[#Journal] Le 19H30 du 14 Novembre 2025
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00:00Vendredi 14 novembre 2025, bonsoir à tous et bienvenue dans cette édition d'information, la principale sur GMT TV.
00:23Au sommaire de ce journal, des dépassements budgétaires massifs qui interpellent la Cour des Comptes, notamment les dépenses de personnel, les primes et indemnités exécutées à 360% de la dotation initiale, c'est ce que révèle un rapport accablant de la Cour des Comptes.
00:40En ouverture, dans le procès de la Yountime, Yann Gislangoulou, ancien directeur de cabinet de Nouredine Bongo-Valentin, a livré une déposition détaillée qui revient sur un épisode présumé de corruption au centre gabonais des élections à la veille de la présidentielle 2023.
00:59Explication
01:00Durant son audition au fonds devant la Cour criminelle spéciale, Yann Gislangoulou, ancien directeur de cabinet de Nouredine Bongo-Valentin, a livré sa version détaillée des faits relatifs aux accusations de détournement de fonds et de blanchiment d'argent qui pèsent sur lui.
01:16Ces déclarations, prononcées le 13 novembre 2025 au Palais de Justice, ont permis d'éclairer la lanterne de tous sur un épisode présumé de corruption au centre gabonais des élections, survenu à la veille de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 30 août 2023.
01:33Selon les propos rapportés de Yann Gislangoulou, l'affaire trouve son origine dans un appel téléphonique reçu d'un certain Oyabi, membre de la commission du CGE.
01:42Celui-ci l'aurait informé d'un incident déclenché par la fureur de Jessie et la Ecoga, laquelle aurait provoqué un scandale au sein du centre gabonais des élections.
01:51Le directeur de cabinet aurait alors transmis l'appel à son supérieur, Nourdine Bongo-Valentin, qui lui aurait donné des instructions directes et impératives.
02:00« Oui, comme un enfant, Nourdine me dit, va déposer 500 millions au CGE, moi j'y vais, j'ignorerai l'objet », a déclaré l'accusé à la barre devant une assistance ébahie.
02:10Poursuivant son témoignage, Yann Gislangoulou, qui estime avoir été utilisé par des individus qui ne pensent qu'à eux, a décrit les circonstances de la remise des fonds.
02:20Selon ces dires, c'est accompagné du Syriac Nvorandjami qu'il aurait transporté une valise contenant 500 millions de francs CFA jusqu'à une ruelle sombre où il l'aurait confiée à Oyabi.
02:30Cette transaction clandestine s'est déroulée dans un contexte de haute tension électorale alors que le pays attendait des résultats officiels de la présidentielle.
02:40Peu après, les deux hommes seront interpellés à la guérite de la cité de la démocratie par les militaires.
02:46Ces révélations intervenues dans un procès plus large impliquant des allégations de malversations financières au sommet de l'État permettent de mieux cerner la gravité des faits.
02:54Nourdine Bongo, Valentin, fils de l'ancien président Ali Bongo Ondimba, est au cœur de ces accusations,
03:01bien que Yann Goulou insiste sur son rôle subalterne et son ignorance des motivations sous-jacentes.
03:07J'ai remis la valise comme Nourdine me l'avait demandé, a-t-il réitéré ?
03:12Invoquant une chaîne de commandement stricte qui l'aurait contraint à agir sans questionner.
03:18Le parquet chargé de l'enquête examine ses éléments pour établir la chaîne de responsabilité dans ce qui pourrait,
03:24constituer un cas de corruption électorale.
03:27Des fonds en question estimés à 500 millions de francs CFA à environ 760 000 euros
03:32soulèvent des questions sur leur provenance et leur destination exacte au sein du CGE,
03:38institution responsable de la supervision des scrutins nationaux.
03:42À ce stade, la Cour des Seyans n'a pas encore entendu les contre-témoignages des partis cités
03:47au Yabi, Yann Koubje, voire Syriak Mvouranjami.
03:51L'audience se poursuit dans un calme de vigilance accrue.
03:56Après avoir remporté les communes à arrondissement,
04:00l'UDB poursuit son avancée à la tête des exécutifs locaux.
04:04Le parti présidentiel s'impose également dans les communes sans arrondissement
04:10avec les élections de Martine Oya Novono à Congo
04:13ou encore Jean-Hilaire Aubame et Yené à Kokobich.
04:16Après avoir ravi l'essentiel des mairies dans les communes avec arrondissement,
04:21l'Union démocratique des bâtisseurs, formation politique du président de la République,
04:25conforte cette domination au sein des communes sans arrondissement
04:28au terme de la proclamation des résultats par le ministère de l'Intérieur.
04:32À Congo, la nouvelle équipe municipale est conduite par Martine Oya Novono,
04:37élue au terme d'un scrutin série.
04:39À Kokobich, c'est également l'UDB qui prend la tête avec l'élection de Jean-Hilaire Aubame et Yené.
04:46Dans la province du Hautogoué, les communes majeures confirment l'ancrage de l'UDB.
04:51Mounana, Bongoville, Okondia ou encore Bakumba
04:54voient toute l'installation de nouveaux exécutifs largement acquis au parti de briscoteur Oligin-Gemar.
05:01Autre province, c'est le Moyen-Ogoué.
05:03Anjolé, point stratégique de passage entre le Nord et Libreville,
05:08ayant Flavienne Priska, prend la mairie, confirmant là encore la tendance nationale.
05:13Mimongo, Fugamou, Manji, Lebamba ou encore Mayumba
05:16enregistrent parfois des batailles serrées,
05:20mais confirment un basculement soit vers l'UDB,
05:23soit au profit des personnalités indépendantes très implantées.
05:27Quant à Mekambo, Lastourville, Ouvan ou encore Pana,
05:30dans la province de Loguelolo et Loguelvindo,
05:33les nouveaux édiles sont élus dans des configurations largement consensuelles
05:37reflétant l'équilibre politique provincial.
05:40Dans des communes stratégiques comme Gamba, Omboué, Bita, Mindique ou Menouné,
05:45les scrutins se soldent par des résultats clairs
05:48qui consacrent soit l'UDB, soit les indépendants.
05:52Au terme de cette vague électorale locale,
05:54la carte politique des communes sans arrondissement
05:57révèle une poussée nette de l'Union démocratique des bâtisseurs,
06:01un recul visible du Parti démocratique gabonin
06:03et une montée significative des candidats indépendants
06:06dans plusieurs localités clés.
06:08Une récomposition locale qui pourrait influencer
06:11les prochains équilibres politiques au niveau provincial et national.
06:14Les députés nouvellement élus entreront bientôt en fonction.
06:19Le secrétariat général de l'Assemblée nationale convoque les élus
06:23ce samedi 15 novembre 2025 pour accomplir les formalités
06:28indispensables avant l'ouverture de la 14e législature.
06:32On regarde.
06:33Les préparatifs liés à l'entrée en fonction des députés
06:36nouvellement élus avant sa grand pas.
06:38Dans un communiqué officiel,
06:39le secrétariat général de l'Assemblée nationale,
06:42Patrine Dongwa a appelé l'ensemble des élus
06:44proclamés par la Cour constitutionnelle
06:46à se présenter le 15 novembre 2025
06:49entre 10h et 14h à la salle Injijengonjou
06:53afin d'y remplir les formalités préalables à leur installation.
06:58Cette étape administrative constitue le passage
07:00obligé avant la tenue de la session inaugurale,
07:04moment clé qui ouvre officiellement la 14e législature.
07:06Le communiqué signé le 13 novembre 2025
07:11par le secrétaire général Patrick Dongwa
07:13rappelle que cette convocation s'inscrit
07:15dans le respect des articles 84 de la Constitution
07:19et 11 du règlement intérieur.
07:22Les députés devront se munir de plusieurs pièces essentielles,
07:25deux démis cartes photo, un curriculum vitae
07:28ainsi qu'une copie légalisée de la carte nationale
07:31identité ou du passeport.
07:33Ces documents permettront l'identification administrative
07:36des élus et faciliteront l'établissement des dossiers
07:39nécessaires à leur prise de fonction.
07:42La session inaugurale de l'Assemblée nationale
07:44destinée à l'élection du bureau se tiendra
07:46le 17 novembre 2025 à 14h dans l'hémicycle du Palais Léon-Bas
07:51et se déroulera à huis clos comme le prévoit la réglementation.
07:55Cette séance marquera l'installation officielle des députés,
07:59l'élection du président de l'Assemblée nationale
08:02ainsi que la mise en place des postes clés qui structurent
08:05le fonctionnement de l'institution pour toute la durée de la législature.
08:09Les élus devront donc être présents en nombre.
08:12Au-delà des aspects administratifs,
08:14l'ordre de convocation témoigne de la volonté du secrétariat général
08:18d'assurer une entrée en fonction fluide et organisée.
08:22La présence vivement souhaitée de tous les députés
08:24souligne l'importance de cette phase préparatoire
08:27pour garantir un démarrage institutionnel harmonieux.
08:31Cette double échéance des 15 et 17 novembre
08:33marque ainsi le lancement de la nouvelle mandature
08:36avant l'ouverture des premières sessions consacrées à l'examen des textes législatifs
08:40et aux orientations politiques de la période à venir.
08:44La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme.
08:46L'exécution du budget 2024 montre des dépassements spectaculaires,
08:50notamment sur les primes et indemnités exécutées,
08:53à 360% de la dotation d'écryptage.
08:57L'exécution du budget 2024 révèle un dérapage inquiétant
09:00dans la gestion des dépenses publiques.
09:02Selon la Cour des comptes, plusieurs postes budgétaires ont été exécutés,
09:05bien au-delà des montants votés par le Parlement.
09:08Les dépenses de personnel, par exemple, ont atteint 791,6 milliards de francs CFA
09:13contre une prévision initiale de 771,7 milliards,
09:17soit un dépassement de 20 milliards de francs CFA.
09:20Mais le plus spectaculaire concerne les premières indemnités
09:22exécutées à 360% de leur dotation initiale,
09:26traduisant une explosion incontrôlée des avantages catégoriels.
09:29Cette tendance ne se limite pas à la fonction publique
09:31dans le secteur de la défense et de la sécurité.
09:33Les dépenses ont été exécutées à 242% des crédits autorisés,
09:37tandis que les institutions politiques et administratives
09:39ont dépassé leurs enveloppes de 178%.
09:42Même les bois administratifs ont connu une exécution à 185%,
09:46preuve que la rigueur budgétaire est restée lettre morte.
09:49Ces dépassements répétés montrent que la hiérarchie des priorités
09:52n'a pas été respectée et que certaines administrations
09:54dépensent sans contrôle réel.
09:56Pour la Cour, ces excès traduisent un non-respect flagrant de la loi organique
10:00relative aux lois de finances.
10:01Le principe d'autorisation parlementaire censé encadrer,
10:04la dépense publique, a été contournée.
10:06Des engagements ont été pris sans l'accord de la représentation nationale,
10:09ce qui affaiblit la portée du contrôle démocratique sur les finances publiques.
10:13Ce phénomène s'explique en partie par le recours systématique
10:15à des crédits d'avance et des ajustements internes mal documentés.
10:20Le rapport souligne aussi que ces dépassements profitent souvent
10:22à des programmes non prioritaires, alors que les secteurs essentiels
10:25comme la santé, l'éducation ou la protection sociale
10:28affichent des taux d'exécution inférieurs à 60%.
10:31En 2024, certaines lignes sociales n'ont même pas été exécutées du tout,
10:35faute d'arbitrage clair.
10:36La Cour y voit une forme de déséquilibre budgétaire structurel
10:38où l'État dépense là où le contrôle est faible
10:41et néglige là où les besoins sont les plus pressants.
10:44Dans ce contexte, la Cour appelle à une restauration de la discipline budgétaire
10:47et à une meilleure coordination entre les ministères dépensiers et le Parlement.
10:51Elle recommande la publication trimestrielle des rapports d'exécution
10:55et la réduction des marges d'ajustement discrétionnaires.
10:58Sans cela, les dépassements de crédits risquent de devenir la norme
11:01minant la crédibilité du budget national et la confiance des bailleurs.
11:05La note festive de ce 19h30 à l'école panafricaine Terre d'Espérance.
11:10La culture africaine était à l'honneur.
11:13Entre pagnes, rafia et langue vernaculaire,
11:15élèves et parents ont vécu une journée dédiée à la valorisation du patrimoine linguistique et culturel.
11:22José Biloguet nous fait le point.
11:24La culture s'est invitée dans le programme pédagogique de l'école panafricaine Terre d'Espérance
11:30située à Damas dans le 5e arrondissement de Libreville.
11:34La journée culturelle gabonaise qui s'est tenue ce vendredi 14 novembre
11:38avait pour objectif de contribuer à la vulgarisation des langues vernaculaires chez les plus jeunes.
11:44Vêtus de vêtements traditionnels mettant en avant le pagne et le rafia,
11:48cette célébration a offert aux parents, accompagnés de leurs enfants,
11:52d'apprendre l'importance de la langue maternelle.
11:54On veut encourager les parents à sensibiliser sur l'éducation en langue vernaculaire.
12:01On constate aujourd'hui que nos enfants ne savent plus parler nos langues.
12:06Voilà pourquoi on a valorisé le pagne aujourd'hui.
12:08On a valorisé le rafia qui est typiquement gabonais.
12:11Et on a fait un exercice qui consistait à dire certaines phrases aux enfants en langue.
12:18En langue pour nous, en langue fin, en langue zébi, en langue au mien n'est.
12:22Pour les enfants, ils ont pu s'exprimer à travers des exercices de prononciation en langue.
12:27Aujourd'hui, on a fait un concours pour parler des langues.
12:34On m'a appris à parler la langue zébi.
12:37On a parlé la langue, j'ai chanté une chanson que mon père m'avait appris depuis des années.
12:44Et c'était enfant.
12:46Dans la foulée, une élève s'est démarquée avec son expression parfaite en langue ipunu.
12:52C'est dans une ambiance chaleureuse que la journée s'est poursuivie dans l'enceinte de l'établissement.
13:00En organisant la journée culturelle gabonaise, l'école panafricaine Terre d'Espérance affiche sa volonté de rassembler toutes les cultures et y en va un message fort.
13:10Celui de la nécessité pour les parents d'apprendre la langue aux enfants pour préserver cet héritage.
13:16Le chiffre du jour est 14,2 milliards de francs CFA.
13:20C'est le montant de la masse salariale de la présidence de la République pour le compte du budget 2026.
13:26La source est le projet de loi de finances 2026.
13:28Le verbatim, face au Nigeria, nous avons manqué notre qualification pour la Coupe du Monde.
13:36Tomber, c'est aussi apprendre à se relever pour faire mieux.
13:40Nous n'avons pas gagné cette fois, mais nous ne baissons pas les bras.
13:44Nous gardons la tête haute et le regard tourné vers la canne.
13:47Je crois en mes joueurs, je sais à quel point ils aiment ce sport et nous ferons tout pour nous dépasser lors de la canne.
13:53Thierry Mouyouma, sélectionneur des Panthères du Gabon, est l'auteur de ce verbatim.
13:57La source est un post sur Facebook.
14:00Fin de ce 19h30, excellente soirée à tous. Au revoir.
14:05Trouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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