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00:00Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la justice en exclusivité pour Europe 1, nous révèle son documentaire sur la gauche et la mise de la gauche.
00:10On va mettre au conditionnel, mais s'il le démontre en tout cas dans ce documentaire sur la justice.
00:15Luc-Éric, est-ce que vous auriez une dernière question à Pierre-Marie Sèvres ?
00:19Non, je n'ai pas de question, juste peut-être raconter une petite anecdote en 30 secondes, personnel du vécu.
00:25Pourquoi est-ce que je dis que la justice est de gauche et pourquoi je rejoins ce que dit Pierre-Marie ?
00:29Du vécu réel. Vous allez au tribunal correctionnel, vous avez un juge en face de vous qui va prendre des décisions certainement légitimes,
00:39mais une justice de place, je m'explique. La première chose qu'il vous demande c'est quel est votre emploi, quelle est votre rémunération.
00:45Pour la même infraction, vous pouvez avoir deux décisions totalement différentes.
00:51Ah oui, en fonction de vos revenus ?
00:53En fonction du statut que vous représentez, donc si vous êtes cadre supérieur ou pas dans la société.
00:58Donc si vous êtes un CSP+, vous risquez effectivement d'être plus fortement condamné que quelqu'un qui serait de la classe ouvrière.
01:07Et ce n'est pas péjoratif ce que je veux dire.
01:08Mais si vous voulez, la justice théoriquement est représentée par le fléau de la balance, elle doit être équitable.
01:13Comment parler d'équité lorsque l'on a effectivement, dès le départ, une justice de classe ?
01:17Alors Pierre-Marie Sèvres vous répond. Merci beaucoup Luc-Éric pour votre appel.
01:21Excellente journée sur Europe 1. Pierre-Marie Sèvres.
01:23Alors ce qui est vrai, ce que monsieur a dit, c'est qu'effectivement le fond de la pensée, de l'idéologie de la gauche judiciaire,
01:31c'est la justice était biaisée en faveur des privilégiés, les hommes blottent plus 50 ans, les riches, etc.
01:39Et on doit inverser cette justice. C'est ça leur fond idéologique.
01:43Ils font inverser cette justice et donc les vrais privilégiés dans cette idéologie-là, du coup c'est l'inverse.
01:49Ce sont les femmes pauvres, racisées, etc.
01:53Donc c'est effectivement une inversion de ce qu'on...
01:57Ils considèrent que la justice est biaisée et ils veulent l'inverser.
02:00Moi je considère qu'à l'inverse, il ne faut biaiser ni en faveur des riches, ni en faveur des pauvres,
02:05et qu'il faut simplement avoir une justice équitable.
02:07Lorsqu'on pense, on aspire à l'impartialité, on est bien déçus.
02:11Je veux dire, dans l'audiovisuel, souvent, dans tout ce qui est souvent, on le voit,
02:16France Télévisions, Radio France, d'ailleurs ils sont auditionnés justement en ce moment
02:20à la commission d'enquête parlementaire sur ces sujets.
02:22Lorsqu'on le voit effectivement pour la justice, ça pose vraiment beaucoup de questions.
02:26Les Français s'interpellent, en tout cas se posent des questions.
02:29Vincent nous appelait de Franche-Comté. Bonjour Vincent.
02:32Oui, bonjour Christine.
02:34Bonjour, c'est gentil, bonjour comme ça.
02:37Alors dites-nous tout, mon cher Vincent.
02:40Eh bien, je veux, moi, prétendre que les juges ne sont pas indépendants,
02:47puisqu'ils doivent rendre des comptes au peuple français.
02:51Ils sont censés, en effet, rendre des jugements au nom du peuple français.
02:56Or, le peuple français, il y en a qui le trahissent allègrement.
02:59Donc, je veux faire passer ce slogan,
03:03« Juge, nous jugerons vos jugements » et « Juge, nous vous jugerons ».
03:08Au nom du peuple français.
03:10« Juge, nous vous jugerons ».
03:11« Au nom du peuple français » et demander est-ce qu'on crée une commission de cassation spéciale pour les jugements des juges,
03:22avec des jurés populaires d'un côté, des députés, donc des représentants du peuple français,
03:29qui se saisiront de jugements qu'ils trouvent totalement iniques, totalement déséquilibrés,
03:35et sur lesquels le peuple français s'exprimera.
03:39Et que certains juges, qui dérapent trop souvent, qu'on leur tape sur les doigts,
03:44il faut en finir avec cette non-justice vis-à-vis des juges.
03:51On retient ce slogan, « Juge, nous vous jugerons ».
03:54On marque une pause, Vincent, et on revient avec Pierre-Marie Sèvres pour répondre à cette question,
03:59« Est-ce que les juges sont jugés ? »
04:01Comme Vincent, vous pouvez réagir au 0, 1, 80, 20, 39, 21.
04:05A tout de suite, il est 11h56, on écoute Christine Pélier.
04:08Si vous nous rejoignez à l'instant, nous avons un programme chargé et passionnant.
04:20Dans un instant, vous entendrez le témoignage exclusif d'une femme, Thérèse Maddy.
04:25Elle vient dénoncer la fermeture de son école privée après des accusations portées par l'extrême gauche.
04:32Que comprendre ? Elle viendra dans le studio d'Europe 1 pour témoigner.
04:36Nous parlerons également d'une note de service des renseignements qui révèle que les chrétiens sont les cibles privilégiées des terroristes islamistes.
04:44Alors, on s'en doutait, mais là, c'est une note de service des renseignements qui le révèle.
04:48Qu'en pensez-vous ? Pourquoi n'étons pas étonnés ?
04:51Appelez-nous au standard d'Europe 1.
04:530, 1, 80, 20, 39, 21.
04:55Et pour l'instant, nous parlons de la gauche.
04:58A-t-elle la mainmise sur la justice en France ?
05:01L'Institut pour la justice sort une enquête vidéo exclusive pour nous sur Europe 1 et qui détaille cette mainmise.
05:10Nous sommes avec Pierre-Marie Sèvres en direct dans le studio d'Europe 1.
05:15Vous êtes directeur de l'Institut pour la justice.
05:16Et nous avions Vincent, Vincent en ligne, qui était en train de poser la question suivante.
05:21Juge, nous vous jugerons.
05:24Éric Tegner veut réagir.
05:25Ensuite, Pierre-Marie Sèvres va nous dire, est-ce que les juges peuvent être jugés ?
05:29Moi, je suis parfaitement d'accord avec notre auditeur et je voudrais donner trois exemples.
05:34Le premier, c'est celui de Jean-Yves Le Gallou, qui avait une fois critiqué une décision de justice et qui avait du coup donné le nom du magistrat.
05:41Pour cela, il a été traîné devant les tribunaux.
05:44Finalement, évidemment, il a été relaxé.
05:46Mais je mets cet exemple en exergue pour dire qu'aujourd'hui, non seulement on ne peut pas les juger,
05:51mais en plus, en tant que journaliste, on ne peut même pas les commenter.
05:53Moi, dans mon cas, par exemple, nous avions fait un magazine sur le laxisme dans les tribunaux administratifs
05:58concernant, par exemple, les décisions de casser, les décisions d'expulsion des clandestins.
06:03Eh bien, je suis traîné devant un tribunal par un de ces juges, tout simplement,
06:08parce qu'on a considéré, fait à l'appui, que sa décision était laxiste.
06:11Et un troisième point, c'est l'influenceur patriote et national, Baptiste Marchais,
06:16qui est un youtubeur, et qui a dit qu'il va falloir que les juges rendent des comptes.
06:20Et donc, c'est important de savoir qui sont les juges qui prennent telle et telle décision.
06:24Eh bien, on a appris la semaine dernière que le ministère de la Justice avait diligenté une enquête contre lui,
06:30comme si c'était une sorte de terroriste qui appelait tout simplement à s'en prendre au juge.
06:34Alors que non, c'est simplement de pouvoir les critiquer.
06:37Vous savez, à chaque fois qu'on critique une décision de justice, on est devant deux choses.
06:40D'abord, on nous dit, vous êtes contre l'État de droit.
06:42On l'a bien vu, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Marine Le Pen est même d'autant plus condamnée
06:47qu'elle a choisi de dire « je suis innocente », c'est quand même fou dans cette décision.
06:51Et le deuxième élément qu'on peut dire, c'est « ah oui, mais dans le fond, vous menacez de mort ces juges ».
06:57C'est-à-dire que vous les mettez en danger en critiquant la décision de justice.
07:00Donc finalement, on ne peut plus rien faire et on ne peut plus rien dire.
07:03Donc c'est sûr que juger les juges, ça commencerait déjà par accepter qu'on les critique.
07:07Oui, tout à fait.
07:08Pierre-Marie, nos réponses étaient Eric Tegner sur Europe 1.
07:10Ensuite, on reprend Vincent et ensuite Pierre qui nous appelle aussi.
07:13Alors, je comprends très bien d'où vient cette colère qu'Eric Tegner, vous venez de parler,
07:19dont l'auditeur vient de parler.
07:20Effectivement, ce qui est vrai, c'est que c'est assez...
07:22Qui juge les juges ?
07:24Alors, qui juge les juges, normalement, c'est le conseil supérieur de la magistrature.
07:26Oui, c'est ça, mais c'est...
07:27Il y a un organe qui est supposé juger les juges.
07:30Il se trouve qu'il prononce extrêmement peu de décisions par année.
07:33Pourquoi, Pierre-Marie Sèvres ?
07:34Notamment parce qu'il est vicié par une règle,
07:37c'est-à-dire que les membres du conseil supérieur de la magistrature
07:39sont élus sur des listes syndicales.
07:42Et donc, plus un syndicat a de poids,
07:43et vous savez que le syndicat de la magistrature est le deuxième,
07:46il fait 30% des voix à peu près à chaque élection,
07:49il est le deuxième plus gros syndicat,
07:50il a donc une place prépondérante.
07:52Donc, on peut imaginer qu'ensuite,
07:54ce soit plus compliqué de prononcer des décisions disciplinaires
07:57contre d'autres magistrats.
07:59Enfin bref, c'est un panier de crabes,
08:00le conseil supérieur de la magistrature,
08:01qu'il faut absolument réformer pour que ce soit indépendant.
08:04Nous, on propose par exemple qu'on tire au sort
08:06les magistrats qui font partie du conseil supérieur de la magistrature.
08:08Qu'il n'y ait pas besoin de faire partie d'un syndicat
08:10pour être élu là-dessus.
08:11Et qu'est-ce qui avait fait le mur des cons ?
08:13C'était évidemment le syndicat de la magistrature.
08:14Alors, on n'écoute un extrait de votre documentaire
08:17en exclusivité sur Europe 1.
08:19Au tout début des années 2000,
08:21le syndicat de la magistrature publie un livret
08:23intitulé « Vos papiers, que faire face à la police ? »
08:27avec un policier caricaturé avec une tête de porte.
08:31Et je vois effectivement, sur tout un pan de mur,
08:34c'était marqué en haut « Mur des cons ».
08:37Et puis, il y avait plein, plein, plein de photos
08:39qui avaient été affichées dans une sorte de pilori photographique.
08:44« Vous ne pouvez plus dire aujourd'hui, au commun des citoyens,
08:48que la justice n'est pas politisée. »
08:51Trop conventionnel, les associations de magistrats
08:53ne convenaient pas à une génération de fils de bourgeois
08:56fascinés par le monde ouvrier.
08:58C'est ainsi qu'est créé le premier syndicat de l'histoire
09:00de la magistrature.
09:03Incroyable ce documentaire à voir sur Youtube notamment,
09:08Pierre-Marie Serre.
09:08Oui, on a créé un site qui s'appelle justicedegauche.fr.
09:11On a mis les pieds dans le plat dans le titre.
09:12Ah oui, carrément.
09:13justicedegauche.fr sur lequel est disponible ce tout attaché.
09:15Et rappelez-nous encore le titre de ce documentaire.
09:17« Justice, comment la gauche a pris le pouvoir ».
09:19Alors Vincent, avant d'avoir Pierre en ligne qui nous appelle,
09:22c'est un commissaire de police qui est très en colère.
09:25Vincent, peut-être un dernier mot, peut-être une dernière question
09:28à Pierre-Marie Serre, parce que vous nous disiez tout à l'heure,
09:31juste avant la pause, que « juge, nous vous jugerons ».
09:35C'était votre slogan.
09:36Exactement.
09:37Exactement.
09:37en rappelant que les juges sont censés rendre la justice au nom du peuple.
09:45On comprend pas, on a l'impression qu'on est biaisé.
09:47Exact.
09:48Il y en a beaucoup qui en ont, excusez-moi, mais rien n'affiche.
09:51Rien n'affiche.
09:52Quand vous voyez cette hypocrisie de libération d'un gars
09:55qui va être libéré en 2029,
09:58il a passé un entretenu d'embauche en 2025,
10:01mais tous les gens qui ont travaillé dans les entreprises,
10:04ils sont morts de rire par terre,
10:06sans se rouler par terre.
10:08On n'embauche pas quelqu'un,
10:104 ans d'avance,
10:12sauf un grand spécialiste.
10:13Alors oui, c'est un grand spécialiste du narcotrafic,
10:17c'est peut-être pour ça qu'il va être embauché,
10:18j'en sais rien, je vous pose des questions.
10:19Enfin, ça tient pas debout.
10:22Pourquoi ça a été fait, ça ?
10:23Si ce n'est pas une décision politique,
10:27je ne vois pas ce que ça peut être.
10:28Donc voilà, on en est là.
10:31Merci infiniment, mon cher Vincent,
10:33nous avoir appelé de Franche-Comté,
10:34on en est là.
10:35Vous avez raison, et d'ailleurs,
10:37merci de votre appel,
10:37avant d'avoir Pierre en ligne,
10:38qui nous appelle de Paris,
10:39Pierre-Marie Sèvres, rappelez-nous,
10:40puisque hier soir, au Dôme de Paris,
10:42cette grande soirée organisée par le journal du dimanche,
10:45vous étiez à côté d'un monicomine,
10:47dont son mari a été tué,
10:49lors d'un refus d'obtempérer.
10:51La France a tué mon mari,
10:52on s'en souvient.
10:53Elle a rappelé la condamnation de cet homme.
10:58Oui, alors, il est encore en jugement,
11:00mais ce qui choque surtout,
11:02c'est que cet homme a été arrêté
11:03des dizaines de fois auparavant,
11:05que c'était un multi-multi-récitiviste.
11:06Je crois que c'est trois mois de prison avec sursis.
11:09En première instance,
11:09je crois que c'est trois mois de prison avec sursis,
11:11je crois.
11:11C'était une condamnation précédente.
11:12Une condamnation précédente.
11:13Mais c'était un multi-récitiviste.
11:15L'instruction se termine là,
11:16dans quelques semaines,
11:17donc il va être envoyé au tribunal,
11:19enfin, même en cours d'assises,
11:20parce qu'il va être jugé pour meurtre,
11:22tout simplement.
11:23Mais il est possible que, finalement,
11:24il ne soit pas condamné pour meurtre.
11:25Il soit condamné pour coup de blessure volontaire
11:27ayant entraîné la mort.
11:28Enfin bon, bref.
11:29Il peut y avoir plein d'autres...
11:30Le cri de cette femme et de tant de victimes
11:33qui demandent justice.
11:35On se rappelle aussi de la mère de Matisse
11:37qui a été tuée, là aussi,
11:39après un refus d'obtempérer.
11:41Et le profil, pareil,
11:42un multi-récitiviste.
11:4416 mentions à son casier judiciaire et tout.
11:47C'est toujours le même profil.
11:48Donc on se demande que fait la justice.
11:51On dit que 5% des délinquants
11:53commettent 50% des délits.
11:55Donc les 5% les plus actifs
11:56commettent la grande majorité des crimes et des délits.
11:58Et que les magistrats,
12:02en tout cas ceux qui sont bons
12:04et qui respectent effectivement le bon sens,
12:06qu'ils soient plus nombreux.
12:07Qui sont une majorité.
12:08Qui sont une majorité, rappelons-le.
12:10Pour revenir simplement sur l'intervention de monsieur,
12:13je ne crois pas tellement
12:15à la solution individuelle.
12:17Je ne crois pas tellement,
12:18peut-être que c'est faisable.
12:19Le Conseil supérieur de la magistrature,
12:20notamment, il doit prendre des décisions individuelles
12:22contre certains magistrats qui dépassent les bornes.
12:24Mais moi, je pense que la façon
12:25dont on s'en sortira,
12:26ce sera par nos députés.
12:28Et notre pouvoir exécutif,
12:30c'est eux qui doivent changer le système.
12:32C'est un système qui ne fonctionne plus.
12:34Si on a des juges qui sont militants d'extrême-gauche,
12:36il faut comprendre pourquoi le système
12:37permet à ces juges d'entrer dans la magistrature.
12:40Et il faut changer ce système.
12:41Je ne crois pas à la justice individuelle,
12:45à des jugements individuels
12:46contre certains juges.
12:47On n'a pas de budget,
12:48on n'a pas de majorité.
12:50Rappelons que l'Espagne n'a pas de budget depuis longtemps.
12:51Ils reconduisent leur budget.
12:52Peut-être qu'il faudrait qu'on fasse ça.
12:54Bon, j'arrête mon pas de côté.
12:56Pierre, vous nous appelez de Paris.
12:57Bonjour.
12:57Pierre, vous êtes commissaire de police en colère.
12:59Oui, bonjour.
13:03Non, pas tant que ça en colère.
13:05Mais à peu près d'accord à 90% avec votre intervenant.
13:09Dites-nous pas.
13:10Voilà.
13:11D'accord avec tout ce qui vient d'être dit.
13:14Mais je vais mesurer un petit peu les propos.
13:16Moi, je n'ai pas de problème
13:17à ce que tes magistrats soient de gauche ou de droite.
13:20Je respecte absolument leurs convictions politiques.
13:23Ce qui me dérange,
13:25c'est que j'ai trop souvent vu dans ma carrière
13:27des magistrats faire passer leurs convictions politiques
13:30avant l'application de la loi.
13:30Excusez-moi, vous avez trop souvent vu dans votre carrière, pardon ?
13:33Des magistrats faire passer leurs convictions personnelles et politiques
13:36avant l'application pure et simple de la loi.
13:39Alors, on marque une pause
13:40et vous allez revenir pour nous expliquer
13:42ce que vous avez vu concrètement
13:43en tant que commissaire de police sur Europe 1.
13:46Et vous aussi, réagissez au 01, 80, 20, 39, 21, 12h12.
13:50A tout de suite avec Christine Kelly sur Europe 1.
13:54Europe 1. Christine Kelly est vous.
13:55Il est 12h17 sur Europe 1.
13:57Merci de nous rejoindre.
13:58Vous écoutez Christine Kelly et vous.
14:00On vous retrouve, chère Christine,
14:01avec votre invité Pierre Maricev,
14:02directeur de l'Institut pour la Justice.
14:04Et Pierre, qui nous a appelé au 01, 80, 20, 39, 21h12.
14:07Oui, Pierre, qui est commissaire de police,
14:09avant de nous donner la parole,
14:10dans un instant, nous allons recevoir Thérèse Maddy
14:12qui vient dénoncer en exclusivité sur Europe 1
14:14la fermeture de son école privée.
14:16Tenez-vous bien après des accusations
14:17portées par l'extrême gauche.
14:19On en est là aujourd'hui en France.
14:20Nous parlerons, appelez-nous si vous voulez,
14:23réagir à ces fermetures d'écoles privées
14:27gauches. Appelez-nous aussi si vous voulez,
14:28réagir à cette note des renseignements
14:30qui révèlent que les chrétiens sont les cibles
14:33privilégiées des terroristes islamistes.
14:36Pourquoi n'étons pas étonnés ?
14:37Appelez-nous au 01, 80, 20, 39, 21h.
14:39Nous étions avec Pierre,
14:40parce qu'on est en train de parler
14:41de ce documentaire,
14:43« Justice, comment la gauche a pris le pouvoir »
14:46que vous pouvez voir sur YouTube
14:48ou bien sur justicedegauche.fr
14:50avec Pierre Maricev.
14:51Et vous, commissaire de police,
14:52Pierre, vous avez changé votre prénom
14:54et vous vouliez nous témoigner de la réalité
14:56de ce que vous vivez.
15:00Oui, oui, effectivement.
15:01On est trop souvent confrontés, en fait,
15:05à des interprétations de la loi
15:07qui ne vont pas forcément dans le bon sens,
15:09ne serait-ce que quand on parle
15:11des correctionnalisations de faits criminels,
15:14par exemple, sur les violences sexuelles,
15:15puisqu'on peut avoir des viols
15:17qui sont correctionnalisés,
15:20parfois avec des circonstances
15:21qui ne sont pas toujours opportunes
15:23et qu'il faut expliquer aux victimes.
15:24Et ça, c'est mes collègues qui doivent le faire.
15:26C'est mes gars qui doivent le faire.
15:27Et c'est très compliqué
15:28parce qu'on a trop souvent l'impression
15:31que le magistrat, il est,
15:32pardon, l'expression n'est pas très jolie,
15:34mais dans un autre monde,
15:35sur une autre planète.
15:37Et je vais prendre surtout un autre exemple,
15:38moi, qui m'a choqué aussi en tant que citoyen,
15:40et surtout en tant que citoyen,
15:42sans faire de politique,
15:45sur le procès du RN,
15:47il y a encore seulement quelques mois,
15:49vous avez une magistrate qui a l'audience,
15:51la substitue du procureur,
15:53qui s'est permis de dire
15:54qu'elle n'avait pas d'éléments contre une personne,
15:56mais que l'aider la relaxe pour elle,
15:58c'était plus fort qu'elle.
15:59Ça a beaucoup choqué les Français.
16:01Et moi, je vais faire un parallèle.
16:03Imaginez que demain,
16:04un policier vous arrête et vous dise
16:05« je ne peux pas prouver que vous allez brûler le feu rouge,
16:08mais je vais vous mettre une contravention ».
16:09Qu'est-ce qui se passerait ?
16:10Deux poids de mesure pour la justice et pour la police.
16:14Et moi, mes collègues sont trop souvent confrontés
16:16à ces situations-là,
16:17puisque dès qu'un policier,
16:19on l'a trop souvent vu,
16:19et soupçonné de quelque chose,
16:22il a le droit à la grosse artillerie
16:24et il a le droit à la détention provisoire,
16:26je ne reviens pas sur les affaires récentes,
16:28alors qu'il y a d'autres solutions,
16:30alors qu'il y a d'autres possibilités,
16:31et qu'alors qu'on est à 99,89%
16:35sur des gens qui ne posent pas de problème
16:38s'ils sont en liberté,
16:39même le temps de l'enquête.
16:40– Merci beaucoup Pierre.
16:42– Voilà.
16:42– Pour votre appel sur Europe 1,
16:45Pierre, commissaire de police,
16:46qui nous a appelés de façon anonyme,
16:49parce qu'on a changé votre prénom sur Europe 1,
16:51pour témoigner de votre réalité,
16:53de ces différences entre la police et la justice,
16:57selon vous.
16:58Merci infiniment.
16:59Alors Pierre-Marie Sèvres,
17:01le mot de la fin sur ce sujet,
17:02vous êtes directeur de l'Institut pour la justice,
17:05avec, merci d'être venu en exclusivité sur Europe 1,
17:08nous dévoiler le contenu de cette enquête,
17:10en tout cas la substantifique moelle,
17:12puisque le reste est à voir sur justicedegauche.fr,
17:15mais peut-être le mot de la fin.
17:16– Oui, moi j'espère que ce documentaire
17:20permettra une prise de conscience très large
17:22sur ce sujet qui est tellement important,
17:24qui est la justice.
17:25– Mais comment pourrait-on s'en sortir ?
17:27– Pardon, il y a 6 Français sur 10 ?
17:28– 6 Français sur 10 n'ont pas confiance en la justice.
17:30Vous imaginez à quel point,
17:31on ne réalise pas à quel point la situation est grave,
17:33et ça fait des années que ça dure.
17:34La justice, je me répète,
17:35est un des trois piliers de la société.
17:38Il faut absolument prendre conscience
17:40du problème qui couvre dans cette justice,
17:43c'est ce qu'on essaie de faire avec ce documentaire,
17:45ce problème de politisation,
17:47et ensuite penser effectivement à des solutions,
17:49et là, c'est le débat qui devrait s'ouvrir,
17:52qui doit s'ouvrir, j'espère qu'il s'ouvrira,
17:54et là on a tout un tas de solutions
17:55qui sont en fait partagées,
17:56qui sont déjà connues,
17:57remettre des peines planchées,
17:58et de manière générale,
17:59limiter la marge de manœuvre des juges
18:02pour qu'elle existe toujours,
18:03mais qu'elle ne soit pas infinie,
18:04comme c'est le cas.
18:04– Merci infiniment Pierre-Marie
18:07d'être venu dévoiler en activité
18:09pour Europe 1,
18:11sur Christine Quillivou,
18:12de ce documentaire,
18:14qui est une grande première en France,
18:16ce documentaire sur la mainmise
18:19de la gauche sur la justice française.
18:22– Sous-titrage Société Radio-Canada –
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