:15et que ces 10%
00:29:16assument
00:29:1775%
00:29:18des 82 milliards
00:29:19d'impôt sur le revenu
00:29:20donc ne commencez pas
00:29:22le débat
00:29:22en essayant
00:29:23de faire croire
00:29:24que les plus riches
00:29:25ne payent pas d'impôt
00:29:27et que les plus défavorisés
00:29:28assument une partie
00:29:29parce que je vois
00:29:30la petite musique
00:29:31qui commence à être lancée
00:29:32on aura le même débat
00:29:33sur les entreprises
00:29:34les grosses entreprises
00:29:35etc
00:29:35mais le fond du débat
00:29:37je l'ai dit
00:29:37dans la discussion générale
00:29:38c'est cette volonté
00:29:40permanente
00:29:41d'opposer
00:29:41les plus défavorisés
00:29:42aux plus riches
00:29:43les petites entreprises
00:29:44aux grosses entreprises
00:29:45les retraités
00:29:46aux actifs
00:29:47on ne peut pas
00:29:48avoir un débat
00:29:48sur un projet
00:29:49de loi de finances
00:29:50uniquement sur le fait
00:29:51d'opposer
00:29:52des catégories de français
00:29:53à d'autres
00:29:54sinon on dévoie
00:29:55complètement le débat
00:29:56et on n'arrive pas
00:29:57à des solutions
00:29:58qui rassemblent tout le monde
00:30:00merci
00:30:00merci
00:30:01monsieur Kozik
00:30:03merci madame la présidente
00:30:07je voulais répondre
00:30:08à notre collègue
00:30:09Rittmann
00:30:10en fait
00:30:10la question
00:30:11que nous sommes
00:30:13en train de discuter
00:30:14pour savoir
00:30:15si les très très riches
00:30:16doivent payer
00:30:17moitié moins
00:30:18que les classes moyennes
00:30:19ben si
00:30:20c'est le débat
00:30:22qui est posé
00:30:22sur cet article
00:30:24il s'agit de garantir
00:30:26via la CDHR
00:30:27que 0,06%
00:30:29des foyers fiscaux
00:30:31soit une infime
00:30:32partie de la population
00:30:33la plus riche
00:30:35paie au moins
00:30:3620% d'impôts
00:30:37comme les classes moyennes
00:30:38il s'agit pas
00:30:41d'opposer
00:30:41les catégories
00:30:42les unes aux autres
00:30:43je rappelle
00:30:44les 10%
00:30:44les plus riches
00:30:45perçoivent
00:30:4624%
00:30:47de l'ensemble
00:30:47des revenus
00:30:48alors que les 10%
00:30:49les plus pauvres
00:30:50n'en perçoivent
00:30:50que 3
00:30:51le rapport de l'INSEE
00:30:53qui est sorti
00:30:54en novembre 2025
00:30:55a mis en lumière
00:30:56la sidérante
00:30:57envolée des revenus
00:30:58de ces très très riches
00:30:59au cours des dernières décennies
00:31:01entre 2003
00:31:02et 2022
00:31:02je l'ai rappelé
00:31:03dans ma prise de parole
00:31:05sur article
00:31:06leur revenu moyen
00:31:08a plus que doublé
00:31:09en euros constants
00:31:10il a progressé
00:31:11de plus 120%
00:31:12une augmentation
00:31:14qui est bien supérieure
00:31:15à l'inflation
00:31:15est 2,6 fois plus forte
00:31:18que le reste
00:31:18des foyers fiscaux
00:31:19en 2003
00:31:22les très hauts revenus
00:31:24gagnaient 95 fois plus
00:31:26que les ménages
00:31:28les plus modestes
00:31:28en 2022
00:31:30ils ont gagné
00:31:31167 fois plus
00:31:32et alors
00:31:34on n'est pas en train
00:31:35d'opposer
00:31:35on n'est pas en train
00:31:36d'opposer
00:31:37les classes
00:31:39les unes aux autres
00:31:40on essaye simplement
00:31:41de rendre
00:31:42de la justice fiscale
00:31:43entre les citoyens
00:31:44Madame la Présidente
00:31:47je me permets
00:31:48il me reste un petit peu
00:31:48de temps
00:31:49donc sur l'ensemble
00:31:50de ces amendements
00:31:51nous allons voter
00:31:51favorablement
00:31:52j'avais une question
00:31:53à Madame la Ministre
00:31:54concernant l'amendement
00:31:55de Monsieur Delcro
00:31:57le 25-22
00:31:58je voulais savoir
00:31:59si
00:32:00il y a un aspect technique
00:32:02c'est une correction technique
00:32:03s'il touchait
00:32:05au rendement
00:32:06de la CDHR
00:32:09merci
00:32:09merci Monsieur Kozyk
00:32:11j'ai encore
00:32:12donc Monsieur Dossu
00:32:13pour explication de vote
00:32:14et ensuite
00:32:15Madame Senet
00:32:15oui je voulais revenir
00:32:16sur les
00:32:17merci Madame la Présidente
00:32:17sur les propos
00:32:18de Monsieur Rittmann
00:32:20puisque
00:32:20ça fait
00:32:21trois jours
00:32:22il y a trois jours
00:32:24en tout cas
00:32:24cette partie-là
00:32:25de l'hémicycle
00:32:26a fait un choix
00:32:27alors vous nous dites
00:32:27de ne pas opposer
00:32:28mais vous faites ce choix-là
00:32:30c'est-à-dire de geler
00:32:31les allocations
00:32:32de 6 millions
00:32:33de bénéficiaires
00:32:35de prestations sociales
00:32:36vous avez fait ce choix-là
00:32:37et aujourd'hui
00:32:38vous ne voulez pas
00:32:39faire contribuer
00:32:40les plus riches
00:32:40donc c'est vous
00:32:40qui vous faites
00:32:41ce choix
00:32:42absurde
00:32:44d'opposer
00:32:45les plus pauvres
00:32:47et de les faire contribuer
00:32:48au rééquilibrage
00:32:50des comptes publics
00:32:51et vous avez du mal
00:32:53à faire contribuer
00:32:54les plus hauts revenus
00:32:55donc assumez
00:32:56vos choix politiques
00:32:57là on est dans la
00:32:58huitième année
00:32:59de bilan
00:33:01du président Macron
00:33:03et de sa politique économique
00:33:04mon collègue Jadot
00:33:05a bien expliqué
00:33:06que faire baisser
00:33:07la fiscalité
00:33:09sur les plus hauts revenus
00:33:10n'a eu aucun impact
00:33:10sur l'économie
00:33:11et aujourd'hui
00:33:12on voit bien
00:33:13qu'on doit savoir
00:33:13qui doit payer la note
00:33:14et vous vous faites le choix
00:33:15de faire payer
00:33:16les plus pauvres de ce pays
00:33:17et nous nous pensons
00:33:18qu'on doit faire contribuer
00:33:19ceux qui en ont les moyens
00:33:20Madame Séné
00:33:22mais s'il vous plaît
00:33:29on débute
00:33:30on débute tout juste
00:33:31ce débat
00:33:33donc allons-y
00:33:35allons-y très calmement
00:33:36la réalité c'est que
00:33:37ce dispositif
00:33:39avant qu'il n'existe
00:33:40en fait
00:33:41il corrige
00:33:43une vraie anomalie
00:33:44il corrige
00:33:46depuis l'année dernière
00:33:47une anomalie
00:33:48puisque avant la CDHR
00:33:49beaucoup de très hauts revenus
00:33:50ne payait que 14%
00:33:52d'impôt sur le revenu
00:33:53et donc très loin
00:33:54des 20% minimum
00:33:55qui sont prévus
00:33:56par la loi
00:33:57en fait c'est simplement
00:33:58de faire en sorte
00:33:59que la loi s'applique
00:34:00d'une manière globale
00:34:02donc on ne peut pas
00:34:02on ne peut pas lire
00:34:03et Madame la Ministre
00:34:04le disait tout à l'heure
00:34:05ça corrige quand même
00:34:06le défaut de progressivité
00:34:07que nous avons mis
00:34:08aujourd'hui
00:34:09en avant
00:34:11et puis je vous alerte
00:34:11une nouvelle fois
00:34:12on a quand même
00:34:13aujourd'hui
00:34:14un vrai problème
00:34:15de consentement à l'impôt
00:34:16et tant que cette injustice
00:34:17réelle
00:34:19perdurera
00:34:20en fait on a aujourd'hui
00:34:21de plus en plus
00:34:22si on a eu
00:34:23les derniers chiffres
00:34:24on a aujourd'hui
00:34:25des concitoyens
00:34:27qui constatent
00:34:28qui ont le sentiment
00:34:30de payer toujours plus
00:34:32alors même
00:34:32alors même
00:34:33que lorsque l'on met
00:34:34un dispositif
00:34:35qui corrige
00:34:36une progressivité
00:34:37en fait vous êtes
00:34:38les premiers à dire
00:34:39que vous les refusez
00:34:40parce que c'est toujours
00:34:41les mêmes qui payent
00:34:42oui ils payent beaucoup
00:34:43d'argent
00:34:43parce qu'ils gagnent
00:34:44beaucoup d'argent
00:34:44mais ils ne payent pas
00:34:46plus que nos concitoyens
00:34:47donc il faut à un moment donné
00:34:48rétablir cette justice fiscale
00:34:49merci monsieur Lurel
00:34:52merci madame la présidente
00:34:58c'est pour un peu
00:35:01si j'ose dire répondre
00:35:02au collègue Gretman
00:35:03j'avoue que je ne sais pas
00:35:05comment établir un régime
00:35:07fiscal
00:35:07sans tenir compte
00:35:08des capacités
00:35:10des aptitudes
00:35:11et de la faculté
00:35:12contributive
00:35:13de chacun
00:35:13et quand on en tient compte
00:35:15c'est de la sociologie
00:35:17simpliste
00:35:18il y a bien donc
00:35:19des différences
00:35:20c'est pas opposer
00:35:22les riches aux pauvres
00:35:22il y a des capacités
00:35:24contributives différentes
00:35:25et nous pensons
00:35:26fortement ici
00:35:28que chacun
00:35:29doit contribuer
00:35:30en fonction
00:35:30de ses facultés
00:35:32contributives
00:35:33il y a des riches
00:35:34et oui ça existe
00:35:35il y a des classes
00:35:36moyennes
00:35:37il y a celles
00:35:38et ceux qui sont
00:35:39exonérés d'impôts
00:35:40parce que les revenus
00:35:41sont faibles
00:35:42ce sont des évidences
00:35:43et donc
00:35:44c'est pas une politique
00:35:46de classe
00:35:46qu'on est en train
00:35:47de vous faire
00:35:48encore que
00:35:48les classes sociales
00:35:50existent
00:35:51et on le voit bien
00:35:52donc nous persistons
00:35:53et nous signons
00:35:54et on vous demande
00:35:55au contraire
00:35:55de ne pas avoir
00:35:57ce déni de réalité
00:35:58et de voter
00:35:59ces textes
00:36:00avec nous
00:36:00merci monsieur Lurel
00:36:02monsieur Wiesel
00:36:03merci madame
00:36:06la présidente
00:36:07peut-être dans le
00:36:08prolongement
00:36:09de ce qui vient
00:36:10d'être dit
00:36:10j'entendais le collègue
00:36:12Caput dire
00:36:13les pauvres
00:36:14ne payent pas d'impôts
00:36:16première nouvelle
00:36:17première nouvelle
00:36:18vous êtes au courant
00:36:20qu'il y a un impôt
00:36:21qui est d'ailleurs
00:36:21le premier impôt
00:36:22du pays
00:36:22qui s'appelle
00:36:22la TVA
00:36:23je sais pas si vous connaissez
00:36:24cet impôt monsieur Caput
00:36:25qui est payé par tout le monde
00:36:26et je vous rappelle
00:36:27que les plus pauvres
00:36:28de ce pays
00:36:29consomment l'intégralité
00:36:31de leurs revenus
00:36:31et que donc
00:36:32par conséquent
00:36:33ils payent
00:36:34tous
00:36:35des impôts
00:36:36ensuite
00:36:37moi
00:36:37juste
00:36:38ce qu'on essaye de faire
00:36:39c'est d'interroger
00:36:40ce qui se passe
00:36:41dans la société
00:36:42et dans le réel
00:36:43mon collègue
00:36:43Kozik
00:36:44vous a rappelé
00:36:45que depuis 2003
00:36:47le premier décile
00:36:49est porté
00:36:49par une dynamique
00:36:50des revenus
00:36:51qui n'a rien à voir
00:36:52avec celle du reste
00:36:53de la société
00:36:54c'est à dire
00:36:54qui n'a rien à voir
00:36:55avec les classes moyennes
00:36:56et qui n'a rien à voir
00:36:57avec les plus pauvres
00:36:59de la société
00:36:59soit on fait
00:37:00comme si ça n'existait pas
00:37:02et on ne corrige plus
00:37:03les inégalités
00:37:04dans notre pays
00:37:04et on accepte
00:37:05que ce pays
00:37:05ne ressemble plus à rien
00:37:07que sa tradition
00:37:08de liberté
00:37:09dans l'égalité
00:37:10soit abandonnée
00:37:11abdiquée
00:37:12soit on ajuste
00:37:13notre système fiscal
00:37:14à cette réalité
00:37:15et la CDHR
00:37:17est le tout petit
00:37:19la toute petite chose
00:37:20qui vous est demandée
00:37:21nous nous voudrions
00:37:22aller évidemment
00:37:23beaucoup plus loin
00:37:24que ce qui est proposé
00:37:25parce que la CDHR
00:37:26ne permet pas
00:37:27de corriger cette dynamique
00:37:28sur les revenus
00:37:28donc regardez
00:37:29ce qui passe
00:37:30dans la société
00:37:31ne soyez pas
00:37:32sur des questions
00:37:32justement de posture
00:37:33regardez les dynamiques
00:37:35économiques
00:37:35regardez les dynamiques
00:37:37de revenus
00:37:37regardez les dynamiques
00:37:38de patrimoine
00:37:39et comprenez
00:37:40que la société
00:37:41est en train
00:37:41de se figer
00:37:42de se crisper
00:37:42si vous ne le comprenez pas
00:37:44et bien vous irez
00:37:44dans le mur
00:37:45et vous irez en klaxonnant
00:37:46merci
00:37:46merci monsieur Barros
00:37:48oui merci
00:37:51madame la présidente
00:37:52hier quand on a
00:37:53tous entendu
00:37:54et participé
00:37:55aux interventions
00:37:55générales
00:37:56sur l'entrée
00:37:58dans ce débat budgétaire
00:37:59on s'est tous
00:38:00quand même
00:38:00engagés
00:38:02à faire un travail
00:38:03et regarder
00:38:05à faire quelque chose
00:38:07qui soit sérieux
00:38:07qui soit
00:38:08je dirais
00:38:09responsable
00:38:10qui soit
00:38:10j'ai entendu
00:38:11bon sens
00:38:12responsabilité
00:38:13trajectoire
00:38:14sur quelque chose
00:38:14qui soit dans l'ordre
00:38:15de la production
00:38:16de quelque chose
00:38:16qui soit entendable
00:38:17pour tout le monde
00:38:17et c'est vrai que ce matin
00:38:19on démarre assez fort
00:38:20je trouve que ça démarre
00:38:21on commence déjà
00:38:22à rentrer dans le dur
00:38:23comme on dit
00:38:24et je ne voudrais pas
00:38:26qu'on démarre
00:38:26cette étude
00:38:27de ce document
00:38:28qui est quand même
00:38:28important
00:38:29qui est structurant
00:38:29pour notre nation
00:38:31sur un débat
00:38:31qui soit
00:38:32les riches
00:38:33doivent rester très riches
00:38:35et les riches
00:38:35c'est fait pour être très riches
00:38:37les pauvres
00:38:37c'est fait pour être très pauvres
00:38:38et on en reste là-dedans
00:38:39on va certainement souffrir
00:38:41pendant plusieurs jours
00:38:42voire plusieurs semaines
00:38:43c'est vrai que la justesse
00:38:45et la justice fiscale
00:38:46à un moment donné
00:38:46c'est faire en sorte
00:38:47que proportionnellement
00:38:48chacun puisse contribuer
00:38:50au financement
00:38:51des services publics
00:38:52de l'état
00:38:52et c'est quelque chose
00:38:54qui se travaille
00:38:54qui doit s'actualiser
00:38:56tout le temps
00:38:56parce que l'optimisation
00:38:57ça existe
00:38:58parce que les revenus
00:38:59ils évoluent
00:39:00pour les uns
00:39:01et pour les autres
00:39:01et ça ça doit se caler
00:39:02la fiscalité
00:39:03c'est quelque chose
00:39:04de vivant
00:39:05et je pense
00:39:05qu'il n'y a pas
00:39:06à être
00:39:07c'est pas agressif
00:39:08de faire évoluer
00:39:10la fiscalité
00:39:11parce que du côté
00:39:12des revenus
00:39:13il y a des évolutions
00:39:14qui sont tellement
00:39:15presque caricaturales
00:39:17parfois
00:39:17qu'à un moment donné
00:39:18un petit peu de rattrapage
00:39:19c'est aussi du bon sens
00:39:21donc c'est vrai
00:39:22que c'est CDHR
00:39:23qui a été mis en place
00:39:24l'année dernière
00:39:25c'est peut-être
00:39:25un levier intéressant
00:39:27pour un peu plus
00:39:27de justice fiscale
00:39:28je pense qu'à un moment donné
00:39:30il faut arriver
00:39:31à concevoir
00:39:32qu'il faut faire
00:39:33quelques gestes
00:39:34de justice
00:39:35et que quelque part
00:39:36quand on prend un peu
00:39:38à ceux qui y ont beaucoup
00:39:39il en reste encore pas mal
00:39:41et c'est pas quelque chose
00:39:42qui est restrictif
00:39:44ou consisté
00:39:45c'est à toi
00:39:45merci
00:39:46merci
00:39:47M. Capu
00:39:48oui
00:39:51je crois qu'il faut
00:39:53rétablir un petit peu
00:39:54de sérénité
00:39:56sur la gauche
00:39:58de l'hémicycle
00:39:59on nous parle
00:40:00de la taxe Zuckmann
00:40:01et du dernier centile
00:40:03je dis juste
00:40:04et en fait
00:40:06c'est pas le sujet
00:40:06là on parle
00:40:07de la CDHR
00:40:09qui vise
00:40:10les gens
00:40:11qui gagnent
00:40:12250 000 euros par an
00:40:13c'est beaucoup
00:40:14moi j'aimerais bien
00:40:15gagner ça
00:40:16je ne gagne pas
00:40:16c'est beaucoup
00:40:17c'est vrai
00:40:18mais c'est pas les ultra riches
00:40:19dont vous parlez
00:40:20vous parlez des ultra riches
00:40:21des milliardaires
00:40:23et des centimillionnaires
00:40:24c'est eux qui sont
00:40:25dans le dernier centile
00:40:25et d'ailleurs la ministre
00:40:26m'a très bien répondu
00:40:27c'est eux
00:40:27sur lesquels
00:40:29nous avons eu le débat
00:40:29sur la taxe Zuckmann
00:40:30c'est pas le sujet du jour
00:40:31et vous me répondez
00:40:33chers collègues
00:40:34j'ai pas dit
00:40:35ce que vous dites
00:40:36j'ai abondé
00:40:38dans le sens
00:40:38du président Rittmann
00:40:39qui dit
00:40:40effectivement
00:40:40plus de 50%
00:40:41de la population
00:40:42ne paie pas l'impôt
00:40:43sur le revenu
00:40:44et plus de
00:40:45ces 50%
00:40:46ont une contribution
00:40:47à réalité négative
00:40:48c'est à dire
00:40:49qu'ils touchent plus
00:40:50de l'état
00:40:51qu'ils versent
00:40:53en TVA
00:40:54et en prélèvements sociaux
00:40:55et donc
00:40:56le sujet
00:40:56là
00:40:57on est sur l'IR
00:40:58on est sur
00:40:59le consentement
00:41:00à l'impôt
00:41:01j'alerte juste
00:41:02comme le président
00:41:03Rittmann
00:41:04sur le fait que
00:41:04ceux qui paient l'impôt
00:41:06aujourd'hui
00:41:07effectivement paient déjà
00:41:08son peu
00:41:09et paient déjà
00:41:1075% de l'impôt
00:41:12c'est eux
00:41:13qui créent les emplois
00:41:14et s'ils partent
00:41:16s'ils perdent
00:41:17le consentement
00:41:18s'ils ne consentent
00:41:19plus à l'impôt
00:41:20on aura un problème
00:41:21et pour être tout à fait
00:41:22complet
00:41:22parce que
00:41:23notre collègue Jadot
00:41:24me glissait dans l'oreille
00:41:25oui
00:41:26mais ceux qui ne paient
00:41:27pas l'impôt
00:41:27sur le revenu
00:41:28paient également
00:41:30la TVA
00:41:30mais pour être
00:41:31tout à fait clair
00:41:32avec vous
00:41:32là on ne parle
00:41:33encore une fois
00:41:34que de l'IR
00:41:35or quand vous dites
00:41:3614%
00:41:37ils paient
00:41:37les assujettis
00:41:38mais dans ces cas là
00:41:39vous oubliez de dire
00:41:40que eux aussi
00:41:40paient des prélèvements sociaux
00:41:41eux aussi paient 17,2%
00:41:44de prélèvements sociaux
00:41:44qui ne sont pas pris en compte
00:41:46dans les 20%
00:41:47de contributions différentielles
00:41:49donc si vous voulez
00:41:50effectivement qu'on les rajoute
00:41:51en réalité
00:41:52c'est pas 14
00:41:53c'est 14 plus 17
00:41:53Monsieur Capu
00:41:55Madame Blatrix
00:41:56Merci Madame la Présidente
00:42:00donc mon collègue
00:42:02a très bien rappelé
00:42:03tout à l'heure
00:42:04qu'en 20 ans
00:42:05les plus hauts revenus
00:42:07ont plus que doublé
00:42:09ils ont augmenté
00:42:11deux fois plus vite
00:42:12que les autres revenus
00:42:13on sait tous
00:42:14on partage tous ici
00:42:16le fait qu'en 5 ans
00:42:17on devra trouver
00:42:18120 milliards d'efforts
00:42:20et il faut
00:42:21que ces efforts
00:42:22soient justes
00:42:23et donc si on ne demande pas
00:42:24ces efforts là
00:42:26à ceux
00:42:26dont les revenus
00:42:27ont le plus augmenté
00:42:29et bien
00:42:30on fait porter
00:42:30ces efforts
00:42:31sur les classes populaires
00:42:32sur les classes moyennes
00:42:34par une année blanche
00:42:35par exemple
00:42:36et ce serait
00:42:37complètement juste
00:42:38en plus
00:42:38si ces revenus
00:42:41supplémentaires
00:42:42ne sont pas taxés
00:42:43ils conduisent
00:42:44à une concentration
00:42:45du patrimoine
00:42:46qui là aussi
00:42:47mine complètement
00:42:49notre société
00:42:50et notre collègue
00:42:52Victorin Lurail
00:42:53a très bien rappelé
00:42:54tout à l'heure
00:42:54que chacun
00:42:55doit contribuer
00:42:56en proportion
00:42:57de ses revenus
00:42:58et cette mesure
00:43:00est une mesure
00:43:00de fiscalité
00:43:02et je suis tout à fait
00:43:03favorable
00:43:03à la prolongation
00:43:05de cette taxe
00:43:07jusqu'à ce que
00:43:08au moins
00:43:09on ait retrouvé
00:43:10les 3%
00:43:11de déficit
00:43:12merci madame Latrix
00:43:15alors je n'ai plus de
00:43:16si monsieur Fargeau
00:43:17je vous en prie
00:43:18merci madame la présidente
00:43:22mes chers collègues
00:43:23alors je voudrais rejoindre
00:43:24la parole de sagesse
00:43:26de mon collègue
00:43:26du Val d'Oise
00:43:27et pourtant nous ne sommes pas
00:43:28dans le même groupe politique
00:43:29et pour ce faire
00:43:31il nous faut effectivement
00:43:32être aujourd'hui
00:43:33un peu plus
00:43:34un peu plus ouvert
00:43:35sur ce débat
00:43:36de la fiscalité
00:43:37et juste vous dire
00:43:39quand même
00:43:39qu'il ne faut pas opposer
00:43:41les vilains riches
00:43:43ou les mauvais riches
00:43:44aux gentils pauvres
00:43:45parce qu'on n'y arrivera
00:43:46jamais
00:43:47et quand on parlait
00:43:48d'impôt tout à l'heure
00:43:49chers collègues
00:43:49on parlait d'impôt
00:43:50sur le revenu
00:43:51effectivement
00:43:51et non pas de TVA
00:43:53la TVA on sait
00:43:54que tout le monde la quitte
00:43:54et encore heureusement
00:43:55parce que chacun
00:43:56doit contribuer
00:43:57à l'effort de l'Etat
00:43:58quelle que soit sa condition
00:43:59et quelle que soit
00:44:00son activité
00:44:02et la source
00:44:02de ses revenus
00:44:03donc voilà
00:44:04ce qu'il faut dire
00:44:05mais s'il vous plaît
00:44:06avançons
00:44:06et faisons en sorte
00:44:08de ne pas lourdir
00:44:09ce débat
00:44:10de la plus mauvaise
00:44:11des façons
00:44:12merci
00:44:12je vous remercie
00:44:14monsieur Usna
00:44:15merci
00:44:17madame la présidente
00:44:19alors nos collègues
00:44:20disent qu'on doit
00:44:21se concentrer
00:44:22sur l'IR
00:44:23mais évoquent aussi
00:44:24d'autres formes
00:44:25d'imposition
00:44:26donc vous nous permettrez
00:44:27dans ce cas là
00:44:28d'élargir
00:44:29quelque peu le débat
00:44:30parce que
00:44:31quand vous dites
00:44:32chers collègues
00:44:32ils payent aussi
00:44:33des cotisations sociales
00:44:35oui c'est une réalité
00:44:35mais
00:44:36dans quelle proportion
00:44:38cela pèse
00:44:39sur leur pouvoir
00:44:41d'achat
00:44:42au quotidien
00:44:43en réalité
00:44:44c'est marginal
00:44:45c'est marginal
00:44:46on a eu ce débat
00:44:47et on l'aura
00:44:47sans doute encore
00:44:48sur la taxe d'habitation
00:44:4920% des plus aisés
00:44:5120% des plus aisés
00:44:52c'était 9 milliards
00:44:53de recettes
00:44:54est-ce que pour cela
00:44:55la taxe d'habitation
00:44:56c'était un sujet
00:44:56un sujet
00:44:57de savoir
00:44:58s'ils allaient pouvoir
00:44:59la payer
00:44:59mais absolument pas
00:45:00je ne sais même pas
00:45:02s'ils se rendaient compte
00:45:02qu'ils la payaient
00:45:03et encore une fois
00:45:04on n'oppose pas
00:45:05nous les uns aux autres
00:45:06on dit simplement
00:45:07que quand on dispose
00:45:09de beaucoup de moyens
00:45:10on doit pouvoir
00:45:11proportionnellement
00:45:12contribuer davantage
00:45:13parce que encore une fois
00:45:14on peut se dire les choses
00:45:16les uns et les autres
00:45:16est-ce que les plus fortunés
00:45:18de notre pays
00:45:18sont inquiets
00:45:21de l'état
00:45:22de l'école publique
00:45:22inquiets
00:45:23de l'état
00:45:24de l'hôpital public
00:45:25a priori
00:45:26ils ont les moyens
00:45:27de contourner
00:45:28d'aller dans des systèmes privés
00:45:29et donc
00:45:30pour nos concitoyens
00:45:32les plus modestes
00:45:32qui en effet
00:45:33participent à l'effort national
00:45:34déjà depuis longtemps
00:45:36et qui sont davantage
00:45:38mis à contribution
00:45:38par ces gouvernements
00:45:40successifs
00:45:40depuis 8 ans
00:45:41la défense
00:45:42de nos services publics
00:45:44réclame
00:45:44des moyens supplémentaires
00:45:46encore une fois
00:45:46c'est le patrimoine
00:45:47de ceux qui n'en ont pas
00:45:48et que ceux
00:45:49dans notre pays
00:45:49qui ont davantage
00:45:50et qui l'ont mérité
00:45:52il n'y a pas de problème
00:45:53avec ça
00:45:53quand on a pris des risques
00:45:54je le dis en regardant
00:45:55le président Olivier Rittmann
00:45:56quand on a pris des risques
00:45:57quand on investit
00:45:58gagner davantage
00:46:00encore une fois
00:46:00ça ne nous choque pas
00:46:01mais de façon proportionnelle
00:46:03contribuer là aussi
00:46:05davantage
00:46:05de façon raisonnable
00:46:07c'est tout l'objet
00:46:08du débat
00:46:08nous semble être
00:46:09un élément de justice
00:46:11indispensable
00:46:11justement pour ne pas
00:46:13opposer les citoyens
00:46:13les uns aux autres
00:46:14et ne pas fragiliser
00:46:16le consentement à l'impôt
00:46:17le consentement à l'impôt
00:46:18il vient principalement
00:46:20du fait que chacun
00:46:21est sollicité de façon juste
00:46:22merci
00:46:23madame Lavarde
00:46:24oui je pense que
00:46:27le consentement à l'impôt
00:46:28il vient aussi
00:46:28de la qualité des services publics
00:46:29et de ce qu'on fait
00:46:30de l'usage de l'impôt
00:46:31mais juste pour dire
00:46:32ce que vous allez appeler
00:46:33les amendements
00:46:34les uns derrière les autres
00:46:35puisqu'ils sont en discussion commune
00:46:36pour expliquer pourquoi
00:46:37nous allons nous opposer
00:46:38aux amendements
00:46:39qui visent à proroger
00:46:40dans le temps
00:46:40la taxe
00:46:41jusqu'à ce qu'on revienne
00:46:42en dessous de 3% de déficit
00:46:43nous ne sommes absolument pas
00:46:44contre le retour
00:46:45sous 3% de déficit
00:46:47nous pensons juste
00:46:48qu'il y a d'autres solutions
00:46:49que continuer à faire
00:46:50de la fiscalité
00:46:51pour faire de la fiscalité
00:46:52et en plus après
00:46:53vous avoir écouté
00:46:54j'ai l'impression
00:46:55qu'à force de stratifier
00:46:56des dispositifs
00:46:57les uns sur les autres
00:46:57on aboutit à des
00:46:59Frankenstein
00:46:59dont personne ne veut
00:47:01puisque vous nous dites
00:47:02là on taxe trop machin
00:47:03d'autres disent ici
00:47:04il faudrait juste peut-être
00:47:05remettre à plat
00:47:06un certain nombre de choses
00:47:07dans notre système
00:47:07et comme le rapporteur général
00:47:09le disait justement
00:47:10cet amendement
00:47:11cette disposition
00:47:11elle arrivait hier
00:47:12si jamais elle devait avoir
00:47:14un jour une pérennité
00:47:15dans le temps
00:47:15il serait temps
00:47:16il faudrait la réécrire
00:47:17beaucoup plus justement
00:47:18et finement
00:47:19donc d'accord pour cette année
00:47:21mais pas du tout
00:47:22un blanc-seing
00:47:23pour les années à venir
00:47:24et bien évidemment
00:47:25nous sommes favorables
00:47:26au retour sous les 3% de déficit
00:47:28qu'on ne se trompe pas
00:47:29sur notre vote
00:47:29merci monsieur Daubé
00:47:31monsieur Daubé
00:47:32pardon merci madame la présidente
00:47:35oui nous pensons
00:47:36que tout le monde
00:47:37s'accorde quand même
00:47:38à constater que
00:47:40l'optimisation fiscale
00:47:41est un problème
00:47:42quand elle est excessive
00:47:44et qu'elle mérite
00:47:45d'être encadrée
00:47:46en l'occurrence
00:47:47nous considérons
00:47:48au RDSE
00:47:49que cette mesure
00:47:50est une mesure
00:47:51anti-optimisation fiscale
00:47:52enfin qui limite
00:47:53l'optimisation fiscale
00:47:54et qu'elle répare
00:47:56comme ça a été dit
00:47:56une forme de bizarrerie
00:47:58une forme de justice fiscale
00:48:00donc nous sommes favorables
00:48:01à la pérennisation
00:48:02au moins jusqu'au retour
00:48:03aux 3% de déficit
00:48:05et après pourquoi pas
00:48:07en effet à la réécriture
00:48:08d'une mesure
00:48:08à peu près identique
00:48:10qui permette là aussi
00:48:11sur le long terme
00:48:13de limiter l'optimisation fiscale
00:48:14merci monsieur le président Rénal
00:48:16oui moi je ne vais pas revenir
00:48:19sur le fond du débat
00:48:20parce que tout le monde
00:48:21s'est exprimé quasiment
00:48:22dans l'hémicycle
00:48:23et de manière très claire
00:48:24sur le sujet
00:48:25vous savez ce que je pense
00:48:27de ce point
00:48:28mais je voudrais juste dire
00:48:31que ça serait bien
00:48:32qu'on tranche
00:48:32cette question aujourd'hui
00:48:33en votant effectivement
00:48:35le maintien
00:48:36de cette CDHR
00:48:37au moins
00:48:38jusqu'au retour
00:48:39en dessous de 3%
00:48:40je pense que c'est vraiment
00:48:41tout à fait minimal
00:48:43en réalité
00:48:44ça pourrait être
00:48:44presque une mesure
00:48:45qui pourrait être pérenne
00:48:46sans aucune difficulté
00:48:47mais je pense
00:48:49qu'on peut s'accorder
00:48:49les uns et les autres
00:48:51sur ce retour
00:48:51à 3%
00:48:52voilà
00:48:53et je vais vous dire une chose
00:48:54un peu avec un trait d'humour
00:48:56mais je veux dire
00:48:57on s'éviterait comme ça
00:48:58d'avoir
00:48:59de créer nous-mêmes
00:49:01une sorte de marronnier
00:49:02supplémentaire
00:49:03parce que chaque année
00:49:04ça va revenir
00:49:05jusqu'à ce qu'on revienne
00:49:06à 3%
00:49:06ne vous inquiétez pas
00:49:07donc chaque année
00:49:09finalement vous allez dire
00:49:10chaque année
00:49:12vous allez
00:49:12vous allez finalement dire
00:49:14chaque année
00:49:14finalement oui
00:49:15pour cette année
00:49:16et on se réserve
00:49:17pour les années suivantes
00:49:18et bien allons-y franchement
00:49:19on dit
00:49:20jusqu'à moins de 3%
00:49:21on le prend ensemble
00:49:23et voilà
00:49:23ça fait une avancée
00:49:24collective
00:49:25Madame la Ministre
00:49:27calmez-vous un petit peu
00:49:29Madame la Présidente
00:49:31comme il m'a été demandé
00:49:32les impacts budgétaires
00:49:34de l'amendement 25-22
00:49:36je voulais juste dire
00:49:37que c'est un amendement
00:49:38de sécurisation juridique
00:49:39donc s'il a un rendement
00:49:41c'est pour éviter
00:49:41des contentieux
00:49:42que parfois
00:49:43l'Etat
00:49:44à mon avis
00:49:45aurait perdu
00:49:45sans les éléments
00:49:47que le sénateur Delcroix
00:49:48propose
00:49:49pour sécuriser
00:49:50donc ça n'a pas
00:49:51un rendement net
00:49:51très important
00:49:52c'est un rendement
00:49:53de facto
00:49:54pour sécuriser
00:49:54la base juridique
00:49:55et je pense que c'est
00:49:56plutôt une bonne chose
00:49:56Bien
00:49:57je n'ai plus de demande
00:49:59d'explication
00:50:00de vote
00:50:01non
00:50:02pardon
00:50:03Monsieur Kouzik
00:50:09je souhaite rendre
00:50:13identique
00:50:13l'amendement 643
00:50:15sur le 25-39
00:50:18de Monsieur Delcroix
00:50:20alors
00:50:21nous allons donc
00:50:22mettre au voie
00:50:23ces différents amendements
00:50:25nous allons commencer
00:50:26par le premier
00:50:27de Monsieur Delcroix
00:50:28le 2522
00:50:30qui je vous le rappelle
00:50:31a eu un indi
00:50:31favorable
00:50:32du gouvernement
00:50:33qui est pour
00:50:35qui est contre
00:50:37qui s'abstient
00:50:38il est adopté
00:50:40il fait tomber
00:50:41oh pardon
00:50:43Monsieur le rapporteur général
00:50:44pardonnez-moi
00:50:45pardonnez-moi
00:50:47Madame la Présidente
00:50:47c'est juste parce que
00:50:48vous avez oublié
00:50:48de rappeler
00:50:49sur l'amendement
00:50:50qu'on vient de voter
00:50:51l'avis de sagesse
00:50:52de la commission
00:50:53oui je considère
00:50:55que s'il n'y a pas
00:50:56si vous aviez demandé
00:50:57l'avis du gouvernement
00:50:58Monsieur le rapporteur général
00:50:59va se donner cette méthode
00:51:00quand il y a un avis
00:51:02qui est donné par le gouvernement
00:51:03si vous n'êtes pas d'accord
00:51:04vous me le dites
00:51:05si vous êtes d'accord
00:51:05on continue
00:51:06on est d'accord
00:51:07alors donc
00:51:09puisque cet amendement
00:51:10est voté
00:51:12il fait tomber
00:51:13le suivant
00:51:13le deuxième
00:51:14le 2505
00:51:16en revanche
00:51:18il ne fait pas tomber
00:51:19le 2539
00:51:20qui je vous rappelle
00:51:22a eu un avis défavorable
00:51:24de la commission
00:51:24et un avis de sagesse
00:51:26du gouvernement
00:51:27et l'amendement
00:51:28de Monsieur Blanc
00:51:29a été rendu identique
00:51:30avec celui-ci
00:51:31ainsi que celui de Monsieur Kozik
00:51:34puisqu'il vient de me le dire
00:51:35j'ai été saisie
00:51:36d'une demande
00:51:37de scrutin public
00:51:38sur cet amendement
00:51:39je vais donc vous demander
00:51:41de vous préparer
00:51:42je vous redis
00:51:44avis défavorable
00:51:45de la commission
00:51:45et avis de sagesse
00:51:47du gouvernement
00:51:47le scrutin
00:51:50est ouvert
00:51:51votant
00:51:52345
00:51:53exprimé
00:51:54322
00:51:55pour
00:51:56128
00:51:57contre
00:51:58194
00:51:59l'amendement
00:52:01donc
00:52:012539
00:52:02n'est pas
00:52:03adopté
00:52:04pour essayer
00:52:05de gagner
00:52:05du temps
00:52:06dans la lisibilité
00:52:07sur cet article
00:52:09le cadre
00:52:09pour le positionnement
00:52:10politique
00:52:11je voudrais attirer
00:52:13l'attention
00:52:13de tous
00:52:14sur l'importance
00:52:15de la décision
00:52:16que nous allons prendre
00:52:17pour la vie
00:52:18de nos entreprises
00:52:20et de nos entrepreneurs
00:52:21je pense que
00:52:22les choix
00:52:22qu'a fait le gouvernement
00:52:24depuis le début
00:52:25du PLF
00:52:27en progeant
00:52:29la surtaxe
00:52:30d'impôts
00:52:31sur les sociétés
00:52:32sont tout bonnement
00:52:33de mon point de vue
00:52:34incompréhensibles
00:52:35la commission propose
00:52:36et vous le savez
00:52:37de supprimer
00:52:38cette surtaxe
00:52:40comme d'ailleurs
00:52:41le parlement
00:52:42et le gouvernement
00:52:43s'étaient engagés
00:52:44c'est d'abord
00:52:44une question
00:52:45de respect
00:52:46de la parole donnée
00:52:47et de crédibilité
00:52:48depuis la promulgation
00:52:50du budget
00:52:502025
00:52:51au mois de février
00:52:52le gouvernement
00:52:53n'a eu de cesse
00:52:54d'affirmer
00:52:55aux chefs d'entreprise
00:52:56que cette surtaxe
00:52:58ne s'appliquerait
00:52:59que pour
00:52:59un exercice
00:53:00et un exercice
00:53:02seulement
00:53:03devant notre commission
00:53:04j'ai eu l'occasion
00:53:05de le rappeler
00:53:05notre ministre
00:53:07des comptes publics
00:53:09Amélie de Montchalin
00:53:10avait précisé
00:53:12que le gouvernement
00:53:13ne souhaitait
00:53:13en aucun cas
00:53:14recourir
00:53:15à une baguette
00:53:16magique fiscale
00:53:17pour combler
00:53:18les écarts
00:53:18dont la cause
00:53:20est la hausse
00:53:21de la dépense
00:53:22je la cite
00:53:23par ailleurs
00:53:24je veux rappeler
00:53:25à tous
00:53:25que
00:53:25et on le sait
00:53:26la stabilité
00:53:28fiscale
00:53:29est l'un des premiers
00:53:30sujets
00:53:31de préoccupation
00:53:32des chefs d'entreprise
00:53:33en tous les cas
00:53:34à l'égal
00:53:35de ce que
00:53:35le gouvernement
00:53:36souhaite
00:53:37pour la vie
00:53:38politique française
00:53:39la stabilité
00:53:40tous les entrepreneurs
00:53:41que j'ai rencontrés
00:53:42me disent
00:53:43la même chose
00:53:44lors des auditions
00:53:46il est quelque part
00:53:47incompréhensible
00:53:48que le gouvernement
00:53:49choisisse
00:53:50cette facilité
00:53:51de taxer
00:53:52les entreprises
00:53:53plutôt que de réduire
00:53:54les dépenses
00:53:56dont je rappelle
00:53:57qu'elles ont
00:53:57trop rapidement
00:53:59augmenté
00:54:00depuis un certain
00:54:01nombre d'années
00:54:01vous connaissez
00:54:03les chiffres
00:54:03depuis 2019
00:54:04ils sont
00:54:05les chiffres
00:54:06fournis
00:54:07d'ailleurs
00:54:07par le gouvernement
00:54:08je note d'ailleurs
00:54:09que le conseil
00:54:11des prélèvements
00:54:12obligatoires
00:54:12soulignait lui aussi
00:54:13que la première
00:54:15priorité
00:54:15devait être
00:54:17la stabilité
00:54:18et la prévisibilité
00:54:19de la fiscalité
00:54:21je veux également
00:54:23préciser
00:54:23puisqu'il est question
00:54:24de réindustrialiser
00:54:26le pays
00:54:26que ça ne sera
00:54:27pas possible
00:54:28si on fait peser
00:54:29cette inquiétude
00:54:30permanente
00:54:31sur les entreprises
00:54:32en ajoutant
00:54:33je dirais un peu
00:54:34à l'improviste
00:54:35excusez du peu
00:54:36une surtaxe
00:54:37de 4 milliards
00:54:38d'euros
00:54:39que le même
00:54:40gouvernement
00:54:40s'était engagé
00:54:42à broger
00:54:42nous savons
00:54:43tous par expérience
00:54:44que le jeu
00:54:45des commandes croisées
00:54:46les investissements
00:54:47des grandes entreprises
00:54:48font très souvent
00:54:50le garnisse
00:54:51les carnets
00:54:52de commandes
00:54:53de notre tissu
00:54:54industriel
00:54:54de PME
00:54:55comme d'établissements
00:54:56de taille intermédiaire
00:54:58donc je veux
00:54:59enfin rappeler
00:55:00pour avoir
00:55:00un seul chiffre
00:55:01avec cette mesure
00:55:04en fait
00:55:04le gouvernement
00:55:05propose de taxer
00:55:06des entreprises
00:55:07qui représentent
00:55:08excusez du peu
00:55:09près d'un quart
00:55:10de l'emploi salarié
00:55:11et plus de 50%
00:55:13des exportations
00:55:14je ne vois donc
00:55:15pas de bons paramètres
00:55:17à serre surtaxe
00:55:18raison pour laquelle
00:55:19il est proposé
00:55:20le seul bon paramètre
00:55:22me semble-t-il
00:55:22c'est sa suppression
00:55:24la parole est à monsieur Kozik
00:55:26merci monsieur le président
00:55:29donc l'article 4
00:55:31que nous allons examiner
00:55:32vise à pérenniser
00:55:33la contribution exceptionnelle
00:55:35sur les bénéfices
00:55:35des grands groupes
00:55:36en la diminuant de moitié
00:55:37tout d'abord
00:55:39je dois vous dire
00:55:40que les taux
00:55:41de cette contribution
00:55:42sont divisés par deux
00:55:43dans le projet
00:55:44gouvernemental
00:55:46et pour ceux
00:55:47qui nous écoutent
00:55:48elle touche
00:55:49400 grandes entreprises
00:55:51dont le chiffre
00:55:52d'affaires en France
00:55:53est au moins égal
00:55:54à 1 milliard d'euros
00:55:55alors c'est pas la peine
00:55:57de se lancer
00:55:57dans des diatribles
00:55:59contre
00:56:01sur les PME
00:56:02car ce ne sont pas
00:56:04elles qui sont concernées
00:56:05avec cet article 4
00:56:07je voudrais rappeler
00:56:08que le taux de l'impôt
00:56:11sur les sociétés
00:56:12ne fait que chuter
00:56:14sous la présidence Macron
00:56:15il est passé
00:56:16de 33%
00:56:18à 25%
00:56:19il y a même
00:56:20un décalage important
00:56:22entre le taux légal
00:56:23de 25%
00:56:24et le taux réel
00:56:25payé par les grandes entreprises
00:56:27qui est en moyenne
00:56:28de 14%
00:56:29alors qu'il s'élève
00:56:31à 21,4%
00:56:32pour les PME
00:56:34j'ajoute que les entreprises
00:56:36du CAC 40
00:56:37réalisent régulièrement
00:56:39des bénéfices records
00:56:40vous soutenez
00:56:43que cela participe
00:56:45à l'investissement
00:56:47et à l'augmentation
00:56:48des salaires
00:56:49mais ce n'est pas vrai
00:56:50la majorité des profits
00:56:52sont reversés
00:56:53aux actionnaires
00:56:54et je rappelle
00:56:55que l'an dernier
00:56:55ça a représenté
00:56:56plus de 100 milliards d'euros
00:56:58records en Europe
00:56:59il ne faut pas non plus
00:57:01oublier
00:57:02les aides publiques
00:57:03versées
00:57:03sans contrepartie
00:57:05ni critères
00:57:06ni conditions
00:57:07qui s'élèvent
00:57:08à plus de 211 milliards
00:57:10et qui sont captées
00:57:11par les entreprises
00:57:12qui sont concernées
00:57:14par cet article 4
00:57:15je vous remercie
00:57:16Merci
00:57:17La parole est à monsieur Blanc
00:57:18Trois éléments
00:57:23Le premier
00:57:25rappeler que
00:57:25oui il y a eu
00:57:26un rapport de l'OCDE
00:57:27qui indique
00:57:27qu'il fallait
00:57:28qu'on ait
00:57:28une réorientation
00:57:30vers 25%
00:57:31de taux
00:57:32pour l'impôt
00:57:33sur les sociétés
00:57:34mais je veux rappeler
00:57:36quand même
00:57:36parce que si on nous dit
00:57:37qu'on a une fiscalité
00:57:40sur les entreprises
00:57:41largement supérieure
00:57:42etc
00:57:42rappeler que
00:57:43dans les pays
00:57:44où on a un taux
00:57:45par exemple
00:57:45les Etats-Unis
00:57:46l'Allemagne
00:57:47à ce taux national
00:57:48quelquefois de 25%
00:57:50il y a aussi
00:57:51des taux régionaux
00:57:52ce qui fait que
00:57:52les taux réels
00:57:53d'imposition
00:57:54sur les sociétés
00:57:55dans les pays
00:57:55de même strata
00:57:56ou qui nous environnent
00:57:58est supérieur
00:57:58à ce qui se passe
00:58:00en France
00:58:00donc ça n'est pas scandaleux
00:58:01Deuxième chose
00:58:02rappeler que
00:58:03le gouvernement Barnier
00:58:05a mis sur pied
00:58:06cet impôt
00:58:07l'an passé
00:58:08c'est un peu
00:58:09comme la CDHR
00:58:10il y a eu
00:58:10une opération de com
00:58:11on nous a dit
00:58:12oui mais c'est pour
00:58:13un exercice
00:58:14mais enfin
00:58:14nous savons tous
00:58:15qu'on est engagé
00:58:16dans une trajectoire
00:58:18jusqu'à 2031
00:58:192032
00:58:202033
00:58:20qu'il va nous falloir
00:58:21180 à 200 milliards
00:58:22d'euros
00:58:23alors moi je veux bien
00:58:24effectivement qu'on travaille
00:58:25sur des économies
00:58:26au moment du PLFSS
00:58:27d'ailleurs
00:58:27la gauche
00:58:29a proposé
00:58:30des économies
00:58:30qui ont été
00:58:31balayées
00:58:32mais il y a une certitude
00:58:33c'est que des économies
00:58:34sans augmentation
00:58:36de la fiscalité
00:58:36ça ne passera pas
00:58:38dire qu'on ne va pas
00:58:39augmenter la fiscalité
00:58:40c'est mentir
00:58:41à nos concitoyens
00:58:42donc il y a un débat
00:58:42ensuite
00:58:43où on augmente
00:58:44la fiscalité
00:58:45je crois qu'augmenter
00:58:46la fiscalité
00:58:47sur les grandes entreprises
00:58:49sur un certain nombre
00:58:49de grandes entreprises
00:58:50ce n'est pas quelque chose
00:58:51de choquant
00:58:52et puis je voudrais
00:58:53juste terminer là-dessus
00:58:55monsieur le ministre
00:58:55mes chers collègues
00:58:56si nous voulons
00:58:57un compromis
00:58:58si nous voulons
00:58:59un budget
00:59:00si nous voulons
00:59:01de la stabilité
00:59:02dans le pays
00:59:02alors il faut aussi
00:59:03qu'il puisse y avoir
00:59:04un effort qui soit
00:59:05communément réparti
00:59:07supprimer cet article
00:59:09c'est la démonstration
00:59:10qu'il y a la volonté
00:59:10de ne pas avoir
00:59:11de compromis
00:59:12c'est votre démonstration
00:59:13qu'il y a la volonté
00:59:15de ne pas avoir
00:59:15de budget
00:59:16et la démonstration
00:59:17qu'il y a la volonté
00:59:18d'avoir de l'instabilité
00:59:20dans le pays
00:59:20c'est comme sur la CDHR
00:59:22à un moment donné
00:59:23il y a des impôts
00:59:24qu'on doit être capable
00:59:25de mettre sur pied
00:59:25et il faut qu'on leur donne
00:59:26une stabilité
00:59:28dans la durée
00:59:28merci
00:59:29la parole est à monsieur
00:59:30Marc Lamény
00:59:30merci monsieur le président
00:59:33madame la ministre
00:59:35monsieur le ministre
00:59:37le président de la commission
00:59:37des finances
00:59:38monsieur le rapporteur général
00:59:40mes chers collègues
00:59:40alors quelques mots
00:59:41concernant cet article 4
00:59:43qui vise à la prorogation
00:59:46en 2026
00:59:46avec division par 2
00:59:47des taux de la contribution
00:59:49exceptionnelle
00:59:49sur les bénéfices
00:59:50des grandes entreprises
00:59:52dans le PLF 2026
00:59:56le total des recettes
00:59:57fiscales nettes
00:59:58sont estimés
00:59:58à 373 milliards d'euros
01:00:01remboursement
01:00:02et dégrèvement d'état
01:00:03s'élèvent à 140 milliards d'euros
01:00:07si l'on ajoute
01:00:09alors en brut
01:00:09ça ferait
01:00:10des recettes fiscales
01:00:12brutes
01:00:12à hauteur de
01:00:13513 milliards d'euros
01:00:16soit 18,7 milliards
01:00:18de plus
01:00:19par rapport à 2025
01:00:21si on prend
01:00:22les trois grands impôts
01:00:25la TVA
01:00:26109 milliards d'euros net
01:00:27dont
01:00:28également
01:00:30100 plus
01:00:31104 milliards d'euros
01:00:32pour l'impôt sur le revenu
01:00:3359 milliards d'euros
01:00:34l'impôt sur les sociétés
01:00:35ce sont les
01:00:36trois grands impôts
01:00:37le produit
01:00:39des petits impôts
01:00:40est soutenu
01:00:41par la création
01:00:42d'impôts nouveaux
01:00:43ou la prorogation
01:00:44d'impositions temporaires
01:00:46alors ça représente
01:00:46100 milliards d'euros
01:00:47avec les autres
01:00:51recettes
01:00:52fiscales
01:00:53je cite
01:00:55mon excellent collègue
01:00:56Emmanuel Caput
01:00:57sur le produit
01:00:59la création
01:01:01d'impôts nouveaux
01:01:01qui cite souvent
01:01:03alors donc
01:01:04concernant l'impôt
01:01:09sur les sociétés
01:01:11c'est la principale
01:01:12imposition
01:01:13sur les entreprises
01:01:14ça représente
01:01:1517% des recettes
01:01:16fiscales
01:01:16pour 2025
01:01:18cette prorogation
01:01:19de ce dispositif
01:01:21dans l'article 4
01:01:22affaiblirait
01:01:23réellement
01:01:24la compétitivité
01:01:25des grandes entreprises
01:01:26ce sont réellement
01:01:27des employeurs
01:01:28donc j'irai dans le sens
01:01:29du rapporteur général
01:01:30avec un amendement
01:01:31de suppression
01:01:32de cet article
01:01:32et celui
01:01:33de notre excellent
01:01:34collègue
01:01:35Emmanuel Capujour
01:01:36merci
01:01:36la parole est à monsieur
01:01:38Olivier Rittman
01:01:39président
01:01:40merci monsieur le président
01:01:44monsieur le ministre
01:01:45mes chers collègues
01:01:46je voulais quand même
01:01:47apporter quelques points
01:01:49sur cet article
01:01:50sur cette contribution
01:01:51exceptionnelle
01:01:52pour les grandes entreprises
01:01:53je l'ai dit
01:01:55dans la discussion générale
01:01:56c'est déjà une question
01:01:57de respect de la parole
01:01:58donnée par l'état
01:01:59contribution exceptionnelle
01:02:02qui était
01:02:02de 8 milliards
01:02:03c'était pas
01:02:04contribution exceptionnelle
01:02:05de 8 milliards
01:02:06puis peut-être encore
01:02:07un petit peu derrière
01:02:07quand va-t-on
01:02:10mettre fin
01:02:10à cette instabilité
01:02:12pour nos entreprises
01:02:12qui est le plus
01:02:14grand défaut
01:02:15qu'on peut leur mettre
01:02:16et le plus gros boulet
01:02:17qu'on peut leur mettre
01:02:17aux pattes
01:02:18il y a une question
01:02:19qui se pose
01:02:19monsieur le ministre
01:02:20quand est-ce qu'on va
01:02:21arrêter tous les ans
01:02:22de mettre de l'instabilité
01:02:24dans les visions
01:02:25la visibilité
01:02:26les projets d'investissement
01:02:27des entreprises
01:02:28chaque année
01:02:29les entreprises
01:02:29tremblent
01:02:30de savoir
01:02:31et encore plus
01:02:32cette année
01:02:32que les autres
01:02:33elles nous le disent toutes
01:02:33qu'est-ce qui va se passer
01:02:36pour nous l'année prochaine
01:02:37on vote au mois de novembre
01:02:38décembre
01:02:38un budget
01:02:39qui s'appliquera
01:02:39l'année d'après
01:02:40et qui conditionne
01:02:41alors que les entreprises
01:02:42c'est du long terme
01:02:43voire du très long terme
01:02:45quand j'entends
01:02:47là on n'est que
01:02:48sur les grandes entreprises
01:02:49on n'est pas sur les PME
01:02:50mais je vous l'ai dit
01:02:52arrêtons
01:02:52de mettre en opposition
01:02:53les très petites
01:02:54les petites
01:02:55les moyennes
01:02:55les grandes
01:02:56c'est un écosystème
01:02:57quand on touche à l'un
01:02:58on touche aux autres
01:03:00les grandes entreprises
01:03:01c'est du travail
01:03:02c'est des donneurs d'ordre
01:03:04c'est de la sous-traitance
01:03:05pour les petites
01:03:06et les très petites
01:03:07cher Thierry Kozyk
01:03:09vous faisiez partie
01:03:09de la commission d'enquête
01:03:10sur les aides publiques
01:03:12Bernard Arnault
01:03:13lui-même le dit
01:03:14moi si j'ai pas
01:03:15des petites
01:03:15ou des très petites entreprises
01:03:17si j'ai pas des artisans
01:03:18dans tous les territoires
01:03:20de notre pays
01:03:20qui sont capables
01:03:21de travailler
01:03:22le cuir
01:03:23de la meilleure des manières
01:03:24je suis incapable
01:03:24de vendre des sacs à main
01:03:26Made in France
01:03:27et sans contrepartie
01:03:29les aides
01:03:30s'il vous plaît
01:03:31200 et quelques milliards
01:03:33d'aides
01:03:33rien que les cotisations
01:03:34et les impôts payés
01:03:35c'est 1217 milliards
01:03:37donc la contrepartie
01:03:39elle est au moins
01:03:40de 1000 milliards
01:03:41pour les entreprises
01:03:42même Marie-Lise Léon
01:03:44même Frédéric Souillot
01:03:46disent que les aides publiques
01:03:47ne sont pas remises en cause
01:03:48ce qu'on veut
01:03:48c'est de l'évaluation
01:03:49merci
01:03:50merci président Rittmann
01:03:51monsieur le ministre
01:03:52merci
01:03:54merci monsieur le président
01:03:55mesdames messieurs
01:03:56les sénateurs
01:03:57d'abord bonjour à tous
01:03:58et à toutes
01:03:58très heureux de passer
01:03:59une partie de ce week-end
01:04:00avec vous
01:04:01je vais prendre une parole
01:04:03sur cet article 4
01:04:04et j'espère ensuite
01:04:05pouvoir aller très vite
01:04:06sur les avis
01:04:06des multiples amendements
01:04:08qui concernent cet article
01:04:09et l'après 4
01:04:10donc permettez-moi
01:04:11d'être un peu long maintenant
01:04:12pour être beaucoup plus bref
01:04:13après
01:04:14non non pas trop
01:04:15je vous rassure
01:04:16d'abord
01:04:19je trouve que le débat
01:04:20qui a eu lieu
01:04:20dans le cadre
01:04:20de ces prises de parole
01:04:21liminaires
01:04:22montre bien
01:04:23en fait le débat
01:04:24qu'on a entre nous
01:04:25et notre capacité
01:04:26ou non
01:04:27à converger
01:04:27in fine
01:04:28vers un budget
01:04:28qui pourrait être
01:04:29voté largement
01:04:30malgré des désaccords
01:04:31importants
01:04:32et de substance
01:04:33sur un sujet aussi important
01:04:34que la fiscalité
01:04:35des entreprises
01:04:36vous parlez ici
01:04:38ou plutôt s'exprime devant vous
01:04:39un ministre
01:04:40qui a été parlementaire
01:04:40depuis 2017
01:04:41président de commission
01:04:42aux affaires économiques
01:04:43ministre
01:04:44puis vice-président d'Assemblée
01:04:45qui a porté la politique
01:04:46de baisse
01:04:47de la taxation
01:04:48des sociétés
01:04:48depuis 2017
01:04:49qui nous a amené
01:04:50pour simplifier
01:04:51de 33 à 25%
01:04:52progressivement
01:04:54et nous remettre
01:04:55dans la compétition européenne
01:04:56mais devant vous
01:04:57s'exprime aussi
01:04:58un ministre
01:04:58qui a déposé un budget
01:04:59et qui l'assume évidemment
01:05:00dans lequel
01:05:01cette surtax
01:05:02sur l'impôt sur les sociétés
01:05:04des grandes sociétés
01:05:05votée l'année dernière
01:05:06est prolongée
01:05:08pour l'année prochaine
01:05:09à hauteur de 4 milliards
01:05:11donc ça veut quand même dire
01:05:11moins d'impôt sur les sociétés
01:05:13pour les entreprises
01:05:14concernées
01:05:14en 2026
01:05:16qu'en 2025
01:05:16puisqu'on passerait
01:05:17d'une surtaxiex
01:05:19de 8 à 4
01:05:19et pourquoi on l'a fait ?
01:05:22D'abord un
01:05:22parce que dans ce budget
01:05:23on a considéré
01:05:24qu'il fallait
01:05:25un redressement
01:05:28important
01:05:28de nos finances publiques
01:05:29et que ce redressement
01:05:31de nos finances publiques
01:05:31en partie
01:05:32parce qu'on y croit
01:05:33et en partie
01:05:33parce qu'on est sensible
01:05:34à l'équation politique
01:05:35qui existe aujourd'hui
01:05:36en France
01:05:36et je dirais
01:05:38aux aspirations
01:05:39parfois contradictoires
01:05:40dont notre rôle
01:05:41à tous
01:05:42c'est de les faire converger
01:05:43entre plus d'impôts
01:05:44et moins de dépenses
01:05:45et le gouvernement
01:05:46a choisi
01:05:47de déposer
01:05:47un budget
01:05:48nous avons choisi
01:05:49de déposer un budget
01:05:50dans lequel
01:05:50l'effort
01:05:51en dépenses primaires
01:05:53était à peu près
01:05:53d'un tiers
01:05:54sur les prélèvements
01:05:54et de deux tiers
01:05:55sur les dépenses
01:05:56on peut avoir
01:05:57des avis différents
01:05:57sur certains
01:05:59qui pensent sans doute
01:05:59qu'on devrait faire plus
01:06:00de l'un
01:06:01et d'autres
01:06:01qui pensent
01:06:02qu'on devrait faire plus
01:06:03de l'autre
01:06:03mais nous ça nous a semblé
01:06:04équilibré
01:06:05et à partir de là
01:06:06à partir du moment
01:06:07qu'on souhaite
01:06:07un effort équilibré
01:06:08entre impôts
01:06:09et dépenses
01:06:09on essaye
01:06:10de toucher
01:06:11les prélèvements
01:06:12qui nous semblent
01:06:12les moins inefficaces
01:06:13possibles
01:06:14et c'est vrai
01:06:15qu'aujourd'hui
01:06:15aller surtaxer
01:06:18des entreprises
01:06:19qui font des bénéfices
01:06:20qui sont des entreprises
01:06:21qui vont plutôt bien
01:06:22aujourd'hui
01:06:22ça nous semble
01:06:23plus favorable
01:06:23que d'aller chercher
01:06:24des impôts
01:06:25plus inefficaces
01:06:26ou tapant directement
01:06:27sur les classes moyennes
01:06:28de nos concitoyens
01:06:30et donc
01:06:31cette logique là
01:06:32c'est vraiment
01:06:32une logique d'équilibre
01:06:33global du budget
01:06:34avec un instrument
01:06:36qui nous semble
01:06:37le moins inefficace
01:06:38de tous
01:06:38qui permet de faire
01:06:39contribuer
01:06:39les grandes entreprises
01:06:40qui je le répète
01:06:40gagnent de l'argent
01:06:41et tant mieux pour elles
01:06:43de manière exceptionnelle
01:06:44effectivement
01:06:45l'exception
01:06:46deux fois de suite
01:06:47monsieur le président
01:06:48je vous entends
01:06:48ça devient pas une règle
01:06:50mais il faut que ce soit
01:06:51une exception
01:06:52j'insiste quand même
01:06:53sur le fait
01:06:54qu'on a décidé
01:06:54de diminuer
01:06:55cette contribution
01:06:56exceptionnelle
01:06:57par deux
01:06:57et que ça nous
01:06:59vraiment ça nous semble
01:07:00être à la fois
01:07:01une manière équilibrée
01:07:02dépenses recettes
01:07:03efficace
01:07:05d'un point de vue
01:07:05des recettes
01:07:06est acceptable
01:07:08in fine
01:07:09j'espère en tout cas
01:07:11par une majorité
01:07:12de sénateurs
01:07:13et de députés
01:07:14quand il faudra
01:07:14arriver jusqu'au bout
01:07:15c'est la raison
01:07:16pour laquelle
01:07:17je serai évidemment
01:07:18au nom du gouvernement
01:07:19défavorable
01:07:21aux amendements
01:07:22de suppression
01:07:23portés
01:07:24mais aussi
01:07:24aux amendements
01:07:25de complexification
01:07:27du dispositif
01:07:28qui existe
01:07:28ici ou là
01:07:29il y a aussi
01:07:30beaucoup d'amendements
01:07:31après quatre
01:07:31auxquels je serai
01:07:33dans la majeure partie
01:07:34d'entre eux
01:07:34défavorable
01:07:35parce qu'eux aussi
01:07:36ils tendent
01:07:36chacun selon ses nuances
01:07:38à complexifier
01:07:39un peu le système
01:07:40qui est au fond
01:07:40un système très simple
01:07:41on a un impôt
01:07:42sur les sociétés
01:07:42on demande
01:07:44une surtaxe
01:07:45aux grandes
01:07:45et j'allais dire
01:07:47on s'arrête là
01:07:47je ne serai pas plus long
01:07:49monsieur le président
01:07:49et à partir de là
01:07:50je vais aller très vite
01:07:51dans les avis
01:07:51c'est un engagement
01:07:52de ma part
01:07:53et je le tiendrai
01:07:54merci monsieur le ministre
01:07:55alors nous débutons
01:07:56par un amendement
01:07:57de la commission
01:07:58présenté par le rapporteur
01:07:59général
01:07:59avec quatre identiques
01:08:02amendements
01:08:03de suppression
01:08:03je considère
01:08:05que l'amendement
01:08:06a évidemment
01:08:07été défendu
01:08:08je veux simplement
01:08:09peut-être donner
01:08:10deux éléments
01:08:11de précision complémentaire
01:08:12un premier monsieur le ministre
01:08:13à l'endroit du gouvernement
01:08:15et du ministre
01:08:15que vous êtes
01:08:16on devait passer
01:08:18de 8 à 0
01:08:20vous dites
01:08:20j'aurais dû de moitié
01:08:21de 8 à 4
01:08:22mais vous avez augmenté
01:08:23de 50%
01:08:24à l'Assemblée nationale
01:08:25donc 8
01:08:26divisé par 2
01:08:27égale 4
01:08:28multiplié par
01:08:2950%
01:08:31égale 6
01:08:31moi je ne m'y retrouve plus
01:08:33je préfère
01:08:338 à 0
01:08:34comme ça au moins
01:08:35les choses sont claires
01:08:36et puis peut-être
01:08:37pour expliquer également
01:08:39peut-être un peu plus concrètement
01:08:41évidemment
01:08:42sans citer
01:08:42il y a aujourd'hui
01:08:43un certain nombre
01:08:44de grandes entreprises
01:08:45en France
01:08:46de groupes
01:08:47qui travaillent
01:08:47dans la coopération
01:08:49dans le mutualisme
01:08:50dont la
01:08:51donc
01:08:51la philosophie même
01:08:53est un partage
01:08:56assez différent
01:08:57par rapport
01:08:58des rémunérations
01:08:59et
01:09:00comment dirais-je
01:09:01de la rémunération
01:09:03globale
01:09:03de leurs salariés
01:09:05qui se trouvent
01:09:06frappés
01:09:07pour le coup
01:09:07de plein fouet
01:09:08puisqu'en plus
01:09:09ils exercent
01:09:10uniquement
01:09:11sur le territoire national
01:09:12il y a quelque chose
01:09:14dans le produit
01:09:14en France
01:09:15et comment dirais-je
01:09:16vis-à-vis
01:09:17de ces entreprises
01:09:18qui est assez
01:09:19contre-intuitif
01:09:20je continue de penser
01:09:21qu'il vaut mieux
01:09:23choisir aujourd'hui
01:09:24de passer à zéro
01:09:25pour redonner du souffle
01:09:27parce que nous allons
01:09:28en avoir besoin
01:09:29si on ne veut pas
01:09:31trop fiscaliser
01:09:32de cette capacité
01:09:33des entreprises
01:09:34à créer de la richesse
01:09:35Monsieur Caput
01:09:37pour un amendement
01:09:38identique
01:09:3845 rectifiés
01:09:39Merci Monsieur le Président
01:09:41j'ai cru qu'on était bloqué
01:09:44dans le mauvais film
01:09:45un jour sans fin
01:09:46ce matin
01:09:46hier on a passé
01:09:48notre journée
01:09:49à créer des impôts
01:09:50le Sénat a passé
01:09:51sa journée
01:09:51à voter des impôts
01:09:52et ce matin
01:09:52j'arrive
01:09:53et l'union centriste
01:09:55recrée une nouvelle
01:09:56contribution exceptionnelle
01:09:57et là enfin
01:09:58merci Monsieur le Rapporteur Général
01:10:00mon amendement
01:10:02de suppression
01:10:03est identique au vôtre
01:10:04enfin on arrête
01:10:06la création
01:10:07de nouveaux impôts
01:10:08qu'est-ce qu'il y a
01:10:10de pas clair
01:10:10dans contribution exceptionnelle
01:10:12il y a contribution
01:10:13exceptionnelle
01:10:14et exceptionnelle
01:10:15et donc elle est temporaire
01:10:16merci Monsieur le Président
01:10:17Rittmann
01:10:17de le rappeler
01:10:18cette contribution
01:10:20elle avait un caractère
01:10:22temporaire
01:10:22la parole publique
01:10:24le respect de la parole
01:10:24publique
01:10:25nécessite
01:10:26qu'on s'y tienne
01:10:27et qu'on ne demande pas
01:10:29des efforts exceptionnels
01:10:30chaque année
01:10:31aux grandes entreprises
01:10:32dont on sait
01:10:32le Président Rittmann
01:10:33l'a rappelé
01:10:34qu'elles sont en réalité
01:10:35dans des
01:10:38ensembles économiques
01:10:40avec beaucoup de sous-traitants
01:10:41et donc si on tape l'un
01:10:42on tape l'ensemble
01:10:43de la chaîne de production
01:10:44deuxième élément
01:10:46un elle est temporaire
01:10:47deux
01:10:47je le rappelle
01:10:49mais je pense
01:10:50qu'il faut le souligner
01:10:51le matraquer
01:10:53ça n'est pas
01:10:55en créant
01:10:55des impôts
01:10:56qu'on va résoudre
01:10:57les problèmes
01:10:57de notre pays
01:10:58c'est en baissant
01:10:59la dépense publique
01:11:00et donc
01:11:01il faut
01:11:01se concentrer
01:11:03sur la baisse
01:11:04de la dépense publique
01:11:05et le troisième
01:11:07et dernier point
01:11:08on a déjà
01:11:11mes chers collègues
01:11:12des impôts
01:11:13extrêmement élevés
01:11:14par rapport
01:11:15aux impôts
01:11:16qui pèsent
01:11:17sur les entreprises
01:11:17dans
01:11:18l'Union européenne
01:11:20notamment
01:11:20et donc
01:11:21il faut
01:11:22impérativement
01:11:23rapidement
01:11:24baisser la dépense publique
01:11:26et baisser
01:11:27les impôts
01:11:27c'est la raison
01:11:28pour laquelle
01:11:28je vous propose
01:11:29de supprimer
01:11:29comme le rapporteur général
01:11:31et comme mes collègues
01:11:32cette contribution
01:11:33exceptionnelle
01:11:34temporaire
01:11:34Merci
01:11:35la parole est à Mme Leverde
01:11:36pour un amendement
01:11:37identique de suppression
01:11:38Très bien
01:11:41il a été défendu
01:11:42Très bien
01:11:43le suivant
01:11:43n'est pas
01:11:44défendu
01:11:45donc nous avons
01:11:47trois amendements
01:11:48identiques
01:11:48de suppression
01:11:49que je mets au voie
01:11:51Madame Latrix-Contard
01:11:55Merci M. le Président
01:11:58M. le Ministre
01:11:59en effet
01:12:00nous sommes dans
01:12:01un jour sans fin
01:12:02le jour sans fin
01:12:03des baisses de recettes
01:12:04depuis hier
01:12:06on a
01:12:08dans notre haute assemblée
01:12:09on nous rappelle
01:12:10souvent à la responsabilité
01:12:12la responsabilité
01:12:13d'atteindre
01:12:14de stabiliser
01:12:15notre dette
01:12:15et d'atteindre
01:12:163%
01:12:17de déficit
01:12:18mais que voit-on
01:12:19depuis hier
01:12:20l'article 3
01:12:22visant à lutter
01:12:23contre l'optimisation
01:12:25la majorité sénatoriale
01:12:27l'a complètement
01:12:28vidé
01:12:29de son contenu
01:12:30et affaibli
01:12:31le rendement
01:12:32hier encore
01:12:33la modification
01:12:34de l'impôt
01:12:35sur la fortune
01:12:36immobilière
01:12:37moins 600 millions
01:12:39la ministre
01:12:40l'a indiqué
01:12:41donc vous avez
01:12:42baissé sensiblement
01:12:44les recettes
01:12:45hier
01:12:45et encore
01:12:46aujourd'hui
01:12:47vous privez
01:12:48l'état
01:12:48de 4 milliards
01:12:50de recettes
01:12:50on le sait
01:12:52depuis 2017
01:12:53les dépenses
01:12:54la part des dépenses
01:12:55dans le produit
01:12:56intérieur brut
01:12:57est stable
01:12:58et ce sont
01:12:59les recettes
01:13:00qui ont baissé
01:13:00donc vous rajoutez
01:13:02encore à la facture
01:13:03la facture du Sénat
01:13:05commence là
01:13:06à être salée
01:13:07et je voudrais
01:13:08revenir en effet
01:13:09sur l'impôt
01:13:10sur les sociétés
01:13:11sur son taux
01:13:12qui est
01:13:12effectivement
01:13:14de 25%
01:13:15mais pour les grandes entreprises
01:13:17l'INSEE
01:13:18a rappelé
01:13:18encore très récemment
01:13:20que les grandes entreprises
01:13:22payent effectivement
01:13:24moins d'impôts
01:13:25que les PME
01:13:26leur taux effectif
01:13:27d'imposition
01:13:28lié en partie
01:13:30à l'optimisation
01:13:31est de 14,3%
01:13:34on sait que leur impôt
01:13:36est régressif
01:13:37donc je pense
01:13:39que c'est
01:13:39complètement irresponsable
01:13:41de se priver
01:13:42de cette recette
01:13:43c'est pas un impôt
01:13:45sur la production
01:13:45c'est un impôt
01:13:46sur des entreprises
01:13:47qui sont rentables
01:13:49et qui peuvent contribuer
01:13:50à l'effort national
01:13:52je vous remercie
01:13:53Merci
01:13:53Monsieur le ministre
01:13:54je vais vous laisser la parole
01:13:55parce que j'avais anticipé
01:13:56sur votre avis défavorable
01:13:57mais si vous souhaitez
01:13:58prendre la parole
01:13:59J'ai dit que je serais bref
01:14:02donc c'est un avis défavorable
01:14:03juste pour Madame la Sénatrice
01:14:04la raison pour laquelle
01:14:05les grandes entreprises
01:14:06payent en moyenne
01:14:07moins d'impôts
01:14:08que les petites
01:14:09c'est parce qu'elles investissent
01:14:10davantage
01:14:10en pourcentage
01:14:11du chiffre d'affaires
01:14:12donc tout ça est économique
01:14:14et absolument pas lié
01:14:15à de l'optimisation
01:14:16quel qu'elle soit
01:14:16mais avis défavorable
01:14:17sur tous les amendements
01:14:18de suppression
01:14:18Merci Monsieur Blanc
01:14:20pour l'explication de vote
01:14:21Deux choses
01:14:22la première c'est que
01:14:24cet amendement
01:14:25vise à dégrader le déficit
01:14:26moi je m'étonne
01:14:28qu'il y a une volonté
01:14:29ici de dégrader massivement
01:14:31les finances publiques
01:14:32de la France
01:14:32ça ne me paraît absolument
01:14:34pas responsable
01:14:35ça c'est le premier point
01:14:37deuxième point
01:14:37sur le fond
01:14:38puisque j'ai un amendement
01:14:39derrière
01:14:40on a effectivement
01:14:41un débat sur
01:14:41la façon dont est construit
01:14:43cet impôt
01:14:44et je ne pourrais pas
01:14:45le soutenir
01:14:45puisque l'arithmétique
01:14:47fait que
01:14:47sans doute que la discussion
01:14:48va s'arrêter là
01:14:49je suis heureux
01:14:51d'entendre le rapporteur général
01:14:52expliquer que cet impôt
01:14:53est contre-intuitif
01:14:54j'avais déposé
01:14:54un amendement
01:14:55l'année dernière
01:14:55j'ai vu que Christine Lavarde
01:14:56a repris la même logique
01:14:58cette année
01:14:59qui consiste à dire
01:15:01finalement
01:15:01cet impôt
01:15:02dans la façon dont il est construit
01:15:03est contraire
01:15:05à la défense
01:15:06du Made in France
01:15:06pourquoi ?
01:15:08parce qu'il va
01:15:08taxer bien évidemment
01:15:10sur la base
01:15:11du chiffre d'affaires
01:15:12réalisé en France
01:15:13mais uniquement
01:15:15sur la base
01:15:15du chiffre d'affaires
01:15:16réalisé en France
01:15:17et moi il me semble
01:15:18qu'il faut qu'on taxe
01:15:19sur le chiffre d'affaires
01:15:20réalisé en France
01:15:20mais avec une méthode
01:15:21de calcul
01:15:22l'année dernière
01:15:23j'avais proposé
01:15:23le chiffre d'affaires mondial
01:15:25de façon à ce que
01:15:26des grandes entreprises
01:15:27comme Total
01:15:29par exemple
01:15:29comme Michelin
01:15:32puisque l'année dernière
01:15:33Michelin délocalisait
01:15:35chez nous
01:15:35en Ménéloire
01:15:36et se retrouvait
01:15:38à passer
01:15:38à travers
01:15:39les mailles du filet
01:15:39effectivement
01:15:40qu'on ait un mode de calcul
01:15:41qui repose sur le chiffre d'affaires mondial
01:15:43l'année dernière
01:15:44le rapporteur général
01:15:45le gouvernement
01:15:46m'ont expliqué
01:15:46que ça n'était pas possible
01:15:47que ce que j'avais travaillé
01:15:48avec des fiscalistes
01:15:48ne valait rien
01:15:50donc monsieur le ministre
01:15:51je me permets de vous interpeller
01:15:53je pense qu'il faut
01:15:54dans la navette
01:15:55qu'on change
01:15:56le mode de calcul
01:15:57qu'on ait une stabilisation
01:15:58non pas sur le chiffre d'affaires mondial
01:15:59la taxe
01:16:01sur le chiffre d'affaires en France
01:16:02non pas
01:16:03comme indicateur
01:16:04le chiffre d'affaires mondial
01:16:05il y a un indicateur
01:16:06qui existe
01:16:07aujourd'hui
01:16:07dans le code des impôts
01:16:09qui est
01:16:09la masse salariale
01:16:11en France
01:16:12rapportée
01:16:12à la masse salariale mondiale
01:16:14je vous propose
01:16:15de prendre cet indicateur
01:16:16de façon à moins pénaliser EDF
01:16:18moins pénaliser Orange
01:16:19moins pénaliser les entreprises
01:16:21qui font le choix
01:16:21de produire en France
01:16:22et à davantage taxer
01:16:24les entreprises françaises
01:16:25qui font le choix
01:16:25de la délocalisation
01:16:26je voulais attirer votre attention
01:16:27sur ce point
01:16:28merci chers collègues
01:16:29monsieur Kozyk
01:16:30pour l'explication de vote
01:16:30merci monsieur le président
01:16:32monsieur le rapporteur général
01:16:34je vais être très clair avec vous
01:16:37je ne comprends pas
01:16:38la suppression
01:16:39de cet article
01:16:41je dois vous rappeler
01:16:43que dans l'histoire
01:16:44ce type de dispositions
01:16:45ont toujours été portées
01:16:46par la droite
01:16:47de Nicolas Sarkozy
01:16:49en 2012
01:16:50en passant par
01:16:50Michel Barnier
01:16:51l'an dernier
01:16:52chaque fois
01:16:53ces dispositions
01:16:54émanaient
01:16:54de votre famille politique
01:16:55vous êtes en train
01:16:57de solder
01:16:58la sortie catastrophique
01:17:00de votre président de parti
01:17:01sur le dos des français
01:17:03ne venez pas nous parler
01:17:05de responsabilité
01:17:06de sérieux budgétaires
01:17:07après un tel amendement
01:17:08d'ailleurs
01:17:09mes collègues centristes
01:17:10je pense que vous ne pouvez pas
01:17:12vous associer
01:17:13sur une telle suppression
01:17:16que la droite s'adonne
01:17:18à une forme de surenchère
01:17:19pour donner des gages
01:17:20à ce qu'elle pense lucratif
01:17:21pour son électorat
01:17:22est une chose
01:17:23mais ce n'est tout de même pas
01:17:24votre position
01:17:25me semble-t-il
01:17:26il me semble que nous devrions
01:17:29tous nous accorder
01:17:29sur tous les bancs
01:17:30de cet hémicycle
01:17:31pour reconnaître
01:17:32qu'une contribution
01:17:32des très grandes entreprises
01:17:33telles que les grandes banques
01:17:35ou les grands énergéticiens
01:17:37est nécessaire
01:17:38dans le moment
01:17:39particulièrement difficile
01:17:40que nous connaissons
01:17:41afin de combler
01:17:42les trous de ce budget
01:17:43je rappelle
01:17:44que les entreprises
01:17:45ont besoin
01:17:46de services publics
01:17:48dans le domaine
01:17:48de la recherche
01:17:49de l'enseignement
01:17:50de l'accompagnement
01:17:51des enfants
01:17:52ou du soutien
01:17:52de l'innovation
01:17:53elles reçoivent
01:17:54sans doute
01:17:545 à 10 fois plus
01:17:55que le montant
01:17:56de leurs contributions
01:17:57enfin monsieur le ministre
01:17:59vous n'avez certes
01:17:59rien à voir
01:18:00avec cet amendement
01:18:01de suppression
01:18:01mais vous dire tout de même
01:18:03que si nous avons ce débat
01:18:04c'est parce que vous avez
01:18:05décidé l'an dernier
01:18:06que cette contribution
01:18:07serait exceptionnelle
01:18:08et je vais me permettre
01:18:09de reprendre les propos
01:18:10du député Matéi
01:18:11qui dit souvent
01:18:12qu'annoncer une mesure
01:18:14en la qualifiant
01:18:15d'exceptionnelle
01:18:16c'est encourager
01:18:18à la contourner
01:18:18le résultat est très clair
01:18:20ce matin
01:18:21La parole est au président
01:18:23Gontard
01:18:23pour l'explication
01:18:24Oui merci
01:18:27merci monsieur le président
01:18:29ça a été rappelé
01:18:30on est dans une situation
01:18:31exceptionnelle
01:18:32on ne va pas faire
01:18:34le bilan
01:18:35de pourquoi
01:18:35on est dans une situation
01:18:36exceptionnelle
01:18:37à ce moment là
01:18:40se dire
01:18:40qu'on ne va pas
01:18:41aller chercher
01:18:42et on ne va pas mettre
01:18:43à contribution
01:18:44les grandes entreprises
01:18:46je pense que ça serait
01:18:47totalement incompréhensible
01:18:48et c'est totalement
01:18:49incompréhensible
01:18:50de la part
01:18:51de nos concitoyens
01:18:53mais je voudrais surtout
01:18:54rappeler quand même
01:18:55quelque chose
01:18:55qui a été dit
01:18:56tout à l'heure
01:18:57parce qu'on a toujours
01:18:57l'impression
01:18:58que la France
01:18:59c'est le pays
01:18:59où les entreprises
01:19:00seraient le plus taxées
01:19:01que ça serait
01:19:02quasi invivable
01:19:05reprenons quand même
01:19:06calmement
01:19:07les chiffres
01:19:08si je prends
01:19:08l'Einemagne
01:19:09ça a été dit
01:19:10par mon collègue
01:19:1115,8%
01:19:12mais si on rajoute
01:19:13l'impôt régional
01:19:14on est à 29
01:19:15de 14%
01:19:16on est à 29,8%
01:19:18au-dessus
01:19:19de ce qu'est
01:19:20la France
01:19:21donc on voit bien
01:19:22qu'on n'est pas
01:19:22dans cette réalité là
01:19:24non on n'est absolument
01:19:25pas dans cette réalité là
01:19:26et puis je regardais
01:19:27la France
01:19:27c'est aussi le deuxième
01:19:28pays au monde
01:19:28à avoir connu
01:19:29la plus forte régression
01:19:30de son taux légal
01:19:31on a baissé 2,6%
01:19:32entre 2020 et 2021
01:19:33ça c'est aussi
01:19:35une réalité
01:19:36donc on n'est pas
01:19:36du tout
01:19:37dans le contexte
01:19:37que vous essayez
01:19:38de nous expliquer
01:19:38et en fait
01:19:39ce que vous essayez
01:19:39de nous expliquer
01:19:40en gros
01:19:40c'est le ruissellement
01:19:41on nous refait
01:19:42le coût du ruissellement
01:19:43ça veut dire
01:19:43que les grandes entreprises
01:19:45bah voilà
01:19:46elles vont ruisseler
01:19:47sur les plus petites
01:19:48et puis ça va permettre
01:19:49aux plus petites
01:19:49de fonctionner
01:19:50c'est absolument
01:19:52pas la réalité
01:19:53ça a déjà été dit
01:19:54l'inversion
01:19:55entre la taxion
01:19:56des plus grandes entreprises
01:19:57par rapport
01:19:58aux plus petites
01:19:59mais surtout
01:20:00les petites entreprises
01:20:01les petites PME
01:20:02les artisans
01:20:03qu'est-ce qu'ils demandent ?
01:20:04Ils demandent
01:20:04des services publics
01:20:05ils demandent
01:20:06des collectivités
01:20:07qui peuvent les accompagner
01:20:08ils demandent justement
01:20:09aussi une structure
01:20:10de leur territoire
01:20:11pour pouvoir s'implanter
01:20:13pour pouvoir passer
01:20:13des capes complexes
01:20:14et difficiles
01:20:15et donc ce ruissellement
01:20:17il se fera pas naturellement
01:20:19donc c'est tout à fait normal
01:20:20que des grandes entreprises
01:20:21contribuent justement
01:20:22pour aller justement
01:20:24aider ce tissu économique local
01:20:26Merci
01:20:27Madame Goulet
01:20:28pour l'explication de vote
01:20:29Oui
01:20:29Monsieur le Président
01:20:31Monsieur le Ministre
01:20:32moi je suis pas suspect
01:20:33de pas chasser la fraude
01:20:35et l'optimisation
01:20:35c'est d'ailleurs ce qu'on fait
01:20:36dans notre groupe
01:20:37mais il y a une chose
01:20:38qui compte
01:20:38et ce qu'on a entendu ce matin
01:20:39c'est le respect
01:20:40de la parole donnée
01:20:41et moi je trouve
01:20:43que quand le gouvernement
01:20:44dit que c'est une contribution exceptionnelle
01:20:47je pense qu'il faut
01:20:48pour nos entreprises
01:20:49le respect de la parole donnée
01:20:51je pense que c'est aussi important
01:20:53donc moi je chasserai
01:20:55l'optimisation
01:20:56cher Emmanuel Capu
01:20:57et la fraude
01:20:59et vous le savez
01:21:00mais en l'espèce
01:21:01je voterai l'amendement
01:21:02du rapporteur général
01:21:03Monsieur Guet
01:21:04pour l'explication de vote
01:21:05Merci Monsieur le Président
01:21:12Monsieur le Ministre
01:21:13mes chers collègues
01:21:14de quoi nous parlons ?
01:21:16Pas des entreprises
01:21:17de 450 d'entre elles
01:21:21qui ont un chiffre d'affaires
01:21:22au-delà d'un milliard
01:21:24et avec un taux différencié
01:21:26au-delà de 3 milliards d'euros
01:21:27donc déjà on n'est pas sur
01:21:29le petit tissu économique
01:21:31de nos territoires
01:21:32Deuxièmement
01:21:33pourquoi même la droite
01:21:35l'an dernier l'a proposé ?
01:21:38Premièrement
01:21:38parce que ces entreprises
01:21:40sont les mêmes
01:21:41qui évidemment
01:21:43pratiquent le rachat d'actions
01:21:44versent des dividendes conséquentes
01:21:46touchent des aides publiques
01:21:48et de manière
01:21:50les cap de la plus grande majorité
01:21:53parce qu'elles ont l'ingénierie
01:21:54pour concourir
01:21:55à l'ensemble de ces aides publiques
01:21:57et qu'il y a une question
01:21:58de justice fiscale et sociale
01:22:01qui s'exprime
01:22:01largement le pays
01:22:03la deuxième
01:22:04c'est parce que
01:22:05y compris
01:22:05on parle des 450 plus grandes
01:22:08d'entre elles
01:22:09qui concourent à tous
01:22:10les schémas d'optimisation fiscale
01:22:12pardon de vous le dire
01:22:13monsieur le ministre
01:22:14mais c'est
01:22:15elles ne paient pas un taux
01:22:16différencié parce qu'elles investissent plus
01:22:18parce que
01:22:19elles concourent
01:22:20beaucoup à l'optimisation fiscale
01:22:22et il y a même des très grandes entreprises
01:22:24qui paient 0% d'impôt
01:22:26et en moyenne
01:22:27c'est moins de 15%
01:22:28c'est ça le réel
01:22:29je rappelle que pour les seules entreprises du CAC 40
01:22:3263 filiales
01:22:34dans les paradis fiscaux
01:22:35donc
01:22:36dans ce contexte
01:22:37il faut que
01:22:38on ait un impôt
01:22:40et je partage une chose avec la droite sénatoriale
01:22:43au lieu de débattre d'une contribution exceptionnelle
01:22:45nous devrions être sur un impôt
01:22:47en réalité très régulier
01:22:49parce qu'il y a besoin de visibilité
01:22:51oui c'est une question
01:22:53mais
01:22:54vous l'avez fait
01:22:55le gouvernement propose de le diviser par deux
01:22:57et vous proposez
01:22:58zéro
01:22:58mais les 8 milliards de manque
01:23:01qui va les payer
01:23:02ben la compensation
01:23:03c'est que vous allez le faire
01:23:04sur les classes populaires
01:23:05qui déjà elles
01:23:07sont étranglées
01:23:08et vous allez continuer à laisser
01:23:10des très grandes entreprises
01:23:11engranger des marges
01:23:13vraiment énormes
01:23:15sans les taxer
01:23:16et c'est un problème
01:23:16mais c'est un choix politique
01:23:18que vous devez assumer
01:23:19merci chers collègues
01:23:23monsieur Ritman
01:23:25non il a parlé sur l'article
01:23:29oui j'ai parlé en
01:23:32question de vote monsieur Ritman
01:23:33ne vous laissez pas distraire
01:23:34merci monsieur le président
01:23:36monsieur le ministre
01:23:37mes chers collègues
01:23:37juste deux points
01:23:38en 2016
01:23:40la taxation l'IS
01:23:42était de 33%
01:23:44sommes collectés
01:23:4760 milliards
01:23:472024
01:23:5025%
01:23:51sommes collectés
01:23:51plus de 80 milliards
01:23:53plus on abaissera
01:23:56le coût
01:23:57les charges
01:23:58les boulets
01:23:59les normes
01:24:00sur les entreprises
01:24:00plus il y aura
01:24:01de la création de richesses
01:24:02plus il y aura
01:24:03de prélèvements
01:24:03et de collecte d'impôts
01:24:04et puis enfin
01:24:05la dernière chose
01:24:06le message
01:24:08on a besoin
01:24:09que nos entreprises
01:24:10investissent
01:24:11mais on a besoin
01:24:13énormément aussi
01:24:14des investisseurs
01:24:15étrangers
01:24:15quel est le message
01:24:17envoyé aux investisseurs
01:24:18étrangers
01:24:19quand on leur dit
01:24:19venez investir en France
01:24:21non seulement vous avez
01:24:21des normes qui sont
01:24:22beaucoup plus importantes
01:24:23qu'ailleurs
01:24:23mais en même temps
01:24:24si vous gagnez de l'argent
01:24:26on va vous taxer
01:24:27ça se fait un peu partout
01:24:28mais nous on va vous
01:24:28surtaxer
01:24:29je suis désolé
01:24:31c'est quand même pas très
01:24:32entraînant de venir investir
01:24:33de l'argent en France
01:24:34dont on a tellement besoin
01:24:34et d'installer des entreprises
01:24:35étrangères en France
01:24:36Merci monsieur le président
01:24:39de la délégation
01:24:40aux entreprises
01:24:41Monsieur le président Renal
01:24:43vous souhaitiez
01:24:44intervenir
01:24:46Oui merci monsieur le président
01:24:48moi je voudrais
01:24:50quand même
01:24:50comme souvent
01:24:53il y a du vrai partout
01:24:54voilà
01:24:54il y a du vrai partout
01:24:55dire que
01:24:57je ne crois pas
01:24:58que sur le combat
01:24:59on pense que la taxe
01:25:00sur les entreprises
01:25:01c'est soit
01:25:02quelque chose
01:25:03qu'il faut faire
01:25:04naturellement
01:25:05sans réfléchir
01:25:06etc
01:25:07non
01:25:07il y a
01:25:08un moment
01:25:09précis
01:25:11particulier
01:25:12dans lequel on est
01:25:13on est dans une crise financière
01:25:14et il y a la recherche
01:25:16de solutions
01:25:17et parmi les solutions
01:25:18crise budgétaire
01:25:20oui
01:25:20financière
01:25:22bon
01:25:22pas loin
01:25:23pas encore
01:25:24budgétaire
01:25:25et donc
01:25:26oui
01:25:27voilà
01:25:28il y a des solutions
01:25:29qui sont recherchées
01:25:30et quelles que soient
01:25:31les solutions
01:25:31que l'on prend
01:25:32elles ne sont jamais bonnes
01:25:33pour telle ou telle
01:25:34et telle raison
01:25:35qui sont souvent
01:25:37audibles
01:25:37c'est pas le sujet
01:25:38bon
01:25:39moi je voudrais dire
01:25:40une chose
01:25:41plus
01:25:41amener un élément
01:25:43moi je me souviens bien
01:25:45ici
01:25:46de la préparation
01:25:48du PLF
01:25:482025
01:25:49gouvernement Barnier
01:25:51préparation
01:25:542025
01:25:54nous avons
01:25:55adopté
01:25:57en commission
01:25:58et ici
01:26:00en séance
01:26:01je le rappelle
01:26:02l'idée
01:26:03d'avoir
01:26:04une contribution
01:26:05de 8 milliards
01:26:05d'euros
01:26:06pour l'année
01:26:07et
01:26:08de 4 milliards
01:26:10l'année suivante
01:26:11je le rappelle
01:26:12ça s'est fait
01:26:14en réalité
01:26:15on a eu
01:26:16les 8 milliards
01:26:17qui se sont
01:26:18les 8
01:26:19ça a été voté
01:26:19ici
01:26:20bon
01:26:21et les 8 milliards
01:26:22ont été
01:26:24prélevés
01:26:24les 4 milliards
01:26:25n'ont pas pu l'être
01:26:27parce que le budget
01:26:28a été voté
01:26:28en 2025
01:26:29en retard
01:26:30et donc
01:26:31on ne pouvait pas
01:26:31avoir d'effet
01:26:32rétroactif
01:26:33et pouvoir
01:26:34garder la mesure
01:26:35et donc là
01:26:36on réintroduit
01:26:37cette mesure
01:26:37qui a déjà été
01:26:38votée ici
01:26:39c'est tout ce que
01:26:39je veux dire
01:26:40les 4 milliards
01:26:41ont déjà été
01:26:42votés dans cette
01:26:42assemblée
01:26:43certes
01:26:44pas pour le budget
01:26:452026
01:26:45mais pour le budget
01:26:462025
01:26:47voilà
01:26:47et donc
01:26:48il faut bien
01:26:49comprendre
01:26:49comment cette mécanique
01:26:50se met en place
01:26:51à l'époque
01:26:52de Michel Barnier
01:26:54vous l'aviez approuvé
01:26:55aujourd'hui
01:26:56vous êtes contre
01:26:56il y a quelque chose
01:26:58qui est quand même
01:26:59pas tout à fait naturel
01:27:00dans cette affaire
01:27:00merci
01:27:01voilà
01:27:03je vais mettre
01:27:04aux voix
01:27:05ces 3 amendements
01:27:06identiques
01:27:06qui restent en discussion
01:27:07donc un avis
01:27:09défavorable
01:27:10du gouvernement
01:27:11favorable
01:27:11de la commission
01:27:12de fait
01:27:12et donc
01:27:14je suis saisi
01:27:15à une demande
01:27:16de scrutin public
01:27:17par le groupe
01:27:17LR
01:27:18341
01:27:19votants
01:27:20320
01:27:20exprimés
01:27:21202
01:27:22pour
01:27:23118
01:27:24contre
01:27:24ces amendements
01:27:26identiques
01:27:26de suppression
01:27:26sont adoptés
01:27:28et de fait
01:27:29suppriment
01:27:31l'ensemble
01:27:32des amendements
01:27:32jusqu'au dernier
01:27:34que je vous livre
01:27:35qui est le
01:27:351121
01:27:36rectifié
01:27:37à cet article
01:27:38l'article
01:27:39étant supprimé
01:27:40voilà pour ces débats
01:27:41budgétaires au Sénat
01:27:42la majorité de droite
01:27:43et du centre
01:27:44a supprimé
01:27:44la hausse d'impôts
01:27:45exceptionnelle
01:27:46prévue par le gouvernement
01:27:47sur les grandes entreprises
01:27:48qui font des bénéfices
01:27:49une surtaxe exceptionnelle
01:27:51qui devait rapporter
01:27:514 milliards d'euros
01:27:53dans les caisses
01:27:53de l'État
01:27:54c'est la fin de cette émission
01:27:55merci de l'avoir suivie
01:27:56continuez à suivre
01:27:57l'actualité politique
01:27:58et parlementaire
01:27:59sur notre site internet
01:28:00publicsénat.fr
01:28:01je vous souhaite
01:28:01une très bonne suite
01:28:02des programmes
01:28:02sur Public Sénat
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