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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Toujours avec Gilles William Goldnadel, avec Hélène Rouet, avec Eléonore Carrois,
00:07ministre délégué chargé de la francophonie, des partenariats internationaux et des français de l'étranger.
00:12Nous en étions au chapitre de l'aide publique au développement
00:15et Hélène Rouet faisait le catalogue des différentes aides publiques au développement.
00:20Et je vous demandais, Eléonore Carrois, nous vous demandions ici, tous à table,
00:25même si Gilles William n'a pas parlé, mais enfin la question est également dans sa bouche,
00:28est-ce que c'est le bon timing de faire ça ?
00:31Ou est-ce qu'on ne devrait pas, dans la situation financière dans laquelle on est, mettre tout ça entre parenthèses ?
00:37Comme j'étais en train de vous le rappeler, prenons juste quelques chiffres.
00:40L'aide publique au développement, encore une fois, on devrait appeler investissement,
00:43parce que si ce n'est pas un investissement, ça ne sert à rien et on ne devrait pas le faire.
00:47Cet investissement solidaire, qu'on fait d'ailleurs en grande partie pour nous,
00:50pour prévenir les maladies, pour prévenir le narcotrafic, pour prévenir des migrations de masse,
00:53et bien cet investissement qu'on fait, ça représente 0,2% du budget de l'État cette année.
00:590,2%.
01:00Et on est en train de parler d'ailleurs d'un financement qui se fait à 85% sous la forme de prêts.
01:0785%.
01:08On n'a pas donné un euro de subvention en Chine depuis 2021.
01:12Donc ces exemples, moi je veux bien, moi aussi quand je lis certains intitulés,
01:16je me pose des questions et il n'y a pas de petit montant.
01:18Même un million par-ci, trois millions par-là, je vais vous dire,
01:21ce qui importe c'est de faire des choses qui ont de l'impact.
01:23On n'est pas attendu.
01:24Sur ces territoires-là, il y a la Chine qui investit, qui construit des ponts,
01:28qui construit des autoroutes et qui crée de l'influence, qui gagne de l'influence.
01:31Il faut qu'on puisse rester influent, il faut qu'on puisse aussi créer des marchés pour nos entreprises françaises.
01:36Je vous rappelle aussi ce chiffre.
01:37La Chine est un peu moins en crise que nous.
01:38Oui mais au-delà de ça, on a envie de créer des marchés pour nos entreprises françaises,
01:42parce que c'est aussi des emplois en France,
01:44parce que c'est aussi des perspectives et des débouchés pour ce que nous savons faire,
01:46pour les fleurons de l'industrie française.
01:48Et quand vous avez par exemple un marché sur deux qui sont remportés par des entreprises françaises,
01:55vous vous rendez compte de l'impact direct que ça a.
01:57Et quand vous regardez aussi tout l'écosystème de justement cette solidarité internationale,
02:02les emplois que ça représente sur nos territoires,
02:04vous vous dites, c'est un investissement.
02:06Et si on ne le faisait pas ?
02:07Parce qu'il y a la question, on pourrait se dire,
02:08les Etats-Unis ont démantelé USAID,
02:12finalement, pourquoi est-ce que la France ne démantellerait pas son investissement solidaire ?
02:16J'insiste sur la sémantique.
02:18Parce qu'en fait, si on cesse, surtout de manière brutale,
02:22d'investir dans la santé globale, dans la prévention des maladies,
02:25dans des vaccins, d'ailleurs, notre industrie pharmaceutique
02:27est aussi évidemment, éminemment impliquée dans ces questions-là.
02:31Il y a aussi des retombées économiques directes.
02:33Si on arrête de le faire, il y a des épidémies qu'on va voir revenir ici,
02:37parce qu'il y a des sujets qui sont des enjeux globaux.
02:38Et sur la sémantique...
02:40Ah non, mais pour le goût, c'est très...
02:42Non, je ne mélange rien du tout.
02:43C'est très documenté.
02:44Et ce que je veux vous dire, c'est que quand on essaye d'investir...
02:47Si on supprime l'aide publique au développement,
02:49on va avoir des épidémies demain, comme ça, en arrière.
02:50Si on arrête tous, tous les bailleurs de fonds, aujourd'hui,
02:54d'investir dans la vaccination, par exemple...
02:57Sur le catalogue qui est immense de l'aide publique au développement,
03:00on devrait peut-être faire des choix qui sont prioritaires.
03:01Mais c'est exactement ce que je porte.
03:03C'est exactement ce que je porte, et c'est choix prioritaires
03:05dans la santé, dans la protection des Français.
03:07Avec plaisir, mais vous m'interrogez sur un sujet important.
03:09Gilles William, il n'a pas grand-chose à dire,
03:11il ne veut pas être désagréable,
03:13mais tous les bailleurs de fonds, peut-être,
03:15mais pardon, la France, je suis un esprit simple.
03:19Je ne vois pas comment un débiteur en quasi-faillite peut prêter.
03:25Ça me paraît un non-sens total en matière économique.
03:30Et quelque part, pour le moment,
03:34ça a quelque chose d'un peu indécent, je vous le dis.
03:37Là où je voulais quand même approuver ce qu'a dit la ministre,
03:42c'est sur le problème entre la Russie et l'Ukraine.
03:46Il ne faut pas croire que ce soit un triomphe pour M. Poutine,
03:50qui a agressé l'Ukraine.
03:53Pardon, mais enfin, il progresse mètre par mètre,
03:56il pensait qu'il aurait Kiev en 15 jours.
03:58Je l'ai dit.
03:59Il pensait qu'il mettrait...
04:00Il procède mètre par mètre.
04:02S'il peut s'en sortir comme ça,
04:05en gardant le Donbass,
04:08et entre nous, soit dit,
04:10la Crimée et le Donbass,
04:11ça ne me paraît pas forcément totalement ukrainien,
04:14je pense que ça serait finalement,
04:16les choses étant ce qu'elles sont dans ce pauvre monde,
04:19un accord qui pourrait satisfaire tout le monde,
04:21mais vouloir diminuer par deux l'armée ukrainienne,
04:23ça serait assez scandaleux.
04:24Et Léonore Carrois,
04:25vous avez abordé la question du narcotrafic.
04:27Est-ce que, d'un côté,
04:29vous me parlez de l'aide publique au développement,
04:31je ne sais pas comment est-ce qu'on peut freiner le narcotrafic
04:33par ce biais-là,
04:34mais est-ce qu'on ne devrait pas plutôt regarder de plus près
04:36le rapport très circonstancié des sénateurs
04:39Jérôme Durin et Étienne Blanc,
04:42qui ont mis par écrit des choses qui sont graves,
04:46comme par exemple,
04:47il y a des complicités chez les dockers,
04:49on laisse passer, on laisse entrer, en fait,
04:51cette marchandise en France.
04:53Est-ce que vous, vous avez le prisme international,
04:56puisque avant d'être ministre,
04:57vous avez été député des Français de l'étranger
04:58pour la zone Mexique, Amérique latine et Caraïbe,
05:02est-ce que ce n'est pas ici, sur le seul Français,
05:07qu'on devrait davantage, justement,
05:09s'il y a des investissements à faire,
05:10est-ce qu'ils ne sont pas au plus près de chez nous ?
05:13La drogue, elle n'est pas produite sur notre territoire,
05:15hexagonale en tout cas.
05:16Vous voulez aller en Colombie en disant
05:18on va arrêter la drogue ?
05:19Non, mais ce que je veux vous dire,
05:20c'est qu'il faut s'attaquer à ce problème
05:21qui est un problème international.
05:23Mais comment est-ce que vous voulez lutter
05:24contre le narcotrafic à l'international ?
05:26Expliquez-moi.
05:27Typiquement, là, on donnait l'exemple
05:29des champs de substitution,
05:31ça, c'est déjà vous réduisez
05:33la quantité de marchandises qui part vers l'Europe.
05:35Vous avez aussi des scanners qui sont mis,
05:37non pas quand le bateau arrive en Europe
05:39et lorsque la marchandise est au plus près
05:41des consommateurs européens,
05:43mais qui ne partent pas des différents ports.
05:44On a investi dans le port de Guayaquil,
05:46par exemple, dans ces scanners.
05:47Et donc ça, c'est des choses...
05:49D'ailleurs, ce n'était pas, je le dis,
05:50ce n'était pas des subventions,
05:51c'était des prêts qui, d'ailleurs,
05:52ont été remboursés.
05:53Et c'est important de regarder dans l'intégralité.
05:56Quand on parle d'investissement,
05:57c'est un investissement
05:58pour que, justement, ces filières-là
05:59soient stoppées avant même de partir.
06:01Moi, je trouve ça plus efficace
06:02que la drogue arrive pas sur le continent européen
06:04plutôt qu'on doive la stopper à Marseille.
06:06Après, si on regarde le Havre et Marseille,
06:07évidemment qu'il y a des choses
06:08et des investissements à faire.
06:09Et c'est la raison pour laquelle
06:10on a besoin d'un budget
06:12et qu'on a besoin de pouvoir faire
06:13des investissements,
06:15notamment dans notre sécurité.
06:16Parce que ça, c'est des choses
06:17qu'on n'avait pas fait nécessairement
06:18en 2025 ou en 2024
06:19et qu'on prévoit de faire en 2026.
06:21Donc, évidemment qu'on regarde
06:23ce que font les sénateurs,
06:23évidemment qu'on regarde ce que font
06:24les députés.
06:26Évidemment que, d'ailleurs,
06:27la loi narcotrafic qui a été votée cette année,
06:30c'était une loi d'initiative parlementaire.
06:32Donc, le gouvernement est évidemment
06:34à l'écoute du travail
06:35que font les sénateurs et les députés.
06:38Mais moi, ce que je veux vous dire,
06:39c'est que pour cela,
06:40il faut que vous puissiez avancer,
06:41il faut que vous ayez un budget.
06:42Et donc, il faut évidemment
06:43que ces investissements puissent être refaits.
06:45Loi narcotrafic ou pas,
06:46en attendant, vous avez vu la situation à Marseille.
06:48On en fait état tous les jours,
06:50nous, sur Europe 1.
06:51C'est loi ou pas loi.
06:53En attendant, il y a des règlements
06:54de comptes tous les jours.
06:54C'est extrêmement difficile.
06:57Absolument.
06:58Et raison de plus pour devoir investir,
07:00notamment avec 1 400 policiers supplémentaires
07:03qui sont prévus dans le budget
07:04et qui devraient pouvoir être déployés
07:08si le budget passe.
07:09Et j'insiste sur la question du budget
07:10parce qu'on a tendance à dire
07:11bon, finalement...
07:13Alors, ce budget,
07:13on a tout entendu.
07:15Vous y croyez ?
07:16Écoutez, moi, je vous dis,
07:17c'est nécessaire qu'il passe.
07:19Et on a beaucoup entendu.
07:20Ça, on le sait,
07:20il faut un budget avant le 31 décembre.
07:22Mais comment ?
07:22Ça, vous le savez,
07:23mais c'est important de le retirer.
07:24Aujourd'hui, Sébastien Lecornu est allé
07:26en réunion de groupe EPR.
07:27Je ne sais pas si vous étiez à ce moment-là présente
07:30puisque maintenant vous êtes ministre.
07:31Mais il a dit, voilà,
07:33j'en ai un petit peu assez
07:34de cette musique
07:35qui laisse croire
07:37que c'est une loi spéciale
07:38qui va régler les problèmes.
07:40Donc, en fait,
07:40pas de 49-3,
07:41pas de loi spéciale.
07:42Tout ce qui reste,
07:42c'est les ordonnances.
07:44Non, là,
07:45on est un peu à la mi-temps.
07:46Si on prend ça
07:48comme si c'était un match de foot,
07:49on a quand même passé
07:50et voté
07:51la première partie du PLSS.
07:52Vous aussi, vous projetez.
07:54Nous aussi, on se projette.
07:55Voilà,
07:55et c'est pour ça
07:56qu'il faut dire la vérité
07:57et qu'il faut expliquer.
07:58Disons la vérité.
07:59Léonore Carrois,
07:59disons la vérité.
08:00Si on n'a pas de budget,
08:02il y a des investissements
08:03qui sont nécessaires
08:05qui ne pourront pas être faits.
08:06Vous parliez de la protection
08:07de nos concitoyens.
08:08On parle par exemple
08:08des prisons de haute sécurité.
08:10On parle de beaucoup de choses
08:10qui sont prévues pour l'an prochain
08:12qui visent à protéger les Français
08:13qui ne peuvent pas être faites
08:15dans le cadre d'une loi spéciale.
08:17Ça ne veut pas dire
08:17qu'il y aura un shutdown
08:18à l'américaine.
08:19Ça ne veut pas dire
08:19que ça sera la fin des haricots.
08:21Il y a une personne
08:22qui a voté le budget en attendant.
08:23Ce n'est pas voter le budget.
08:24C'est là où il faut être précis.
08:26C'était la partie une du PLF,
08:29donc du projet de loi de finances
08:31à l'Assemblée
08:32qui de toute façon
08:33va revenir après son passage au Sénat.
08:35Au Sénat.
08:35Pardon, mais ce n'est pas plié.
08:37Là, le jeu n'est pas plié.
08:39Donc vous êtes optimiste.
08:40Il faut.
08:41Gilles-William Golnadel
08:42vous regarde avec un sourire malicieux.
08:46Oui, malicieux
08:48mais qui n'a rien d'ironique.
08:50Je pense que c'est un exercice obligatoire
08:53pour une ministre en place
08:55de dire cela.
08:56Elle est courageuse.
08:56Elle est courageuse
08:59et elle est éloquente
09:02et elle est sympathique.
09:04Ceci posé,
09:08je parierais bien avec elle
09:09que ce budget ne sera pas
09:14voté par le Parlement
09:16et qu'il y aura des ordonnances
09:18et très sincèrement,
09:20ce n'est pas très courageux de ma part
09:21tellement c'est plié.
09:23mais il n'y a qu'un seul responsable.
09:25Je voudrais surtout
09:26pas vous être responsable.
09:28Désagréable,
09:28mais il n'y a qu'un seul responsable.
09:30Ses initiales,
09:31c'est E-M,
09:32c'est celui qui a fait la dissolution.
09:35Tout le reste,
09:36tout le reste n'est que bruit.
09:37Très sincèrement.
09:38Moi, sur ce point,
09:39j'aimerais vous dire que
09:40ce serait regrettable
09:41qu'on en arrive là
09:42parce qu'on est dans une situation
09:44dans laquelle on a un Parlement
09:45qui est très divisé,
09:46qui résulte du vote des Français
09:48qui ont voté massivement
09:49après la dissolution.
09:51Ça peut vous plaire,
09:52pas vous plaire.
09:53Moi, j'étais parlementaire
09:54jusqu'à il y a un mois.
09:55Je peux vous dire
09:55que ce n'était pas facile
09:56d'être à l'Assemblée
09:57avec 11 groupes
09:58qui en plus,
09:59chaque groupe prend la parole.
10:00Les explications sont très longues.
10:02Tout est alourdi
10:03par la présence,
10:04non pas d'une majorité
10:05et d'une opposition
10:06comme on l'a vu
10:07dans quasi la totalité
10:08de la Vème République,
10:09mais par cette nouvelle configuration.
10:11Maintenant,
10:12ce qui est nouveau,
10:13c'est quand vous avez
10:13un Premier ministre qui dit
10:14« Moi, j'assume d'être
10:16dans une situation
10:16tout à fait nouvelle.
10:18Je ne pense pas avoir
10:19de majorité à l'Assemblée.
10:20Je n'en ai pas.
10:21Et je vais laisser
10:22le Parlement faire son travail. »
10:24Vous, vous me dites
10:25parce qu'on a rejeté
10:27la première lecture
10:29d'une partie
10:31du projet de loi de finances
10:32alors que vous avez
10:32deux budgets qui sont examinés
10:34en parallèle,
10:35il y a deux lectures,
10:36il y a le Sénat
10:36et il y a l'Assemblée,
10:37que ça serait fini.
10:39Permettez-moi de croire
10:40que les parlementaires
10:41ont quand même à cœur
10:42l'intérêt de leur pays.
10:44Pourront se mettre d'accord
10:45sur un certain nombre de choses.
10:46On a vu d'ailleurs
10:47des votes intéressants
10:47à l'Assemblée
10:48sur les petits colis,
10:49sur la taxation
10:50des géants du numérique.
10:51Il y a des choses
10:52qui se sont passées.
10:53Il y a des groupes
10:54qui se sont retrouvés.
10:55Moi, je veux encore
10:56être optimiste
10:56parce qu'en plus,
10:58si on ne l'est pas,
10:59si on se dit
10:59finalement c'est plié,
11:02on risque aussi
11:02de se retrouver
11:03dans une situation
11:03dans laquelle
11:04on ne peut pas faire
11:04les investissements
11:05qui sont nécessaires
11:06pour la sécurité des Français.
11:07Un mot sur le sondage Odoxa.
11:10Ce n'est pas un sondage CSA.
11:11C'est un sondage Odoxa
11:12qui donne Jordan Bardella
11:14vainqueur
11:14contre tous les candidats
11:16au deuxième tour.
11:17Votre commentaire là-dessus ?
11:19C'est beaucoup trop tôt
11:20pour penser à la présidentielle.
11:22Et d'ailleurs,
11:23je vais vous dire,
11:23le fait qu'on soit obsédé
11:25par cette élection présidentielle
11:26toutes et tous
11:27autant que nous sommes,
11:29c'est aussi un sujet
11:30parce qu'on a des choses
11:31à faire aujourd'hui
11:32pour la France,
11:33pour notre pays.
11:33C'est valable pour votre camp aussi.
11:35Il y a beaucoup de gens
11:35dans votre camp.
11:36J'ai dit toutes et tous
11:37autant que nous sommes
11:38alors que moi-même
11:39je n'y pense pas.
11:39C'est un message
11:40pour Gabriel Attal par exemple ?
11:41Non, ce que je veux vous dire
11:41c'est que quelque part
11:42il faut se détacher
11:44de ce moment
11:44qui arrivera en 2027
11:46et il faut se concentrer
11:47sur le temps présent.
11:48Et lorsque vous avez
11:48des partis
11:49comme le Rassemblement National
11:50mais aussi comme
11:51la France Insoumise
11:52qui vous disent finalement...
11:53Vous mettez dans le même panier ?
11:54Je ne les mets pas du tout
11:54dans le même panier
11:55mais je vous dis
11:55parce que les deux disent
11:56la même chose
11:56sur ce sujet-là
11:57à savoir
11:58il faudrait repartir
11:59en élection
11:59il faudrait dissoudre
12:01l'Assemblée etc.
12:02Moi je suis en train
12:03de vous dire
12:03c'est pas l'intérêt des Français
12:04que de repartir
12:05dans cette séquence-là
12:06maintenant.
12:07Il y aura cette séquence
12:08dans un an et demi.
12:09L'intérêt des Françaises
12:10et des Français
12:10c'est qu'on ait un budget
12:11à la fin de l'année.
12:12Merci Madame la Ministre
12:13et Léonore Carroi
12:13d'avoir été avec nous
12:14sur Europe 1.
12:1519h43
12:16vous retrouvez
12:17au cœur de l'histoire
12:18en podcast
12:18chaque jour
12:19le récit de personnages
12:21monuments
12:21événements
12:22et demain mercredi
12:2326 novembre
12:24Léglon
12:25le fils de Napoléon
12:27à suivre bien sûr
12:28sur l'appli Europe 1
12:30et les replays
12:31sur le site
12:31et toutes les plateformes
12:32d'écoute.
12:33Nous on revient
12:34dans un instant
12:34avec Gilles William
12:35Goldnadel
12:35et Hélène Rouet
12:36pour les débats
12:37d'Europe 1 Soir.
12:38Europe 1 Soir
12:3919h21
12:41Pierre de Villeneuve
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