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- #sudradio
Les Vraies Voix - Emission du 27 novembre 2025
Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus, Philippe David, Eric Revel et Michaël Sadoun
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-27##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:06Et c'est une joie, comme tous les soirs, de vous accueillir entre 18h et 20h avec Philippe David.
00:00:10Bonsoir cher Philippe.
00:00:11Bonsoir cher Cécile.
00:00:12On est ravis de vous accueillir avec autour de cette table aujourd'hui, Eric Revelle, journaliste et écrivain.
00:00:17C'est Eric Vellereux.
00:00:20Non mais attendez, on va se foutre de moi parce que j'ai pas dit...
00:00:24Qu'est-ce que j'ai dit ?
00:00:25Vous avez dit sans froid germain et pas franc-froid germain.
00:00:28Très joli.
00:00:30C'était pas...
00:00:31Au moins ça va faire rire tout le monde.
00:00:33C'est passé comme ça, pam !
00:00:35Terminé.
00:00:37En tout cas, ce livre, c'est Mozart qu'on assassine aux éditions Ellipse,
00:00:41qui est toujours bien entendu dans toutes les bonnes librairies, absolument.
00:00:45Jusqu'à Noël au moins.
00:00:46Jusqu'à Noël, ouais.
00:00:48Je fais pas mal de salons.
00:00:49Je suis enfin dans le 16e arrondissement de Paris, pour ceux qui sont à Paris.
00:00:53Samedi.
00:00:54Samedi.
00:00:54Parfait.
00:00:55C'est à la mairie.
00:00:56C'est à la mairie du 16e.
00:00:57D'accord, et vous signez ?
00:00:58Vous dédicacez ?
00:00:59Ah oui, ok, très bien.
00:01:00A partir de quelle heure ?
00:01:0114h.
00:01:0214h, très bien.
00:01:03Venez avec des gâteaux, il adore les gâteaux.
00:01:06Michael Sadoun est avec nous, chroniqueur politique et consultant.
00:01:09Bonsoir, Michael.
00:01:10Bonsoir, bonsoir.
00:01:12Vous savez que j'ai 30 ans depuis hier, vous ne m'avez pas souhaité.
00:01:13Happy birthday to you.
00:01:18Happy birthday to you, Michael.
00:01:25Happy birthday to you.
00:01:27Voilà, parce que si vous ne chantez pas au même moment de la chanson, ça crée des...
00:01:32Ah, je n'ai pas de retour dans le casque.
00:01:33Oui, mais c'est ça.
00:01:35En tout cas, j'attendais votre texto, Cécile.
00:01:37Voilà, j'étais affalé comme ça sur mon lit en regardant mon téléphone.
00:01:40Je ne promets recevoir le texto, Cécile n'est jamais venu.
00:01:43En fait, Chaplin, alors vraiment un bon anniversaire, Michael.
00:01:45Alors, Michael, moi je ne crie pas avec la meute.
00:01:49C'est-à-dire que tout le monde a dû vous envoyer des bonnes anniversaires hier.
00:01:53Et il ne s'est plus remarqué le lendemain.
00:01:54Il faut se démarquer.
00:01:55Mais oui, nécessairement.
00:01:56Donc en tout cas, on vous souhaite un très bon anniversaire.
00:01:58Merci beaucoup, c'est super gentil.
00:01:59Et j'espère que vous n'oublierez pas le mien, du coup, voilà.
00:02:03C'est quand, c'est quand ?
00:02:05C'était dans longtemps, c'était le 16 septembre.
00:02:08Voilà.
00:02:09Vierge, c'est ça le 16 septembre ?
00:02:10Absolument, vierge.
00:02:10D'accord.
00:02:11Tilleux d'eau.
00:02:12Vierge folle.
00:02:13Ah oui, d'accord.
00:02:14Voilà, mais j'ai eu 22 ans.
00:02:17Allez, on va vous offrir un très joli cadeau.
00:02:20Donc c'est le moment pour nous de jouer avec vous ou de vous, de jouer avec nous sur Sud Radio
00:02:25pour gagner une enceinte Bluetooth.
00:02:28The One Plus du fabricant américain Klipsch.
00:02:31Son nouveau look.
00:02:32Non, c'est dommage.
00:02:33Quoi ?
00:02:34C'est des jeux Toonese cette semaine.
00:02:37Exactement.
00:02:38Pour les enfants.
00:02:39Écoutez, écoutez, moi je lis bêtement ce qu'on écrit.
00:02:42Ah, c'est terrible.
00:02:43Ah, voilà, c'est Toonese.
00:02:44Donc on recommence.
00:02:45On va recommencer l'émission depuis le début, c'est-à-dire que là, il y a un problème.
00:02:50On revient même.
00:02:51On relance le Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:02:56Bon, non, on va voir, on s'en fout, on en a déjà parlé.
00:03:01C'est bon, l'autre il y a 30 ans, il nous a saoulés.
00:03:03Allez, merci.
00:03:04Allez, c'est le moment de jouer avec nous et là, on ne rigole plus.
00:03:06Allez, c'est le Sud Radio, on vous offre une boîte Tony Box 2 de Toonese,
00:03:13qui est la boîte à histoire sans écran pensée pour les enfants de 1 à 9 ans.
00:03:16Et ça, c'est un très joli cadeau, on n'arrête pas de vous le dire pour Noël.
00:03:19Et vous pouvez retrouver en tout cas les figurines et les aventures des héros proférés de vos enfants.
00:03:26Disney, la patte patrouille, petit ours-bras et bien d'autres.
00:03:29Et ça s'appelle Tony Box 2, c'est l'audio qui fait grandir.
00:03:33Pour le remporter pour vos enfants, c'est facile, vous envoyez un SMS,
00:03:37vous écrivez Sud dessus SUD et vous l'envoyez au 7-20-18.
00:03:42Et on vous promet que cette émission finira sur de bons rails si on puis dire.
00:03:47Voilà, allez, soyez les bienvenus, tout de suite le grand débat du jour.
00:03:51Ce modèle permettra de renforcer nos capacités, de donner une nouvelle épaisseur aux armées et à la jeunesse,
00:03:59de diffuser l'esprit de défense, d'endurcir l'esprit de résistance de la nation.
00:04:05Le service national va débuter à l'été 2026 et nous augmenterons progressivement les effectifs.
00:04:113 000 jeunes seront choisis pour effectuer le service national à l'été 2026
00:04:15et les promotions augmenteront progressivement pour atteindre 10 000 jeunes incorporés en 2030.
00:04:22L'ambition que je porte pour la France est d'atteindre 50 000 jeunes en 2035.
00:04:29Ceci sera à adapter en fonction de l'évolution de la menace.
00:04:34Et à la question du jour, instauration d'un service militaire volontaire,
00:04:39les jeunes sont-ils encore patriotes ?
00:04:40Vous dites non à 86% vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:04:45Et on tout a fait réagir Éric Revelle sur cette annonce du président de la République.
00:04:49Avec le ton qu'employait le président de la République,
00:04:52j'avais envie de conclure, puisqu'il parle de 2035,
00:04:55en disant « Vous ferez cela en mémoire de moi ».
00:04:57C'est ça.
00:04:58Il avait un peu le ton.
00:04:59On se croirait à la messe.
00:05:01Je trouve que c'est une bonne initiative.
00:05:03Moi, je vous le dis comme je le pense.
00:05:04Parce que, bon, menace ou pas, le monde est dangereux de toute façon.
00:05:08Ça peut recréer un sentiment national.
00:05:10J'ai du mal à croire à chiffres, Philippe.
00:05:1286% de nos jeunes ne se sentent pas...
00:05:14Non, c'est le sondage Sud Radio qui n'est pas un sondage.
00:05:17C'est la consultation sur Twitter.
00:05:18Mais je trouve que c'est une bonne initiative.
00:05:21J'ai toujours pensé, même si ça coûtait extrêmement cher,
00:05:23que quand Jacques Chirac a supprimé le service militaire,
00:05:26c'était une énorme erreur.
00:05:27Pas parce qu'on est pro-militaire.
00:05:31Ce n'est même pas ça le sujet.
00:05:32C'était un brassage des populations absolument incroyable.
00:05:36Ces jeunes se rencontraient.
00:05:37Il y avait les trois jours avant de s'incorporer.
00:05:39On choisissait son arme.
00:05:41On passait son permis.
00:05:43On passait même d'autres diplômes.
00:05:45On pouvait être mécanicien, on pouvait son permis poids lourd, etc.
00:05:49Moi, je pense que c'est une bonne initiative d'Emmanuel Macron.
00:05:52Alors, je ne suis pas dupe non plus de la séquence politique, etc.
00:05:55Mais je trouve que ça peut permettre à la nation de nouveau,
00:05:59même si c'est embryonnaire, même si 3000, ce n'est pas énorme,
00:06:02ils seront payés 800 euros par mois.
00:06:03C'est ça, mais ils seront blochis et nourris et logés.
00:06:06Bon, moi, écoutez, je trouve que...
00:06:07Voilà, je n'applaudis pas souvent Emmanuel Macron,
00:06:10mais je trouve que c'est une bonne mesure.
00:06:11Michael Sadoun ? Pardon.
00:06:13D'abord, je me permets de noter qu'il y a une certaine ironie
00:06:15à voir Emmanuel Macron faire la promotion du service militaire,
00:06:18alors qu'il était celui qui, au départ, avait restreint le budget des armées,
00:06:24quitte à se fâcher avec le général de Villiers,
00:06:25qui était d'ailleurs parti suite à son engueulade avec Emmanuel Macron.
00:06:28Bon, ensuite, moi, j'ai déjà eu l'occasion de le dire,
00:06:31je trouve qu'il n'y a que des points positifs à ce service militaire.
00:06:34Ça correspond à un besoin de la nation,
00:06:37et ça correspond, je crois, aussi à un besoin de cette génération
00:06:40qui a besoin d'engagement, de sens, de collectif, d'un cadre, d'une autorité.
00:06:46Donc, je n'y vois que des points positifs.
00:06:49J'irai même plus loin, j'aimerais que ce service militaire soit obligatoire
00:06:53et non pas optionnel, puisque les intérêts du service militaire
00:06:56ne sont présents que dans la mesure où il est obligatoire,
00:06:59c'est-à-dire qu'on va avoir toute la nation qui est brassée dans le même endroit.
00:07:02Quand ça a été annoncé lundi, j'avais dit,
00:07:04moi, je suis pour un service militaire obligatoire,
00:07:06je suis entièrement d'accord, et pour les garçons et les filles.
00:07:08Pour les deux sexes, je n'ai aucun problème là-dessus.
00:07:11Non, je crois que c'est une bonne nouvelle.
00:07:12Après, il faut voir l'application, il faut voir comment ça va se passer.
00:07:16Est-ce que les jeunes appelés, vous me permettrez de les appeler comme ça,
00:07:19ou les jeunes volontaires plutôt,
00:07:21ne vont pas être trop chronophages pour les équipes de l'armée
00:07:24et qui sont déjà en effectif plutôt réduits ?
00:07:26Parce qu'il faut savoir une chose,
00:07:28j'ai lu la formation, on aura lieu en un mois.
00:07:30Un mois, c'est extrêmement rapide.
00:07:32À l'époque où on faisait le service militaire,
00:07:34Éric Reuel et moi-même l'avons fait,
00:07:36vous étiez trop jeunes, Mickaël Sadoun,
00:07:38nous, on avait minimum deux mois de classe,
00:07:41et si on était gradé officier, sous-officier,
00:07:44ou avec un poste technique,
00:07:45on avait quatre mois, voire presque cinq mois de classe,
00:07:49selon ces affectations.
00:07:50Moi, j'ai fait quatre mois et trois semaines d'instructions sur douze mois.
00:07:54Donc, ça fait quand même beaucoup.
00:07:55Mais il fallait vous expliquer longtemps, non ?
00:07:57Donc, je trouve qu'un mois, c'est...
00:08:01Et pourtant, il comprend vite.
00:08:03Il est une très bonne mémoire.
00:08:04Oui, un mois, c'est très rapide,
00:08:06et je demande à voir.
00:08:07Mais sinon, entièrement d'accord, c'est qu'une bonne chose.
00:08:09Il y avait des formations en amont,
00:08:10mais j'ai fait une PMS, une préparation militaire supérieure à Vincennes.
00:08:14On va parler dans quelques instants,
00:08:17et d'ailleurs, on va poser la question à notre équipe,
00:08:19à Sud Radio, puisqu'on a deux jeunes qui travaillent avec nous.
00:08:21Ah oui ?
00:08:22Savoir si, effectivement, eux-mêmes...
00:08:23Mais tu ronflans !
00:08:24On ne sait pas.
00:08:26On ne sait pas.
00:08:27Et puis, on reviendra, effectivement, sur l'organisation,
00:08:29parce que, sachant que toutes les casernes, aujourd'hui,
00:08:31et tous les bâtiments ont été transformés,
00:08:33qu'est-ce qu'on va faire de tous ces gens ?
00:08:35On en parle dans un instant.
00:08:36À tout de suite.
00:08:37Les vraies voix Sud Radio,
00:08:3818h-20h,
00:08:40Cécile Dominibus,
00:08:41Philippe David.
00:08:42Et autour de cette table,
00:08:44Éric Revelle est avec nous,
00:08:45auteur de ce livre,
00:08:46C'est Mozart,
00:08:47qu'on assassine aux éditions Ellipse,
00:08:49et qui sera en dédicace à 14h à la mairie du 16e arrondissement,
00:08:53si vous êtes parisien,
00:08:54samedi.
00:08:55Samedi, absolument.
00:08:56Samedi 29 novembre.
00:08:58Voilà, absolument.
00:08:59Je me balade pas mal en ce moment.
00:09:00Oui, mais ce n'est pas samedi 14 août.
00:09:02C'est ça.
00:09:03C'est samedi.
00:09:04C'est samedi.
00:09:05Avec Michael.
00:09:06Jour de l'anniversaire de Maxime,
00:09:07qui est en région aussi.
00:09:09Il connaît, c'était les anniversaires de tout le monde.
00:09:10Sauf le mien, en fait.
00:09:11Il vient de me le partager.
00:09:12On est nés à trois jours d'écart.
00:09:14C'est dingue.
00:09:14On vit des choses ici, c'est ouf.
00:09:17Michael Sadoun est avec nous.
00:09:19Et on revient sur cette information d'Emmanuel Macron,
00:09:21qui a annoncé la création d'un service national volontaire
00:09:24de dix mois,
00:09:25entièrement tourné vers la préparation militaire.
00:09:29Et on a, autour de cette table,
00:09:31c'était intéressant d'en parler,
00:09:33les équipes de Sud Radio,
00:09:34qui travaillent en tout cas sur les vraies voix,
00:09:36en l'occurrence François-Louis Bournoux,
00:09:38Mourdon, qui est avec nous.
00:09:40Vous avez quel âge, François-Louis ?
00:09:41Moi, j'ai 22 ans.
00:09:4222 ans.
00:09:43Vous avez 22 ans.
00:09:44Et la question qu'on se posait,
00:09:45c'est est-ce que vous,
00:09:46vous seriez prêt aujourd'hui à vous engager ?
00:09:49Moi, je trouve que c'est plutôt une idée assez bonne
00:09:51qu'a eu Emmanuel Macron.
00:09:52Et je serai pour un engagement à titre personnel.
00:09:54Si on me posait la question,
00:09:55et si vous me posez la question,
00:09:56je répondrai oui.
00:09:57Ça tombe bien, je voulais poser les questions.
00:09:59Je dirais qu'il n'y avait qu'un 3 lettres, oui.
00:10:02Est-ce que vous voulez en poser ou pas ?
00:10:02Eh bien, ça tombe-t-il le premier.
00:10:04Allez, dis-moi.
00:10:05Pourquoi ?
00:10:06Pourquoi ?
00:10:06Parce que je trouve que c'est une chance qu'on nous donne,
00:10:10peut-être déjà,
00:10:11de découvrir un milieu qui ne nous est pas toujours familier.
00:10:14On ne s'entraîne pas tous les jours à se battre,
00:10:16à se défendre,
00:10:17à manipuler peut-être des armes à feu.
00:10:19Toutes ces choses...
00:10:19On ne peut pas peut-être,
00:10:20on manipule les armes à feu à l'armer.
00:10:21Toutes ces choses qu'on ne nous apprend pas forcément,
00:10:23on peut le faire,
00:10:24de manière encadrée,
00:10:25avec d'autres jeunes qui ont à peu près notre âge.
00:10:28Je pense que c'est une bonne façon,
00:10:29vraiment,
00:10:29même pour certains jeunes,
00:10:30parfois,
00:10:31d'avoir de la discipline,
00:10:32d'un peu de rigueur aussi.
00:10:33Peut-être que certains en ont besoin,
00:10:34peut-être que certains en manquent,
00:10:34peut-être que certains en recherchent.
00:10:36Je pense que ça peut être intéressant.
00:10:37Antoine Dizy,
00:10:38qui était notre aussi,
00:10:39il travaille dans l'équipe de Sud Radio.
00:10:41Antoine,
00:10:42vous avez quel âge ?
00:10:43Moi, j'ai 23 ans.
00:10:4423 ans.
00:10:45Antoine, est-ce que vous,
00:10:46c'est un projet qui pourrait vous intéresser aussi ?
00:10:48Moi, personnellement,
00:10:49si on me proposerait aujourd'hui de le faire,
00:10:51je refuserais.
00:10:52Je dirais non à 23 ans.
00:10:53Pourquoi ?
00:10:54Parce que je me vois mal
00:10:54mettre ma vie professionnelle,
00:10:56personnelle en suspens
00:10:57pendant deux mois
00:10:58pour aller faire ça.
00:11:0010 mois.
00:11:0110 mois ?
00:11:01C'est 10 mois, oui.
00:11:03Justement, 10 mois.
00:11:0310 mois.
00:11:04Encore plus pendant 10 mois.
00:11:05Encore plus pendant 10 mois.
00:11:07Mais je trouve quand même
00:11:07que c'est quelque chose de bien
00:11:08puisque ça peut donner la chance
00:11:09à des jeunes
00:11:10qui ne sont pas forcément bien chez eux
00:11:13ou qui ont des mauvaises fréquentations
00:11:14de pouvoir faire ça
00:11:16pour 800, 900 euros par mois.
00:11:18Je trouve ça bien.
00:11:18Ça leur laisse une chance.
00:11:19Et donc, je trouve ça quand même bien.
00:11:20Mais personnellement,
00:11:21je ne le ferai pas.
00:11:22Ah voilà, merci pour votre témoignage.
00:11:24Et puis, on revenait aussi
00:11:25sur la façon de l'organiser.
00:11:26Et nous, on ne s'interrogeait pas.
00:11:28Non, mais on le sait.
00:11:30Mais c'est aussi de s'interroger
00:11:31comment on va gérer tous ces gens.
00:11:34C'est-à-dire que
00:11:35où est-ce qu'on va les loger ?
00:11:36Où est-ce que l'organisation ?
00:11:37Puisque tout, aujourd'hui,
00:11:38est à l'arrêt.
00:11:39On a vendu nos casernes.
00:11:40C'est ça.
00:11:40On les a transformés.
00:11:42C'est arrangé.
00:11:43On fait du préfabriqué.
00:11:44On peut faire des choses vides.
00:11:45Bon, on est quand même en France.
00:11:47Je ne sais pas si j'ai trop de confiance
00:11:48encore dans ce pays.
00:11:49Mais on est quand même capable
00:11:50de construire des casernes,
00:11:52je dirais, de fortune
00:11:53ou un peu rapide.
00:11:55Bon, ça, je leur fais confiance.
00:11:57S'ils mettent les moyens dedans,
00:11:58ce sera fait.
00:11:59Dans une caserne,
00:12:00on peut mettre un bâtiment
00:12:01préfabriqué.
00:12:02Ça ne doit pas être trop compliqué.
00:12:03Après, il faut voir
00:12:04l'aspect chronophage
00:12:05pour les engager.
00:12:07Mais il y a une très bonne nouvelle dedans.
00:12:08C'est qu'on va pouvoir avoir...
00:12:09Moi, je pensais qu'en dix mois,
00:12:11on mettrait surtout
00:12:12des deuxièmes classes,
00:12:14premières classes éventuellement.
00:12:15Mais non, on pourrait être officier
00:12:16pour les gens qualifiés,
00:12:17que ce soit des ingénieurs, etc.
00:12:19Ils pourront donc être aspirants,
00:12:21qui est le seul grade
00:12:22qu'un appelé pouvait avoir
00:12:23en tant qu'officier.
00:12:24Et ils pourront être,
00:12:25a priori, sergents
00:12:27ou maréchals des logis
00:12:28selon l'arme,
00:12:29c'est-à-dire sous-officiers
00:12:30ou alors éventuellement
00:12:31caporal, caporal-chef,
00:12:33brigadier, brigadier-chef
00:12:34selon les armes.
00:12:35Et je trouve que c'est bien
00:12:36parce qu'il y a besoin
00:12:37d'avoir des cadres
00:12:39pour...
00:12:40Parce que, regardons une chose,
00:12:42on va envoyer les engagés au Mali,
00:12:44enfin, on n'y est plus ou ailleurs.
00:12:45Mais par exemple,
00:12:46pour faire Sentinelle dans Paris,
00:12:48j'ai régulièrement vu
00:12:49les berets verts
00:12:49de la Légion étrangère
00:12:51et je me dis
00:12:51que ce n'est pas le boulot
00:12:52de la Légion étrangère
00:12:53de patrouiller dans les rues
00:12:54de la capitale
00:12:54si on met les...
00:12:55C'est ça l'idée.
00:12:57C'est ça l'idée.
00:12:57C'est de remplacer
00:12:58ceux aujourd'hui
00:12:59qui sont des militaires de carrière
00:13:00dans les patrouilles Sentinelle
00:13:01par des jeunes formés,
00:13:03par des jeunes formés
00:13:04qui resteraient
00:13:05sur le territoire national.
00:13:06Le chef de l'État l'a dit.
00:13:07Et comme ça,
00:13:08ça permet d'alléger
00:13:09et de rendre les militaires
00:13:11de carrière opérationnelle
00:13:13en cas de sujet de conflit.
00:13:16Messieurs,
00:13:16je vais vous faire réagir
00:13:17sur le tweet
00:13:18de Manon Aubry ce matin
00:13:19sur X qui a dit
00:13:20Emmanuel Macron
00:13:21veut mettre la jeunesse au pas
00:13:22avec le retour
00:13:23du service militaire.
00:13:2410 mois de service payé
00:13:26moins que le SMIC.
00:13:27Le président n'a rien de mieux
00:13:28à offrir à la jeunesse
00:13:28que de se préparer à mourir
00:13:30pour ces guerres.
00:13:31Quel gâchis !
00:13:32Ma pauvre Manon Aubry.
00:13:33Qu'est-ce que je veux que je me dise ?
00:13:35Qu'est-ce que je peux dire
00:13:37en restant décontracté, correct ?
00:13:40Mettre la jeunesse ou pas ?
00:13:42Est-ce qu'on doit être choqués
00:13:43qu'effectivement
00:13:44ce soit moins payé
00:13:46que le SMIC ?
00:13:47Je vais vous dire une chose.
00:13:48Je vais quand même
00:13:48mettre un peu les points sur les i.
00:13:50Ces gens sont révoltés,
00:13:52parfois ils ont raison,
00:13:53quand on les traite
00:13:53de partis de l'étranger.
00:13:55Vous voyez ?
00:13:55Mais quand vous dites
00:13:56mais non,
00:13:57on n'a pas besoin
00:13:58de se défendre,
00:13:59on met notre jeunesse au pas,
00:14:00vous voulez dire quoi ?
00:14:01Vous voulez dire
00:14:01que vous préférez
00:14:02l'extérieur à la nation française ?
00:14:05C'est ça que vous dites
00:14:05dans votre tweet ?
00:14:06Moi, je trouve ça irresponsable.
00:14:09Non, mais c'est sûr
00:14:09que toute expression
00:14:10de la souveraineté nationale
00:14:11est insupportable
00:14:12pour cette gauche.
00:14:14Bon, moi je pense
00:14:15qu'elle ne travaille pas
00:14:16pour l'intérêt des jeunes
00:14:17qui sont pourtant pléthores
00:14:18dans l'électorat de LFI.
00:14:20Moi, je pense que vraiment
00:14:21l'intérêt des jeunes,
00:14:22je ne dis pas ça en l'air,
00:14:23je dis ça parce que
00:14:24je me prévaux souvent de ça,
00:14:26je suis intervenant
00:14:26dans le supérieur.
00:14:27Donc je les côtoie,
00:14:27les jeunes qui ont
00:14:28entre 18 et 25 ans,
00:14:30ça leur ferait,
00:14:31je vous assure,
00:14:32beaucoup de bien
00:14:32que de se soumettre
00:14:34un petit peu
00:14:34à une autorité
00:14:35qui n'est pas malveillante,
00:14:37qui est très certainement dure,
00:14:38mais qui n'est pas malveillante.
00:14:39C'est un travail surtout,
00:14:39mais ce n'est pas un travail,
00:14:40c'est un engagement.
00:14:41C'est un engagement,
00:14:42c'est bien sûr,
00:14:43c'est un lien avec la patrie,
00:14:45c'est autre chose.
00:14:45Et puis surtout,
00:14:46rappelons que c'est moins
00:14:47que le SMIC,
00:14:47mais c'est loger,
00:14:48blanchi, nourri.
00:14:49Donc ça vous fait quand même
00:14:51une augmentation de salaire.
00:14:52Parce que c'est sûr
00:14:53que quand vous êtes
00:14:54deuxième classe ou caporal,
00:14:57vous êtes chef de chambre,
00:14:58vous êtes assis,
00:14:59sept dans la chambre,
00:14:59il n'y a pas une grande intimité.
00:15:01Mais après,
00:15:01si vous êtes sous-officier
00:15:02ou officier,
00:15:03vous avez votre propre chambre
00:15:04et vous avez quand même
00:15:05le repas,
00:15:06le déjeuner,
00:15:07le dîner,
00:15:07le petit déjeuner,
00:15:08ça fait de l'argent en plus.
00:15:09Parce que,
00:15:09ben non,
00:15:10mais c'est vrai.
00:15:10On voit que Philippe
00:15:11aime la bouffe.
00:15:12Il y a le repas,
00:15:12le déjeuner,
00:15:13le petit déjeuner,
00:15:14le dîner.
00:15:14Non,
00:15:14alors,
00:15:15j'ai l'air d'un côté.
00:15:16Et la collation.
00:15:17Non,
00:15:17et vous savez que
00:15:18j'ai eu une source extraordinaire
00:15:19dans mon service militaire.
00:15:21J'ai eu un premier régiment
00:15:22où on mangeait
00:15:23mais extrêmement mal.
00:15:24Et après,
00:15:25quand j'étais aux messes,
00:15:26on avait le chef
00:15:27qui avait été élu
00:15:28« meilleure messe de France ».
00:15:30Il parait que ça
00:15:31dit qu'il allait à l'armée.
00:15:32On mangeait
00:15:32extraordinairement bien.
00:15:34C'est vrai,
00:15:35Gainsbourg disait
00:15:36qu'il avait appris
00:15:36à boire à l'armée.
00:15:37Et à fumer surtout.
00:15:38Parce qu'à l'époque,
00:15:39il donnait des pâtes.
00:15:39Vous donnez de bons exemples.
00:15:42Merci à vous, messieurs.
00:15:44Allez, tout de suite,
00:15:44on n'y croit pas.
00:15:46Les vrais voix sud radio.
00:15:47On n'y croit pas.
00:15:49On n'y croit pas.
00:15:49On n'y croit pas.
00:15:50Et à Toulouse,
00:15:52une élue sort
00:15:53un mégaphone
00:15:54en plein conseil municipal.
00:15:55On va écouter ça
00:15:56juste avant que je commence.
00:16:02Voilà.
00:16:04On pensait avoir
00:16:05une fois de plus tout vu.
00:16:07Mais visiblement, non.
00:16:08À Toulouse,
00:16:09scène totalement surréaliste.
00:16:10Vous venez de l'entendre.
00:16:11En plein conseil municipal,
00:16:13une élue sort
00:16:14un mégaphone
00:16:15en pleine séance officielle.
00:16:17L'élue s'appelle
00:16:18Odile Morin.
00:16:18Elle est d'ailleurs
00:16:19assez connue
00:16:20pour ce genre d'intervention.
00:16:23Elle a exigé
00:16:23qu'on ouvre les fenêtres
00:16:24pour éviter le Covid
00:16:25pendant que la majorité
00:16:27lui répond
00:16:27qu'il fait déjà
00:16:28un froid de canard.
00:16:29Eh bien,
00:16:30elle continue.
00:16:30Il y a une suppression
00:16:31de séance.
00:16:32Mais pour autant,
00:16:33Odile Morin
00:16:33continue d'intervenir.
00:16:35Une suspension de séance.
00:16:36Et malgré tout,
00:16:37malgré que M. le maire
00:16:37ait suspendu la séance,
00:16:38elle ait continué
00:16:39d'intervenir au mégaphone.
00:16:40Ça a rendu une scène
00:16:41totalement surréaliste
00:16:42on vient de l'entendre.
00:16:43Voilà.
00:16:43Moi, j'ai regardé la vidéo
00:16:46quand j'ai vu ce matin,
00:16:47je l'ai envoyée
00:16:48à l'équipe des vrais
00:16:49parce que voir la personne
00:16:50qui prend un mégaphone
00:16:52en plein conseil municipal
00:16:53alors qu'elle a un micro
00:16:54à quelques centimètres
00:16:55de sa bouche,
00:16:56ça m'a fait penser
00:16:57comme c'est Place du Capitole
00:16:58en plus à Toulouse
00:16:59aux manifs
00:17:00qui passent parfois
00:17:01Place du Capitole
00:17:02avec les gens
00:17:02avec le mégaphone.
00:17:03J'ai trouvé ça très drôle.
00:17:04Je ne sais pas pourquoi.
00:17:05Je voulais juste rajouter une chose
00:17:06parce que notre ami Joseph
00:17:07qu'on connaît bien
00:17:07celui de Radio,
00:17:08ça m'était sorti
00:17:11de la mémoire,
00:17:11il rappelait que
00:17:13lors de la présidentielle 2022,
00:17:16Jean-Luc Mélenchon,
00:17:17donc le patron
00:17:18de Mme Aubry,
00:17:19il était pour
00:17:20le service militaire obligatoire.
00:17:22Ah, vous êtes au sujet d'abord.
00:17:24Ok, très bien.
00:17:25Mais il l'a dit
00:17:28avec la mégaphone.
00:17:28Elle n'a pas dû entendre
00:17:29puisqu'elle considère
00:17:30que le service militaire
00:17:31c'est mettre la jeunesse au pas.
00:17:32Il faut qu'elle appelle vite fait
00:17:33Jean-Luc Mélenchon,
00:17:34quand même,
00:17:34très vite,
00:17:35pour lui dire
00:17:35c'est quoi notre position.
00:17:36Mme Aubry,
00:17:37c'est très simple,
00:17:38dans le programme de votre chef,
00:17:392022,
00:17:39il y a le service militaire obligatoire.
00:17:41Bon, ben voilà.
00:17:43Écoutez,
00:17:44tout ça est ridicule.
00:17:45Allez-vous,
00:17:45restez avec nous dans un instant
00:17:46le tour de table
00:17:47de l'actu des Vraies Voix
00:17:48avec Philippe David.
00:17:49Une histoire stupéfiante,
00:17:50vous allez comprendre pourquoi.
00:17:52Qui est sur les bons rails,
00:17:55j'imagine.
00:17:55Absolument.
00:17:56Avec vous,
00:17:57Michael Sadeau.
00:17:57Il faut que nos hommes politiques
00:17:58s'intéressent à OnlyFans.
00:18:01OnlyFans.
00:18:02Avec vous,
00:18:02Éric Revelle.
00:18:03Il ne faut jamais désespérer
00:18:05de la gauche.
00:18:06Vous voyez,
00:18:06il ne faut jamais désespérer
00:18:07de la gauche.
00:18:08un éditorial dans le journal
00:18:09Le Monde.
00:18:11Bon,
00:18:11de moins en moins de références
00:18:12comme journal,
00:18:13mais de plus en plus à gauche.
00:18:14Et l'édito,
00:18:15qui a fait beaucoup apparemment
00:18:17réagir en interne notamment
00:18:18et réagir à gauche,
00:18:19c'est si la gauche veut regagner
00:18:21les classes populaires,
00:18:22elle ne peut plus faire l'impasse
00:18:23sur l'immigration.
00:18:24Le Monde.
00:18:26On en parle dans un instant.
00:18:27Soyez les bienvenus.
00:18:29Sud Radio.
00:18:30Sud Radio.
00:18:31Parlons vrai.
00:18:31Parlons vrai.
00:18:32Sud Radio.
00:18:32Parlons vrai.
00:18:33Cécile Dominibus.
00:18:34Philippe David.
00:18:35Et autour de nous,
00:18:36très affectueusement,
00:18:38Éric Revelle,
00:18:39qui est avec nous,
00:18:40Michael Sadeau,
00:18:41nébou au 0826 300 300.
00:18:44On est ravis de vous accueillir.
00:18:47Dans un instant,
00:18:48à un moment donné,
00:18:49on fera votre coup de gueule,
00:18:50Philippe,
00:18:51juste après la pub.
00:18:52On parlera de quoi ?
00:18:52Les sénateurs LR
00:18:55ont fait une proposition
00:18:57que je trouve
00:18:57mais plus que surréaliste.
00:18:59Voilà.
00:18:59Donc comme ça,
00:19:00vous pourrez râler
00:19:00en attendant le tour de table
00:19:01de l'actu des vrais voix.
00:19:03Oh, dites !
00:19:04Je vais envoyer les actualités.
00:19:05Vous venez les voir dans la cabine ?
00:19:06Tenez cette table-là.
00:19:07Eh bien,
00:19:08tout le monde l'appelle
00:19:08la table des chevaliers.
00:19:09Ah bon ?
00:19:09Une fois,
00:19:10il y a un type
00:19:10qui l'a appelée
00:19:10la table des deux connards.
00:19:11Je ne sais pas
00:19:12s'il nous avait reconnus.
00:19:13Le tour de table.
00:19:14De l'actualité.
00:19:16Ça me fait toujours rire,
00:19:17celle-là.
00:19:19Michael Sadeau,
00:19:19puisque vous vous ricanez.
00:19:21Oui.
00:19:22On va continuer un peu,
00:19:23c'est une chronique assez légère.
00:19:25Allez-y.
00:19:25La plateforme OnlyFans,
00:19:27bon, vous la connaissez,
00:19:28c'est la plateforme...
00:19:28Corée explique sous abonnement.
00:19:30C'est une plateforme
00:19:32de création de contenu en ligne,
00:19:35principalement du contenu
00:19:36à vocation pornographique
00:19:37où des gens s'abonnent
00:19:39exactement à des filles
00:19:41qui montrent leur silhouette
00:19:43sur Internet.
00:19:43Il n'y a pas que ça.
00:19:44Il n'y a pas que ça.
00:19:45Il n'y a aussi des gens qui...
00:19:46Mais bon,
00:19:46en général,
00:19:46c'est plutôt ça.
00:19:47Donc,
00:19:48la plateforme OnlyFans
00:19:49va désormais demander
00:19:50un casier judiciaire
00:19:51à ses créateurs.
00:19:52Désormais,
00:19:52pour avoir le privilège
00:19:53de montrer ses fesses en ligne,
00:19:54il faudra être irréprochable
00:19:56sur le plan pénal.
00:19:57En en parlant l'autre jour
00:19:58avec un ami,
00:19:59on s'est penché sur les chiffres
00:19:59de la plateforme
00:20:00et personnellement,
00:20:01je suis tombé sur les fesses
00:20:02et seulement les miennes en plus.
00:20:05OnlyFans compte aujourd'hui
00:20:06près de 400 millions d'auditeurs
00:20:08dans le monde
00:20:08et plus de 4 millions de créateurs.
00:20:11Un Américain sur deux
00:20:12est abonné
00:20:12à au moins un compte OnlyFans,
00:20:141,3 milliard de dollars par an,
00:20:16une économie archi-florissante.
00:20:18La charmante créatrice
00:20:19Sophie Raine
00:20:21a déclaré il y a quelques mois,
00:20:22l'année dernière,
00:20:23qu'elle gagnait pas moins
00:20:24de 4 millions de dollars
00:20:25par mois sur la plateforme.
00:20:27Comme dirait l'autre,
00:20:27ça donne envie de s'inscrire.
00:20:29Je parle avec beaucoup
00:20:30de légèreté de ce sujet,
00:20:31mais en fait,
00:20:32il est beaucoup plus sérieux que ça.
00:20:33Depuis que des jeunes fans
00:20:34de 20 ans explosent
00:20:35des salaires d'ingénieurs
00:20:36en exhibant leur silhouette de Barbie,
00:20:38c'est le rapport au travail
00:20:39de toute une jeunesse
00:20:40qui a changé.
00:20:41Pendant que certaines amassent
00:20:42des fortunes
00:20:42en montrant leurs pieds,
00:20:44leurs fessiers
00:20:44ou en envoyant des Hello Babes
00:20:46à leurs abonnés,
00:20:47d'autres bossent durs
00:20:47en se demandant parfois
00:20:49ce qu'elles font dans leur travail.
00:20:50Ce qui me fascine encore plus
00:20:51qu'OnlyFan,
00:20:52c'est le silence des politiques
00:20:53sur le sujet.
00:20:54Voilà un sujet hyper concret
00:20:55qui change le quotidien des jeunes
00:20:57et jamais un homme politique
00:20:58pourra aborder ce sujet.
00:21:00Pourtant,
00:21:00pour comprendre la jeunesse
00:21:01de demain,
00:21:02il faudra peut-être d'abord
00:21:03regarder ses abonnements.
00:21:05J'en profite pour vous dire
00:21:10que c'était le sujet
00:21:11de On ne vit pas
00:21:12dans la même France
00:21:13de Magali Bardet
00:21:14lundi que vous pouvez retrouver
00:21:15bien entendu en podcast.
00:21:19Eric Revelle,
00:21:20c'est vrai que ça...
00:21:21On fait tout un drame
00:21:23en ce moment
00:21:23avec Chine.
00:21:26Effectivement,
00:21:26quand on a ça,
00:21:27c'est-à-dire que ça se passe
00:21:28sous silence
00:21:29et visiblement,
00:21:30tout le monde
00:21:30fait comme si de rien n'était.
00:21:32Oui, mais Mickaël a raison.
00:21:33On pourrait même étendre
00:21:34le raisonnement
00:21:34à d'autres plateformes,
00:21:36à d'autres réseaux sociaux.
00:21:38En fait,
00:21:39moi, j'appartiens
00:21:39à une génération
00:21:40qui n'est pas du tout
00:21:40digitale native.
00:21:42Donc, moi,
00:21:42ça me passe complètement
00:21:44au-dessus de la tête
00:21:44et en dessous des fesses,
00:21:45si j'ose dire.
00:21:47Mais je veux bien comprendre.
00:21:50Mais est-ce qu'entre guillemets,
00:21:51ça vaut trop le cul quand même ?
00:21:53Pardon.
00:21:55Bon, là, je ne réponds pas.
00:21:57Mais c'est vrai qu'en fait,
00:21:59vous avez des tas de générations
00:22:00maintenant et puis pour les suivantes,
00:22:02ça sera la même chose.
00:22:03qui, j'allais dire,
00:22:04qui s'éduque,
00:22:05qui se renseigne,
00:22:06qui s'informe
00:22:08avec tout ce que ça comporte
00:22:09de s'informer
00:22:10sur les réseaux sociaux
00:22:11et qui ne voit,
00:22:12qui ne lit,
00:22:12qui ne regarde que ça,
00:22:14en réalité.
00:22:14Donc, souvent, on dit
00:22:16bon, les anciennes générations
00:22:19basculent dans le monde
00:22:20des vieux cons,
00:22:21mais en fait,
00:22:21on s'aperçoit d'une chose,
00:22:22c'est que ces nouvelles générations
00:22:23ne vivent plus du tout
00:22:24sur la même planète
00:22:25que nous.
00:22:25C'est clair.
00:22:25Donc, nous,
00:22:26on est un peu en train
00:22:27de se dire,
00:22:28pour certains d'entre nous,
00:22:29même si ce n'est pas le cas
00:22:29pour tous les sujets,
00:22:30mais c'était mieux avant.
00:22:32Mais en fait,
00:22:33le avant,
00:22:34bon, vous avez quelques réseaux sociaux,
00:22:36quelques plateformes
00:22:36qui en parlent,
00:22:36mais en fait,
00:22:37le avant échappe
00:22:38complètement à ces générations.
00:22:39Mais ce n'est pas que
00:22:40les nouvelles générations,
00:22:41un Américain sur deux.
00:22:43C'est ça.
00:22:4382 millions.
00:22:44Ce sont des communautés
00:22:45qui ne se rencontrent plus,
00:22:46c'est ça ?
00:22:47Oui, mais bon,
00:22:48ça, il y a peut-être
00:22:49d'autres raisons.
00:22:50Oui, c'est assez impressionnant,
00:22:51mais en fait,
00:22:52c'est ça qui est assez traumatisant
00:22:54parce qu'on parle
00:22:54des fractures,
00:22:55mais celle-ci,
00:22:56ils sont des humains
00:22:56absolument incroyables.
00:22:57Moi, je résumerais
00:22:58en une phrase de l'Antiquité,
00:23:00ô tempora, ô mores,
00:23:02ô tôt, ô mœurs.
00:23:03Autre temps, ô tôt,
00:23:04ô tôt, ô tôt mœurs.
00:23:05Ça ne nous rajeunit pas,
00:23:06ça, Philippe David.
00:23:07Non, on a passé
00:23:08de l'épanne à Cicéron,
00:23:10on a fait un grand écart.
00:23:12Ça, c'était latin,
00:23:12latin première sixième,
00:23:14en option au bac.
00:23:16Éric Revelle,
00:23:18on revient sur cette tribune,
00:23:21dans le monde.
00:23:22Oui, oui,
00:23:22j'ai été scotché,
00:23:24là aussi,
00:23:24je suis tombé sur les fesses,
00:23:25parce que j'ai lu dans le monde,
00:23:27bon, le monde qui est
00:23:28un journal de gauche,
00:23:29voilà, on reproche
00:23:30à certains médias
00:23:31d'être de droite,
00:23:31on ne reproche jamais
00:23:32au monde ou à France Inter
00:23:33d'être de gauche.
00:23:34Et alors, dans le monde,
00:23:35il y a cette tribune,
00:23:36c'est un édito même
00:23:37de Philippe Bertrand,
00:23:38si ma mémoire est bonne,
00:23:39qui est donc journaliste au monde,
00:23:40dont le titre est le suivant,
00:23:41si la gauche veut regagner
00:23:42les classes populaires,
00:23:43qu'elle a perdue,
00:23:44parce que les classes populaires
00:23:45ont votre reine,
00:23:46si la gauche veut regagner
00:23:47les classes populaires,
00:23:48elle ne peut plus faire
00:23:49l'impasse sur l'immigration.
00:23:50Alors, je vous rassure,
00:23:51dans l'édito,
00:23:51on explique évidemment
00:23:52que l'immigration,
00:23:53la sécurité,
00:23:54sont des thèmes d'extrême droite,
00:23:55le caviar bien connu,
00:23:58mais le fait que le monde
00:23:59pose la question
00:24:00de cette manière-là,
00:24:02ça veut dire que
00:24:02ces thèmes qui ont toujours
00:24:03été considérés
00:24:04comme des thèmes de droite,
00:24:05alors que, bon,
00:24:06le pouvoir d'achat,
00:24:07le social,
00:24:07c'était plutôt des thèmes
00:24:08dont la gauche s'en paraît,
00:24:09que dit cet édito ?
00:24:10Il dit qu'en réalité,
00:24:12l'immigration ou la sécurité
00:24:14est un sujet central dans ce pays,
00:24:16et que si la gauche
00:24:17veut de nouveau arriver au pouvoir,
00:24:19il faudra bien
00:24:19qu'elle se positionne
00:24:20sur des thèmes
00:24:21comme ceux-là,
00:24:22qui sont des thèmes
00:24:22avec lesquels la gauche
00:24:25est toujours pincée le nez,
00:24:26parce qu'encore une fois,
00:24:26c'était des thèmes
00:24:27qu'il ne fallait pas aborder,
00:24:28voilà.
00:24:29Bon, ils oublient plein de choses,
00:24:30ils oublient que
00:24:30Georges Marchais,
00:24:31premier secrétaire
00:24:32du Parti Communiste,
00:24:33dans une envolée célèbre,
00:24:37avait tiré à boulet rouge...
00:24:39On tire 2,80 de mémoire.
00:24:40Voilà, avait tiré à boulet rouge
00:24:42sur l'immigration légale,
00:24:44illégale, etc.
00:24:46François Mitterrand
00:24:46avait eu aussi des sorties
00:24:48très fortes sur l'immigration,
00:24:49sur le salariat,
00:24:51dans ce pays.
00:24:52Cette gauche se réveille.
00:24:53Voilà, cette gauche se réveille
00:24:55en se disant
00:24:55mais en fait,
00:24:56on est peut-être passé
00:24:56à côté de thèmes
00:24:58qui sont des thèmes
00:24:59que vivent au quotidien
00:25:01les Françaises et les Français.
00:25:02Désolée,
00:25:02mais elle a juste suivi
00:25:03la thèse de Terra Nova
00:25:04qui disait
00:25:05qu'il ne fallait plus parler
00:25:06aux classes populaires
00:25:07mais aux minorités.
00:25:08Résultat des courses,
00:25:09les minorités,
00:25:11elles ont totalement fui
00:25:12dans les isabois.
00:25:12Alors, ça va peut-être permettre
00:25:13enfin de faire bouger
00:25:14sur ces questions,
00:25:15qui sont quand même
00:25:16des questions centrales,
00:25:17l'intégralité
00:25:18de la classe politique française.
00:25:20Maintenant,
00:25:20en se réveillant trop tard,
00:25:22je pense que la gauche
00:25:22est en coma dépassé.
00:25:24Moi, je suis évidemment
00:25:24très contre cette note
00:25:25de Terra Nova
00:25:26mais elle a quand même
00:25:27une efficacité politique
00:25:28qui se traduit petit à petit
00:25:29un peu partout dans le monde.
00:25:30New York, par exemple.
00:25:34Les minorités,
00:25:35plus les jeunes,
00:25:36plus une certaine partie
00:25:38de l'électorat féminin,
00:25:39etc.,
00:25:39fait de plus en plus bloc
00:25:41derrière une certaine gauche.
00:25:43Et si demain,
00:25:44elle se met à adopter
00:25:44des thèmes de droite,
00:25:46quelqu'un d'autre
00:25:46viendra choper cet électorat.
00:25:48Ce n'est pas lui qui changera.
00:25:49Donc, je ne sais pas trop
00:25:51comment ça pourrait se passer.
00:25:52Je ne sais pas trop.
00:25:53Pourtant, je pense
00:25:54que l'électorat des banlieues
00:25:55que vise la gauche mélenchoniste
00:25:57est très sensible
00:25:59à certains thèmes conservatifs.
00:26:00La défense de la nation,
00:26:01la défense de la famille,
00:26:03etc.,
00:26:03une certaine vision de la société.
00:26:04Moi, je suis sûr d'ailleurs
00:26:05que c'est la droite
00:26:06qui devrait parler aussi
00:26:07à cet électorat.
00:26:08Mais elle est parfois
00:26:10un peu crispante
00:26:10vis-à-vis de cet électorat,
00:26:12notamment sur les questions
00:26:12de religion et d'islam.
00:26:13C'est un autre sujet,
00:26:14mais je suis d'accord
00:26:15sur le fond avec Éric Revelle.
00:26:16J'aimerais que la gauche
00:26:17redevienne comme ça,
00:26:18mais stratégiquement pour elle,
00:26:19je ne vois pas très bien
00:26:20où ça l'amènerait.
00:26:22Philippe, David,
00:26:23c'est une information
00:26:24pas de bol en fait.
00:26:24Ah non, pas de bol,
00:26:25mais c'est drôle d'ailleurs.
00:26:26Ça s'est passé à La Ciotta
00:26:27mercredi,
00:26:28donc pas plus tard qu'hier.
00:26:30Les policiers voient une femme
00:26:31qui est en train
00:26:32de changer sa roue
00:26:33parce qu'elle a crevé un pneu.
00:26:34Ça nous est tous déjà
00:26:35arrivé au volant,
00:26:36je suppose.
00:26:37Et là,
00:26:38ils ne ponnent pas
00:26:39que les policiers s'arrêtent,
00:26:40commencent à l'aider,
00:26:41puis ils disent
00:26:41tiens, la voiture
00:26:42est une voiture de loque,
00:26:43mais tiens,
00:26:43elle n'a pas le permis.
00:26:44Et puis ils sentent
00:26:45une odeur un peu bizarre
00:26:46qui était l'odeur du cannabis.
00:26:49Parce que la fille faisait
00:26:50ce qu'on appelle
00:26:51un peu trivialement
00:26:51du Ubercheat,
00:26:53c'est-à-dire Uber
00:26:54comme Uberid,
00:26:55c'est un parc là,
00:26:55vous transportez de la drogue.
00:26:57Et quand on lit ça,
00:26:58on apprend que la plupart,
00:26:59alors maintenant
00:27:00pour se camoufler,
00:27:01ils font ça parfois
00:27:01en couple avec les enfants
00:27:03à l'arrière
00:27:03pour livrer la marchandise,
00:27:05mais que la plupart
00:27:06des Ubercheats
00:27:07qui se font arrêter,
00:27:08vous savez pourquoi
00:27:08ils se font arrêter ?
00:27:09Non.
00:27:09Pour de banales infractions
00:27:11au code de la route.
00:27:12C'est-à-dire,
00:27:13ils voient quelqu'un
00:27:13qui ne respecte pas un stop,
00:27:15qui passe à l'orange
00:27:16très mûr,
00:27:17voire rouge,
00:27:18qui ne met pas son clignotant
00:27:20une fois ou deux de suite
00:27:21et là,
00:27:21ils l'interceptent,
00:27:22ils disent,
00:27:22tiens,
00:27:22il y a une drôle d'odeur,
00:27:23c'est un peu bizarre
00:27:24et je trouve que c'est
00:27:25quand même amusant
00:27:26parce qu'ils ont peut-être
00:27:28changé la roue,
00:27:28ça on ne le sait pas,
00:27:29mais en tout cas,
00:27:30la jeune femme est partie
00:27:31avec les menottes
00:27:32et on se dit que vraiment,
00:27:33ils sont très ingénieux
00:27:34et j'ai trouvé ça
00:27:35un peu amusant.
00:27:36Les policiers,
00:27:37bonne patte,
00:27:37qui arrêtent une trafiquante,
00:27:38c'est quand même amusant.
00:27:39Oui,
00:27:40c'est pas mal,
00:27:40on a envie de dire que...
00:27:42Ça n'est pas crevé.
00:27:43Oui.
00:27:45En général,
00:27:45on choisit pas,
00:27:46excusez-moi.
00:27:47Je leur disais,
00:27:49à la PJ de Paris,
00:27:51il y a un service
00:27:52qui s'appelle,
00:27:53entre guillemets,
00:27:56les bandits astucieux.
00:27:59Vous vous rendez compte
00:28:00comme ces gens sont malins,
00:28:02vous vous rendez compte
00:28:03comme ils ont toujours
00:28:04un coup d'avance sur nous
00:28:05et ça c'est un vrai sujet aussi,
00:28:06forcément.
00:28:07Bien sûr.
00:28:07Oui mais ça veut dire
00:28:09que pour un arrêté
00:28:10pour un pneu crevé,
00:28:11il y en a...
00:28:11Combien passent ?
00:28:12Oui.
00:28:13Donc c'est devenu
00:28:14un trafic hallucinant.
00:28:16Non mais ça veut dire
00:28:16qu'ils ont toujours
00:28:18un coup d'avance
00:28:18sur l'ingéniosité,
00:28:19sur la réflexion,
00:28:21sur...
00:28:22Je dirais aussi
00:28:22sur la moralité
00:28:23parce que désolé,
00:28:24quand on fait du trafic de drogue
00:28:26avec des enfants dans la voiture,
00:28:27oui en effet...
00:28:28Ah non mais je ne suis pas
00:28:28en train de les féliciter.
00:28:29Non mais bien sûr.
00:28:30Je me...
00:28:30Tu as raison.
00:28:31Mais si tu veux,
00:28:32c'est aussi une question de moralité,
00:28:34c'est-à-dire que nous
00:28:34on se contraint par une éthique
00:28:36qu'eux n'ont absolument pas.
00:28:38Et c'est ce qui nous arrête
00:28:39parfois.
00:28:39Merci beaucoup.
00:28:40Nous avons du surmoi.
00:28:41Vous restez avec nous.
00:28:43On fait une petite pause
00:28:45et on revient dans un instant.
00:28:46A tout de suite.
00:28:47Les Vraies Voix Sud Radio
00:28:4918h-20h
00:28:51Cécile Dominibus
00:28:52Philippe David
00:28:53Éric Revelle
00:28:55avec nous aujourd'hui
00:28:56pour en parler
00:28:57enfin en tout cas
00:28:58pour être notre Vraie Voix
00:29:00et parler de son livre
00:29:01C'est Mozart qu'on assassine
00:29:02aux éditions
00:29:03Ellipse
00:29:04que vous pourrez retrouver
00:29:05peut-être sous votre sapin
00:29:06C'est sur la musique ?
00:29:07On ne sait pas.
00:29:08Non mais c'est...
00:29:09Non, d'accord.
00:29:10C'est sur la politique.
00:29:11C'est sur les fiascos de Macron.
00:29:13Mozart qu'on assassine.
00:29:14C'est Mozart de la finance.
00:29:15C'est Mozart de la finance.
00:29:16Il s'est pris aussi
00:29:18pour le Mozart de la diplomatie
00:29:20pour le Mozart de tout
00:29:20et en fait le bilan
00:29:22est là
00:29:23est à lire
00:29:24dans ses 250 pages
00:29:25plein d'humour
00:29:26Chaque chapitre
00:29:28commence par une pièce célèbre
00:29:30de Wolfgang Amadeus Mozart
00:29:31C'est ça qui est malin.
00:29:33C'est ça l'idée.
00:29:34Et c'est un livre
00:29:35qui n'est pas du tout
00:29:36casse-noisette.
00:29:36Non, c'est Tchaikovsky.
00:29:38C'est Tchaikovsky.
00:29:38Pas mal.
00:29:39J'ai fait exprès.
00:29:40La crémence de Titus.
00:29:41La pute enchantée
00:29:42c'est un préféré.
00:29:42La pute enchantée
00:29:44ça va magnifiquement
00:29:45pour Macron.
00:29:46Alors peut-être que lui
00:29:47il aurait plutôt écrit
00:29:47une pipeau enchantée.
00:29:49C'est Papa Gaillot.
00:29:50C'est Papa Gaillot.
00:29:51Ça y est, c'est bon
00:29:52vous l'avez rhabillé pour l'hiver.
00:29:54C'est Mozart qu'on a ça
00:29:55si nous éditions Ellipse.
00:29:58Et les médecins libéraux
00:30:01lancent un nouvel appel
00:30:02à la grève en janvier.
00:30:04François Louis.
00:30:04Absolument.
00:30:05Le syndicat des médecins libéraux
00:30:06appelle les praticiens
00:30:07à une grève de 10 jours
00:30:08au mois de janvier
00:30:09si le budget 2026
00:30:11de la sécurité sociale
00:30:12maintient ces mesures
00:30:13qu'il nomme destructrices
00:30:14et surtout pour l'exercice libéral.
00:30:16Sophie Bauer,
00:30:17bonjour.
00:30:19Bonjour.
00:30:19Vous êtes présidente
00:30:20du syndicat des médecins libéraux.
00:30:22Alors, on doit s'attendre
00:30:23à un moment de grand emploi
00:30:25vraiment
00:30:25dans ce début d'année
00:30:26pour moi le janvier du moins.
00:30:27Ah oui, clairement.
00:30:29Parce que là,
00:30:30les médecins sont complètement à bout.
00:30:33Si vous voulez,
00:30:34c'est une attaque en règle,
00:30:37poste par poste,
00:30:39vraiment secteur par secteur,
00:30:43indépendance professionnelle,
00:30:45tout qui passe.
00:30:46Mais vraiment,
00:30:47tout qui passe
00:30:47dans ce projet de loi
00:30:51de financement
00:30:51de la sécurité sociale.
00:30:52c'est vraiment le prétexte
00:30:55à une activité destructrice.
00:30:58Sophie,
00:30:59expliquez-nous exactement
00:31:01quels sont les problèmes
00:31:03si vous deviez nous énoncer
00:31:05finalement ce qui pêche
00:31:07dans ce financement.
00:31:10C'est multiple.
00:31:11D'abord,
00:31:11ce qu'on appelle mondaine,
00:31:12c'est-à-dire,
00:31:13en fait,
00:31:13c'est le pourcentage d'augmentation
00:31:15du budget de la ville
00:31:17en général
00:31:18sur 2026
00:31:20par rapport à 2025.
00:31:22C'est 0,88.
00:31:23Clairement,
00:31:23ça ne nous permettra pas
00:31:24de soigner les gens.
00:31:26On a des patients
00:31:26de plus en plus malades,
00:31:28de plus en plus âgés,
00:31:29par le vieillissement
00:31:31et par les maladies chroniques.
00:31:32Ça ne nous permettra pas
00:31:33de prendre en charge
00:31:34la population.
00:31:35Ce qui veut dire
00:31:35qu'on va avoir
00:31:37une détérioration majeure
00:31:39de la prise en charge
00:31:40des patients.
00:31:40Et ça,
00:31:41c'est la première chose
00:31:41qui n'est pas acceptable.
00:31:43La deuxième chose
00:31:44qui n'est pas acceptable,
00:31:45c'est d'essayer
00:31:47de passer en dehors
00:31:48de la convention médicale.
00:31:50On a une convention
00:31:51qu'on fait
00:31:53avec l'assurance maladie.
00:31:54C'est une sorte
00:31:54de contractualisation,
00:31:56si vous voulez,
00:31:57qui permet
00:31:58de prioriser
00:32:00certaines choses.
00:32:03C'est quelque chose
00:32:03qui était équilibré.
00:32:05On a eu ça
00:32:06qui est paru
00:32:07fin 2024,
00:32:09après des négociations
00:32:10très difficiles.
00:32:11Et dès la PLFSS 2025,
00:32:14on a commencé
00:32:14à avoir des coups
00:32:15de canique
00:32:15dans la convention.
00:32:17donc en fait,
00:32:18maintenant,
00:32:19on n'aurait que
00:32:20deux mois
00:32:21pour négocier
00:32:21avec le directeur.
00:32:22Et si on n'est pas d'accord,
00:32:23le directeur de l'assurance maladie
00:32:25pourrait passer en force
00:32:26absolument tout ce qu'il veut,
00:32:27y compris des baisses tarifaires.
00:32:29Alors que,
00:32:29je vous l'annonce,
00:32:30on est maintenant
00:32:30les médecins
00:32:31les plus mal payés d'Europe.
00:32:32Avant,
00:32:33on s'en engueillait
00:32:34d'être juste avant
00:32:35l'Albanie.
00:32:36Et bien maintenant,
00:32:37les Albanais
00:32:37sont passés devant nous
00:32:38parce qu'en fait,
00:32:39ils ont créé
00:32:39un système à deux vitesses.
00:32:41Et donc,
00:32:41ils ont créé
00:32:42une médecine privée
00:32:42qui est beaucoup mieux
00:32:44réunir à prise
00:32:44que la médecine française.
00:32:46Merci en tout cas,
00:32:47merci d'avoir accepté
00:32:49notre invitation,
00:32:50docteur Sophie Bauer,
00:32:51présidente du syndicat
00:32:53des médecins libéraux.
00:32:55Et puis tout de suite,
00:32:55et si vous étiez ministre ?
00:32:56Les vraies voix sud radio,
00:33:00si j'étais ministre.
00:33:01Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:33:02Je suis ministre,
00:33:03je ne sais rien faire.
00:33:05Et si vous étiez,
00:33:06ce qui n'existe pas bien sûr,
00:33:08ministre de l'information,
00:33:10Fabrice Doloron-Sainte-Marie
00:33:11était avec nous.
00:33:12Bonsoir,
00:33:13monsieur le ministre.
00:33:13Bonsoir.
00:33:15Bonsoir à tous
00:33:16et bon anniversaire à Mickaël.
00:33:19C'est gentil.
00:33:20Ça c'est gentil.
00:33:21Un peu plaisir.
00:33:22Très gentil.
00:33:24Vous disiez,
00:33:25je serais d'accord.
00:33:25Et comme tout proprement mesure,
00:33:27je ferais reconnaître
00:33:28l'utilité générale
00:33:29sud radio.
00:33:30C'est évident.
00:33:31Bien sûr.
00:33:33Vous pouvez dire n'importe quoi,
00:33:34on sera d'accord avec vous.
00:33:37C'est ça.
00:33:38Alors si vous étiez ministre
00:33:39de l'information,
00:33:41mon cher Fabrice.
00:33:43Déjà,
00:33:44je redonnerai
00:33:45ces lettres de doubles
00:33:46à l'information
00:33:47et au métier
00:33:48de l'information.
00:33:49En l'occurrence
00:33:50de journaliste.
00:33:51Aujourd'hui,
00:33:52on confond
00:33:52information et communication.
00:33:54Ce sont deux choses
00:33:55totalement différentes.
00:33:56Aujourd'hui,
00:33:57tout le monde
00:33:57se proclame.
00:34:00On va parler
00:34:00des réseaux sociaux,
00:34:01des choses comme ça,
00:34:02avec les fake news,
00:34:03etc.
00:34:03N'importe qui balance
00:34:04n'importe quoi
00:34:05en faisant de l'information.
00:34:06Or,
00:34:06l'information,
00:34:07c'est un métier.
00:34:08Il y a de l'investigation
00:34:09à faire,
00:34:09il y a un travail
00:34:10derrière qui est fait
00:34:11et c'est un métier.
00:34:12Et je ne connais pas
00:34:13un autre métier,
00:34:14hormis celui de restaurateur,
00:34:15qui est plus attaqué
00:34:16que le métier
00:34:17de l'information,
00:34:18justement.
00:34:19Donc moi,
00:34:20je protégerai
00:34:20avant tout cela.
00:34:22on informe.
00:34:24Et puis,
00:34:25un autre point aussi,
00:34:26par rapport
00:34:26à l'information publique,
00:34:27l'information publique
00:34:28se doit d'être
00:34:29là pour informer
00:34:30et non pour
00:34:31justement pour communiquer
00:34:33et pour donner son avis.
00:34:35Aujourd'hui,
00:34:36on prive les gens
00:34:38de toute analyse
00:34:38parce que
00:34:39il y a un temps
00:34:41pour tout.
00:34:42Il y a un temps
00:34:42pour l'information,
00:34:43il y a un temps
00:34:43pour la communication
00:34:44et après pour l'analyse.
00:34:45Aujourd'hui,
00:34:45en même temps
00:34:46que l'information,
00:34:47on vous la dit
00:34:48en même temps.
00:34:48Et les gens,
00:34:49quand ils essayent
00:34:50d'analyser,
00:34:50ils répètent des fois
00:34:51bêtement ce qu'ils ont entendu
00:34:52ici à droite,
00:34:53à gauche,
00:34:53etc.
00:34:54Donc,
00:34:54redonnons un petit peu
00:34:55la noblesse
00:34:56de ce métier
00:34:57de l'information
00:34:57et la noblesse
00:34:58de ce métier
00:34:59du journalisme.
00:35:01Ça veut dire
00:35:01qu'en matière
00:35:02de carte de presse,
00:35:04il faudrait montrer
00:35:05patte blanche
00:35:05et qu'on ne la donne pas
00:35:07c'est ça à tout le monde ?
00:35:09Ah,
00:35:09mais ma chère Cécile,
00:35:10là,
00:35:10on touche à un sujet sensible.
00:35:13C'est exactement ça.
00:35:14Moi,
00:35:14j'ai des cas précis.
00:35:16Parlez-en
00:35:17aux photographes,
00:35:19aux journalistes photographes
00:35:20dans les enceintes sportives
00:35:21qui ont toutes les difficultés
00:35:24du monde,
00:35:24des fois,
00:35:25à se faire accréditer
00:35:25parce qu'il y a des gens
00:35:27au nom de la communication,
00:35:28des trucs TikTok
00:35:29et compagnie,
00:35:30etc.,
00:35:30ils ont 10 000,
00:35:318 000 abonnés.
00:35:32Eux,
00:35:32ils arrivent à se faire
00:35:32accréditer en direct
00:35:33par les clubs
00:35:34et les journalistes
00:35:36ont les pires difficultés
00:35:37à travailler,
00:35:38à pouvoir travailler
00:35:39dans les enceintes.
00:35:41Donc,
00:35:41c'est quelque chose
00:35:42qui est inadmissible.
00:35:44On a d'un côté
00:35:45des gens
00:35:45qui respectent
00:35:46une déontologie,
00:35:47qui respectent des règles
00:35:48et de l'autre côté,
00:35:49il y a une concurrence
00:35:49totalement déloyale
00:35:50avec des gens
00:35:51qui n'ont aucune déontologie,
00:35:52aucune règle
00:35:53et puis qui prennent
00:35:55la place physique,
00:35:57même,
00:35:57dans certains cas,
00:35:58de professionnels.
00:35:59C'est quelque chose
00:36:00qu'il faut vraiment voir.
00:36:01Éric Revelle,
00:36:02qui a été patron
00:36:02d'LCI,
00:36:03entre autres.
00:36:04Oui.
00:36:05Monsieur le ministre,
00:36:06je veux bien faire partie
00:36:07de votre cabinet
00:36:08parce que je plus sois,
00:36:11comme dit Cécile de Médibus.
00:36:13Et je rajoute aussi
00:36:13autre chose,
00:36:14c'est qu'en amont,
00:36:16souvent,
00:36:16les écoles de journalisme
00:36:17sont très formatées
00:36:19et très idéologisées
00:36:20en réalité.
00:36:22Je vais vous donner
00:36:23ma modeste expérience,
00:36:24donc j'ai fait la carrière
00:36:25que Cécile rappelait,
00:36:26mais moi,
00:36:27j'ai voulu passer le CFJ
00:36:28qui était la plus grande
00:36:29école de journalisme
00:36:30qui était rue du Louvre
00:36:31à l'époque.
00:36:32Donc,
00:36:32j'ai passé des écrits
00:36:33aux arts et métiers.
00:36:34Je n'avais pas fait Sciences Po.
00:36:36Et j'ai été admis aux oraux.
00:36:38Donc,
00:36:38voilà.
00:36:39Et j'ai été recalé
00:36:40sur une épreuve de dépêche
00:36:41parce que la hiérarchisation
00:36:43des dépêches que j'avais proposée
00:36:44ne plaisait pas
00:36:45aux profs.
00:36:46Aux jurys ?
00:36:47Oui,
00:36:47aux jurys.
00:36:49Et en fait,
00:36:50le type qui m'avait fait passer
00:36:51cette épreuve de dépêche
00:36:52où lui,
00:36:52il aurait voulu que je place
00:36:53en numéro 1
00:36:54une dépêche sur Gaza,
00:36:55etc.,
00:36:55en fait,
00:36:56c'était un prof,
00:36:57c'était un journaliste
00:36:58de libération.
00:36:59Voilà.
00:37:00Donc,
00:37:00en réalité,
00:37:01si vous voulez,
00:37:01il y a déjà un écrémage
00:37:02idéologique qui se fait.
00:37:04Ensuite,
00:37:05les écoles,
00:37:06les grandes écoles de journalisme,
00:37:07souvent,
00:37:07elles placent directement
00:37:08dans les rédactions,
00:37:09plus dans le service public
00:37:10qu'ailleurs.
00:37:11Et là,
00:37:11vous avez une espèce de système
00:37:12qui s'auto-reproduit
00:37:14et qui est biaisé à l'origine.
00:37:16Je le dis parce que
00:37:17je l'ai vécu moi-même.
00:37:19Bon,
00:37:19ça ne m'a pas empêché
00:37:19d'être journaliste,
00:37:21évidemment.
00:37:22Mais,
00:37:22voilà,
00:37:23il y a ça aussi en amont
00:37:24qu'il faut avoir en tête,
00:37:26M. le ministre,
00:37:26parce que sinon,
00:37:28les mêmes causes
00:37:30produiront les mêmes effets.
00:37:31Voilà,
00:37:31vous avez déjà
00:37:32votre secrétaire d'État,
00:37:33mon cher Fabrice.
00:37:34Non,
00:37:34je suis content
00:37:35de directeur de cabinet.
00:37:36Il coûtera moins cher.
00:37:39Fabrice,
00:37:39merci beaucoup,
00:37:40en tout cas,
00:37:40d'avoir endossé ce rôle.
00:37:42Je voulais simplement dire,
00:37:43il ne faut pas que Fabrice
00:37:44désespère,
00:37:44parce qu'avec l'intelligence
00:37:46artificielle
00:37:46et la création de contenu
00:37:47un peu hasardeux
00:37:48sur Internet,
00:37:49les gens vont revenir
00:37:50au contraire
00:37:51aux professionnels
00:37:52de l'information
00:37:52que sont les journalistes.
00:37:54Et d'ailleurs,
00:37:54vous voyez la tendance
00:37:55qu'il y a dans les pays
00:37:57anglo-saxons
00:37:57et notamment aux États-Unis,
00:37:58c'est que les gens
00:37:58se réabonnent
00:37:59à des médias traditionnels.
00:38:01Merci beaucoup,
00:38:01Fabrice,
00:38:02en tout cas,
00:38:02d'avoir joué le jeu.
00:38:03Vous restez avec nous
00:38:04dans un instant
00:38:05le coup de gueule
00:38:06de Philippe David
00:38:07après la pause.
00:38:07L'Assemblée nationale
00:38:09et le Sénat,
00:38:10c'est la course
00:38:10à l'échalote
00:38:11de l'idée
00:38:11la plus stupide.
00:38:12Encore une fois.
00:38:13Ah oui,
00:38:13mais là,
00:38:14on va parler
00:38:14de votre patrimoine,
00:38:15c'est important,
00:38:16avec Thomas Binet.
00:38:18Alta Profit,
00:38:19Assurance Vie,
00:38:19Retraite,
00:38:20Immobilier,
00:38:21le meilleur
00:38:21de l'épargne en ligne
00:38:22depuis plus de 25 ans,
00:38:24le Conseil en Plus
00:38:25présente
00:38:26Sud Radio,
00:38:29les incontournables
00:38:30de la gestion
00:38:31de patrimoine,
00:38:32Thomas Binet.
00:38:33Nous nous retrouvons
00:38:34comme tous les jeudis
00:38:35soir avec notre consultante
00:38:36Catherine Baudenot,
00:38:37directrice marketing,
00:38:38offre et communication
00:38:39chez Alta Profit
00:38:40pour parler gestion
00:38:42de patrimoine.
00:38:42Bonsoir Catherine.
00:38:43Bonsoir Thomas.
00:38:44Catherine,
00:38:45ce soir,
00:38:45je vous propose
00:38:46qu'on aborde une question
00:38:47qu'on trouve toujours
00:38:48délicate.
00:38:49Peut-on investir
00:38:50dans le secteur
00:38:51de la défense
00:38:51tout en respectant
00:38:53ses convictions
00:38:53sur les investissements
00:38:54responsables ?
00:38:55Alors traditionnellement,
00:38:57Défense et ESG,
00:38:58puisque c'est le nom
00:38:58qu'on lui donne,
00:38:59c'est-à-dire un critère
00:39:00environnemental,
00:39:01social et de gouvernance,
00:39:02ne vont pas ensemble.
00:39:04Ma première question
00:39:05Catherine pour vous,
00:39:05le débat revient sur la table.
00:39:07Pour quelles raisons ?
00:39:09En fait,
00:39:09pendant longtemps,
00:39:10effectivement,
00:39:11les fonds ISR,
00:39:12on parle d'investissement
00:39:13socialement responsable,
00:39:14et les approches ESG
00:39:15de manière générale,
00:39:17excluaient automatiquement
00:39:18la défense.
00:39:20La raison,
00:39:21c'est qu'on considérait
00:39:22que produire des armes
00:39:24était incompatible
00:39:25avec une approche éthique.
00:39:27Le contexte géopolitique
00:39:29a changé.
00:39:30On pense évidemment
00:39:31à l'Ukraine
00:39:31et la question
00:39:32de la sécurité européenne.
00:39:34Aujourd'hui,
00:39:34on estime que la défense
00:39:35peut être vue
00:39:36comme un secteur
00:39:38qui contribue
00:39:38au S de ESG,
00:39:40donc le pilier social,
00:39:42par la protection
00:39:43des populations
00:39:43et la stabilité démocratique.
00:39:45Mais alors du coup,
00:39:46qu'en disent les textes
00:39:46réglementaires européens
00:39:47et les labels français ?
00:39:49On fait de plus en plus
00:39:50la nuance
00:39:50entre deux ensembles.
00:39:54D'un côté,
00:39:55on a les armes
00:39:56dites controversées.
00:39:57On va parler
00:39:58des armes chimiques,
00:39:59biologiques,
00:39:59les bombes
00:40:00à fragmentation.
00:40:01Ces armes restent
00:40:02interdites
00:40:03par le droit international
00:40:04et elles sont strictement
00:40:05exclues
00:40:06de toute démarche ESG
00:40:07et de l'ensemble
00:40:08des labels.
00:40:09Ensuite,
00:40:10on a l'industrie
00:40:11de défense conventionnelle,
00:40:12donc on va parler
00:40:13de fabrication d'avions,
00:40:14de systèmes de protection,
00:40:15de matériel militaire.
00:40:17Pour cette deuxième catégorie,
00:40:19il y a un consensus
00:40:20qui se dégage
00:40:21pour dire qu'en fait,
00:40:22participer à la défense
00:40:23peut être compatible
00:40:24avec des critères ESG
00:40:26sous condition
00:40:27que les entreprises
00:40:28respectent bien
00:40:29les normes
00:40:29de gouvernance
00:40:30et de transparence.
00:40:31Alors Catherine,
00:40:32concrètement,
00:40:32est-ce que des fonds
00:40:33commencent à intégrer
00:40:34la défense
00:40:34dans leur univers
00:40:35d'investissement responsable ?
00:40:37Oui,
00:40:37les sociétés de gestion
00:40:38en Europe
00:40:39revoient petit à petit
00:40:40leur politique
00:40:41d'exclusion
00:40:42et réintègrent
00:40:44par exemple
00:40:44l'aéronautique de défense,
00:40:45les systèmes de protection,
00:40:46mais toujours,
00:40:47toujours avec une ligne rouge,
00:40:49les armes interdites
00:40:50par le droit international
00:40:51sont exclues.
00:40:53Et on a vu en 2025
00:40:54plusieurs fonds
00:40:55qui se sont créés
00:40:56qui sont plus sur la thématique
00:40:58de la souveraineté européenne
00:41:00et ces fonds-là
00:41:02intègrent une part de défense.
00:41:03Ce qui veut dire
00:41:04que du point de vue
00:41:05des épargnants,
00:41:06on peut dire concrètement
00:41:07qu'un fonds labellisé ISR,
00:41:09comme vous l'avez évoqué
00:41:09tout à l'heure,
00:41:10par exemple,
00:41:11peut investir dans des entreprises
00:41:12de la défense ?
00:41:13Tout à fait.
00:41:14Si vous investissez
00:41:14dans un fonds labellisé ISR
00:41:17où on peut aussi parler
00:41:18des fameux articles 8
00:41:19au sens de la réglementation
00:41:20SFDR,
00:41:22là,
00:41:23vous pouvez retrouver
00:41:24des entreprises de la défense
00:41:25toujours sélectionnées
00:41:26selon des critères stricts,
00:41:28respect des droits humains,
00:41:29lutte contre la corruption,
00:41:31empreinte carbone,
00:41:32gouvernance solide.
00:41:33Et on peut aussi parler
00:41:34de l'indice K40-ESG.
00:41:38Il exclut explicitement
00:41:40les entreprises
00:41:41avec des activités
00:41:42dans les armes controversées,
00:41:44mais il intègre désormais
00:41:45des entreprises
00:41:46à double activité
00:41:47et on pense notamment
00:41:48à Safran
00:41:49qui vient de l'intégrer récemment.
00:41:51Alors concrètement,
00:41:52Catherine,
00:41:52pour un épargnant
00:41:53qui veut concilier
00:41:54conviction et investissement,
00:41:56quelles questions
00:41:57faut-il se poser ?
00:41:59Déjà une question personnelle.
00:42:00C'est quoi
00:42:01ses propres limites éthiques ?
00:42:03Est-ce que je suis prête
00:42:04à investir
00:42:05dans des entreprises
00:42:06de la défense
00:42:06ou est-ce que c'est
00:42:07une ligne rouge ?
00:42:08Une fois que cette réponse
00:42:09est apportée,
00:42:10il faut aller vérifier
00:42:11les labels,
00:42:12comme par exemple
00:42:13on a parlé du label ISR
00:42:14ou des fameux articles 8.
00:42:16Quand un fonds est labellisé,
00:42:18il y a un document
00:42:19extra-financier
00:42:20qui est produit
00:42:20et qui vous donne
00:42:21en fait l'ensemble
00:42:22des exclusions
00:42:22qui ont été faites.
00:42:23Alors pour conclure,
00:42:24Catherine,
00:42:24peut-on dire que la défense
00:42:26devient peu à peu
00:42:27ESG compatible ?
00:42:29C'est encore un débat.
00:42:31L'investissement en défense
00:42:32et l'ESG
00:42:33ne sont pas incompatibles,
00:42:35pas forcément.
00:42:36La logique,
00:42:36c'est vraiment
00:42:37dans un monde
00:42:37où la sécurité européenne
00:42:39est redevenue
00:42:39un enjeu majeur,
00:42:41on considère
00:42:42que ne pas financer
00:42:44la défense,
00:42:45c'est aussi
00:42:45fragiliser la stabilité
00:42:47et la démocratie.
00:42:48Donc en fait,
00:42:49on est bien sur le pilier S
00:42:50de l'ESG
00:42:51et ça contribue
00:42:53positivement
00:42:54à ce pilier.
00:42:55Ensuite,
00:42:55pour l'épargnant,
00:42:56le plus important
00:42:57c'est de bien comprendre
00:42:59ce qu'il y a
00:42:59derrière les différents labels
00:43:00et d'investir en accord
00:43:02avec ses propres valeurs.
00:43:04Merci Catherine
00:43:04pour toutes ces précisions
00:43:05et je vous retrouve
00:43:06jeudi prochain
00:43:06pour un autre numéro
00:43:07d'Ose Investir
00:43:08les incontournables
00:43:09de la gestion de patrimoine
00:43:10et pour ce qui me concerne
00:43:11je vous donne rendez-vous
00:43:12dimanche matin
00:43:12à 9h25
00:43:13dans la matinale week-end.
00:43:15Philippe David,
00:43:16Eric Revelle.
00:43:17Michael Sablou
00:43:18n'a déjà écrit
00:43:18un livre aussi ?
00:43:19Oui.
00:43:20Il est dans ma table de chevet.
00:43:22Il n'est pas sorti encore.
00:43:24Il n'est pas encore sorti.
00:43:25Vous devriez.
00:43:26Ça fait 22 ans.
00:43:27Je n'écris que des articles.
00:43:29Voilà, c'est ça.
00:43:30C'est déjà pas mal.
00:43:31Il faut les compiler.
00:43:32Vous aussi d'ailleurs.
00:43:33Je vais chercher le mot.
00:43:34Vous avez écrit.
00:43:35Oh là, bouff.
00:43:36Je voudrais tout prendre d'elle.
00:43:38Je vous avais même interviewé.
00:43:39Oui, c'est vrai.
00:43:39C'est super.
00:43:40La meilleure interview
00:43:41que vous n'ayez jamais eue ?
00:43:42Super.
00:43:42C'était incroyable.
00:43:44C'était incroyable.
00:43:45C'était dingue.
00:43:46Depuis la vôtre,
00:43:47j'ai tout refusé.
00:43:49Je ne ferai jamais mieux.
00:43:50C'est assez sûr.
00:43:51Allez tout de suite
00:43:52le coup de gueule
00:43:52de Philippe David.
00:43:53Les vraies voix sud radio.
00:43:56Le coup de gueule
00:43:58de Philippe David.
00:43:59Comme d'habitude,
00:44:00je vais remettre
00:44:01le clocher au milieu du village.
00:44:02Un village qui se situe
00:44:03dans le 6e arrondissement de Paris.
00:44:05Pourquoi le 6e arrondissement de Paris ?
00:44:07Parce que c'est là
00:44:08que se trouve le Sénat
00:44:09et que j'ai comme une impression
00:44:11que les sénateurs ont décidé,
00:44:14vous me passerez l'expression,
00:44:15de se tirer la bourre
00:44:16avec les députés
00:44:17pour savoir
00:44:18qui arrivera
00:44:19à faire la proposition
00:44:20la plus inepte.
00:44:21Ainsi,
00:44:2229 sénateurs LR
00:44:23ont rédigé
00:44:24un rapport
00:44:24regroupant 17 mesures
00:44:26visant à lutter
00:44:27contre l'offensive islamiste
00:44:28en France.
00:44:29Un rapport
00:44:29avec des propositions
00:44:30intéressantes
00:44:31pour la plupart d'entre elles,
00:44:33mais dont une,
00:44:33me semble autant stupide
00:44:34qu'inapplicable,
00:44:36l'interdiction du jeûne
00:44:37du ramadan
00:44:38pour les personnes
00:44:38âgées de moins de 16 ans.
00:44:40Une mesure
00:44:40qui me semble stupide,
00:44:42car comme le rappelle
00:44:43l'article 1
00:44:43de la loi du 9 décembre 1905,
00:44:46je cite,
00:44:46« La République a sur la liberté
00:44:48de conscience,
00:44:49elle garantit
00:44:49le libre exercice
00:44:50des cultes.
00:44:51En quoi une personne
00:44:53qui jeûne
00:44:53gêne-t-elle la société ? »
00:44:55De plus,
00:44:56si on interdit
00:44:56le jeûne du ramadan
00:44:57au moins de 16 ans
00:44:58de confession musulmane,
00:45:00va longtemps l'interdire
00:45:01aux catholiques
00:45:01qui font le carême
00:45:02ou alors aux juifs
00:45:03qui font kippour,
00:45:04parce qu'il y a également
00:45:05aussi un jeûne
00:45:06pour kippour.
00:45:07Sachant que ces deux fêtes
00:45:08religieuses
00:45:09sont aussi marquées
00:45:10par un jeûne.
00:45:11Si on l'interdit
00:45:11pour une religion,
00:45:12il faut l'interdire
00:45:13pour les deux autres
00:45:13ou alors c'est
00:45:14de la discrimination.
00:45:14Une loi qui est
00:45:16de plus totalement
00:45:17inapplicable.
00:45:18Imagine-t-on
00:45:19les forces de l'ordre
00:45:20sonner chez les gens
00:45:21pour contrôler
00:45:22s'ils ont laissé
00:45:23leurs enfants
00:45:24boire et manger
00:45:24pendant le ramadan ?
00:45:26Va-t-on demander
00:45:27aux enseignants
00:45:27de signaler les élèves
00:45:29qui ne vont pas
00:45:29à la cantine
00:45:30à cette période ?
00:45:31Et si oui,
00:45:32va-t-on leur faire
00:45:33une prise de sang
00:45:34et d'une analyse d'urine
00:45:35pour voir s'ils sont
00:45:36bien nourris
00:45:36et bien hydratés ?
00:45:38Pour ceux qui fêteront
00:45:39leurs 16 ans
00:45:39pendant le mois du ramadan,
00:45:41devront-ils déclarer
00:45:42au commissariat,
00:45:43à la gendarmerie
00:45:44ou aux proviseurs
00:45:45qu'ils pourront jeûner
00:45:46à partir de tel ou tel jour ?
00:45:48Bref,
00:45:48une mesure totalement
00:45:49inapplicable
00:45:50et je me demande même
00:45:51comment des gens
00:45:52censés
00:45:53qui ont passé des heures
00:45:54à réfléchir
00:45:55peuvent oser faire
00:45:56ce type de proposition
00:45:57au milieu ?
00:45:58Je le rappelle,
00:45:58de propositions de bon sens
00:46:00pour la plupart d'entre elles.
00:46:01Moi, je suis tellement,
00:46:04tellement, tellement d'accord.
00:46:05Évidemment,
00:46:05il faut être conscient
00:46:07de la réalité
00:46:07de l'islamisme
00:46:08et on a parlé
00:46:09du sondage IFOP
00:46:10il n'y a pas longtemps,
00:46:11ça se développe,
00:46:12c'est une réalité en France,
00:46:13etc.
00:46:13Mais je crois
00:46:15que ça va créer
00:46:16une telle crispation
00:46:17dans le pays
00:46:17à mesure que la démographie avance,
00:46:19que les pratiques religieuses
00:46:20s'intensifient,
00:46:21qu'on va arriver
00:46:22à des propositions
00:46:23qui sont vraiment ridicules
00:46:24et qui n'ont vocation
00:46:26qu'à mettre
00:46:27les musulmans
00:46:27qui seraient du côté
00:46:28de la France
00:46:29contre la France.
00:46:30Je pense qu'il faut arrêter
00:46:31un petit peu le délire.
00:46:32On ne lutte pas
00:46:33contre une religion en soi
00:46:35ou contre des pratiques religieuses.
00:46:37On lutte contre
00:46:37une idéologie,
00:46:39une certaine compréhension
00:46:40évidemment de la religion
00:46:40qui s'oppose à nos valeurs
00:46:42et à nos mœurs.
00:46:43Et basta, voilà.
00:46:44Mais il faut être clair sur ça.
00:46:45Éric Revelle,
00:46:46ce n'est pas l'escalade, là ?
00:46:47Commençons déjà
00:46:48par interdire
00:46:49aux fillettes de 8 ans
00:46:50de porter le voile.
00:46:51Voilà.
00:46:52Bon, là,
00:46:52il n'y a pas de sujet.
00:46:53Par exemple,
00:46:54dans les mesures,
00:46:54il y a le voile
00:46:55à partir de 16 ans.
00:46:56Je dis à la rigueur,
00:46:57pourquoi pas ?
00:46:57Comme ça,
00:46:58il y aura un libre choix.
00:46:59On peut le supposer du moins.
00:47:01Voilà,
00:47:01parce que si on prolonge,
00:47:02si vous voulez,
00:47:03moi, le vendredi,
00:47:04je ne mange donc pas de viande.
00:47:05Je mange du poisson.
00:47:06Dans ces cas-là,
00:47:06on va peut-être m'obliger
00:47:07à manger de la viande
00:47:08le vendredi.
00:47:09Pour avoir des protéines, oui.
00:47:10Non, mais c'est délirant.
00:47:12Non, mais je n'avais pas vu ça
00:47:14dans le détail,
00:47:14mais c'est complètement stupide.
00:47:15C'est ridicule.
00:47:16Moi, je n'ai pas compris.
00:47:19Je dis,
00:47:19mais là, ils ont vrillé.
00:47:20Parce qu'une proposition comme ça,
00:47:22mais il n'a aucun sens.
00:47:23Surtout que c'est inapplicable.
00:47:25Mais parce qu'on sent
00:47:25que comme le pays se droitise,
00:47:27il y a certains responsables politiques
00:47:28qui essayent de se faire mousser
00:47:30avec des propositions
00:47:31qui ne veulent rien dire.
00:47:32Je me souviens d'ailleurs,
00:47:32d'il y a quelques années,
00:47:33Gérald Darmanin qui disait
00:47:34qu'un signe de l'entrisme religieux
00:47:36en France,
00:47:36c'était les rayons halal
00:47:37et les rayons cachères
00:47:38dans les supermarchés.
00:47:40Bon, il y a un moment,
00:47:42il y a une population
00:47:42qui est sur le sol français,
00:47:44elle pratique sa religion.
00:47:45Bon, il se trouve
00:47:45qu'il y a des marques
00:47:48qui commercialisent
00:47:49certains types de viande
00:47:50qui sont conformes,
00:47:51je dirais, à cette religion.
00:47:52Est-ce que c'est un signe
00:47:53de l'extrémisme religieux ?
00:47:54Je ne le pense pas.
00:47:55Je ne le pense pas.
00:47:56Je ne suis pas inquiet
00:47:57devant un rayon cachère
00:47:58ni d'ailleurs devant un rayon halal.
00:47:59Pareil pour moi.
00:48:00Je crois que là,
00:48:01on parle vraiment
00:48:01de l'écume des choses
00:48:02et que ça n'a aucun sens.
00:48:03On est bien d'accord.
00:48:04Merci beaucoup.
00:48:04Mais juste,
00:48:05à condition quand même,
00:48:06à condition quand même,
00:48:07tout ce qu'il vient de dire
00:48:09est juste,
00:48:09mais à condition quand même
00:48:10que la religion,
00:48:11j'allais dire,
00:48:12historique de ce pays,
00:48:13c'est-à-dire la religion chrétienne,
00:48:16ne soit pas progressivement effacée.
00:48:17Je dis ça parce que...
00:48:18Mais on n'ait jamais dit le contraire.
00:48:19Non, mais je vais vous dire
00:48:20pourquoi je dis ça.
00:48:21Parce qu'en 1981,
00:48:23lorsque François Mitterrand
00:48:24fait sa campagne
00:48:25avec la fameuse affiche
00:48:26La Force Tranquille,
00:48:26il y a un clocher derrière
00:48:28mais on a enlevé la croix.
00:48:30Il n'y avait plus la croix au-dessus.
00:48:31Donc, si vous voulez,
00:48:32il y a quand même cette idée...
00:48:35D'effacement.
00:48:36Ben oui, d'effacement, si vous voulez.
00:48:37Il y a quand même une idée d'effacement
00:48:38que toutes les religions
00:48:39soient traitées de la même manière
00:48:40pourvu qu'elles ne se radicalisent pas
00:48:42et que l'islam politique
00:48:43ne gagne pas du terrain.
00:48:44C'est le cas en France
00:48:45grâce aux frères musulmans.
00:48:46Il n'y a pas de sujet.
00:48:48Mais que finalement,
00:48:49la religion chrétienne
00:48:50en fasse les frais,
00:48:51on parle moins des chrétiens d'Orient,
00:48:53on parle moins des chrétiens massacrés
00:48:54au Nigeria ou ailleurs.
00:48:55On n'en parle pas.
00:48:56On n'en parle pas.
00:48:57Donc, si vous voulez,
00:48:59on ne parle pas de la multitude
00:49:01d'attaques sur des églises
00:49:03qui sont pillées régulièrement en France.
00:49:05On n'en parle pas.
00:49:06Quels médias en parlent ?
00:49:07Les médias qui sont montrés du doigt
00:49:09en disant qu'ils sont d'extrême droite.
00:49:11Mais ça, ça existe.
00:49:12Combien d'églises sont pillées ?
00:49:13Combien d'églises sont pillées en France ?
00:49:15Combien d'incendies plus ou moins expliquées ?
00:49:18Donc, il ne faut pas que ça se fasse
00:49:19sur des tribunes cette religion.
00:49:20Je suis même favorable
00:49:22à l'idée du concordat napoléonien
00:49:24qui est de dire que la religion chrétienne
00:49:25doit être la religion
00:49:27de la majorité des Français.
00:49:28Et c'est un juif qui vous le dit,
00:49:30donc je ne prêche pas pour ma paroisse.
00:49:31Entre guillemets.
00:49:32Ah bon ?
00:49:33Salomon, veux-tu ?
00:49:34Salomon, c'est pour votre synagogue.
00:49:36Je ne sais pas pour votre synagogue.
00:49:39Il va remettre la synagogue
00:49:40au milieu du ch'tet.
00:49:43Allez, soyez les bienvenus.
00:49:44Dans un instant, la question du soir
00:49:46et on va revenir sur Gérald Darmanin
00:49:48qui a annoncé hier
00:49:48la mise en place de contrôles massifs
00:49:50dans tous les établissements
00:49:51pénicentiaires d'ici le 31 décembre
00:49:53avec cette question du jour.
00:49:54Et on vous pose cette question.
00:49:56Darmanin, peut-il enfin sécuriser nos prisons ?
00:49:58Eh bien, vous dites non à 85%.
00:50:00Vous voulez réagir le 0826-300-300
00:50:02et moi je dis qu'au moins
00:50:03il met de la bonne volonté
00:50:05et que maintenant
00:50:06il ne reste plus qu'à avoir le courage.
00:50:07Allez, à tout de suite.
00:50:08Vraie Voix Sud Radio,
00:50:0918h-20h,
00:50:11Cécile Dominibus,
00:50:12Philippe David.
00:50:13Et autour de cette table
00:50:15avec Philippe David,
00:50:16Éric Revelle qui est avec nous,
00:50:18Mickaël Sadoun et vous
00:50:19au 0826-300-300
00:50:21avec cette question du soir Philippe
00:50:25puis suite à deux détenus
00:50:27évadés ce jeudi matin
00:50:28du quartier disciplinaire
00:50:29de la prison de Dijon
00:50:31après avoir scié
00:50:33les barreaux de leurs cellules.
00:50:35À l'ancienne.
00:50:35À l'ancienne.
00:50:36Exactement.
00:50:37Et 70 téléphones portables
00:50:38trouvés à la maison d'arrêt de l'enterre
00:50:40après une inspection.
00:50:41En tout cas,
00:50:42Gérald Darmanin a annoncé hier
00:50:43la mise en place
00:50:44d'un contrôle massif
00:50:45dans tous les établissements
00:50:46pénicentiaires
00:50:47d'ici le 31 décembre.
00:50:49Et on vous pose cette question.
00:50:50Darmanin, peut-il enfin sécuriser
00:50:52nos prisons ?
00:50:53Eh bien, vous êtes très pessimiste
00:50:55puisque vous dites non à 85%.
00:50:58Vous voulez réagir
00:50:59le 0826-300-300.
00:51:01Puis hier soir,
00:51:03nous recommandons des opérations
00:51:04de très grande ampleur
00:51:05dans les prisons françaises.
00:51:05Hier soir, j'étais à Nanterre.
00:51:07Par exemple, il y a eu 200 personnes
00:51:08à Nanterre,
00:51:09200 agents de la police
00:51:10et des agents pénitentiaires surtout
00:51:12avec des chiens en tissu
00:51:14avec des matériels nouveaux
00:51:16pour trouver des téléphones portables
00:51:17qui trouvent même une carte SIM
00:51:18de quelques millimètres.
00:51:19Hier, par exemple,
00:51:20on a trouvé 70 téléphones portables.
00:51:22Les Vraies Voix Sud Radio
00:51:24Alors, la première information,
00:51:27c'est de se dire que ces deux gars
00:51:29se sont donc réussis à scier
00:51:32les barreaux de leur prison,
00:51:36enfin de leur cellule.
00:51:38Mais ça paraît surréaliste quand même.
00:51:40Oui, alors ça fait un bout de temps
00:51:41quand même que les syndicats pénitentiaires
00:51:43alertaient sur l'état de vétusté
00:51:44de la prison de Dijon.
00:51:48Maintenant, il n'y a plus grand-chose
00:51:49qui me surprend dans les prisons françaises.
00:51:51On en a beaucoup commenté.
00:51:53Attendez, dans la fameuse prison
00:51:55de haute sécurité
00:51:55pour les narcotrafiquants,
00:51:57on a appris quand même
00:51:57qu'un type, il avait le droit
00:51:59de partir une journée
00:52:00pour réagir un ordre d'emploi.
00:52:02Chercher du travail.
00:52:03Pour dans 4 ans.
00:52:04Oui, alors non,
00:52:05parce qu'en fait,
00:52:06la stratégie de Marie Violo
00:52:08qui est son avocate,
00:52:10c'est de dire s'il a un travail,
00:52:11on pourrait peut-être
00:52:11le faire sortir plus tôt.
00:52:12Oui, un peu.
00:52:13Donc, il va falloir quand même
00:52:14qu'il s'habitue à une chose
00:52:15s'il trouve un travail, ce monsieur,
00:52:17c'est qu'il a été habitué
00:52:18à être payé en liquide,
00:52:19comme narcotrafiquant,
00:52:20là, il aura un bulletin de salaire,
00:52:22ce sera un peu différent.
00:52:24Maintenant, moi, je salue
00:52:25la gesticulation positive
00:52:28de Gérald Darmanin,
00:52:29je vous le dis franchement,
00:52:30parce que par rapport
00:52:31à son prédécesseur,
00:52:33vous savez,
00:52:34qui se faisait applaudir
00:52:35dans les prisons,
00:52:36qui pensait qu'il valait mieux
00:52:38être du côté de l'agresseur
00:52:41que protéger la victime,
00:52:43je trouve que Darmanin,
00:52:44il montre une belle vivacité,
00:52:47on verra si c'est efficace,
00:52:48mais en tout cas,
00:52:49il essaie de faire des choses
00:52:50dans les règles de la loi
00:52:52et du Conseil constitutionnel,
00:52:54et ça, il faut quand même applaudir,
00:52:56on n'est plus dans la tradition
00:52:58de l'excuse,
00:53:00juste de la prévention,
00:53:01de la pédagogie,
00:53:02vous voyez,
00:53:03bon, maintenant,
00:53:04le chiffre est extraordinaire,
00:53:0670 téléphones portables,
00:53:07à Nanterre,
00:53:08à Nanterre,
00:53:08rien qu'à Nanterre.
00:53:09Plus les cartes SIM,
00:53:10plus les flux USB,
00:53:11plus la drogue,
00:53:13la cocaïne,
00:53:13le cannabis,
00:53:14vous continuez à gérer
00:53:16votre trafic depuis la prison,
00:53:17vous commanditez
00:53:18des assassinats depuis la prison,
00:53:19enfin, etc, etc.
00:53:20Donc, il est temps
00:53:21de mettre de l'ordre
00:53:22dans tout ça.
00:53:23Mickaël,
00:53:24ça donne ?
00:53:25Moi, je suis évidemment d'accord
00:53:26avec tout ce qui vient d'être dit,
00:53:27donc, je ne reviens pas
00:53:28sur le bordel
00:53:30de certaines prisons,
00:53:31tous les scandales
00:53:32qu'on a eus,
00:53:33collantesse,
00:53:34les activités en plein air,
00:53:35les cinémas,
00:53:36que sais-je encore,
00:53:38les autotamponneuses,
00:53:39pourquoi pas,
00:53:39pour les prisonniers.
00:53:40Je ne veux plus parler
00:53:41de Gérald Darmanin,
00:53:42je pense que c'est avant tout
00:53:43un grand malin en politique
00:53:44qui sent très bien
00:53:46que le pays s'est droitisé,
00:53:48qu'en tant que ministre
00:53:49de l'Intérieur,
00:53:50il n'a pas été mauvais,
00:53:51mais très franchement,
00:53:52il a un bilan
00:53:52à la fois sécuritaire
00:53:54et migratoire
00:53:55qui est historiquement mauvais
00:53:56dans l'histoire de France.
00:53:58Il n'en est pas
00:53:58le seul responsable
00:53:59parce que c'est le fruit
00:54:00d'une dégradation continuelle
00:54:02depuis 20 ou 30 ans.
00:54:03Donc, je ne vais pas
00:54:04l'accuser de tous les mots.
00:54:04Très longtemps que ça a glissé.
00:54:06Disons qu'il est excellent
00:54:08dans les faits d'annonce,
00:54:09mais qu'en général,
00:54:10il ne laisse pas
00:54:10un bilan impérissable
00:54:12dans les ministres
00:54:13par lesquels il est passé.
00:54:14Un peu au budget,
00:54:15il a fait le prélèvement
00:54:15à la source
00:54:16qui n'était pas mauvais.
00:54:17A l'intérieur,
00:54:18il a fait la loi
00:54:18sur la laïcité
00:54:19qui durcit un petit peu
00:54:20les contrôles,
00:54:21la police des cultes,
00:54:22etc.,
00:54:22mais qui n'est pas non plus
00:54:23faramineuse.
00:54:24Puis là,
00:54:25à la justice,
00:54:25c'est pareil.
00:54:26À la justice,
00:54:27on sait ce qu'il faudrait faire.
00:54:28Mettre beaucoup plus de budget
00:54:29dans la construction des prisons
00:54:30et puis évidemment,
00:54:31changer la sociologie judiciaire
00:54:33en cassant le système
00:54:35de l'ENM.
00:54:36Alors après,
00:54:36il a fait des choses.
00:54:37Il a avancé dans cette prison
00:54:39hyper sécurisée,
00:54:40ce qui n'était pas le cas avant.
00:54:41Oui, oui.
00:54:42Mais c'est des effets d'annonce,
00:54:43tout ça.
00:54:43C'est quelques prisonniers sur...
00:54:45Vous savez combien
00:54:45il y a de prisonniers
00:54:46en France ?
00:54:46En tout cas,
00:54:47ce sont les plus dangereux.
00:54:49Alors,
00:54:50il y a de la volonté.
00:54:50Il y a quand même
00:54:51une question qui se pose
00:54:52parce que quand on voit
00:54:52les 70 téléphones portables
00:54:54à la maison d'arrêt de Nanterre,
00:54:56on se dit que combien
00:54:57ont pu continuer
00:54:58à gérer leur trafic,
00:54:59voire même,
00:55:00comme on le soupçonne pour Amra,
00:55:01certains contrats
00:55:02depuis leur cellule.
00:55:03Ce qui est quand même
00:55:04complètement fou.
00:55:04Alors,
00:55:06on se rappelle des évasions
00:55:07par hélicoptère.
00:55:08Dans nombre de prisons,
00:55:09on a mis des filets
00:55:11anti-hélicoptère,
00:55:12c'est ça ?
00:55:13Bon,
00:55:13maintenant,
00:55:13il y a une nouvelle arme,
00:55:14c'est les drones,
00:55:15puisque les scies pour scier
00:55:17les barreaux
00:55:17ont été apportées par drone
00:55:19aux deux détenus.
00:55:21Oui,
00:55:21elles ont été apportées par drone.
00:55:22Et toutes les prisons
00:55:23ne sont pas équipées
00:55:24d'anti-drone.
00:55:25Donc,
00:55:26alors,
00:55:26les filets anti-hélicos,
00:55:28c'est fait.
00:55:28Maintenant,
00:55:28il va falloir passer
00:55:29aux filets anti-drone
00:55:30parce que vous parliez,
00:55:32Cécile,
00:55:32tout à l'heure,
00:55:32de la criminalité astucieuse.
00:55:34Délinquance astucieuse.
00:55:35Ou délinquance,
00:55:36ça parle d'astucieuse.
00:55:36Là,
00:55:36c'est de la criminalité,
00:55:37oui.
00:55:37Où il y a un service
00:55:39à la police judiciaire.
00:55:41Là,
00:55:41il va vraiment falloir faire
00:55:42les mesures
00:55:44parce que maintenant,
00:55:45c'est le drone
00:55:45et on a très facilement
00:55:47le permis drone
00:55:47et on peut acheter un drone.
00:55:49Surtout,
00:55:49quand on voit l'argent
00:55:50que génère la drogue,
00:55:51acheter un,
00:55:52dix,
00:55:52cinquante drones,
00:55:53ça ne leur coûte rien.
00:55:54Ça ne leur coûte rien,
00:55:55il faut être franc.
00:55:55Donc,
00:55:56il va falloir passer
00:55:57à la sub-antipillée
00:55:57mais ça demande
00:55:58beaucoup d'argent
00:55:59parce qu'à mon avis,
00:56:00un filet anti-drone,
00:56:01ça doit coûter
00:56:02quelques dizaines
00:56:02de milliers d'euros
00:56:03multipliés par le nombre
00:56:04de prisons.
00:56:05Ça va faire très cher.
00:56:06Est-ce qu'on a le budget,
00:56:07Éric Revelle,
00:56:08pour tout ça,
00:56:09pour mettre en place ça ?
00:56:10Je ne sais pas.
00:56:11On a commencé à parler
00:56:12du service militaire volontaire.
00:56:14Est-ce qu'on a le budget ?
00:56:15J'ai vu que le président
00:56:16de la République
00:56:17avait donné des pistes
00:56:17de financement
00:56:18mais vous savez,
00:56:20il y a certains organismes
00:56:22publics
00:56:23que je ne vais pas citer
00:56:26en quant à telle
00:56:26parce que,
00:56:28bon voilà,
00:56:28mais qui sont
00:56:28sur des problèmes
00:56:30de financement
00:56:31pratiquement
00:56:33au mois le mois.
00:56:36Voilà,
00:56:37il y a des questions
00:56:38autour des allocations
00:56:40de chômage.
00:56:41Il y a des questions
00:56:42autour de la retraite
00:56:43de base en ce moment.
00:56:45Est-ce qu'on a
00:56:46suffisamment d'avance,
00:56:47d'emprunt
00:56:48pour être certain
00:56:49dans les mois qui viennent
00:56:50de tout payer ?
00:56:51C'est des sujets
00:56:51qui commencent à tourner,
00:56:52je peux vous le dire.
00:56:53Donc en réalité,
00:56:55on est proche du mur.
00:56:56On est proche du mur.
00:56:57Donc quant à pouvoir
00:56:57financer des choses
00:56:58alors qu'on n'a pas
00:56:59un euro de vaillant,
00:57:00le Mozart de la finance,
00:57:01Emmanuel Macron,
00:57:03si vous voulez,
00:57:03il nous a...
00:57:04Vous savez,
00:57:05les interviews
00:57:05sont cruelles.
00:57:07J'écoutais une interview
00:57:09d'Emmanuel Macron,
00:57:10candidat.
00:57:11Je crois qu'il était
00:57:12au micro à l'époque
00:57:13d'RMC
00:57:13de Jean-Jacques Bourdin.
00:57:15Il disait,
00:57:16je vais faire 60 milliards
00:57:17d'euros d'économie.
00:57:18Alors Bourdin lui dit,
00:57:19mais sur l'ensemble
00:57:21du quinquennat ?
00:57:22Non.
00:57:23Par an.
00:57:23Par an.
00:57:25Donc ça fait 300 milliards
00:57:26sur un quinquennat.
00:57:27Il a fait 1000 milliards
00:57:29d'euros de dettes supplémentaires,
00:57:30Emmanuel Macron.
00:57:30Alors enlevez le financement
00:57:32de la crise Covid,
00:57:33300-400 milliards.
00:57:33Il a fait 700 milliards de plus.
00:57:36Il devait faire
00:57:36300 milliards d'économie.
00:57:38Donc si vous voulez,
00:57:39on est dans une situation,
00:57:40il faut le dire,
00:57:40il faut que les Français le sachent.
00:57:42Ou voilà,
00:57:43est-ce que les prestations sociales
00:57:44continueront d'être remboursées
00:57:45de la même manière
00:57:46dans six mois,
00:57:47dans un an ?
00:57:48En fait,
00:57:48il faut qu'on sache,
00:57:49on est dans une situation
00:57:50financière très périlleuse.
00:57:52Et puis vous parliez
00:57:53de ce que ça coûtait.
00:57:54Le budget total
00:57:55du ministère de la Justice,
00:57:56c'est 10 milliards d'euros,
00:57:58un petit peu plus.
00:57:58Il faut reconnaître
00:57:59à Éric Dupond-Moretti
00:58:00qu'il a bataillé
00:58:01pour augmenter les budgets
00:58:02et il a réussi sur ça.
00:58:03Il y a une partie
00:58:04qui va au processus judiciaire,
00:58:07simplement le traitement
00:58:08des procédures, etc.
00:58:10Et l'autre partie
00:58:10qui va exclusivement
00:58:11à la pénitentiaire.
00:58:12Si vous rajoutez
00:58:13rien qu'un milliard de budget,
00:58:15ce qui n'est pas si énorme
00:58:16en fait dans les caisses de l'État,
00:58:17rien qu'un milliard de budget
00:58:18est exclusivement
00:58:19pour la construction de prison
00:58:20et la gestion
00:58:21avec la sécurité, etc.
00:58:23Je vous assure
00:58:23qu'on peut faire déjà
00:58:24beaucoup de progrès.
00:58:25D'un que l'impôt sur le revenu,
00:58:26c'est déjà 90 milliards.
00:58:28Il y a évidemment
00:58:28d'autres dépenses.
00:58:29Là, il faut se focaliser sur ça.
00:58:31Vous avez été à Bercy.
00:58:32Moi, je suis effaré
00:58:33quand je vois
00:58:34que depuis trois ans maintenant,
00:58:36on se gourre
00:58:37sur les rentrées de TVA.
00:58:39Il y avait moins 40 milliards
00:58:41l'année dernière,
00:58:41il y a encore moins 10 milliards.
00:58:43Comment est-ce qu'on fait
00:58:44de telles stats ?
00:58:45Je pense qu'il y a deux choses.
00:58:47Il y a d'abord
00:58:48un, le mensonge.
00:58:49Et ça, je pense
00:58:50qu'ils en nuisent.
00:58:51Mais le mensonge de quoi ?
00:58:52Sur quoi ?
00:58:53Un mensonge sur les prévisions économiques.
00:58:55Si vous prévoyez
00:58:55une trop grande croissance,
00:58:56vous prévoyez des rentrées
00:58:58d'impôt.
00:58:59Deux fois,
00:58:59on a fait des prévisions
00:59:00de croissance surévaluées
00:59:01pour être dans les 3%
00:59:02de l'Est qu'on n'a jamais respectées.
00:59:04Et d'ailleurs,
00:59:05récemment,
00:59:05la Cour des comptes
00:59:06a souvent gueulé sur Bercy
00:59:07et c'était la première fois
00:59:08qu'elle le faisait à ce point-là
00:59:09en disant que ses comptes
00:59:09n'étaient juste pas honnêtes.
00:59:11Donc, il y a un, le mensonge
00:59:12et deux,
00:59:18perdu dans les prévisions.
00:59:19Donc, c'est évidemment catastrophique.
00:59:21Et puis, sur les prisons quand même,
00:59:23il faut le dire
00:59:23puisqu'on avait la semaine dernière
00:59:25le maire d'une commune ici,
00:59:28c'est que, oui,
00:59:29il y a un taux de 190%
00:59:30à la prison de la santé.
00:59:31Il y a 90 détenus
00:59:32qui dorment par terre
00:59:33sur des matelas.
00:59:34C'est scandaleux.
00:59:35Taux de suroccupation
00:59:36des prisons de 120%.
00:59:36Demander à un maire
00:59:37de bien vouloir construire
00:59:39dans sa commune une prison,
00:59:41je peux vous dire
00:59:41que ce n'est pas si simple que ça.
00:59:43Parce qu'en général,
00:59:43la population n'en veut pas.
00:59:45Eh bien, il faut se débrouiller
00:59:46pour faire des prisons
00:59:47là où il n'y a pas
00:59:48de grandes villes à côté.
00:59:49Voilà, c'est ce qui est proposé parfois.
00:59:51Voilà, avec les municipales
00:59:52au mois de mars,
00:59:53ça m'étonnerait
00:59:53que ça dise...
00:59:56Non, mais le problème,
00:59:58c'est que c'est assez amusant.
01:00:00Les maires, notamment, disent
01:00:01oui, oui,
01:00:02il faut plus de sécurité
01:00:03et plus d'incarcération.
01:00:05Mais quand on leur demande
01:00:06de faire une prison chez eux,
01:00:07ils ne l'en veulent pas,
01:00:08ils la veulent chez les autres.
01:00:09Alors, à ce niveau
01:00:10de schizophrénie,
01:00:13c'est de la schizophrénie,
01:00:14il n'y a pas d'autre mot,
01:00:15ça pose aussi quand même question.
01:00:16Ah non, ça se comprend,
01:00:18personne n'a envie d'avoir ça à côté.
01:00:20Mais on peut les mettre
01:00:21dans des endroits
01:00:22où ce n'est pas très peuplé,
01:00:23pas très dansément peuplé.
01:00:24Mais exemple, c'est ce qu'ils ont fait
01:00:25quand ils ont décalé
01:00:26la maison d'arrêt.
01:00:27Même quand ce n'est pas peuplé,
01:00:27ils n'en ont pas très envie.
01:00:28La maison d'arrêt et Saint-Michel
01:00:29de Toulouse à Muret,
01:00:31ils l'ont mise un peu
01:00:31à l'écart de la ville
01:00:33et ça se passe, voilà.
01:00:34Merci beaucoup Eric Revelle,
01:00:36on vous retrouve samedi,
01:00:37Paris 16e à la mairie
01:00:38pour votre livre.
01:00:40C'est Mozart qu'on assassine.
01:00:41Exactement, merci beaucoup
01:00:43Michael Sadoun,
01:00:44merci beaucoup Philippe David.
01:00:44Vous pouvez me retrouver
01:00:45dans le 16e mais pas à la mairie.
01:00:48Dans un instant,
01:00:49on vous parle automobile.
01:00:50A tout de suite.
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