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  • il y a 2 heures
Pour le préfet honoraire Gilles Leclair, «il faut essayer de prendre en compte les usagers comme des délinquants». Il revenait sur le rassemblement pour Mehdi Kessaci à Marseille et les annonces du gouvernement contre le narcotrafic. 

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Transcription
00:00Je pense que là on est arrivé un peu au bout du bout de la réflexion
00:05et je pense qu'il faut vraiment se mettre au travail pour en avoir une autre
00:08parce que ça fait 40 ans que j'entends toujours les mêmes choses
00:14sur qu'est-ce qu'on va faire contre la drogue, comment on va traiter les toxicaux,
00:19comment on va traiter les dealers et à mon avis il faut reprendre la base.
00:23Il faut repartir sur vraiment de la répression à la fois des consommateurs
00:28et à la fois des blanchisseurs de base parce qu'on les oublie souvent ceux-là
00:32mais il faut bien aussi recycler l'argent.
00:36Vous dites que votre première affaire, grosse affaire de stup,
00:39c'était 1,5 kg de résine de cannabis et c'était il y a combien de temps ça ?
00:441978 et 1,5 kg c'est rien.
00:48Aujourd'hui ça va à la poubelle mais je ne vous parle même pas de certaines affaires
00:51où on a mis presque des dizaines de kilos de cocaïne dans les toilettes.
00:55Donc il faut reprendre tout à la base et essayer 1, de vraiment prendre en compte
01:04les usagers comme des délinquants, pas comme des pauvres malades
01:09parce qu'on n'est pas malade, on le devient.
01:12Parce que je sache qu'on ne contracte pas l'usage de stupéfiants
01:15comme on le contracte de la grippe.
01:17Donc on devient usager de stupéfiants.
01:18On les a un peu trop et même beaucoup trop encadrés comme des malades
01:24ce qui fait que maintenant on n'a plus la possibilité de les punir.
01:30Sous-titrage Société Radio-Canada
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