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  • il y a 12 heures

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Transcription
00:00Enfin, comment comportements sédicieux de la part de traîtres qu'on les emprisonne ?
00:04Voilà comment Donald Trump a qualifié des élus démocrates.
00:07Six d'entre eux ont appelé publiquement les militaires et les agents du renseignement américain
00:10à refuser, je cite, les ordres illégaux de son gouvernement sur son réseau social.
00:15Le président américain insiste, c'est vraiment grave et dangereux pour notre pays.
00:18On ne peut tolérer leurs propos.
00:20Voilà, 18h02, on est sur CNews et sur Europe 1 avec Eric Noulot.
00:23Bonsoir Eric.
00:24Bonsoir Laurence, bonsoir à tous.
00:25Catherine Nenay nous a rejoint.
00:26Bonsoir Catherine.
00:27Bonsoir.
00:27Gauthier Lebrete.
00:28Bonsoir Laurence.
00:28Vous allez bien ?
00:29Très bien, et vous-même ?
00:30Formidable, toujours en forme.
00:31Je suis très heureuse de vous accueillir.
00:33Nous sommes aussi avec Louis Darnel.
00:35Bonsoir Louis.
00:35Bonsoir Laurence.
00:36Avec Laetitia Guinan.
00:37Bonsoir Laurence.
00:37Et nous avons le général Paloméros qui est en duplex avec nous.
00:40Un plateau avec nous, pardon.
00:42Duplex pas du tout.
00:43Vous êtes là, en chair et en os.
00:45Et je suis très heureuse de vous accueillir parce qu'il y a une forme d'inquiétude des Français
00:48après ce qu'on a entendu évidemment de la part du chef d'état-major des armées.
00:53Peut-être qu'on va écouter un tout petit extrait, vous faire le point avec Charlotte Diry sur les propos du chef d'état-major.
00:59Et puis vous allez éclairer notre lanterne.
01:01Vous êtes un général, vous êtes sérieux, on vous connaît.
01:03Vous allez nous dire ce qu'il faut croire ou ne pas croire.
01:06Explication d'abord.
01:07Il n'y a aucune raison d'imaginer que c'est la fin de la guerre sur notre continent.
01:11Des déclarations inquiétantes adressées directement aux élus locaux par le chef d'état-major des armées.
01:18Au congrès des maires de France, Fabien Mandon a évoqué la dégradation de la situation internationale
01:24avec une menace identifiée, la Russie, qui pourrait bien ne pas se limiter à l'Ukraine.
01:31Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants,
01:36parce qu'il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production de défense, par exemple.
01:47Si on n'est pas prêt à ça, alors on est en risque.
01:50Des propos alarmants que défend son homologue de la Marine nationale, qui se veut toutefois plus rassurant.
01:57Le chef d'état-major, il pose des scénarios et c'est normal.
01:59Et c'est son rôle, le rôle des armées, c'est d'anticiper les scénarios dans un monde qui bouge extrêmement vite.
02:05France n'est pas en péril.
02:06La France, elle fait partie de coalition.
02:08La France, elle est puissante aujourd'hui.
02:10On a une marine qui est une marine puissante.
02:12Dans sa prise de parole, le chef d'état-major des armées a également évoqué la menace terroriste comme péril pour la sécurité et les intérêts des Français.
02:21Voilà, Général Palomero, est-ce qu'on fait peur aux Français ?
02:24Ou est-ce que c'est le rôle des militaires de préparer l'éventualité d'un conflit ?
02:28Le Général Mondon a été extrêmement précis.
02:29C'est 2030, confrontation directe ou indirecte avec la Russie.
02:33Vous savez, la peur est mauvaise conseillère.
02:35Donc n'ayez pas peur.
02:37Et pour ne pas avoir peur, il faut évidemment regarder les choses en face.
02:42Et quand on regarde les choses en face, une grande puissance, et on ne va pas revenir sur le sujet aujourd'hui,
02:48qui attaque son voisin, une grande puissance, membre du Conseil de sécurité.
02:52Le Conseil de sécurité est né des Nations Unies, qui lui-même a garanti la paix quelque part depuis 1945.
03:00On ne peut qu'être évidemment troublé.
03:02Et quand on est chef d'état-major des armées, il faut regarder l'avenir en face.
03:06C'est ce que fait Fabien Mondon.
03:07Alors il fait référence effectivement aux jeunes générations.
03:10Il parle des enfants, oui, toujours l'enfant de quelqu'un, bien sûr.
03:13Mais c'est vrai que ce sont les jeunes générations qui vont faire les guerres.
03:17Et le XXe siècle, malheureusement, nous en a donné l'exemple funeste,
03:24en décimant des belles et des jeunes générations.
03:28Et bien entendu qu'aujourd'hui, nos armées, elles sont faites, ces jeunes générations,
03:34mais elles sont faites aussi de, j'allais dire, de professionnels, d'hommes et de femmes engagés,
03:40qui sont là pour défendre leur pays, sans aucun état d'esprit.
03:44Le discours du général Mondon, il ne va pas choquer dans les armées, au contraire.
03:49Non, non, mais il va choquer dans la population civile.
03:51Alors justement, raison de plus pour l'accompagner en disant, voilà,
03:56le monde est plus dangereux.
03:57On est d'accord, on n'est pas d'accord.
03:58Il est plus dangereux à bien des égards, vous l'avez souligné tout à l'heure,
04:01ce n'est pas uniquement la sécurité extérieure,
04:03c'est l'ensemble, quelque part, des menaces qui se conjuguent parfois.
04:06La connexion de la grande criminalité, des états plus ou moins voyous, etc.
04:12Donc, oui, il faut regarder ça en face et se dire,
04:18il n'y a qu'une volonté farouche de défendre cette paix
04:23en préparant sérieusement la guerre, non pas en faisant semblant,
04:28qui va pouvoir nous prémunir.
04:29Et on n'est pas seul, ça c'est la bonne nouvelle.
04:32On a une alliance qui s'est construite, on a une Europe qui s'est construite,
04:35on a une alliance atlantique.
04:37Et c'est à ce titre que le général Mondon évoque la possibilité d'un engagement
04:41en disant, non, les chars à la frontière, les chars russes à la frontière du pays,
04:46on n'y croit pas, mais l'avenir jugera.
04:50Mais en tout cas, ce qui est certain et ce qui est plausible,
04:53c'est qu'on est un des pays de l'OTAN de l'Est,
04:55ça paraît évident, mais ça va mieux en le disant,
04:58qui pourrait être attaqué, ce qui entraînerait pour nous,
05:02non seulement une réflexion, mais une réaction au titre
05:06de la défense collective de cette alliance.
05:09Et c'est là que nos forces seraient engagées.
05:12Il faut rappeler, malgré tout, lorsqu'on parle des enfants de ce pays,
05:16des militaires, c'est que malheureusement,
05:18nous en avons perdu beaucoup depuis la fin de la guerre froide.
05:21Des centaines, que ce soit dans l'exercice des opérations
05:26ou que ce soit pour la préparation de ce métier de soldat, de militaire
05:31qui est tellement exigeant aujourd'hui à différents titres.
05:34Donc, le général Mondon parle juste, simplement, il faut...
05:39Il faut décoder.
05:40Il faut un peu décoder et se projeter sur l'avenir en se disant,
05:43oui, c'est la force d'âme.
05:44Il parle de la force d'âme, mais je crois que c'est important.
05:46Du pays.
05:46Et qu'il en parle, en plus, aux élus.
05:49C'est important, parce que ces élus, c'est le lien entre l'armée et la nation.
05:52Ce sont eux qui portent, c'est les hussards, quelque part, de la démocratie.
05:56Mais quand, général Paloméros, ce que nous, nous entendons,
05:58quand on entend généralement parler, c'est la conscription nationale, en fait.
06:02On n'entend pas les militaires de métier.
06:04Évidemment, on sait que l'armée de métier, elle est amenée à combattre.
06:06Mais on se dit, mais ce sont nos enfants, les enfants de demain,
06:09peut-être d'aujourd'hui, parce que 2030, c'est demain, excusez-moi,
06:12c'est dans très peu de temps.
06:13Est-ce qu'on va en arriver à une conscription nationale ?
06:15Est-ce qu'on remet en place le service militaire ?
06:17Est-ce qu'il faut s'apprêter ?
06:19Il y a un kit de survie qui nous est même proposé désormais par le gouvernement ?
06:22Oui, alors, le kit de survie, ça peut servir à tout le monde.
06:25Dans la mesure où on ne maîtrise pas les événements...
06:27Oui, mais ça, plus ça, plus ça, oui, ça fait beaucoup.
06:29C'est quand même la moindre des choses de se préparer aux incertitudes
06:33auxquelles conduirent un monde qui est en pleine ébullition à tous égards,
06:36y compris climatique.
06:38Donc, ça, c'est un premier point.
06:40Donc, moi, je préconise, effectivement, d'avoir un minimum.
06:42Il y a eu des pannes d'électricité, je crois, ce matin, à Paris, si je ne m'abuse.
06:46Donc, ça, c'est un point.
06:48Mais le deuxième point, c'est qu'il faut être très sérieux
06:51dans la préparation de nos forces et la professionnalisation
06:57qui a été choisie, donc, dans les années 90.
07:01C'est vrai, après la fin de la guerre froide,
07:03elle a conduit à des armées qui sont resserrées,
07:05d'un format resserré.
07:07Et donc, à ce débat, en se disant,
07:09mais comment on fait pour ressusciter une armée, quelque part, de nombre,
07:15alors qu'on a une armée très qualitative ?
07:17Et là, tous les débats sont ouverts, dans tous les pays, d'ailleurs.
07:21Regardez l'Allemagne en ce moment.
07:23Moi, vous le savez, et compris sur votre tête,
07:25ils veulent revenir la première armée de l'Europe.
07:26Ils ont milité pour la réserve.
07:29Parce que je pense que ça, c'est la vérité.
07:31La réserve, c'est d'abord du volontariat.
07:33C'est des citoyens d'excellence qui s'engagent auprès des militaires de première ligne
07:38qui les soutiennent à tous égards.
07:40Ça, ça me paraît être la solution.
07:42De là à ressusciter une conception nationale...
07:47Mais il faut être logique.
07:48Si le danger est à nos portes et qu'il arrivera en 2030, allons-y.
07:53Prenons les moyens nécessaires, Général Paloméros.
07:57Là, pour le coup, on rentre dans un frais.
08:00Allons-y.
08:00J'allais dire un beau...
08:01Relançons la conception nationale.
08:02Un débat politique sera...
08:03100 milliards d'euros sur la table minimum.
08:06Mais c'est la question...
08:07Allons-y, faisons pas les choses à moitié.
08:08Regardez, on a l'exemple de M. Zelensky.
08:11Il est très intéressant.
08:12Depuis 4 ans, je me pose cette question.
08:14Je veux dire, il n'a pas vraiment mobilisé,
08:17il n'a pas vraiment lancé une conscription nationale.
08:19La preuve, c'est qu'il a laissé une certaine liberté aux jeunes
08:22entre 22, 18, 22 ans.
08:24Et ça restera un sujet.
08:27Doit-on monopoliser notre belle jeunesse
08:29pour la guerre, pour la crise,
08:32ou en a-t-on besoin aussi pour faire vivre le pays ?
08:36C'est ça le vrai débat.
08:38Et il est posé.
08:39Tout ce qu'on souhaite, c'est que comme on est nombreux,
08:41qu'on a l'Alliance Atlantique,
08:4332 pays aujourd'hui, ils ne sont pas tous de même nature,
08:46mais peu importe, 32 pays ensemble,
08:48on n'a peut-être pas besoin de faire appel
08:50à des conscriptions nationales pour avoir le nombre.
08:53Après, c'est la qualité, l'aptitude de se battre ensemble
08:56et la volonté de le faire.
08:58Ok. Alors, Gauthier Lebrette, Catherine aussi de parler.
09:01Il y a un émoi qui a été évidemment provoqué dans la population.
09:04Vous avez rappelé ce kit de survie
09:06qui intervient à peu près au même moment.
09:08Et ce matin, le chef d'état-major de la Marine
09:09a dit qu'une guerre de haute intensité,
09:11c'était 1000 pertes par jour.
09:13Or, nous avons 200 000 soldats d'actifs.
09:16Gauthier, je vais juste vous interrompre,
09:17parce que je crois que Catherine Vautrin,
09:18ministre des armées, a décidé justement
09:19de prendre la parole ce soir,
09:20preuve que l'émoi des Français
09:21est sans doute remontée jusqu'au ministère des armées.
09:24Elle va peut-être parler.
09:25Le chef d'état-major des armées
09:26est intervenu mardi soir
09:28au congrès des maires de France.
09:31Cette invitation de longue date,
09:33c'est en quelque sorte l'incarnation du lien
09:36entre l'armée et la nation.
09:39Nombreux sont les empreintes militaires
09:41sur notre territoire,
09:43les régiments installés
09:45aussi bien dans l'hexagone qu'outre-mer,
09:47mais également les entreprises
09:49qui travaillent pour la défense
09:51et qui représentent plus de 200 000 emplois
09:54dans notre pays.
09:56Alors, cette intervention du chef d'état-major
09:58des armées s'inscrit dans la suite
10:01du discours du président de la République,
10:04ici, à l'hôtel de Bruyelles,
10:06le 13 juillet dernier.
10:08Lors de ce discours,
10:10devant nos armées,
10:11le président de la République
10:13avait bien sûr fait état
10:15de la situation internationale,
10:18avait insisté sur la bascule
10:21à laquelle nous avons actuellement
10:24à faire face.
10:25Ce qui veut dire que, bien sûr,
10:27nous devons anticiper,
10:29entraîner nos armées,
10:31nous réarmer,
10:32mais aussi, il est important
10:34que notre nation soit à la fois
10:36lucide et unie.
10:39Et c'est la raison pour laquelle
10:41il n'y a pas de place
10:42pour la polémique,
10:44surtout dès lors que cette polémique
10:46est issue de petites phrases
10:48sorties de leur contexte.
10:51Elles n'ont finalement qu'une finalité,
10:55nuire aux intérêts de notre pays.
10:57– Merci.
10:59– Question.
11:00– Voilà, très courte intervention
11:02de la ministre des Armées,
11:03Catherine Vautrin.
11:05Elle dit, voilà,
11:06il nous faut nous réarmer,
11:08notre nation doit être lucide et unie,
11:10pas de place à la polémique
11:11aux petites phrases sorties
11:12de leur contexte.
11:13Elles n'ont pas été sorties
11:14de leur contexte, les petits.
11:15On réécoutera le général Mondeau
11:16dans la longueur.
11:17– Oui, oui.
11:18– Mais honnêtement,
11:18on a l'impression qu'ils sont en train
11:19de créer une polémique sur la polémique.
11:21– Non mais, moi, je me suis demandé
11:23pourquoi le chef d'État,
11:25le chef d'État-major
11:26était invité chez les maires,
11:28devant les maires.
11:29Ça, c'est la première fois.
11:30Il y a toujours des invités,
11:32des chefs d'entreprise.
11:33Mais là, pourquoi ?
11:35Alors, David Distard m'a expliqué
11:37qu'il y a un mois,
11:38ils ont signé une convention
11:39avec la Défense
11:40pour relancer les villes de garnison.
11:44Beaucoup de casernes ont été fermées.
11:46Et que si on veut faire
11:47ce service national,
11:49qui sera volontaire
11:51et pas obligatoire,
11:52il faut s'y préparer.
11:53Puis, enfin, ils ont vu...
11:55Aujourd'hui aussi,
11:56ce sera désormais obligatoire,
11:58ce qui dit bien
11:59qu'il y a un nouveau danger
12:00qui se prépare,
12:02c'est que chaque conseil municipal
12:05devra avoir un correspondant
12:06avec la Défense.
12:07D'accord.
12:08Donc, il est venu porter la parole
12:12devant les maires.
12:13Mais alors, les maires,
12:14c'est 36 000 communes.
12:16Alors, il leur a dit
12:16écoutez, j'ai besoin de vous
12:17parce qu'il faut que vous parliez
12:19devant vos administrés
12:20de ce sujet.
12:21Vous voyez ?
12:22Donc, c'est ça qui va être difficile.
12:23Comment leur parler ?
12:24Alors, je crois qu'il a tenu
12:25un langage
12:26qui a quand même un peu alerté.
12:28Il y a peut-être eu
12:29dans l'idée de certains maires
12:30et peut-être dans certains parents,
12:32l'idée du télescopage
12:33avec ce service national
12:35qui va être institué.
12:36Est-ce qu'il fallait se préparer ?
12:37Alors que ça n'est absolument pas ça
12:39puisqu'il a dit,
12:40il a mieux expliqué.
12:42Après, il a dit
12:42mais la mécanique,
12:43ce n'est pas les chars russes
12:45qui débarquent en Alsace,
12:46c'est la mécanique de la solidarité.
12:48C'est-à-dire qu'il faut se préparer
12:49à être solidaires.
12:51Et donc, en disant cela,
12:52parce que c'est l'âme du pays,
12:53il faut bien le savoir
12:54et si on est solidaires,
12:55ça va nous coûter.
12:56Ça va nous coûter en vie.
12:58Mais non pas des jeunes
12:59qui vont faire leur service national,
13:01mais l'armée de l'armée
13:03qui ira de l'armée métier
13:05et qui fera son travail.
13:06Et là, je crois
13:07qu'il a été un peu malhabile
13:09et on va perdre nos enfants.
13:11D'ailleurs, si on rattrape,
13:12si la ministre montre
13:14que quand même,
13:15le général n'est pas un politique
13:17et qu'il a dit d'une manière
13:19très douce
13:20des choses terribles
13:21qui ont choqué, évidemment,
13:22des parents qui ont des jeunes ados
13:23ou des garçons.
13:25Garçons et filles, d'ailleurs.
13:26Le surnom de l'armée,
13:27c'est la grande muette.
13:28Pour le coup,
13:29à travers le chef d'état-major
13:30des armées,
13:31le chef d'état-major
13:32de la marine ce matin,
13:33on peut dire qu'à travers leur chef,
13:35c'est devenu la grande bavarde.
13:37Et évidemment,
13:37ça crée de l'émoi
13:38parce que ce matin,
13:40vous avez donc,
13:41c'est la démonstration
13:43que je voulais terminer.
13:44Ce matin,
13:44vous avez le chef d'état-major
13:45de la marine
13:45qui a dit
13:46une guerre de haute intensité,
13:47c'est 1 000 hommes
13:48qui tombent chaque jour.
13:501 000 hommes
13:50qui tombent chaque jour.
13:51Or, nous avons
13:52200 000 soldats d'actifs
13:54et 40 000 réservistes.
13:56Ça fait 240 000 hommes.
13:57Ça veut dire que vous tenez
13:58240 jours.
13:59Vous ne tenez même pas un an.
14:01Donc, on ne parle pas
14:01que des soldats d'actifs.
14:03On ne parle pas
14:03que des réservistes.
14:04Il faudra élargir.
14:05Même si on y va
14:06avec les pays alliés
14:10de l'OTAN,
14:11ça ne suffira pas.
14:12Donc, évidemment,
14:13que ce n'était pas
14:13que les soldats d'actifs.
14:15Et puis,
14:16pour parler de l'émoi,
14:16vous l'avez rappelé,
14:17Laurence,
14:17on a eu le même jour,
14:18on a le kit de survie.
14:19Donc, tout ça fait partie,
14:21si vous voulez,
14:22du côté anxiogène
14:23que cherche à insuffler
14:25Emmanuel Macron
14:25depuis un certain temps.
14:26Même si, évidemment,
14:27il faut rappeler
14:28que Poutine est capable de tout,
14:29qu'il ne veut pas la paix
14:30et que, oui,
14:30il peut rentrer
14:31dans un pays balte
14:32dans les mois qui viennent.
14:33La question qu'il faut se poser,
14:35c'est est-ce que
14:35les Français vont aller mourir
14:37pour un pays balte ?
14:38Alors, général Paloméros ?
14:40Les Français,
14:41ils sont allés mourir
14:42pour l'Afghanistan.
14:43C'est assez mal terminé,
14:45mais c'est ainsi.
14:46Ils sont allés mourir
14:47pour certains d'entre eux
14:48dans les Balkans.
14:49Ils sont allés mourir
14:50un peu partout dans le monde
14:51depuis, on peut le citer,
14:54ça fait des centaines
14:54de morts.
14:56Et je n'inclus pas là-dedans
14:57la préparation opérationnelle
14:58qui est exigeante
14:59et qui, parfois,
15:00entraîne aussi des sacrifices.
15:03Ce n'est pas mille par jour.
15:05Évidemment, c'est de la théorie.
15:07De notre côté,
15:08il y a la réalité
15:09de ce que vivent les Ukrainiens.
15:10On n'a pas de modèle
15:11de guerre,
15:12de guerre ouverte
15:13et de guerre d'haut intensité.
15:14Ce qui est certain,
15:15c'est que si l'OTAN
15:17a été prise à partie
15:18par la Russie,
15:19qui saura exactement
15:20ce qu'elle fait
15:21et ce qu'elle risque.
15:22Cette solidarité,
15:23elle entraînerait quand même
15:24un effet de masse.
15:26Tous les pays
15:27sont en train
15:27de se réarmer en Europe.
15:29J'avais proposé en 2014,
15:30quand j'étais à l'OTAN,
15:312% du PIB.
15:33Maintenant,
15:33on est en train
15:34de monter doucement.
15:35Souhaitons,
15:36prions le ciel
15:37pour qu'on ait un budget
15:38et que cette marche en avant,
15:40elle se fasse.
15:41On est à combien de pourcentage
15:42là maintenant du PIB ?
15:43On est à peu près
15:44dans les 2%
15:45si on regarde avec les pensions.
15:47On triche un petit peu parfois.
15:50Il y a aussi
15:50l'exécution budgétaire
15:52qui n'est pas là.
15:52C'est un peu dommage
15:53de ne pas regarder
15:54vraiment les choses
15:55celles qu'elles sont
15:55et d'essayer
15:57de se donner les moyens.
15:58Mais c'est vrai.
15:59Alors là,
15:59le général Mondon
16:00a parfaitement raison
16:00de souligner
16:02qu'à un moment donné,
16:03la préparation à la guerre,
16:04ça entraîne des sacrifices.
16:06C'est des sacrifices,
16:07je veux dire,
16:07financiers,
16:08des sacrifices pour le pays.
16:09Et humains.
16:11Bon,
16:11ça sera difficile
16:12à absorber
16:13dans l'état de notre économie.
16:14Et comment vous analysez
16:14la prise de parole
16:15de Catherine Vautrin ?
16:16Il s'agissait
16:17de rectifier le tir ?
16:19Franchement,
16:19de dire qu'on crée
16:20une polémique
16:20sur des propos
16:21sortis de leurs propos ?
16:22Non.
16:23Personne qui crée
16:23de polémique
16:24sur des propos
16:24sortis de leurs propos.
16:25Les mots ont été prononcés
16:26de façon très calme,
16:27très posés
16:27par le général Mondon.
16:29Je crois que c'était
16:30un acte de solidarité.
16:32Vous ne pouviez pas
16:33dire autre chose.
16:34Laetitia Guinan
16:34rapidement et Louis après.
16:36Laetitia rapidement.
16:36Elle remet une pièce
16:37dans la machine
16:38parce que c'est vrai
16:38que ce qui nous interroge
16:40c'est pourquoi
16:40ces prises de parole
16:41aujourd'hui
16:42à ce moment-là
16:43sinon peut-être
16:44pour des raisons budgétaires
16:45parce que précisément
16:46il faut montrer
16:46qu'on a besoin
16:47de budget.
16:49Pour l'instant,
16:49ce n'est pas du tout donné
16:50que l'armée ait les budgets
16:51dont elle a besoin.
16:52Après,
16:53il y a quelque chose
16:53un peu de contre-productif.
16:55Des chefs d'état-major
16:56qui s'expriment comme ça
16:57se risquent d'alarmer
17:00évidemment
17:00et surtout de créer
17:02en fait
17:02un espèce d'effet repoussoir
17:04à terme
17:05en s'exprimant
17:06à tort et à travers
17:07sur ce risque.
17:08C'est une chose
17:09que l'état-major s'exprime
17:10et il prépare finalement
17:12notre défense,
17:14le réarmement
17:14et des scénarios
17:16évidemment
17:17à baisser
17:18selon les risques
17:19qui sont estimés.
17:21Mais c'est une autre
17:22d'être finalement
17:23de se transformer
17:24en communiquants
17:25qui à tout va
17:26vont délivrer des messages
17:29pas vraiment maîtrisés
17:31pour une population
17:32finalement
17:32qui ne comprend rien
17:33à ce qu'on lui raconte.
17:34Alors moi
17:36je ne prendrai pas
17:36les français
17:37pour des ignards
17:39ni des idiots.
17:40Je pense qu'ils comprennent
17:41parfaitement
17:41ce qui est en train
17:42de se passer
17:42peut-être pas à tous
17:44mais en tout cas
17:45moi les questions
17:45que j'ai
17:46elles sont très concrètes
17:47c'est
17:47quels sont les risques
17:48de guerre
17:49pourquoi le monde
17:50est-il plus dangereux
17:50quels sont nos alliés
17:51est-ce qu'on va s'engager
17:52auprès de nos alliés
17:53et oui
17:54on a des armées professionnelles
17:56sur lesquelles on compte
17:56mais pour prendre
17:59justement
17:59ce point de vue
18:00de la base
18:02et ça
18:02c'est essentiel
18:03quand vous êtes chef
18:03d'état-major
18:04que ce soit
18:04d'une armée
18:05ou des armées
18:05c'est de parler
18:06à votre base
18:07et de voir
18:09son chef
18:10s'investir
18:10comme ça
18:11c'est extrêmement important
18:12pour les militaires
18:14qui n'ont pas de voix
18:16c'est vrai
18:16la grande muette
18:17bon ils ne sont pas
18:18de syndicats
18:19mais ça on s'en passe
18:20relativement bien
18:20si les chefs
18:21d'état-major
18:22font leur boulot
18:22c'est-à-dire
18:23si on maintient
18:23une condition militaire
18:24digne de ce nom
18:25c'est ça qu'ils attendent
18:26aussi les militaires
18:26c'est de vivre
18:27dans des conditions décentes
18:29et de voir leur chef
18:31s'exprimer
18:31on n'est pas
18:32une minorité
18:34dans le pays
18:34on a le droit
18:36de se faire entendre
18:37aussi nous
18:37et on a un chef
18:38pour ça
18:39donc moi ça me choque
18:40vous allez me dire
18:41je suis jugé parti
18:42oui peut-être
18:43mais je suis un citoyen
18:44et ça ne me choque pas
18:45que le chef d'état-major
18:46des armées
18:46vienne s'exprimer
18:47les Français se demandent
18:48à l'issue de ces communications
18:50ils se demandent justement
18:51est-ce qu'on va aller en guerre
18:53est-ce qu'on va perdre
18:54nos enfants demain
18:54je ne pense pas
18:56qu'ils aient une grande clarté
18:58de regard
18:58de vision
18:58sur ce qui est
18:59on tourne avec certains
19:01on tourne des clips
19:01pour les lycées
19:02pour essayer de leur expliquer
19:03de manière très simple
19:04et sans paniquer personne
19:07pourquoi on doit se réarmer
19:09d'où on vient
19:10et pourquoi on va là
19:10et c'est ça
19:11il faut prendre un peu
19:12quand même
19:13tout le monde par la main
19:14en se disant
19:14ces efforts
19:15parce que c'est des vrais efforts
19:17pour le pays
19:17il faut le dire
19:19on a cru
19:19après les années 90
19:21vivre heureux
19:22vivre tous ensemble
19:24une belle mondialisation
19:25ce n'est pas le cas
19:26bon
19:27dont acte
19:28maintenant
19:28il faut se reprendre
19:29et puis
19:29les forces morales
19:30les forces vives
19:31et quand je vois la qualité
19:33quand même
19:33il faut le souligner
19:34de nos forces armées
19:36on ne peut pas
19:37on ne peut pas tomber
19:39dans la peur
19:39et la panique
19:40on en est loin
19:41simplement
19:42mais préparons-nous
19:43jetons un regard lucide
19:44sur le futur
19:45écoutons juste
19:46quelques réactions
19:46de Français recueillies
19:47par nos équipes
19:48après les décadrations
19:48du général Monde
19:49on entend ça
19:51depuis assez longtemps
19:52et c'est assez stressant
19:53oui oui
19:54c'est stressant
19:55mais voilà
19:56il n'y a pas grand chose
19:58à dire
19:58mais c'est très inquiétant
20:00d'entendre
20:00toutes ces choses là
20:01moi je pense que
20:02perdre des enfants
20:03il ne faut pas
20:03franchement
20:04il ne faut pas se battre
20:05pour perdre des gens
20:08mais peut-être
20:09économiquement
20:10oui
20:10il faut se battre économiquement
20:11c'est plus intéressant
20:12que se battre
20:13physiquement
20:14et de perdre des gens
20:15ça peut créer peut-être
20:16de la panique
20:17peut-être pour d'autres
20:18personnes de l'indifférence
20:19quoi qu'il en soit
20:20je pense qu'il y a
20:21une volonté politique
20:22derrière tout ça
20:23je trouve que c'est
20:23inutilement dramatique
20:24puisque tout le monde
20:25sait qu'on perd
20:26beaucoup de monde
20:26à toutes les guerres
20:27s'il y avait une guerre
20:29atomique
20:30on en perdrait
20:31mille fois plus
20:32qu'on n'en a jamais perdu
20:34quelques réactions
20:34de François-Louis Dragnel
20:35partagé évidemment
20:37contre inquiétude
20:38le rapport à la guerre
20:39fait toujours peur
20:40quel qu'il soit
20:41qu'il soit fantasmé
20:41qu'il soit réel
20:42et ça de ce point de vue là
20:44ce n'est pas surprenant
20:44ensuite mon général
20:45je pense qu'il n'y a rien
20:47contre le général
20:48non personne ne remet en question
20:49ni ses qualités militaires
20:51ni sa rectitude
20:53ni tout ça
20:54je pense que ce qui pose question
20:55c'est qu'on a été habitué
20:57jusqu'à aujourd'hui
20:57à une séparation
20:59c'est-à-dire que le chef
21:00d'état-major des armées
21:01prépare les armées
21:04à toutes les éventualités
21:05et parle de ces menaces
21:06mais d'un point de vue
21:07strictement militaire
21:08et c'était le rôle
21:09du politique
21:10c'est-à-dire le rôle
21:11du président de la République
21:12de porter un discours
21:14avec lequel on est d'accord
21:15ou pas
21:15sur la caractérisation
21:18des menaces
21:18et la perception
21:20avec laquelle
21:20la nation va le vivre
21:22et quand il a parlé
21:23des enfants
21:24quand le général Mandon
21:26a parlé de la résilience
21:28de l'âme
21:28du pays
21:29c'est vrai qu'en fait
21:30c'est un discours
21:32qu'on a entendu plus
21:33dans la bouche de politique
21:34que de militaire
21:35et de ce point de vue-là
21:36c'est une forme de nouveauté
21:38et je pense que c'est ça
21:39qui a questionné
21:40qui a un peu interrogé
21:40et par ailleurs
21:41alors là
21:43c'est pour défendre
21:44le général Mandon
21:44je pense que ça intervient
21:45dans un contexte
21:47dans lequel Emmanuel Macron
21:47est très faible
21:49dans l'opinion publique
21:50il est très contesté
21:51et les gens ont l'impression
21:52d'écouter en réalité
21:53la parole d'Emmanuel Macron
21:55ils se disent
21:55mais c'est pas possible
21:56un chef militaire
21:57peut pas tenir un discours
21:59entre guillemets
22:00politisé
22:01c'est-à-dire dans le sens
22:02qui normalement
22:03est tenu dans la bouche
22:04d'un chef d'état
22:06ou d'un ministre
22:06je pense que si Catherine Vautrin
22:08avait dit la même chose
22:08ou Emmanuel Macron
22:09avait dit la même chose
22:10les moines n'auraient pas été
22:12elle-même
22:12il y aurait peut-être
22:12une contestation
22:13mais ce qui a posé question
22:15c'est que ce soit
22:16le chef d'état
22:17Emmanuel des armées
22:17la conduite de nos armées
22:22de la défense en général
22:24et de nos armées en particulier
22:25repose
22:26on le sait bien
22:27sur un triptyque
22:28une constitution voulue
22:30on le sait
22:30on s'en souvient
22:31par le général de Gaulle
22:32et avec un exécutif
22:35très fort
22:35et un chef des armées
22:36qui est en fait
22:37le président de la république
22:38faut-il le rappeler
22:39et ensuite
22:40il a son chef
22:42d'état-major des armées
22:43et son ministre
22:44et voilà
22:44et ce trio-là
22:45si vous regardez l'histoire
22:47il a évolué
22:49en fonction des personnalités
22:50en fonction des circonstances
22:52en fonction des événements
22:53et globalement
22:54il se partage le travail
22:56et il faut que ce soit le cas
22:58le général Mandon
23:00il a vécu auprès
23:02très près
23:03du président de la république
23:05je veux dire
23:06le travail
23:08ils font en commun
23:08je ne peux pas imaginer
23:10que l'un parle
23:11sans l'autre
23:11peut-être pas
23:12dans les détails
23:13peut-être que
23:14le président Macron
23:15on va lui dire
23:15c'est peut-être pas comme ça
23:16je l'aurais dit
23:16enfin peu importe
23:17mais ce qu'il faut
23:19c'est que ce trio-là
23:20avance
23:20permettre à la défense
23:22d'avancer
23:23c'est ça le
23:23monsieur Eric Nolo
23:24moi je comprends mal
23:25l'importance
23:26attribuée aux messagers
23:28par rapport au message
23:29moi ce qui m'intéresse
23:29c'est le message
23:30le message c'est
23:32une guerre est possible
23:33pourquoi ?
23:33parce qu'il est possible
23:34pas certain
23:35que la Russie
23:36attaque un pays balte
23:37pays balte
23:38membre de l'OTAN
23:39membre de l'Union Européenne
23:40nous sommes de fait
23:41entraînés dans une guerre
23:42une guerre
23:43il y a des morts
23:44et en effet nos enfants
23:45risquent de tomber
23:45personne ne le souhaite
23:46mais ça peut arriver
23:47mais qu'est-ce qui est important
23:48c'est que les Russes
23:49entendent le message
23:50c'est-à-dire qu'ils sachent
23:51que s'ils attaquent
23:52un pays balte
23:53notre détermination
23:54est sans faille
23:55la solidarité
23:56sera sans faille
23:57ça les fera réfléchir
23:58parce que ce sera pas
23:59le même cas
24:00que ce qui s'est passé
24:00auparavant
24:01on les a laissés agresser
24:02tantôt la Géorgie
24:03tantôt l'Ukraine
24:04donc moi je ne comprends pas
24:05j'entends ce que dit
24:06le général Mando
24:07je n'entends pas
24:07de message alarmiste
24:09j'entends un message alarmant
24:10en ce sens
24:14et du côté du Kremlin
24:15je le finis juste
24:16du côté du Kremlin
24:17ils sont en train d'entendre
24:18ce que dit le général Mando
24:20Catherine
24:20moi je trouvais quand même
24:22que c'était
24:22un peu culpabilisateur
24:24parce qu'il a dit
24:25si on n'a pas la force d'âme
24:27pour accepter
24:27de perdre
24:28nos enfants
24:29de perdre
24:30ce que l'on aime
24:30de souffrir économiquement
24:32si on flanche
24:33et bien là
24:34on est en risque
24:35donc il dit au fond
24:36vous n'avez pas le droit
24:37donc c'est
24:38c'est un peu culpabilisant
24:39et devant
24:41et il s'exprime
24:42devant un congrès politique
24:43c'est à dire que même
24:44il dit au maire
24:45maintenant il faut que vous
24:46vous avez un rôle à jouer
24:48pour
24:48et alors comment crée-t-on
24:50ce sentiment
24:51d'appartenir à la nation
24:53de vouloir se mobiliser
24:54en créant
24:55tout de suite
24:56une frayeur
24:56alors que le mal
24:57il est
24:58il est peut-être pas loin
25:00parce que maintenant
25:00les français ont compris
25:01que la Russie
25:02est très dangereuse
25:03et que si elle se réarme
25:05avec ce niveau
25:06d'ailleurs
25:07elle se servira bien des armes
25:09quoi
25:09une fois on a cru
25:10quand elle approchait
25:11de l'Ukraine
25:12que jamais jamais
25:13elle n'enviendrait l'Ukraine
25:13mais quand un dictateur
25:16se prépare
25:17comme Macron
25:17c'est qu'il va tenir
25:18ses promesses
25:19donc on peut avoir peur
25:20comme Poutine
25:21comme Poutine
25:22pardon qu'est-ce que j'ai dit
25:22comme Macron
25:23ah bon pardon
25:24je pense pas que ce
25:25comment soit là encore
25:26excusez-moi
25:27donc on peut avoir peur
25:29mais j'ai quand même trouvé
25:30dans son
25:31une manière de culpabiliser
25:33enfin je sais pas
25:33si vous le ressentez comme ça
25:34sa manière de le dire
25:35était un peu culpabilisatrice
25:37pour les français
25:38alors Gautier
25:38oui il y avait même
25:39une façon de le dire
25:41avec une
25:42enfin cette phrase
25:43est d'une gravité sans nom
25:44il faut accepter
25:44de perdre nos enfants
25:45une façon de le dire
25:46dans ce cadre-là
25:47devant les mères
25:48avec une forme de légèreté
25:50alors évidemment
25:51la vie on l'a fait
25:51avec une grande gravité
25:52je trouve
25:52ah bah moi je trouve
25:53que je trouve justement
25:54que le cadre
25:55que le cadre
25:56devant les mères
25:57de cette manière-là
25:58et dire aux mères
25:58parce qu'on nous dit
25:59c'est que les soldats d'actifs
26:01il dit aux mères
26:01il faut aller convaincre
26:02dans vos communes
26:03de se préparer à la guerre
26:05on l'écoute juste
26:05généralement
26:06bon comme ça
26:06on aura les mots exacts
26:07et la tonalité du message
26:09écoutons
26:10on a
26:11on a
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