- il y a 2 jours
Avec Stéphane Tapie, fils de Bernard Tapie ; Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône.
Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
Retrouvez tous l'univers de l'émission ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRCn-X8UbxNodWZag-rR5Qw
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##MAGALI_BERDAH-2025-11-17##
Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
Retrouvez tous l'univers de l'émission ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRCn-X8UbxNodWZag-rR5Qw
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##MAGALI_BERDAH-2025-11-17##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:04Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:10Sur Sud Radio, il est 20h02, nous sommes en direct.
00:14On vit pas dans la même France, c'est lundi, aujourd'hui on renouvelle,
00:18allez on repart pour une nouvelle semaine, voilà c'est incroyable.
00:22Alors ce soir, ce soir, ce soir, d'abord on vit pas dans la même France,
00:25mon émission que j'ai voulu produire et je remercie du fond du cœur Sud Radio
00:30de nous avoir ouvert les portes, une émission qui casse les codes,
00:33une émission qu'on a faite pour que les gens puissent se parler,
00:36pour essayer de réconcilier un petit peu les politiques avec les gens de tous les jours,
00:41on va dire les gens normaux si je peux me permettre.
00:44Et on a décidé pour cela de réunir chaque soir du lundi, aujourd'hui c'est un grand Paris,
00:49c'est un vrai, vrai Paris et d'ailleurs je suis contente parce qu'on a notre planning
00:53qui est plein là pour deux mois d'avance, et au début c'était pas gagné,
00:58d'avoir un politique tous les soirs qui se rend disponible,
01:01et un influenceur ou une personnalité publique.
01:03Alors pourquoi un influenceur ou une personnalité publique ?
01:05Tout simplement parce qu'eux ils parlent à des dizaines, des centaines,
01:08voire des fois des millions de personnes,
01:10ils savent parler aux gens, qu'on les aime ou qu'on les aime pas,
01:13ils ont un talent, ils arrivent à fédérer,
01:15et ils peuvent débattre chaque soir avec un politique
01:18qui pour la plupart ont un peu plus de mal, on va dire, à communiquer.
01:23Donc on s'est dit pourquoi ne pas les faire se rencontrer,
01:27et parler d'une manière un peu plus simple,
01:29casser les codes, pas comme les médias traditionnels.
01:31Et ce soir, alors je comprends pas,
01:33parce que là j'ai la tête de Mathias en face de moi,
01:35et j'ai Yannick à ma droite.
01:37Alors, mais qui est-tu d'abord Mathias Renner là ?
01:41C'est quoi cette vidéo ?
01:42Parce que vous ne voyez pas nos auditeurs,
01:44mais en vrai, j'ai Mathias en face de moi
01:46avec une vue paradisiaque, une mer incroyable.
01:51Qu'est-ce que tu fais Mathias ?
01:52On est très bien. Comment ça va Magali ?
01:54Bah écoute, moi je vais bien, je viens juste d'atterrir.
01:56Mais toi visiblement, t'as obligé de prendre l'avion.
01:58Ouais, bah malheureusement l'avion il est passé,
02:00et en fait je sais pas si tu t'entends,
02:02mais il y a énormément de bruit de vagues,
02:03donc j'ai mal de t'entendre.
02:05Donc comment ça va ?
02:06Bah ça va et toi ?
02:08Bah je rentre mercredi soir,
02:09parce qu'en fait le vol a été décalé, malheureusement.
02:12Et tu me manques beaucoup.
02:13Et du coup je me suis dit,
02:15il faut que je pense à toi à Saint-Martin.
02:16J'ai un peu bronzé,
02:17pour ceux qui regardent le live,
02:19tu vois, le live YouTube.
02:20On est en live d'ailleurs sur Instagram là ?
02:22Bah je pense qu'on est en live.
02:23Super.
02:24Et du coup ce soir, je laisse la main à Yannick.
02:27Et bah je suis ravie.
02:28Ça va Yannick ?
02:29Bonsoir, ça va très très bien.
02:31Oh toi même, tu sais pourquoi ?
02:34Ça va mon Yannick ?
02:34Bah ça va très bien.
02:35Alors Yannick, c'est une star de la radio les amis,
02:39si vous saviez à quel point.
02:40Ah ouais, c'est une vraie star.
02:41Qui a produit les plus grandes stars de radio en France.
02:44Oui, pas que des succès par contre.
02:46Ah bon ?
02:46Ah bah tu me fais peur.
02:48Ah bah merci, ça fait flipper.
02:50Écoute, j'espère faire partie de tes réussites.
02:51Mais je te laisse entre deux bonnes mains Magali.
02:53Et bah merci Mathias, amuse-toi bien, bronze bien.
02:55Je t'embrasse fort.
02:57Bah nous aussi on t'embrasse.
02:57A bientôt.
02:58Et on se doute qu'on ne te manque pas beaucoup.
03:00On se doute que tu es très occupé là-bas
03:01et que tout va très bien pour toi.
03:03Bah il est parti.
03:04Voilà.
03:05Ok.
03:06Alors ce soir, on va essayer de répondre à une question.
03:09Une question qui revient un petit peu partout aujourd'hui,
03:13sur les réseaux sociaux, dans les médias, la télé,
03:15enfin vraiment de partout.
03:16Est-ce que Marseille est devenue la ville du crime ?
03:20Ce soir, pour débattre de ce sujet,
03:22on reçoit alors,
03:24au-delà du fait que c'est un homme que je respecte et que j'aime,
03:27au-delà du fait que c'est un patron,
03:30que c'est le fils d'un super patron,
03:33on reçoit Stéphane Tapie,
03:36homme d'affaires, personnalité publique
03:38et fils de Bernard Tapie.
03:40Bonsoir Stéphane.
03:41Ça, il y a trois casquettes ?
03:42Ouais.
03:43Au-delà de la tienne, tu t'appelles Capten.
03:45Ouais, parce que j'ai une coupe de cheveux,
03:47il vaut mieux que je la garde à Capten.
03:49Stéphane, Marseille est dans l'âme ?
03:52Bah ouais.
03:52Marseille, cher à ton cœur ?
03:54Marseille, j'ai grandi, donc oui,
03:56évidemment, cher à mon cœur.
03:57Et j'ai un peu mon papa et ma maman qui sont enterrés là-bas,
04:01donc évidemment, c'est cher à mon cœur.
04:03C'est vrai.
04:04Donc, c'est plus que cher à mon cœur,
04:06mais là, mon cœur, il saigne en ce moment.
04:09Ah bah alors justement,
04:10on est ravis de t'avoir sur ce plateau
04:12pour débattre de ce sujet,
04:14donc avec Franck Alizio,
04:15qui est député RN des Bouches-du-Rhône
04:18et qui est aussi candidat à la mairie de Marseille,
04:21puisque là, je crois qu'ils vont rentrer
04:23dans une phase un peu compliquée à Marseille
04:25pour l'élection à la mairie.
04:26Donc, on va en reparler.
04:29Et ce soir, je suis accompagnée de Yannick,
04:31qui est un petit peu notre monsieur des réseaux sociaux,
04:34qui vous lit, qui vous écoute,
04:35qui va répéter un petit peu ce qui se passe sur les réseaux
04:37et qui va nous faire des blagues à deux balles,
04:39comme Mathias.
04:42Alors, Stéphane Tapie,
04:44juste une seconde,
04:45je n'ai pas mon chrono, les amis.
04:47Je ne vois rien.
04:48Voilà, je suis en roue libre,
04:49je suis en freestyle.
04:50Si, il est là, regarde en face de toi.
04:52Ah bah ça y est, il est revenu.
04:53Il est revenu, ça y est.
04:54C'est génial.
04:55La mauvaise foi.
04:55C'est génial.
04:56Et aussi, excusez-moi les amis,
04:57moi je suis en direct tous les soirs,
04:59de 20h à 21h.
05:01Je suis novice à la radio.
05:03Je ne suis pas...
05:04Mais bon, c'est ce qui plaît visiblement aux gens.
05:06Ou alors, c'est qu'ils n'aiment pas,
05:07ils n'aiment pas, ils m'aiment, on s'en fout.
05:08Moi, je vous aime.
05:11Je ne m'entends absolument pas dans le casque.
05:13Parce que tu n'as pas pris de bon casque, sûrement.
05:15Je pense que j'ai fait cette erreur.
05:17Je jure, j'ai fait cette erreur.
05:18Il n'est pas branché.
05:18En fait, c'est où le petit...
05:20Ah, ça y est, c'est fort.
05:21Ah non, c'est encore mieux,
05:22c'est que le son n'était pas allumé, Mag.
05:24Ah voilà, donc là, je ne suis pas folle.
05:26Non, c'est depuis tout à l'heure, je commence...
05:27Il y a un qui est vert là-bas, qui est allumé.
05:28Non, il est off.
05:29Le off est vert.
05:30Non, c'est bon, c'est bon.
05:31On est bon, là, on est bon, on est bon, j'y arrive.
05:33Alors, Stéphane Tapie, tu es un entrepreneur
05:36qui s'est construit avec ta propre énergie,
05:39tout en portant l'héritage d'un nom très fort,
05:41celui de ton père, Bernard Tapie.
05:43Tu es producteur, investisseur, homme de médias.
05:46Tu explores différents univers avec une vision moderne
05:48et un goût marqué pour l'innovation.
05:51Ton lien avec Marseille reste essentiel.
05:53Cette ville qui a tant compté pour ton père
05:55fait naturellement partie de ton histoire personnelle.
05:58Alors, Stéphane Tapie, tu connais bien Marseille,
06:00car grâce à ton père, l'OM a touché les étoiles en football.
06:05Alors, attention, là, je vois mon mari derrière.
06:07Non, parce que je t'explique.
06:08Mon mari, que tu connais très bien,
06:09qui t'aime d'amour,
06:11est un fan inconditionnel de Bernard Tapie
06:13et un fan encore plus inconditionnel de l'OM.
06:16L'OM ne va pas sans Bernard Tapie pour les Marseillais.
06:18Non, mais tu vas me dire à moi,
06:19il vient regarder des matchs à la maison, donc.
06:21Ah oui, je sais, mon mari va chez toi.
06:23Je sais, il squat ton...
06:25Bah oui, il en a marre d'être chez toi
06:27avec des influenceuses qui sont pro Paris-Azard-Germain.
06:30N'est-ce pas, Stéphane ?
06:32Ah bah tu vois, tu ne me dis pas tout.
06:33C'est bien, il a fallu que Stéphane Tapie
06:34vienne sur ce plateau pour me raconter
06:35ce que tu dis derrière mon dos, c'est génial.
06:37Alors, tu avais quel âge quand c'est arrivé,
06:40les étoiles, là, de l'OM ?
06:4326, 27.
06:46Ah ouais, t'es vraiment en pleine jeunesse, quoi.
06:49Ouais, ouais, ouais, pleine jeunesse.
06:51C'est pas la fame,
06:52je sais pas, la victoire, la fierté,
06:55quand on a 27 ans, tu te rends compte,
06:57tu vis ça...
06:57Enfin, toi tu parles d'un oeil à l'extérieur,
07:01moi je parle en tant que Marseillais.
07:02Ouais.
07:03Il faut savoir que cette ville,
07:05elle avait été pendant des années,
07:07des années, dénigrée, dénigrée,
07:08comme c'est là actuellement,
07:11pour d'autres raisons.
07:13On disait que c'était une ville de feignants,
07:15c'était une ville d'immigration,
07:18c'était, enfin voilà,
07:19on disait beaucoup de choses.
07:20Je me souviens des premiers matchs,
07:23parfois quand on arrivait dans certains stades,
07:26où ils nous écrivaient
07:27« Bienvenue en France ! »
07:30pour nous montrer notre différence
07:31avec les Marseillais.
07:33Mais, moi, quand je vois cette Coupe d'Europe
07:37qui est gagnée par l'OM,
07:39et que je vois que le monde entier
07:40parle de Marseille,
07:42comme de la plus grande ville du monde,
07:47c'est indescriptible.
07:49C'est au-delà de mon père,
07:51au-delà de ma famille,
07:52au-delà de tout ça.
07:53Moi, je me suis positionné
07:54comme un Marseillais,
07:54pas comme...
07:56Bon, j'ai eu la chance après
07:57de faire d'autres trucs,
07:59mais je me suis positionné
08:00comme un Marseillais.
08:01Et pour nous, c'était...
08:03Enfin, on n'allait parler de nous
08:05que en bien.
08:06Oui, en positif.
08:07Et est-ce que tu te souviens un petit peu
08:09de la popularité de ton père à Marseille ?
08:12Pour un Parisien, c'est pas mal.
08:15Il est parisien à la base ?
08:16Mon père ?
08:16Oui.
08:17Il est né à Paris.
08:18Oui, on l'a oublié presque, ça.
08:20Il a grandi dans le 9-3.
08:21Ah oui ?
08:22Oui.
08:22Ah, on oublie ça.
08:23Bernard Tapie, parisien.
08:24Bah non, il a grandi au Bourget.
08:26Pour les cœurs des Français.
08:27C'est vrai, Bernard Tapie l'a enseigné.
08:29Dans une ville communiste.
08:31Incroyable.
08:32Est-ce que tu n'as jamais eu envie
08:34de faire comme ton père de la politique ?
08:35Ça va, j'ai compris.
08:37Non ?
08:37Non, non.
08:38Non ? Pourquoi ?
08:39Pourtant, tu as des prises de position
08:41qui sont bien...
08:42Mais parce que c'est...
08:43T'es hyper engagé comme...
08:44Oui, parce que j'ai...
08:45Comme personne.
08:46Bah, tu sais, déjà,
08:47quand j'ai dirigé 12 ans la Provence,
08:50t'es obligé de t'impliquer un petit peu.
08:51Alors, on rappelle pour nos auditeurs
08:53que la Provence, c'est le journal de Marseille,
08:55un peu comme le Parisien à Paris, etc.
08:58Marseille à la Provence.
08:59Et toi, tu l'as dirigé pendant 12 ans.
09:00Donc, t'es au courant de toute l'actualité marseillaise.
09:03Enfin, t'es très investi dans la ville.
09:05Ouais, mais...
09:06Cette ville, il faut qu'elle bouge.
09:09Il faut qu'elle sorte de cette torpeur.
09:11Il faut qu'elle redevienne...
09:13En fait, toutes ces qualités
09:16sont devenues ses défauts.
09:19Tu vois, c'était quelqu'un
09:20que je connais très bien
09:21qui me disait un jour,
09:21tu verras, tout ce pour quoi ta femme t'a aimée,
09:25c'est tout ce pour quoi elle te détestera.
09:27Eh bien, aujourd'hui,
09:28tout ce pour quoi on a aimé Marseille,
09:29c'est tout ce pour quoi on le déteste.
09:31On parle d'intégration, d'immigration, de tout ça.
09:35Mais c'était la force de Marseille.
09:36C'était la vraie force de Marseille.
09:38Moi, j'ai connu un Marseille
09:39où, le soir de l'Aïd,
09:41il y avait au parc Chanos
09:4220 000 personnes qui étaient là,
09:45qui étaient musulmans, juifs, catholiques.
09:48Et qui fêtaient l'Aïd ensemble.
09:50J'ai vu des Yom Kippour
09:51où il y avait des juifs, catholiques et musulmans.
09:54J'ai vu les soirs de Noël.
09:56C'était la richesse de cette ville.
09:57Et à force d'essayer de vouloir stigmatiser
10:031, 2, 3, 4,
10:05eh bien, on l'a...
10:08Comment dirais-je ?
10:10Tout ce qui était à Paris,
10:12on comprenait parce que c'était parqué
10:14à l'extérieur de Paris.
10:17Nous, les cités sont à l'intérieur de Marseille.
10:20Donc, c'est ce qui faisait cette richesse aussi.
10:23Bien sûr.
10:23Mais, à l'intérieur de ces cités,
10:28se sont créées d'autres cités.
10:31Et avec d'autres codes qui ne sont plus du tout
10:33des codes ni des Marseillais, ni des Français,
10:35ni de qui que ce soit.
10:35Alors, restez avec nous.
10:36On revient tout de suite après cette petite pause
10:38avec Stéphane Tapie
10:39qui va débattre avec Franck Alizio,
10:42député RN des Bouches-du-Rhône,
10:43candidat à la mairie de Marseille.
10:45Et on a en face de vous,
10:46monsieur le député Franck Alizio,
10:48monsieur le peut-être prochain maire,
10:49je ne sais pas, je ne suis pas devant,
10:51mais on a en face de vous
10:52un Marseillais d'adoption, on va dire,
10:55qui a le cœur à Marseille.
10:56Et on va parler un petit peu
10:58de ce qui se passe dans cette ville.
10:59Marseille est-elle devenue la ville du crime ?
11:01A tout de suite sur Sud Radio.
11:02Les instituts de beauté Body Minute vous présentent...
11:06Magali Berda, Sud Radio.
11:08On vit pas dans la même France.
11:12Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h15.
11:14Nous sommes en direct.
11:15On vit pas dans la même France ce soir
11:17pour débattre autour d'un sujet,
11:18une ville qui nous tient pour beaucoup à cœur.
11:21Marseille est-elle devenue la ville du crime ?
11:24On reçoit ce soir pour ce débat
11:25Stéphane Tapie, homme d'affaires
11:27et fils de Bernard Tapie,
11:29qui va débattre avec Franck Alizio,
11:31député RN des Bouches-du-Rhône,
11:33candidat à la mairie de Marseille.
11:35Ça s'annonce là, les candidats à la mairie.
11:36Là, j'ai vu passer des posts
11:37sur les réseaux sociaux, etc.
11:39On reçoit Franck Alizio.
11:41Vous êtes un député emblématique du Rassemblement National,
11:44l'un de ses porte-voix à l'Assemblée Nationale.
11:47Engagé depuis de nombreuses années en politique,
11:49vous avez fait la défense des territoires
11:50et du pouvoir d'achat et de la sécurité
11:53vos combats prioritaires.
11:55Votre ancrage à Marseille
11:56occupe une place centrale dans votre parcours.
11:59Vous affirmez votre volonté
12:00de redonner à la cité fosséenne
12:01l'élan et l'ambition qu'elle mérite.
12:03C'est pourquoi il était important pour nous
12:05de vous recevoir sur le sujet du jour.
12:08Je le répète, Marseille est-elle devenue
12:10la ville du crime ?
12:11Alors, Franck Alizio, vous avez 45 ans
12:13et pourtant déjà 20 ans de politique derrière vous.
12:16Vous avez commencé il y a 25 ans
12:18aux côtés de Nicolas Sarkozy.
12:19Est-ce que vous avez encore des contacts avec lui ?
12:22Oui, c'est-à-dire que j'ai eu des échanges.
12:26Je n'excuse pas d'aller le voir.
12:28Après, pour moi, Sarkozy,
12:30j'étais encore tout jeune.
12:32Mais oui, je l'ai rencontré une fois ou deux
12:35depuis qu'il a quitté le pouvoir,
12:37y compris depuis que je suis au Rassemblement National.
12:40Et je ne renie rien de ce que j'ai fait
12:44avec Sarkozy.
12:46Ça a duré...
12:47Moi, j'ai adhéré à 20 ans.
12:48À l'époque, c'était encore le RPR.
12:50Vous avez changé de bord un peu, quand même.
12:54Moi, je ne trouve pas.
12:56Moi, je trouve que je suis resté mec de droite
12:58avec des idées sur la sécurité,
13:01sur l'ordre, sur l'économie.
13:03Ce n'est pas moi qui changeais.
13:04C'est en face.
13:05En face, ils se sont un peu ramollis.
13:08Ils ne savaient pas.
13:09Il y avait un pied au centre, un pied ailleurs.
13:11C'est de l'autre côté.
13:12C'est l'UMP qui a changé.
13:14Moi, je suis attaché à mon pays,
13:18attaché à la méritocratie pour ce qui est l'économie.
13:20Je veux qu'il y ait de l'autorité et de l'ordre.
13:22Moi, je n'ai pas changé.
13:24Aujourd'hui, c'est Marine et Jordan qui défendent ses idées.
13:27Avant-hier, c'était plutôt Sarkozy.
13:29C'était plutôt la droite.
13:30Et surtout, ça n'a pas fonctionné, malheureusement,
13:33de 2007 à 2012.
13:35Et j'y étais.
13:35J'étais en petite main.
13:37Mais ça n'a pas fonctionné.
13:38Donc maintenant, ça va fonctionner
13:40avec Marine et Jordan.
13:42Aujourd'hui, vous êtes candidat à la mairie de Marseille.
13:46Vous pensez avoir plus de poids à la mairie
13:48qu'à l'Assemblée nationale ?
13:49Comment vous passez de l'envie d'être député
13:53à l'Assemblée nationale,
13:54où vous représentez le peuple à l'Assemblée,
13:57à passer à maire d'une ville ?
13:59Alors, Marseille est une grande ville, quand même.
14:01Comment on en vient à changer un petit peu de fonction, du coup ?
14:04Je suis très fier d'être député.
14:07Le député, ça vote la loi, ça débat,
14:10ça porte la voix de ceux qui l'ont élu,
14:14de son territoire, vous le disiez.
14:17Je suis très fier.
14:18Enfin, ça a été des grands moments de ma vie.
14:22Mais un député, ça parle,
14:24ça vote la loi,
14:25ça discute.
14:27Un maire, ça fait.
14:29Ça fait.
14:30Ça fait sa ville.
14:31Ça défend sa ville.
14:33Ça construit sa ville.
14:34C'est autre chose.
14:35Moi, je suis né,
14:37j'ai grandi,
14:38je vis à Marseille.
14:39On est venu depuis trois générations,
14:41parce que du côté de mon grand-père,
14:42du grand-père paternel,
14:44on était des Italiens, des Piedmontés.
14:46On est arrivé dans les années 20, les années 30.
14:49Et du côté de ma mère,
14:50on est rapatriés.
14:52Pour faire simple,
14:53de Tunisie.
14:54Donc, je vis Marseille,
14:57c'est ma ville,
14:58c'est dans mes tripes.
14:59Et là, l'occasion de porter mes idées,
15:03de ma famille politique,
15:04de pouvoir changer ma ville,
15:07qui est, on le disait,
15:08qu'on le veut ou non,
15:09même si pour moi,
15:10c'est la plus belle ville du monde,
15:11mais aujourd'hui,
15:12elle est dans un sale état.
15:15Parce que voilà,
15:15ceux qui la gouvernent depuis 10,
15:17depuis 20 ans,
15:18l'ont mise dans un sale état.
15:20Mais pour moi,
15:20c'est la plus belle ville du monde.
15:21Elle a des atouts de fou.
15:23Et maintenant,
15:24il faut qu'elle redevienne,
15:26c'est à jamais la première.
15:28Il faut qu'elle soit à jamais la première.
15:29À jamais la première.
15:30Ça te parle, ça Stéphane ?
15:31Un peu.
15:32Oui, oui, légèrement.
15:35Moi, j'ai une question,
15:38et je ne comprends pas
15:38pourquoi on ne revient pas dessus.
15:40Est-ce que vous êtes
15:41pour le cumul des mandats
15:42députés et maires ?
15:44Moi, ça ne me dérangerait pas.
15:45Maintenant,
15:45être maire,
15:49c'est 7 jours sur 7,
15:50c'est beaucoup,
15:50beaucoup,
15:50beaucoup de boulot,
15:51en particulier maire de Marseille.
15:53Député,
15:53c'est aussi beaucoup,
15:54beaucoup de boulot.
15:56Compliqué à gérer.
15:56Alors Bayrouille avait été
15:57premier ministre et maire de Pau.
16:00Vous avez raison.
16:01Et pourquoi lui,
16:02il a le droit
16:02et vous,
16:03les députés,
16:03non ?
16:04Parce que le premier ministre,
16:05il fait un peu ce qu'il veut.
16:06Les ministres,
16:06c'est pas un mandat le ministre.
16:09Le ministre,
16:10c'est vrai,
16:10c'est pas un mandat,
16:11c'est une fonction,
16:12et il se trouve que...
16:12C'est une fonction bien
16:13encore plus importante.
16:14Et plus de boulot,
16:15c'est vrai,
16:16la règle,
16:16c'est qu'eux peuvent cumuler
16:18s'ils le veulent,
16:19c'est pas super bien vu,
16:20nous,
16:21pour le coup,
16:21c'est une interdiction dans la loi.
16:22Voilà, c'est ça.
16:23Le député,
16:23il n'a pas le droit
16:23d'être maire en même temps,
16:25on pourrait revenir dessus,
16:26c'est un débat.
16:27Moi, je trouve qu'on s'est retrouvés
16:28quand même avec pas mal
16:29de députés
16:30qui connaissaient rien.
16:31Hors sol.
16:32Qui sont hors sol complet
16:33et qui arrivent
16:35à l'Assemblée nationale
16:36comme s'ils arrivaient
16:37dans un préau, quoi.
16:39Alors,
16:39je voudrais juste revenir
16:40sur ce qui vient de se passer
16:41à Marseille le 13 novembre.
16:43Mehdi Kessassi,
16:4422 ans,
16:45frère du militant écologiste
16:47Amine Kessassi,
16:48a été abattu
16:48dans le quatrième arrondissement
16:50par deux individus
16:51à moto,
16:52toujours recherché,
16:53totalement inconnu
16:54des services de police
16:55et en plein concours
16:56pour devenir gardien de la paix.
16:58Mehdi n'avait aucun lien
16:59avec le narcotrafic.
17:00Le procureur de Marseille,
17:01Nicolas Besson,
17:03indique que la piste
17:04du crime d'avertissement
17:05est privilégiée.
17:06Cette hypothèse repose
17:07sur les menaces
17:08et pressions importantes
17:09visant Amine Kessassi,
17:10engagée auprès des familles
17:11touchées par les règlements
17:12de compte
17:12et placées sous protection policière.
17:14C'est une personne
17:15qui s'engage beaucoup
17:16auprès des familles
17:16de narcotrafiquants,
17:19etc.,
17:19qui veulent s'en sortir,
17:20tout simplement.
17:22Le meurtre pourrait avoir
17:23pour objectif
17:24de l'intimider
17:24ou de le réduire au silence.
17:26Une enquête pour assassinat
17:27en bande organisée
17:28a été ouverte.
17:29Alors, quand on en arrive
17:30à ça,
17:31cette affaire relance
17:32le débat
17:32de la dangerosité
17:33de la ville de Marseille.
17:34On voit beaucoup
17:35de choses qui se passent
17:36à Marseille,
17:37des règlements de compte,
17:39etc.
17:40Est-ce que vous comprenez
17:41que ça puisse faire peur
17:42aux habitants de Marseille,
17:43tout ça ?
17:44Tout à l'heure,
17:45Stéphane le disait,
17:46Marseille a une histoire.
17:48C'est une histoire,
17:49c'est comme ça,
17:50il y a eu souvent
17:52des choses comme ça.
17:53Moi, j'étais tout petit,
17:54j'avais un an à l'époque,
17:55mais en 1981,
17:57il y a quand même
17:58un juge,
17:59le juge Michel,
18:00ça a marqué les Marseillais,
18:01moi-même,
18:01on m'en parle encore aujourd'hui.
18:03Le juge Michel
18:03s'est fait descendre
18:05en moto
18:06en plein Marseille,
18:07alors qu'il était
18:08le juge en première ligne
18:09contre, déjà,
18:11les trafiquants de drogue.
18:12Ça a fait un film,
18:13c'est la French,
18:15et ça, déjà,
18:18ça a marqué.
18:18Donc, Marseille,
18:19il y a cette histoire.
18:21Ce qui arrive aujourd'hui,
18:22malheureusement,
18:23ça fait un petit moment
18:24qu'on a alerté,
18:26enfin,
18:26qu'on tire la sonnette d'alarme.
18:27En 2023,
18:2950 morts,
18:30on appelle ça
18:31un narcomicide,
18:33bon, bref,
18:33des morts à cause
18:34du trafic de drogue.
18:35Des morts,
18:36parfois,
18:36entre trafiquants,
18:37des règlements de comptes
18:38entre trafiquants,
18:39aussi des balles perdues.
18:41Des balles perdues.
18:42On se souvient tous
18:43de Sokaïna,
18:44c'est une jeune fille
18:45qui révisait ses cours
18:46dans sa chambre
18:47dans le 10e arrondissement
18:49à Marseille,
18:50où moi j'ai vécu,
18:50où moi j'ai grandi.
18:51Elle s'est pris une balle
18:52parce que dans un règlement
18:52de comptes,
18:53il y a une balle
18:53qui a traversé le mur
18:55et qui est venue
18:56se loger dans sa tête.
18:57Vous avez touché ça d'ailleurs,
18:58Stéphane Tapie,
18:59tu en avais beaucoup parlé
19:00sur les réseaux
19:00de cette histoire,
19:01de cette petite Sokaïna.
19:02Oui,
19:03oui,
19:03mais c'était terrible.
19:07Tu te rends compte,
19:08elle est dans sa chambre
19:09en train de réviser
19:10et au deuxième étage
19:12d'un immeuble
19:13et elle se prend une balle
19:14en pleine tête.
19:14Une balle perdue.
19:17Mais Marseille a commencé
19:18à vraiment chavirer
19:21quand il y a eu
19:24la jeune femme
19:26qui s'est fait brûler vive
19:28dans le bus
19:29il y a 12 ou 13 ans.
19:33Et on était...
19:36Parce que tu parles du juge...
19:38Pardon,
19:39vous parlez du juge Michel,
19:40tout ça.
19:41Là, on parle du grand banditisme
19:43le juge Michel
19:45savait ce qu'il faisait
19:46et il savait les risques
19:48qu'il prenait
19:49et voilà.
19:50Là, on parle de mômes
19:52qui sont dans leur chambre
19:53en train de réviser
19:54et puis qui prennent
19:55une balle perdue.
19:56On parle du frère
19:57d'un jeune
19:58qui a rien à voir.
20:00Le frère d'un jeune
20:01qui, lui,
20:01s'engage pour aider
20:02les gens
20:02qui veulent se sortir
20:03du narco trafic.
20:05Il a 22 ans.
20:07Il est protégé
20:07par la police
20:08parce qu'il veut aider
20:09les gens
20:09à s'en sortir.
20:11Tu vois le...
20:12la logique.
20:13C'est très grave.
20:14On pourrait citer encore
20:15le chauffeur Uber
20:16qui s'est fait descendre
20:18par un mec
20:18de 15 ans.
20:1915 ans.
20:2015 ans.
20:21Alors,
20:21quelques mois
20:22avant ce cas-là,
20:24c'était un retraité
20:24balle perdue
20:25parce qu'il était en train
20:26de prendre son pastis
20:27avec ses copains
20:29sur une terrasse.
20:30Franck Alizio,
20:31je le répète,
20:32candidat à la mairie
20:32de Marseille,
20:33est-ce que ce qui se passe
20:33aujourd'hui à Marseille,
20:36ça ne se passe qu'à Marseille
20:37ou ça peut se passer
20:38dans d'autres villes ?
20:39Malheureusement,
20:41j'aimerais...
20:42Malheureusement,
20:42aujourd'hui,
20:43à Marseille,
20:43on est un cran au-dessus.
20:44On est un cran au-dessus.
20:45Vous savez,
20:46moi,
20:46il y a une formule
20:47qui ne me plaît pas du tout.
20:49On dit,
20:49quand il y a quelque chose
20:50qui commence...
20:50Une ville qui commence
20:51à être pourrie
20:51par la drogue
20:52et le trafic
20:53et les règlements
20:54de compte,
20:54on se dit
20:54que c'est la marseillisation.
20:56C'est la marseillisation
20:57de Nîmes,
20:58d'Avignon,
20:58de Lyon
20:59et la marseillisation...
21:00Ça en devient
21:01comme un mauvais exemple
21:02pour les autres villes ?
21:02Et puis,
21:03c'est même
21:04les mafias,
21:05les cartels marseillais
21:08qui remontent
21:09et qui vont
21:09jusqu'à ces territoires.
21:12Pourquoi ça s'est calmé
21:13en 2024,
21:14en 2025,
21:14le nombre de morts ?
21:15Parce que,
21:16tout simplement,
21:16la DZ Mafia
21:17a gagné.
21:18Ils étaient en rivalité
21:19entre gangs
21:21et la DZ Mafia
21:22a gagné.
21:23Donc,
21:23du coup,
21:23comme elle a gagné,
21:24il n'y a plus
21:24de règlement de compte.
21:25C'est pour ça que ça...
21:26Voilà,
21:26c'est terrible.
21:27C'est-à-dire que
21:27ce n'est pas tant
21:28le travail,
21:29malheureusement,
21:30et pourtant,
21:30elle fait un boulot,
21:31notre justice
21:31et notre police
21:32à Arseille,
21:32mais c'est le résultat,
21:34tout simplement.
21:34Ils ont mis le dessus.
21:36À la justice,
21:37pour toi ?
21:37La DZ Mafia
21:38a pris le dessus.
21:39Stéphane,
21:39pas la justice,
21:40quand tu dis la police ?
21:41Non,
21:42non,
21:42je pense que
21:43ce qu'a fait Darmanin
21:44avec la prison spéciale
21:46pour les narcotrafiquants,
21:48il était temps
21:48de le faire en France,
21:49oui.
21:50Et je pense
21:50qu'il faut également
21:51des magistrats
21:55formés à ça
21:56et ils le sont
21:56de plus en plus
21:57les juges d'instruction,
21:59mais les juges de siège
22:01ne sont pas tant que ça.
22:03Yannick,
22:03tu voulais intervenir ?
22:04Oui,
22:04il y a Julien sur Instagram
22:05qui vous demande
22:06M. Aliesio,
22:07est-ce que,
22:07selon vous,
22:08Marseille des années 80
22:09était-elle meilleure
22:10que celle de 2025 ?
22:12Terme de sécurité,
22:13oui,
22:14mais comme toute la France,
22:15sauf que chez nous,
22:15évidemment,
22:16c'est toujours plus fort,
22:17c'est toujours plus violent.
22:18Et qu'est-ce qui explique ça ?
22:20Comment on en arrive
22:21à ça, justement,
22:22effectivement,
22:22à Marseille ?
22:23C'est l'état du pays.
22:26Mais alors,
22:26pourquoi si c'est l'état du pays,
22:27pas dans les autres villes ?
22:28Et encore une fois,
22:29Marseille est toujours
22:30un cran au-dessus.
22:31Parce que chez nous,
22:32les problèmes,
22:33ils sont fois dix.
22:34Les problèmes,
22:35ils sont au carré.
22:36Parce que nous,
22:37on doit intégrer
22:39beaucoup plus de gens.
22:41On a beaucoup plus d'immigration.
22:42L'immigration,
22:43ça a du bon,
22:44ça a du mauvais.
22:45Quand ça s'intègre,
22:45c'est bien.
22:46Quand ça ne s'intègre plus,
22:47c'est plus bien.
22:47Moi,
22:47je suis un petit-fils d'Italien,
22:49je vous l'ai dit,
22:50donc d'immigrés.
22:51Mais aujourd'hui,
22:52par exemple,
22:53les points d'île,
22:54les trois quarts des points d'île
22:56à Marseille,
22:57sont tenus
22:57par des mineurs
22:59clandestins.
23:01Donc,
23:01moins de 18 ans,
23:01ils sont recrutés
23:03par les mafias,
23:05les trafiquants,
23:06à la gare
23:07Saint-Charles,
23:08à la gare de Marseille.
23:09Ils les embauchent,
23:11ils les font travailler
23:11sur les points d'île.
23:12Il y a un point d'île
23:13qui est à 500 mètres
23:15de la gare
23:16de Marseille.
23:17Elle est de la gare Saint-Charles.
23:19Il est en dessous
23:20des fenêtres
23:22du bureau
23:22du président
23:23du conseil régional.
23:24Ce point d'île,
23:25il est à 100 mètres
23:26du commissariat
23:27de la Canebière.
23:29Il est à quelques centaines
23:31de mètres
23:31de la mairie
23:32de Marseille.
23:32C'est très inquiétant
23:33parce que s'ils sont
23:34à quelques mètres
23:35de la mairie
23:35et de la police,
23:36comment ça se fait
23:37que les points de vente
23:40sont encore sur place ?
23:41C'est la vraie question.
23:43On revient justement
23:45pour répondre à ça.
23:47Stéphane Tapie,
23:47je te redonne la parole
23:48juste après cette petite pause.
23:50Restez avec nous
23:50sur Sud Radio.
23:51Marseille est-elle devenue
23:52la ville du crime ?
23:53On débat ce soir
23:54avec Stéphane Tapie
23:55et Franck Alizio,
23:57candidat à la mairie
23:58de Marseille.
23:58A tout de suite
23:59sur Sud Radio.
24:00Sud Radio.
24:01Les instituts de beauté
24:02Body Minute
24:03vous présentent
24:04Magali Berda,
24:06Sud Radio.
24:07On vit pas
24:08dans la même France.
24:10Magali Berda
24:11sur Sud Radio.
24:12Il est 20h30.
24:13Nous sommes en direct.
24:13On vit pas
24:14dans la même France.
24:15Ce soir pour un débat
24:16qui touche
24:16beaucoup,
24:17beaucoup de gens.
24:18Marseille est-elle
24:19devenue la vie du crime ?
24:20Pourquoi beaucoup de gens ?
24:21Parce que même
24:22des gens qui ne sont pas
24:23Marseillais
24:24aiment Marseille.
24:25C'est vrai que Marseille
24:25c'est une ville à part.
24:27Moi mon mari
24:27qui est Marseillais
24:28m'a toujours dit
24:28Marseille c'est un pays.
24:30Je suis Marseillais
24:31avant d'être français.
24:32Ça c'est la devise
24:33de mon mari.
24:34Je sais de quoi je parle.
24:36L'OM avant tout
24:36bien sûr,
24:37bien avant sa femme d'ailleurs.
24:38Je rigole.
24:40Je rigole oui et non.
24:41L'OM c'est quelque chose
24:42d'ancré dans le sang.
24:44Mon mari me dit
24:45tous les soirs
24:45que je l'ai dans les veines
24:48Stéphane Tapie,
24:49fils de Bernard Tapie.
24:50On a le sang bleu et blanc.
24:52Voilà.
24:53Tu peux comprendre ça ?
24:54On a le sang bleu et blanc.
24:56J'ai bien compris.
24:57Parce que crois-moi
24:58que les soirs de match
24:59je n'existe plus.
25:01Mais tant mieux.
25:02C'est une religion.
25:04Il fait des vacances.
25:05C'est une religion évidemment.
25:06Il a raison.
25:07C'est une religion l'OM.
25:08C'est ce qu'a dit mon mari aussi.
25:09C'est une religion.
25:10Tu regardes le stade Vélodrome.
25:14Tu as des gens
25:16qui sont de tous milieux différents.
25:18de tous bords politiques différents.
25:21C'est vrai.
25:21De toute race
25:23entre guillemets différente.
25:24Et tout le monde est d'accord.
25:25Et tout le monde est d'accord
25:27pour être derrière son équipe.
25:28C'est vrai ça.
25:29C'est vrai.
25:29C'est rare aujourd'hui.
25:32Il n'y a pas beaucoup
25:33de fans,
25:35de supporters
25:36aussi investis
25:37pour une équipe de foot
25:38et quelque part
25:38ça rassemble,
25:39ça fédère,
25:40ça réunit.
25:41Et c'est vrai,
25:41c'est vrai que
25:42Marseille,
25:43c'est Marseille quoi.
25:44On l'aime.
25:45Alors,
25:46ce soir,
25:47du coup,
25:47on va refaire le sujet.
25:48Marseille est-elle devenue
25:49la ville du crime ?
25:51Comment on en arrive ?
25:53Alors,
25:53qui est,
25:54pour expliquer à nos auditeurs
25:55aujourd'hui,
25:56qui est le maire de Marseille ?
25:58Alors,
26:00le maire de Marseille,
26:01c'est Benoît Payan.
26:02Alors,
26:02Benoît Payan,
26:03il est socialiste.
26:05Ok,
26:05depuis combien de temps
26:05il est maire à Marseille ?
26:06Il est maire depuis
26:07un peu moins de 6 ans.
26:10D'accord.
26:11Mais pas seulement
26:12parce que le mandat
26:12n'est pas fini,
26:13mais surtout parce qu'il n'a pas été élu.
26:14Il n'a pas été élu.
26:15C'est-à-dire ?
26:15Le maire de Marseille
26:16n'a pas été élu.
26:18La maire de Marseille
26:19qui a été élue
26:20il y a 5 ans,
26:22c'est Michel Rubirola.
26:24Michel Rubirola.
26:25Michel Rubirola ?
26:26Michel Rubirola.
26:27Elle était écologiste,
26:28elle n'était pas socialiste.
26:29Déjà,
26:30ce n'est pas la même famille.
26:32Mais,
26:32comment on pourra faire
26:34ceux qui ont regardé
26:35à vous sauf quarts ?
26:36C'est ce qui se passe à Marseille.
26:3910 ans après,
26:40ça arrive en France.
26:42Regarde.
26:42À Marseille,
26:43ils ont réussi à faire un truc.
26:44Payan,
26:45Rubirola,
26:46tu vois ce que je veux dire ?
26:49Les gens qui nous écoutent
26:50ne savent pas.
26:52Explique-nous
26:52dans une voie très simple.
26:54PS,
26:55PC,
26:55écolo.
26:57Oui.
26:59Mais PC,
27:00Parti communiste.
27:01Heureusement.
27:02Oui,
27:02mais il faut le dire aux gens.
27:03Attends,
27:03mais les gens qui nous suivent,
27:04moi je tiens à vous le dire,
27:05mon émission,
27:05le but de l'émission,
27:07c'est de parler aux gens
27:07qui ne comprennent rien à la politique.
27:09Donc,
27:10quand tu leur dis PC,
27:11moi perso,
27:12tu ne me dis PC,
27:13je te dis PC,
27:14c'est un ordinateur.
27:15Tu as raison sur ton titre.
27:16Mais là où tu te trompes
27:18énormément,
27:19c'est que les gens
27:20sont très,
27:21très conscients.
27:23Ils sont très conscients
27:24de ce que c'est que la politique.
27:25Ils sont très conscients
27:26de ce qui...
27:27On ne parle pas de la même manière,
27:28on prend de code
27:28avec les politiques
27:30de la manière
27:30dont ils s'expriment.
27:3110 PC partout,
27:32tu verras,
27:32ils ne vont pas dire
27:33post-computer,
27:34ils vont dire particolaires.
27:35Je ne suis pas d'accord
27:35avec toi,
27:36mon Steph d'amour.
27:37Toi,
27:37tu dis Mac.
27:41Mais attends,
27:42alors,
27:42concrètement...
27:43Ils ont fait
27:43un gloubi-boulga à Grouche.
27:45Elle a été élue.
27:45Attends,
27:46ma question,
27:46c'est,
27:46elle a été élue ?
27:47Elle était tête de liste.
27:48Ok,
27:48donc elle a été élue ?
27:49Non.
27:50Oui,
27:51elle a été élue par les Marseillais.
27:52Ok,
27:52donc elle a été élue
27:53parce que le Benoît Payan
27:55en question,
27:55celui qui est maire aujourd'hui,
27:56il savait que sur son nom,
27:57il ne serait pas élu
27:58et qu'en plus,
27:59en tant que socialiste,
28:00il ne serait pas élue.
28:00Donc,
28:01il a été aller chercher
28:01une amie à lui
28:02qui était encore moins connue
28:04que lui et tout,
28:05mais écologiste et femme.
28:07Ils ont fait campagne
28:07en la mettant,
28:08elle,
28:09devant.
28:11Ils ont gagné
28:12et il était convenu,
28:13mais non,
28:13on le sait,
28:14alors il va dire que non,
28:15mais tout le monde le sait
28:15et tous les journalistes
28:17ont écrit,
28:17il était convenu
28:18que quelques mois après,
28:20comme par hasard,
28:21elle démissionnerait
28:21et il prendrait sa place.
28:23Sauf que dans ces cas-là,
28:24on ne revient pas
28:25devant les électeurs.
28:26Et pourquoi ?
28:26On le fait au sein
28:27du conseil municipal
28:28entre élus
28:29de gauche
28:30puisque ceux qui ont perdu,
28:31ils n'ont pas le droit
28:32à la parole
28:32et ils ont élu
28:34cette fois-ci
28:35Benoît Payan.
28:36Donc,
28:36en réalité,
28:37il a fait un coup
28:38pour être en réalité
28:39élu sans avoir été élu.
28:40Il a pris la place,
28:41il est devenu maire
28:42sans avoir été élu maire.
28:43Et ça,
28:44les Marseillais,
28:45ils s'en souviennent,
28:46ils m'en parlent
28:46tout le temps sur le terrain,
28:47je n'ai même pas besoin
28:48de le dire.
28:48Et il y a Marion
28:49sur Instagram quand même
28:50qui fait remarquer
28:51que les règles vont changer
28:53pour la prochaine municipale
28:54maintenant.
28:54Les Marseillais,
28:55les Parisiens,
28:55les Lyonnais
28:56vont voter directement
28:57pour leur maire.
28:58Ce sera plus simple.
28:59Avant,
28:59il fallait passer en Élysée
29:00par secteur,
29:01c'est compliqué,
29:02par arrondissement
29:02et après,
29:03les arrondissements,
29:03ils allaient au sein
29:04du conseil municipal
29:05pour élire le maire de Marseille.
29:06Cette fois-ci,
29:07il y aura deux urnes.
29:08Dans une urne,
29:09vous élisez directement
29:10le maire de Marseille.
29:11Dans l'autre urne,
29:12vous élisez directement
29:13le maire de secteur.
29:14Ça correspond à l'arrondissement.
29:16Voilà.
29:16C'est plus simple,
29:17ça évite les magouilles,
29:18ça évite beaucoup de choses.
29:20Donc là,
29:20on a le maire socialiste,
29:21qui a pris la place
29:21de la maire communiste
29:22qui a démissionné.
29:23Non, écologiste.
29:24Écologiste, pardon.
29:25Et qui lui a laissé sa place
29:27à la mairie de Marseille.
29:28Il va se présenter
29:29pour la première fois.
29:30Ah, donc là,
29:31il va se présenter.
29:33Alors,
29:34qui est candidat
29:34à la mairie de Marseille
29:35aujourd'hui ?
29:36Moi.
29:37On n'a pas Stéphane Tapie.
29:38Est-ce que Stéphane,
29:39si ton père était toujours en vie,
29:41s'il était toujours présent,
29:42est-ce que c'était
29:43une ambition pour lui,
29:44Bernard Tapie,
29:45d'être un jour
29:46maire de Marseille ?
29:47Non, mais...
29:48Alors là,
29:48c'est comme si tu me demandais
29:49si j'avais les cheveux noirs.
29:51Évidemment.
29:52Tout le monde le sait.
29:53Et pourquoi il n'a jamais
29:54été candidat ?
29:55Parce que Hollande
29:55a tout fait pour qu'il ne puisse pas.
29:57Ah bon ?
29:58C'est-à-dire ?
29:58Pourquoi Hollande ?
29:59Quel rapport Hollande
30:00et Bernard Tapie ?
30:00Écoute, on va pas refaire l'histoire.
30:02En deux mots, en deux mots.
30:02On va pas refaire l'histoire, tu vois.
30:04Hollande, il avait deux cabinets
30:05à l'Élysée.
30:06Il avait le cabinet
30:07qui s'occupait de Sarkozy
30:08et le cabinet
30:08qui s'occupait de Tapie.
30:09Voilà.
30:10C'est deux ennemis numéro un.
30:12Ah, donc, pour toi,
30:13il louait du temps ?
30:15Moi, tout le monde le sait.
30:16Il n'y a pas pour moi.
30:17Et à un moment donné,
30:18il va falloir que les politiques
30:18assument ce qu'ils ont fait
30:19et ils assument ce qu'ils vont faire.
30:21C'est-à-dire, pour toi,
30:22il a mis des bâtons dans les roues
30:23à ton père
30:23pour pas qu'il se présente
30:24à la mairie de Marseille ?
30:25Mais évidemment.
30:26Mais, enfin,
30:26tu veux refaire l'histoire ?
30:29Ah, mais moi,
30:29je ne la connais pas l'histoire.
30:30C'est pour ça que je vous pose des questions.
30:31C'est pour ça que vous êtes là, les amis.
30:31Mais les Marseillais,
30:32ils la connaissent l'histoire.
30:33T'inquiète pas.
30:33Alors ?
30:34La politique, c'est beaucoup de coûts tordus
30:35et à Marseille,
30:36c'est encore plus de coûts tordus.
30:36Ah oui ?
30:37C'est pour ça que quand on s'y engage...
30:39Alors, qui est candidat aujourd'hui
30:40à la mairie de Marseille,
30:41à part vous, Franck Alizio ?
30:42Celui qu'on vient de dire,
30:43Benoît Payan,
30:44il n'est pas encore officiellement candidat,
30:46mais il va se déclarer, là, en janvier.
30:47Il va dire, moi, je veux rester maire.
30:50Voilà, je suis candidat à ma succession.
30:51D'accord.
30:51Ça, c'est lui.
30:52Ok.
30:53Un des meilleurs amis est candidat.
30:54C'est qui ?
30:56Je vous laisse...
30:57Oui, ça, c'est ironique, alors.
31:01Mais non !
31:02Le plus grand cardiologue de la planète,
31:04c'est un Marseillais,
31:06et il est candidat, pour l'instant.
31:08Ah, il est en train...
31:08Oui, parce qu'il est en train de se retirer.
31:10Il n'a pas soi, hein.
31:11Tous les mecs qui sont en trousse...
31:12Stéphane parle de Frédéric Collard,
31:14qui est un type bien que j'aime beaucoup aussi,
31:16qui est l'un des plus grands cardiologues,
31:18un des plus grands chirurgiens cardiaques,
31:19qui était candidat,
31:20mais qui est en train de se retirer,
31:21parce que, justement,
31:22les coûts tordus et tout, et tout,
31:23il n'a pas envie de ça.
31:24C'est dommage.
31:25Il m'a appelé il y a dix jours,
31:27il était...
31:29Il m'a dit, écoute,
31:31j'ai réussi des opérations à cœur ouvert
31:34dans le monde entier.
31:35Il me dit, là, je...
31:36Je dis, mais oui,
31:36mais ça, tu n'as pas compris.
31:37Toi, tu sauves des vies,
31:38eux, ils sauvent leur poste.
31:40Oui.
31:40Donc, il va falloir que tu rentres
31:41dans une autre logique.
31:42Pourquoi tu n'as plus du tout confiance
31:43dans les politiques, hein ?
31:44Mais, attends,
31:45moi, je m'en fous
31:46d'avoir confiance en eux ou pas.
31:48Je veux voir ce qu'ils vont faire.
31:49Oui.
31:50On n'est pas là pour aller bouffer ensemble,
31:52pour aller se taper
31:53un petit casse-croûte ou machin.
31:55On n'est pas là pour avoir confiance en eux.
31:57On veut voir ce qu'ils vont faire.
31:59Alors...
32:00Là, pour l'instant, on voit.
32:01Voilà, on voit.
32:02On voit que la DZ mafia
32:03n'est pas trop dans Marseille.
32:05Alors...
32:05Et pour finir,
32:06au moins, on a tout le tableau.
32:08On a le maire actuel socialiste.
32:11On a vous, Franck Alizio, RN.
32:13On a moi, pour l'Assemblée nationale
32:14et tous ceux qui s'agrègent autour de nous
32:16parce que ça dépasse largement
32:17le Rassemblement national.
32:19Il y a Souti, il y a plein de gens.
32:20Enfin, bref, tous ceux...
32:20Allez, on va dire une forme de droite populaire
32:23marseillaise qui...
32:24Voilà.
32:24Il y a les macronistes avec Martine Vassal.
32:26Martine Vassal qui est déjà
32:27présidente de la métropole
32:29et présidente du département
32:30qui représentera tous les macronistes.
32:33Un peu les gens qui sont
32:34chez les Républicains et macronistes.
32:35Un peu les gens de chez Emmanuel Macron,
32:37chez Renaissance.
32:38Voilà.
32:39Et enfin, Sébastien Delogu
32:41qui vient d'être...
32:43Qui a été candidat, quoi.
32:44Aujourd'hui, je crois, voilà.
32:45La France Insoumise.
32:46Bon, là, vous connaissez.
32:47Il a annoncé hier, apparemment, officiellement.
32:50Pourquoi tu dis oh là là là, Stéphane ?
32:52Non, moi, quand un député de la France
32:54dit sur cette antenne, d'ailleurs,
32:56sur Sud Radio,
32:57bon, je ne suis pas très calé
32:58en histoire de France,
33:00mais j'ai cru comprendre
33:01que le Pétain,
33:02ce n'était pas quelqu'un
33:03de fréquentable.
33:04Et à un moment donné,
33:04tu représentes des gens.
33:06Tu vois ?
33:07Tu es représentant de la nation.
33:09Tu es député.
33:11Là, c'est un guignol.
33:13C'est un guignol, ce garçon.
33:15Donc, pour toi, il n'a pas sa place ?
33:16Il n'est pas légitime à être candidat
33:18à la vie de Marseille ?
33:19Mais si des gens ont voté pour lui
33:21en tant que député,
33:22c'est qu'il a été élu.
33:23Mais parce qu'ils ont voté pour Mélenchon,
33:25pas pour lui.
33:27Voilà, ils ont voté pour Mélenchon.
33:29Comme ils représentaient Mélenchon,
33:30ils ont voté pour Mélenchon.
33:31Simplement, Mélenchon,
33:32tu parles d'un mec qui est brillantissime,
33:35qui a une culture générale incroyable,
33:38qui a un charisme de dingue,
33:40et qui est capable de faire
33:41ce qu'il fait à lui tout seul.
33:43Et puis, à côté, tu as Delogu.
33:44C'est vrai que Mélenchon et Delogu,
33:46ce n'est pas le même calibre.
33:48Malheureusement, c'est les mêmes idées.
33:49Mélenchon, Delogu,
33:51et tous les gens de la France insoumise,
33:54vous voyez l'État de Marseille,
33:55ils veulent désarmer la police municipale.
33:57Ils veulent arrêter avec les caméras
33:59de vidéosurveillance.
34:01Ils détestent la police.
34:03Ils avaient écrit quoi ?
34:04Je vais le garder, celle-là.
34:06Un policier mort,
34:08c'est un électeur du RN en moins.
34:11Qui a dit ça ?
34:12C'était écrit à Marseille.
34:14Les manifs de la France insoumise.
34:15Et quand ils ont demandé à Mélenchon,
34:17il a dit, ça va, on peut bien rire.
34:20Voilà, il faut voir un peu.
34:22Et ce que je reproche surtout à Delogu,
34:23c'est qu'ils montent les Marseillais
34:24les uns contre les autres.
34:25Il instrumentalise, par exemple,
34:28les Marseillais musulmans
34:29contre les Marseillais juifs.
34:31Il monte les uns contre les autres.
34:33Il nous importe un conflit
34:35Israël Hamas
34:36qui n'est pas le nôtre.
34:39Et il le fait pour monter
34:40les uns contre les autres.
34:41Et ça, c'est insupportable.
34:43Ce type maire
34:44nous balancerait dans la guerre civile.
34:47Donc, c'est pour ça que ça,
34:48lui, comment dire,
34:50Payan, c'est un adversaire.
34:52Pour moi, les macronistes,
34:53c'est l'adversaire aussi,
34:53mais peu importe.
34:55Mais, comment dire,
34:56Delogu, c'est un ennemi.
34:58Voilà, parce qu'il est dangereux
34:59pour ma ville.
35:00Voilà, il est dangereux
35:01pour les Marseillais.
35:02Moi, j'ai grandi dans un Marseille
35:04où j'ai toujours été
35:05à l'école publique.
35:06Dans ma classe,
35:07il y avait des juifs,
35:08des musulmans,
35:09des chrétiens.
35:10On ne le savait même pas.
35:11Ce qui est la beauté de Marseille,
35:12ce que vous disiez
35:13au début de l'émission.
35:14On ne le savait même pas
35:15parce que ça restait à la maison.
35:16Ça restait à la maison.
35:17Voilà, et pour les différentes fêtes,
35:19on apponnait quelque chose
35:20et tout ça se passait bien.
35:22Aujourd'hui, voilà,
35:23chez moi,
35:24les gens se divisent
35:25à cause, justement,
35:26de types comme Delogu,
35:28comme la France Insoumise.
35:29Oui, Yannick.
35:30Il y a Babette sur Instagram
35:31qui s'interroge.
35:32Comment Delogu,
35:33qui est candidat du coup
35:33à la mairie de Marseille,
35:35peut être investi par son parti
35:36en sachant qu'il appelle
35:37les jeunes
35:38à aller faire péter les mairies ?
35:40Donc ça, c'est étonnant quand même.
35:41Alors justement,
35:41on garde cette question,
35:42on garde la question de Babette.
35:44On y répond juste après la pause
35:45sur Sud Radio
35:46via Stéphane Tapie, d'ailleurs,
35:48qui va nous répondre
35:48à cette question.
35:50Je veux que ce soit toi.
35:50Question de quoi ?
35:51Allez, il va te la reposer
35:52après la question de Babette.
35:53A tout de suite sur Sud Radio.
35:55La vidéo.
35:56Magali Berda, Sud Radio,
35:5820h, 21h.
36:00On ne vit pas dans la même France.
36:02Sud Radio, parlons vrai.
36:05Les instituts de beauté Body Minute
36:06vous présentent
36:08Magali Berda, Sud Radio.
36:11On ne vit pas dans la même France.
36:14Magali Berda sur Sud Radio.
36:15Il est 20h44.
36:17On débat sur un sujet
36:19très intéressant ce soir.
36:21Marseille est-elle devenue
36:22la ville du crime ?
36:23On reçoit pour ce débat
36:24Stéphane Tapie,
36:25homme d'affaires
36:25et fils de Bernard Tapie,
36:27qui parle de tout ça
36:28avec Franck Alizio,
36:29député RN des Bouches-du-Rhône.
36:31Alors, on était en train
36:32de parler juste avant
36:33des candidats aujourd'hui
36:36à la mairie de Marseille,
36:38dont Sébastien Delogu,
36:40qui a annoncé sa candidature
36:41hier, officiellement.
36:44Moi, je répète quand même
36:45qu'il a été élu
36:46par le peuple
36:46en tant que député.
36:48Donc, il y a quand même
36:48des gens
36:48qui l'ont élu.
36:50Il faut respecter ça aussi.
36:52Voilà, s'il est là,
36:53c'est que les gens ont voté.
36:54Alors, Stéphane Tapie,
36:54il s'en est défendu en disant
36:55qu'ils ont voté pour Mélenchon
36:56et non pas pour lui.
36:57Mais, il est quand même élu.
37:00Et Babette nous posait une question.
37:01Yannick, je peux te laisser la...
37:03Oui, tout à fait.
37:03Babette s'interroge tout simplement
37:04comment un candidat peut être investi
37:06par son parti
37:07à la mairie de Marseille
37:08quand lui dit officiellement,
37:10parce qu'il y a une vidéo
37:11qui tourne,
37:11et qu'il appelle les jeunes
37:12à faire péter une mairie.
37:14Voilà, donc elle s'interroge
37:14à ce sujet.
37:15Alors, Stéphane Tapie,
37:18on te sait passionné,
37:20amoureux de Marseille,
37:21ta ville de cœur.
37:22On sait que ton père
37:23était ultra impliqué
37:25Bernard Tapie dans Marseille.
37:26Si Bernard Tapie,
37:27aujourd'hui,
37:28avait Sébastien Delogu
37:30en face de lui,
37:31il lui dirait quoi ?
37:31À Sébastien Delogu ?
37:32Si Bernard Tapie
37:33avait Sébastien Delogu
37:34en face de lui,
37:35qu'est-ce qu'il lui dirait ?
37:36Il ne l'aurait pas en face de lui.
37:37Pourquoi ?
37:38Parce qu'il parlait avec Mélenchon,
37:39il ne lui parle pas
37:40avec les sous-fifs comme Delogu.
37:42Oui, mais aujourd'hui,
37:42il est candidat
37:43à la mairie de Marseille.
37:44Non, mais sois sérieuse.
37:45Sois sérieuse.
37:46C'est la vérité.
37:46Non, mais ce n'est pas
37:47parce que tu te déclare candidat
37:49que tu as potentiellement
37:49une chance de gagner.
37:51Si Delogu, il gagne,
37:52je te garantis
37:53que je le fais sur les mains.
37:55Je monte toute la cannebière,
37:56la caquette à l'air
37:57sur les mains.
37:58Ah, c'est intéressant.
38:00Ça va ?
38:00Mais qu'est-ce qu'un homme
38:02comme Bernard Tapie
38:03qui était...
38:04Allô, réveille-toi !
38:05Oui, mais qu'est-ce qu'il lui dirait
38:06à Delogu ?
38:06Mais rentre chez toi,
38:07garçon.
38:08Retourne faire des livraisons,
38:13arrêtez-vous un peu...
38:15Arrêtez de leur donner
38:16de l'importance à ces gens-là.
38:17Mais il est là.
38:18Mais il n'est pas là.
38:19Il est là, il est là, il est là.
38:21Tu savais qu'il s'était Delogu
38:22avant qu'il brandisse
38:23le drapeau palestinien ?
38:25Non.
38:25Personne ne le connaissait.
38:26Mais il...
38:27Non, est-ce que tu connaissais son nom ?
38:29Après, après...
38:30Est-ce que tu connaissais son nom ?
38:31Non.
38:31Mais en attendant,
38:32il s'est fait connaître.
38:33Est-ce que tu connaissais le nom
38:33de l'autre tangouin
38:34qui dit avoir été un dealer
38:36quand il était jeune
38:37avant qu'il travaille chez Hanouna ?
38:38Est-ce que tu connaissais son nom ?
38:40Non.
38:40Voilà.
38:40Bon.
38:41Mais en attendant...
38:42Tu parles de Louis Boyard, toi.
38:44Voilà, Boyard.
38:45Mais en attendant...
38:45Est-ce que tu connais
38:46Baptiste Panot
38:47qui prend ce qu'elle a fait,
38:48qu'elle a plus de...
38:49Comment elle a dit ?
38:51Elle a plus d'expérience parlementaire
38:53que Mendès France, tu vois ?
38:55Mais en attendant...
38:56Non mais...
38:57Réveille-toi !
38:58Tu vois,
38:59t'as Mélenchon,
39:00brillantissime.
39:02Et le reste,
39:03t'es baltringue.
39:04Voilà.
39:05Ça te va ?
39:05Alors, monsieur Franck Alizio,
39:07député RN des Bouches-du-Rhône,
39:10qu'est-ce que vous en pensez ?
39:11Il n'est pas content de ma question,
39:13Stéphane Tapie.
39:14Non, mais il faut être sérieux.
39:15De l'occu,
39:15il peut finir à la mairie
39:18avec Payan.
39:19Au second tour,
39:20la gauche et l'extrême-gauche
39:21peuvent se mettre ensemble.
39:21Il ne le fera jamais.
39:22Pour barrer la route, par exemple.
39:24Je pense que ça ne marchera pas
39:25et que les Marseillais
39:26nous feront quand même gagner.
39:28Parce qu'ils en ont marre.
39:29Parce qu'ils veulent un Marseille en ordre.
39:31Parce qu'ils ne veulent pas donner les clés
39:32à des fous furieux.
39:33Mais oui,
39:33on pourrait se retrouver
39:34avec Payan de nouveau maire.
39:36Mais parce qu'il devrait sa victoire
39:38à Delogu,
39:39avec un Delogu premier adjoint.
39:40Et là,
39:41c'est une catastrophe pour la ville.
39:43Ce risque existe.
39:45Malheureusement,
39:46il existe.
39:46Ils ont fait 53%
39:48dans les quartiers.
39:49Les quartiers,
39:49non, c'est pas rien.
39:50C'est un tiers de la ville.
39:5153% aux Européennes,
39:53la France Insoumise.
39:54Mélenchon,
39:55il est arrivé en tête
39:56à la présidentielle.
39:57Alors, c'est Mélenchon,
39:58ce n'est pas Delogu,
39:58mais ses électeurs,
39:59quand ils voient le logo LFI,
40:01ils ont tendance
40:02à aller voter.
40:03Donc, il y a un risque.
40:04C'est aussi pour ça
40:05que je m'engage pour ma ville.
40:06Alors, qu'est-ce que vous avez envie
40:07de dire aux Marseillais
40:07qui nous écoutent aujourd'hui ?
40:09Pourquoi ils doivent voter pour vous ?
40:11Déjà, pour mettre notre ville
40:12en ordre.
40:13Voilà.
40:13Pour qu'on ait à nouveau
40:14des Marseillais heureux,
40:15il faut qu'on ait un Marseille
40:16en ordre.
40:17Par rapport à ce qu'on vient
40:18de dire là
40:19sur le crime, par exemple.
40:20Il y a plus de 18 mois,
40:22ce n'est pas nouveau,
40:23il y a plus de 18 mois,
40:24j'avais sorti un programme.
40:25Je voulais ramener
40:26le plan Marseille en ordre.
40:2825 mesures pour éradiquer
40:30le trafic de drogue
40:31dans la deuxième ville de France.
40:32Voilà.
40:33Je l'avais fait en tant que député.
40:34Évidemment, je le maintiens
40:35en tant que candidat à la mairie.
40:36Et demain, je l'appliquerai
40:37en tant que maire.
40:38Alors, il y a des...
40:38De toute façon,
40:39je suis toujours honnête.
40:40Il y a des mesures
40:40qui doivent être prises
40:41par le gouvernement,
40:43puisque c'est national.
40:44Il y a des mesures
40:44qui doivent être prises
40:45par le maire.
40:45Et il y a une mesure
40:46que je demande maintenant
40:48aussi depuis plus d'un an.
40:50Elle relève
40:50du président de la République
40:51directement.
40:52C'est ce qu'on appelle
40:53l'état d'urgence.
40:54Aujourd'hui, ma ville,
40:55elle ne peut pas être traitée
40:56comme les autres
40:57en ce qui concerne
40:58le trafic de drogue.
40:59Aujourd'hui,
41:00il faut des pouvoirs
41:01exceptionnels
41:02à la police
41:03et à la justice
41:04dans ma ville
41:05pour qu'ils puissent
41:06faire le boulot.
41:07Pour qu'ils puissent
41:08combattre les trafiquants
41:10à armes égales.
41:11Voilà.
41:11L'état d'urgence,
41:12c'est quelque chose
41:12qui donne des pouvoirs
41:13particuliers.
41:14C'est...
41:15Il faut donner plus de pouvoir
41:16à la police.
41:16Plus de pouvoir à la justice
41:18et à la police
41:18pour faire son boulot.
41:19Mais toute une série de choses,
41:21des perquisitions plus faciles,
41:22des couvre-feux,
41:23ne pas passer par le juge
41:24pour rien,
41:25des fouilles plus faciles.
41:26Tout ce qui peut
41:27mettre à armes égales
41:28moins de procédures,
41:30plus d'efficacité.
41:31On est en train de crever
41:32de procédures.
41:35Moi, je...
41:36Oui, oui.
41:37Pourquoi pas ?
41:37Mais il y a un moment donné,
41:39je n'ai pas entendu
41:40un seul des candidats.
41:43Pardon, hein.
41:44Mais je n'ai pas entendu
41:45un seul des candidats
41:46prononcer le mot
41:48des aides mafia.
41:50C'est eux la gangrène.
41:53C'est eux la gangrène.
41:54Ce n'est pas les mômes
41:55des quartiers.
41:56Les mômes des quartiers
41:56subissent également
41:58la dézaine mafia.
42:00Et la dézaine mafia,
42:01elle n'est plus
42:02qu'à Marseille.
42:03Elle est déjà à Grenoble.
42:05Elle est déjà à Lyon.
42:06Elle est en train de remonter
42:07sur toute la France.
42:09Mais ils n'osent pas
42:10prononcer le nom
42:11de dézaine mafia.
42:12La première fois
42:13que j'en ai parlé,
42:14il y a un mois et demi,
42:14j'ai reçu des menaces de mort,
42:15tu n'imagines pas.
42:16Parce qu'ils ont peur
42:19de la dézaine mafia.
42:20A raison, regarde le petit gamin.
42:21Son frère s'est fait dessouder.
42:24C'est un avertissement.
42:25Après, rien ne prouve aujourd'hui
42:27que c'est la dézaine mafia
42:27qui a tué son petit frère.
42:29Non, mais rien ne prouve.
42:30Il y a plus de chance
42:31que ça soit sa concierge.
42:33Mais l'état d'urgence,
42:35ça permet justement
42:36de combattre la dézaine mafia
42:38à armes égales
42:40pour la police
42:41et la justice.
42:42C'est ça qui est important.
42:45Vous disiez tout à l'heure
42:46quelque chose
42:47de très intéressant.
42:47Vous disiez,
42:48avant, il y avait
42:49plusieurs mafias.
42:50Il y a toujours eu
42:51de la mafia à Marseille,
42:52du coup.
42:52Si j'entends ce que vous dites.
42:54Et il y avait encore
42:54plus de morts.
42:55Aujourd'hui, il y a moins de morts.
42:56C'est ce que vous avez dit
42:57tout à l'heure.
42:58Parce qu'il y en a une
42:58qui a pris le dessus sur l'autre.
42:59Tant qu'il y en a plusieurs,
43:00elles se combattent entre elles
43:01et donc ça fait des morts.
43:03Mais le jour où il n'y en a qu'une,
43:04c'est pire.
43:04Ça veut dire qu'elle devient
43:05un État dans l'État.
43:06C'est-à-dire qu'elle a pris
43:07le contrôle des territoires.
43:09Vous savez, moi,
43:09quand on me dit souvent...
43:10Il y avait une dizaine mafia
43:11et Yoda.
43:12Deux organisations criminelles.
43:14C'est ça.
43:15Le patron de Yoda,
43:16en prison.
43:17On me dit,
43:18remettre de l'ordre à Marseille,
43:19oui, mais quand même et tout.
43:20Mais est-ce que les cartonneurs
43:21vont voter pour vous ?
43:21Moi, je réponds toujours,
43:22une maman, c'est une maman.
43:24Qu'elle soit d'origine immigrée,
43:25qu'elle soit d'origine de la gréline,
43:26une maman, c'est une maman.
43:28Elle ne veut pas que son fils
43:29sorte de la scolarité à 14 ans,
43:32qu'il devienne chouffe à 15 ans
43:34et qu'il se prenne une balle
43:34dans la tête à 16 ans.
43:36Une maman, elle veut de l'ordre
43:37pour que son fils puisse travailler,
43:39pour qu'elle puisse être
43:40en sécurité.
43:42Donc, vous voyez,
43:42même dans les quartiers nord,
43:43on vote pour moi.
43:44Parce qu'on veut le retour
43:45d'un peu d'ordre.
43:47Voilà, une famille,
43:48des parents,
43:48ils veulent de l'ordre
43:49pour pouvoir éduquer leurs enfants.
43:50Donc, vous, le principal problème
43:51aujourd'hui à Marseille,
43:52c'est l'ordre ?
43:53C'est la sécurité,
43:54c'est l'ordre, évidemment.
43:54Et l'ordre, ça va plus loin.
43:56Cette ville, elle a la saleté,
43:58il y a toute une série de choses.
44:00Déjà, si vous avez la sécurité
44:01et la propreté,
44:03on fera beaucoup
44:04pour les Marseillais.
44:05Après, il y a le boulot,
44:07il y a l'économie,
44:08il y a la création de richesses.
44:09C'est l'état d'urgence.
44:10Beaucoup plus de moyens.
44:12Je vous rappelle qu'en pleine explosion
44:14des règlements de compte
44:16de 2017 à 2020,
44:19on nous avait retiré
44:20des policiers à Marseille.
44:21C'était M. Dorfili,
44:22le premier ministre,
44:23moi je le dis.
44:24Il nous avait retiré,
44:25à l'époque,
44:26des policiers.
44:26Vous voyez ?
44:27C'est tout l'inverse
44:28qu'il faut faire.
44:28Il faut plus de moyens
44:29à Marseille
44:30pour la police
44:30et la justice.
44:31Il faut moins de procédures,
44:33plus d'efficacité
44:34pour qu'il y ait
44:35de vrais résultats
44:36face à la DZ mafia.
44:38Voilà.
44:38C'est la police de proximité
44:40qu'avait créée Sarkozy
44:41quand il était ministre de l'Intérieur.
44:43Ça avait des bons résultats.
44:44Ça a eu des très bons résultats.
44:46Parce que,
44:47comme ils étaient
44:48à l'intérieur même
44:49des quartiers,
44:51il finit,
44:52la police se parlait
44:53avec les jeunes.
44:55Tu vois ?
44:56La communication
44:56avant la répression,
44:58ça passe par le fait
44:59d'être sur leur territoire aussi.
45:01Vous êtes d'accord avec ça,
45:02vous, Franck et Ligio ?
45:02La police de proximité,
45:03c'est par exemple
45:04ce que pourrait faire
45:04la police municipale.
45:05Parce que là,
45:05je viens de dire
45:06ce que peut faire
45:06le président de la République,
45:07décréter l'état d'urgence.
45:09Il y a plein de choses
45:09que peut faire le gouvernement.
45:10Il y a ce que peut faire le maire.
45:11Moi,
45:12je l'ai dit il y a 15 jours,
45:13moi, maire de Marseille,
45:14je ferai de la police municipale
45:16à Marseille
45:16la première police municipale
45:17de France.
45:18Ça veut dire,
45:19et il faut les moyens,
45:20mais il faut le faire.
45:21Métupé par trois,
45:22le nombre de policiers.
45:23Aujourd'hui,
45:24à Marseille,
45:24le nombre de policiers municipaux,
45:26c'est deux fois moins
45:26que dans une autre ville
45:28en France.
45:28Eh bien, moi,
45:29je veux qu'il y en ait
45:30trois fois plus.
45:30Donc, à ce jour,
45:31il y a deux fois moins
45:32de policiers municipaux
45:33à Marseille
45:33que dans les autres villes ?
45:34Exactement.
45:35Si on le rapporte
45:36au nombre d'habitants.
45:38Proportionnellement.
45:38Oui, proportionnellement, bien sûr.
45:39Proportionnellement.
45:39Deux fois moins.
45:40Alors que c'est ce que vous disiez
45:41au départ,
45:42une ville aujourd'hui
45:43qui est tendresse.
45:43Mais évidemment.
45:44Voilà.
45:45Chez nous,
45:45il en faut des plus
45:46qu'ailleurs.
45:47Donc, je dis,
45:47on sera la première
45:48police municipale.
45:49Et puis,
45:50le nombre de caméras
45:50de viso.
45:51Les caméras de viso
45:52ça aide les policiers.
45:54C'est comme ça.
45:54Mais il en faut plus également.
45:56Il faut des policiers
45:57municipaux formés,
45:58équipés.
45:59Il faut mettre le paquet
46:00en matière de sécurité.
46:02Voilà.
46:03Parce que vous avez
46:04la sécurité,
46:05c'est aussi
46:05les cambriolages.
46:07C'est nous,
46:07c'est les home-jacking.
46:08Moi, je ne voulais pas
46:09que mes parents
46:09restent dans une maison individuelle
46:11parce que justement,
46:11il y avait ce risque
46:12de se faire massacrer
46:15en se faisant cambrioler
46:16pour récupérer
46:17un peu d'or,
46:18un peu de bijoux,
46:18un peu de liquide.
46:19Voilà.
46:20On est la capitale
46:21du cambriolage
46:22à Marseille aussi.
46:23Donc, tout ça,
46:24c'est insupportable.
46:24Il faut remettre
46:25cette ville en ordre.
46:26Il faut que la peur
46:26change de camp.
46:27Voilà.
46:28La force doit rester
46:29à la loi.
46:29On doit rétablir
46:30l'ordre dans cette ville.
46:31On va partir tout de suite
46:32sur les questions
46:33flash and cash.
46:34C'est notre moment.
46:35C'est le moment préféré
46:36de nos auditeurs.
46:37Attention,
46:37c'est tout de suite
46:37avec mon petit jingle.
46:39Les questions flash et cash.
46:41Alors,
46:41les questions flash et cash,
46:42c'est des questions simples.
46:44Réponse directe.
46:45Bon, Steph,
46:46j'ai pas de problème.
46:47Je vais être très direct,
46:48très calme.
46:49Pas d'échappatoire,
46:50pas de pirouette.
46:52OK ?
46:54À moi,
46:54tu dis OK ?
46:55Alors,
46:56Stéphane Tapie,
46:57je commence par toi.
46:58Quoi ?
46:58Rachida Dati,
47:00maire de Paris.
47:01Bonne ou mauvaise idée ?
47:02Super idée.
47:03Oui ?
47:03Ah ouais.
47:04T'es pour ?
47:04Ah, grave.
47:06Grave.
47:07Franck Alizio,
47:07pensez-vous qu'il faut
47:08le retour du service militaire
47:10obligatoire en France ?
47:11Ah ouais, grave.
47:12Ah, pardon.
47:14Alors,
47:14c'était la question
47:15pour Franck Alizio.
47:17Un,
47:18ça coûte,
47:18mais ça,
47:18pourquoi pas,
47:19il faut le dire.
47:20Deux,
47:20les militaires
47:21ne veulent pas faire
47:22la garderie,
47:23donc ils veulent
47:23un service militaire.
47:25Sur le principe,
47:26oui,
47:26après,
47:27à voir comment
47:28on met en œuvre.
47:29Mais,
47:30sur le principe,
47:31plutôt pour cette idée
47:32qu'on redonne du temps
47:34à son pays,
47:35on se prépare
47:35à le défendre.
47:37Stéphane Tapie,
47:38penses-tu que l'on doit
47:39revoir le principe
47:41de l'exécution provisoire ?
47:43C'est à moi,
47:44putain,
47:45pourquoi ça tombe sur moi,
47:46ça ?
47:47Évidemment,
47:49l'exécution provisoire,
47:50mais,
47:51là,
47:51tu parles de Sarkozy.
47:52Par exemple.
47:53Papa Parmesan,
47:54tu parles de Sarkozy.
47:55Enfin,
47:55voilà,
47:56ils sont contents,
47:56ils ont fait leur...
47:57Ils ont fait...
47:59Oui,
47:59ils ont fait...
48:01Voilà,
48:02il fallait le mettre
48:02un jour dans le trou
48:03et ils l'ont fait.
48:05C'est fort,
48:05c'est très fort.
48:07Franck Alizio,
48:07hier sur France 2,
48:09Jean-Louis Borloo
48:09a dit qu'il faudrait revoir...
48:10Attention,
48:11c'est mon parrain,
48:11ne dites pas de déchancez.
48:13Il a dit qu'il faudrait revoir
48:15l'organisation de la France
48:16avec, je le cite,
48:17la suppression de tous
48:19les dysfonctionnements
48:19de notre pays.
48:21Bonne ou mauvaise idée,
48:22d'après vous ?
48:23C'est une idée vague,
48:25c'est une idée à Jean-Louis.
48:25Oui,
48:25ça ne veut pas dire grand-chose,
48:26ça ne veut pas dire grand-chose.
48:28Donc si je dis que je suis d'accord
48:29avec le dysfonctionnement,
48:30je ne ferai pas trop de risques.
48:32C'est le parrain,
48:32il était quelle heure ?
48:33Non mais c'est super.
48:37Ça,
48:37c'est pas mal comme réponse.
48:39Merci à tous les deux,
48:40merci Stéphane Tapie,
48:41merci Franck Alizio,
48:43député RN des Bouches-du-Rhône,
48:44je le rappelle,
48:45candidat à la mairie de Marseille
48:47qui veut plus d'ordre
48:48dans cette ville extraordinaire
48:49dont l'OM passe avant tout.
48:51Vive l'OM ce soir !
48:53Ça fait une heure
48:53qu'on a débattu sur Marseille.
48:55Et je vous dis à demain
48:57sur Sud Radio à 20h
48:59et tout de suite,
49:00vous retrouverez
49:01les clés d'une vie
49:01avec Jacques Pessy
49:02et son invité,
49:03le comédien,
49:04dramaturge
49:05et metteur en scène
49:06Alain Sache.
49:07Je ne sais pas si je l'ai bien dit
49:08mais il ne m'en voudra pas.
49:09Bonne soirée sur Sud Radio
49:10et à demain.
49:11Magali Berda
49:13Sud Radio
49:1420h
49:1521h
49:16On ne vit pas dans la même France
49:19avec Body Minute
49:20Sud Radio
49:22Sud Radio
49:22Parlons vrai
49:23Parlons vrai
49:25Sud Radio
49:25Parlons vrai
Recommandations
46:31
|
À suivre
50:36
49:01
49:41
51:24
49:14
49:37
53:07
53:59
49:49
47:23
48:31
49:40
49:27
47:30
49:06
50:30
1:51
Écris le tout premier commentaire