- il y a 1 heure
Avec Liz McComb, icône américaine du gospel et de la soul. Le 13 décembre, elle donnera un concert exceptionnel au palais des congrès de Paris / Manon, Laurent et Sylvie Altazin : protagonistes du film "Elle entend pas la moto" qui sort au cinéma le 10 décembre, un documentaire poignant sur l’histoire de Manon Altazin et de sa famille.
Retrouvez La culture dans tous ses états tous les jeudis avec Céline Alonzo et André Bercoff à partir de 13h.
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00:00TerreDeFrance.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:05Sud Radio, la culture dans tous ses états, André Bercoff, Céline Alonso.
00:11– Lise McComb sur Sud Radio, la diva américaine du gospel et de la soul, André Bercoff,
00:34qui se produit bientôt à Paris au Palais des Congrès.
00:37– La soul ne veut pas dire qu'elle est alcoolique, s'il vous plaît.
00:39– La soul, la soul, elle sera bientôt, aujourd'hui, notre invitée sur Sud Radio,
00:47ainsi que Manon Altazin et ses parents, protagonistes d'un film poignant,
00:52Dré Bercoff, qui sort au cinéma le 10 décembre, Elle n'entend pas la moto.
00:57C'est le titre de ce film, effectivement, c'est un documentaire qui raconte leur histoire,
01:02celle d'un papa et d'une maman confrontés à la surdité profonde de deux de leurs enfants,
01:08une vie d'épreuve et de résilience, André.
01:11– Oui, Manon Altazin, j'ai vu le film, c'est vraiment extrêmement émouvant, très très très fort.
01:17Je vous conseille vraiment d'aller le voir, c'est une expérience de vie et c'est formidable,
01:22car les gens, vous savez, ils sont toujours debout face à l'adversité.
01:28Et Manon est la cadette d'une fratrie de trois enfants dont le Benjamin, son profond de naissance,
01:33comme elle s'est donné, glace la mort en 2016.
01:36Toute sa vie, elle a dû affronter les limites imposées par le regard des autres pour réaliser ses rêves.
01:40Elle raconte ses épreuves et le sport, le sport qui lui a donné une force extraordinaire.
01:46Elle a été gymnase de haut niveau, elle a été première ferme sourde pilote d'avion en France.
01:52Elle est depuis dix ans kinésithérapeute et son credo, j'aime beaucoup cette phrase,
01:57« Impossible, n'est pas sourd ».
01:59C'est vrai, c'est, voilà, et elle raconte tout cela, on va en parler beaucoup.
02:04Et aujourd'hui, voilà, elle a fait des années d'orthophonie, elle s'exprime
02:08et souvent, on dit que les entendants oublient d'articuler face à elle.
02:13Et en fait, sa langue maternelle demeure, Céline, la langue des signes, bien sûr.
02:17– Eh oui, Manon Altazin, une jeune femme résolument inspirante.
02:21Elle sera avec nous dans un instant sur Sud Radio avec ses parents.
02:24Aujourd'hui, en France, André, 500 000 personnes souffrent de surdité profonde ou sévère,
02:30un handicap invisible dont on parle peu, malheureusement.
02:33Eh bien, ce film brise le silence et nous, sur Sud Radio, on va encore plus le briser.
02:39Alors, restez avec nous.
02:40– Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente…
02:46Sud Radio, la culture dans tous ses états, André Bercoff, Céline Alonso.
02:52– Première vacance d'été au chalet.
02:54– Tu sais que maman, elle n'entend pas, maman.
02:57– Elle n'entend pas la moto.
03:00– Non, et son petit frère Maxime, pareil, il n'entendait pas.
03:03– Bande annonce du film « Elle n'entend pas la moto » qui sort au cinéma le 10 décembre,
03:09André Bercoff, et qui raconte votre histoire, Manon Altazin, et celle de votre famille.
03:16Bonjour à vous et merci d'être avec nous sur Sud Radio avec vos parents, Laurent et Sylvie,
03:21qui vont accéder de venir avec vous aujourd'hui sur notre antenne
03:24pour parler de ce documentaire bouleversant qui lève le voile sur le handicap de la surdité profonde.
03:30Vous y avez fait face avec une force incroyable, respect.
03:36Votre film a profondément bouleversé, impressionné.
03:40Alors ce film, c'est 25 ans de votre vie.
03:43Quelle a été la genèse de ce projet ?
03:47– Alors, au départ, quand j'avais 11 ans à peu près,
03:52il y a Dominique Fichbach, la réalisatrice,
03:56qui voulait filmer une famille ordinaire.
04:00Et en cherchant, il y a quelqu'un qui m'a proposé de nous rencontrer.
04:05Donc mes parents, en ayant trois enfants, deux, deux jours.
04:10Et du coup, ils se sont rencontrés.
04:13Et à ce moment-là, ça a été vraiment le coup de cœur.
04:17Pourquoi ? Parce que...
04:19Elle trouvait que...
04:20Je suis un rebelle.
04:24J'ai un caractère.
04:25Je ne me laisse pas faire.
04:28Et je trouvais que c'était intéressant de pouvoir me filmer.
04:31Et en ayant aussi un petit père sourd et une question autour d'autres,
04:37savoir comment on vivait au quotidien avec la différence en ayant des parents autour d'autres.
04:43Et dans la famille, il n'y a aucun antécédent de personnes ayant la sautéité.
04:49Et du coup, c'est venu comme ça.
04:53Et Dominique a réalisé trois premiers tâches.
04:56Quand j'avais 11 ans, puis 19 ans, puis 32 ans.
05:03Et ensuite, l'idée de sortir un film au cinéma est venue.
05:07Après ces trois premiers tâches,
05:09là, il s'est dit, il faut faire passer le message.
05:14La famille, elle est incroyable.
05:18Moi, personnellement, je ne m'en rend pas compte.
05:21Mais pour la société, c'est un message fort à faire passer.
05:26Et c'est qu'après, on a dit, pourquoi pas on va faire un film qui sort du cinéma
05:32pour justement pouvoir aussi rencontrer le public et débattre dessus.
05:37et faire révoluer la mortalité.
05:43Voilà.
05:44Oui, c'est formidable.
05:45Et vous, Sylvie et Laurent, vous êtes les parents de Manon.
05:49Effectivement, vous avez trois enfants.
05:51Barbara, qui est une enfant entendante.
05:56Maxime, votre petit garçon, qui malheureusement n'est plus de ce monde.
05:59Vous, qu'est-ce qui vous a poussé à accepter de témoigner ?
06:03Ce qui nous pousse à témoigner, c'est surtout le combat de toutes ces familles.
06:10Parce que ce n'est pas que notre famille.
06:12C'est beaucoup de familles qui se battent pour que leurs enfants,
06:15qui sont différents, puissent accéder, ne serait-ce qu'à l'école,
06:20aux activités sportives.
06:21Puisqu'on s'est battus aussi pour que Manon puisse aller au sport.
06:24Donc, voilà.
06:26Et puis, pour essayer que les enseignants, les institutions,
06:32ont peut-être plus de moyens
06:34pour que les enfants puissent évoluer dans un monde qui les inclut.
06:42La surdité est un handicap qui ne se voit pas.
06:45Donc, on a toujours l'impression qu'ils comprennent.
06:48Mais finalement, les enfants s'isolent très facilement
06:51parce qu'ils n'ont pas l'information.
06:52Et comme je dis toujours, mettez-vous des bouchons dans les oreilles.
06:57Restez devant la télé.
06:59Je ne sais même pas si vous allez tenir un quart d'heure
07:01sans comprendre ce que les gens disent.
07:03Donc, vraiment, c'est un combat de tous les jours.
07:06C'est un combat de, si je puis dire maintenant,
07:10ce qu'on a appris, la surdité de Manon, elle avait 18 mois.
07:13Donc, c'est un combat de 62 ans, je peux dire maintenant.
07:17Donc, voilà, de tous les jours.
07:19Je pense que c'est ce qui fait qu'on avance.
07:22C'est parce qu'on veut que ces enfants-là soient inclus.
07:26Et pour n'importe quel handicap.
07:28Et Laurent, quelle était-vous, votre réaction, votre sentiment, votre combat ?
07:34Alors, notre motivation était également sur le fait
07:37qu'on a été porté par des parents plus âgés que nous
07:41qui avaient des enfants sourds.
07:42Et notre regard sur ces parents nous ont permis
07:46de rentrer dans une dynamique, d'avoir espoir.
07:50Et on s'est dit qu'on pouvait aussi apporter notre pierre à l'édifice,
07:54c'est-à-dire témoigner aujourd'hui pour les parents de demain.
07:58Donc, apporter, construire un petit peu cet avenir pour les sourds
08:03et leur donner les moyens de s'exprimer et d'être intégrés.
08:07Oui.
08:07Alors, la force de ce film, ce qui est extraordinaire,
08:10c'est que ses 25 ans, il y a beaucoup d'archives familiales.
08:14Donc, on voit tous vos enfants, tout petits.
08:17On voit Maxime, on vous voit toute petite, Manon.
08:19Vous êtes bouleversante, cette fratrie.
08:22Manon, vous, qu'est-ce qui a été le plus difficile à vivre
08:26dans votre enfance, dans votre jeunesse ?
08:30C'est de ne pas pouvoir faire les choses
08:36telles que j'ai envie de faire
08:37et de devoir tout le temps se battre
08:41pour arriver à faire quelque chose.
08:43Par exemple, je me souviens quand j'étais petite,
08:47je voulais faire la gymnastique, justement.
08:49et j'ai une amie très proche qui m'a initiée à la gym.
08:56Et ensuite, comme j'avais un peu nouveau,
08:58je suis rentrée dans un club.
09:01Et, par les moniteurs, à l'époque,
09:05ils avaient une appréhension du fait de ma solidité.
09:08Ils ne m'ont pas accepté d'office.
09:11Et mes parents, ils ont dû se battre en disant,
09:13« Mais, vous voyez, cette petite,
09:16elle veut faire la gym comme tout le monde.
09:18Essayez un mois, un mois. »
09:20Et puis, vous verrez.
09:22Et le résultat, je vais rester pendant 15 ans
09:25et j'ai fait les championnats de France.
09:28Et c'est ça, c'est toute mon enfance.
09:33Comment dire ?
09:34Il faut dire que c'est vrai que la gymnastique,
09:36on vous a demandé malheureusement d'arrêter ce sport
09:39parce qu'il était à risque.
09:41Parce qu'il faut expliquer, effectivement,
09:43que toute petite, on vous a implanté ce qu'on dit,
09:47ce qu'on appelle un implant cochlea.
09:50C'est quoi exactement ?
09:52Expliquez-nous.
09:52Alors, un implant cochlea, c'est un appareil auditif
09:58qui est plus puissant qu'un prothèse auditif
10:02dans le sens où on va subir une opération
10:05où on met à la partie interne
10:09qui comprend un aimant avec un fil
10:12et des électrons qui traitent chaque écoche de son
10:17et qui va venir stimuler le nerf auditif.
10:21Et ça permet d'éviter de passer par le tampon
10:26et les pieds au soleil.
10:29Donc, moi, dans mon cas,
10:30ça a été plus bénéfique que les prothèses
10:32du fait de ma sautité profonde, plilatérale.
10:36Et justement, à propos de la gym,
10:39comme j'ai tombé à plusieurs reprises,
10:42les médecins pensaient que la gymnastique
10:46aurait été un facteur aggravant
10:48du fait de choc répétés
10:50de faire des mouvements que je faisais au sol,
10:54les sauts, les brilles, etc.
10:57Donc, ils m'ont interdit la gym
10:59pour préserver la partie interne
11:02de la procédure.
11:04Et que finalement, aujourd'hui, avec les progrès,
11:07on aurait pu continuer.
11:08Et à l'école, au collège,
11:12vous avez aussi dû surmonter de nombreux obstacles,
11:15Manon.
11:16Dans le film, vous dites,
11:17à l'école maternelle, ça allait.
11:19Le pire, c'était au collège.
11:20Vous avez gardé un souvenir traumatisant.
11:24racontez-nous ce qu'il veut, voilà,
11:27ce souvenir.
11:28Non.
11:29Au collège, c'est une période où nous sommes découvertes.
11:34On a plein de croissants aussi.
11:38Il y a la rivalité entre les camarades.
11:41Et c'est là aussi, il y a beaucoup de moqueries.
11:43Oui, c'est ça.
11:45Parce qu'ils se moquent.
11:46Les enfants ne savent pas.
11:47Et ils peuvent être très cruels, les enfants.
11:49C'est ça ?
11:50C'est terrible, oui.
11:52Tout à fait.
11:53Et comme ils ne connaissent pas,
11:55ce n'est pas forcément de la méchocité.
11:58Mais quand on est petit,
12:00on a vraiment plus d'attaques personnelles
12:03de la méchocité.
12:05Et des fois, ça allait.
12:08Et donc, c'est plus maladroit.
12:10Et le souvenir le plus traumatisant, effectivement,
12:13c'est comme j'avais une amie entendante
12:16qui m'avait habité chez elle.
12:21Et je suis allée chez ses parents.
12:26Elle avait, pour elle, c'était naturel,
12:28d'avoir une copine sourde.
12:30Elle n'avait pas expliqué à ses parents
12:32tout ce que je n'entendais pas.
12:34Et quand je suis arrivée,
12:36j'ai commencé à parler.
12:38Et moi, j'ai le voix de sourde.
12:40Il voulait dire, mais c'est quoi c'est toi ?
12:44Et ma copine a expliqué que je suis sourde.
12:48Et c'est pour ça que je m'exprime,
12:50puisque je ne m'entends pas complètement,
12:53pour corriger ma voix,
12:55la prononciation, etc.
12:57Et en fait, il m'a reçu et il m'a rejeté.
13:01Et je me suis retrouvée dans la rue.
13:04Et j'avais quand même 10 ans à l'époque.
13:07Donc, j'ai un souvenir qui est trop matédo.
13:09Mais comment vous avez réussi à surmonter
13:13tous ces obstacles ?
13:14Et surtout, pardon Céline,
13:16je voudrais rappeler quand même,
13:18vous avez couru le marathon.
13:19Elle est exceptionnelle.
13:20Vous avez gravé le Mont Blanc.
13:21Attendez.
13:22Vous avez parcouru 1060 km à vélo
13:25en 10 jours en 2018.
13:27Elle a découvert la voltige aérienne
13:29et s'est lancée dans le Canitrail.
13:32Pardon.
13:33C'est baptême de l'air.
13:3514 années, vous deviendrez pilote.
13:37Pilote d'avion, vous intervenez régulièrement
13:40à l'entreprise, notamment chez Airbus à Toulouse
13:43pour s'encilier les maisons handicap.
13:44Vous êtes vice-président de l'Aéroclub
13:46des Sourds de France et pilote bénévole
13:48pour l'opération Rêve de Gosse.
13:50Vous obtenez en 2021 votre brevet de pilote ULM
13:54et plusieurs permis moto, bateau
13:56et celui d'accompagnatrice Hanski Gotoski.
13:59Une sacrée battante.
14:00Mais combien de personnes ont fait ça ?
14:02On fait la moitié du quart de ça.
14:04Je veux dire, c'est chapeau.
14:07Vous êtes vraiment une femme exceptionnelle, Manon.
14:12C'est fabuleux, ça.
14:15Je ne me considère pas comme une femme exceptionnelle.
14:19Je pense que je suis quelqu'un qui aime découvrir,
14:24apprendre, vivre tout simplement.
14:27et je suis très, très, très bien entourée,
14:32très bien soutenue.
14:34Et parce que, comme j'aime dire,
14:35ça va plus vite, on se rend plus loin.
14:39Et c'est vraiment vrai.
14:41Dans le sens où c'est tout bête,
14:44comme je vais aller à la gym,
14:45si mes parents n'avaient pas été là,
14:47mais c'est ma place.
14:51Et me défendre.
14:55Mais vous avez été très aidée.
14:57Heureusement, la famille était là.
14:59Et c'est tellement important, effectivement.
15:01J'aimerais qu'on parle à présent
15:02de votre frère Maxime,
15:05Manon,
15:07qui est décédée, malheureusement,
15:08il y a 8 ans.
15:11Laurent et Sylvie,
15:12je vous donne la parole aussi.
15:13Qu'est-ce qu'il fait ?
15:14Il est né aussi,
15:15donc, avec une surdité profonde.
15:17Il a eu du mal à vivre avec son handicap.
15:20Est-ce la raison pour laquelle il est né vraiment ?
15:22Il a malheureusement mis fin à ses jours, Sylvie ?
15:25Alors, pour moi,
15:28je dirais non.
15:30Non,
15:32pour moi, Maxime voulait une autre vie.
15:34C'est-à-dire que Maxime a 5 ans de différence avec Manon.
15:38Manon a toujours été portée,
15:41a toujours rencontré de belles personnes
15:43pour la faire avancer
15:44au niveau du scolaire,
15:47au niveau de ses apprentissages sportifs
15:50et puis pour la rééducation
15:53pour qu'elle oralise.
15:56Et malheureusement, 5 ans après,
15:58Maxime, il n'y avait plus de classe ouverte
16:01pour intégrer les sourds
16:03et pour qu'ils puissent avoir un accompagnement
16:05avec des AVS,
16:07des auxiliaires de vie scolaire.
16:09Donc, Maxime, à 6 ans,
16:10s'est retrouvé en,
16:12si on peut dire,
16:13en intégration sauvage,
16:16c'est-à-dire seul parmi les entendants.
16:18Et du coup,
16:20au bout de quelques années,
16:21c'était une école privée
16:24qui était fort bien.
16:25Les enseignants essayaient de faire tout ce qu'ils pouvaient,
16:29mais ce pauvre enfant ne pouvait pas suivre.
16:33Donc, du coup,
16:34vers le CM1, CM2,
16:37il est allé en institution
16:38et là,
16:40il a repris goût.
16:43Il a revit.
16:46Il était intégré dans des classes
16:49avec des petits effectifs,
16:50des sourds.
16:51Donc, du coup,
16:51il a repris confiance en lui.
16:54Et en rentrant au collège,
16:57on a appris,
16:57au bout d'un trimestre,
16:59qu'il avait été mis en intégration sauvage.
17:02C'est-à-dire,
17:03il était le seul
17:05où ils étaient deux sourds
17:06avec les entendants.
17:07Oui, c'est-à-dire que l'éducation nationale
17:09ne vous avait pas alerté
17:10qu'il était comme ça ?
17:12Ni l'institution où il était,
17:13ni l'éducation nationale.
17:15Et nous,
17:15si on avait en plus
17:16enlevé notre enfant
17:17pour qu'il soit en pension
17:18alors que c'était la mort dans l'âme,
17:20parce que nous,
17:20on ne voulait pas que Maxime parte.
17:22Bien sûr,
17:23il a fallu qu'il aille en pensionnat
17:24et on nous avait promis
17:26qu'il resterait dans l'institution,
17:28dans des petites classes.
17:30Et du coup,
17:31au bout d'un trimestre,
17:32nous,
17:32on a réagi
17:34et il était trop tard.
17:36Maxime a été détruit.
17:37Et après,
17:38il a fallu,
17:38voilà,
17:39lui redonner goût à la vie
17:41et ça a été très difficile.
17:42Je ne pense pas
17:43que Maxime a voulu donner
17:45fin à sa vie,
17:46mais il a voulu
17:47alerter tout le monde
17:49et il a vu,
17:51malheureusement,
17:51sa maman sortir
17:52d'une séance
17:56où Maxime devait,
17:58l'année d'après,
18:00prendre un chemin
18:01pour ça professionnellement
18:02et on nous a mis dehors.
18:04Et je suis repartie
18:05avec mon fils
18:06seul dans la voiture
18:07et je pense que
18:09c'est la première fois
18:09que j'ai pleuré
18:10devant mon fils
18:11ou en rentrant
18:11pendant deux heures
18:12sur l'autoroute,
18:14j'ai dit
18:15mais qu'est-ce que je vais faire
18:16de Maxime ?
18:17Mais qu'est-ce que je vais faire ?
18:18Et je pense que là,
18:20Maxime a vu sa maman
18:21c'est peut-être la seule fois
18:23où j'ai perdu pied
18:24et je pense que pour Maxime
18:26ça a accéléré un peu les choses
18:28et c'était trop dur
18:29pour lui
18:30et je pense pour moi aussi.
18:31Mais on sent dans le film
18:33qu'il était profédément
18:34d'une fragilité extrême.
18:35Il est très attachant
18:37et d'un amour.
18:38Et ce qui est d'autant plus bouleversant
18:40dans le film
18:40c'est la ressemblance
18:42Manon
18:42avec Mathéo,
18:44votre fils.
18:46C'est les mêmes.
18:48C'est impressionnant.
18:50Laurent,
18:51comment depuis huit ans
18:52vous vivez effectivement,
18:54Maxime est parti il y a huit ans,
18:56comment vous avez vécu
18:56ces huit années ?
18:58Alors le film l'explique bien.
19:00J'ai fait une dépression
19:01assez importante.
19:05Il y a
19:05c'est un sentiment d'injustice
19:11de cette période
19:13où on fait tout
19:16pour mettre en oeuvre
19:17des moyens
19:19pour trouver des ressources
19:21et que rien ne se passe.
19:23C'est qu'on a beau alerter,
19:24on a beau
19:25on se retrouve face à des
19:27inspections d'académie
19:28qui ont des quotas,
19:30qui ont des numéros,
19:31qui ont des...
19:33On se retrouve
19:33après
19:35face à des gens
19:37de la médecine
19:42qui ne prennent pas
19:43leur travail suffisamment
19:44au sérieux
19:44et qui laissent accès
19:47à des médicaments
19:48en quantité très importante
19:49et qui permettent
19:51à un enfant
19:51de...
19:54Se soulager.
19:54de chercher
19:56une autre solution
19:56à travers ces médicaments
19:58et qui perdent
19:58la vie à la suite.
20:00Et on est...
20:02On est dans un...
20:05Dans une vie
20:06où tout est déséquilibré.
20:10Il n'y a pas de...
20:12Dans le film,
20:15ce qui est bouleversant,
20:16vous êtes à un moment
20:17avec Manon
20:18en montagne,
20:20vous faites du vélo
20:20et vous parlez
20:22à votre fille,
20:23vous lui dites
20:24est-ce qu'on n'a pas fait
20:25des erreurs
20:25avec notre fille ?
20:26Comme s'il y avait
20:27une forme de culpabilité
20:28en vous.
20:29Alors...
20:30Oui.
20:31En fait,
20:31je fais référence
20:32à une chose
20:32qui est difficile
20:33pour des jeunes parents.
20:35Si on revient
20:36en arrière
20:37à la naissance
20:37de Manon,
20:39on se trouve
20:40face à des choix
20:41entre une orientation
20:42oraliste
20:43et une autre orientation
20:44de langue signée.
20:46et malheureusement,
20:49en France
20:51et à l'époque,
20:52il y avait
20:53une rivalité
20:55entre ces deux mondes
20:57et nous devions
20:57faire un choix
20:58pour...
20:59Entre ceux
20:59qui disent
21:00exprimez-vous
21:01comme ça
21:01elle va écouter
21:03la voix,
21:03etc.
21:04Et entre ceux
21:04qui parlent
21:05de le langage
21:06des signes,
21:07effectivement.
21:08Et donc,
21:09notre choix
21:11s'est porté
21:11sur l'oralisme.
21:12C'est une langue
21:13des signes.
21:13Oui,
21:14sur la langue
21:14des signes.
21:15C'est une superbe
21:16langue des signes.
21:17On va continuer
21:18d'en parler,
21:19je crois,
21:19avec...
21:20Elle continue
21:20d'en parler
21:21dans un instant
21:22sur Sud Radio.
21:23Elle n'entend pas
21:24la moto.
21:25Ce film sort
21:25le 10 décembre.
21:27Il faut absolument
21:28aller le voir.
21:28On continue
21:29d'en parler
21:29dans un instant.
21:30Alors,
21:30restez avec nous.
21:32TerreDeFrance.fr
21:33Le premier site
21:34d'articles français
21:35et patriotes
21:36présente...
21:38Sud Radio,
21:39la culture
21:39dans tous ses états.
21:41André Bercoff,
21:41Céline Alonso.
21:43De retour sur Sud Radio
21:44avec les protagonistes
21:44du film.
21:45Elle n'entend pas
21:46la moto
21:46qui sort au cinéma
21:47le 10 décembre
21:48et qu'il faut absolument
21:49voir,
21:50chers auditeurs.
21:51Oui,
21:51je voudrais dire
21:52juste quelque chose
21:52par rapport
21:53à ce film.
21:54D'abord,
21:54allez vraiment le voir
21:55parce qu'il est bouleversant.
21:57Alors,
21:57dans toutes les salles,
21:58c'est en français,
21:59bien sûr,
22:00et il y a des salles
22:00qui sont en SME,
22:02c'est-à-dire pour les sourds
22:03et malentendants,
22:04et en autoréception.
22:05C'est-à-dire que
22:06si vous avez un handicap,
22:08audio description,
22:09pardon,
22:10si vous avez un handicap,
22:11etc.,
22:11auditif,
22:12il n'y a aucun problème,
22:13vous allez pouvoir
22:14effectivement suivre le film.
22:16Il est partout.
22:17Je rappelle le titre,
22:18elle n'entend pas la moto,
22:20et vous,
22:21vous l'entendrez,
22:22courrez-y,
22:23c'est vraiment un film
22:24totalement exceptionnel.
22:26Manon Altazin,
22:28vous êtes maman.
22:29On voit dans le film
22:30votre petit-fils Mathéo
22:32de 3 ans et demi.
22:34Cette année,
22:35vous avez donné naissance
22:36à Alia.
22:38Vos deux enfants
22:39sont entendants.
22:41Est-ce que vous avez eu peur
22:42qu'ils naissent
22:43avec une surdité profonde ?
22:46Alors,
22:47pas du tout.
22:49Moi,
22:49le plus important,
22:51c'était que les enfants
22:52soient en bonne santé.
22:54Et ensuite,
22:55si ils ont une différence
22:57telle qu'elle soit,
22:59on est toujours
23:00sur les sourds
23:01et on avance dans la vie,
23:02je suis quand même
23:03bien placée
23:04pour le savoir.
23:05Et si ils sont sourds,
23:07je connais tous les rouages
23:09que j'aurai su eux,
23:12n'accompagner du mieux
23:13que je peux.
23:14Il n'y a pas
23:15de solution propre
23:17à donner à ces affections
23:20de l'enfant,
23:21de son caractère,
23:22de sa capacité,
23:24de ses envies.
23:25etc.
23:27Et s'il y avait
23:27une autre différence,
23:29c'est une richesse.
23:31Et donc,
23:32ça ne me faisait
23:33pas du tout peur.
23:35Dans le film,
23:36il y a un moment
23:36qui m'a bouleversée
23:38où vous dites
23:39à quel point
23:40vous avez peur
23:41un jour
23:42de mettre en danger
23:43vos enfants
23:43à cause
23:44de votre surdité.
23:46Vous racontez
23:46qu'un jour,
23:47dans un intel,
23:47vous-même,
23:48vous n'avez pas entendu
23:49l'alarme incendie sonner.
23:51Je pense que c'est
23:56une réaction
23:57qui est normale
23:58pour tous les parents.
24:00On veut toujours
24:01le mieux
24:02pour les enfants.
24:05Et effectivement,
24:06je ne veux pas
24:07que ma surdité
24:08soit
24:09un fardeau,
24:10entre guillemets,
24:12pour
24:12l'éducation,
24:15le suivi,
24:16etc.
24:17mais plutôt
24:18une richesse
24:19et que les enfants
24:21ne subissent pas
24:22les conséquences
24:25du handicap.
24:28Par exemple,
24:29on peut voir
24:30les enfants
24:30qui veulent
24:31signer,
24:32traduire
24:33auprès des autres,
24:34pour les parents.
24:35Ils ne sont pas
24:36interprètes,
24:37ce sont des enfants
24:38à part entière.
24:40Et donc,
24:41pour cela,
24:42je fais tout
24:42pour être autonome,
24:45pour être
24:45une maman
24:47à part entière
24:48avant d'être
24:49sourde
24:49et mettre
24:50toutes les solutions
24:51en place
24:52pour que les enfants
24:54s'épanouissent
24:55avec des parents
24:56autonome
24:57indépendants.
25:00Voilà.
25:00Vous savez,
25:02en fait,
25:02il faut le dire,
25:03vous êtes un
25:04extraordinaire exemple,
25:05d'abord,
25:06une image d'une famille
25:07unie,
25:08comme vous l'avez été,
25:08dans les problèmes
25:10extrêmement compliqués
25:11que vous avez eus
25:12et surtout,
25:12surtout,
25:13encore une fois,
25:14vous savez,
25:14pour les gens,
25:15je crois que
25:16le grand message,
25:17je voudrais terminer
25:18là-dessus,
25:19que les gens,
25:20vous savez,
25:20souvent se plaignent
25:21de choses
25:22qui sont tellement,
25:24enfin,
25:24quelquefois superficielles,
25:25c'est de vrais problèmes,
25:27mais souvent,
25:27on se plaint,
25:28on chouine,
25:28on dit,
25:29oui,
25:29ça va pas,
25:30etc.,
25:30j'ai pas ci,
25:31j'ai pas ça,
25:32ils se plaignent.
25:32Et quand on voit vous
25:34et quand on voit comment
25:35on arrive à faire
25:36ce que vous avez fait
25:37et continue à faire
25:38ce que vous avez fait
25:38avec le handicap,
25:40ça veut dire que
25:41c'est ça,
25:42le message
25:42le plus formidable
25:43de résilience,
25:46j'aime pas toujours
25:46ce mot,
25:47mais de liberté,
25:48de liberté
25:49et d'être
25:50une femme debout,
25:51ça c'est peut-être
25:52la chose la plus importante
25:53et je vous remercie
25:54d'être là,
25:55je vous remercie
25:55que vous soyez
25:56la famille que vous êtes,
25:57merci.
25:57Un mot quand même,
25:58on n'a pas eu de temps,
25:59on n'a plus beaucoup de temps,
26:00mais un mot sur votre fille
26:01Barbara,
26:02comment elle a vécu
26:03la différence
26:05de ses frères et soeurs ?
26:08Alors,
26:08je pense qu'effectivement
26:09elle était
26:10l'entendante de la famille
26:12et la normale
26:13des enfants
26:14avec beaucoup de temps
26:18passé dans les hôpitaux,
26:20dans les services
26:20pour les rééducations,
26:22etc.
26:23Et moins de temps
26:24pour Barbara
26:26qui je pense
26:27a subi
26:28ce petit parcours difficile
26:30et qui
26:31en a souffert.
26:33Qui en a souffert
26:34je pense aussi.
26:35Mais qui est là
26:35et qui est résistante aussi
26:37j'imagine.
26:37Ah oui,
26:38qui a beaucoup d'amour
26:39pour son frère
26:39et sa soeur
26:40et si je puis rajouter
26:42c'est que Manon
26:43elle a fait peut-être
26:44beaucoup de choses
26:45mais elle a reçu
26:46beaucoup d'amour
26:47mais pas seulement
26:48de sa famille
26:49très très proche
26:50mais de personnes
26:52autour d'elle
26:52qui ont toujours
26:53avant de lui dire
26:55de faire les choses
26:56ont apporté
26:57de l'amour
26:57et du soutien
26:58et je tiens
26:59à remercier
26:59toutes ces personnes.
27:01Et en tout cas
27:02merci beaucoup à vous.
27:03Merci.
27:03Si je peux me permettre
27:04un petit mot
27:04Barbara
27:05a un très beau métier
27:06elle est orthophoniste.
27:08Ah ben voilà
27:09comme quoi
27:10il n'y a pas de hasard.
27:11Elle n'entend pas
27:12la moto.
27:13Merci à vous tous
27:14d'être venus
27:14sur Sud Radio
27:15chers auditeurs
27:16il faut absolument
27:16voir ce film.
27:18Je rappelle
27:18il sort le 10 décembre
27:20au cinéma
27:21et il sera
27:22dans toutes les salles
27:23sous-titré en français
27:24à la demande
27:25en version sous-titré
27:26SME
27:26ou en audio description.
27:29Merci à vous
27:29André Bercoff.
27:30A présent
27:31c'est de gospel
27:32dont nous allons parler
27:33avec l'immense artiste
27:35Lise Maccombe.
27:36terre-de-france.fr
27:39le premier site
27:40d'articles français
27:41et patriotes
27:42présente
27:42Sud Radio
27:45la culture
27:45dans tous ses états
27:46André Bercoff
27:47Céline Alonso
27:48Lise Maccombe
28:10sur Sud Radio
28:11André Bercoff
28:12l'une des voix
28:12les plus grandes
28:13du gospel
28:14et de la soule
28:15comment on dit
28:16de la soule
28:16André ?
28:17qui donnera
28:19un concert
28:20à Paris
28:20au palais des congrès
28:21le 13 décembre
28:22mais aussi le 6
28:23et nous avons
28:25le plaisir
28:25de la recevoir
28:26aujourd'hui
28:27sur Sud Radio
28:27bonjour à vous Lise
28:29Bonjour
28:30Alors la dernière fois
28:32que vous avez chanté
28:34dans cette salle
28:35de spectacle
28:35à Paris
28:36c'était le 26 mai
28:371992
28:38avec les chœurs
28:39de l'armée rouge
28:40y revenir
28:4133 ans après
28:43alors que certains
28:44ici en France
28:44redoutent
28:45un conflit
28:46avec la Russie
28:47dans quel état d'esprit
28:48êtes-vous Lise ?
28:50Oui
28:50je travaille
28:51avec Mr. Vaché
28:53pour 33 years
28:54pour 30
28:5530
28:55on
28:56years
28:57Wow
28:58What about
28:59Tricia ?
29:00A good road
29:01A fighting road
29:02I ain't no AR woman
29:04Oh I fight enough
29:06for Sennacus
29:07Sometimes we had
29:09good days
29:09Sometimes bad days
29:11Des mauvais jours aussi
29:12mais ça a été
29:13un chemin très monté
29:15Voilà
29:15You sang
29:16You sang with the curse
29:19of the Red Army
29:20Yeah
29:21Yes
29:22How was it ?
29:23It was wonderful
29:24C'était incroyable
29:25Ah oui
29:26C'est le cœur du Russe
29:29Armée rouge
29:30C'est du Russe
29:31Yeah
29:31And what did you sing ?
29:34Ah oui
29:35I don't remember everything
29:36Je m'en souviens plus vraiment
29:37I don't remember
29:3833 years ago
29:39Ça fait 33 ans quand même
29:40Anyway
29:41I don't remember everything
29:42but I remember
29:43it was a big choir
29:44C'était un cœur très grand
29:46Oui
29:46Un grand corps
29:48avec des hommes
29:49Oui
29:51En uniforme
29:53En uniforme
29:54And I don't remember everything
29:57I'm sorry André
29:58Je m'excuse mais je me souviens pas de tout
30:00Moi je voudrais dire quelque chose
30:01J'ai rencontré avec mon ami Gérard Vaché
30:03J'ai rencontré Lise Macomb
30:05Ça doit faire 20 ans, 30 ans, 40 ans
30:09Je ne sais plus
30:10Wow
30:10Je me rappelle que nous étions ensemble
30:14un festival de blues à Chicago
30:16Ah oui
30:18Nous nous sommes retrouvés à Chicago
30:19pour un grand festival de blues
30:21Ah oui
30:22Et là Lise Macomb
30:23Je vais vous dire
30:24Elle arrive quelque part
30:25Il faut que je le dise
30:26Quand elle commence à chanter
30:28Eh ben tout s'arrête
30:30Parce qu'elle est fabuleuse
30:32Si vous n'avez pas encore écouté
30:33Si vous n'avez pas eu la chance
30:35Et si vous ne savez pas quelque chose
30:37vous manque
30:38Allez voir Lise Macomb
30:39Allez entendre Lise Macomb
30:41Parce qu'elle a quelque chose
30:43Parce qu'elle a quelque chose que personne n'a dans l'univers aujourd'hui
30:46Du jazz, de la pop et du blues
30:47Elle est elle-même
30:48Lise, je voudrais que vous nous disiez
30:51Au fond, qu'est-ce qui vous a amené à chanter comme ça
30:57C'était très très jeune
30:58Oh je chante
31:00Comment tu sais
31:02Trois ans
31:03Quatre ans
31:03Cinq ans
31:04Comme ça
31:05Oui
31:06Oui
31:06Un petit petit
31:07Avec ma famille
31:09Comme la dame
31:11Avec ma famille
31:12Mais votre famille chantait aussi
31:14Ils ont chanté dans votre famille
31:15Oui
31:15Oui
31:16Ma mère, elle chante
31:17Ma grand-mère
31:18Ma soeur
31:20Oui
31:21C'est ma complete family
31:23Toute la famille
31:24Oui
31:25Et qu'est-ce que vous chantiez à l'époque
31:27C'était quoi
31:28Je commence avec du gospel
31:32Mais mon plaisir
31:34Pour du Broadway
31:36Moi
31:37Ah oui
31:38Oui
31:38Gospel mais Broadway
31:40Vous vouliez devenir une grande star de Broadway, Lise
31:44Non, j'ai arrive avec ma cousin
31:47En New York
31:48Oui
31:49Elle arrive en New York
31:49Pour rendez-vous
31:52Avec la repetition
31:54Pour un show
31:55The arms too short
31:57To box with God
31:58Et je suis venu
32:00Mais je suis en route à l'Europe
32:03Je suis venu
32:04Je suis venu
32:04Je suis venu
32:04Je suis venu
32:05Avec le grand-director
32:07Et après
32:08J'ai fait l'avion
32:10En Europe
32:12Voilà
32:12Elle a fait
32:13Elle est allée vers Broadway
32:14Mais après c'était l'Europe
32:16Moi j'aimerais savoir
32:17Lise Macomb
32:18Qu'est-ce qui fait que vous avez décidé
32:20Vous avez consacré pratiquement toute votre carrière au gospel
32:24Pourquoi cette musique ?
32:26Pourquoi pas une autre ?
32:27Pourquoi pas le blues ?
32:30Du classique ?
32:31Oui
32:31Je suis
32:32Je suis
32:33A musician
32:34J'adore la musique
32:36Tout
32:37J'adore du gospel
32:38C'est ma première
32:40Ma maison
32:42Vous comprendrez ?
32:43Oui
32:43Ma maison
32:44C'est du gospel
32:45Sa maison c'est le gospel
32:46Oui
32:46Oui
32:47C'est ça
32:47Mais toute la musique
32:49J'adore le classique
32:50J'adore du jazz
32:52J'adore du blues
32:56Du country
32:57Et beaucoup de personnes ne comprennent pas
33:01La musique aux Thais-Unis
33:04C'est noir à blanc
33:06Black and white
33:08Black and white
33:08C'est pas uniquement noir
33:10Pas uniquement blanc
33:12Mais tous les deux
33:14La musique est
33:15Tout personne
33:16La musique est universelle
33:17Oui
33:18C'est ça
33:19Oui
33:19Alors vous avez partagé l'affiche, la scène
33:22Avec on peut dire les plus grandes voix
33:24Du blues
33:25Du gospel
33:26Du rythme and blues
33:28Comme Ray Charles
33:29James Bray
33:30B.B. King
33:31John Lee
33:32Hork
33:32Qu'est-ce que c'est tous ces articles
33:35De quelle façon ces artistes vous ont influencé
33:37Dites-moi
33:37One of my favorite
33:39My
33:40My
33:41C'est Ray Charles
33:43Yeah
33:44J'adore le Ray Charles
33:45J'adore James Brown
33:48Un peu
33:49J'adore la chanson de James Brown
33:52It's a man's world
33:53It's a man's
33:54Yeah
33:55But it won't be nothing
33:56It won't be nothing
33:56Without a woman or a girl
33:58Without a woman
33:59Bah voilà
33:59Alors vous êtes une ambassadrice de la paix
34:03Et donc vous venez à Paris pour chanter effectivement ce qu'on dit
34:06On dit ça un Christmas
34:07The ambassador for peace
34:09Noël
34:10Vous allez faire des Christmas carols
34:11Des chansons
34:12Yes
34:13Silent night
34:14Silent night
34:17Holy night
34:18Holy night
34:20All is calm
34:22All is bright
34:25Round young virgin
34:29Mother and child
34:33Sleep in heavenly peace
34:41Sleep in heavenly peace
34:49Ah oui
34:49Extraordinaire
34:51Voilà la mère Noël
34:51Je l'ai toujours aimé avoir
34:52Lise Macomb
34:53Noël
34:54C'est l'une de vos fêtes
34:55Les plus aimées
34:57Les plus préférées
34:58Qu'est-ce que ça symbolise pour vous ?
35:01The peace
35:03Noël est uniquement peace
35:06Noël c'est la paix
35:08Oui
35:09L'incarnation de Dieu
35:10C'est un peu catholique
35:12Mais c'est bien
35:14Universal
35:14C'est pas uniquement catholique
35:17Ou pradoçante
35:18C'est un grand cadeau de peace
35:21Oui
35:21Grand cadeau de peace
35:23I had nowhere to go
35:24Always a woman
35:25Have a hard life
35:26Ah oui
35:27The virgin
35:27Oui
35:28Bah voilà
35:29C'est pas le fortuel
35:30Un berge
35:32Eh oui
35:33Il faut dire que vous êtes une femme très très pieuse
35:35Vous avez baigné dans la religion très jeune
35:38Et depuis deux ans vous êtes même
35:39Ce qui est assez rare chez les pentecôtistes
35:42Vous êtes pasteur
35:43Oui
35:44C'est le music pour moi
35:47C'est pas religious
35:48Universal
35:50Et moi
35:51Moi
35:52Moi
35:53Moi
35:53Pour peace
35:55Love
35:55Love
35:56Love
35:56Love
35:56Love
35:57Love
35:57Bah voilà
35:58And it's true
35:59Vous êtes issue d'une lignée de pasteur
36:01Bah oui
36:02Ma lignée
36:03Comme avec ma père
36:05Il commençait
36:06Le premier
36:07En avance
36:09La femme
36:09Est pas pasteur
36:10C'est femme
36:12A femme
36:12A homme
36:14Avec baby
36:14Et enfant
36:15But my father
36:17Ma père
36:18Il est un pasteur
36:19Et j'adore ma père
36:22Preacher
36:22Il était un pasteur
36:24Bah voilà
36:25Et j'ai fait un peu de piano
36:28Avec lui
36:29Ok
36:29J'ai gardé lui
36:30C'est ma daughter
36:32Elle's here
36:33And you play for the piano
36:35The church
36:36You don't take money
36:37You do it for love
36:39Quand on joue à l'église
36:40On le fait pas pour l'argent
36:41Mais on le fait pour l'amour
36:42Et c'est comme ça que je me traînais tous les jours
36:47Pas pour l'argent
36:49Et pour l'amour
36:50Ma papa parlait non
36:52On s'est bon
36:53You serve
36:54And that's why
36:56I love
36:56Your last guess
36:58C'est pour ça qu'elle a
37:00Manon
37:01Elle adorait Manon
37:02Just sweet
37:03I feel very small
37:05She would give
37:06Through adversity
37:08Like Rosa Park
37:10Elle est un peu comme Rosa Park
37:12Elle a beaucoup de combat
37:13C'est toutes ces femmes comme Rosa Park
37:15C'est résistante et c'est résiliente
37:17C'est formidable
37:18I'm so happy to know
37:20Elle est extraordinaire
37:22C'est bien le hasard qui vous a fait rencontrer
37:25On est ravis qu'on ait eu Manon
37:27Et qu'on est à
37:28Manon
37:28Manon
37:29Il faut préciser André Bercoff
37:30On a oublié de préciser
37:31C'est que tout au long de l'émission
37:33Elle a été
37:34Une traductrice de signes
37:37Elle était avec nous
37:38Donatella présente
37:39Pendant toute l'émission
37:41Et c'est grâce à Donatella
37:42Effectivement qu'on a pu
37:43Et on la remercie
37:44Mener cette émission
37:45Lise
37:45Je vais poser une question à Lise
37:47Moi j'aimerais savoir Lise
37:49Dans les églises pentecostistes
37:51Quel type de gospel on chante ?
37:54What kind of gospel in your pentecostal church ?
37:56Le gospel traditionnel
37:59Quand j'étais petite
38:01Mais maintenant que j'ai 73 ans
38:04Avec du choral
38:06Le grand voix
38:08Comme Mahalia
38:09Bessie Griffin
38:11Le grand
38:12Reetha Franklin
38:14Moi
38:15Le soir
38:16Ma papa
38:18Il dort
38:19Ma mère
38:19Il dort
38:20J'écoutais jazz
38:21Moi comme
38:23Oui
38:23Avec Billy Holiday
38:25Quelle jazz t'écoutais
38:26Billy Holiday
38:28Billy Holiday
38:29Avec
38:29Ella Fitzgerald
38:31Ella Fitzgerald
38:32A Tasket
38:32A Tasket
38:33Blood and Yellow Basket
38:36Je commence
38:37Avec ça
38:39Pour moi
38:40Je suis comme
38:42Tout
38:43Musique
38:44Elle n'a pas que le gospel
38:46Elle a tout
38:46Pas uniquement gospel
38:47Et j'écoute aussi
38:49Le boogie woogie
38:50Comme
38:51Big Joe Duskin
38:53Comme
38:54Jolly hooker
38:55Jolly hooker
38:56Un autre blues
38:58Un autre style
38:59Le boogie woogie
39:00Elvis Presley
39:05Un peu
39:05Elvis Presley
39:07C'est très intéressant
39:07Elle est un petit blanc
39:09De Mississippi
39:10Il a découvert aussi
39:12Dans le gospel
39:13C'est pour ça
39:15C'est
39:15C'est
39:15Fabuleux
39:18Bah oui
39:18C'est le noir et le blanc
39:20Faire comme ça
39:21Bah oui
39:23C'est
39:27Eddie Mitchell
39:27Wow
39:28Eddie Mitchell
39:30C'est
39:31C'est
39:31C'est
39:31C'est
39:32C'est
39:32Tous les
39:33Artists
39:33J'adore
39:34Bah oui
39:35Et le blues
39:37Quand même
39:37Ça reste la racine
39:38The roots
39:39Oui
39:40C'est la même
39:41Le blues
39:41Et le gospel
39:42Qu'un peu
39:43Incest
39:44Les idées protestantes
39:46Et le rythme africain
39:47C'est ça qui a fait le jazz
39:48Oui
39:49Mais la parole du blues
39:51C'est
39:52Sexy
39:53Et les
39:54Les
39:55Les
39:56Paroles du monde
39:57Mais les paroles du blues
39:58C'était pas très religieux
40:00C'était raunchy
40:01C'était sexy
40:03Raunchy
40:03And sexy
40:04A gospel
40:05And other shows
40:06Let's
40:08C'est
40:08Aujourd'hui
40:09Est-ce que le
40:10Oui
40:10Dites André
40:11Oui
40:12En live
40:13Qu'est-ce que vous pouvez nous chanter a cappella
40:15Là maintenant
40:15C'est Louis's Blues
40:16You can
40:18I
40:19I
40:20I
40:20I
40:20I
40:20I
40:20I
40:20I
40:20I
40:21I
40:21I
40:21I
40:22I
40:23I
40:24I
40:25I
40:26I
40:27I
40:29I
40:31I
40:33I
40:34I
40:35I
40:36I
40:37I
40:38I
40:39I
40:40I
40:41I
40:42I
40:43I
40:43I
40:43I
40:43I
40:44I
40:44I
40:44I
40:44I
40:44Oh, that's what they call me.
40:49Yes, I am.
40:50Shit.
40:53Formidable.
40:54Aujourd'hui, Elise Macombe, aux Etats-Unis,
40:56notamment chez les jeunes, est-ce que le gospel
40:58est toujours aussi populaire?
41:00Ben oui, c'est très
41:02populaire.
41:04Pour les jeunes,
41:06pour les âgés,
41:08pour les petites.
41:10C'est du gospel et beaucoup
41:12de techniques
41:13du rap.
41:16The rap gospel is
41:18big at home.
41:19C'est grand, aux Etats-Unis.
41:22Les rhythm and blues
41:24gospel.
41:25And you praise and worship.
41:27It's more classic
41:29catholic.
41:30Classique catholic, c'est joli.
41:33Céline, rappelons
41:34où et quand on pourra
41:36entendre Elise Gospel et
41:38Lise Macombe.
41:38Le 6 décembre à 20h au Palais des Congrès
41:42de Paris, effectivement, vous donnez,
41:44vous produisez, dans le cadre d'un concert
41:46en hommage à Quentin Tarantino,
41:49exceptionnel.
41:50C'est formidable.
41:50Quentin Tarantino.
41:51Oui, oui.
41:52Je suis content.
41:54Je suis très honoré.
41:56j'accepte pour le film.
41:59Je chante trois mots
42:00et Preacher Man,
42:03Aretha Franklin
42:04as well,
42:05Preacher Man.
42:06Aretha Franklin, yeah.
42:07and Johnny Cash,
42:09the blues with Johnny Cash.
42:12The Walk the Line?
42:13No, not the Walk the Line.
42:16He speaks about
42:17a long-tongue liar,
42:20a long-tongue liar,
42:22go rambler, gambler,
42:23all night long blues,
42:25but God is going to cut you down.
42:27Et le 13 décembre,
42:2920h,
42:30Palais des Congrès,
42:31un concert pour Noël.
42:34Christmas concert.
42:36Christmas concert.
42:38Pour Noël.
42:38Bah oui,
42:39on le 13.
42:41Le 13, oui.
42:41Avec
42:41auto-musician,
42:43grand-musician du Auto-Zenie,
42:46Harold Johnson,
42:48Los Angeles,
42:49Mr. Reggie,
42:51Washington,
42:51New York,
42:52and Larry Crockett
42:56from New York.
42:56C'est deux New York Aids.
42:58Avec les musiciens.
42:58Ah oui,
42:59et comme ça.
43:00Extraordinaire.
43:01Allez voir Liz Maccon,
43:03chers auditeurs,
43:03si vous êtes à Paris
43:04le 6 décembre
43:05ou le 13 décembre.
43:07On ira tous vous voir,
43:09chère Liz.
43:09Voilà.
43:10Merci.
43:10Merci,
43:11chérie.
43:12Vous êtes formidable.
43:13Merci.
43:13All the Inglourious Busters
43:14will be there
43:15to hear you.
43:18Merci à vous tous.
43:19Tout de suite,
43:19vous retrouvez
43:20Brigitte Lahaye
43:21sur Sud Radio.
43:22Ciao.
43:24La culture dans tous ses états,
43:27André Bercoff,
43:28Céline Alonso.
43:29Avec Terre de France.fr,
43:31le premier site d'articles
43:33français et patriotes.
43:34sur Sud Radio.
43:35Céline Alonso.
43:36Fon,
43:36« La culture dans tous ses états,
43:37on va retrouver en foul Yunans. »
43:38La culture dans toutes ses états,
43:40on va retrouver en place d'articles.
43:42Céline Alonso.
43:43Récoff,
43:44la culture dans tous ses états,
43:45on va retrouver en la culture.
43:45Céline Alonso.
43:45Et les autres,
43:46on va retrouver en la culture.
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