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  • il y a 5 heures

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00:00Puisqu'Emmanuel Macron est arrivé à Vars-en-Isère pour en parler effectivement du service militaire,
00:06il a passé en revue les troupes et participé à la cérémonie de levée des couleurs,
00:11et il va prononcer donc son discours sur le service militaire volontaire.
00:14Nous avons dans le studio avec nous le général Vincent Desportes,
00:20qui est ancien directeur de l'école de guerre et spécialiste des affaires stratégiques et militaires.
00:24On a beaucoup d'appels, appelez-nous pour savoir si vous êtes pour ou contre
00:28l'instauration de ce service militaire volontaire.
00:31Alors on attend un petit peu au fil de la matinée pour en savoir plus sur ce que le président Emmanuel Macron va définir,
00:37sur ce qu'il voudrait précisément, mais déjà n'hésitez pas à nous appeler.
00:41Alors d'abord, général Vincent Desportes, quel est votre regard sur ce retour
00:46et cette volonté d'instaurer le service militaire volontaire en France ?
00:52Je crois qu'il est important d'être réaliste et de considérer la situation actuelle.
00:58Il y a une montée des périls, une montée des menaces qui n'ont plus rien à voir avec les menaces
01:04face auxquelles l'armée française et la France, tout simplement, ont été engagées depuis 25 ans.
01:12On a défini un modèle d'armée professionnel qui convenait à une certaine crise.
01:16Les armées ont eu un contrat opérationnel qu'ils ont rempli très bien,
01:19par exemple l'opération Serval ou l'opération Embarcade.
01:21Aujourd'hui, la menace est d'un ordre totalement différent et les armées ne sont plus adaptées.
01:28Et donc, il faut adapter les armées.
01:30Ça, c'est le premier point.
01:32Et on ne peut adapter les armées, en particulier, c'est de leur donner de la masse.
01:37Les armées françaises sont des armées sans épaisseur stratégique
01:39parce qu'elles ont été contraintes par les Français,
01:43et donc par le Parlement, à la portion congrue.
01:47Et donc, les armées qui sont très bonnes et toutes petites.
01:50Là, on voit que les menaces qui viennent sont de nature totalement différente.
01:54Donc, il faut se préparer à ces menaces-là et donc, il faut retrouver la masse.
01:59Le constat est qu'on ne peut pas retrouver cette masse
02:01en recrutant davantage de soldats professionnels.
02:05Ça n'est techniquement pas possible.
02:07On voit donc qu'il faut faire appel à une autre ressource humaine.
02:10cette ressource ne peut venir que du contingent.
02:13Ça, c'est une donnée.
02:14Après, on fait appel à tout le monde, à une partie, des volontaires, pas des volontaires.
02:17Après, ça, c'est des choix politiques et techniques.
02:20La deuxième chose, c'est que les Français, comme les Européens,
02:26sont depuis 80 ans, mais en rassemblant un peu 30 ans,
02:30dans un paradis artificiel qu'ils croient éternel, celui de la paix qu'on tienne.
02:35Voilà. Or, je crois qu'aujourd'hui, il y a une prise de conscience très claire à prendre.
02:41Nous sommes sortis de l'ordre ancien, nous sommes dans un ordre nouveau,
02:45nous sommes revenus à la rationalité historique,
02:48et cette rationalité, c'est celle des rapports de force.
02:50Et la règle est claire, si vous n'êtes pas craint, vous êtes en danger.
02:54Or, aujourd'hui, la France, sûrement, et l'Europe, globalement,
02:59ne sont pas craints pour un certain nombre de raisons.
03:02Et pour que ces armées fonctionnent, il faut caser la masse, mais ce n'est pas suffisant.
03:07On se rappelle ce que nous disait Thucydide, historien de la guerre du Péloponnèse,
03:12il dit, à juste titre, ça ne sont pas les remparts et les vaisseaux qui font la défense d'une cité,
03:18là, on parlait d'Athènes, évidemment,
03:20c'est la force d'âme et le courage des nations, donc des hommes.
03:25Et donc, il y a aussi cette nécessité absolue de faire comprendre aux Français
03:29que nous sommes dans une nouvelle époque,
03:32et que, pour reprendre une vieille citation que j'aime beaucoup du général Eisenhower,
03:36ni la démocratie, ni la liberté ne sont une donnée.
03:39Et lui, s'il connaît, il est venu se battre, comme vous le savez, la tête de 5 millions d'hommes,
03:43il dit donc qu'il continue, il faut donc que, quand le temps en est venu,
03:47chaque génération save se lever pour aller les défendre.
03:50Général Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre
03:54et spécialiste des affaires stratégiques militaires,
03:56en direct sur Europe 1.
03:58Beaucoup d'appels sur ce sujet du service militaire.
04:01Et j'ai beaucoup de questions aussi pour vous,
04:03Général Vincent Desportes, parce que c'est intéressant,
04:05mais où est la menace ?
04:07Intérieur ? Extérieur ? Je comprends bien.
04:09Est-ce clairement identifié ?
04:10Beaucoup de questions à se poser.
04:11Est-ce que les Français sont prêts, effectivement, à cette menace ?
04:15La réponse est non.
04:16Voilà, beaucoup de questions à se poser.
04:19Est-ce qu'il faut, effectivement, avoir une certaine prise de conscience ?
04:23Comment faire prendre conscience, effectivement, de cette menace ?
04:26Beaucoup de questions.
04:27D'abord, Yves Richard nous appelle de Bourgogne.
04:31Êtes-vous pour ou contre l'instauration du service militaire volontaire ?
04:38Oui, bonjour, Yves Richard.
04:40Oui, je suis d'accord, bien sûr.
04:43J'ai moi-même fait mon service militaire.
04:45J'en suis pas mort, et j'en ai même tiré des avantages.
04:50J'ai déjà passé mon permis poids lourd.
04:52Et puis, ça m'a sorti aussi d'une période de ma vie où je tournais un peu vinaigre.
04:58Et ça m'a remis droit dans mes bottes.
05:01Alors, par exemple, quand Emmanuel Macron, à l'instant,
05:03il dit « notre jeunesse a soif d'engagement »,
05:06vous pensez qu'effectivement, le service militaire permet à la jeunesse de s'engager ?
05:10Comme ça vous a permis, peut-être, de vous engager ?
05:12Alors, cette jeunesse n'a pas soif de cela.
05:17Qu'est-ce que vient de dire Emmanuel Macron ?
05:19Oui, non, mais c'est ce qu'il dit, ça le regarde.
05:22Mais je ne pense pas que la jeunesse soit prête à cela.
05:25Il faut forcer la main.
05:27Alors, peut-être qu'il faut commencer par des volontaires,
05:30mais aussi par toute cette jeunesse délinquante,
05:33que l'on ne punit pas,
05:35qu'ils commettent des...
05:37comment dirais-je, des mauvaises gestes,
05:42et on a eu juste un rappel à l'ordre, et c'est tout.
05:45Donc ceux-là, déjà, on va commencer à leur faire faire 10 mois ou 12 mois d'armée,
05:48ça va leur rafraîchir un peu le cerveau.
05:52Non, la jeunesse française n'est pas prête,
05:55il faut qu'on arrête.
05:57Il va falloir que ça soit quelque chose d'obligatoire.
05:59Oui, oui.
06:00Alors, la jeunesse a soif d'engagement,
06:03c'est ce que dit Emmanuel Macron,
06:04il dit « une nation forte avec une jeunesse unie ».
06:07Général Vincent Desportes, lui, il a bondi,
06:11lorsque vous avez dit, Yves Richard,
06:13qu'il faudrait effectivement tous les délinquants
06:14les mettre au service militaire.
06:16Alors là, moi, j'ai beaucoup de questions.
06:18Vous savez, mon Yves Richard,
06:19on va en parler avec Vincent Desportes,
06:20imaginons un seul instant,
06:22prenons le profil des délinquants.
06:24Vous avez vraiment envie qu'il soit au service militaire ?
06:27Je laisse la question en suspens,
06:28on marque une pause, réfléchissez,
06:30appelez-nous au standard d'Europe 1 0 1 80 20 39 21.
06:33Personnellement, j'ai peur.
06:35Il est 11h56,
06:36à tout de suite avec Christine Kelly sur Europe 1.
06:40Europe 1
06:4111h30, 13h,
06:44Christine Kelly et vous.
06:46Bienvenue, si vous nous rejoignez à l'instant
06:47dans votre voiture ou chez vous,
06:49en train de cuisiner ou en train de manger déjà,
06:52puisque j'ai faim,
06:52dites-moi ce que vous cuisinez.
06:54Rappelez-nous au standard d'Europe 1 0 1 80 20 30 21.
06:57Nous parlons du service militaire,
06:58puisque le chef de l'État, à l'instant même,
07:01vient d'annoncer qu'il veut instaurer un service militaire,
07:04purement militaire.
07:05Je lui demanderai au général ce que l'entend par purement militaire,
07:08dès l'été prochain.
07:10Et un service militaire de 10 mois,
07:12pour les hommes comme pour les femmes.
07:13Et comme le rappelait Émilie Dès dans son journal tout à l'heure,
07:1783% des Français sont pour.
07:19En revanche, moi j'entends beaucoup de personnes
07:22qui nous appellent au standard d'Europe 1,
07:23qui ne sont pas forcément pour.
07:24On va essayer de comprendre pourquoi,
07:25notamment, vous Yves-Richard,
07:27vous vous appelez de Bourgogne,
07:29et vous êtes pour,
07:30mais uniquement pour les délinquants.
07:32Non, non, pas uniquement.
07:34Pas uniquement pour les délinquants,
07:35mais notamment.
07:37Oui, notamment,
07:38il faut commencer par ça déjà.
07:39Commencer par ça.
07:40Alors, précisez votre pensée,
07:42et le général Vincent Desportes vous répond.
07:45Précisez ma pensée,
07:46puisqu'ils ne sont pas,
07:47comment dirais-je,
07:48ils passent devant la justice,
07:49ils sont relâchés juste avec,
07:51comment dirais-je,
07:52des mises en demeure,
07:53et donc les éloigner dix mois de chez eux
07:57avec un service militaire,
07:59ça ne va pas leur faire de mal.
08:00Alors, le général Vincent Desportes vous répond.
08:03Qu'est-ce que vous pensez ?
08:04Beaucoup de personnes pensent ça,
08:05se disent quand même que l'armée,
08:06voilà, ça ne leur ferait pas de mal.
08:09Alors, je crois qu'il y a un problème de société,
08:11effectivement,
08:11et que la jeunesse est mal éduquée,
08:13que les familles n'existent plus, etc.
08:15Je pense qu'il y a un travail tout à fait important à faire,
08:19de cohésion, de formation de la jeunesse.
08:21Mais, ça n'est pas la mission des armées.
08:23Ça n'est pas la mission des armées.
08:25Les armées ne sont pas un camp de jeunesse,
08:27les armées ne sont pas un camp disciplinaire.
08:29Et je dirais,
08:30elles sont tellement petites aujourd'hui,
08:32que de toute façon,
08:33elles ne pourraient pas le faire.
08:36Et, quelque chose qui n'est pas forcément compris...
08:38Petite mais efficace,
08:39Emmanuel Macron vient de déclarer
08:40« Nous sommes l'armée la plus efficace d'Europe ».
08:42Et il a raison.
08:43Et il a raison.
08:43Mais toute petite.
08:44Mais toute petite.
08:45Pourquoi ?
08:45Parce que les budgets,
08:46vous savez qu'on a bradé du régalien contre du social,
08:49et que le régalien ne note pas exactement en français
08:52ce qu'ils vont avoir pour leurs impôts,
08:54vous le savez.
08:54Et aujourd'hui,
08:55il y a une défense à redresser.
08:57Donc, elle est très efficace,
08:58mais elle n'est plus adaptée à la menace.
09:00Donc, c'est bien le problème numéro un.
09:02Alors, si vous ne mettez que des petites frappes dans l'armée,
09:06ça ne va pas forcément améliorer sa capacité.
09:09Mais ce que je veux faire comprendre,
09:11c'est que la discipline militaire,
09:13c'est une discipline qui a un sens.
09:15Et ce sens, c'est la nation.
09:16C'est pas...
09:18Alors, moi, j'aime bien lorsque vous dites
09:19que cette discipline a un sens,
09:20ce sens, c'est la nation.
09:21Lorsqu'Emmanuel Macron dit, par exemple,
09:23que notre jeunesse a soif d'engagement,
09:25je ne sais pas si la jeunesse a soif d'engagement.
09:27Vous me disiez en off, pendant la pub,
09:29qu'il y a des fils de recrutement à l'armée
09:32depuis le Bataclan, par exemple.
09:33Alors, enfin...
09:34Parce que moi, je n'ai pas l'impression qu'il y a...
09:35Non, non, mais on peut ne pas avoir l'impression.
09:37Dites-nous.
09:37On peut ne pas avoir l'impression,
09:38mais il y a une vérité.
09:40Et la vérité, c'est que vous vous doutez bien
09:42que les armées qui travaillent sur ce plan
09:45ou comme ça depuis un ou deux ans, évidemment,
09:47se sont dit, mais est-ce que c'est possible ou pas ?
09:49Et donc, les sondages ont été faits
09:51et les sondages internes,
09:53mais faits par des organismes spécialisés,
09:56montrent qu'effectivement, ça doit fonctionner.
09:59Parce que les Français ont envie de...
10:02Après une période d'égoïsme,
10:03après une période de mondialisation
10:04qui a fait du mal à tout le monde,
10:05il y a un besoin à nouveau ressenti
10:08de faire nation, de revenir vers la famille.
10:12Et cet engagement, il a été mesuré.
10:14Et nous...
10:15Enfin, on verra ce que fera l'histoire.
10:17Mais pour l'instant, nous savons
10:19qu'il y aura beaucoup trop de volonté
10:20par rapport aux places offertes.
10:22Ah oui, ah oui, oui.
10:22Général Vincent Dépote.
10:23Restez encore avec nous.
10:24Yves Richard, merci pour votre appel.
10:26Merci infiniment pour votre regard
10:27parce que beaucoup de Français pensent comme vous.
10:29On a Marie-Hélène qui nous appelle d'Occitanie.
10:31Ensuite, Gabriel Cusel et Eric Thérénel
10:34veulent aussi réagir.
10:35Marie-Hélène, qu'est-ce que vous pensez, vous ?
10:37Vous pensez que ce n'est pas une bonne idée ?
10:39Christine Kelly, avant tout,
10:41merci de me donner la parole.
10:42Je vous adore.
10:43Moi aussi, ma jolie chérie.
10:44Vous êtes ravissante.
10:45Oh, c'est gentil.
10:46Vous êtes charmante.
10:47Oh, merci.
10:47Vous êtes en plus une maman.
10:49Et donc, vous êtes une femme libre.
10:52Et vraiment bravo, un grand bravo à vous.
10:55Merci, ma jolie chérie.
10:56À tout le groupe CNews
10:58qui se bat pour la liberté d'expression
11:01qui, en ce moment, est vraiment menacée.
11:03Et donc, ça fait du bien.
11:04C'est une bouffée d'air frais.
11:06Et j'invite tout le monde à écouter ces radios
11:08pour être libre.
11:11Est-ce que Marie-Hélène,
11:12vous avez un petit peu de temps
11:13pour être ma troisième chroniqueuse tous les jours ?
11:16Je vous embaucherais bien.
11:17Mais volontiers.
11:18Mais volontiers.
11:20Je ne demande que ça.
11:21Trêve de plaisanterie, ma jolie Marie-Hélène.
11:23En tout cas, moi, c'est vrai que j'ai une fille.
11:24Je ne l'enverrai pas au service militaire.
11:25Bon, je ferme la parenthèse.
11:27Alors, dites-moi...
11:28Mais si elle en vit, elle est libre, elle ira.
11:29Non, elle n'a pas envie.
11:30Elle m'a dit qu'elle n'a pas envie.
11:31Non, je n'en sais rien.
11:32Vous avez bien raison.
11:33Alors, Marie-Hélène,
11:34dites-nous ce que vous pensez de ce service militaire.
11:37Alors, moi, d'abord,
11:38je t'appelle ça un service militaire facultatif.
11:41Et je pense que nos enfants,
11:42ceux qui sont éduqués,
11:44avec des valeurs,
11:45ils n'en ont pas besoin.
11:46Voilà.
11:48À l'heure où on va envoyer des robots,
11:51il faut quand même se dire
11:52que le monde a changé,
11:54que le service militaire,
11:56c'est pour, justement,
11:59les gens qui en ont besoin.
12:00Alors, moi, je vous donne une liste.
12:02Et qui est-ce qui en a besoin, selon vous ?
12:03Ceux qui en ont besoin,
12:05par exemple,
12:06ce sont ces mineurs délinquants,
12:08multidérés,
12:08qu'est-ce qu'on va en faire ?
12:10On va mettre en prison les parents ?
12:12Moi, je suis pour la responsabilité des parents.
12:14Alors, Marie-Hélène,
12:15moi, j'aime bien ce que vous dites.
12:16Restez avec nous,
12:16comme vous êtes notre troisième chroniqueuse du moment.
12:18Gabrielle,
12:19que vous elle veut réagir.
12:20Eric Tegner aussi.
12:20Pierre d'impatience.
12:21Eric Tegner.
12:22Alors, moi, je comprends ce qu'ils disent.
12:23Dans les faits,
12:24une grande partie des Français
12:25sont pour le service militaire obligatoire,
12:28pour cette raison-là.
12:29Je pense que ce n'est pas forcément
12:30la bonne raison, en effet.
12:31Là, on est sur le volontaire.
12:32Mais pourquoi ils se posent cette question ?
12:34Parce qu'on ne sait pas quoi faire
12:35de ces mineurs délinquants
12:37qui deviennent des adultes délinquants.
12:38Et donc, il faut bien un échappatoire.
12:39Comme vous disait, le général Vincent Desportes,
12:40c'est l'éducation.
12:42Oui, mais bon.
12:43Franchement, moi, mon avis,
12:44c'est qu'il y a une grande partie
12:45de la nouvelle génération.
12:47C'est plié.
12:47Et donc, oui, il faut faire notre maximum.
12:49Et moi, ce qui m'intéresse,
12:50c'est de sauver tous les autres.
12:51C'est-à-dire que quand vous avez une classe,
12:53il faut essayer de se concentrer
12:55sur les trois quarts d'élèves
12:57qui sont disciplinés,
12:58de se concentrer sur eux
12:59en expulsant tous les autres.
13:00Voilà, il faut sauver la grande majorité.
13:02Et je pense, en effet,
13:03qu'il y a une grande majorité
13:04de jeunes aujourd'hui
13:05qui ont envie de s'engager,
13:06qui ont la soif de s'engager.
13:08Et pourquoi ils doivent le faire ?
13:09Pas pour leur éducation,
13:10mais parce que la France en a besoin.
13:11Ça, c'est fondamental.
13:12Également, en termes de leadership européen...
13:14S'engager, pardon, Eric Tegner,
13:15s'engager au niveau militaire.
13:16Mais bien sûr,
13:17mais en fait, c'est quand même ça.
13:18On doit être prêt déjà
13:19à donner sa vie.
13:20Donc avec cette notion de patriotisme.
13:21Mais bien entendu,
13:22et beaucoup long d'ailleurs,
13:23sans avoir besoin d'être dans l'armée.
13:25Mais on doit être prêt, évidemment,
13:27à donner notre sang,
13:28à se battre.
13:29C'est fondamental.
13:30Et ce n'est pas parce qu'on va aller faire la guerre,
13:32c'est parce que c'est un objectif de dissuasion,
13:34mais également de leadership européen.
13:35On nous dit en permanence
13:36que la France doit être forte.
13:37Mais si on laisse les Finlandais,
13:38qui ont un service militaire obligatoire,
13:40avoir une armée la plus nombreuse du monde,
13:42il ne faudra pas s'étonner.
13:42Non, si ce n'est pas pour aller faire la guerre,
13:44le patriotisme,
13:44vous le faites aussi dans un parti politique,
13:47par exemple.
13:47Oui, et il y en a beaucoup
13:48qui vont aller militer, bien sûr.
13:49Et on peut avoir les deux, d'ailleurs.
13:51Oui, mais le service militaire,
13:52c'est vrai.
13:53Mais ce n'est pas forcément...
13:54Voilà, c'est pour faire la guerre.
13:55J. Devins, aux États-Unis,
13:56vice-président américain,
13:57a déjà d'abord fait ses armes
13:59avant d'être un homme politique.
14:00Je pense pour le coup
14:01que dans le background des politiques,
14:03ça serait bien, effectivement,
14:04de voir qu'ils ont fait un service militaire.
14:05C'est complémentaire.
14:06Gabriel Cluzel,
14:07qui a un fin regard sur le monde militaire.
14:11Le postulat, le premier,
14:12c'est qu'un grand pays
14:13ne peut pas se passer d'une grande armée.
14:15Et peut-être que la France,
14:16aujourd'hui, son seul atout,
14:17je dirais,
14:18c'est sans doute son armée.
14:19On peut peut-être se demander
14:20pourquoi son armée,
14:21dans un contexte d'effondrement général,
14:24a résisté.
14:25Eh bien, écoutez,
14:26vous souvenez-vous,
14:27dans les années 60,
14:28à quel point elle a été décriée,
14:29on disait les militaires,
14:31c'est des fachos,
14:32ils ont des idées aussi
14:33courtes que leurs cheveux.
14:36On peut passer en revue
14:37les articles de libération,
14:39faisant des faux procès.
14:40Je me souviens notamment
14:40de l'un d'eux
14:41sur un lycée militaire,
14:42juste avant qu'Arnaud Beltrame
14:43qui en sortait,
14:44sauve une femme,
14:45faisant des procès de misogynie.
14:46Pourquoi ?
14:46Parce que l'armée,
14:47ça a gardé des valeurs,
14:48de tradition,
14:49de discipline,
14:50d'autorité,
14:51de patriotisme,
14:52de sacrifice,
14:52tout ce qui a disparu.
14:54Alors aujourd'hui,
14:55on se dit,
14:56on a besoin de l'armée,
14:57on a besoin de l'armée
14:58pour nous sauver.
14:59Donc tout ce qui était fachos,
15:00on en a besoin aujourd'hui.
15:01Non, mais tout ce qui a été stigmatisé,
15:03tout d'un coup,
15:03on se rend compte que,
15:04ben oui,
15:05on n'aurait pas dû le stigmatiser.
15:06Alors maintenant,
15:06on a plus l'armée.
15:06Mais moi, je ne comprends pas
15:07parce qu'il y a une sorte
15:08de paradoxe
15:10entre justement...
15:11Ben oui,
15:12alors maintenant,
15:12on compte sur eux.
15:13Alors l'éducation nationale
15:14ne fait pas son boulot,
15:15ben appelons l'armée.
15:16La drogue,
15:17on ne sait pas quoi faire,
15:18appelons l'armée.
15:19On va appeler l'armée
15:19dans les crèches bientôt,
15:20je pense.
15:21Mais l'armée,
15:22ce n'est pas ça,
15:22son cœur de métier.
15:24Il y a une jeunesse,
15:25moi je pense,
15:25c'est vrai qu'il y a une jeunesse
15:26qui a le soif de s'engager.
15:28Il y a une partie de la jeunesse.
15:30Une partie de la jeunesse.
15:32Parce que le reste de la jeunesse,
15:33on a tout fait
15:34pour la rendre individualiste,
15:35pour lui faire oublier
15:35l'amour de la patrie,
15:37le sens du sacrifice,
15:38la rendre matérialiste
15:39et celle-là,
15:40bon courage.
15:40Et dernier point...
15:41C'est passionnant.
15:41Dernier point...
15:42Non, non, non,
15:43c'est qu'on sort d'une...
15:44Non, non, non,
15:44on va faire le dernier point tout à l'heure.
15:46Non, parce que ça m'intéresse,
15:47j'ai aimé votre notion.
15:48En tout cas,
15:49et aussi Marie-Hélène,
15:50restez avec nous
15:51puisque vous êtes
15:51notre chroniqueuse numéro 3.
15:53On aura Arnaud
15:54qui nous appelle
15:54et qui lui a fait son service militaire.
15:56Tenez-vous bien,
15:56Général,
15:57à des portes avec des délinquants.
15:58On en parle dans un instant.
15:59Et puis,
16:00je vais vous faire entendre
16:00une dame qu'on a eu hier
16:01qui a résolu son problème,
16:04certainement grâce à Europe 1.
16:05On en parle dans un instant.
16:06On marque une pause
16:06et on revient sur le service militaire.
16:08Emmanuel Macron vient de déclarer
16:09qu'il aura lieu
16:10dès l'été prochain,
16:11que ça sera uniquement
16:12sur le territoire national.
16:14A tout de suite sur Europe 1.
16:15Et réagissez au 01-80-20-39-21-12h12.
16:18Belle journée
16:19avec Christine Kelly sur Europe 1.
16:21Europe 1.
16:22Christine Kelly.
16:23La suite à 12h17
16:24sur Europe 1.
16:25Faut-il instaurer un service militaire ?
16:27Un militaire, pardon.
16:28On continue en parler
16:29avec le général Vincent Desportes.
16:31Et vous,
16:31chers auditeurs,
16:3201-80-20-39-21.
16:34Marie-Hélène était avec nous en ligne
16:35juste avant la pub, Christine.
16:36Oui, moi je ne sais pas.
16:37Ça me réveille.
16:38Plein de choses.
16:39Moi, lorsque j'entends Emmanuel Macron
16:40parler d'uniforme,
16:41de sens de l'engagement,
16:42tout ça, ça me plaît.
16:44Et en même temps,
16:44il y a un petit décalage.
16:45Je ne sais pas pourquoi.
16:46Bon, Marie-Hélène,
16:47donnez-nous un dernier mot
16:48à notre chroniqueuse,
16:49notre troisième chroniqueuse du jour.
16:51Ensuite, Gabrielle Puzel
16:52nous fera son troisième point.
16:53Oui, alors écoutez,
16:54j'en profite pour remercier
16:56Gabrielle Puzel
16:57et Éric Tenner
16:58qui l'aime beaucoup également.
17:00Merci.
17:00Merci, Mme Hélène.
17:01Mme Hélène Bordaire.
17:02Ce sont des valeurs sûres.
17:03Je suis tout à fait d'accord avec eux.
17:05Le chantier est colossal.
17:07Ça ne va pas se faire
17:08en claquant des doigts.
17:09Mais moi,
17:09la question que je me pose,
17:10qu'est-ce qu'on fait
17:11de ces Français mineurs délinquants
17:14qui sont sortis du système ?
17:16Alors c'est intéressant.
17:16Et là, je crois en l'armée.
17:18Je crois en l'armée
17:19qui est à la manière
17:22un peu de la Légion,
17:23sans leur demander leur avis
17:25parce qu'ils sont mineurs.
17:26Donc, on ne leur demande pas leur avis.
17:27Quand vous êtes une récidiviste,
17:30on peut essayer d'en ressortir par le haut
17:33avec les bonnes valeurs de droite
17:35que l'on a,
17:36c'est-à-dire le sens de la patrie.
17:38Alors moi, la patrie,
17:39je vais vous dire quelque chose.
17:40Quand j'étais jeune,
17:42je suis née en 1966,
17:44je veux dire,
17:44quand j'étais au collège,
17:45on m'expliquait que la patrie
17:47ne fallait pas dire ce mot
17:47parce que Pétain avait fait une OPA là-dessus.
17:50Et maintenant,
17:50on entend parler
17:51de patrie aussi.
17:51On a tellement mis des concepts,
17:57des visées reçues,
17:58de bien-pensances dans la tête des gens
17:59que le chantrier sera colossal.
18:02Merci beaucoup, ma chère.
18:02Et vous avez beaucoup de courage
18:03de vous y accueillir
18:04parce que je suis tout à fait d'accord avec vous.
18:07Merci beaucoup, ma chère Marie-Len.
18:08Attendez, Général Vincent Desportes,
18:10il est en train de partir.
18:10Attendez, donnez-nous un dernier mot
18:12avant de partir.
18:12Avec plaisir.
18:12Je sais que je tire un peu.
18:13Je sais que je tire un peu.
18:14Mais un dernier mot avant de partir,
18:15ensuite, Gabriel Cluzel.
18:17Et on aura dans un instant,
18:18Arnaud qui lui a fait son service militaire
18:19avec les délinquants.
18:21Dernier mot,
18:21Général Vincent Desportes sur Europe 1,
18:23sur ce service militaire.
18:24S'il fallait conclure.
18:25Pour vous,
18:26on n'a pas du bien à nous.
18:26Tout à l'heure,
18:27vous avez dit,
18:27le Général a bondi.
18:28Sachez qu'un Général,
18:29ça ne bondit jamais.
18:30Si, si, si.
18:31Un Général,
18:31ça encaisse,
18:32ça réfléchit
18:33et ça avance
18:34comme l'armée.
18:35C'est solide.
18:36C'est solide.
18:36Mais ça fait deux mots.
18:38Le dernier mot,
18:39c'est qu'aujourd'hui,
18:41il est nécessaire.
18:42Il est nécessaire.
18:43Et moi,
18:44j'invite les Français
18:45à prendre conscience
18:46que la patrie
18:47est menacée,
18:48qu'on ne peut pas
18:49prendre le risque
18:50de ne pas être
18:50à la hauteur
18:51des menaces.
18:51Qui menace la patrie,
18:52Vincent Desportes ?
18:53Eh bien,
18:53tous les services,
18:54ça fera trois mots,
18:56tous les services
18:56de renseignement européens,
18:58tous les gouvernements
18:58européens,
18:59pensent qu'il y a
19:00une possibilité
19:01d'un conflit.
19:02Alors,
19:03quand on est un homme politique,
19:04moi je suis professeur
19:04de stratégie,
19:05vous ne pouvez pas décider
19:07sans prendre en compte
19:08le pire.
19:09Et donc,
19:09nous n'étions pas prêts
19:11en 1914,
19:12nous n'étions pas prêts
19:12en 1940.
19:14Alors,
19:14nous ne pouvons pas
19:15prendre le risque
19:15de ne pas être prêts
19:16pour une guerre
19:17si elle est arrivée.
19:18Et si nous sommes prêts,
19:19elle n'arrivera pas.
19:20Général Vincent Desportes,
19:21merci infiniment
19:22pour votre présence.
19:22J'aurais tellement
19:23de questions à vous poser,
19:24mais on vous réinvitera
19:24avec grand plaisir.
19:26Merci beaucoup Marie-Hélène
19:27pour votre appel.
19:27Bisous à l'Occitanie,
19:29j'espère qu'il fait beau.
19:30Invitez-moi quand vous voulez,
19:31vous rappelez quand vous voulez
19:31puisque vous êtes
19:32la troisième chroniqueuse
19:33Marie-Hélène.
19:34Écoutez,
19:35vous venez quand vous voulez.
19:36Vous êtes la bienvenue.
19:37Merci ma chérie.
19:38Avec du vent.
19:39Je viendrai avec
19:40Gabrielle et Eric Tegner.
19:41Moi je viens tout de suite.
19:42C'est mon coin en plus.
19:43Oui, Gabrielle,
19:44venez,
19:45vous appelez bien.
19:46Je vous adore.
19:47Merci.
19:49Je m'avais oublié.
19:50Géraldine,
19:50c'est moi,
19:50on est jumelle.
19:51Bonjour Arnaud,
19:52vous nous appelez.
19:53Belle journée Marie-Hélène.
19:54Bonjour Arnaud,
19:54vous nous appelez de l'Aisne
19:56et puis vous,
19:57voilà,
19:57vous avez fait votre service militaire
19:58avec des délinquants.
19:59C'est-à-dire ?
20:00Qu'est-ce que c'est que ça ?
20:01Oui,
20:01bonjour Madame Kelly.
20:03Alors,
20:03mes respects,
20:03mon général.
20:04Oui,
20:04il est parti.
20:06Vous pouvez enlever les respects,
20:07du coup.
20:07Mais il est un temps,
20:08il est un temps.
20:08Bonjour,
20:08il est un temps.
20:09Bonjour à tout le plateau d'Europe 1.
20:12Alors oui,
20:12comme j'expliquais,
20:14comme j'expliquais,
20:15moi j'ai fait mon service militaire
20:16en 98.
20:17Je suis l'un des derniers
20:18à être parti obligatoirement
20:20au service militaire.
20:24Oui,
20:24et écoutez,
20:26moi,
20:26déjà,
20:27moi personnellement,
20:28je n'étais pas un délinquant,
20:29mais j'avais un petit problème
20:29avec l'autorité.
20:31Je peux vous garantir
20:32que de faire son service militaire,
20:34ça calme un peu
20:35et ça vous apprend
20:37à respecter un peu l'autorité.
20:39Et j'avais des délinquants,
20:42des dealers,
20:42vous savez,
20:43un peu tous les lascars
20:44qui habitent dans les...
20:45Non,
20:45mais qui avaient demandé
20:46à faire le service militaire.
20:47Non, non,
20:47c'était obligatoire pour vous.
20:49Et alors,
20:49comment ils se comportaient ?
20:50Dites-nous, Arnaud,
20:51à l'époque.
20:52C'est très simple,
20:54certaines personnes
20:56qui étaient forcément
20:57des très fortes têtes,
20:59se sont fait calmer.
21:00Tout net,
21:01de toute façon.
21:02Parce que c'était obligatoire.
21:04Ben ouais,
21:04c'était obligatoire.
21:05Et j'ai connu
21:06beaucoup de personnes,
21:08comme je vous dis,
21:08qui avaient de gros problèmes
21:10avec l'autorité.
21:11Quand ils sont sortis
21:11du service militaire,
21:12ils n'avaient plus ce problème-là.
21:13Ils respectaient les gens,
21:15ça leur avait appris
21:15beaucoup de choses.
21:16Je veux dire,
21:17il n'y a pas photo.
21:17Ben oui,
21:18faire le lit,
21:18respecter l'autorité,
21:19c'est ce qui manque
21:20effectivement en France.
21:21Le respect de l'autorité.
21:22Je ne comprends pas
21:24mettre le service militaire
21:27sur un volontariage.
21:29Arnaud,
21:29vous qui avez fait
21:29le service militaire,
21:31est-ce que vous êtes pour,
21:32vous applaudissez,
21:33ce que dit Emmanuel Macron
21:34aujourd'hui,
21:34ce service militaire
21:35volontaire,
21:37dès l'été prochain,
21:38de 10 mois,
21:38pour les hommes
21:39comme pour les femmes,
21:40pour pouvoir agir
21:41uniquement sur le territoire national ?
21:43Ouais,
21:44alors ça va peut-être
21:45servir l'armée française,
21:46je ne dis pas le contraire.
21:47mais par contre,
21:49en ce qui concerne,
21:51comment dire,
21:54tous les petits délinquants
21:56qui ont des problèmes
21:57avec l'autorité,
21:57ça ne servira à rien
21:58parce qu'ils ne seront pas
21:59volontaires pour le faire.
22:01Merci en tout cas,
22:02Arnaud,
22:02pour votre appel.
22:03Merci infiniment
22:04pour ce témoignage.
22:04De rien.
22:05Voilà,
22:06Arnaud,
22:0648 ans,
22:07qui nous a appelé de l'Aisne
22:08et qui a fait son service militaire
22:10obligatoire.
22:10Ils n'auraient jamais dû
22:11l'enlever le service.
22:12Oui,
22:12je suis d'accord avec vous.
22:15Obligatoire.
22:15Le volontaire,
22:16j'ai beaucoup de questions.
22:18On va prendre Ludovic
22:19dans un instant.
22:20D'abord,
22:20Gabrielle Cluzel
22:21puisque le troisième point,
22:22vous l'avez fait ou pète ?
22:23Non,
22:23je n'ai pas fait.
22:25Ce que je voulais simplement dire,
22:26c'est que c'est une idée
22:28évidemment séduisante
22:29parce que je pense aussi
22:31qu'il y a un peu cette envie
22:32de revenir à la France d'avant
22:34du temps du service militaire.
22:35Ça contient tout ça.
22:36Puis,
22:36beaucoup de gens témoignent
22:37que c'était un lieu
22:38de mixité sociale réussi.
22:40C'était un vivre ensemble
22:41qui fonctionnait.
22:42On sait ce qu'aujourd'hui
22:43est de vivre ensemble.
22:44Mais,
22:44il faut se rendre compte
22:45que la population a changé
22:46et que toutes ces valeurs
22:47ont été piétinées
22:48et qui portent l'armée.
22:50Donc,
22:50aujourd'hui,
22:50la population a changé.
22:53Mais la population a changé.
22:54Le sens de l'autorité a changé.
22:56La notion de l'autorité,
22:57tout a changé.
22:57a appliqué ce problème.
22:59Je vais vous donner un exemple.
23:00Avant le service militaire,
23:02ce service militaire
23:02que vient d'annoncer Emmanuel Macron,
23:03il y avait le service national universel,
23:07SNU.
23:07On en a beaucoup parlé.
23:08Il faut voir le fiasco que ça a été.
23:12Pourquoi c'est un fiasco ?
23:13Je vais vous expliquer.
23:14Parce qu'à chaque fois
23:14qu'il y a eu une tentative
23:15de faire marcher droit,
23:17tout le monde est dit
23:17il faut faire marcher droit,
23:18etc.
23:19Je vous donne l'exemple
23:20de Strasbourg.
23:20Il y a eu des articles
23:21dans toute la presse de gauche,
23:22Mediapart,
23:23Montreux, Créneau,
23:23tout ce que vous voulez.
23:25Un jour,
23:25il y a eu des jeunes qui sont allés,
23:27je ne sais pas,
23:27des garçons qui sont allés
23:27dans le dortoir des filles.
23:29Deux anciens militaires
23:30qui encadraient ont dit
23:31« Bon, vous allez faire des pompes,
23:32il est 22h, vous allez faire des pompes. »
23:34Ça a fait un scandale.
23:35Donc, au premier ongle cassé,
23:37si vous voulez,
23:38ça va faire un drame.
23:39On cite en exemple
23:39la Légion étrangère.
23:40Mais vous croyez
23:41que la Légion étrangère,
23:42ils sont avec un petit violon ?
23:43Vous connaissez les obligations ?
23:45La France est assise sur un paradoxe.
23:46Cette volonté de dire
23:48on met en avant un patriotisme
23:50et puis c'est un géant
23:52au pied d'argile.
23:53On veut un patriotisme
23:54alors qu'au quotidien,
23:56on veut fermer
23:56tous les médias
23:57qui parlent du patriotisme.
24:00Éric Tegner,
24:01Emmanuel Macron a annoncé...
24:02Attendez, attendez.
24:03Juste des précisions,
24:04c'est un service militaire
24:07volontaire à rémunérer
24:08800 euros par mois
24:10hébergés, nourris, équipés
24:11à Naudil-Elysée
24:12pendant 10 mois.
24:13Éric Tegner sur...
24:14En même temps,
24:14il y a un éléphant
24:15au milieu de la pièce
24:16dont on ne parle pas.
24:17C'est l'immigration.
24:18C'est un moment
24:18où vous faites
24:18un changement de population.
24:19Il ne faut pas s'étonner.
24:20Pardonnez-moi,
24:21dans une petite partie
24:22de la jeune génération
24:24qui peut être délinquante,
24:25ils ont du patriotisme.
24:26On le voit.
24:27Lorsqu'il y a un match
24:28de l'Algérie,
24:28ils prennent le drapeau
24:29de l'Algérie
24:30et ils vont bien.
24:30C'est-à-dire,
24:31le problème du patriotisme
24:32c'est qu'il n'est pas
24:32pour la France.
24:33Ça, c'est un premier point.
24:34Ensuite, moi,
24:35les jeunes délinquants,
24:35pardonnez-moi,
24:36mais ils ont déjà
24:37quelque part où aller.
24:38C'est la prison.
24:39Donc déjà,
24:40mettons-les en prison,
24:41gardons-les en prison,
24:42qu'ils fassent leur peine
24:43et ensuite,
24:44on réfléchira
24:45à une autre méthode.
24:46Parce que c'est plus
24:46moyen de réinsertion.
24:48À chaque fois,
24:48on veut refiler
24:49la patate chaude
24:49de l'éducation
24:50au service militaire.
24:51Et quand ils sont en prison,
24:52on demande que ça soit
24:53et qu'ils aillent au musée.
24:54Puis on leur dit
24:54le planétarium, etc.
24:56On a beaucoup d'appels
24:57aux standards européens.
24:59On doit appeler
24:59Thérèse Madi aussi,
25:01puisqu'elle a eu
25:02une belle annonce
25:04à non faire.
25:05Et Ludovic,
25:05juste avant de marquer
25:06la pause,
25:07Ludovic,
25:08vous nous appelez
25:08du Maine-et-Loire
25:09et vous dites
25:10que pourquoi faire
25:12le service militaire
25:12alors qu'on vend
25:13des casernes ?
25:13C'est ça,
25:14encore un paradoxe.
25:15Dites-nous tout Ludovic.
25:16Alors oui,
25:17en fait,
25:17le souci,
25:18c'est que
25:19toutes les casernes,
25:20lorsque le service militaire
25:21a été supprimé,
25:23toutes les casernes
25:24ont été justement
25:25rendues aux mairies
25:26ou vendues aux privés
25:27pour faire des appartements,
25:28des choses comme ça.
25:29Donc moi qui ai été militaire
25:30pendant 15 ans,
25:31j'ai bien vu
25:32les effectifs fondre,
25:34les jeunes engagés
25:34volontaires de l'armée de terre
25:36être engagés
25:37et logés dans des chambres
25:38de 1 à 4 personnes.
25:40Mais les effectifs
25:41sont en flux tendus.
25:42Je ne comprends pas
25:42ce paradoxe.
25:43Restez avec nous,
25:44restez avec nous Ludovic
25:45pour qu'on puisse en parler
25:46après la pause du JT
25:47de 12h30
25:48parce que c'est quand même,
25:49voilà,
25:49on met les deux pieds
25:51dans le plat là
25:51avec vous Ludovic.
25:53On en parle,
25:53on marque une pause
25:54et puis on va appeler
25:54Thérèse Maddy
25:55pour la bonne nouvelle,
25:56on l'a lu hier,
25:57c'était une mauvaise nouvelle
25:57et aujourd'hui c'est une bonne nouvelle,
25:58on en parle sur Europe 1
25:59dans un instant.
26:00Et comme Ludovic,
26:01appelez-nous au 01-80-20-39-21-12h26
26:04sur Europe 1.
26:07Europe 1
26:08Si vous nous rejoignez,
26:13à l'instant nous sommes en train
26:14de parler de l'actu du jour,
26:16le service militaire volontaire.
26:18Dix mois à partir de cet été,
26:203000 jeunes dans 10 ans,
26:2150 000 jeunes pour effectuer
26:23le service militaire payé 800 euros
26:26par mois,
26:27nous réloger blanchit la totale.
26:31Êtes-vous séduit ?
26:32Appelez-nous au standard Europe 1
26:3401-80-20-39-21.
26:36Nous avons Ludo en ligne,
26:37mais on aura Ludo,
26:38on va reprendre Ludo dans un instant
26:39parce qu'il mettait les deux pieds
26:40dans le plat.
26:41Juste avant de reprendre Ludo,
26:43je voulais qu'on rappelle
26:43Thérèse Maddy,
26:45puisque Thérèse,
26:46hier à la même heure,
26:47poussait un coup de gueule,
26:49si vous permettez l'expression.
26:50Thérèse Maddy,
26:51fondatrice de la médication d'éducation
26:53Pauline-Marie Jarrico
26:55dans l'Aisne,
26:56avait vu son école hors contrat
26:58fermée sous la pression
27:00de l'extrême gauche.
27:01Nous l'avons en ligne là-dessus
27:03et que ne voilà-t-il pas
27:06hier après-midi,
27:07après l'avoir eu sur Europe 1,
27:09après avoir posté son coup de gueule
27:10sur Europe 1,
27:11elle a une bonne nouvelle
27:11à nous annoncer.
27:12Bonjour Thérèse Maddy,
27:13dites-nous tout !
27:15Bonjour Amélie,
27:16merci beaucoup de me recevoir
27:17de nouveau sur Europe 1
27:19pour parler de cette affaire
27:20qui ne connaît que des rebondissements.
27:23Racontez-nous !
27:24Voilà.
27:25Eh bien écoutez,
27:25c'était avec vraiment
27:26grande joie qu'on a appris
27:28que le jeu des référés
27:30avait plaidé pour notre...
27:32Enfin, je ne sais pas
27:32si on peut dire ça comme ça,
27:33je ne connais pas trop
27:34les termes juridiques.
27:35En tout cas,
27:36il nous a donné raison
27:37dans notre référé liberté
27:38et c'est avec joie
27:39que nos élèves ont repris
27:41le chemin de l'école
27:42ce matin.
27:43Dès ce matin,
27:44bravo !
27:45Félicitations !
27:46Elles écoutent là,
27:50on a fait une petite...
27:51Oh les sandras !
27:53Voilà !
27:53Ah c'est 17 petites filles !
27:54Je les remercie,
27:55je les remercie pour leur courage
27:57parce que vraiment,
27:58ce n'était pas du tout évident,
27:59elles ont quitté l'école vendredi
28:00en pleurs,
28:01ne comprenant pas
28:03cette injustice de fermeture
28:05et je les ai consolées
28:07en disant
28:08mais je ne vais pas vous lâcher
28:09et je suis vraiment ravie pour elles
28:11et vous vous êtes bagarré !
28:14Je les félicite pour leur courage !
28:15Merci ma chère Thérèse Madi,
28:18on embrasse ces 17 petites filles !
28:20Peut-être de futurs journalistes !
28:21Comment ?
28:22Peut-être de futurs journalistes !
28:23En tout cas,
28:24de futurs patriotes !
28:26Écoutez,
28:26je les ai vus,
28:27j'ai vu une petite vidéo
28:28de ces petites filles
28:29aux commémorations du 11 novembre
28:32dans votre ville,
28:35je crois que c'est ça,
28:36dans votre village,
28:36je ne sais pas comment on appelle ça,
28:37auprès du maire
28:38et c'était très touchant,
28:39c'est important,
28:39on parle de patriotisme,
28:40ça fait un sujet
28:41lien avec le sujet précédent,
28:43je crois que c'est important
28:44d'élever les enfants
28:45dans cet esprit-là.
28:46On voulait parler
28:47de bonnes nouvelles,
28:48merci beaucoup Thérèse Madi,
28:49fondatrice de la maison d'éducation,
28:52Pauline Marie Jarrico
28:53qui a vu son école
28:54rouvrir ce matin.
28:56Allez,
28:56apprenez bien à l'école,
28:58belle journée à tous !
28:59Ludovic,
29:00on revient vers vous
29:01parce qu'on ne perd pas notre fil,
29:02vous étiez en train
29:02de nous expliquer
29:03que vous êtes surpris
29:05par le paradoxe suivant,
29:07Emmanuel Macron
29:08annonce ce service militaire,
29:10volontaire,
29:11vous-même avez été militaire
29:12pendant 15 ans
29:13et vous dites,
29:14c'est bien de parler
29:14du service national
29:15mais encore,
29:16faut-il des lieux
29:16pour les accueillir
29:17et les anciennes casernes
29:19ont été vendues
29:20soit aux mairies
29:21ou bien soit à d'autres
29:22pour faire des appartements ?
29:25Exactement,
29:25bonjour à tous et à toutes,
29:27je ne vous avais pas dit bonjour,
29:28bonjour à tout le monde,
29:30bonjour,
29:31c'est un minimum tout de même !
29:34On vous apprend pas ça
29:35au service militaire,
29:35mon coquin !
29:37Donc je reviens au point
29:40au point effectivement
29:41du délogement,
29:42c'est-à-dire que
29:42les engagés volontaires
29:44de l'armée de terre
29:44sont logés
29:45en chambre
29:45de 1 à 4 personnes,
29:48ensuite il y a
29:48forcément
29:49les stages
29:50que l'on voit régulièrement
29:52d'une semaine,
29:53de 15 jours
29:53par ces jeunes
29:54qui viennent dans l'armée
29:55qui sont également logés
29:56dans des chambres de passage,
29:59il y a tout ce qu'il faut,
30:00le souci
30:01ce sont ces
30:0110 000 à 50 jeunes
30:03potentiellement engageables,
30:05où vont-ils les loger ?
30:07Gabriel Cluzel,
30:08vous voulez me dire
30:09quelque chose en offre ?
30:10C'est une question
30:10absolument pertinente
30:12puisque à la fin
30:13du service militaire
30:14obligatoire,
30:15quand il a été supprimé
30:16par Jacques Chirac,
30:18eh bien on s'est retrouvé
30:19avec beaucoup
30:19d'emprises militaires,
30:20d'ailleurs on ne dit pas assez
30:21à quel point ça a été
30:22un détricotage social
30:23pour beaucoup de villes,
30:24parce que c'était aussi
30:25un tissu social très important,
30:26chaque régiment
30:27qu'il y avait dans
30:27chaque petite ville,
30:29enfin il y avait
30:29beaucoup de villes en France
30:30qui étaient portées
30:31par ces petites sociétés
30:34calmes et tranquilles
30:35qui étaient les familles
30:36de militaires,
30:37donc ces emprises
30:38ont été revendues,
30:39soit se sont retrouvées
30:40en friche,
30:40c'était terrible
30:41parce qu'on passait devant,
30:42il y avait des mauvaises herbes
30:43qui poussaient sur la place d'armes
30:45là où autrefois
30:45on levait les couleurs,
30:46enfin bon,
30:47et donc ça a été vendu,
30:48certains ont transformé
30:49en logements,
30:50logements sociaux vendus
30:50à des, je ne sais pas,
30:51des hôtels,
30:52des différents,
30:53enfin l'armée,
30:53c'est débarrassé,
30:55si j'ose dire,
30:56de ces bâtiments
30:57parce qu'elles n'en faisaient
30:57plus rien,
30:58donc on fait comment
30:59pour revenir en arrière maintenant ?
31:00Vous voyez,
31:01il y a des idées
31:01qui ont l'air excellentes,
31:03qui séduisent,
31:04qui se disent
31:04ah bah oui,
31:05formidable si on pouvait
31:06revenir au service militaire,
31:07mais une fois qu'on l'a supprimé,
31:08il y a un clic qui est passé,
31:09comment on revient en arrière ?
31:10Sans compter qu'il y a un coup,
31:11je vous rappelle quand même
31:12que nous sommes dans des périodes
31:13un petit peu compliquées
31:14sur ce plan-là.
31:15Merci Gabriel Grusel,
31:16merci beaucoup Ludovic
31:17d'avoir mis les deux pieds
31:18dans le plat
31:18à propos de ces casernes
31:21qui sont vendues,
31:22avant d'avoir Christophe
31:23qui nous appelle
31:23des charrettes maritimes,
31:24Eric Tegner veut réagir
31:25sur le repas.
31:26Alors oui,
31:26ça va être difficile,
31:27après le projet il est bon.
31:28Le problème,
31:29vous savez souvent,
31:29c'est celui qui exécute le projet,
31:31c'est-à-dire que
31:31ce qui crée un petit peu
31:33quand même notre doute
31:34ce matin,
31:35c'est Emmanuel Macron,
31:36c'est-à-dire qu'on sait
31:37à quel point il utilise
31:38la question de la guerre,
31:39la question militaire, etc.
31:40Il est le chef des armées,
31:40certains disent
31:41qu'il ne lui reste plus que ça.
31:43Oui, voilà,
31:43et donc il fait
31:44beaucoup de communication,
31:46et donc on sait
31:47qu'il essaye de se rattraper,
31:48etc.
31:49Bon, j'espère au moins
31:49qu'il y aura un consensus
31:50en 2027
31:51pour que ça soit porté par d'autres.
31:53Mais c'est une certitude
31:54qu'aujourd'hui,
31:54Emmanuel Macron,
31:55on le voyait,
31:55on en parlait tout à l'heure
31:56à Gabriel en 2017,
31:58il s'habillait en militaire,
32:00il se prenait en photo
32:01en descendant
32:02dans un sous-marin nucléaire,
32:03etc.
32:03Il a beaucoup joué
32:04sur ces éléments.
32:06Bon, moi je me souviens surtout
32:07qu'il a limogé
32:07le général de Villiers
32:08parce que le général de Villiers
32:09disait justement
32:10qu'il fallait augmenter
32:11le budget des armées.
32:13Ah non, je passe.
32:15Merci pour ce rappel.
32:16Comme sur le nucléaire,
32:18Emmanuel Macron
32:18a beaucoup changé d'avis
32:19après avoir tout détruit.
32:20Oui, il faut se rappeler
32:21de tout ça.
32:22l'esprit, comme dit
32:23Mathieu Bocoté.
32:25Christophe, vous nous appelez
32:25des Charentes-Maritimes
32:26et vous dites que ça dépend
32:28de ce qu'on fait
32:28du service militaire,
32:29c'est-à-dire,
32:29qu'est-ce que vous entendez
32:30par là, mon cher Christophe ?
32:32Tout à fait.
32:32Bonjour Christine,
32:33d'abord, je suis ravi
32:34de vous avoir.
32:35Moi aussi.
32:37Oui, je voulais apporter
32:38mon expérience.
32:39Moi, j'ai fait dix mois
32:40de service militaire.
32:43Parmi mes collègues,
32:45il n'y en a aucun
32:46qui se revendiquait
32:48comme Français.
32:50Ils allaient la nuit
32:52faire pipi
32:53sur le drapeau.
32:54Non.
32:56C'était en quelle année ça ?
32:58En 1800 quoi ?
33:00Non, non, c'était en 1992.
33:02Ah oui ?
33:03Raconte-nous, raconte-nous.
33:04Moi, j'ai eu le sentiment
33:06de perdre dix mois
33:07de dix mois
33:08parce qu'en fait,
33:09à part obtenir
33:11le permis de conduire,
33:12je n'ai pas fait grand-chose.
33:15Et par exemple,
33:16nous, on était au service
33:18de la sécurité,
33:20enfin, en section protection.
33:22On était censé garder
33:23une caserne
33:24où il y avait des médicaments.
33:26Et la nuit,
33:26il fallait se lever,
33:28se relayer.
33:29Et moi,
33:30je n'avais aucun relais.
33:30mais tout le monde
33:32restait à dormir.
33:33Donc, quand j'étais fatigué,
33:34j'allais me coucher.
33:35Et puis, il n'y avait personne
33:35qui surveillait la caserne.
33:38Donc, voilà.
33:39Incroyable.
33:39C'est tout ça pour dire
33:40que si c'est fait
33:43avec rigueur
33:44et qu'on éduque les gens,
33:47je veux bien,
33:47mais moi,
33:48ce n'est pas l'expérience
33:49que j'en ai eue.
33:50Très bien.
33:51Merci beaucoup,
33:51en tout cas,
33:52mon cher Christophe,
33:52pour votre témoignage.
33:53Je vous en prie.
33:54Merci infiniment.
33:54Excellente journée.
33:56Bisous à toute la Charente-Maritime.
33:57Merci.
33:58Merci beaucoup
33:59à tous ceux
34:00qui nous appellent
34:01sur le service militaire.
34:03Donc, on rappelle
34:03qu'Emmanuel Macron
34:04veut ce service militaire,
34:06national, volontaire,
34:08dès cet été,
34:093 000 jeunes,
34:10800 euros par mois,
34:11nourris, logés, blanchis,
34:1350 000 jeunes
34:14d'ici à 10 ans,
34:17en 2035.
34:18Et puis, s'il fallait dire
34:19peut-être un dernier mot
34:20avant de passer
34:20à notre dernier sujet,
34:21peut-être Gabriel Cluzel.
34:23Écoutez, moi,
34:23quand je vois déjà
34:24ce qu'est la journée citoyenne,
34:26cette espèce d'usine à gaz,
34:28certains enfants sortent de là
34:31en se disant
34:31« Mon Dieu ! »
34:32Alors, c'est vrai
34:32qu'ils découvrent la vraie vie,
34:33mais c'est quand même
34:35très compliqué à gérer.
34:36Donc, à l'échelon,
34:37à l'échelle d'un service militaire,
34:39je pense que ça va être
34:40assez croquignolet.
34:43Mais, encore une fois,
34:45le principe n'est pas mauvais.
34:48Le problème,
34:49c'est sa réalisation.
34:51Je crois qu'Emmanuel Macron
34:51fait un peu un clin d'œil
34:53à ce qui fut dans le temps
34:54son électorat.
34:55C'est ce qu'on appelle
34:56un petit peu vulgairement,
34:57mais dans ma bouche,
34:58ce n'est pas péjoratif,
34:59les boomers, vous savez,
35:00les personnes les plus âgées,
35:01en leur disant
35:02« Ben voilà,
35:02on va remettre de l'ordre,
35:03de l'autorité,
35:04l'amour de la nation, etc. »
35:06Oui, mais là aussi,
35:07c'est le en même temps.
35:08Est-ce qu'on a détricoté ?
35:09Est-ce que l'on continue
35:10de détricoter d'une main ?
35:11On ne peut pas le retricoter
35:13de l'autre.
35:13On ne peut pas compter
35:14sur les pyromanes
35:15pour éteindre l'incendie.
35:16Gabriel Cluzet sur Europe 1.
35:17On marque une pause
35:18et Eric Tegner revient
35:19pour réagir.
35:20Et moi, il y a juste
35:20une question que je me pose.
35:21Je me mets,
35:22petite française,
35:23dans ma petite maison,
35:26tranquille,
35:26là aujourd'hui,
35:27j'entends ça
35:27et je me dis « Waouh ! »
35:28J'aurais aimé
35:29que ma facture d'électricité baisse.
35:31J'aurais aimé
35:31avoir meilleur pouvoir d'achat.
35:33J'aurais aimé
35:33que mon fils puisse se balader
35:34le soir, tranquillement,
35:36qu'il ne puisse pas être écrasé
35:37après un refus d'obtempérer.
35:38J'aurais aimé
35:39que ma fille puisse mettre
35:39des jupes normales.
35:41J'aurais aimé
35:41que ma fille puisse aller
35:42en boîte de nuit
35:42sans être agressée.
35:45Voilà, moi,
35:46ce que je me dis
35:46lorsque j'entends.
35:47Je vous fais des bonnes wachilles.
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