00:00...avec Marine Le Pen depuis 18 mois tout simplement parce que...
00:03Alors très concrètement, ça donne quoi à l'état d'urgence ?
00:05Que les auditeurs d'Europe 1 se rendent compte de ce que ça peut être un état d'urgence et qu'est-ce que ça va changer ?
00:11Tous les renforts policiers du monde ne changent rien si vous ne donnez pas de véritables moyens
00:17et de moyens juridiques à votre police.
00:20Sinon, nos policiers, c'est une forme de guilliver entravée.
00:24Donc, eh bien, moi j'ai évidemment échangé avec la police, avec tous les grades pour savoir si c'était efficace et qu'est-ce qu'il faudrait faire.
00:34C'est la seule solution aujourd'hui dans les médias à l'état d'urgence parce que ça donne des pouvoirs particuliers,
00:40des pouvoirs exceptionnels à la police pour travailler plus librement, plus rapidement et donc plus efficacement.
00:46Un exemple parmi tant d'autres, vous voyez, une perquisition, ça prend du temps, ça passe par un juge.
00:53Eh bien, dans un système d'état d'urgence, les perquisitions sont administratives.
00:57Donc, décidées par la hiérarchie policière, décidées par la préfecture, elles sont immédiatement faites de jour comme de nuit.
01:04Elles débouchent sur des gardes à vue, elles débouchent sur des comparutions immédiates.
01:08Donc, vous avez une police et une justice beaucoup plus rapides et donc beaucoup plus efficaces.
01:13En gros, une police et une justice qui sont à armes égales face aux narcotrafiquants qui, eux, ont des moyens évidemment illimités.
01:21Voilà, il faut muscler notre état de droit, il faut muscler notre justice, il faut muscler notre police dans cette guerre.
01:28Des annonces, il y en a eu quelques-unes.
01:30Gérald Darmanin, ministre de la Justice et Laurent Nunes, ministre de l'Intérieur, étaient dans votre ville.
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