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[#Journal] Le 19H30 du 15 Novembre 2025

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00:00Mesdames et messieurs, soyez les bienvenus dans la principale édition d'information de la soirée sur GMT-TV.
00:22Au sommaire de ce journal, ce vendredi 14 novembre a eu lieu la cérémonie officielle de livraison du chantier des travaux des bassins versants des terres nouvelles
00:32qui va permettre une meilleure circulation des eaux pluviales. Nous le verrons.
00:37Nous ouvrons ce journal en politique. En nombre minoritaire à l'Assemblée nationale, les députés indépendants envisagent de créer leur propre groupe parlementaire,
00:47une volonté d'union qui vise à apporter plus de poids dans leurs actions parlementaires. Les détails.
00:54La nouvelle Assemblée nationale, issue des élections législatives, se caractérise par une configuration largement dominée par l'union démocratique des bâtisseurs
01:02qui détient à elle seule la majorité absolue. Le Parti démocratique gabonais, pour sa part, compte 17 députés et demeure la deuxième force politique de l'hémicycle.
01:11Cette domination écrasante limite la capacité des autres formations à constituer individuellement un groupe parlementaire.
01:18Dans ce contexte, les discussions se multiplient parmi les élus non affiliés à un grand bloc.
01:23Selon un député indépendant ayant réquis l'anonymat, les membres de leurs contingents réfléchissent activement à la possibilité de s'organiser en groupe autonome
01:32afin d'exister politiquement et peser dans les débats.
01:36À ce jour, les règles internes de l'Assemblée nationale imposent un seuil nominal équivalent à 5% du total des députés pour la création d'un groupe parlementaire.
01:46Un critère que de nombreux partis politiques ne parviennent pas à atteindre à ce stade.
01:51Le RPM ne compte que trois élus, l'UN et le SDG, deux députés chacun, tandis que l'UPR, le FDS, le RNR, le PSD et le BDC ne disposent que d'un seul représentant.
02:04Face à cette fragmentation, les huit députés indépendants apparaissent comme les seuls en dehors des grands blocs politiques
02:11à pouvoir raisonnablement envisager de franchir ce seuil, d'où l'intensité croissante des concertations internes.
02:17Selon les informations recueillies auprès de la même source indépendante, la volonté de créer un groupe parlementaire propre
02:24s'explique par la nécessité pour ces élus, sans étiquette partisade, de disposer d'un espace politique structuré.
02:31Un tel cadre leur offrirait non seulement une capacité de proposition collective,
02:36mais aussi un moyen de défendre davantage les préoccupations locales et citoyennes ayant motivé leur élection.
02:42Dans un paysage où l'hégémonie de l'UDB et du PDG réduit les marges de manœuvre,
02:47s'unir apparaît pour eux comme la seule stratégie réellement viable.
02:51Au-delà de la visibilité politique, la création d'un groupe des indépendants
02:55constituerait également un levier institutionnel important.
02:59En effet, l'existence d'un groupe renforce leur crédibilité quant à l'élection d'un représentant
03:04au sein du bureau de l'Assemblée nationale dont l'installation est prévue pour le 17 novembre prochain.
03:09Nous vous l'audisons en titre à Libreville, les travaux d'assainissement du bassin versant de Terre Nouvelle
03:14ont été officiellement livrés le vendredi 14 novembre par l'U7, un chantier majeur attendu depuis plusieurs années
03:23et qui devrait soulager plusieurs quartiers régulièrement touchés par des inondations.
03:27À Terre Nouvelle, derrière le marché Banane et derrière Ligade, au point kilométrique 8
03:35dans le 6e arrondissement de Libreville, le décor n'est plus le même.
03:40Les tranchées ouvertes ont laissé place à de longs canaux en béton, les passerelles tiennent debout
03:46et la voie de servitude est enfin praticable.
03:50Ce vendredi 14 novembre, ces ouvrages ont été officiellement livrés
03:54lors d'une cérémonie présidée par le ministre des Travaux publics Edgar Moukoumbi
03:59en présence des chefs de quartier et des représentants des parties prenantes au projet.
04:04Pour les habitants, c'est plus qu'un chantier qui se termine, c'est une promesse d'air frais.
04:09Après des années de galères liées aux inondations.
04:13L'espace de vie ici était plus pénible avant.
04:17On vivait pratiquement sous l'eau.
04:19Parce que quand il est grand de pluie, tu ne pouvais pas sortir un peu plus tôt.
04:23Il faut attendre que la pluie cesse ou bien attendre 30 minutes ou 45 minutes après la pluie.
04:29Mais si tu es à l'extérieur, que tu veux rentrer dans le quartier,
04:32que tu viens sous la pluie, l'eau arrivait pratiquement l'ombrine au marché.
04:36Cet ouvrage nous permet aujourd'hui d'avoir des pieds secs.
04:40Parce qu'avant, on marchait moins avec deux chaussures.
04:43Il y a une pour la sortie et une pour l'entrée.
04:47Ici, quand la pluie tombait, on ne parlait plus seulement de flaques,
04:54mais de maisons isolées, de quartiers coupés du monde,
04:57de maladies qui se propageaient par l'eau stagnante.
05:00Ce bassin versant, c'est la réponse technique à un problème humain.
05:04Une réponse qui a pris du temps, mais qui est aujourd'hui visible, concrète.
05:09Nous procédons aujourd'hui à la réception officielle des travaux d'aménagement de la deuxième phase du bassin versant Terre Nouvelle,
05:16financée par la Banque islamique de développement et pour lesquelles l'accord de financement a été clôturé le 31 août 2025.
05:24Ma présence ici, ce soir, rehausse non seulement l'écran de cette cérémonie,
05:31mais apporte la preuve de l'attachement du gouvernement
05:35à la matérialisation du vaste programme prioritaire d'assainissement des eaux pluviales
05:40et de ruissellement de la commune de Libreville,
05:43qui s'inscrit dans la ferme volonté de son excellence,
05:46M. le Président, Biscotère de Léguin-Guémar,
05:49Président de la République, Chef de l'État et Chef du gouvernement,
05:52de résoudre le problème de désenclavement des quartiers sous-intégrés d'Imapane
05:57et de régler l'épineuse question des inondations
06:01par la construction des ouvrages de collecte et de drainage des eaux pluviales.
06:07Et pour comprendre ce que représentent ces travaux, il suffit de regarder les chiffres.
06:11Plus de 3 km de canons en béton armé,
06:14plus de 500 m de sections élargies pour accueillir les crues,
06:1813 passerelles reconstruites et plus de 2 km de voiries.
06:22remis en état.
06:24Ces canalisations sont désormais capables d'avaler des volumes d'eau
06:27qui, auparavant, débordaient et envahissaient les maisons.
06:32On ne parle pas seulement de béton,
06:34on parle d'un système pensé pour redonner de la sécurité aux familles.
06:39Ces ouvrages, financés par la Banque islamique de développement,
06:43ont été exécutés par l'entreprise Ojiya Satom,
06:46sous le contrôle du cabinet Sira Mali et supervisé par l'unité d'organisation de l'étude et des travaux du CET.
06:56Animé par l'esprit de bien faire,
07:01avec beaucoup d'engagement et d'estabilité,
07:04le CET a su trouver des solutions pratiques
07:07pour la libération, tant bien que laborieuse,
07:11des emprises, des travaux,
07:13permettant ainsi à l'entreprise Ojiya Satom
07:15de travailler en toute quiétude.
07:18Pour les riverains, l'impact est immédiat.
07:21Moins de risques d'inondation,
07:22moins de maladies liées à l'eau sale
07:24et surtout, la possibilité de circuler là où il y a encore quelques mois.
07:30L'eau stagnée pendant des jours.
07:32Des quartiers comme Bisségué,
07:34Pécassette ou Pécawite,
07:35derrière le marché banal,
07:36ne seront plus paralysés à la moindre grosse pluie.
07:40Ce n'est pas encore la révolution,
07:42mais c'est un vrai changement de quotidien.
07:45L'unité qui coordonne le projet le reconnaît.
07:48Le chantier a été long,
07:49parfois compliqué,
07:51freiné par des aléas techniques et financiers,
07:53mais cette étape est cruciale.
07:56Elle sécurise une partie du bassin versant
07:58en attendant la suite du programme
08:01qui doit s'étendre jusqu'à Cap-au-Vin d'eau.
08:04En recevant ces travaux,
08:05les autorités ont surtout validé un outil pour protéger des vies.
08:09Parce qu'un bassin versant,
08:11ce n'est pas qu'un chantier à plusieurs milliards,
08:13c'est un filet de sécurité pour des milliers de familles
08:16qui, chaque saison de pluie,
08:18retenaient leur souffle.
08:20À Terre Nouvelle, ce filet est enfin là.
08:22Il reste encore du chemin,
08:25mais une première bataille contre les inondations vient d'être remportée.
08:28Ouvrant le volet économique de ce journal,
08:31l'agence américaine Bloomberg lance une alerte sur les taux d'intérêt
08:35pour les emprunts du Gabon
08:37qui ont atteint ce record de 1000 points.
08:40plus de détails dans cet élément.
08:43Le Gabon serait-il désormais perçu comme l'un des emprunteurs
08:47les plus vulnérables d'Afrique ?
08:48C'est du moins ce que laisse entrevoir un rapport de l'agence américaine Bloomberg
08:52qui s'appuie sur l'analyse de plusieurs organismes financiers.
08:56Selon cet organisme,
08:57les taux d'intérêt exigés pour prêter au Gabon ont grimpeux en flèche,
09:00franchissant le seuil alarmant d'un spread de 1000 points.
09:04Cette augmentation drastique des coûts d'emprunt
09:06reflète une perte de confiance alarmante des investisseurs
09:09envers le pays qui est désormais jugé hautement spéculatif.
09:13Emprunter sur les marchés internationaux
09:15semble devenir une tâche quasi impossible
09:17et même lorsque cela est réalisable,
09:19les conditions sont jugées insoutenables.
09:22Selon Bloomberg,
09:23cette détérioration de la confiance s'explique par deux facteurs majeurs.
09:27Tout d'abord, le choc politique découle des incertitudes
09:29liées à la transition qui a débuté en août 2023,
09:33ressuscitant des craintes d'instabilité politique
09:35qui rébutent les investisseurs.
09:37En parallèle, la fragilité économique du Gabon
09:39marquée par une dette publique élevée
09:41et une croissance économique insuffisante
09:43exacerbe la crainte des créanciers potentiels.
09:46Le gouvernement gabonais se retrouve dans une situation délicate.
09:49Il doit rassurer ses créanciers en réduisant les dépenses
09:52tout en continuant d'investir pour soutenir l'économie
09:55et préserver l'emploi.
09:56Ainsi, le défi est de taille,
09:58regagner la conscience des investisseurs de manière durable.
10:00Pour ce faire, la stabilité politique ne suffira pas.
10:04Le Gabon devra démontrer sa capacité à gérer son budget avec rigueur
10:07tout en s'engageant à diversifier son économie
10:10pour réduire sa dépendance au pétrole.
10:12Cette remise en question de la solidité économique du Gabon
10:15appelle à une réflexion profonde avec les mesures adoptées
10:17pour redynamiser son attractivité
10:19et garantir un avenir plus stable et prospère.
10:22En parallèle, c'est une croissance de 47,8%
10:28qu'a enregistré le secteur du BTP en 2024.
10:31Un bond qui est dû en partie à la réhabilitation
10:35et à la réalisation de plusieurs infrastructures.
10:39On regarde.
10:40Le secteur du bâtiment et des travaux publics
10:42connaît un véritable boom au Gabon.
10:44En 2024, la production vendue atteint 219,6 milliards de francs CFA
10:49contre 148,6 milliards un an plus tôt,
10:54soit une hausse spectaculaire de 47,8%.
10:57Une progression qui confirme le rôle moteur du BTP
11:01dans la dynamique économique de la transition portée
11:04par une multiplication de chantiers publics
11:07sur l'ensemble du territoire.
11:08Parmi les réalisations les plus emblématiques
11:11figurent les 55 villas présidentielles en construction,
11:14les nouvelles salles de congrès et de banquets
11:16de la cité, de la démocratie
11:18ou encore la future tour de Libreville
11:20appelée à devenir un symbole architectural.
11:24S'y ajoutent les bâtiments administratifs
11:26de la cité Émeraude, le nouveau siège de Gabon 24
11:29ainsi que l'accélération des projets d'aménagement
11:33des voiries urbaines dans plusieurs capitales provinciales.
11:37Les travaux routiers, notamment sur les axes
11:39Mwanda-Bakumba et Ndendé-Doussala,
11:41participent également à cette intensification.
11:44Mais derrière cette croissance impressionnante,
11:47certains indicateurs montrent une réalité plus contrastée.
11:51La valeur ajoutée du secteur recule de 11,2%
11:55en raison d'une forte progression des consommations intermédiaires.
11:59Les investissements enregistrent eux aussi une baisse de 16,4%,
12:04conséquence d'une prudence persistante des acteurs du secteur
12:08confrontés à des coûts de production en hausse
12:10et à des délais parfois allongés.
12:12En revanche, l'emploi dans le BTP affiche une dynamique
12:15clairement positive.
12:17Les effectifs permanents progressent de 9,6%,
12:20tandis que la masse salariale bondit de manière spectaculaire,
12:23reflète du recours accru à des profils qualifiés
12:26pour accompagner les grands travaux en cours.
12:29En définitive, l'année 2024 apparaît comme une étape charnière
12:33pour le secteur du BTP qui s'impose plus que jamais
12:36comme l'un des piliers de la relance économique nationale
12:39malgré les défis liés au coût et à l'investissement.
12:43Quittons Libreville et prenons la direction de Bigou,
12:46c'est dans la province de Langounier
12:48où les deux ponts qui relient Nédoumé à Malinga
12:52sont devenus impraticables pour les véhicules,
12:55coupant ainsi une route nationale à la circulation.
12:59Reportage.
13:01Ambigou, chef du département de la Boumé-Louétie,
13:04le désarroi grandit.
13:06Sur l'axe reliant Nédoumé à Malinga,
13:08en passant par Boumé-Ga et Mungembe,
13:11la route nationale est laissée à l'abondance
13:13depuis près d'une décennie.
13:15Les deux ponts de fortune érigés sur la rivière Boumé
13:18ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes,
13:21transformant chaque traversée en un pari risqué,
13:24parfois mortel.
13:25Envahis par les herbes, soutenus par des piliers fissurés
13:28et recouverts de lamelles de bois desséchées et instables,
13:32les deux ouvrages n'assurent plus leur rôle vital de liaison.
13:36Le danger est permanent.
13:38Cette année encore, un drame est venu rappeler
13:40la gravité de la situation.
13:42Un jeune homme est tombé dans la rivière
13:44alors qu'il était accompagné de sa petite amie.
13:47Ces ponts ne tiennent plus,
13:52mais nous n'avons pas d'autre choix
13:53que de les emprunter,
13:55déplore un riverain.
13:57Face à ce risque permanent,
13:59les autorités locales n'ont trouvé comme seule réponse
14:01que de demander aux gendarmes de fermer la voie.
14:04Une décision jugée absurde par les habitants,
14:07notamment les femmes qui cultivent leurs champs
14:10situés du côté de l'aérodrome.
14:12Nous ne pouvons pas passer par le centre-ville
14:16pour travailler nos terres.
14:18Fermer le passage, ce n'est pas une solution,
14:20c'est une condamnation.
14:22Ça indigne une agricultrice.
14:24Voilà près de 10 ans que la route est hors d'usage
14:27à cause de l'état de vétusté des ponts.
14:29Un axe pourtant stratégique
14:31puisqu'il fait partie intégrante de la route nationale,
14:34essentielle aux échanges et à la mobilité
14:36des habitants de la Boumi-Louétie.
14:38Aujourd'hui, les populations sont contraintes
14:40d'emprunter des détours pénibles par la commune,
14:43accentuant leur isolement et leur désarroi.
14:47Au-delà d'un simple problème d'infrastructure,
14:49cette situation illustre la fracture territoriale
14:52qui mine le pays.
14:53Mbigo, chef lieu oublié,
14:55se retrouve privé de l'essentiel,
14:57tandis que les milliards se diluent ailleurs
15:00dans des projets clinquants,
15:01mais sans urgence, vitales.
15:04La jeunesse qui meurt sur ces ponts
15:05et les femmes qui peinent à accéder à leur chambre
15:07sont les témoins silencieux d'un état absent.
15:11La question reste entière.
15:13Combien de temps encore les habitants
15:15de la Boumi-Louétie devront-ils payer
15:17de leur dignité l'indifférence des pouvoirs publics ?
15:21Passons à présent au chiffre du jour.
15:23Il s'agit de 8,5%
15:25qui correspond au taux de prévalence au diabète
15:28chez les 20 79 ans,
15:30selon l'agence gabonaise de presse,
15:32en date du 14 11e mois 2025.
15:36Le verbatim.
15:38L'introduction en bourse de BGFielding Corporation
15:41constitue la plus importante opération financière
15:45jamais réalisée sur la BVMAC.
15:48Elle marque un tournant décisif,
15:50celui d'un nouveau modèle de gouvernance
15:52et de participation
15:53où l'actionnariat s'ouvre à un public plus large
15:57aux investisseurs institutionnels
16:00comme aux particuliers à travers le monde.
16:02Ces propos ont été tenus par Inès Katsu,
16:05directeur général adjoint de BGFielding Corporation
16:09au cours d'un discours tenu le 14 11e mois 2025.
16:14Voilà qui met un terme à ce journal.
16:16Merci de nous avoir suivis.
16:18Excellente suite des programmes sur GMT TV.
16:21Bonsoir chez vous.
16:21Trouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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