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  • il y a 2 heures
«Beaucoup de politiques ramènent le narcotrafic à la misère» selon l’éditorialiste Caroline Pilastre. Elle revenait sur l’intervention de Sabrina Agresti-Roubache lors du rassemblement pour Mehdi Kessaci et les annonces du gouvernement contre le narcotrafic.

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Transcription
00:00Moi, j'ai compris, en fait, la réaction de ce monsieur, sans savoir quelle était son étiquette politique.
00:05Je pensais que c'était un citoyen exaspéré, résigné, et qui, justement, avait une politique qui a une sensibilité face à la famille,
00:13qui a des sentiments, des émotions. C'est un être humain.
00:15Évidemment, tout le monde a été touché par ce drame.
00:17Et total soutien à ce jeune homme qui lutte, je le redis, contre un système face à un engrenage terrifiant et délétère.
00:25Donc, vraiment, chapeau, parce que sa famille et lui, vraiment, là, subissent les conséquences terriblement intrinsèquement parlant.
00:32Maintenant, que les politiques parlent, les phases de la communication et de la récupération, j'ai envie de vous dire,
00:38c'est aussi la définition des politiques, quel que soit le bord, malheureusement.
00:42Dans des événements pareils, aussi.
00:44Moi, ce qui me dérange, concernant plusieurs points, c'est pas le fait que ces politiques aient été soutenir la famille
00:50et, à leur niveau, aient envie de lutter avec de la sincérité ou de l'insincérité, pardon, les concernant.
00:59C'est de ramener aussi régulièrement, en dehors de l'idéologie et du dogmatisme des uns et des autres,
01:05et qui, moi, me pose un problème sur ces cas de figure extrêmement humains.
01:08C'est que beaucoup d'entre eux ramènent toujours cette problématique à la misère.
01:14Et, sur ce plateau, comme d'autres précédemment, depuis huit ans et demi,
01:18je me suis souvent énervée avec, justement, des politiques extrêmement dogmatiques
01:23et dans une doctrine qui osait dire, sous prétexte d'être précaire et ou paupérisée,
01:29que c'était tout à fait normal, je caractérise en caricaturant la situation, bien évidemment,
01:35de dealer, d'être dans cette difficulté de vie et que c'était le seul moyen de s'en sortir.
01:39Et moi, je rappelle à ces politiques, et je ne le dirai jamais suffisamment,
01:42que la population la plus discriminée et stigmatisée, encore une année de plus,
01:47reste la population que je représente, c'est-à-dire les personnes en situation de handicap.
01:51Est-ce que vous nous voyez dealer ? Est-ce que vous nous voyez mal nous conduire,
01:55malgré le fait que nous soyons 12 millions et que nous n'ayons pas la même intégration que les valides ?
01:59Non. Et si c'était le cas et qu'on devait traiter ces thématiques dans les médias,
02:02je serais la première à dénoncer les faits.
02:04Handicap similaire ou handicap à 80% différent du mien.
02:08Donc arrêtons aussi d'insulter les gens qui sont précaires,
02:13qui essayent de s'en sortir, qui donnent un cadre et une éducation à leurs enfants,
02:16sous prétexte que beaucoup sont restés dans un logiciel des années 80
02:19à parler de pauvreté face à la misère.
02:22Ça n'a rien à voir.
02:23Ces jeunes, d'ils, parce que c'est la pas du gain,
02:26et parce qu'ils n'ont pas envie de se lever le matin
02:27pour percevoir un salaire classique comme Monsieur Tout-le-Monde,
02:31et que c'est plus facile sur certains aspects d'être dans une société parallèle.
02:34Il n'y en a pas le droit d'ailleurs.
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1:31:07
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