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  • il y a 9 heures
Jules Torres : «Quand on va tuer un gamin de 20 ans qui veut devenir policier parce que son frère est un militant anti narcotrafic, bah ça s'appelle la mexicanisation de la France. Bruno Retailleau avait eu raison d'employer ces mots-là.»

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Transcription
00:00C'est pareil sur tous les mots que Brune Rotailleau a réussi à imposer dans l'espace médiatique.
00:04Quand il arrive et qu'il vous parle de l'état de droit qui n'est ni intangible ni sacré,
00:09branle-bas de combat une semaine de polémique pour une phrase qui, objectivement,
00:13ne suscite normalement pas une polémique.
00:16Chez les Français, ça ne fait pas polémique.
00:17On est quand même loin du Salvador.
00:19Mexicanisation, c'est la même chose.
00:21Barbarie, c'est la même chose.
00:22Mexicanisation, c'est des magistrats mexicains qui l'ont dit.
00:25Le sujet sur, par exemple, la mexicanisation, ce n'est pas la quantité de la violence
00:30parce qu'évidemment, il y a autant de messines en France qu'il n'y en a au Mexique.
00:34Mais le sujet, c'est la qualité de la violence.
00:36Quand on va tuer un gamin de 20 ans qui veut devenir policier
00:40parce que son frère est un militant anti-narcotrafique,
00:43ça s'appelle la mexicanisation de la France.
00:45Donc, pardonnez-moi.
00:46Oui, Brune Rotailleau avait eu raison de mettre ces mots-là.
00:48Moi, je déplore que Laurent Nunez n'utilise plus les mêmes mots
00:51alors qu'objectivement, ils font plutôt les mêmes constats.
00:54Mais lui, en effet, est plutôt humaniste, contrairement à Bruno Rotailleau.
00:58D'ailleurs, on n'y arrivera pas.
00:59C'est de l'ironie.
01:00C'est ce que vante Laurent Nunez.
01:01Et donc, c'est une attaque, évidemment, vers Bruno Rotailleau.
01:03Mais on n'y arrivera pas tant qu'on n'aura pas des mesures extrêmement radicales.
01:05Et c'est tout le problème.
01:06Sous-titrage Société Radio-Canada
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