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[#Journal] Le 19H30 du 30 Novembre 2025

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00:00Bonsoir et bienvenue dans votre journal de 19h30 sur GMT TV. Voici le principal titre de ce dimanche
00:2230 novembre 2025. Le président de la République, Brice Clotaire Oleg Ingema, a exigé ce week-end
00:28une révision complète de l'actionnariat de l'État gabonais dans la CETRAG. Nous le disions en titre.
00:34Nous ouvrons cette édition d'informations sur une note de souveraineté économique. En effet, le président
00:39gabonais a appelé à renégocier les parts de l'État gabonais dans l'entreprise CETRAG. Plus de détails dans cet élément.
00:46Ce samedi 29 novembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oleg Ingema, s'est entretenu avec une délégation
00:54de la Société d'exploitation du Transgabonais et du groupe Eramet, conduite par Christian Magny,
01:00directeur général de la CETRAG. Une réunion stratégique qui a permis de faire le point de la santé financière
01:06et opérationnelle de l'entreprise. Cette rencontre fait suite à la récente visite du président français
01:12à Libreville, où une convention d'aide au développement a été signée entre l'Agence française de développement
01:18et le gouvernement gabonais. Cette convention vise notamment la réhabilitation de la voie ferroviaire
01:25gabonaise et la mise en œuvre d'autres projets structurants. Le président Guéma insistait sur la
01:31nécessité de dresser une évaluation approfondie de la situation actuelle de la CETRAG en raison des défis
01:37persistants auxquels l'entreprise fait face. La CETRAG, dont la santé financière est inquiétante, a un impact
01:43direct sur la qualité du service public ferroviaire. En conséquence, des actions concrètes doivent être
01:49mises en place pour dresser la situation. Une des recommandations majeures issues de cette rencontre
01:54est la nécessité de revoir la structure de l'axonariat de l'État au sein de la CETRAG. Les investissements
02:02significatifs déjà réalisés pour moderniser la voie ferrée exigent une réévaluation des participations
02:07de l'État afin d'assurer un équilibre entre l'engagement public et la gestion de l'entreprise.
02:13De plus, il a été constaté que les revenus de la CETRAG ne participent actuellement en aucune
02:20manière au budget national, une réalité jugée inacceptable. Le chef de l'État a donc exigé que
02:26la part revenant à l'État soit désormais reversée directement au trésor public en respectant
02:32rigoureusement les principes de transparence et de bonne gouvernance. Le modèle économique de la
02:38CETRAG idéalement conçu pour répondre aux besoins du secteur ferroviaire doit être revu. Cela
02:44passera par une harmonisation des tarifs avec les réalités opérationnelles et les exigences
02:49d'investissement. Pour ce faire, plusieurs mesures complémentaires seront étudiées, y compris la mise en place
02:56de payages à l'entrée de chaque province traversée et l'installation de postes de pesage pour prévenir les
03:04surcharges de wagons, protégeant ainsi les infrastructures vitales. Le président a insisté
03:09sur l'éradication des pratiques anti-concurrentielles qui compromettent la rentabilité et la viabilité de
03:16l'entreprise. Pour aller de l'avant, un groupe de travail interministériel sera constitué pour
03:21examiner la convention liant l'État à la CETRAG ainsi que ses avenants. L'objectif est de clarifier
03:28les responsabilités de chaque partie et d'élaborer les ajustements nécessaires pour
03:34moderniser le cadre contractuel existant.
03:39Le ministre de l'Environnement a annoncé l'entrée en vigueur dès le 1er janvier
03:432026 d'une taxe écologique sur les produits polluants importés. Reportage.
03:49Dans le projet de loi de finances 2026, un dispositif fiscal ciblant directement les activités
03:54polluantes est introduit. Il s'agit de la contribution environnementale qui concerne
03:59les secteurs les plus émetteurs tels que les industries pétrolières, minières, chimiques
04:03mais aussi les importateurs d'emballages plastiques et de lubritions. Les montants prévus varient
04:08selon le type de produit ou de déchets. Jusqu'à 50 000 francs CFA par mètre cube de minéraux
04:14extraits et 500 francs CFA par litre de solvant lubrition. L'objectif affiché est double,
04:19réduire l'empreinte écologique du tissu industriel tout en finançant la gestion durable des déchets.
04:24Le texte prévoit également des exonérations pour les équipements liés aux énergies
04:29renouvelables et le recyclage artisanal afin de rembourser les initiatives vertes. Le
04:34projet de loi de finances 2026 inscrit cette taxe dans une stratégie plus large de diversification
04:39des recettes publiques. Les revenus tirés directement ou indirectement des efforts
04:43écologiques représentent plus de 10 milliards de francs CFA en hausse de 40%. Parmi ceux-ci,
04:49les redevances forestières atteignent 6,3 milliards de francs CFA en hausse de 37% grâce
04:54à un meilleur contrôle de l'exploitation des forêts et à la taxation des produits dérivés
04:58du bois. S'y ajoute la redevance pour la protection des données personnelles et les
05:02produits issus des procédures judiciaires liées à la lutte contre la corruption et les
05:07infractions environnementales. Au-delà de la fiscalité, le Gabon compte également sur
05:12les fonds verts internationaux et les partenariats environnementaux qui représentent environ 16,4
05:17milliards de francs CFA. Ces ressources, bien que légèrement en baisse, continuent de financer
05:22les programmes de reboisement, de protection de la biodiversité et de transition énergétique.
05:28Avec ce virage écologique, le gouvernement cherche à démontrer que l'environnement peut
05:32devenir un levier économique. En plaçant la fiscalité verte au cœur de sa stratégie budgétaire,
05:37le Gabon ambitionne de concilier croissance et durabilité, tout en affirmant sa position
05:42de leader régional en matière de politique climatique. Reste à garantir que la mise en
05:46œuvre de ces mesures se fasse dans la transparence et l'efficacité, conditions indispensables à
05:52leur succès.
05:53Une donnée encourageante publiée ce jour par le ministère de la Santé, le taux de mortalité
05:58infantile est passé de 29,9% par naissance de 1000 en 2025 contre 31,2 en 2022.
06:07Un progrès notable, mais le gouvernement reconnaît qu'il reste du chemin pour l'atteinte
06:11de l'objectif de 12 pour 1000 fixés par les ODD de l'horizon 2030. Constats et analyses.
06:19Selon les dernières estimations publiées par WorldMeters, le taux de mortalité infantile
06:24au Gabon atteint 25,9 décès pour 1000 naissances vivantes en 2025. Ce chiffre bien qu'en est
06:31amélioration par rapport aux années précédentes. Place encore le pays parmi ceux où la survie
06:37des nouveau-nés reste un défi majeur en Afrique centrale. Il y a 10 ans, en 2015, ce taux
06:42dépassait les 41%. Bienheureusement, sous Alibongo Ndimba, les politiques publiques avaient
06:47initié le projet des centres hospitaliers avec pour incidence directe la baisse de près
06:52de 37% observée sur une décennie. Mais au-delà de ces efforts déployés par le gouvernement
06:58d'antan et ses partenaires internationaux, il y a la nécessité de poursuivre dans cette
07:03voie pour permettre d'inverser la courbe. Vaccination élargie, renforcement des centres
07:08de santé materno-infantiles, formation du personnel médical et campagne de sensibilisation sur
07:14la nutrition et l'hygiène. Ce sont des initiatives qui devraient effectivement contribuer à
07:19réfréner la courbe de progression. Les quelques réussites sous le programme national Gabon
07:24qui ont noté les appuis de l'UNICEF et de l'OMS doivent servir de lampe, puisqu'en
07:29dépit de ces avancées, le chiffre de 25,9% reste préoccupant. Pour faire clair, dans
07:35notre pays, un enfant gabonais sur 38 décède avant son premier anniversaire. Le pire réside
07:41dans le fait que les principales causes demeurent connues, les infections respiratoires aiguës,
07:46le paludisme, les diarrhées, la prématurité et les complications néonatales. Toute situation
07:52qui résulte des disparités géographiques riantes avec les provinces rurales. C'est
07:57le cas de l'Ogué Vindo, de l'Angounier ou du Walentem qui affichent des taux souvent
08:01supérieurs à 35% contre moins de 20% dans les quartiers aisés de Libreville et Port-Gentilles.
08:07Les spécialistes soulignent également l'impact de la pauvreté et du faible niveau d'éducation
08:12des mères. Au Gabon, une femme sur quatre accouche encore sans assistance médicale qualifiée
08:17dans certaines régions enclavées. Descendre sous la barre des 20% d'ici 2030 sera un objectif
08:23louable car la jeunesse est sacrée, selon le mentor du président, Brice Clotaire-Olivine
08:28Guema.
08:28Un mot santé avec l'Organisation mondiale de la santé qui tire à nouveau la sonnette
08:33d'alarme sur la surutilisation des antimicrobiens. Une habitude qui constituerait l'une des
08:38dix plus grandes menaces pour la santé mondiale. Nous décryptons.
08:42A l'occasion de la semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens, célébrée
08:48du 18 au 24 novembre 2025, l'Organisation mondiale de la santé a lancé un avertissement
08:54ferme. Les médicaments, autrefois efficaces pour traiter les infections, perdent progressivement
09:00de leur puissance. En cause, une surutilisation et un mauvais usage persistant qui compromettent
09:05les acquis médicaux et mettent sous pression les familles ainsi que les systèmes de santé.
09:09Placé sous le thème « Agissons maintenant, protégeons notre présence, sécurisons notre
09:14avenir », cette semaine vise à mobiliser les populations et les professionnels de santé
09:18autour d'un objectif crucial, notamment encourager une utilisation responsable des antimicrobiens
09:24afin de préserver leur efficacité pour les générations futures. Ces médicaments restent
09:29en effet essentiels pour sauver des vies, protéger la santé publique et garantir la sécurité
09:34alimentaire mondiale. Dans son message officiel, le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique
09:39Dr Mohamed Janabi a rappelé que la surutilisation des antimicrobiens représente aujourd'hui
09:44l'un des plus grands défis sanitaires. Elle détruit des décennies de progrès médicaux
09:49et menace notre capacité à traiter les infections les plus courantes, a-t-il déclaré.
09:54D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes, puisqu'en 2021, les infections résistantes
09:57aux antimicrobiens ont causé environ 1,14 million de décès, soit davantage que le VIH
10:03ou le paludisme. Et l'Afrique subsaharienne demeure la région la plus touchée, révélant
10:08la vulnérabilité persistante des systèmes de santé face à cette crise silencieuse.
10:12Face à ce constat inquiétant, le Dr Mohamed Janabi appelle à une responsabilisation collective.
10:17Pour freiner la progression de la résistance, il préconise la mise en place de diagnostics
10:21plus performants permettant un traitement rapide et ciblé, ainsi que le renforcement des
10:26mesures de prévention d'infection, notamment pour protéger les mères et les nouveaux-nés
10:31lors de l'accouchement. L'OMS encourage également les 47 États membres de la région africaine
10:37à investir davantage dans le financement des plans d'action nationaux et dans les
10:42systèmes de laboratoire. L'intégration de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens
10:46dans les stratégies de soins primaires, de prévention des infections et de couverture
10:50sanitaire universelle est présentée comme une priorité. Le directeur régional souligne
10:55l'importance de doter les agents de santé, pharmaciens et vétérinaires des compétences
10:59et outils nécessaires pour promouvoir une utilisation responsable des antimicrobiens.
11:04Il appelle aussi à une meilleure régulation de la production et de l'élimination des
11:07déchets pharmaceutiques afin d'éviter la contamination environnementale.
11:12Enfin, la participation des communautés, en particulier des jeunes, est jugée indispensable
11:16pour sensibiliser, lutter contre l'automédication et encourager le respect des prescriptions médicales.
11:22Le secteur agricole est également invité à adopter des pratiques limitant l'usage excessif
11:28des antimicrobiens. Le chiffre du jour est 255 104 km². C'est le domaine pétrolier
11:35du Gabon soit 50 729 m² en offshore et 204 375 km² en offshore. Les récentes images diffusées
11:45sur les réseaux sociaux montrant au Gabon un jeune abusé sexuellement par un autre sont
11:50d'une violence insoutenable. Ce drame doit être un électrochoc national, un pays qui
11:56ne protège plus ses enfants per son humanité et un état qui laisse faire per son autorité.
12:03Ces mots sont de Samuel Jordan Ganga, acteur politique gabonais. C'était le tour d'horizon
12:08de l'actualité au Gabon ce dimanche 30 novembre 2025. Prochain rendez-vous avec l'information
12:13demain à 12h sur GMT TV. Pour l'instant, prenez soin de vous.
12:18Trouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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