Milipol : la lutte anti-drones au cœur du salon

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Alors que les survols d’aéroports et de sites critiques par des drones non identifiés se sont multipliés en France et en Europe, les gouvernements veulent renforcer les moyens de protection. Nos journalistes sont allés à la rencontre d’entreprises spécialisées dans l’interception de ces engins.

Transcript

00:00S'équiper des meilleures technologies pour faire face à une menace grandissante.

00:04Si la France est déjà dotée de fusils anti-drone,

00:07utilisés pour brouiller les ondes entre la télécommande et l'engin,

00:10ces drones allemands, intercepteurs d'aéronefs ennemis,

00:13rencontrent un franc succès, et ce, pour plusieurs raisons.

00:19Nous pouvons attraper un drone et le conserver.

00:21Rien ne tombera avec cette technique, il n'y aura pas de dommages collatéraux,

00:24personne n'est blessé, ce qui est parfait pour surveiller des sites sensibles.

00:30Les sites sensibles, de plus en plus vulnérables face à ce genre d'engin.

00:34En 2018, déjà, un engin piloté par des militants de Greenpeace

00:37avait survolé une centrale nucléaire proche de Lyon.

00:40Pour éviter de faire des dégâts et intercepter les drones ennemis,

00:43cette entreprise française a mis au point une nouvelle technologie.

00:46Celle-ci utilise l'intelligence artificielle pour plus de précision.

00:50On veut pouvoir détecter un drone à plusieurs kilomètres,

00:54traquer sa trajectoire et prédire sa trajectoire future.

00:56L'idée étant de permettre à l'opérateur du drone intercepteur

01:00de s'approcher à 5-10 mètres et de pouvoir détonner à côté du drone ennemi.

01:05Depuis le mois de septembre, plusieurs survols de drones illégaux

01:08ont été signalés au-dessus de sites militaires ou industriels sensibles en France,

01:13notamment en Dordogne, dans le Haut-Rhin et dans la Marne.

01:16Sous-titrage Société Radio-Canada

01:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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