- il y a 6 jours
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Le meilleur de l'actu sur RMC et on démarre tout de suite avec les grandes gueules ce matin.
00:09La violence contre les politiques se banalise-t-elle ?
00:11Samedi, Jordan Bardella a été victime d'une nouvelle agression lors d'une séance de dédicaces.
00:16Après avoir été enfariné la semaine dernière, le leader du RN s'est fait écraser un oeuf sur la tête par un homme de 74 ans.
00:22Deux actes graves qui doivent être condamnés pour l'éleveur des GG, Didier Giraud.
00:26On avait déjà la semaine dernière banalisé cet acte en disant c'est de la farine, c'est pas grave, c'est un oeuf, c'est pas grave.
00:34Je pense que s'en prendre aux politiques comme ça, parce que c'est s'en prendre physiquement aux politiques,
00:39ça démystifie un peu le sacré qu'il y a autour de la fonction politique qui est déjà bien attaqué.
00:45Et je trouve que c'est grave parce que c'est quoi l'étape d'après ?
00:49C'est quoi l'étape d'après quand on commence à aller porter la main physiquement sur un politique qui est en campagne, qui n'est pas élu ?
00:58Il se passe quoi le jour où Jordan Bardella est élu dans une grande ville ou à la présidence de la République ?
01:05Alors, est-ce que ça vous choque ces deux attaques sur Jordan Bardella et Lise Goldfarb ?
01:13Non, moi ça ne me choque pas et d'ailleurs je pense que c'est un sujet qui est mis sur la table juste parce que c'est un candidat du Rassemblement National
01:21et qu'il y a aujourd'hui un amour autour du RN que je ne comprends pas.
01:26Ça fait 50 ans, je suis absolument contre la violence sur les personnalités politiques, je l'exècle, ça fait 50 ans qu'il y a des politiciens qui se prennent de la farine et des oeufs.
01:35On n'a jamais fait un sujet pour dire est-ce qu'on banalise la violence qui est aujourd'hui dans tous les médias ?
01:40Et en fait, juste parce que c'est Jordan Bardella, ça en fait un sujet, on dit « oh les gens sont trop violents ».
01:46Chirac a été enfariné, Ségolène Royal a été enfariné, tout le monde a été enfariné.
01:52C'est inadmissible.
01:54Mais je trouve ça débile, je ne vous dis pas que je trouve ça génial, mais je trouve ça quand même 100 000, un milliard de fois moins grave que de la violence physique.
02:02Heureusement qu'on n'en est pas là. Écraser un oeuf sur la tête de quelqu'un, c'est une violence physique.
02:07Mais c'est le moyen le moins violent qu'on va dire que les gens qui ont envie d'exercer une petite violence politique ont trouvé.
02:16Mais tu te rends compte ?
02:16Je suis désolée, on t'écrasse un oeuf sur la tête, c'est ultra violent.
02:20Mais c'est arrivé à tous les politiciens, pourquoi est-ce que c'est un sujet que quand il s'agit de Jordan Bardella ?
02:25Mais en fait, que ce soit Jordan Bardella ou Jean-Luc Mélenchon ou Glucksmann, mais c'est le même sujet en fait.
02:31Mais c'est arrivé à tous, dans tous les partis. C'est même arrivé à Gabriel Attal.
02:36Mais on le dépleure à chaque fois, il faut le dépleurer en tout cas.
02:38Ce qui est condamnable, c'est de la violence physique, c'est-à-dire quelqu'un qui se prend un coup, quelqu'un qui se fait tirer dessus.
02:43Mais c'est un coup de te faire écran.
02:44Mais c'est arrivé aux Etats-Unis ?
02:46C'est un coup en fait.
02:47Oui, c'est arrivé aux Etats-Unis. Et bien c'est marrant parce que la France, ce ne sont pas les Etats-Unis.
02:50Aux Etats-Unis, quelqu'un se fait tuer pour ses idées.
02:52En France, quelqu'un se prend de la farine ou un petit oeuf.
02:55Oui, on ne va pas dire un oeuf, ce n'est pas grave, il aurait pu se faire tuer.
02:58Mais Estelle, j'exècre la violence contre les politiciens.
02:59Je suis la première sur ce plateau à dire à chaque fois, c'est minable, c'est honteux.
03:03On ne doit pas mourir pour ses idées.
03:05Ça, je suis à fond dessus.
03:06Mais dire, est-ce qu'on est de plus en plus violent parce que quelqu'un s'est fait enfariner ou prendre un oeuf,
03:11alors que ça fait 60 ans que c'est le cas, c'est rien de nouveau sous le soleil.
03:15L'enfarinade, ce n'est pas tout à fait la même chose.
03:17Il y a un geste sur l'oeuf.
03:18C'est-à-dire qu'en fait, il a dû s'approcher, il a dû lui écraser un oeuf sur la tête.
03:23Tu t'es déjà pris un oeuf sur la tête ?
03:24Non, non, je suis désolée, je suis désolée, ce serait interdit à l'école si c'était violent.
03:32Le dernier jour d'école, dans le dernier jour d'école, on fait tous une bataille d'oeufs.
03:36C'est une violence, ça commence où la violence ? C'est quoi ? C'est la gifle ?
03:40La violence, ça commence quand tu es blessé ou que, bien sûr, tu n'es pas consentant.
03:47Voilà, pour moi, évidemment qu'il n'est pas consentant.
03:50Il n'est pas fait un masque à l'oeuf.
03:51Je suis d'accord, mais il y a violence et violence, si tu veux.
03:54Il y a dire à quelqu'un « t'es un connard ou je te jette de la farine » et vouloir tuer quelqu'un.
04:00Pardon, mais ce n'est pas ou tu tues ou tu mets un oeuf.
04:03On ne va pas attendre la tentative de meurtre pour s'indigner.
04:05Je suis en train de vous dire que je suis pour, je trouve que c'est nul, je suis contre.
04:08Mais le fait que ce soit un sujet, que toute la France en parle, alors que tout le monde se fait enfariné depuis des dizaines d'années,
04:14c'est juste parce que c'est Jordan Bardella et qu'on pousse le RN dans les médias.
04:17Je suis désolée de vous le dire.
04:18Alors, les médias français ne sont pas connus pour être tous pro-RN.
04:22Ensuite, Jordan Bardella est le président du Premier Parti de France.
04:25Donc, c'est normal qu'en tant que journaliste, on s'intéresse.
04:28Si c'était le petit maire d'un petit village, ce serait aussi dégueulasse,
04:31mais ça serait moins médiatisé parce que c'est un homme politique majeur aujourd'hui, Jordan Bardella.
04:38Je veux dire, il est quand même potentiellement donné comme vainqueur dans les sondages,
04:41possible vainqueur à l'élection présidentielle.
04:43De la même manière, quand Emmanuel Macron, le président de la République, a pris une claque,
04:47j'ai été extrêmement choqué.
04:48Et c'était une grande violence.
04:49Mais ce n'est pas pareil pour moi.
04:51Ah bah si, c'est pareil.
04:52Je ne le mets pas au même sable.
04:53En matière de violence, tu sais, Élise, avec tout le respect que j'ai pour toi,
04:56en matière de violence, on ne peut pas mettre des gradations comme ça.
04:59Parce qu'à partir du moment où il y a une atteinte physique à quelqu'un,
05:04même mentale, même une insulte, je déteste,
05:06mais une atteinte physique à quelqu'un,
05:07on ne peut pas ne pas condamner ou justifier en disant
05:10« Oui, mais c'est parce que… » Non, il n'y a pas de mais.
05:12Il n'y a pas de mais, parce que ça commence comme ça,
05:14et puis un jour, c'est un couteau.
05:16Oui, même pire.
05:17Et voilà.
05:17Et ça arrive.
05:18Et il y a eu des…
05:20Aux Etats-Unis, la charliqueur…
05:21Mais c'est imparable.
05:22C'est justement un œuf pour ne pas que ce soit un couteau.
05:26Enfin, je ne vous dis pas que c'est horrible.
05:27Oui, mais la farine, encore une fois, ce n'est pas tout à fait pareil.
05:29Tu jettes un truc de loin.
05:30Là, l'œuf, il a mis sa tête, il a mis sa main sur la tête.
05:32C'est une agression physique.
05:33Il a cassé un œuf.
05:34Il y a le geste pour casser un œuf.
05:36Il faut le vouloir.
05:42Quand François Mitterrand était président de la République,
05:44un jour, il y a quelqu'un qui s'est approché de lui,
05:46qui lui a donné un papier en disant
05:47« J'aurais pu vous tuer si je voulais. »
05:49Vous vous souvenez ?
05:50C'est une histoire comme ça avait été
05:51pour montrer qu'un homme politique est potentiellement toujours en danger.
05:56Donc là, ce qui se passe autour de Don Mandela,
05:58ça veut dire quoi aussi, quand on agresse ça ?
06:00Ça veut dire qu'on accuse toujours les politiques d'être loin des Français.
06:03Eh bien, de plus en plus, il va y avoir une sorte de sécurité autour.
06:06Il y aura de moins en moins de contacts directs avec les gens.
06:09Il y a toujours eu cette sécurité.
06:10Parce qu'il y a ce genre...
06:12Là, la sécurité, naturellement,
06:14deux fois en une semaine, elle va être renforcée.
06:16Donc, en tant qu'homme politique,
06:17il ne pourra être moins au contact des Français.
06:18Là, c'est un événement promotionnel,
06:20parce que c'était pour la dédicace de son livre.
06:21Il n'était pas sur le terrain à la rencontre des Français.
06:25C'est encore...
06:25Ah bah si !
06:26Non, ce n'est pas exactement la même chose.
06:28C'est un homme politique qui écrit un livre politique.
06:29Il était là-bas pour vendre des bouquins.
06:31C'est pas, par exemple, un maire d'une commune
06:34qui va auprès de ses habitants
06:36et qui se fait agresser.
06:38C'est le cas aussi.
06:38C'est une agression, mais ce n'est pas la même chose.
06:41Ce n'est pas dans le cadre de ce qu'il espère faire
06:43pour nous, Français, qu'il a été agressé.
06:45Il était là pour vendre des livres.
06:48Tu le fais actuellement dans des séances de dédicaces,
06:49et c'est très bien.
06:50Et il y a quelqu'un qui est venu lui écraser
06:52un oeuf sur la tête, tu vois.
06:53Il n'était pas dans l'exercice, pour moi,
06:55de ses fonctions.
06:55Mais il n'a pas été agressé en tant qu'écrivain,
06:57mais en tant qu'homme politique.
06:58Oui, mais c'est pas exactement le même.
07:00Tu faisais des spectacles,
07:01et si les gens n'aimaient pas,
07:01ils jetaient des tomates.
07:02On peut aussi se féliciter
07:05que cette époque soit révolue.
07:07Mais on ne se félicite pas que ça arrive.
07:08Moi, je trouve que le mec qui a fait ça,
07:10ça ne sert à rien.
07:12Ça ne fait que rendre encore plus puissant
07:14Jordan Bardella.
07:14Donc c'est encore plus contre-productif.
07:16Juste, ça existe depuis la nuit des temps.
07:19Ça a toujours été comme ça.
07:20Pour conclure,
07:21on peut m'appeler avec le fait que
07:23c'est un septuagénaire qui est accusé,
07:25qui est toujours en garde à vue ce matin,
07:26d'avoir écrasé un oeuf sur la tête
07:28de Jordan Bardella.
07:2974 ans, il n'en était pas à son coup d'essai
07:31puisqu'il avait déjà jeté un oeuf sur Éric Zemmour.
07:33Apolline Matin, ce matin sur RMC.
07:35Une prime de naissance de 1000 euros
07:37pour relancer une maternité,
07:38bonne ou mauvaise idée ?
07:39C'est le pari de la petite commune
07:41de Saint-Amand-Montron dans le Cher.
07:44Un chèque sous forme de bon d'achat
07:45offert à chaque femme qui viendra accoucher
07:47dans la ville en 2026.
07:49Et le maire de la commune,
07:50Emmanuel Riott,
07:50se félicite de cette mesure.
07:53Nous sommes à 50 kilomètres de Bourges,
07:56de Montluçon, de Châteauroux et de Nevers.
07:58Donc nous avons 4 préfectures,
08:004 centres hospitaliers importants.
08:01Et donc nous avons des mamans
08:02qui sont en limite de département,
08:04qui vont accoucher dans l'hôpital le plus proche,
08:06qui est dans d'autres départements.
08:08Mon but, c'est d'être attractif
08:09et de les attirer dans notre maternité
08:11qui est extrêmement bien reconnue
08:14et qui est très efficace également.
08:16Donc parfois, il faut faire
08:18quelques kilomètres de plus
08:20pour venir à Saint-Amand
08:21et puis éventuellement percevoir
08:231000 euros, 500 euros effectivement
08:25de la ville de Saint-Amand-Moron
08:27et 500 euros
08:28de la communauté de communes.
08:32Frédère Mel,
08:33c'est une bonne idée cette prime de naissance ?
08:35C'est une idée géniale d'un maire
08:37face au désarroi.
08:38Voilà, c'est tout.
08:39On est arrivé là ?
08:40Oui, mais sauf que c'est l'état de la France,
08:42mes amis.
08:43On en est là
08:43et les maires sont des gens extraordinaires
08:46qui redoublent d'ingéniosité
08:48pour continuer à faire vivre leur commune.
08:50Voilà.
08:51Je trouve que l'idée est géniale.
08:53Il faut y penser, mais...
08:53Je pense que quand t'es parent,
08:55quand t'es une mère
08:56et que tu vas accoucher,
08:57tu cherches la meilleure maternité
08:58pour ton enfant,
08:59pas celle qui va t'offrir
08:59un bon appart.
09:00Oui, mais je veux dire,
09:02il faut voir aussi
09:02que c'est toujours aussi
09:03une opération de communication
09:05pour alerter.
09:06Donc là, tout le monde en parle.
09:07La preuve, on en parle.
09:08C'est vrai, c'est vrai.
09:08Donc c'est une manière de dire
09:09les gens qui pourraient rétorquer
09:11à ce maire,
09:11à s'éduire n'importe quoi,
09:12aidez-nous à garder notre maternité.
09:14Voilà, donc je trouve
09:15que le coup est merveilleux.
09:16Bravo, bravo, bravo.
09:17Et les maires sont des gens
09:18qui ont des idées géniales,
09:20franchement.
09:21Ça en dit quand même très long
09:22sur le problème qu'on a aujourd'hui
09:24démographique de natalité.
09:28Je pense que quand Emmanuel Macron
09:30parle de réarmement démographique,
09:31ça n'a pas non plus aidé.
09:32Je pense que ça a dégoûté
09:33plein de femmes
09:34qu'il aborde le sujet
09:35de façon assez militaire.
09:38Oui, c'est un truc technique.
09:40Pourquoi est-ce que les gens
09:42autour de moi, en tout cas,
09:44se posent la question
09:44de faire un enfant ?
09:46C'est parce qu'ils se disent
09:46mais dans quel monde
09:47je vais faire élever mon enfant
09:49alors que pendant la Seconde Guerre mondiale,
09:51les gens faisaient des enfants.
09:51Mais parce qu'on ne leur disait pas
09:53que ça allait être horrible.
09:55En fait, il y a un découragement
09:56aujourd'hui à la maternité,
09:58il y a l'écologie,
09:59il y a l'état du monde.
10:00Et c'est vrai que je ne vois pas
10:01un politique qui est capable
10:02de nous donner envie,
10:03en tout cas,
10:04de donner naissance dans ce monde.
10:05Moi, j'ai très envie
10:06de faire des enfants.
10:07Et même pour la question des LGBT,
10:09je veux dire,
10:09tu as des pays qui ont autorisé
10:10la PMA et la GPA
10:11parce qu'ils sentaient
10:12qu'il y avait un problème démographique
10:13et que les gens ne faisaient pas d'enfants
10:14et que tu as plein de couples.
10:17Moi, je suis lesbienne.
10:18Si je veux faire une PMA,
10:19vous savez combien il y a d'honneurs
10:20en France de sperme ?
10:21300 par an.
10:22C'est rien.
10:23Donc, ce n'est pas non plus
10:24très encourageant
10:24là où il y a de plus en plus
10:26de gens qui sont aussi LGBT,
10:29qui l'assument.
10:30Donc bref, ça en dit long
10:31et je pense qu'on devrait
10:32plutôt nous redonner de l'espoir
10:33et nous donner envie
10:33de faire des enfants.
10:35Les GG ce matin sur RMC.
10:36Comment sauver les commerces
10:39plus de boutiques baissent le rideau
10:40car les clients préfèrent désormais
10:42aller en périphérie
10:43dans les grandes surfaces
10:44et pour le maire de Perpignan,
10:45Louis Alliot,
10:46invité des GG ce matin,
10:47il faut offrir un meilleur accès
10:49aux voitures dans les centres-villes.
10:50Ben oui.
10:51On peut favoriser un environnement,
10:54une ambiance par la sécurité.
10:55Je le répète,
10:56c'est très important un centre-ville.
10:57La deuxième chose,
10:58c'est la propreté
10:59et l'embellissement de la ville.
11:01Végétalisation,
11:01des choses comme ça.
11:02C'est les parkings.
11:03Gratuité des parkings
11:05parce que les parkings privés
11:07sont souvent chers.
11:08Donc nous,
11:09on a deux parkings,
11:10j'allais dire,
11:11en régime municipal
11:11et on a aussi
11:12toute une batterie
11:13de parkings
11:14mis en délégation
11:15de services publics
11:17mais on a obtenu
11:18des heures gratuites
11:19et le samedi gratuit
11:22par exemple.
11:23Mais,
11:23j'allais dire,
11:24l'attractivité du centre-ville,
11:26c'est aussi un problème
11:27d'accès au centre-ville
11:28et là,
11:29alors là,
11:29vous avez le problème
11:29des transports
11:30et vous avez le problème
11:31de la voiture en général
11:32dans les centres-villes.
11:35Karine Gallier,
11:35est-ce qu'on peut encore
11:36sauver nos commerces
11:36de centre-ville ?
11:37C'est très compliqué
11:38parce que tout ce qu'il a dit
11:39est très vrai.
11:40Je veux dire,
11:40moi,
11:40je ne vis pas à Paris
11:41par exemple
11:41et je ne vais pas aller
11:42à Paris
11:43sachant que le stationnement
11:45coûte extrêmement cher
11:46et que finalement,
11:47il y a beaucoup
11:48de centres-villes
11:49qui sont faits
11:49pour faire fuir les gens.
11:51C'est ça la problématique.
11:52Et quand tu vois quand même
11:52des artères entières
11:53qui sont fermées,
11:54ben quoi,
11:54excuse-moi,
11:55c'est vrai.
11:55Alors à Paris,
11:56on vient de développer
11:57un truc il y a un petit siècle
11:58à peu près,
11:59le métro,
12:01les bus,
12:02les airs,
12:02ça permet de se rentrer
12:04dans un temps
12:04où tu sais exactement
12:05à quelle heure tu pars,
12:06à quelle heure tu arrives
12:06avec le métro.
12:07Ça va beaucoup plus
12:08que la voiture.
12:10Charles,
12:11tu fais effectivement
12:11ce que tu veux
12:12en termes de déplacement.
12:13Moi,
12:13j'ai pris pendant des années
12:14le métro.
12:15Je me suis fait agresser.
12:17Je suis en stress
12:19dans le métro.
12:19Je ne veux pas
12:20prendre le métro.
12:21Ça me met
12:21et ça me rappelle
12:23des moments compliqués.
12:24Donc, effectivement,
12:25le métro,
12:26j'essaye au minimum
12:27de le prendre
12:28parce que je trouve
12:30que c'est quelque chose
12:30qui n'est absolument
12:31pas sécurisant.
12:32Et après,
12:32quand tu fais des courses aussi,
12:34ce n'est pas très pratique
12:34de revenir avec toutes tes courses
12:36en métro.
12:37Donc, le principe du
12:39on ne veut plus d'automobilistes,
12:40ça fait sûr aussi
12:41énormément de personnes.
12:42J'ai un ami que vous connaissez,
12:43Eric Bilderman,
12:44qui était journaliste
12:44à la chaîne.
12:46Il dit,
12:47mais en fait,
12:47nous les gueux,
12:48les provinciaux,
12:49les banlieusards,
12:50on ne nous veut plus à Paris.
12:51Et c'est ça aussi la réalité.
12:52Et avant,
12:53tu étais quand même content
12:53parfois le week-end
12:54d'aller à Paris.
12:56Et bien maintenant,
12:56il y en a plein
12:57qui ne vont plus à Paris.
12:58Les magasins étaient plans
12:59pour le Black Friday
13:00parce que ce n'était pas cher.
13:01Il y a ça aussi.
13:02C'est le cas aussi
13:02de beaucoup de grandes villes
13:04qui ont leur centre-ville,
13:05leur poumon
13:06qui est en train de mourir
13:07malheureusement
13:07parce que la politique...
13:08C'est parce que la voiture,
13:09c'est les prix aussi.
13:10La politique des mères,
13:11et elle est beaucoup
13:12quand même contre les usagers
13:14et la voiture.
13:15Je suis désolée,
13:15c'est encore quelque chose
13:16qui est très présent
13:17que ce soit en province
13:18ou même en banlieue.
13:19Vous êtes allé faire
13:20le Black Friday,
13:20Fred Hermel
13:22et Dylan Farb ?
13:23Non, pas ensemble.
13:24On n'aurait pu.
13:25Vous n'avez pas fait
13:26le Black Friday ?
13:26Non, je n'ai pas fait.
13:27D'accord,
13:28pour sauver vos boutiques
13:28du centre-ville.
13:29Je n'aime pas les injonctions.
13:30Moi, j'y vais pendant l'année.
13:31D'accord.
13:32Moi, je n'aime pas
13:33le Black Friday
13:33mais je fréquente tous les commerces
13:36et je ne suis pas trop d'accord
13:36pour Paris par exemple.
13:37Tu as des métros
13:38comme la ligne 14.
13:40La ligne 14,
13:41elle va jusqu'à Thiers,
13:42Orly.
13:43Tu as plein de gens
13:43qui ont accès.
13:45Aujourd'hui,
13:45si on va dire
13:46qu'on a un peu
13:47si tu habites à 10 kilomètres,
13:49tu es en galère derrière.
13:50Tu as des RER
13:51qui fonctionnent très bien.
13:52J'ai une copine
13:52qui a grandi à Sceau.
13:53J'allais tout le temps
13:54en RER jusqu'à Cézelle.
13:55Je suis à 30 minutes.
13:57En vrai,
13:57j'ai jamais eu
13:58d'intivité dans le métro
13:59où tu n'as pas peur.
14:00C'est vrai.
14:01Je suis désolé.
14:02Il y a quand même
14:02beaucoup de femmes
14:03qui ont peur
14:03de prendre les transports
14:04en commun aujourd'hui.
14:05Et je te rejoins là-dessus.
14:07Mais en tout cas,
14:08je trouve quand même
14:08que c'est assez bien desservi.
14:10Moi aussi.
14:10Mais excuse-moi,
14:13tu as ton bébé
14:15qui prennent le RER
14:16tous les jours.
14:17Mais c'est génial.
14:18Ce n'est pas une aventure.
14:19Pour faire les courses,
14:20tu as ton bébé,
14:21tu as tes paquets,
14:21etc.
14:22C'est un peu compliqué.
14:23Quand tu as un gamin
14:23en bas âge,
14:24faire tes courses,
14:25c'est un enfer.
14:25Tu ne passes pas le samedi
14:26au Galerie Lafayette.
14:26Ce soit le RER
14:27ou la voiture,
14:28c'est de toute manière
14:29un enfer.
14:30Pourquoi il y a certaines villes
14:31où le centre-ville
14:32est piétonnier
14:33et où il y a une vacance
14:34de commerce
14:35qui est très très bas ?
14:36Pourquoi ?
14:37Parce qu'il y a des parkings
14:37faciles d'accès.
14:39Le problème,
14:39c'est que dans certaines villes,
14:42il y a une haine de la voiture
14:44qui fait qu'on ne veut même pas
14:45que les voitures
14:46entrent dans la ville.
14:47Il y a aussi un vrai problème
14:48qui est que la plupart
14:49des commerces,
14:50en réalité,
14:51vendent des choses
14:51que tu trouves
14:52100 fois moins chères
14:52sur Internet
14:53et c'est horrible.
14:54Et je suis contre,
14:54mais c'est une réalité.
14:55Et c'est ça la vérité.
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