- il y a 4 minutes
Avec Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire
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NewsTranscription
00:00Maxime Liedot
00:30entre l'Union Européenne et le Mercosur
00:32avant des votes décisifs qui vont intervenir
00:34au niveau européen dans quelques semaines
00:35qu'est-ce que ça change et qu'est-ce que
00:37ce vote change pour vous
00:39ministre de l'agriculture ?
00:41ça confirme surtout l'opposition des français
00:44à ce projet d'accord
00:45je considère que
00:47cet accord tel qu'il a été
00:49conclu il y a un an
00:51n'est absolument pas satisfaisant
00:53d'abord parce qu'il expose
00:55notre agriculture à une concurrence
00:58qui est déloyale
00:58et ça, ça n'est pas acceptable
01:00donc ce vote et cette résolution, c'est quoi ?
01:03est-ce que ce n'est pas un encouragement supplémentaire
01:06à refuser définitivement cet accord ?
01:07en tout cas le Parlement dans son
01:09unanimité a dit ce projet
01:11d'accord tel qu'il existe aujourd'hui, nous n'en
01:13voulons pas, nous ne voulons pas de
01:15produits qui concurrencent
01:17nos propres agriculteurs
01:19qui utilisent des substances ou des
01:21médicaments que nous avons interdits depuis
01:23très longtemps, nous voulons
01:25protéger notre agriculture
01:28de cette concurrence
01:31qui n'est pas
01:31qui n'est pas loyale
01:32donc il faut écouter le Parlement ?
01:34il faut toujours écouter le Parlement
01:36mais surtout sur cette résolution ?
01:37nous on a, la France a fixé
01:39les conditions auxquelles
01:41elle pourrait regarder
01:43plus positivement cet accord
01:44il faut effectivement
01:46une cloche de sauvegarde
01:48qui empêche la déstabilisation
01:49de nos marchés
01:50il faut des mesures miroirs
01:51qui imposent une réciprocité
01:53des normes, il faut des contrôles
01:54surtout, de ce qui arrive
01:56des pays du Mercosur
01:57et toutes ces conditions
01:59à date ne sont absolument pas remplies
02:02donc quelle est la position
02:04on va dire
02:04officielle de la France ce matin
02:06après ce vote
02:07qui engage quand même
02:07le Parlement français
02:08si je vous pose la question
02:09c'est qu'on a bien senti
02:10quoi qu'on en dise
02:11et j'imagine votre position
02:12d'équilibré ce matin
02:13mais que le Président de la République
02:14avait connu on va dire
02:15des hésitations
02:16entre son voyage au Brésil
02:18et ses derniers mots
02:19où il avait d'abord affirmé
02:20qu'il y aurait un non-ferme
02:21de la France
02:22juste avant avoir dit
02:23qu'en réalité
02:23l'accord pouvait être acceptable
02:25est-ce que c'est un non-toujours
02:26aussi ferme
02:27ou est-ce que c'est un oui-mais ?
02:29Nous avons fixé les conditions
02:31la France
02:32d'une seule voix
02:34qu'il s'agisse
02:35du Président de la République
02:36du Premier Ministre
02:38et des ministres
02:39en charge de ces questions
02:41Benjamin Haddad
02:42et Jean-Marie Barou et moi
02:45nous avons toujours dit
02:46voilà les conditions
02:48d'exigence de la France
02:50et ça, ça n'a pas varié
02:52la clause de sauvegarde
02:55qu'on pensait
02:56de pouvoir être adoptée
02:57rapidement ne l'est pas
02:58les mesures miroirs
03:00elles ne le seront pas
03:00non plus avant le 20 décembre
03:02donc il y a beaucoup
03:03de conditions
03:03qui à date ne sont pas remplies
03:05et qui sans doute
03:06vont inspirer une réponse
03:09qui n'est pas à date
03:10encore connue
03:11mais aujourd'hui
03:12en l'état
03:13ce projet d'accord
03:14n'est pas acceptable
03:15Quand vous dites
03:16une réponse qui n'est pas
03:17encore connue
03:18c'est que si jamais
03:18cet accord il y a une date
03:19c'est le 20 décembre en tout cas
03:21et signé
03:22la France forcément
03:23réagira
03:24de manière forte
03:24La France s'exprimera
03:25naturellement
03:26la France est le plus grand
03:27pays agricole
03:29de l'Union Européenne
03:31elle a une voix forte
03:32et qui est toujours
03:33regardée
03:34écoutée avec beaucoup
03:35d'attention
03:35La signature finale
03:36devrait avoir lieu
03:37le 20 décembre
03:38du côté du Brésil
03:40qu'est-ce qu'il vous reste
03:40pour qu'on comprenne
03:41et pour que ceux
03:42qui nous écoutent
03:43saisissent bien le jeu
03:44qu'est-ce qu'il reste
03:45concrètement comme moyen
03:46à la France
03:46pour s'opposer à la signature
03:48de cet accord
03:48ou si ce n'est s'opposer
03:49en tout cas garantir
03:51les quelques points
03:51que vous soulevez là
03:52Vous savez
03:54dans l'Union Européenne
03:55nous sommes 27
03:56cette affaire ne dépend pas
03:57que de la France
03:58même si la France
03:59est un grand pays agricole
04:00donc il faut
04:02que nous convainquions
04:03les pays européens
04:05de ne pas
04:05accepter ce projet
04:07d'accord
04:07en l'état
04:08mais
04:09il n'est pas
04:11garanti
04:11aujourd'hui
04:12qu'une majorité
04:15s'oppose
04:15à ce projet d'accord
04:16c'est la raison
04:17pour laquelle
04:17la France
04:18a essayé
04:19d'en corriger
04:20les effets négatifs
04:21mais bon
04:22nous verrons
04:23comment tout cela tourne
04:24cela dit
04:24le 20 décembre
04:25l'affaire ne sera pas finie
04:26l'histoire
04:28n'est pas achevée
04:29puisque le Parlement
04:30européen
04:31aura à se prononcer
04:32au printemps
04:33donc vous voyez
04:34c'est quand même
04:35un projet d'accord
04:35qui a 25 ans
04:36d'existence
04:37s'il avait été
04:38aussi bon que ça
04:39il serait déjà signé
04:41donc on va dire
04:42excessive vigilance
04:43jusqu'au 20 décembre
04:45au fond
04:45si Mercosur
04:46aussi inquiète autant
04:47c'est que
04:48derrière il y a
04:49cette question
04:49de la souveraineté
04:50alimentaire
04:51qui est le coeur
04:52du métier des agriculteurs
04:53et vous vous dites
04:53souvent Annie Gennevar
04:54ministre aussi
04:55de l'agriculture
04:56et des agriculteurs
04:57le 8 décembre
04:58vous lancez
04:58un grand plan
04:59qui est le grand
05:00réveil alimentaire
05:02quelle est cette ambition
05:03à travers ce qui peut
05:04paraître uniquement
05:05comme un slogan
05:05il faut éveiller
05:06nos compatriotes
05:09nos concitoyens
05:10au constat
05:12que nous ne sommes
05:13plus autonomes
05:15dans notre capacité
05:18à nourrir
05:18la population
05:19nous importons
05:20de plus en plus
05:21nous produisons
05:23de moins en moins
05:24c'est la raison
05:25pour laquelle
05:26nous devenons
05:27dépendants d'autrui
05:28et vous savez
05:29il y a une dimension
05:31régalienne
05:32dans l'alimentation
05:33quand
05:34et nous parlons
05:35beaucoup aujourd'hui
05:35de la résurgence
05:37de conflits
05:38de possibles conflits
05:39armés
05:39voilà
05:41pouvoir nourrir
05:43sa population
05:43dans une période
05:45très instable
05:46où la géopolitique
05:47est instable
05:48c'est extrêmement important
05:50donc moi
05:51je pense que
05:51ce réveil alimentaire
05:53c'est
05:53d'une part
05:54il faut que
05:56évidemment
05:57les gouvernants
05:58prennent la mesure
05:59de l'enjeu
06:00il faut que notre pays
06:01puisse nourrir
06:02sa population
06:02et il faut aussi
06:03que les français
06:04mesurent que
06:05l'acte d'achat
06:06est un acte citoyen
06:07qu'ils regardent
06:08d'où viennent
06:09les produits
06:09qu'ils achètent
06:10il faut lire
06:11les étiquettes
06:12il faut regarder
06:13alors ça veut pas dire
06:13s'enfermer
06:16dans nos frontières
06:17mais
06:17c'est le citoyen
06:20c'est le consommateur
06:21qui a
06:22une grande partie
06:23de la réponse
06:24au problème
06:25que nous
06:26mettons sur la table
06:27pas que
06:28le consommateur
06:30il faut aussi
06:31que nous assurions
06:32une simplification
06:33des normes
06:35il faut aussi
06:35que nous soutenions
06:36notre tissu
06:37agricole
06:39et agroalimentaire
06:40mais le consommateur
06:41est une clé
06:42essentielle
06:43dans ce grand plan
06:44on va dire
06:44réveil alimentaire
06:46que vous lancez
06:47quelles sont les ambitions
06:48qu'est-ce que vous allez
06:48annoncer
06:49ce sera le 8 décembre
06:50mais pour qu'on comprenne bien
06:51qu'est-ce que vous allez
06:51essayer de mettre en place
06:52pour que justement
06:53les citoyens soient
06:55un peu plus sensibilisés
06:56pour qu'on s'empare
06:57de ce sujet-là
06:57totalement
06:58déjà il faut une prise
06:59de conscience
07:00a-t-on bien conscience
07:01de ce qui se joue
07:02quand un poulet
07:03consommé en France
07:05sur deux
07:06n'y est pas produit
07:06quand 50%
07:08des fruits et légumes
07:09que nous consommons
07:10ne sont pas
07:11produits en France
07:13lorsque nous perdons
07:15de l'autonomie alimentaire
07:19dans le bœuf
07:20dans l'agneau
07:23et bientôt aussi
07:24dans le porc
07:25et même dans le lait
07:26alors que nous sommes
07:26dans le camp
07:27vous savez ce qu'on vous répond
07:28quand on vous dit ça
07:28le français on les a souvent
07:30en standard
07:30disent
07:30non mais moi j'adore
07:31les produits français
07:31mais ils sont un peu plus chers
07:33que les autres
07:33ils ne sont pas disponibles
07:34partout
07:34et à la fin
07:35quand on voit
07:36on va dire
07:36un billet moyen
07:37pour les achats
07:38du quotidien qui baissent
07:39acheter français
07:40c'est de plus en plus compliqué
07:41est-ce que par exemple
07:42le plan
07:42le grand réveil alimentaire
07:43va justement peut-être
07:45aider ces filières
07:46ou aider justement
07:47les consommateurs
07:47vous savez
07:48je suis sur le terrain
07:49une à deux fois par semaine
07:50je visite énormément
07:51d'exploitations
07:52d'entreprises agroalimentaires
07:53je vois beaucoup d'initiatives
07:57de vente de proximité
07:59de vente à la ferme
08:01les produits ne sont pas
08:02nécessairement plus chers
08:04et je pense que c'est une image
08:07dont il faut effectivement
08:08se débarrasser
08:09nos agriculteurs français
08:11ont du talent
08:12ils peuvent couvrir
08:14toute la gamme
08:15de prix et de produits
08:16il n'y a pas que le haut de gamme
08:18il n'y a pas que le premium
08:19il y a aussi la consommation
08:20quotidienne
08:21de tous les jours
08:22des français
08:23qui peut être satisfaite
08:27par des productions françaises
08:28et vous vous rappelez
08:29de cette idée
08:29du président de la république
08:30pendant un temps
08:31de faire des chèques alimentaires
08:32est-ce qu'on pourrait
08:33par exemple penser
08:33à des chèques alimentaires
08:34spécifiques pour les français
08:36qui rachetaient directement
08:37on va dire
08:37des produits français
08:38ou des produits locaux
08:39non je ne pense pas
08:40que ce soit
08:40enfin je ne retiens pas
08:42pour l'heure
08:43cette idée
08:43qui d'ailleurs
08:44n'a pas prospéré
08:45en revanche
08:46dans les cantines
08:48dans la restauration
08:49collective
08:49la loi EGalim
08:52a posé le principe
08:53de 50%
08:54de produits de qualité
08:55dont 20%
08:56de bio
08:57il y a beaucoup
08:59d'approvisionnement
09:00local aussi
09:01ça c'est une façon
09:02d'aider directement
09:03les producteurs français
09:05souvent en proximité
09:07mais pas que
09:07et c'est une
09:09prescription importante
09:11qui peut soutenir
09:12notre agriculture
09:13parce que c'est ça
09:15qui est en jeu
09:15aujourd'hui
09:16Annie Gennevar
09:17il y a bien sûr
09:17les problèmes
09:18des agriculteurs
09:19il y a aussi
09:20les problèmes
09:20des viticulteurs
09:21avec un secteur
09:22en difficulté
09:23plus de 600 000 emplois
09:24c'est un chiffre
09:25d'affaires
09:25de près de 32 milliards
09:27et pourtant
09:27la France
09:28si on fait les calculs
09:29et si on regarde
09:29les derniers chiffres
09:30a perdu près de 10%
09:31de son vignoble
09:32en 3 ans
09:33face à cela
09:33une solution
09:34qui peut paraître
09:35désastreuse
09:35c'est l'arrachage
09:36des vignes
09:37et un plan
09:37que vous avez annoncé
09:38de 130 millions d'euros
09:39pour arracher les vignes
09:40et pour moderniser
09:41la filière
09:42dans le contexte
09:43quand on les entend
09:43souvent quand ils manifestent
09:44ils disent
09:45c'est la manifestation
09:46de la dernière chance
09:48est-ce que ce plan
09:49est suffisant ?
09:51nous verrons bien
09:52la viticulture française
09:53pas toute la viticulture
09:55mais certains vignobles
09:57souffrent beaucoup
09:58ils souffrent à la fois
09:59de surproduction
10:00on produit trop de vin
10:01et de déconsommation
10:03les français boivent
10:05moins de vin
10:05et en particulier
10:06de vin rouge
10:07donc forcément
10:08il y a un moment
10:08où les cuves sont pleines
10:10et les bourses sont vides
10:12dans ce cas-là
10:15est-ce qu'il y a une logique
10:16à aller aider une filière
10:17quand en réalité
10:17la consommation diminue
10:18c'est-à-dire
10:18est-ce que c'est à l'État
10:20d'aller on va dire
10:21distribuer un peu d'argent
10:22si derrière
10:23on sait que la consommation
10:23ne va pas suivre ?
10:25non je pense qu'on ne peut pas
10:26présenter les choses ainsi
10:28d'abord la viticulture française
10:30c'est un fleuron de l'agriculture
10:31la viticulture française
10:33est connue dans le monde entier
10:35nous avons des vignobles
10:36d'exception
10:37nous avons des savoir-faire
10:38remarquables
10:39donc loin de moi
10:40l'idée qu'il faudrait
10:42parce que la viticulture
10:43est en crise
10:43en Occitanie
10:44en Nouvelle-Aquitaine
10:45éteindre cette filière
10:47magnifique
10:47qui produit
10:48qui exporte
10:49qui est reconnue
10:50dans le monde entier
10:50en revanche
10:51adapter le volume
10:53de la production
10:54aux capacités du marché
10:56c'est l'ambition
10:57effectivement
10:58de l'arrachage
10:58c'est ce que demandent
11:00les viticulteurs
11:01certaines années
11:03on a beaucoup planté
11:04peut-être un peu trop
11:06il faut réduire
11:07le volume
11:08de la production
11:09pour pouvoir assurer
11:10des revenus
11:11parce qu'aujourd'hui
11:11c'est une crise
11:13du revenu
11:13pour de trop nombreux
11:14viticulteurs
11:15et en particulier
11:16de jeunes viticulteurs
11:18qui ont toute mon attention
11:19donc oui
11:20cette opération
11:22d'arrachage
11:22elle ne va pas éteindre
11:23pour autant
11:24le vignoble français
11:25naturellement
11:25mais elle réduit
11:26un peu
11:27la masse
11:28de production
11:30parce qu'on ne peut pas
11:31elle ne trouve pas
11:33complètement acheteur
11:35vous avez fait
11:35l'éloge
11:36on va dire
11:37du vin
11:37à la française
11:38est-ce qu'on a eu
11:38tort
11:39on va dire
11:39dans les derniers mois
11:41les dernières années
11:41de présenter le vin
11:42comme un alcool
11:44comme un autre
11:44alors sans doute
11:47si on l'a fait
11:48a-t-on eu tort
11:49parce que le vin
11:50n'est pas un alcool
11:52comme un autre
11:53d'une part
11:55parce que
11:55c'est un univers
11:57d'une richesse
11:59incroyable
11:59en termes gustatifs
12:01c'est un patrimoine
12:02c'est une histoire
12:03ça accompagne
12:05les grands moments
12:06de la vie de chacun
12:06et évidemment
12:09c'est un alcool
12:11qu'il faut consommer
12:12avec une certaine modération
12:14mais ça
12:15le vin
12:16suppose un apprentissage
12:18et c'est vrai
12:19que les modes de vie
12:19des français ont changé
12:20le repas
12:21pris en famille
12:22la bonne bouteille
12:25qu'on ouvre le dimanche
12:26autour de la table
12:27avec la famille
12:30ou les amis
12:31c'est une habitude
12:34qui sans doute
12:34a perdu un peu
12:35et c'était aussi
12:37le moment
12:38de l'apprentissage
12:39du vin
12:40car le vin
12:40est un univers
12:42à apprendre
12:42et donc le vin
12:44n'est pas un alcool
12:45comme un autre
12:45et autre sujet également
12:46puisque Sud Radio
12:47est partenaire
12:48d'un concert de solidarité
12:49qui se tiendra
12:49ce lundi
12:50à Narbonne
12:51notamment
12:51pour aider
12:53et pour se souvenir
12:54des incendies
12:54qui ont ravagé
12:55l'eau de cet été
12:56plus de 11 000 hectares brûlés
12:587 millions d'euros
12:59d'aides avaient été débloqués
13:00est-ce que vous
13:01depuis votre poste
13:02madame la ministre
13:02vous observez
13:03que les agriculteurs
13:04et les viticulteurs
13:05petit à petit
13:06se relèvent enfin
13:07alors en France
13:09en France il y a
13:09toutes sortes
13:11d'agricultures
13:12il y a des territoires
13:13qui vont bien
13:13il faut le dire
13:14parce qu'il faut
13:15encourager nos jeunes
13:16à aller vers ces métiers
13:17les métiers du vivant
13:18qui attirent
13:20on a de plus en plus
13:21de jeunes
13:21dans les établissements
13:22agricoles
13:23et je pense
13:24qu'il est important
13:25de donner aussi
13:25une image positive
13:27de l'agriculture
13:28et de l'agroalimentaire
13:29il y a de belles carrières
13:30à faire
13:30mais c'est aussi
13:32à certains endroits
13:35dans certaines productions
13:36des difficultés
13:37et il faut en prendre
13:39la mesure
13:39et moi
13:40je le dis souvent
13:41mon travail
13:42mon rôle
13:43mon devoir
13:43c'est d'être
13:44au près des agriculteurs
13:45et de répondre
13:46à leurs difficultés
13:47vous savez
13:49le ministère de l'agriculture
13:50c'est un ministère
13:51des crises
13:51et il y en a
13:52beaucoup à gérer
13:53un petit matignon
13:54comme on se le disait
13:54juste avant cette interview
13:55autre crise
13:56que vous avez dû gérer
13:57en mettant les mains
13:57dans le cambouis
13:58c'est évidemment
13:59ce qui se passe
13:59d'un point de vue
14:00épidémique
14:01avec la dermatose
14:02notamment nodulaire
14:03contagieuse
14:04il y avait eu 102 foyers
14:05en France
14:056 départements touchés
14:06à l'heure où on se parle
14:07madame la ministre
14:08où en est la maîtrise
14:09de ce virus ?
14:10et bien
14:10l'épidémie
14:11est en passe
14:12d'être maîtrisée
14:13il y a encore
14:14quelques cas
14:15dans les périnées orientales
14:17mais nous avons
14:18éradiqué la maladie
14:19en Savoie
14:20en Haute-Savoie
14:21dans le Rhône
14:22où nous avons pu
14:23revenir à une vie
14:24normale
14:25les foyers
14:26qui ont été
14:27les cheptels
14:29qui ont été
14:30dépeuplés
14:30ont pu être
14:32remplacés
14:33la vie reprend
14:34dans ces exploitations
14:35et j'en suis
14:36profondément heureuse
14:37parce que c'est une terrible
14:39maladie
14:39très contagieuse
14:40qui pourrait emporter
14:41tout le cheptel bovin français
14:42et nous l'avons
14:44stoppé
14:45nous l'avons
14:46éradiqué
14:46et nous espérons
14:48pouvoir le faire
14:49très bientôt
14:49dans les périnées orientales
14:51pour se débarrasser
14:52de cette maladie
14:53vous savez
14:54en Savoie
14:55et en Haute-Savoie
14:55on a pu protéger
14:56grâce à la stratégie
14:58que j'ai mise en place
14:59nous avons pu protéger
15:01plus de 99%
15:02du cheptel
15:03donc c'est une réussite
15:05que l'on doit
15:06à la discipline
15:08des éleveurs
15:09à l'engagement
15:10des vétérinaires
15:11des services de l'Etat
15:12des bénévoles
15:13il y a eu un élan
15:14extraordinaire
15:15et on a pu vacciner
15:18rapidement
15:18massivement
15:20et c'est la meilleure
15:21des protections
15:22qui soit
15:22Autre crise
15:23on en terminera par là
15:24Madame la Ministre
15:25c'est évidemment
15:25la crise de la grippe aviaire
15:27avec plus déjà
15:28de 200 foyers de grippe
15:29partout en Europe
15:30dont une soixantaine
15:31rien qu'en France
15:32est-ce que les éleveurs
15:33touchés
15:33seront indemnisés
15:35intégralement
15:36surtout quand on sait
15:36que c'est l'une des crises
15:38qui on va dire
15:39démarre le plus massivement
15:40Et oui vous voyez
15:41ainsi va l'avis
15:42du ministère de l'agriculture
15:44à peine a-t-on résolu
15:45une épidémie
15:47qu'il en surgit une autre
15:48et celle-là
15:48est redoutable
15:49donc
15:50elle touche
15:52beaucoup de pays
15:53parce que c'est lié
15:54aux oiseaux migrateurs
15:55qui infectent
15:55nos élevages
15:56donc la France vaccine
15:59depuis plusieurs années
16:00maintenant
16:00donc elle est moins touchée
16:01que d'autres pays européens
16:02mais elle est quand même
16:03très touchée
16:04cette année
16:04l'attaque est très forte
16:06plus de 70 élevages
16:07qui évidemment
16:08sont indemnisés
16:09lorsqu'il faut abattre
16:11les volailles contaminées
16:15et on indemnise
16:18naturellement
16:19les élevages
16:20mais aussi
16:22les pertes économiques
16:23donc un guichet
16:24d'indemnisation
16:25a été ouvert
16:26pour la campagne
16:272024-2025
16:29et voilà
16:31l'état
16:31est au rendez-vous
16:32l'état est au rendez-vous
16:33madame la ministre
16:34quatre petites questions
16:35encore
16:36vous répondez simplement
16:36par oui ou par non
16:37les questions seront brèves
16:38les réponses doivent l'être
16:39généralement tout autant
16:40est-ce que
16:41vous considérez
16:42qu'il faut désormais
16:43interdire le neurotoxique
16:44qu'on appelle l'exane
16:45les députés ont voté
16:46une taxe dessus
16:47est-ce que vous considérez
16:48puisque ça concerne
16:49l'industrie agroalimentaire
16:50qu'il faut l'interdire
16:51définitivement
16:51moi je me fie à la science
16:53ce que dit la science
16:54pour moi
16:55est la boussole
16:55donc oui ou non
16:57écoutez c'est une question
16:59qui est à l'étude
17:00sur l'exane
17:02donc nous verrons
17:03ce qu'en dit la science
17:04est-ce que vous achèterez
17:05si vous passez en librairie
17:06après le 10 décembre
17:07le nouveau livre
17:07de Nicolas Sarkozy
17:08j'ai toujours beaucoup lu
17:10avec attention Nicolas Sarkozy
17:11donc par curiosité
17:12sans doute oui
17:13oui bien sûr
17:14est-ce que vous considérez
17:15que le président du parti
17:16duquel vous avez été suspendu
17:17Bruno Rotaillot
17:18a encore un avenir
17:19au sein de la vie politique française
17:21notamment pour 2027
17:22je pense que le jeu est ouvert
17:24donc oui
17:25oui
17:26merci beaucoup
17:27Annie Gennevard
17:28d'avoir été avec nous
17:28ce matin sur Sud Radio
17:29et vous confirmez
17:30parce que vous savez
17:31ce que vous allez provoquer
17:32en affirmant que le vin
17:33n'est pas un halcom
17:33comme un autre
17:34vous assumez
17:37j'assume
17:38j'assume
17:38en tout cas merci
17:39d'être venue ce matin
17:40au micro de Sud Radio
17:41Annie Gennevard
17:42je le rappelle
17:42vous êtes la ministre
17:43de l'agriculture
17:44de l'agroalimentaire
17:45et de la souveraineté alimentaire
17:46bon courage
17:47donc dans ce petit matignon
17:48le ministère
17:48qui enchaîne les crises
17:50dans un instant
17:50un sujet où là aussi
17:52c'est fait pour répondre à la crise
17:53on parle évidemment
17:53des annonces du président
17:54de la République
17:55concernant le service national
17:56et annonce faite hier
17:57on vous pose cette question
17:58auditeur de Sud Radio
17:59est-ce que vous par exemple
18:00vous encourageriez
18:01vos enfants
18:02vos petits-enfants
18:02à vous engager
18:03pour aller défendre la France
18:04il y a un seul numéro
18:050826-300-300
18:07on en discute notamment
18:08avec Arlette Chabot
18:09et vous bien sûr
18:10au standard
18:10à tout de suite
18:11pour aller défendre la France
18:12pour aller défendre la France
18:13pour aller défendre la France
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