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[#Journal] Le 19H30 du 25 Novembre 2025

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00:00Mardi 25 novembre 2025, bonsoir à tous et bienvenue dans cette édition d'information, la principale sur GMT TV.
00:23Au sommaire de cette édition, 315 milliards de virements et transferts effectués en 2024 sans autorisation.
00:29C'est ce que révèle le rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de finances en vue du règlement du budget de la même année.
00:35En ouverture, lors de la visite du président français Emmanuel Macron, le chef de l'État Brice Clotter, Oliglinguema, a fait le point des avancées majeures,
00:43notamment sur trois secteurs stratégiques, le rail, la gestion des déchets et la transformation industrielle.
00:48Le président de la République Brice Clotter, Oliglinguema, a présenté les avancées majeures obtenues lors de la visite d'Emmanuel Macron,
00:57les 23 et 24 novembre.
00:59Des engagements qualifiés de décisifs qui portent sur trois secteurs stratégiques,
01:04le rail, la gestion des déchets et la transformation industrielle du manganèse.
01:08Pour le chef de l'État, ces accords marquent une étape clé dans la modernisation du pays et le renforcement de sa souveraineté économique.
01:16Première annonce, la signature d'un protocole d'accord pour la modernisation et la sécurisation du chemin de fer transgabonin.
01:22Un projet soutenu par l'Agence française de développement et financé par des fonds délégués de l'Union européenne.
01:29L'objectif est clair, rendre plus sûr et plus performant un réseau ferroviaire essentiel au transport des marchandises, des minerais et des populations.
01:38Après des années de dysfonctionnement, le gouvernement veut en faire une véritable colonne vertébrale logistique.
01:45Deuxième volet, la gestion des déchets est devenue un enjeu majeur dans le Grand Libreville et plusieurs grandes villes du pays.
01:51La France accompagnera désormais le Gabon dans la mise en place de solutions durables.
01:56Un appui jugé indispensable pour améliorer la salubrité urbaine, protéger la santé publique et renforcer la lutte contre les pollutions.
02:05Le président Oligu Nguema appelle à sortir d'une gestion improvisée et sous-financée afin de redonner de la dignité aux espaces urbains.
02:13Enfin, le troisième engagement concerne le manganèse, ressource stratégique du Gabon.
02:18Le chef de l'État a réaffirmé sa volonté d'imposer la transformation locale du minéré.
02:23Une unité industrielle dédiée fera l'objet d'un suivi bimensuel afin de garantir que la valeur ajoutée profite réellement à l'économie nationale.
02:33Cette exigence repond aux critiques sur les retards industriels et aux besoins d'un meilleur engagement des opérateurs miniers.
02:40Pour Brice Cotter Oligu Nguema, ces avancées constituent le socle d'un Gabon plus fort et plus souverain.
02:47Modernisation du rail, renforcement environnemental, montée en gamme industrielle.
02:52Libreville veut désormais ancrer un partenariat franco-gabonais présenté comme mutuellement bénéfique et aligné sur les priorités nationales.
03:00C'est un constat sans appel que dresse la Cour des comptes sur la gestion du budget de l'État en 2024.
03:06Selon ce document consulté par Gabon, Mediatime, des virements ont été opérés entre programmes de ministères différents,
03:13dont au total 315 milliards de virements et transferts effectués en 2024 sans autorisation.
03:19Reportage.
03:20La Cour des comptes a rendu son verdict sur l'exécution des lois de finances en vue du règlement du budget 2024,
03:27révélant d'importants écarts dans la gestion des crédits publics.
03:30Selon le document, 134,28 milliards de francs CFA de virements de crédits ont été réalisés cette année,
03:36soit une hausse significative par rapport aux 39,73 milliards enregistrés en 2023.
03:42Ces virements ont concerné 26 programmes, dont certains ont dépassé largement le seuil légal de 2%,
03:47fixés par l'article 45 de loi de finances relative à l'exécution du budget,
03:53avec des cas extrêmes atteignant 439,69% pour certaines dotations.
03:58Trois programmes ont même vu plus de 70% de leurs crédits transférés,
04:01notamment la gestion du compte en sueur de l'État, 93,14%,
04:05et les aides aux familles, 89,14%,
04:08soulevant des questions sur la planification budgétaire et le respect des règles légales.
04:14Le rapport sur l'inégal au manque de virements ont été opérés
04:16entre programmes de ministères différents,
04:18ce qui contrevient explicitement aux dispositions de l'article 45 de la loi de finances
04:22relative à l'exécution du budget,
04:25qui autorise les virements uniquement au sein d'un même ministère ou entre dotations.
04:30En outre, 180,84 milliards de francs CFA de transfert ont modifié la nature des dépenses,
04:35avec des crédits initialement destinés aux biens et services
04:37ou aux personnels réaffectés, à d'autres types de dépenses,
04:41parfois pour des actions sans rapport avec le programme d'origine.
04:44Cette pratique fragilise la transparence et alcaire l'efficacité de l'exécution budgétaire.
04:50La Cour des comptes met particulièrement en avant quatre points critiques.
04:53Le non-respect du seuil légal du 2% pour les virements,
04:56les virements interministériels non autorisés,
04:58la modification de la nature des dépenses lors des transferts
05:01et l'absence de décret autorisant de ces opérations.
05:04En effet, aucun document officiel ne permettait de justifier ces mouvements,
05:08alors que la loi des finances relative à l'exécution du budget exige qu'ils soient autorisés par décret
05:14et communiqués au Parlement pour information.
05:17L'absence de ces décrets empêche toute traçabilité et contrôle parlementaire,
05:21constituant un manquement grave aux procédures légales.
05:25Face à ces irrégularités, la Cour des comptes invite la Direction générale du budget et des finances publiques
05:30à expliquer l'absence de décret d'autorisation
05:32et à renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence.
05:36Si ces dérives ne sont pas corrigées, la rigueur budgétaire risque d'être compromise,
05:41la fiabilité des informations financières et la confiance dans l'agission des ressources publiques également.
05:46La mise en évidence de ces manques m'ont traduit la nécessité d'améliorer
05:50le suivi et la conformité des opérations financières publiques.
05:54Le projet de loi de finances 2026 indique que les recettes fiscales
05:58devraient atteindre 2 404 milliards de francs CFA,
06:02soit 549 milliards de plus qu'en 2025, un niveau jamais atteint jusqu'ici décryptage.
06:09Selon le projet de loi de finances 2026, les recettes fiscales devraient atteindre
06:132 404 milliards de francs CFA, soit 549 milliards de plus qu'en 2025.
06:19Un niveau jamais atteint jusqu'ici qui traduit la volonté du gouvernement
06:22de renforcer la mobilisation des ressources intérieures dans un contexte de pression budgétaire.
06:27Cette hausse repose sur trois leviers, élargir l'assiette fiscale avec une meilleure formalisation de l'économie,
06:33lutter contre la fraude et les exonérations abusives,
06:35et optimiser la collecte grâce à la digitalisation, notamment via SIGFIP, le CUT ou encore les déclarations en ligne.
06:41Mais derrière cette ambition, un défi, si la croissance ralentit, si les entreprises restent fragiles
06:46ou si les contrôles deviennent trop pesants,
06:48la stratégie pourrait produire l'effet inverse en freinant l'activité.
06:52Plutôt qu'en la soutenant, le gouvernement, lui, maintient le cap.
06:55Cette trajectoire s'inscrit dans un effort plus large, réduire les dépenses de fonctionnement,
06:59sanctuariser l'investissement public et sortir progressivement d'un modèle trop dépendant du pétrole.
07:04Mais pour les économistes interrogés, l'équation reste délicate.
07:08Pas question, disent-ils, de surtaxer les opérateurs formels.
07:11La priorité doit rester l'élargissement de l'assiette, la modernisation des régies financières
07:15et la réduction des régimes dérogatoires.
07:18Un pari nécessaire mais risqué.
07:19Pour mobiliser 549 milliards supplémentaires,
07:22le Gabon devra réussir une réforme fiscale cohérente, progressive et soutenable.
07:27C'est tout l'enjeu de l'exercice budgétaire 2026.
07:30Nous refermons la rubrique économique.
07:34Pourquoi plus d'un jeune sur deux veut quitter le Gabon ?
07:38C'est la grande question qui ressort au regard des dernières données d'Afrobaromètre
07:42indiquant que 54% des jeunes Gabonais envisagent des migrés.
07:46Commentaire ?
07:47Alors que le Gabon affiche l'un des meilleurs taux de scolarisation du continent,
07:51l'enquête Afrobaromètre révèle un paradoxe qui interpelle.
07:55Plus d'un jeune sur deux souhaite quitter le pays temporairement ou définitivement.
08:00Une tendance qui touche principalement les diplômés de l'enseignement secondaire et supérieur.
08:04Autrement dit, les compétences dans l'économie gabonaise ont le plus besoin.
08:08Pour beaucoup d'entre eux, l'émigration n'est plus un rêve lointain,
08:12mais une stratégie de survie professionnelle.
08:14Avec un taux de chômage frappant de près de 50% des jeunes,
08:18ces derniers ne voient plus leur avenir au Gabon.
08:20L'école produit des diplômés,
08:22mais l'économie n'offre pas les emplois permettant leur insertion.
08:26Un autre chiffre du sondage complet de ce paradoxe,
08:2887% des jeunes déclarent que le pays va dans la bonne direction depuis le 30 août 2023.
08:34Mais cet optimisme collectif ne se traduit pas sur le plan individuel.
08:39Beaucoup disent croire au processus de transition
08:41sans pour autant percevoir d'améliorations concrètes dans leur vie quotidienne.
08:45Ce décalage nourrit un sentiment de stagnation,
08:48la méfiance envers le marché du travail.
08:50Il manque de mobilité sociale et la faiblesse des opportunités économiques
08:55incitent les jeunes à envisager un avenir ailleurs,
08:58loin des discours et des promesses de réforme.
09:01Au-delà des trajectoires individuelles,
09:02l'intention d'émigrer d'une majorité de jeunes pose un défi national majeur.
09:07Le Gabon risque d'être confronté à une fuite des compétences
09:09dans des secteurs clés tels que le numérique, l'ingénierie, la santé ou la logistique.
09:15L'équation est simple,
09:16moins de jeunes qualifiés, c'est moins de croissance,
09:19moins d'innovation et plus de dépendance extérieure.
09:23À moyen terme, un exode structurel pourrait même accentuer le vilissement de la population active,
09:27une situation qui mettrait à mal les ambitions de transformation économique portées par la transition.
09:34Un enfant sur sept affecté par les crises climatiques en 2024,
09:37c'est ce que révèle le nouveau rapport de l'UNICEF publié le 20 novembre
09:40lors de la Journée mondiale de l'enfance.
09:43Alerte sur l'impact massif des crises climatiques sur les jeunes.
09:46Un nouveau rapport de l'UNICEF publié le 20 novembre lors de la Journée mondiale de l'enfance
09:52alerte sur l'impact massif des crises climatiques sur les plus jeunes.
09:56Selon l'organisation, en 2024, un enfant sur sept
09:59dont le monde a vu sa scolarité perturbée par des événements climatiques extrêmes.
10:05Cela représente plus de 200 millions d'enfants exposés à des interruptions d'école,
10:09des déplacements forcés ou à une aggravation de la pauvreté.
10:13L'UNICEF estime qu'environ 242 millions d'enfants ont été confrontés cette année
10:19à des chocs environnementaux, inondations, vagues de chaleur, incendies ou sécheresses
10:25compromettant leur éducation, leur sécurité alimentaire et les revenus de leurs familles.
10:31Les crises silencieuses qui menacent les progrès réalisés contre la pauvreté infantile
10:36dans de nombreux pays.
10:37Les phénomènes extrêmes deviennent plus fréquents et plus intenses.
10:40En 2023, déjà près de 9 millions d'enfants étaient exposés à des vagues de chaleur
10:45au corps ou à des inondations dévastatrices.
10:48Et les projections sont alarmantes.
10:50D'ici 2050, l'exposition des enfants à la chaleur pourrait être multipliée
10:54par sept et celle aux inondations par trois si rien ne change.
10:59À ce rythme, entre 32 et 132 millions de personnes pourraient basculer
11:03dans l'extrême pauvreté d'ici 2030.
11:06Face à ces risques, l'UNICEF formule plusieurs recommandations.
11:11Renforcer les systèmes de protection sociale, soutenir les familles déplacées,
11:15développer des solutions communautaires et adapter les infrastructures,
11:19écoles, routes, systèmes d'assainissement, au nouveau aléa climatique.
11:24Un enjeu particulièrement crucial pour les pays équatoriaux comme le Gabon
11:28où les pluies torrentielles, les inondations et l'érosion côtière
11:32exposent directement les enfants aux effets du dérèglement climatique.
11:37À présent, passons au chiffre du jour qui est 2 milliards.
11:39C'est le nombre de barils constituant les réserves prouvées du Gabon.
11:43La source est l'OPEC et B. Statistique Data.
11:46Et le verbatime, malgré les efforts consentis par le gouvernement,
11:49les agences du système des Nations Unies et les organes associatifs de défense des droits des femmes,
11:54les violences basées sur le genre demeurent encore une réalité préoccupante.
11:58Face à cette situation alarmante, nous devons agir avec fermeté, cohérence et détermination,
12:04ensemble refusant la banalisation de la violence numérique
12:07et faisant de nos médias les espaces sûrs, responsables, solidaires et respectueux des droits humains.
12:13La source de ce verbatime, il y a mon premier, et l'auteur est Elodie Diane Fouifou-Sanjo,
12:18ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant.
12:21Fin de ce 19h30, excellent soirée à tous et à demain, au revoir.
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