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00:0011h30, 13h, Christine Kelly sur Europe 1
00:04Ravie de vous retrouver pour tous ceux qui étaient au Dôme de Paris avec moi hier soir jusqu'à 1h du matin.
00:11Vous allez comprendre que ma voix elle est un tout petit peu grave puisqu'on est resté très tard à discuter.
00:15Vous étiez une star, Christine, là-bas.
00:17Oh non, non, c'est la France qui est une star.
00:20Les gens ont soif de France, les gens ont soif de...
00:22C'était incroyable cette ambiance au Dôme de Paris où 4500 personnes sont venues dire qu'ils ont envie d'une France.
00:28Une France qui se relève, une France qui se lève et une France qui avance.
00:31Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
00:32Ah oui, des discours magnifiques.
00:33Non, mais vraiment, c'est ce qui me touche.
00:35Pierre Marissia, vous étiez là aussi.
00:37Éric Tegner, là-bas, après l'autre part de moi.
00:38Alors moi, je me suis passé à 20h pour une vingtaine de minutes
00:41parce qu'après j'étais fidèle au poste de 21h à minuit sur CNews pour ne rien lâcher.
00:45Mais effectivement, les gens en fait, ils en ont besoin.
00:47Ils ont besoin d'un espoir, ils ont besoin de se projeter.
00:49C'est intéressant comme à chaque fois la gauche dépeint les gens droites comme des gens tristes,
00:54comme des gens comme si on était là uniquement à dire,
00:57« ben voilà, tout est une catastrophe, etc. »
00:58Mais quand on parle aux gens, en fait, ils sont pleins d'espoir.
01:01Et ils ont besoin qu'on leur parle de la France.
01:02Et c'était ça hier soir.
01:03Pierre Marissia, vous étiez là aussi.
01:05J'étais là, j'étais là.
01:07J'ai pu profiter de ce très beau moment.
01:08Effectivement, on a senti que la salle, il y avait 4000 personnes,
01:11plus de 4000 personnes, on a senti que c'était très vivant,
01:15c'était très optimiste, y compris dans le marasme général dans lequel on vit.
01:20On avait l'impression qu'il y avait beaucoup d'optimisme dans la salle.
01:23Et puis moi, j'étais quand même très touché par,
01:24vous en souvenez, l'hommage qui était très long pendant près d'une minute
01:29d'applaudissements à Harmonie Comine,
01:31la femme du gendarmerie Comine qui avait été tuée
01:33après un refus d'obtempérer l'année dernière.
01:35Toute la salle s'est levée pendant près d'une minute.
01:37C'était très, très, très émouvant.
01:40Harmonie était évidemment en larmes.
01:41Charlotte Dornelas à côté d'elle était en larmes.
01:44Donc c'était un très, très beau moment.
01:46Il y a eu vraiment une très belle alchimie dans cette salle.
01:49C'est le moment où vous avez participé justement à cette table ronde.
01:53Alors on vient dans un instant,
01:55enfin vous êtes là ce matin justement pour parler
01:57au nom de l'Institut pour la Justice,
02:00dévoiler en exclusivité les coulisses
02:02d'une enquête sur les influences idéologiques
02:05au sein de la justice française,
02:06notamment de la gauche.
02:08Et d'abord, avant de vous donner la parole,
02:10j'aimerais peut-être avoir le regard de Gabriel Cluzel,
02:12puisque Gabriel Cluzel,
02:14on a l'habitude de se poser la question
02:17de cette mainmise,
02:19ou de cette éventuelle mainmise
02:21de la gauche par les magistrats de gauche,
02:23etc. sur la justice.
02:25Le pire, je crois, c'est que finalement,
02:27tout le monde l'a un peu intériorisé.
02:30C'est presque devenu un lieu commun
02:33de dire que la justice est de gauche,
02:35un pléonasme.
02:36Et c'est proprement terrifiant.
02:38Mais pourquoi est-ce devenu un pléonasme ?
02:42Notamment en raison, évidemment,
02:45emblématique de ce syndicat de la magistrature
02:47qui revendique sa partialité
02:49depuis 1968,
02:50depuis la harangue Baudot.
02:51Mais c'est complètement délirant
02:54qui a épinglé sur le mur des cons
02:56deux pères de victimes.
02:59Je rappelle que hier,
02:59c'était l'anniversaire,
03:01le triste anniversaire,
03:02je crois les 15 ans
03:03de l'anniversaire de l'assassinat,
03:07du meurtre, on va dire,
03:09de Anne-Lauren Schmitt.
03:10Et son père a été épinglé
03:12sur le mur des cons
03:13pour avoir simplement dit
03:15qu'il y avait trop de laxisme judiciaire
03:17en matière de récidive sexuelle.
03:19Donc comment voulez-vous
03:20que nous, Français ordinaires,
03:23ne pensions autre chose
03:24que, évidemment, la justice est partialité.
03:27Ce qui ne veut pas dire qu'individuellement,
03:28parce que j'en connais en plus,
03:30il n'y ait pas des juges
03:31qui fassent leur métier
03:32tout à fait honnêtement.
03:35Mais néanmoins,
03:36il y a un climat,
03:37et c'est un climat d'inquiétude.
03:38Vous savez, parmi toutes les inquiétudes,
03:39il y a aussi l'inquiétude judiciaire.
03:41De se dire, mais par qui vais-je être jugé ?
03:43Est-ce que j'aurai le droit
03:44à un jugement équitable ?
03:45Un jugement équitable.
03:46Alors, Pierre-Marie Sèvres, d'abord,
03:49c'est un documentaire,
03:50enquête que vous lancez
03:52sur les réseaux sociaux,
03:53sur YouTube.
03:54Il a été mis en ligne
03:55hier soir à 19h30.
03:57C'est la première fois
03:58que vous allez vous exprimer
03:59dans un média
03:59pour révéler un peu
04:01la substantifique moelle,
04:03on va dire,
04:03de cette enquête.
04:04On écoute un extrait
04:05et on revient vers vous.
04:08La justice s'est auto-instituée
04:11en pouvoir politique.
04:12On tape sur des forces politiques
04:15qui déplaisent
04:16à la magistrature.
04:17Des études ont montré cela,
04:19qu'une courte peine d'emprisonnement
04:20peut stopper la délinquance.
04:22Par idéologie,
04:23on les a supprimées,
04:24les courtes peines,
04:25même pour les majeurs.
04:26Je ne vais pas vous punir.
04:27Je ne vais pas vous punir.
04:29La force est du côté du voyou
04:30et c'est la justice
04:31qui donne le pouvoir
04:32aux voyous
04:33et non pas aux policiers.
04:34Oui, mais la violence
04:35n'augmente pas plus en France
04:36qu'ailleurs.
04:37En réalité,
04:38la France est le pays d'Europe
04:40dans lequel les violences physiques
04:41ont le plus augmenté
04:42sur la dernière décennie.
04:44Vous pouvez lui mettre
04:45un bras électronique,
04:46une amende,
04:46tout ce que vous voulez,
04:47du sursis.
04:48Ça n'a aucun intérêt
04:50en termes éducatifs.
04:52Si vous pensez
04:53que la force
04:55est du côté du voyou
04:56au niveau de la justice,
04:58appelez-nous
04:59au standard
04:59d'Europe 1 0 1 80 20 39 21.
05:02Pierre-Marie Sèvres,
05:03pourquoi avoir fait
05:05ce documentaire ?
05:05Je rappelle que vous êtes
05:06directeur de l'Institut
05:08pour la justice.
05:09Alors,
05:09parce que je pense
05:10effectivement,
05:11comme l'a dit Gabriel,
05:12que tous les Français
05:13ont intériorisé
05:14que la justice
05:15était de gauche.
05:16Or,
05:17ça me semble être
05:18complètement
05:18scandaleux
05:20qu'on ait intériorisé
05:22cette pensée.
05:23Parce que,
05:24vous savez,
05:25Montesquieu disait
05:25qu'une société politique,
05:27c'était trois pouvoirs
05:29indépendants
05:29et qui s'équilibraient
05:31les uns les autres,
05:31le pouvoir exécutif,
05:32législatif et judiciaire.
05:34Donc,
05:34qu'un de ces pouvoirs
05:35penche d'un certain côté
05:37et que ce côté
05:39vers lequel il penche,
05:40c'est-à-dire à gauche,
05:41à mon avis,
05:42soit sans connexion
05:44et soit déconnecté
05:45de ce que pense
05:46la majorité des citoyens,
05:47puisque moi,
05:47je pense que la majorité
05:48des citoyens
05:48sont plutôt de droite,
05:50et encore,
05:51peu importe d'ailleurs.
05:52Les sondages le disent.
05:53Voilà,
05:53les sondages le disent.
05:54Mais ça pourrait être l'inverse.
05:55Si la justice penchait à droite
05:56et que les citoyens penchaient à gauche,
05:57ça serait le même problème,
05:59ça serait le même souci.
06:00Aujourd'hui,
06:00il se trouve que les citoyens
06:01n'ont aucune prise
06:02sur la justice,
06:03sur son fonctionnement,
06:05parce qu'elle évolue
06:06complètement
06:06dans un vase clos
06:08et seule
06:09de son côté.
06:11Or,
06:12la source
06:13en démocratie
06:13de toute légitimité,
06:15surtout de ces trois
06:16grands pouvoirs,
06:17ce sont les citoyens.
06:18Donc,
06:19nous,
06:19c'est cette déconnexion
06:20qui existe depuis des années.
06:22Vous savez,
06:22il y a des sondages
06:23qui sortent depuis 10 ans,
06:2415 ans,
06:25comme quoi moins d'un Français sur deux
06:26a confiance en la justice.
06:28Pour nous,
06:28c'est un immense problème.
06:29Le fait que moins d'un Français sur deux
06:30ait confiance en la justice,
06:31je pense que c'est honnêtement,
06:33si on réalisait
06:34la gravité de cette situation,
06:36tout le monde serait dans la rue
06:37pour manifester,
06:38pour changer les choses,
06:39parce que la justice
06:41est vraiment un pilier
06:42de la société.
06:43Quand on a moins d'un Français sur deux,
06:44c'est l'ultime recours.
06:44C'est-à-dire que si on n'a pas confiance
06:45en la justice,
06:46on va vers l'autodéfense.
06:48Si on n'a pas confiance en la justice,
06:49tout s'écroule.
06:50C'est gravissime.
06:51Voilà,
06:52c'est gravissime.
06:52Alors,
06:53est-ce que,
06:53je vous pose la question,
06:54vous êtes parti d'un...
06:56Est-ce que vous avez un parti pris ?
06:57C'est-à-dire,
06:57est-ce que vous vous êtes dit,
06:58bon,
06:58moi,
06:58je tiens à démontrer,
07:00comme on le voit souvent
07:00dans certains documentaires
07:02pour ne pas citer des supports audiovisuels,
07:04est-ce que vous êtes parti
07:05en vous disant,
07:07je veux démontrer
07:08que la gauche
07:09a la mamie sur la justice
07:10ou bien,
07:11au contraire,
07:12vous avez enquêté
07:12de façon large,
07:14de façon honnête,
07:15la plus honnête possible
07:16sur ce documentaire ?
07:17Vraiment,
07:17je vous pose la question
07:18avec la plus grande sincérité.
07:20ce qu'on a voulu avant tout décrire,
07:21c'était non pas de dire
07:23que la justice était de gauche,
07:25mais on voulait expliquer
07:26quel était le cheminement
07:26de la gauche
07:27au sein de la justice.
07:28D'accord.
07:29Et en expliquant ce cheminement
07:30de la gauche
07:30au sein de la justice,
07:31vous savez,
07:31le titre qui est
07:32« Comment la gauche a pris le pouvoir
07:34dans la justice »,
07:34on l'a trouvé à la toute fin.
07:36Parce qu'on est parti,
07:37on voulait expliquer
07:37qu'est-ce que la gauche
07:39dans la justice,
07:39qu'est-ce qu'a fait
07:41la gauche dans la justice,
07:42et on est arrivé au final,
07:44après avoir étudié
07:45ce qu'elle avait fait,
07:45à nous dire
07:45« Non mais en fait,
07:46elle tient tous les leviers
07:47de pouvoir de la justice,
07:48c'est-à-dire qu'elle tient
07:49l'ENM,
07:50elle tient l'École nationale
07:51de la magistrature,
07:52le lieu de formation,
07:53elle tient le Conseil supérieur
07:55de la magistrature,
07:56donc l'organe qui juge
07:58les juges,
07:59elle tient les cours suprêmes,
08:01le Conseil d'État,
08:02le Conseil constitutionnel,
08:03la Cour de cassation,
08:03les cours européennes,
08:05etc., etc.,
08:05donc en fait,
08:06elle tient le parc national financier,
08:08bref,
08:09elle tient vraiment
08:09tous les leviers
08:11du pouvoir judiciaire
08:13entre ses mains.
08:14La gauche tient tous les leviers
08:15du pouvoir judiciaire.
08:17Luc et Eric,
08:18vous nous appelez
08:19d'Île-de-France,
08:21vous avez envie
08:22de vous exprimer
08:23sur les islamo-éco-rachistes
08:24pour reprendre
08:25vos inscriptions
08:26qui ont envahi,
08:27selon vous,
08:27la magistrature,
08:28on marque une pause
08:29et on vous écoute
08:30dans quelques secondes.
08:31Et comme Luc et Eric,
08:32vous pouvez réagir
08:33001-80-20-39-21,
08:35il est 11h42,
08:37vous écoutez Christine Kelly
08:38et vous sur Europe 1.
08:40Europe 1,
08:41Christine Kelly,
08:4211h46 sur Europe 1,
08:43la suite de Christine Kelly
08:44et vous avec ce matin
08:46cette question,
08:46la gauche a-t-elle mis
08:47la main sur la justice
08:48en France ?
08:49L'Institut pour la justice
08:50sort une enquête vidéo
08:51et la détail en exclusivité
08:53ce matin,
08:54nous sommes avec
08:54Pierre-Marie Seve,
08:55directeur de l'Institut
08:56pour la justice
08:57et vous,
08:57chers auditeurs,
08:58vous réagissez au 01-80-20-39-21
09:01comme Luc et Eric
09:02qui est avec nous en ligne.
09:03Luc et Eric,
09:04bonjour,
09:05vous nous avez appelé
09:06pour témoigner un petit peu
09:08de ce que vous pensez
09:10sur la justice.
09:10Dites-nous tout.
09:12Alors très bien,
09:12bonjour Christine,
09:13bonjour à toute l'équipe.
09:13D'abord,
09:14avant de commencer,
09:15bravo à toute l'équipe
09:16pour le travail que vous faites
09:17et l'information
09:17qui est dispensée
09:18sur Europe 1
09:19ou sur CNI.
09:20Voilà,
09:20donc je suis un fervent soutien
09:21de cette information
09:22qui est plurielle
09:23et qui est tout sauf partielle.
09:26Merci infiniment.
09:27Merci.
09:28Je vous en prie.
09:29Donc ça,
09:29c'est la première chose.
09:30La deuxième,
09:30c'est effectivement
09:31par rapport à la justice.
09:32Je crois que Pierre-Marie
09:32a déjà dit pas mal de choses
09:33sur lesquelles
09:34je ne peux te taper
09:36et acclamer des deux mains.
09:38On voit bien aujourd'hui
09:3825% à peu près
09:40de ceux qui rentrent
09:41à l'école de la magistrature
09:42à Bordeaux
09:43à tendance gauchiste.
09:45Et quand on voit aujourd'hui
09:46et quand on sait
09:47l'indépendance qu'il y a
09:48entre la justice
09:49et le pouvoir politique,
09:51on voit bien
09:51que la gauche
09:52a très vite compris
09:54quel était l'intérêt
09:55d'investir
09:56ces instances
09:57puisque les décisions
09:59qu'elle prenne
10:00sont faites
10:00en totale impunité,
10:02en totale indépendance
10:03et bien évidemment
10:04qu'il y a une jurisprudence
10:05qui peut être pénalisante
10:06et qui va à l'encontre
10:07de ce que les Français
10:08attendent.
10:09Donc aujourd'hui,
10:10la gauche a bien compris
10:11cette démarche
10:12auprès de la justice
10:12qui est de dire
10:13nous avons un pouvoir
10:15qui est en fait
10:15un contre-pouvoir politique
10:17et qui permet effectivement
10:18de façonner
10:20en quelque sorte
10:20la société française.
10:21Et on le voit
10:23à travers le CSM,
10:24on le voit
10:24à travers l'école
10:26de la magistrature
10:27à Bordeaux,
10:28on le voit
10:28sur les différentes instances
10:29comme la cour
10:30de justice,
10:32sur la cour des comptes.
10:34Donc il y a plein
10:34d'organes aujourd'hui
10:35où la gauche
10:36est malheureusement
10:37bien trop présente
10:38et influe
10:39sur ce que
10:40la société française
10:41peut ou doit devenir
10:43selon leur idéologie.
10:44Et rappelons
10:45moins de 2%
10:46à la présidentielle.
10:49C'était le score
10:50de la gauche
10:50du PS notamment.
10:53Luc Éric
10:53effectivement
10:54a souligné
10:55qu'est-ce que vous répondez
10:56Pierre-Marie Sèvres
10:57à Luc Éric
10:58qui va dans votre sens
10:59et qui dit que
11:00voilà pas tous
11:01les magistrats
11:01pas toute la justice
11:02mais comment peut-on
11:04expliquer
11:04Pierre-Marie Sèvres
11:05que comme il dit
11:0625% des magistrats
11:07sont à tendance gauchiste
11:09pour reprendre
11:10ces expressions
11:10et qu'il y a
11:12toutes ces grandes conséquences
11:13dans la société
11:14que l'on voit ?
11:15Alors effectivement
11:16monsieur va dans mon sens
11:18je vais dans le sien aussi
11:19quand on voit
11:20que les trois dernières
11:21grandes personnalités politiques
11:23qui ont été condamnées
11:24par la justice
11:24c'est-à-dire Marine Le Pen
11:26Nicolas Sarkozy
11:27François Fillon
11:27sont quand même
11:28trois personnalités
11:29de tout premier plan
11:30à droite
11:31et qu'il n'y en a aucune
11:32il n'y avait aucune équivalence
11:33à gauche
11:33on peut effectivement se demander
11:35On attend le procès
11:36de Jean-Luc Mélenchon
11:36par exemple
11:37Voilà
11:37on attendra probablement
11:38longtemps
11:39Jérôme Cahuzac
11:39Jérôme Cahuzac
11:40Mais ça commence à dater
11:41et Jérôme Cahuzac
11:42n'avait pas eu
11:43d'exécution provisoire
11:44par exemple
11:44sur toutes les condamnations
11:46qu'il a eues
11:46alors qu'à droite
11:46on les a
11:47Enfin bref
11:48donc comment est-ce qu'on peut
11:49ne pas voir
11:50que la justice penche à gauche
11:51ce qui ne veut pas dire
11:52comme vous l'avez dit Christine
11:53que tous les juges sont de gauche
11:54que la justice
11:55est membre
11:57du grand complot
11:58de la gauche
11:59contre la droite
11:59c'est pas le cas
12:00mais elle penche à gauche
12:01c'est un vrai problème
12:02D'où est-ce que ça vient ?
12:04Vous avez parlé de l'ENM
12:04Moi je pense que la raison principale
12:06pour laquelle à l'ENM
12:07on a des juges de gauche
12:09L'ONM c'est quoi ?
12:10L'école nationale de la magistrature
12:12c'est parce que
12:13et je l'ai vu
12:15moi j'ai fait mon master de droit
12:16à la Sorbonne
12:17à Paris 1
12:17dans le master
12:19qui préparait à l'ENM
12:20alors je ne voulais pas passer l'ENM
12:21je voulais être avocat
12:22ce que je n'ai pas fait non plus
12:23mais en tout cas
12:25la plupart de mes camarades
12:26de promotion
12:27ont passé l'ENM derrière
12:29et je l'ai bien vu
12:30c'est une sociologie
12:31très très très particulière
12:33Alors on va écouter justement
12:34la sociologie très particulière
12:36en prenant l'extrait
12:37de votre documentaire
12:38rappelez-nous le nom
12:39de ce documentaire
12:40Justice
12:41Justice
12:42Comment la gauche a pris le pouvoir
12:43On écoute un extrait
12:44Le magistrat classique
12:46qui passe par le premier concours
12:48c'est une femme
12:49entre 70 et 80% des promos
12:52sont des filles de prof
12:53parisiennes
12:54Oui
12:54On sait très bien
12:55que ces profils-là
12:56de jeunes femmes urbaines
12:58elles votent à gauche
12:59voire à l'extrême gauche
13:00Ce n'est pas leur présence
13:01qui pose problème
13:02au contraire
13:02c'est qu'il n'y ait que ça
13:03C'est intéressant
13:05Mais moi je vais vous dire
13:06dans ma promotion
13:07je n'ai vu que ça
13:08Pierre-Marie Sèvres sur Europe 1
13:09Ah oui
13:09donc vous étiez en minorité
13:10Moi j'ai dit une fois
13:12j'ai une anecdote
13:12C'est fou
13:13J'ai dit une fois une phrase
13:14j'ai dit
13:15alors que moi je faisais
13:15très peu de politique
13:16je ne m'intéressais pas
13:17tant que ça à la politique
13:18à l'époque
13:19enfin bref
13:19et j'ai dit une phrase
13:21tout simplement
13:21ah oui Général de Gaulle
13:22quand même
13:23c'était un bon président
13:24et je me souviens
13:25avoir dit ça
13:25dans un groupe
13:26de mes amis
13:27parce qu'on était
13:288 garçons
13:29sur 80 étudiants
13:31et elles m'ont dit
13:32oh mais je ne comprends pas
13:34tout le monde
13:34qui fait une fixette
13:35sur Général de Gaulle
13:36quand même
13:36etc
13:36et je me suis fait
13:37rembarrer
13:38si je peux me permettre
13:39parce que j'ai dit
13:40parce que j'ai émis
13:41une petite touche
13:43d'admiration
13:43pour Général de Gaulle
13:44donc c'est vous dire
13:45que cette espèce
13:46de consensus
13:47de ce qu'on peut dire
13:48et ne pas dire
13:49de ce qu'on peut faire
13:50et ne pas faire
13:50il se retrouve
13:51quand on est magistrat
13:52à l'ENM
13:53c'est la même chose
13:53c'est la même chose
13:54c'est ce profil
13:55voilà en général
13:56enfin qui ne décide pas tous
13:58mais
13:58Gabriel Tizel
14:00mais personne n'empêche
14:01les garçons
14:03ruraux
14:04pour les opposer
14:05aux filles urbaines
14:06de passer le concours
14:07qui est un concours difficile
14:08du reste
14:08c'est un concours
14:09très difficile
14:10ou alors il y a
14:10un endo-recrutement
14:11et au moment de passer
14:12le concours
14:13vous avez l'impression
14:13qu'il y a quand même
14:14un petit peu
14:15de partialité dans le jury
14:16je vais aller au bout du bout
14:17des questions
14:17il y a peut-être ça
14:19c'est difficile d'avoir
14:20des éléments précis là-dessus
14:21mais il y a peut-être ça
14:22mais effectivement
14:22vous avez raison
14:23personne n'empêche
14:24les garçons
14:25moi je l'ai bien vu
14:26dans le master
14:27donc dans le master
14:28pour l'ENM
14:29on avait 8 garçons
14:30sur 80 étudiants
14:31mais le master
14:32droit des affaires
14:32alors là
14:33c'était pas l'inverse
14:34mais c'était quand même
14:35beaucoup mieux réparti
14:36donc effectivement
14:37c'était quand même
14:39la question
14:39c'était quand même
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