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Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-26##

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News
Transcription
00:00Je trouve qu'à l'heure actuelle, le français est constamment, constamment taxé.
00:07Paye-pé les taxes !
00:10Attention, s'il faut payer, je paye. Il n'y a pas de problème.
00:15Il n'y a pas de problème alors ? Vous payez.
00:17Taxe foncière, taxe immobilière, taxe professionnelle, taxe super personnelle.
00:21Faut-il obliger les riches à prêter de l'argent à l'État sans intérêt ?
00:25Philippe Bilger, c'est encore une réflexion des sénateurs socialistes qui proposent cet emprunt.
00:31Même quand on n'est pas un spécialiste de l'économie et de la finance,
00:35contrairement à ce que vous pensez, je ne le suis pas,
00:39il y a quelque chose de très surprenant à gauche.
00:45C'est que leur seule méthode, tout de même, c'est de prendre aux riches.
00:49On a vu la stag Zuckmann, comment elle était exploitée surabondamment
00:56et comment, heureusement, elle a été rejetée.
00:59Maintenant, c'est cette nouvelle lubie.
01:02Et au fond, on se demande si la gauche n'est pas capable d'inventer un système
01:07qui ne consisterait pas à prendre aux riches.
01:11Est-ce que leur inventivité est si pauvre
01:13qu'ils soient obligés en permanence d'aller faire les poches des riches
01:18sans leur consentement ?
01:20Je trouve que c'est affligeant.
01:22Je vais donner la parole à Bérangère Dubu, mais j'ai peur que ce soit explosif.
01:25Alors, le sujet est un peu tendu.
01:28J'ai Guillaume Casbarian qui a dit sur Twitter,
01:30donc le député Casbarian,
01:32qu'elle est cette dinguerie socialiste.
01:35Et je crois que c'est ce qu'il a le mieux résumé.
01:37Mais on parle des riches, ce qui est intéressant,
01:39c'est que la taxe Zuckmann, c'était pour les gens riches
01:41avec un patrimoine de 100 millions d'euros.
01:43Mais que là, ça va concerner ceux qui ont un patrimoine de 10 millions d'euros.
01:47Et la prochaine fois, ça sera 1 million d'euros.
01:49Et la prochaine fois, c'est votre livret A avec 10 000 euros dessus.
01:53On vous expliquera qu'il faut souscrire.
01:54Donc on voit bien qu'il fallait refuser la taxe Zuckmann
01:57parce que dans l'idée, c'était totalement une folie
01:59et que ça ne marchait pas.
02:01On baisse le seuil et ça va nous arriver.
02:03Et je dirais juste qu'un emprunt,
02:04vu qu'il se base toujours sur le patrimoine,
02:06vous pouvez avoir 100 millions d'euros
02:08parce que vous avez une grosse société cotée en bourse
02:11et ne pas avoir le salaire et la liquidité
02:14qui vous permet.
02:15Donc ça ne fonctionne pas.
02:17Casbarian dit une dinguerie socialiste.
02:19Moi, je dis, mais quelle est cette diablerie,
02:20cette folie, cette aberration ?
02:22Bref, vous savez, mon cher Philippe, comment je le dis,
02:24mais à fouet, il faut tout couper,
02:26sortons la tronçonneuse.
02:26Excusez-moi, mais qu'est-ce que cette diablerie ?
02:31Ça me rappelle un film qui s'appelait Les Visiteurs.
02:33Vous savez, quand Godefroy de Montmirail dit
02:36« Mais qu'est-ce que cette diablerie ? »
02:38Non, mais je trouve qu'on est chez les fous.
02:40Parce que déjà, en plus, je pense qu'une proposition comme ça
02:42ne passerait même pas le Conseil constitutionnel.
02:44Parce que premièrement,
02:46l'État a le droit de créer de l'impôt,
02:48il a le droit de modifier une assiette d'impôt,
02:50il a le droit de créer une taxe,
02:53il a beaucoup de pouvoir.
02:54Mais elle a obligé les gens,
02:56Jean-Ride, tellement c'est drôle,
02:58à donner un emprunt sans leur consentement.
03:00C'est pas drôle, franchement, c'est...
03:01Non, mais c'est pas drôle, parce que c'est notre argent.
03:03Non, mais je vous prends un exemple.
03:05Il y avait un emprunt qui avait fait scandale à l'époque,
03:07il s'appelait l'emprunt Giscard,
03:08vous vous rappelez, parce que l'emprunt Giscard
03:10avait été extrêmement généreux
03:12pour ceux qui avaient souscrit.
03:14Tant pis pour les caisses de l'État,
03:15il avait bien marché,
03:16et tant mieux pour ceux qui avaient touché.
03:18Mais là, on...
03:181983.
03:19C'était avant...
03:20Oui, le remboursement.
03:20Mouroua.
03:21Oui, le remboursement.
03:22Le dernier emprunt forcé, c'était 1983.
03:25Oui, oui, mais le plus rémunérateur,
03:27ça a été l'emprunt Giscard dans les années 70.
03:29Et là, on nous dit, premièrement,
03:31vous n'avez pas le choix,
03:32on vous prend,
03:33alors on n'a peut-être pas les liquidités,
03:35comme on fait dans ces cas-là,
03:35on prend un crédit pour pouvoir payer son emprunt à l'État,
03:39mais la banque,
03:40elle va vous prêter moyennant un taux d'intérêt,
03:42et là, le scandale est tel qu'on vous dit,
03:44de toute façon,
03:45on vous remboursera en 3 ou 5 ans,
03:48désolé, c'est pas tout à fait la même chose,
03:49et à taux d'intérêt zéro.
03:51Alors le taux d'intérêt zéro,
03:52c'est très intéressant,
03:53s'il y a une déflation de 3%,
03:55parce que là, vous allez gagner de l'argent.
03:57Mais comme on est plutôt à une inflation de 3%,
03:59c'est-à-dire que l'argent que vous avez prêté
04:01sans votre consentement,
04:02vaudra 10% de moins quand on va vous le rembourser.
04:0510 ou 15% de moins.
04:07Mais, on est chez les fous.
04:08Alors, il y a aussi la possibilité de se dire
04:11comme certaines taxes
04:13qui devaient être mises en place
04:15et être enlevées,
04:16et qui sont restées à vie.
04:17Donc peut-être qu'on leur dira,
04:18dans 3 ou 5 ans,
04:19Philippe Bilger,
04:20ben finalement, on les garde.
04:22Oui, absolument.
04:23Vous permettez,
04:24vous voulez,
04:24pour une anecdote,
04:25la taxe qui devait être provisoire,
04:26qui devait plus longtemps,
04:27la vignette automobile,
04:29de mémoire 1956,
04:31elle était provisoire.
04:32Elle s'est terminée en l'an 2000 ou 2001.
04:34Moi, j'ai envie de vous entendre.
04:34C'est du provisoire qui dure.
04:36Au 0826 300 300,
04:38est-ce que vous trouvez que c'est normal ?
04:40Est-ce que vous pensez
04:40que les contribuables
04:41qui gagnent plus d'un million d'euros par an,
04:43et ou en tout cas,
04:44ceux qui possèdent 10 millions d'euros
04:45de patrimoine taxable,
04:46doivent, en tout cas,
04:48rentrer dans cet emprunt d'argent par l'État ?
04:52Philippe David,
04:54j'imagine,
04:55bien entendu,
04:56j'imagine qu'ils ont réfléchi quand même.
05:00Non, je me pose la question.
05:01Je pense qu'ils ont,
05:02pour faire une proposition comme ça,
05:03qui, à mon avis,
05:04ne passeraient pas le Conseil constitutionnel,
05:06ils n'ont pas réfléchi.
05:07Mais, vous savez,
05:08je vais faire une approche psychanalytique.
05:10Philippe Bigère,
05:11adorant l'approche psychanalytique,
05:12notamment sur certains clubs
05:13où les gens se réunissent.
05:15On en a parlé il y a quelques jours.
05:18Les socialistes voulaient absolument
05:20la taxe Zuckman
05:21pour dire,
05:21voilà,
05:22on a fait la taxe Zuckman,
05:23nous,
05:24on n'aime pas les riches,
05:24comme disait François Hollande,
05:26la finance,
05:28c'est notre ennemi,
05:29et ils ne sont pas arrivés
05:30à faire passer la taxe Zuckman.
05:31Ce qu'on dit,
05:32en passant,
05:32la taxe Zuckman,
05:33je suis pour,
05:33mais en Italie ou en Allemagne,
05:35parce que ça tuerait nos concurrents,
05:36donc ce serait vraiment parfait,
05:38mais surtout pas en France.
05:39Donc,
05:39comme ils ont peu eu la taxe Zuckman,
05:41vous savez,
05:42parfois on appelle un produit
05:43bas de gamme
05:44qui ressemble un peu
05:45à un succédané de quelque chose.
05:47Alors,
05:47ils veulent faire
05:47un succédané de taxe Zuckman.
05:49Philippe Bigère,
05:50alors c'est étonnant,
05:51vous disiez,
05:51enfin,
05:51c'est pas étonnant,
05:52mais vous disiez tout à l'heure,
05:53effectivement,
05:53les seules positions
05:55qu'ils prennent,
05:56c'est de prendre aux riches
05:57et jamais de se dire,
05:58eh ben,
05:58on va réduire
05:59le train de vie
05:59de l'État,
06:00par exemple.
06:00Oui,
06:01vous avez raison,
06:02il n'y a jamais,
06:03parce qu'il ne faut pas réduire
06:04les dépenses,
06:05et pour les riches,
06:06tout de même,
06:07ça montre à quel point
06:09la gauche
06:10est profondément
06:12connectée
06:13sur,
06:14je dirais,
06:15une sorte de haine sociale.
06:17Ce qui me scandalise
06:19en permanence
06:20dans cette offensive
06:21contre les riches,
06:23c'est que,
06:24dans le lot,
06:24il y en a
06:25un grand nombre
06:26qui ont travaillé
06:27pour accumuler
06:28de la richesse,
06:30ça crée véritablement
06:31une sorte d'hostilité sociale
06:33qui explique
06:34pourquoi la France,
06:35d'ailleurs,
06:36ça a été dit,
06:37est clivée
06:38entre des prétendus riches,
06:41des pauvres,
06:41des misérables,
06:43une volonté
06:44de cliver un pays
06:45qui est aux antipodes
06:47du rassemblement
06:48qu'on espère,
06:50même s'il n'est pas national.
06:52Oui,
06:52dérangeur.
06:53Moi,
06:53je crois que j'ai converti
06:54Philippe David
06:55au libéralisme.
06:56Aujourd'hui,
06:56tous les deux,
06:57nous sommes sur la même veine.
06:59Non,
06:59c'est moi qui vous ai convaincu.
07:00Mais ce que vous dites,
07:00Philippe,
07:01même quand vous dites
07:01certains ont travaillé,
07:03ce n'est pas la question,
07:04en fait.
07:04Les droits ne sont pas
07:04inversement proportionnels
07:05aux revenus.
07:06Ce qui n'est pas juste
07:07pour 1 000 euros,
07:08ne l'est pas juste
07:08pour 1 million,
07:09ne l'est pas juste
07:09pour 10.
07:10Il n'y a pas de raison
07:11de taxer différemment.
07:13Il n'y a rien qui fonctionne.
07:14Il faut baisser les dépenses publiques,
07:15tout simplement.
07:15On le sait tous ici.
07:16Allez,
07:17on fait une petite pause.
07:17Je reviens dans un instant.
07:18son numéro de téléphone
07:19est pour vous,
07:19le 0826 300 300.
07:22Est-ce que vous estimez
07:22normal,
07:24finalement,
07:25que ces dirigeants
07:26puissent être taxés
07:27pour prêter de l'argent
07:28sans intérêt à l'État ?
07:30A tout de suite.
07:32Sud Radio.
07:32Sud Radio.
07:33Parlons vrai.
07:34Parlons vrai.
07:34Sud Radio.
07:35Parlons vrai.
07:36Les vrais voix Sud Radio.
07:3818h-20h.
07:39Cécile Dominibus.
07:40Philippe David.
07:42Et autour de cette table,
07:43Philippe Bilger,
07:44que nous aimons tellement,
07:45mon petit Philippe Bilger.
07:46Réfi proprement.
07:47J'espère.
07:48Il est d'une élégance.
07:50Vous allez vous marier ?
07:51On pourrait changer de sujet.
07:53Vous avez un mariage
07:54ou quelque chose, non ?
07:54Non, mais j'ai eu de la télé.
07:57Bah oui, je sais,
07:57vous avez eu de la télé,
07:58mais on a l'impression que vous avez plus...
07:59Systématiquement en cravate
08:00pour la télé.
08:01Ah bah oui, c'est ça.
08:02C'est ça.
08:03Bérangère Dubu est avec nous,
08:04dirigeante de FI Courtage
08:06et secrétaire générale de l'UI.
08:08Et on revient sur ce rejet
08:10de la taxe Zuckman,
08:12mais les sénateurs socialistes
08:13ont donc proposé
08:14un emprunt obligatoire
08:16pour les plus riches
08:16pour financer l'État.
08:17Et je crois que vous aviez
08:18un petit rebond, Philippe, David.
08:21Oui, parce que là, il y a quand même
08:22une double chose.
08:23C'est quand même amusant.
08:23Parce que l'État,
08:24il a une agence qui s'appelle l'AFT,
08:26l'agence France Trésor,
08:27qui se trouve à Bercy,
08:28qui emprunte sur les marchés financiers
08:30ce qui s'appelle des OAT,
08:32des obligations assimilables du Trésor.
08:34C'est-à-dire qu'on va dire
08:35aux contribuables,
08:37vous nous prêtez de l'argent,
08:39on ne vous demande pas votre avis,
08:41c'est non rémunéré,
08:42alors qu'on va dire
08:43à des pays étrangers,
08:44bon ben vous,
08:45on va vous emprunter,
08:46vous êtes d'accord,
08:47et en plus,
08:47on vous rémunère votre argent.
08:49Est-ce que c'est pas un peu
08:50scandaleux sur les bords ?
08:51Il y a ces paparelles qui disent
08:54qu'il serait tout de même plus simple
08:55de mieux rémunérer les obligations d'État.
08:57Ben oui !
08:58Ça va susciter un enthousiasme.
09:01Ah non, mais qui peut défendre une chose ?
09:04Cécile disait, ils ont réfléchi,
09:05mais moi je pense que pour faire
09:06une proposition comme ça,
09:07il ne faut pas réfléchir.
09:09C'est suicidaire politiquement.
09:10Oui, mais tout de même,
09:12c'est un peu inquiétant.
09:13Pourquoi ?
09:14Non, mais qu'une idée aussi absurde
09:17puisse germer...
09:18Parce qu'en s'insusse,
09:19chez des gens.
09:20Dans une tête politique.
09:22Jacqueline Marie dit sur notre compte X
09:25peut-être qu'il faudrait donner
09:27quand même une carotte.
09:28Si la France réduit sa dette,
09:30il pourrait y avoir une récompense
09:32en fonction de la diminution de la dette.
09:34Ben, c'est pas mal, je trouve.
09:35Ah ben non, mais...
09:36C'est très intelligent,
09:37c'est ce que je disais.
09:38Oui, moi je disais,
09:39vous coupez l'ADEME, 5 milliards,
09:40et vous savez quoi ?
09:41Que l'État s'engage.
09:424,4.
09:43Que l'État s'engage.
09:44L'État dit, nous,
09:45on va baisser de tant milliards.
09:46Et en revanche,
09:47on lance une souscription.
09:48Et au pire,
09:49elle n'est pas rémunérée.
09:49Je l'entends volontaire.
09:51Je crois que je serai la première
09:52à dire si l'État baisse sa dépense,
09:54je veux bien aller.
09:55Les gens se sont mobilisés pour du relax.
09:56Dites aux Français,
09:57nous baissons la dépense publique
09:58et on vous demande de nous aider.
10:00Ça, c'est différent.
10:00Mais ça ne peut être qu'après avoir fait
10:02déjà des efforts
10:03et sur la base du volontariat.
10:05Non mais ça,
10:05on est bien d'accord.
10:06Excusez-moi,
10:06mais je vais revenir à un très vieux temps.
10:09Il y a plus d'un siècle,
10:09quand il y a eu la guerre de 1914,
10:10il y avait eu les emprunts
10:11de la défense nationale,
10:13où on demandait,
10:14parce que vu l'effort de guerre colossal
10:15qu'on était obligé de faire
10:16pour faire la guerre,
10:19on avait demandé aux gens
10:20et les gens donnaient de l'argent
10:21sans aucun problème.
10:22Pourtant,
10:23les Français étaient
10:23beaucoup moins riches qu'aujourd'hui.
10:25Pourquoi ?
10:25Parce que c'était pour défendre,
10:26pour pas que la France disparaisse.
10:28Vous voyez ce que je veux dire ?
10:29Si on nous disait
10:30vous prêtez de l'argent à l'État,
10:32c'est volontaire,
10:33évidemment,
10:34ce n'est pas obligatoire.
10:35Et vous êtes bien rémunérés
10:36pour qu'on arrive à faire le budget
10:38et en contrepartie,
10:40on s'engage.
10:40Allez,
10:41on fait 50 milliards d'euros
10:43de baisse de dépense.
10:44Là,
10:45je pense que les gens,
10:46avec une rémunération correcte,
10:48vous êtes quand même plus gentils que moi
10:49parce que mon rémunération à zéro,
10:51je n'y vais pas.
10:52Avec une rémunération correcte,
10:53on me dirait,
10:54je ne sais pas,
10:545-6% par an,
10:56moyennant une taille à la serpe
10:58dans la dépense publique,
11:00oui,
11:00il y a plein de gens
11:01et là,
11:01je pourrais y aller.
11:02Mais comme cet État
11:03est incapable
11:03de faire la moindre réforme
11:05et qu'il ne connaît pas
11:06le mot économie,
11:08à tous les sens du terme d'ailleurs,
11:10non,
11:11non.
11:12Mais Philippe Bilger,
11:13est-ce que politiquement parlant,
11:14c'est,
11:15on imagine quelque chose,
11:16on jette un pavé dans la mer,
11:19on sait très bien
11:20que ça ne passera jamais.
11:21Donc,
11:22est-ce que c'est un coup politique
11:23de se dire,
11:24Patrick Caner,
11:25chef des sénateurs PS,
11:27qui défend l'idée
11:27comme du patriotisme fiscal obligatoire ?
11:30Mais justement,
11:31je me demande,
11:32et dans les socialistes,
11:34il y a des gens que j'aime bien,
11:35je ne voudrais pas
11:36jeter la pierre politique
11:39uniquement contre eux,
11:41mais je me demande
11:42s'ils ne sont pas un FED,
11:44un catéchisme
11:45qui en permanence
11:47leur interdit
11:48d'inventer des solutions
11:50qui pourraient être novatrices,
11:52provocatrices,
11:54stimulantes.
11:55À chaque fois,
11:56c'est pareil.
11:56Le dogme
11:57que vous décrivez,
11:59Patrick Caner,
12:00dit cela,
12:01ça renvoie,
12:02encore une fois,
12:03un dogme de gauche
12:05qui est incapable
12:06de se renouveler.
12:07Et qui oppose
12:08Bérenger ?
12:08Moi, je pense qu'il n'y a pas besoin
12:11de chercher des idées créatrices,
12:12comme vous dites, Philippe.
12:13Il faut juste baisser la dépense.
12:15Il n'y a rien de créateur
12:15à baisser la dépense.
12:16Oui, mais Bérenger,
12:17à chaque fois,
12:18on dit ça
12:19et on ne les trouve pas.
12:20En revanche,
12:20je crois que la gauche,
12:21les socialistes,
12:21courent après l'extrême-gauche.
12:23En fait, ce qui se passe,
12:23c'est que les socialistes
12:24courent après l'extrême-gauche
12:25pour exister politiquement,
12:27d'où ce concours
12:27l'épine de la taxe
12:29la plus stupide, etc.,
12:30qui cristallise totalement
12:32la société
12:32qui la scinde en deux
12:33pour le résultat qu'on sait,
12:35puisqu'aujourd'hui,
12:35Mélenchon est la personne
12:36la plus clivante.
12:37Donc, on voit
12:37qu'opposer les gens,
12:38ça ne paye pas politiquement
12:39et les socialistes
12:40s'engouffrent dedans.
12:42C'est mauvais économiquement,
12:43c'est mauvais politiquement.
12:45Merci les amis.
12:45Allez, tout de suite,
12:46on n'y croit pas.
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