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  • il y a 6 heures

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00:00Europe 1, Europe 1, Europe 1, 11h30, 13h, Christine Kelly et vous.
00:06Nous sommes en direct sur Europe 1 avec Gabrielle Cluzel, Marc Menon, Charles Prats, le magistral, la sénatrice Nathalie Goulet
00:14pour parler du dérapage des comptes de la sécurité sociale et pour savoir s'il faut d'abord lutter contre la fraude
00:21avant de demander un effort supplémentaire aux travailleurs, aux retraités, aux patients.
00:25J'ai Rodolphe en ligne avant de donner la parole et de faire un tour de table.
00:29Dans un instant on va recevoir Geoffroy Lejeune et Charlotte Dornelas, ça va être sympa,
00:33pour parler d'une soirée le 25 novembre, pour parler des sports de Paris.
00:36Alors d'abord Rodolphe, vous nous appelez de Lyon.
00:39Rodolphe, vous dites qu'on pourrait faire des économies, comment ?
00:41On a beaucoup d'appels, donc je vous prends 15 secondes.
00:44Soyez très concis mon cher Rodolphe.
00:47Merci, merci beaucoup.
00:50Avec plaisir.
00:50Avec grand plaisir de vous avoir.
00:52Moi aussi.
00:52Je vais faire très rapide.
00:53Il y a votre précédent interlocuteur.
01:03Interlocuteur, merci, oui.
01:04J'essaie de faire tellement vite que du coup j'arrive à trouver les mots.
01:05Mais non, alors excusez-moi, je vous ai stressé.
01:07Pardon, pardon.
01:08Prenez votre temps alors.
01:11Quand on nous dit que les chiffres exacts, le nombre de cartes vitales en France
01:17étant de l'ordre de 8 millions supérieurs à la population, c'est qu'il y a quand même un problème.
01:23Donc on pourrait, oui, bon, 5 peut-être.
01:25Les chiffres exacts, je ne les ai pas.
01:27Ça serait très facile donc déjà là d'endiguer la fraude.
01:31Mais on pourrait faire d'autres choses encore.
01:37On a des aides pour des maires isolées qui sont dites maires isolées,
01:41donc qui ont droit à des appartements parce qu'elles sont maires isolées avec toutes les aides possibles et imaginables.
01:46Sauf que chaque année, elles font un enfant qui est reconnu par le même père.
01:51Pas si isolé que ça.
01:52Moi, j'ai eu un locataire, un prétendant qui voulait louer mon appartement à 650 euros par mois.
01:59Il avait 634 euros d'aide.
02:02Donc ça veut dire que l'appartement lui coûtait 16 euros et ils étaient tous les deux au RSA.
02:05Donc ça veut dire qu'ils rentraient à peu près 1300 euros de RSA tous les deux sans travailler.
02:10Ils avaient le droit à la CMU.
02:10Ils allaient avoir droit à vos aides pour la cantine pour les enfants, etc.
02:16J'en ai qui se font payer le permis de conduire dans mon village.
02:23Ils roulent son permis.
02:24Alors la mairie a dit qu'on va leur payer le permis pour que s'ils rouleront avec le permis.
02:28Mais sauf qu'en fait, ils ne travaillent toujours pas.
02:30Mais ça ne les empêche pas quand je passe devant chez eux le matin de les voir au téléphone
02:33avec un téléphone à 1500 euros à la main.
02:36Voilà ce qui choque les Français.
02:38Voilà ce qui choque les Français.
02:40Merci Rodolce pour votre appel.
02:41Et d'ailleurs, pour rebondir sur ce que vous disiez,
02:43je poserai une question dans un instant à la sénatrice Nathalie Gauley
02:46sur cette caisse nationale d'allocations familiales
02:50qui a un dérapage de 6,4 milliards d'euros d'erreurs.
02:55On va essayer de comprendre pourquoi.
02:56Que de questions standards d'Europe 1, 01, 80, 20, 39, 21.
03:00David, vous nous appelez de Seine-Saint-Denis.
03:01Vous dites que vous êtes dentiste
03:03et que vous avez des patients qui viennent faire des appareils dentaires
03:06dans différents cabinets.
03:07Expliquez-nous un peu ce qui se passe à propos de ce dérapage
03:10et de cette fraude, mon cher David.
03:12Bonjour, comment ça va ? Vous allez bien ?
03:14En pleine forme, mon cher David, en pleine forme.
03:16Très bien.
03:17Alors, j'ai écouté justement vos reportages et vos interventions.
03:21Alors moi, je vais témoigner parce que je suis un petit peu dans le vif du sujet.
03:24Vous êtes dentiste ?
03:25Je suis un dentiste dans le 93, exactement, en Seine-Saint-Denis.
03:28Et c'est vrai qu'en ce moment, la situation me révolte
03:30parce qu'on veut essayer de chercher de l'argent,
03:32mais il y a tellement de choses à faire.
03:33Je vais vous donner un exemple concret
03:34que j'ai eu pas plus loin que la semaine dernière.
03:38Donc, j'ai un patient qui vient et qui me dit
03:40« Voilà, moi, j'ai la CMU. »
03:41Donc, il est arrivé en France il y a quasiment trois mois.
03:44Il vient avec son traducteur parce qu'il ne parle pas français.
03:47Donc, il arrive avec la carte digitale comme si c'est une carte bleue.
03:50Et il me dit « Je veux faire un appareil dentaire. »
03:52Je lui dis « Ok, on fait l'appareil dentaire. »
03:54Et je parle à un ami à moi.
03:56Il me dit « Ah, j'ai eu un patient la semaine dernière
03:57qui m'a demandé un appareil dentaire. »
04:00Pareil.
04:00Et en fait, on fait le rapprochement.
04:01C'était le même patient.
04:02Non.
04:03Et en fait, donc moi, je revois le patient.
04:04Donc, nous, on avait déjà fait l'appareil dentaire.
04:06Il a un premier bouche.
04:07Alors, ça, le problème.
04:08L'appareil est facturé 1 000 euros à la CMU,
04:11donc à la Sécurité sociale.
04:12Et donc, le patient, il repart avec.
04:14Et au final, je revois le patient pour un contrôle
04:16et je lui pose la question.
04:18Je lui dis « Mais je ne comprends pas.
04:18Vous avez fait combien d'appareils dentaires ? »
04:24Moi, ici, en France,
04:25comme je suis en France pour les examens médicaux,
04:28et comme j'ai oublié le mien en Algérie,
04:30donc du coup, au moins, je me suis dit
04:31que je pouvais avoir celui-là en France.
04:32Et en fait, elle m'a dit qu'elle voulait avoir deux,
04:35un pour ici et un pour là-bas.
04:37Et le problème en France, je vais vous dire,
04:38il est simple.
04:39C'est qu'il n'y a aucun contrôle
04:40dans le sens où on n'a aucune traçabilité
04:42de ce qui a été fait ailleurs
04:43et de ce qui est fait en France.
04:45Donc aujourd'hui, on se retrouve
04:46à avoir facturé des choses
04:47deux fois à la Sécurité sociale.
04:48Incroyable.
04:49Merci pour votre appel.
04:50C'est intéressant parce que ce matin,
04:51merci beaucoup pour votre appel, David,
04:53dentiste en Seine-Saint-Denis,
04:54de voir qu'on a des pharmaciens
04:55qui nous appellent,
04:56des médecins qui nous appellent,
04:57des dentistes.
04:58On est médecin généraliste en ligne.
04:59Gabrielle Cusel, réaction.
05:01Je suis une absolue néophyte en la matière,
05:03je n'y connais rien.
05:04De façon assez naturelle, je me dis,
05:06la carte vitale ne garde pas mémoire
05:08des différents appareils dentaires.
05:09Au bout d'un moment, ça finit par se voir, non ?
05:11Il y a eu deux appareils dentaires qui ont été faits.
05:13Le système d'information de la CNAM,
05:15il est très bien fait.
05:16Et le système d'information de la science maladie,
05:18c'est au jour le jour quels sont les actes faits par les médecins.
05:21Donc personne ne vérifie, en fait ?
05:23C'est d'ailleurs ce qui ulcérait la Cour des comptes
05:26il y a déjà 10-15 ans.
05:28Vous savez, c'est une gosse sienne,
05:29c'est une courbe de gosse.
05:30Et vous avez tous ceux qui sont sur la droite
05:32de la courbe de gosse,
05:32qui sont en suractivité,
05:34ceux qui bossent,
05:34les professionnels de santé
05:35qui bossent 72 heures par jour, etc.
05:37Tout cela, on les connaît.
05:38Il suffit d'aller les chercher.
05:40Ceux qui ont...
05:41Les patients qui ont des prescriptions
05:43complètement délirantes...
05:44On ne va pas les chercher.
05:45On peut, c'est du presse-bouton.
05:47On pourrait immédiatement les identifier
05:49et aller les chercher.
05:50Et notre abou à loc, Charles ?
05:52Ça, c'est autre chose.
05:53Ça, c'est de la fraude documentaire.
05:54C'est les faux documents.
05:56Alors, Marmenand, ensuite,
05:57on aura Eva, qui est médecin généraliste.
05:59Et elle aussi,
05:59beaucoup de professionnels nous appellent.
06:01Je ne vais pas être dans le superfétatoire
06:02avec tous les chiffres donnés par Nathalie Goulet.
06:04Non, chacun son rôle.
06:05Non, non, voilà.
06:06Moi, je voudrais dire aussi,
06:07c'est la folie.
06:09Vous avez une publicité
06:10qui passait à la télévision
06:11il y a encore un mois
06:12où on disait,
06:12dites à votre médecin
06:13qu'au delà de 5 médicaments,
06:15ce n'est pas utile.
06:17Donc, ça veut dire
06:18qu'il y a une surprescription.
06:19J'ai entendu il y a deux jours
06:21qu'il fallait arrêter
06:23de faire systématiquement
06:25ce qui est prescrit là aussi,
06:28des analyses de vitesse de sédimentation.
06:31Ça ne sert strictement à rien.
06:33Et le chiffre était fabuleux.
06:34C'était 200 ou 300 millions.
06:37Alors, si on multiplie comme ça,
06:38quand je vous écoute,
06:40c'est monstrueux, toutes les fraudes.
06:42Quand on voit toutes ces folies
06:45dans les prescriptions
06:46après les abus des uns et les autres,
06:48parce que de toute façon,
06:49on s'en fout,
06:50on paye nos cotisations,
06:51alors pourquoi pas
06:52prendre deux jours de conjoints.
06:53Ça veut dire qu'il n'est pas question
06:55de faire le moindre effort
06:56pour demain réduire le trou
06:57de la sécurité sociale.
06:59C'est simplement
06:59une question de volonté.
07:01Demain, une question de volonté
07:02demandée aux uns des trigoureux
07:04après de faire en sorte
07:06qu'il y ait une sorte de reset.
07:08C'est ce que vous disiez
07:08off tout à l'heure,
07:09mon cher Charles.
07:10À savoir, on annule tout
07:12et comme ça,
07:13on ne peut pas continuer
07:14à alimenter les comptes,
07:15etc.
07:16On marque une pause
07:17et on revient
07:18parce que question de volonté
07:20marque à tout résumer.
07:21On va avoir dans un instant
07:22Geoffroy,
07:23le jeune Charlotte Dornelas
07:24pour nous parler
07:24pendant les dix dernières minutes
07:25de cette manifestation,
07:27cette belle soirée
07:28qui se passe au Dôme de Paris.
07:30Mais d'abord,
07:31après la pause,
07:31on va avoir Eva
07:33qui nous appelle
07:34le Midi Pyrénée
07:35qui est médecin généraliste.
07:37Elle va témoigner
07:38effectivement
07:38de ses fraudes
07:40à la sécurité sociale.
07:41On aura le mot
07:43de récapitulation
07:44avec plein de questions
07:45posées sur les fraudes
07:46à l'assurance
07:47la CNAV
07:47avec Nathalie Goulet
07:50et aussi avec Charles Prats.
07:52On parlera de ses rapports,
07:53ses liens,
07:54ses liens entre la France
07:55et les autres pays
07:56qui font qu'il y a
07:57du dérapage
07:58au niveau de la sécurité sociale.
07:590 1 80 20 30 9 21
08:01pour réagir avec Christine Kelly.
08:03Il est 12h41.
08:03Sourignoté.
08:05Europe 1.
08:06Christine Kelly.
08:07Et à 12h46 sur Europe 1,
08:08nous accueillons Eva
08:09qui nous appelaient au 0 1 80 20 30 9 21.
08:11Christine.
08:11Nous avons quelques secondes
08:13pour terminer.
08:13Mais Eva,
08:14je ne voulais pas
08:14ne pas vous prendre.
08:15Je ne sais pas si c'est français
08:16ce que j'ai dit.
08:17Mais vous êtes médecin généraliste
08:18et j'aimerais entendre
08:20votre témoignage
08:20en quelques secondes,
08:21ma chère Eva,
08:22avant de terminer.
08:23Je sais que vous êtes intimidée,
08:24mais on vous aime.
08:25Dites-nous tôt.
08:25Alors, moi,
08:27je voudrais parler
08:28de quelque chose
08:29qui n'est pas une fraude,
08:30déjà.
08:31C'est le problème
08:32des arrêts maladies longs.
08:34C'est-à-dire qu'on est
08:36de plus en plus confronté
08:37à des arrêts maladies
08:38auxquels on ne peut pas
08:40mettre fin.
08:41Ou c'est très, très difficile
08:42parce qu'il y a
08:43des enjeux sociaux derrière.
08:46Un cas simple.
08:47Quelqu'un qui a
08:47un problème de doux,
08:49on va admettre
08:49qu'il va être opéré.
08:50Chut, Nathalie,
08:51soyez singe.
08:51Qu'il va avoir
08:54un an d'arrêt,
08:55on se dit,
08:55au maximum.
08:57Au bout d'un an,
08:57il a toujours
08:58un peu mal.
09:00Il a toujours
09:01un peu de kiné.
09:03Mais son état
09:03n'évolue plus.
09:06Alors,
09:06on va dire,
09:07aujourd'hui,
09:08sur le plan
09:09de la maladie,
09:11on ne peut pas
09:12justifier votre arrêt.
09:15Donc,
09:15quand on ne va pas
09:16le justifier,
09:16il va aller voir
09:17le médecin du travail
09:18pour une reprise.
09:21Et là,
09:22il y a un énorme risque,
09:24par exemple,
09:24pour des professions
09:25pré-manuelles,
09:26des manutentionnaires,
09:27des préparateurs
09:28de commandes,
09:29qu'il y ait une inaptitude.
09:31Donc,
09:31un licenciement
09:32pour inaptitude.
09:34Et là,
09:35c'est très,
09:36très difficile
09:36parce que
09:37l'advocation,
09:38il va se retrouver
09:39en difficulté.
09:40Et c'est là
09:41où l'assurance maladie
09:44ne prend pas en compte,
09:45ne prend plus en charge
09:46des problèmes.
09:47Ne prend plus en charge
09:47des problèmes.
09:48Eva,
09:49on a bien entendu
09:50votre témoignage,
09:51médico et sociaux,
09:52on a bien entendu
09:52votre témoignage.
09:53Merci infiniment.
09:54Je ne peux pas regarder
09:54plus longtemps,
09:55malheureusement,
09:55parce qu'il faut qu'on ait
09:56la conclusion
09:57et l'émission s'affaire.
09:58C'est gentil.
09:59Merci,
10:00ma jolie chérie.
10:01Merci,
10:02ma doudou,
10:03ma beauté.
10:04Un gros bisou,
10:05pardon,
10:05on n'a pas pu rester longtemps.
10:07Alors,
10:07merci beaucoup,
10:07ma chère Eva.
10:08Nathalie Goulet,
10:0930 secondes pour terminer.
10:11Charles Pratt,
10:1230 secondes pour terminer
10:13parce que Geoffrey Lejeune
10:13et Charlotte Dornelas
10:14nous attendent.
10:15Question,
10:16la CNAF a une erreur
10:19de 6 milliards 4,
10:21mais qu'est-ce que c'est ?
10:2130 secondes.
10:22C'est ça,
10:22la Caisse d'allocation familiale
10:23a fait l'année dernière
10:24sans aucune sanction,
10:25sans aucun problème,
10:266 milliards 4 de fraude
10:27et les 15 secondes
10:28qui me restent
10:28pour vous parler
10:29de la dette hospitalière
10:30sont des gens étrangers
10:31qui viennent en France
10:32pour se faire soigner,
10:33qui voudraient payer
10:34mais qui ne peuvent pas
10:34parce que le système
10:36hospitalier français
10:36ne leur permet pas
10:37d'inscrire leur nom
10:38et de prendre une carte
10:39de paiement,
10:40etc.
10:40Donc,
10:40c'est Zezette et Pouzix.
10:41Vous avez là 150 millions
10:43à récupérer tout de suite
10:44plus les 6 milliards 4 de la CNAF
10:46plus le reste.
10:47Qu'on les récupère !
10:48J'aime bien Charlotte,
10:48elle a peur.
10:49Je tape du poids.
10:50Qu'on récupère ces 150 millions.
10:51C'est de la négligence.
10:52C'est de la négligence.
10:53Merci beaucoup Charles Prats.
10:54Le dernier mot
10:55parce que...
10:55Alors,
10:55le dernier mot pour conclure,
10:56je vous aurais bien fait
10:57la liste de tous les pays
10:58pour lesquels on fait
11:01une prise en charge
11:01d'assurance maladie.
11:02Il y a l'Algérie,
11:03l'Andorre,
11:03le Bénin,
11:04le Maroc,
11:05la Tunisie,
11:05etc.
11:06Il y en a plein
11:08mais pour conclure,
11:13tout à l'heure,
11:14moi quand Michel Barnier
11:15m'avait demandé
11:15de passer le voir,
11:17je leur avais expliqué ça
11:18à Matignon
11:18et ils avaient dit
11:19ah là là,
11:19ça va être trop dur
11:20pour ces gens.
11:21Et la solution,
11:22c'est le reset.
11:23C'est-à-dire,
11:23c'est la remise à plat
11:24des numéros de sécurité sociale
11:27et avec un réenrôlement
11:29avec l'utilisation
11:29de la biométrie
11:30pour sortir du système
11:32ceux qui ont de multiples identités
11:33parce que ça,
11:34ça existe,
11:34c'est des fraudes organisées
11:35et ce n'est pas du tout
11:36des cas d'école.
11:37On les voit en matière judiciaire.
11:38Merci mon charme.
11:38Et la remise à plat.
11:39Merci mon charme.
11:43d'émission parce qu'il y a
11:44plein d'autres petits tiroirs
11:45qu'on a ouverts là
11:46et qui m'intéressent.
11:47Merci infiniment
11:48pour tous vos appels.
11:49Merci Christine.
11:50Merci Charles Prats,
11:51magistrat.
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