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[#Journal] Le 19H30 du 24 Novembre 2025

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00:00Lundi 24 novembre 2025, bonsoir à tous et bienvenue dans cette édition d'information,
00:22la principale sur JMT TV. Au sommaire de cette édition, en marge de la visite d'Emmanuel Macron à Libreville,
00:31le président Brice Clottero-Linguema a réaffirmé sa ligne économique, transformation locale obligatoire,
00:38transparence contractuelle et exemplarité des investisseurs étrangers. En ouverture, dans le cadre de la visite officielle
00:47du président français, le chef de l'État, Brice Clottero-Linguema, a redéfini le partenariat économique
00:53avec la France, notamment dans les secteurs miniers, énergétiques et industriels,
00:57rompant avec les pratiques passées d'une économie de rente. Explication.
01:02En marge de la visite d'Emmanuel Macron à Libreville, le président Brice Clottero-Linguema
01:06a réaffirmé sa ligne économique, transformation locale obligatoire, transparence contractuelle
01:11et exemplarité des investisseurs étrangers. La nouvelle doctrine nationale s'impose aux entreprises
01:16françaises, particulièrement dans les secteurs miniers, énergétiques et industriels,
01:21rompant avec les pratiques passées d'une économie de rente. Le président a insisté
01:25sur le montganèse, ressources stratégiques du pays, et a appelé Paris et les groupes
01:30concernés à respecter pleinement leurs engagements industriels. Montée en gamme, création
01:35de valeurs locales et intégration, dont les chaînes de valeurs nationales sont désormais
01:40prioritaires. Les contrats devront répondre aux standards internationaux avec publication
01:45systématique des conventions et des partenariats, assurant une transparence totale.
01:50Oleguenguema a également souligné l'importance d'assainir les finances publiques, de restructurer
01:54la dette intérieure et de coordonner avec les institutions multilatérales pour réajuster
01:59la dette extérieure. Cette stratégie s'inscrit dans un objectif global, redonner au Gabon la
02:05maîtrise de sa trajectoire économique et favoriser l'industrialisation du pays.
02:09La France et le Gabon ont besoin l'un de l'autre, a conclu le chef de l'Etat, mais
02:14sur la base d'un partenariat rééquilibré, tourné vers la compétitivité industrielle,
02:18la transformation locale et la transparence. Le Gabon affirme désormais son rôle de maître
02:23d'oeuvre de son développement économique, annonçant une nouvelle l'air pour sa relation
02:28avec la France.
02:30Ce lundi 24 novembre, le président de la République, chef de l'Etat, chef du gouvernement,
02:35Brice Clotterlinguema, s'étant volé pour Luanda, en Angola. Un déplacement qui s'inscrit
02:40dans le cadre de sa participation prévue jusqu'au 25 novembre 2025, placé sous le thème
02:47Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme efficace. Ce sommet
02:54UAUE entend avoir un impact concret sur la vie quotidienne en favorisant les opportunités
03:00et en répondant aux défis communs.
03:03Le 22 novembre dernier, Libreville a accueilli la 131e Assemblée Générale de l'Association
03:11internationale des transporteurs aériens francophones organisée par la compagnie aérienne
03:16nationale Flagabon. On fait le point.
03:19Libreville a accueilli le 22 novembre la 131e Assemblée Générale de l'Association internationale
03:25des transporteurs aériens francophones, la TAF. Une rencontre organisée par Flagabon
03:30et qui a rassemblé compagnies, industrielles et experts autour de l'avenir du secteur
03:35aérien francophone. Les travaux ont été lancés par les ministres gabonais des transports
03:39et du tourisme aux côtés du président d'Air Côte d'Ivoire. Une séance inaugurale marquée
03:44par un appel à la coopération face aux défis du transport aérien. L'Assemblée a offert
03:49une plateforme dynamique d'échange. Le directeur général de Flagabon, Neil Moremba, a insisté
03:54sur la nécessité de développer des plans communs pour améliorer l'efficacité
03:57opérationnelle. L'intelligence artificielle, la modernisation des procédures et la formation
04:02du personnel ont animé les discussions. Les participants ont abordé la maintenance
04:06des aéronefs, la sécurité et la montée en compétences pour renforcer la compétitivité
04:10de l'aviation francophone. Le ministre gabonais des transports a évoqué la question sensible
04:15des taxes, dont la taxe carbone. Il a appelé à la prudence pour garantir des mesures durables
04:19sans affecter la qualité des services ni la sécurité des usagers. Airbus et Boeing
04:23ont rappelé l'importance des partenariats et anticipé une forte croissance du secteur
04:28aérien africain. Boeing prévoit plus de 1200 nouveaux appareils dans les 20 prochaines
04:32années. 731e Assemblée Générale se referme sur un message clair. Innovation, collaboration
04:38et stratégie adaptée seront les clés d'un secteur aérien francophone plus performant
04:43et tourné vers l'avenir. Construit pour accueillir les classes de seconde, première
04:49et terminale. Le lycée de Mbigu, pourtant flambant neuf et à l'abondant dans les hautes
04:55herbes. Direction la province de Langounier où ce constat alarmant a été fait par nos
04:59reporters. Mbigu, chef lieu du département de la Bumi-Loueti, cinq bâtiments flambant
05:05neufs, jadis porteurs d'espoir. Se dressent depuis près de 20 ans dans le silence et l'oubli.
05:11Construit pour accueillir des classes de seconde, première et terminale, ce lycée
05:16de Mbigu, situé au quartier Bouméga, n'a jamais vu ses portes ouvertes. Un abandon
05:21qui, au-delà du béton fissuré et des herbes folles, raconte le manque d'amour des autorités
05:27pour le développement de leur propre localité. Des murs neufs, mais des âmes en attente.
05:32Ce lycée, qui devait être le prolongement naturel du CS Amiarn-Gaon, est resté figé
05:38dans le temps. Des salles jamais habitées par des élèves ont laissé place à des déjections
05:43d'oiseaux. Des bancs qui n'ont jamais accueilli le souffle des cours, des bâtiments qui semblent
05:48pleurer leur inutilité. Pendant ce temps, les enfants du département sont entassés dans
05:54des salles de classes surchargées. Certains comptent de quitter leur village pour poursuivre
05:59leur scolarité ailleurs. Ce qui bouleverse davantage, c'est de savoir que des milliards
06:03de France FA ont été mobilisés pour ce projet. De l'argent public, tirer des poches
06:09d'un peuple qui peine déjà à avoir de l'eau potable, des routes praticables et des
06:14soins de santé décents. Voir ce lycée abandonné, c'est voir le fruit de ses sacrifices se dissoudre
06:19dans l'indifférence. Quand on passe devant l'établissement, on a envie de pleurer,
06:24murmure un habitant de Bigou. L'éducation est pourtant le socle du développement. Un lycée,
06:30c'est bien plus que des salles de classe. C'est une promesse faite à la jeunesse. C'est
06:35une graine de savoir qui doit irriguer tout un territoire. En fermant les yeux à Bigou,
06:40les autorités n'ont pas seulement abandonné des murs, elles ont renoncé à offrir à des
06:45générations entières la chance de s'instruire dignement. Ce lycée abandonné est devenu
06:50le miroir d'une gouvernance qui tourne le dos à l'essentiel. À travers ce lycée,
06:55c'est toute une jeunesse qui attend. C'est tout un département qui s'essouffle. C'est
07:00tout un pays qui perd son avenir. L'éducation est un gage de développement. Si nos jeunes
07:06sont bien formés, c'est toute la boumille louétie et au-delà, tout le Gabon qui en
07:10bénéficiera. Soupir un enseignant de la localité rencontré par Gabon Media Time en septembre
07:16dernier. À l'heure où des grandes promesses de la Ve République sont faites, Bigou attend toujours
07:21les gestes, un signe et une preuve d'amour. Face à la totale incapacité de l'État gabonais
07:28à régler le moindre paiement lié au contrat de location conclu avec l'Institut supérieur
07:33de technologie, l'établissement a décidé de fermer les portes à plus de 1200 étudiants
07:39qui y poursuivent leurs études. Reportage.
07:44Comment favoriser le développement de l'entrepreneuriat au Gabon avec un État qui peine à respecter
07:50ses engagements ? C'est la question douloureuse que posent aujourd'hui Pierre et Piémandé,
07:55onguelé, entrepreneur et fondateur du complexe universitaire et technologique Bicélézon qui
08:02accueille depuis 2024 l'Institut supérieur de technologie après l'incident ayant rendu
08:07inutilisable l'ancien site d'Andimba. Le 20 novembre dernier, contraint par des difficultés
08:13financières devenues insurmontables, le propriétaire des lieux a décidé de fermer l'établissement.
08:18En cause, l'incapacité de l'État gabonais à régler le moindre paiement lié au contrat
08:24de location conclu pour assurer la continuité des enseignements pour plus de 1200 étudiants.
08:31Signé en mars 2024, le contrat de location prévoyait un ensemble d'obligations claires
08:37pour l'État, notamment le versement d'une caution et d'une avance de loyer. Or, 18 mois plus tard,
08:43aucun paiement n'a été effectué. Face à l'urgence d'offrir des infrastructures conformes aux besoins
08:49pédagogiques, Pierre et Piémendet expliquent avoir dû, dans un premier temps, engager près de
08:5680 millions de francs CFA pour accélérer les travaux, puis contracter un lourd emprunt bancaire
09:02pour investir dans un nouveau bâtiment estimé à 400 millions de francs CFA. Entre 2024 et 2025,
09:09les salles de classe initialement prévues ont dû être réaménagées en amphithéâtre
09:15afin d'accueillir entre 200 et 300 étudiants par amphi, conformément aux recommandations
09:21de l'administration. En plus des salles construites, le nouveau bâtiment comprend aussi 11 bureaux
09:27administratifs et une salle d'incubation destinée à accompagner les jeunes entrepreneurs.
09:34Les étudiants avaient déjà commencé les cours dans ces infrastructures modernisées.
09:38« Lorsque la situation financière est devenue intenable, je devais être payé en juin
09:442024, mais jusqu'à novembre 2025, je n'ai reçu aucun franc », déplore l'entrepreneur
09:50dont les dettes s'accumulent alors que l'État ne donne aucun signe concret de règlement.
09:56Selon lui, le dossier transmis par le patrimoine de l'État y serait bloqué depuis plusieurs mois
10:02sans explication. Malgré plusieurs relances adressées au ministère de l'Économie,
10:07« Aucune réponse ne lui est parvenue ». Face au silence des autorités ne voyant plus
10:12d'interlocuteurs en face, Pierre Etiemandé a pris la décision de fermer l'IST, laissant
10:18des centaines d'étudiants dans l'incertitude et posant un sérieux problème de crédibilité
10:23pour les politiques publiques en matière d'enseignement supérieur.
10:27En sport, la Ligue nationale de football professionnel a, le vendredi 21 novembre dernier, annoncé
10:34au Palais des Sports de Libreville le démarrage fixé au 24 janvier 2026 des championnats
10:40national foot 1 et national foot 2. Explication.
10:43Après une longue période d'arrêt total des championnats national foot 1 et national foot
10:48de la Ligue nationale de football professionnel, l'INEF a enfin brisé le silence. En effet,
10:53le vendredi 21 novembre dernier, au Palais des Sports de Libreville, le président,
10:58Brice Mika Djambou et son bureau directeur, ont réuni les responsables des clubs de D1
11:02et D2 pour tenter de sortir le football gabonais de l'impasse avec un démarrage fixé
11:06au 24 janvier 2026. Réunis, les membres de la LINEF et les responsables des clubs ont
11:11tablé sur une date de reprise. Selon le président de la dite institution, il est dès lors impossible
11:16de démarrer le championnat avant la Cannes 2025 au Maroc, à laquelle le Gabon participe.
11:21Ainsi, Brice Mika Djambou et les différents partenaires ont convenu que le coup d'envoi
11:25des national foot 1 et 2 est officiellement programmé au 24 janvier 2026.
11:30Non sans moquer de préciser que de leur côté, tout sera fait pour que cette date soit respectée
11:34et que le football reprenne ses droits. Huit mois après la fin de la saison 2024-2025,
11:39cette annonce ressemble pourtant plus à un vœu pieux qu'à un calendrier réaliste,
11:44car le principal obstacle reste intact, l'absence totale de financement.
11:48Sans sponsors majeurs, sans subventions publiques conséquentes et avec des clubs exsangues,
11:52la reprise paraît hypothétique, voire carrément irréaliste.
11:56Les défis à relever avant le 24 janvier 2026 sont donc colossaux.
11:59Période de recrutement, visite médicale obligatoire, stage de préparation,
12:03mise à disposition des fonds pour les salaires, les déplacements et l'arbitrage.
12:08La liste est longue et chaque point nécessite de l'argent que personne n'a encore vu.
12:11Il va sans dire que ces garanties sollicitées par plusieurs présidents de clubs sont indispensables,
12:16sans quoi l'engagement risque de voler en éclat dès les premières semaines.
12:19D'autant que ce n'est pas la première fois que le national foot gabonais navigue à vue.
12:23Les saisons tronquées, les reports à répétition et les promesses non tenues
12:26font partie du décor depuis plusieurs années.
12:27La participation du Gabon à la Cannes 2025 au Maroc offre un répit.
12:32Bienvenue aux dirigeants.
12:34Le chiffre du jour est 85, c'est le nombre de filiales françaises implantées au Gabon.
12:38La source est Emmanuel Macron, président de la République française.
12:42Et le verbatim, le diagnostic que nous avons dressé aujourd'hui,
12:47fait apparaître clairement que nous sommes dans un environnement
12:50où il y a une inadéquation entre le statut professionnel d'un club
12:55et l'environnement actuel dans lequel le club évolue, qui est amateur.
12:59Il y a énormément de lacunes.
13:01Tout ce qui a été arrêté en termes de texte juridique qui a été mis en place
13:06n'existe toujours pas.
13:07Aujourd'hui, il ne faut pas qu'on se cache, le championnat n'est pas professionnel.
13:13La source de ce verbatim est un post sur Facebook
13:15et l'auteur est Brice Mbikan Jambou, président de l'INAFP.
13:19Fin de ce 19h30, excellente soirée à vous.
13:22A demain, au revoir.
13:26Retrouvez JNT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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