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  • il y a 4 jours
Avec Jean Messiha, président du cercle de réflexion "Vivre Français" ; Avi Bitton, avocat et influenceur (671K d'abonnés sur TikTok, 356K sur Instagram).

Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
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##MAGALI_BERDAH-2025-09-25##

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Transcription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:04Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:10Bonsoir à tous, il est 20h02, Magali Berda en direct sur Sud Radio du lundi au jeudi.
00:15On vit pas dans la même France, une émission qui casse les codes.
00:19Alors c'est très simple, c'est une émission qui me tenait très à cœur
00:21puisqu'elle rassemble mes deux passions, les influenceurs et les politiques, les institutionnels,
00:25deux mondes que tout oppose, qui ne se parlent jamais.
00:27Et grâce à cette émission, on arrive à les mettre en face à face.
00:31Alors du coup, pour les influenceurs, c'est très sympa parce que ça les fait parler d'autre chose,
00:35de changer un petit peu d'exercice des réseaux sociaux, de passer sur la radio.
00:38Et les politiques et les institutionnels, eux, ça leur demande un exercice terrible,
00:43c'est de parler normalement.
00:45C'est juste de se faire comprendre et de parler normalement pour que tout le monde les comprenne.
00:49Histoire de réconcilier un petit peu la politique avec les gens qui sont déconnectés,
00:53et qui ne la comprennent plus et qui, du coup, ne s'investissent plus dans notre cher pays.
00:58Eh bien, on les ramène un peu à ça.
01:00Et si on peut en ramener même un seul, je serais ravie.
01:03Mais je crois qu'on en ramène plutôt pas mal parce qu'on a des très très bons retours sur les réseaux sociaux.
01:07Donc merci à vous tous.
01:08On fait des scores sur nos Reels Insta, sur le compte Instagram de Sud Radio.
01:12On est hyper fiers.
01:13C'est un carton sans nom, Magali.
01:15Alors, celui qui parle, vous le reconnaissez bien évidemment, c'est Mathias.
01:18C'est le monsieur des réseaux sociaux de l'émission.
01:21C'est mes yeux, mes oreilles.
01:22Il vous lit, il vous répète.
01:24Voilà, c'est votre voix, puisque c'est votre émission, bien évidemment.
01:27Bonsoir, Mathias.
01:28Bonsoir, Magali.
01:29Ça va, Mathias ?
01:30Écoute, j'étais très fort en histoire.
01:31Oui.
01:32Et tu sais que ce soir, Nicolas Sarkozy, c'était quand le dernier président qui a été en prison ?
01:37Non.
01:38C'était Louis XVI.
01:39Oula.
01:40Pour te dire.
01:40Tu vois, c'est une bonne info.
01:41T'as fait Google tout à l'heure.
01:42T'as fait une recherche ?
01:44C'est parfait, c'est très bien.
01:46Et bien voilà, donc du coup, ce soir, on va parler d'un sujet, un ancien président de la République en prison.
01:53Est-ce que vous êtes choqué ?
01:55Est-ce que ça vous choque ?
01:56Oui ou non, c'est un vrai débat.
01:58Parce que Nicolas Sarkozy, vous avez vu, la nouvelle est tombée, il a pris 5 ans de prison ferme avec un mandat de dépôt différé.
02:05Donc on va y revenir.
02:06C'est un nouveau quinquennat pour lui.
02:08Toi, je t'interdis de te moquer de Nicolas Sarkozy, parce que voilà.
02:12Ce soir, pour répondre à cette question, on reçoit porte-parole et orateur national du parti Reconquête, M. Jean Messia, qui va débattre en face de Avi Bitton, qui est avocat.
02:24Et pourquoi Avi Bitton, il est avocat ?
02:26Et il prend la place de l'influenceur ce soir, c'est parce que Avi Bitton, qui est avocat, il a je ne sais plus combien de centaines de milliers de followers, je crois qu'on se rapproche du million.
02:39Un million sur les deux plateformes cumulées, 300 000 sur Instagram et 600 000 sur TikTok.
02:43Attends, tu vas me le refaire un petit peu plus calme.
02:45Un million d'influenceurs en cumulé.
02:47Non, un million de followers.
02:49De followers, pardon, je suis traumatisé.
02:50Un million de followers en cumulé, ça veut dire 300 000 sur Instagram et un peu plus de 600 000 sur TikTok.
02:56C'est incroyable.
02:57Incroyable.
02:58Et Jean Messia, vous avez combien, vous ?
03:00Je ne sais pas, vous n'avez pas à chercher ?
03:01Non.
03:02Plusieurs centaines de milliers.
03:05Avi Bitton, bonsoir, vous êtes avec nous pour ce soir.
03:07Bonsoir.
03:08Comment allez-vous ? Merci d'être là déjà.
03:10Merci à vous de m'avoir invité.
03:11Est-ce que vous vous considérez influenceur, vous ou pas ?
03:14Honnêtement, il faudrait déjà qu'on me dise c'est quoi un influenceur.
03:17Moi, tout simplement, je suis avocat et je partage mon savoir.
03:22Je donne des informations, des conseils pour les cadres qui sont en souffrance dans leur entreprise
03:28et qui veulent négocier leur départ.
03:30Voilà, c'est comme ça que je me définis.
03:32Est-ce que c'est ça un influenceur ? Peut-être.
03:34Je les influence, effectivement, pour les inciter à se défendre, à défendre leurs droits.
03:39Oui, c'est ce que je fais depuis 20 ans.
03:40Mais disons que vous avez une telle base de followers sur vos réseaux sociaux,
03:44il y a tellement d'abonnés sur vos comptes que, quelle que soit votre prise de parole,
03:48vous ciblez des gens et du coup, on peut dire que vous êtes influenceur
03:52parce que vous influencez forcément les gens quand vous parlez.
03:55Vous avez une telle audience, plus qu'un média.
03:57Je vous avoue, vraiment, je vous le dis, je n'en reviens pas moi-même.
04:03Effectivement, aujourd'hui, je suis l'avocat le plus suivi en France sur les réseaux sociaux.
04:08Donc, évidemment, il y a pas mal de confrères qui viennent me voir,
04:11qui me disent, donne-nous des ficelles, c'est quoi ton secret ?
04:14Mais je ne sais pas quoi leur dire, parce que moi-même, je ne comprends pas ce qui m'arrive.
04:18Vous faites des vidéos ?
04:19Oui, je fais des vidéos.
04:20Alors, c'est vrai que j'ai une bonne agence, je la cite, c'est agence personnelle.
04:26C'est eux, effectivement, qui me coachent, qui font mes vidéos.
04:30Donc, vous êtes monétisé sur TikTok ?
04:32Monétisé ? Non, non, non, je ne cherche pas à faire d'argent.
04:34Est-ce que vous gagnez des sous sur TikTok ?
04:36Alors, je ne suis pas monétisé dans le sens où mes vidéos ne me rapportent pas d'argent sur TikTok.
04:41En revanche, évidemment, certains cadres me contactent parce qu'ils ont vu mes vidéos.
04:49Oui, ça vous fait gagner de la clientèle.
04:51Voilà, effectivement, ils me le disent quand ils viennent à mon cabinet.
04:54Alors, c'est des directeurs financiers, des membres de comités de direction,
04:58de comités exécutifs, des cadres dirigeants, comme on dit.
05:00Et je suis très étonné parce que quand ils arrivent à mon bureau, ils me disent
05:03« Maître, écoutez, je vous ai trouvé sur TikTok, je vous ai trouvé sur Instagram, sur YouTube. »
05:07On vous demande des photos dans la rue ?
05:09Ah oui, oui, oui, on m'arrête.
05:10Alors, vous êtes un financeur, c'est bon.
05:11Oui, on m'arrête, effectivement.
05:13Est-ce que vous faites du placement de produits pour des crèmes ?
05:15Non, ni pour des ouvrages juridiques, ni pour quoi que ce soit.
05:20Je n'ai pas le temps, je n'ai pas que ça à faire parce que je traite mes dossiers, je conseille mes clients.
05:24Donc, voilà.
05:26Alors, vous êtes avocat au Barreau de Paris depuis plus de 20 ans, spécialiste reconnu en droit du travail et en droit pénal.
05:34C'est dommage qu'on ne s'était pas encore rencontrés, d'ailleurs, c'est bizarre.
05:37Alors, je vais faire une petite rectification quand même parce qu'on a une déontologie.
05:43Je ne suis pas spécialiste.
05:45Pour être spécialiste, il faut passer un certificat de spécialité.
05:48Mais vous avez de grands avocats dans leur domaine qui ne se donnent jamais la peine de passer le certificat de spécialité.
05:54Donc, moi, je ne l'ai pas passé.
05:56Mais par contre, c'est vrai que ça fait plus de 20 ans que je conseille les cadres dans leur négociation de départ, oui.
06:00Merci, Jamy.
06:02Justement, vous êtes intervenu dans des dossiers impliquants de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Karim Benzema, ainsi que dans l'affaire Benjamin Mindy.
06:11Pardonnez-moi, là aussi, je m'excuse.
06:16Attendez, excusez-moi, c'était vraiment la sonnerie de téléphone de Jean Messia, là, qu'on vient d'entendre ?
06:20Alors, attendez, attendez, parce que je suis obligée de couper cette interview.
06:23Et moi, je suis obligée quand même de rectifier, je ne suis pas intervenu dans les affaires Nicolas Sarkozy.
06:28J'ai été interviewé sur ces affaires, mais je ne suis pas intervenu dans ces affaires.
06:32Ah, mais vous êtes intervenu dans la presse.
06:33Dans la presse.
06:33C'est ça que je voulais dire, enfin maître.
06:36Par contre, c'est...
06:37Non, par contre, excusez-moi, je reviens sur la sonnette du téléphone de Jean Messia.
06:41C'est la Marseillaise.
06:42Il a mis la Marseillaise.
06:43Réessaye.
06:44Mais qui fait ça ?
06:45Moi.
06:47Est-ce qu'on peut faire sonner le téléphone de Jean Messia, s'il vous plaît ?
06:49Alors, attendez, je...
06:50Dès qu'il va dire des bêtises, tu fais sonner son téléphone, Yannick.
06:52Attends, on va entendre, là.
06:54Attendez, écoutez bien.
06:56Vous l'entendez ou pas ?
06:58Patrium jusqu'au bout.
06:59Non, mais ça ne va pas, là.
06:59Debout.
07:00Non, mais Jean Messia, ça ne va pas.
07:02Ça ne va pas.
07:03Bon, alors, je continue.
07:05Donc, qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer sur les réseaux ?
07:09Quelle a été votre première vidéo ?
07:11Je ne me souviens pas de ma première vidéo, parce qu'elle remonte à il y a très longtemps.
07:15Mais, par contre, c'est vrai que je me suis dit que la vidéo, c'était un moyen simple, direct, efficace, de donner des conseils.
07:23Et ça facilite aussi mon exercice, parce que quand des salariés viennent me voir en consultation, je commence une phrase, ils la finissent.
07:31Ils me disent, oui, maître, j'ai vu dans une vidéo, vous avez dit ça.
07:34Vous les inspirez.
07:35Alors, on revient, restez avec nous, on revient ce soir sur Nicolas Sarkozy, qui a été condamné aujourd'hui à 5 ans de prison, dont 2 fermes, pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
07:48Il est relaxé des accusations de corruption et d'étournement de fonds.
07:53Donc, restez avec nous, parce que ça va être du lourd ce soir.
07:56On reçoit Jean Messia, qui va débattre avec Avi Biton, qui est influenceur avocat.
08:01Moi, je le dis, je mets mes mots.
08:03Restez avec nous.
08:06Sud Radio.
08:06Sud Radio.
08:07Parlons vrai.
08:08Parlons vrai.
08:08Sud Radio.
08:09Parlons vrai.
08:10Les instituts de beauté Body Minute vous présentent.
08:14Magali Berda, Sud Radio.
08:16On vit pas dans la même France.
08:19Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h13, on est en direct.
08:23On vit pas dans la même France ce soir pour un débat très mouvementé sur Nicolas Sarkozy.
08:28Alors, est-ce qu'un ancien président de la République en prison, ça vous choque ou pas ?
08:32On reçoit Avi Biton, qui est avocat, qui rassemble à lui seul quasiment un million d'abonnés sur les réseaux sociaux.
08:41Je suis sous le choc.
08:42J'aurais dû être avocate, je l'ai toujours dit à ma mère, elle n'a pas voulu m'écouter.
08:44Je peux le prendre dans ton agence ?
08:46Ah non, mais de toute façon, on va le signer des consorts, là, ça y est.
08:48Et il va débattre ce soir en face de Jean Messia, qui est porte-parole et orateur national du parti Reconquête.
08:56Éric Zemmour.
08:57Par qui, parti Reconquête égale Éric Zemmour.
08:59C'est ça.
09:00Parce que nous, on parle à une cible...
09:01On va oublier Sarah Knafow.
09:02Ah ben, Sarah Knafow, évidemment.
09:04Sarah Knafow qui fait un carton en ce moment.
09:06Alors, c'est pourquoi, donc, aujourd'hui, on se pose la question, parce que Nicolas Sarkozy,
09:11on vient d'apprendre qu'il a été condamné à 5 ans de prison ferme, avec un mandat de dépôt différé,
09:18signifiant que Nicolas Sarkozy va aller en prison.
09:20Moi, j'arrive pas à y croire, attendez, on y revient.
09:23Va aller en prison prochainement, malgré son appel.
09:26Ses proches Claude Guéant et Brice Hortefeux sont également condamnés.
09:29On écoute un audio tout de suite de Nicolas Sarkozy.
09:32La haine n'a donc décidément aucune limite.
09:35J'assumerai mes responsabilités.
09:38Je déférerai aux convocations de la justice.
09:42Et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison.
09:47Mais la tête haute.
09:49Alors, est-ce que vous comprenez, Maître Bitton,
09:54que cette peine fasse autant de débats sur les médias aujourd'hui ?
09:59Alors, humainement, et en tant que citoyen français, évidemment, je le comprends.
10:03J'ai été ému.
10:04J'ai été ému, comme tous ceux qui étaient autour de moi, quand cette nouvelle est tombée.
10:09C'est notre ancien président de la République.
10:12Maintenant, évidemment, on peut en discuter juridiquement.
10:16Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est habituel ?
10:18Un prévenu qui est condamné en première instance, donc pas définitivement, encore présumé innocent,
10:26sa condamnation peut être totalement renversée en appel.
10:29Et je rappelle que sur quatre chefs de prévention, il a été relaxé pour trois d'entre eux.
10:37Donc, il n'y a qu'une seule accusation qui est restée ?
10:40Il n'y a qu'une seule accusation qui a été retenue, pour laquelle il a été condamné à la peine maximale,
10:45cinq ans.
10:47Il fait appel...
10:48Elles lui ont mis le max.
10:49Oui.
10:50Il fait appel.
10:52Tout peut changer en appel.
10:53Et sa cellule...
10:56Non mais, alors, attendez, excusez-moi, mais très clairement,
10:58parce que nous, les gens qui nous suivent, c'est des gens comme moi,
11:00on se pose des questions très simples, etc.
11:02On ne comprend rien.
11:04Je rigole.
11:05Je comprends.
11:05Mais est-ce que sa cellule...
11:07Est-ce qu'on imagine Nicolas Sarkozy vraiment en cellule ?
11:09Il aura une cellule aménagée ?
11:11Il aura une cellule...
11:11Est-ce qu'il peut être chez lui ?
11:13Non.
11:13Est-ce qu'il peut avoir le brassé, rester chez lui, par exemple ?
11:16Non.
11:17Pas dans l'immédiat.
11:19Donc, c'est sûr qu'il va aller en prison ?
11:20Sûr et certain.
11:21C'est sûr.
11:22Alors, je ne veux pas rentrer dans des débats juridiques,
11:24mais bon, je veux quand même remettre les choses.
11:26Il faut savoir qu'aujourd'hui, les statistiques en France,
11:30quand un prévenu est condamné à une peine de 5 ans ou plus
11:33au tribunal correctionnel, ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy,
11:38dans 86% des cas, il y a effectivement une exécution provisoire.
11:46C'est-à-dire que dans 86% des cas, il est incarcéré.
11:49Ce qui veut dire que dans 14% des cas, ça n'est pas le cas.
11:54Il n'y a pas d'incarcération, d'exécution provisoire.
11:57En d'autres termes, les juges avaient la faculté, la possibilité,
12:03de le condamner à 50 prisons fermes,
12:06mandat de dépôt, mais sans exécution provisoire.
12:09Ce qui fait qu'il ne serait pas allé en prison.
12:11Il aurait attendu l'appel.
12:11Et qu'on aurait attendu l'appel pour éventuellement incarcérer
12:16notre ancien président de la République.
12:18Ok, donc là, comme ils ont mis mandat de dépôt, il va y aller ?
12:21Avec exécution provisoire, il va différer.
12:25Oui, c'est quand différer ?
12:26Il va y aller quand ?
12:27Différer.
12:27Alors, ça veut dire que le 13 octobre, il va passer devant un magistrat
12:33qui va pouvoir, qui va devoir ordonner son incarcération
12:40dans un délai de 4 mois maximum.
12:42Mais c'est un délai de 4 mois maximum.
12:44C'est-à-dire que le magistrat peut lui dire
12:45« Monsieur, dans une semaine, vous êtes incarcéré ».
12:49Nicolas Sarkozy peut demander sa mise en liberté provisoire.
12:55À ce moment-là, à partir du moment où il demande sa mise en liberté provisoire,
12:59la cour d'appel a un délai de 2 mois maximum.
13:03Maximum.
13:04Pour statuer et éventuellement ordonner sa mise en liberté
13:10en attendant son procès en appel.
13:13Oui, mais il va aller dormir là-bas.
13:14Il va donc ressortir si sa demande de remise en liberté.
13:16La question juridique que moi je me pose en tant qu'avocat...
13:19Après, on va écouter Jean.
13:21La question sur le plan procédural que je me pose,
13:24c'est « Est-ce que Nicolas Sarkozy,
13:27et c'est ses avocats qui devront étudier la question
13:29et voir si ma question est stupide ou pas,
13:34est-ce que Nicolas Sarkozy peut demander sa mise en liberté provisoire
13:40avant même d'être incarcéré,
13:43obligeant alors les juges à statuer dans le délai de 2 mois,
13:47donc peut-être avant son incarcération ? »
13:50Ça, c'est un petit coup de vis.
13:53Non, là, vous ne posez pas la question,
13:54vous venez peut-être de lui donner une idée,
13:56et peut-être que demain, il va vous appeler,
13:58il va vous dire « Je vous ai vu sur le plateau de Magali Berda,
14:02vous êtes maître biton, écoutez,
14:03je crois que vous avez des bonnes idées,
14:05prenez-moi en client, j'arrive. »
14:07Je pense que la question peut se poser d'un point de vue procédural.
14:10Ok, alors Jean Messia, je le redis,
14:13porte-parole et orateur national du Parti Reconquête,
14:16d'Éric Zemmour et de Sarah Knafo,
14:18qu'est-ce que vous pensez, Jean Messia,
14:20de cette décision sur Nicolas Sarkozy ?
14:23Moi, je pense que cette décision,
14:25d'abord, elle me choque, évidemment,
14:27et je suis totalement contre,
14:29mais elle ne peut être comprise qu'à la lueur
14:32de l'évolution institutionnelle
14:33qui a eu lieu depuis 2013.
14:35Qu'est-ce qui se passe en 2013 ?
14:37En 2013, il y a deux principes dans l'année 2013
14:41qui arrivent dans l'environnement juridique.
14:44Le premier, c'est l'exécution provisoire.
14:47Avant 2013, il n'y avait pas d'exécution provisoire.
14:49Rappelez-vous de l'affaire Cahuzac.
14:51Il n'y a pas eu d'exécution provisoire pour Cahuzac,
14:53dont il a été parfaitement démontré
14:55qu'il a fait de la fraude fiscale,
14:58en bande organisée presque.
14:59Donc, l'exécution provisoire
15:02est un principe attentatoire
15:04à l'effet suspensif d'une condamnation.
15:07Maître Bitton l'a rappelé il y a un instant.
15:09Et la deuxième évolution institutionnelle...
15:13Alors, excusez-moi, Jean.
15:14Qu'est-ce que ça veut dire ?
15:15Pardon, mais moi, je...
15:16C'est quoi ?
15:16Je comprenne, là, la phrase.
15:18Au tentatoire de ma soeur, on ne comprend pas.
15:20C'est-à-dire, c'est très simple,
15:21vous êtes condamné en première instance
15:23à une peine de prison.
15:24Si vous faites appel, en principe, l'appel est suspensif.
15:27Ça veut dire que, quand vous serez jugé en appel,
15:30on peut très bien casser et changer
15:32le jugement du tribunal correctionnel.
15:37Très bien.
15:37Donc, si vous faites une exécution provisoire
15:39au jugement de première instance,
15:43imaginez que la cour d'appel dise,
15:44finalement, il est innocent.
15:46Vous allez avoir fait des années de prison...
15:48De la prison pour rien.
15:49Pour rien, d'accord ?
15:50Et dans la plupart des cas,
15:51vous ne serez même pas dédommagé, si vous voulez.
15:53Donc, déjà, la notion d'exécution provisoire
15:56mise en place par Hollande
15:57et le gouvernement Hollande à l'époque, en 2013,
15:59est déjà scandaleuse.
16:01Et le deuxième scandale,
16:03c'est cette notion de parquet national financier.
16:06Le parquet national financier,
16:07c'est une instrumentalisation de la justice
16:10pour dégommer, notamment, les personnalités de droite.
16:15Le parquet national financier, aujourd'hui,
16:16il siège une écrasante majorité de juges
16:20qui appartiennent au syndicat de la magistraté
16:22dont ils ne font pas secret d'extrême-gauche.
16:25Un petit message, moi, au parquet national financier.
16:27Alors, vous avez tout mon respect.
16:28Moi, c'est très cool.
16:29Je vous adore.
16:31Non, mais...
16:31Voilà.
16:32Donc, d'ailleurs, la preuve depuis
16:34que l'exécution provisoire existe
16:36et le parquet national financier existe.
16:39Ça existe depuis quand, le parquet national ?
16:412013, la même année.
16:42Ah, donc, c'est Hollande qui a créé ce parquet ?
16:43Exactement.
16:44C'est deux procédures d'exception.
16:46Donc, exorbitante du droit commun
16:48puisque le parquet national financier
16:49vient en rajout
16:50des juridictions qui existent déjà.
16:53Et le but, c'est de les instruire.
16:55C'est, en fait, une sorte de nouvelle guillotine.
16:57C'est une guillotine,
16:58mais cette fois-ci, c'est une guillotine judiciaire.
16:59Donc, vous, vous pensez que le parquet national financier
17:02a été créé pour dégommer les gens de droite ?
17:04C'est ce que vous pensez ?
17:05Je vais poser ce soir une question...
17:06Jean-Colien qui a peur.
17:07Non, mais je connais...
17:08Je vais poser ce soir une question
17:09et peut-être, Maître, vous allez me répondre.
17:10Mais alors, pourquoi vous n'êtes pas en prison, Jean Messia ?
17:12Mais non, mais c'est-à-dire...
17:13Moi, je n'ai jamais eu des velléités
17:15de devenir président de la République, si vous voulez.
17:17Je n'ai pas exercé de post-ministériel.
17:18Oui, mais Nicolas Sarkozy, c'est fini.
17:20C'est Fillon, c'est Sarkozy, etc.
17:22Mais il n'a plus vocation...
17:24Mais il n'a plus vocation à être candidat, Nicolas Sarkozy.
17:28Magali, une question très simple.
17:30Depuis 2013, combien de personnalités de gauche
17:33ont été mises en cause par le parquet national financier ?
17:37Combien de personnalités de gauche
17:38ont écopé d'une exécution provisoire ?
17:41Donnez-nous la réponse.
17:42Aucun.
17:42Aucune, en tout cas.
17:43Peut-être qu'ils font moins de bêtises.
17:44Donc, on voit bien, si vous voulez,
17:46que ce sont, encore une fois, des procédures exorbitantes.
17:49C'est-à-dire que, normalement,
17:50l'état du droit, avant 2013,
17:53permettait de juger les gens.
17:55Pourquoi mettons en place ces procédures
17:58qui viennent faire apparaître
17:59une sorte d'exceptionnalité de juridiction ?
18:03Et, évidemment, quand on sait, si vous voulez,
18:05que la magistrature, de manière générale,
18:08parce que le principe d'indépendance
18:09et d'impartialité de la justice,
18:11c'est du vent, c'est du flanc.
18:13Parce que quand vous avez un syndicat d'extrême-gauche
18:15qui s'affirme comme tel,
18:17qui représente plus d'un tiers des magistrats,
18:20ça, c'est d'extrême-gauche.
18:21Respire un peu, respire un peu.
18:22Mais il y a aussi les magistrats de gauche.
18:25Donc, on peut penser qu'entre l'extrême-gauche
18:26et la gauche, on a une majorité...
18:28Tout ce que vous dites n'engage que vous,
18:29je le précise quand même.
18:30...de magistrats de gauche.
18:32Donc, si vous...
18:32Attendez, le syndicat de la magistrature,
18:34il tient un stand dans la fête de l'humanité.
18:36Ça avait ému, jusqu'au garde des SOTS,
18:39Dupont-Moretti,
18:42qui s'était ému,
18:43quand il était ministre de la justice,
18:45il s'était ému que le syndicat de la majorité,
18:47qui est censé quand même représenter des magistrats,
18:50ils entachent leur indépendance
18:52en participant à une fête politique.
18:54Alors, on va revenir,
18:55restez avec nous,
18:56Nicolas Sarkozy en prison,
18:58alors que des criminels bien plus dangereux
19:00comme l'assassin de ma belle-sœur,
19:01parce que j'en ai parlé aujourd'hui sur mes réseaux sociaux,
19:03sont en liberté après avoir tué deux personnes
19:05et se baladent tranquillement dans la rue.
19:07Alors, faut-il poser aussi cette question ?
19:09Notre justice est-elle devenue laxiste
19:11quand ça l'arrange ?
19:12Et je vais donner la parole,
19:15dès notre retour, à Avi Biton,
19:16qui va répondre à Jean Messia
19:17sur ce qu'il vient de dire
19:17par rapport à la gauche et la droite.
19:19Magali Berda sur Sud Radio,
19:35il est 20h28,
19:36nous sommes en direct du lundi au jeudi.
19:39On ne vit pas dans la même France,
19:40on parle ce soir d'un sujet très intéressant,
19:42est-ce qu'un ancien président de la République en prison,
19:45est-ce que ça vous choque
19:46suite à la condamnation de Nicolas Sarkozy
19:48qui est tombée aujourd'hui,
19:49où il a été condamné à 5 ans de prison ferme
19:52avec un mandat de dépôt différé,
19:54c'est-à-dire qu'il risque de rentrer en prison
19:55à partir du 14 octobre,
19:57je crois que c'est ce qu'on a appris tout à l'heure,
20:01grâce à maître Avi Biton,
20:02qui est avocat, influenceur,
20:04multi-centaines de milliers de followers,
20:06il s'approche du millionnaire de followers,
20:09il a quasiment un million d'abonnés,
20:10ce qui est incroyable,
20:11donc il a sa place sur la chaise des influenceurs ce soir.
20:14Il viendra fêter le million ici d'ailleurs.
20:16Exactement, maître Avi Biton,
20:18qui va débattre de ce sujet
20:19en face de Jean Messia,
20:22porte-parole et orateur national du Parti Reconquête,
20:25donc le parti d'Éric Zemmour et Sarah Knafo.
20:28Il n'est pas content Jean Messia.
20:29Il nous explique,
20:30alors je résume pour ceux qui viennent de nous rejoindre,
20:32Jean Messia nous explique
20:33que ceux qui pensent,
20:34c'est que,
20:35alors je ne savais pas que c'était François Hollande
20:36en 2013,
20:38mais j'appris des choses,
20:38j'adore apprendre,
20:39j'apprends tellement de choses dans cette émission.
20:41En 2013, c'est ça ?
20:42C'est tout si c'est avec moi.
20:43Bah évidemment.
20:43Voilà, voilà, voilà, voilà.
20:452013, Jean Messia,
20:47François Hollande a créé l'exécution provisoire.
20:50D'abord,
20:50et ensuite le parquet national financier.
20:51Et il a créé le parquet national financier
20:54qui n'existait pas avant.
20:55Exactement.
20:56Et bah dis donc.
20:56Et donc, pour lui,
20:57et je dis bien pour lui,
20:59parce que ses propos n'engagent que lui,
21:00c'est un mouvement de la gauche
21:03qui voudrait faire condamner la droite.
21:05La gauche idéologique.
21:05Et de la gauche judiciaire.
21:07Peut-être parce qu'il y a moins de condamner
21:08à gauche qu'à droite.
21:09Mais il n'y en a pas.
21:10Il n'y en a pas, il l'a dit.
21:11Bah voilà, parce qu'ils sont en réglo.
21:13Quel est réglo ?
21:14C'est en réglo, c'est en réglo.
21:16Bah oui.
21:17Tape Wikipédia,
21:18l'affaire qui concerne la gauche,
21:18tu vas voir.
21:21Maître Aviv-Biton,
21:23qu'est-ce que vous pensez
21:23de cette analyse de Jean Messia, vous ?
21:25Écoutez, moi je suis passé
21:27par le parquet national financier.
21:29Quand j'étais étudiant,
21:31j'ai fait un stage là-bas,
21:32en juridiction.
21:33J'ai voulu y aller,
21:34mais ils n'ont pas voulu moi.
21:35Les magistrats que j'y ai côtoyés,
21:37j'ai pas l'impression que c'était des gaugistes.
21:40Parfois même, j'ai eu l'impression contraire.
21:42La magistrature,
21:44elle est à l'image de la société française,
21:46elle est assez diverse.
21:48Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
21:50D'abord, on ne peut pas dire
21:52qu'un tiers des magistrats
21:55font partie du syndicat de la magistrature.
21:58Non, non, non, non.
21:59Tous les magistrats ne sont pas syndiqués.
22:03Lorsqu'il y a des élections professionnelles,
22:06effectivement, on a les scores.
22:07Vous avez le syndicat de la magistrature
22:09plutôt classé à gauche,
22:11qui fait à peu près 30% des voix.
22:16Mais qui vote pour eux, monsieur ?
22:17Et puis, vous avez le reste,
22:19c'est-à-dire les deux tiers des magistrats,
22:22qui votent pour les autres syndicats,
22:25l'USM, l'Union Syndicale des Magistrats,
22:29qui n'est pas à gauche,
22:30et le syndicat Unité Magistrat,
22:34qui est plutôt apolitique,
22:36et qui fait des propositions...
22:38Mais, je résume.
22:41Les magistrats sont à l'image
22:42de la société française.
22:44Attendez, Jean Messia, attendez.
22:46Maître, ce que vous dites est très vrai.
22:49Attendez, je peux juste résumer
22:50pour nos auditeurs ?
22:51Un tout petit mot.
22:52Vous avez l'air de dire
22:53que le syndicat de la magistrature
22:55et les syndicats que vous avez cités
22:57sont des espèces d'unités gazeuses
22:58qui ne sont pas élus
23:00par des magistrats en fonction.
23:02Donc, si un magistrat en fonction
23:04vote pour le syndicat de la magistrature
23:07qui, je le répète,
23:07est classé à l'extrême-gauche,
23:09ça veut dire que ce magistrat,
23:10par définition,
23:11n'est pas d'extrême-droite.
23:12On peut être d'accord là-dessus.
23:13Je ne sais pas qui fait les classements.
23:15En tout cas, effectivement...
23:16Vous pensez qu'une analyse de Jean Messia
23:17n'est pas bonne ?
23:19Je pratique la justice
23:21depuis 20 ans,
23:23de l'intérieur.
23:24Alors, je peux vous dire
23:25que des magistrats,
23:27j'en ai rencontré
23:28de toutes les couleurs politiques,
23:30de tous les bords,
23:31de toutes les origines sociales.
23:33C'est une profession,
23:35une fonction publique
23:36très diverse.
23:37Et les chiffres parlent d'eux-mêmes.
23:39Lorsqu'il y a des élections
23:41professionnelles,
23:42vous avez effectivement
23:43environ 30% des magistrats
23:45qui votent pour le syndicat
23:46de la magistrature
23:47qui est de gauche.
23:48Et vous avez tout le reste,
23:50donc environ 70%,
23:51qui votent pour les deux autres
23:53grands syndicats,
23:54unités magistrats
23:55et l'USM,
23:56qui ne sont pas
23:57des syndicats de gauche.
23:58Et tout ça se retrouve
24:00dans la composition.
24:01Et je rappelle quand même
24:02que dans les tribunaux,
24:04il y a beaucoup
24:04de collégialité.
24:05C'est-à-dire que quand vous êtes jugé
24:07par un tribunal,
24:07vous n'avez pas un juge
24:08qui risque d'être
24:10orienté politiquement.
24:11Vous avez souvent
24:12trois,
24:13voire cinq juges.
24:13Si vous êtes en train
24:14d'expliquer aux Français
24:15ce soir
24:16que la magistrature,
24:17que les magistrats
24:18de manière générale
24:19n'ont aucun rapport
24:19avec la gauche,
24:20vous allez faire rire
24:21la France entière.
24:21Ce n'est pas ce que j'ai dit.
24:23Si vous avez...
24:24Ils sont divers
24:24comme la société française.
24:26Il y a eu un sondage
24:27l'année dernière
24:27qui dit que deux tiers
24:29des Français
24:29ne font pas confiance
24:30à la justice.
24:31Et 77% des Français
24:33qui trouvent
24:34que la justice
24:35n'est pas assez sévère.
24:36Donc quand on voit
24:37que c'est des pourcentages
24:38inverses pour la police,
24:39quand on voit
24:39que c'est des pourcentages
24:40inverses pour la police,
24:41c'est-à-dire que vous avez
24:42deux tiers des Français
24:42qui font confiance
24:43aux forces de l'ordre
24:44alors que deux tiers
24:45des Français
24:46ne font pas confiance
24:47à la justice,
24:48c'est qu'il y a quand même
24:48une raison.
24:49Alors la raison
24:50pour laquelle les Français
24:51ne font pas confiance
24:52à la justice,
24:53c'est peut-être
24:54parce qu'ils entendent
24:54beaucoup de discours
24:55dans les médias
24:56qui décrédibilisent
24:58la justice.
24:58Moi je peux vous dire
24:59que les justiciables
25:03que j'ai défendus
25:04qui sont passés
25:05devant la justice
25:06en sortant du tribunal
25:08pour la grande majorité
25:09d'entre eux
25:09même quand ils perdent
25:10leur procès,
25:11disent la justice
25:13c'est quand même
25:13une belle ordre.
25:14Moi j'ai une demande
25:16à vous faire
25:17puisque vous dites
25:18qu'effectivement
25:19quand on sort
25:20de la justice
25:20c'est les médias
25:21qui inventent
25:21que la justice
25:22des fois n'est pas...
25:22Alors moi j'ai une question
25:23à vous poser.
25:25Je prends l'exemple
25:25personnel
25:26mais qui me touche
25:27et que beaucoup
25:29de gens connaissent.
25:30Ma belle-sœur
25:30a été assassinée.
25:31C'est pas un délit financier
25:33c'est un assassinat
25:34d'accord ?
25:35De plus de 40
25:36ou 50 coups de couteau.
25:37Son fiancé aussi.
25:39Double assassinat.
25:40Le gars
25:41il va en prison
25:41il va en prison
25:43pardon
25:43il sort
25:44parce qu'il fait
25:45une demande
25:45de remise en liberté
25:46le juge d'instruction
25:48ou le juge de liberté
25:49je ne sais pas
25:49je ne vais pas dire de bêtises
25:50le convoque
25:51pour sa demande
25:52de remise en liberté
25:53et oublie de convoquer
25:54le curatel
25:55ou le tuteur
25:56c'est-à-dire
25:56il oublie de signer
25:57une convocation.
25:58Le gars se retrouve
25:59le jour même
25:59dehors
26:00dans la rue
26:01quand il sort
26:03il demande rendez-vous
26:04au juge d'instruction
26:04et en plus
26:05il avoue le meurtre.
26:06Ça veut dire
26:06qu'il sort
26:07et il dit
26:08je reconnais
26:08que je les ai tués
26:09tous les deux
26:09et aujourd'hui
26:10il est dehors
26:11ce monsieur
26:11et mon mari
26:13mes nièces
26:13etc.
26:14pleurent leur maman
26:15donc comment
26:16vous voulez dire
26:16que c'est les médias
26:17qui disent
26:17qu'il y a un problème
26:18comment on peut dire
26:19à ces gens-là
26:20ben non
26:20la justice va bien
26:21comment pour un assassinat
26:23pour un oubli de signature
26:24on laisse sortir des gens
26:25Madame Berda
26:27on va vous répondre
26:27vous restez avec moi
26:28vous allez me répondre
26:29parce que je veux
26:29votre réponse
26:30restez avec nous
26:31Magali Berda
26:31sur Sud Radio
26:32Sud Radio
26:33c'est vous
26:34qui donnez le temps
26:35bravo pour votre
26:36score d'audience
26:37ça devient impressionnant
26:38faites attention
26:39vous allez avoir
26:40beaucoup d'ennemis
26:40Sud Radio
26:42parlons vrai
26:43les instituts de beauté
26:45body minute
26:45vous présentent
26:47Magali Berda
26:48Sud Radio
26:49on vit pas
26:50dans la même France
26:51Magali Berda
26:54sur Sud Radio
26:54nous sommes en direct
26:55il est 20h36
26:56je reçois ce soir
26:58Maître Avibiton
26:59qui est avocat
27:01influenceur avocat
27:02parce qu'il a quasiment
27:03un million d'abonnés
27:04c'est pour ça qu'il a
27:05ce siège-là
27:05d'influenceur ce soir
27:06qui débat en face
27:08de Jean Messia
27:09qui est porte-parole
27:10et orateur national
27:11du parti Reconquête
27:12alors on a parlé
27:14donc de Nicolas Sarkozy
27:15qui a été condamné
27:16aujourd'hui à 50 prisons fermes
27:18est-ce que vous êtes choqué
27:19pas choqué
27:20c'est un vrai débat
27:20d'ailleurs réagissez
27:21sur les réseaux sociaux
27:22Mathias va lire
27:232-3 commentaires
27:24qu'on a sur les réseaux sociaux
27:25dans quelques minutes
27:26et est-ce que la justice
27:28est-elle laxiste ?
27:29alors j'ai réexpliqué
27:30qu'effectivement
27:31les délits financiers
27:32c'est important
27:33et bien évidemment
27:33qu'il faut condamner
27:34il n'y a pas de sujet là-dessus
27:35mais on a beaucoup de gens
27:38aussi qui réagissent
27:39et moi la première
27:39je le pense
27:40parce que je l'ai vécu
27:41que pour les délits financiers
27:43souvent ils sont
27:43beaucoup plus sévères
27:45de droite
27:45de droite
27:45de droite
27:47pas de gauche
27:48c'est vous qui le dites
27:49que
27:50des criminels
27:53par exemple
27:54et je prends l'exemple
27:55de ma belle-sœur
27:56qui a été assassinée
27:56donc je réexplique vite fait
27:58la situation
28:00elle a été assassinée
28:01son fiancé a été assassiné
28:02double homicide
28:04le meurtrier est interpellé
28:06il est incarcéré
28:07il demande une remise en liberté
28:09le juge
28:09le convoque
28:11oublie de convoquer
28:12son tuteur
28:13ou son curateur
28:14je ne sais plus exactement
28:14donc il oublie de signer
28:16un papier
28:16du coup
28:17c'est un vice de procédure
28:19le meurtrier se retrouve
28:20dehors
28:21le jour même
28:22donc allez expliquer ça
28:23à la famille
28:24qui ne peut pas l'entendre
28:26et le comprendre
28:26et il est dehors
28:28aujourd'hui
28:28dans les rues de Marseille
28:29tout va bien
28:30on peut le croiser
28:30dans la rue
28:31etc
28:31donc est-ce qu'il n'y a pas
28:33un laxisme aujourd'hui
28:34de la justice
28:35ou comment c'est possible
28:37que pour un meurtre
28:38on fasse
28:39des sorties de prison
28:41pour des erreurs judiciaires
28:42judiciaires
28:42l'erreur d'un juge
28:44qui brise une deuxième fois
28:45les familles de la victime
28:46et je parle pour moi
28:48parce que je l'ai vécu
28:48mais je parle aussi
28:50pour tous les témoignages
28:50que j'ai reçus
28:52de familles
28:53à qui c'est arrivé
28:53et qui ne peuvent pas
28:54s'exprimer comme moi
28:55je m'exprime ce soir
28:56si vous saviez
28:57combien il y en a
28:57donc comment on peut dire
28:59que la justice
29:00n'est pas laxiste aujourd'hui ?
29:02Madame Berda
29:02l'affaire que vous décrivez
29:04est évidemment dramatique
29:05elle est dramatique
29:06pour la famille
29:07elle est dramatique
29:08pour la société
29:08maintenant
29:09il faut se souvenir quand même
29:11que la justice est humaine
29:12et que l'erreur est humaine
29:15et puisque la justice est humaine
29:16et bien
29:17c'est humain
29:18qu'elle commette des erreurs
29:19ça je l'entends
29:20elle a commis une erreur
29:21de procédure
29:22dans cette affaire
29:23et effectivement
29:24quand la loi
29:25prévoit
29:26qu'un document
29:28doit être signé
29:29qu'un curateur
29:30doit être prévenu
29:31etc
29:32et bien effectivement
29:33si ce n'est pas fait
29:34à ce moment là
29:36la loi
29:36est faite
29:37de telle manière
29:38que le juge
29:39n'a pas le choix
29:40il doit remettre en liberté
29:42la personne
29:42maintenant ce que je veux dire
29:43quand même
29:43s'il vous plaît
29:44c'est que
29:45les médias
29:48ont un effet de loupe
29:49c'est-à-dire que
29:50lorsqu'une erreur
29:51se commet
29:52sur des centaines
29:54de milliers d'affaires
29:55qui ont été traitées
29:56correctement
29:56où les juges
29:57ont fait leur travail
29:58où il n'y a pas eu d'erreur
30:00effectivement
30:01les médias
30:02et c'est compréhensible
30:03vont braquer
30:04les projecteurs
30:05sur cette erreur
30:06et vont donner
30:07par cet effet de loupe
30:08le sentiment
30:09que la justice
30:10fait des erreurs
30:11tous les jours
30:12alors que tous les jours
30:13la justice fonctionne
30:14correctement
30:15et que parfois
30:16c'est vrai
30:17il y a un accident
30:18qui est dramatique
30:19mais ça peut arriver
30:20on ne peut pas dire ça
30:21aux enfants
30:23d'une maman
30:24qui a été assassinée
30:25en fait ce que je veux
30:25vous expliquer
30:26c'est qu'une erreur
30:27je l'entends
30:27ça arrive à tout le monde
30:28franchement
30:29ce n'est pas le sujet
30:30vous voulez que je vous dise
30:30on n'en veut même pas
30:31à la juge
30:31qui a fait cette erreur là
30:32là où on en veut
30:34à la loi
30:35qui n'est pas changée
30:36ou pour des cas de crime
30:38des cas de meurtre
30:39il existe une loi
30:40justement
30:41qu'il faut faire supprimer
30:42on ne remet pas
30:43un assassin en liberté
30:44surtout qu'il avoue
30:45le meurtre
30:45donc il n'y a même pas
30:46de présomption d'innocence
30:46et qui met en danger
30:48la société entière
30:49parce que ce gars-là
30:49qui les a tués
30:50en pleine nuit
30:51il peut très bien
30:51tuer sa voisine
30:52donc c'est de la folie
30:54c'est-à-dire qu'on est
30:55sur des niveaux
30:55là je ne parle pas
30:56et un délit financier
30:57on voit Nicolas Sarkozy
30:58aujourd'hui
30:58prendre 5 ans de prison
30:59sur un truc de financement
31:01on a l'impression
31:04que c'est hyper injuste
31:05Jean Messia
31:05qu'est-ce que vous en pensez-vous ?
31:07moi je suis en total désaccord
31:09avec ce que vient de dire
31:10Maître Bitton
31:11d'abord
31:11Maître Bitton
31:13nous parle
31:13des médias
31:14je ne sais pas
31:15quels médias
31:16vous regardez
31:16mais les plus grosses audiences
31:18c'est les médias
31:19du service public
31:19Maître
31:20et les médias
31:21du service public
31:22excusez-moi
31:22que ce soit France Télévisions
31:23France Inter
31:24France Info
31:25France 5
31:25ne sont pas particulièrement connus
31:27pour abriter
31:28je dirais
31:29des gens de droite
31:31qui sont particulièrement
31:33critiques
31:34vis-à-vis
31:35de l'institution judiciaire
31:36bien au contraire
31:37ils sont plutôt
31:38très critiques
31:39vis-à-vis
31:39de ce qu'ils appellent
31:40les violences policières
31:42les violences policières systémiques
31:43le racisme systémique
31:44enfin toute cette logorée
31:45gauchiste
31:46qu'on entend
31:47à longueur de journée
31:48sur les antennes
31:49du service public
31:50de l'odieux visuel
31:51ça c'est la première chose
31:53donc si les médias
31:54n'ont aucun rôle là-dessus
31:56à part justement
31:57essayer de tempérer
31:58justement
31:59le laxisme judiciaire
32:01mais
32:01pour aller dans votre sens
32:02je dirais que
32:03la justice
32:04n'est pas tout le temps
32:05laxiste
32:05je dirais
32:06ça dépend avec qui
32:07ça dépend avec qui
32:08j'en veux pour preuve
32:10et là je peux vous en donner
32:11des tas d'exemples
32:11l'affaire Sarah Halimi
32:13l'affaire Sarah Halimi
32:15qui a quand même
32:16scandalisé
32:17et à juste titre
32:18la totalité
32:19de notre pays
32:20des gens de notre pays
32:21c'était quoi ?
32:22c'était un type
32:23qui s'appelle
32:24Kobili Traoré
32:25d'origine africaine
32:26le procureur
32:28de la république
32:28a eu cette phrase
32:29extraordinaire
32:30il a dit
32:32oui
32:32c'est antisémite
32:34mais
32:35le discernement
32:36du
32:37présumé
32:38coupable
32:39était aboli
32:40mais que diantre
32:42comment est-ce possible
32:44l'antisémitisme
32:45c'est
32:45c'est une pensée
32:46c'est-à-dire que
32:47le gars
32:48qui tue
32:49une dame âgée
32:51avec des insultes
32:53antisémites
32:54qui la défenestre
32:55avec des propos
32:57antisémites
32:58le type
32:58qui emmerdait
32:59tout son quartier
33:00pendant des semaines
33:01sinon des mois
33:01ou des années
33:02et dont on sait
33:03qu'il n'était pas
33:03particulièrement fou
33:04la justice
33:06décide
33:08pour le cas
33:08de Kobili Traoré
33:09parce que là
33:10c'est le mauvais coupable
33:11parce qu'il est racisé
33:13comme disent
33:14les gens de gauche
33:15la justice décide
33:16alors que normalement
33:18la prise de stupéfiants
33:19est un facteur
33:21aggravant
33:21la justice décide
33:23que ce type
33:24est irresponsable
33:25donc
33:26tenez-vous bien
33:27Kobili Traoré
33:28qui ne souffre
33:29d'aucune maladie mentale
33:30donc il ne sera pas
33:32interné
33:32dans un hôpital psychiatrique
33:34ad vitam aeternam
33:35mais en même temps
33:37comme il est
33:38irresponsable
33:39devant la justice
33:39il n'ira pas
33:40non plus en prison
33:41et donc ce type
33:42est libre
33:43ce type est libre
33:44donc si vous voulez
33:46vous avez pris
33:47un exemple personnel
33:48moi j'en prendrai
33:49un autre
33:49récemment
33:50je me suis pris
33:51un raid
33:51de plusieurs milliers
33:52d'attaques
33:53sur les réseaux sociaux
33:54en provenance
33:55pour 99,99%
33:58de la diversité
34:00et de la diversité
34:02islamisée
34:02qui me traite
34:03de salle arabe
34:03de nègre maison
34:04d'arabe de service
34:06etc
34:07enfin des trucs horribles
34:07le parquet
34:09a connaissance
34:10de ces insultes
34:11que fait le parquet
34:12il va trier
34:13dans les centaines
34:15et les milliers
34:16d'insultes
34:16que j'ai reçues
34:17il va choper
34:19le seul connard
34:21qui habite Versailles
34:22et qui me traite
34:23de bougnoule
34:23il va prendre ce gars là
34:25et il va abandonner
34:27les poursuites
34:27contre les autres
34:28et il va ériger
34:29ce type qui habite
34:29Versailles
34:30qui a un patronyme
34:31français
34:31français de souche
34:33pour le déférer
34:34devant la 17ème chambre
34:36pour injure
34:37à caractère raciste
34:38pourquoi ?
34:39on voit bien
34:40si vous voulez
34:41que lorsque
34:42La Fontaine disait
34:43que vous soyez puissant
34:45ou misérable
34:46la justice vous rendra
34:47blanc ou noir
34:48notre magistrature
34:49aujourd'hui
34:49a inversé le propos
34:51que vous soyez blanc
34:52ou noir
34:52la justice vous rendra
34:54puissant ou misérable
34:55après moi je sais
34:57que le
34:58c'est difficile aussi
35:00de dire
35:00bah oui mais ils ont choisi
35:01ils ont choisi
35:02comment vous savez
35:02qu'ils ont choisi ?
35:04attendez
35:05quand vous avez
35:05des milliers
35:06de comptes
35:08avec des patronymes
35:09qui ne laissent entendre
35:10aucune ambiguïté
35:11derrière ces comptes là
35:12c'était peut-être
35:12que des français
35:13qui se touchent
35:13d'accord
35:14non mais ça
35:14ils n'ont pas vérifié
35:17toutes les identités
35:17alors quand c'est des mecs
35:18qui ont des patronymes
35:19dans ce cas là
35:20ça peut être l'inverse
35:21pour celui qui m'a insulté
35:21qui habite Versailles
35:22et qui est un patronym français
35:23pourquoi ils ne se sont pas dit
35:24tiens ça peut être un racisé ?
35:26bah parce qu'ils ont
35:26ils ont pris celui-là
35:28parce qu'ils étaient
35:29non je pense que
35:30là vous allez loin
35:31non non non
35:31je pense qu'il y a
35:32un biais idéologique
35:34vous savez
35:34en fait depuis
35:36le
35:36comment dirais-je
35:37la charte
35:39du syndicat
35:40de la magistrature
35:40d'extrême gauche
35:41et non pas de gauche
35:42il y a un biais
35:43en faveur
35:45en faveur
35:46de ce qu'ils appellent
35:47les dominés
35:47la justice considère
35:49que lorsque le coupable
35:50est noir ou arabe
35:52pour parler
35:53clairement
35:54et bien
35:55ce n'est pas lui
35:56qu'il faut juger
35:56mais la prétendue société
35:58qui en a accouché
35:59donc les juges
36:00sont là en réalité
36:01pour juger
36:02la société
36:03et non pas pour juger
36:04le coupable d'un crime
36:05dans beaucoup de cas
36:07c'est comme ça
36:07ce qui explique
36:08les gens ils spéculent
36:10vraiment à chaque fois
36:10sur les insultes
36:11à chaque fois
36:12c'est les noirs
36:13et les arabes
36:14etc
36:14et en fait
36:15non
36:16on peut prendre l'exemple
36:16de Magali
36:17le cyberharcèlement
36:18que tu as vécu
36:18avec les condamnations
36:19moi honnêtement
36:20je ne peux pas
36:21vous laisser dire ça
36:23c'est pas possible
36:25vous n'êtes pas politique
36:26non
36:26je suis d'accord
36:27vous voyez bien
36:28que le parquet
36:29quand il sélectionne
36:30le seul français de souche
36:31qui me traite de bouignoule
36:32quel message il envoie
36:34c'est de me dire
36:35en fait
36:35vous n'êtes pas en train
36:37de vous battre contre la vraie haine
36:38la vraie haine
36:39c'est une haine française
36:40nationale
36:40nationaliste
36:41etc
36:41il n'y a pas de haine
36:42le plus bas
36:43c'est pas l'identité des gens
36:44c'est vraiment les tweets
36:45c'est pas l'identité des gens
36:46on s'en fout l'identité des gens
36:47c'est vraiment les tweets
36:48mais les tweets
36:49c'est pas des robots
36:49qui les émettent
36:50il y a des blanchées
36:51du sang derrière
36:52moi je pense que vraiment
36:53le parquet
36:53je ne peux pas vous laisser dire ça
36:56monsieur Messia
36:57moi je n'attendais
36:59vous pouvez
37:00si vous allez me laisser le dire
37:01parce que c'est arrivé
37:02ok
37:03mais je ne suis pas d'accord
37:05avec vous
37:05non je ne peux même pas
37:07vous laisser dire ça
37:07de toute façon
37:08maître Bitton
37:08allez-y à vous
37:09écoutez
37:10moi je pense
37:11que dans un débat
37:12c'est toujours dangereux
37:14de tirer une généralité
37:16à partir de tel ou tel cas particulier
37:19donc moi
37:20je vais tout simplement
37:21vous donner les statistiques officielles
37:24et vous allez me dire
37:26si la justice est laxiste ou pas
37:27je vous donne
37:28les chiffres
37:29dans leur généralité
37:31et non pas
37:32sur telle ou telle affaire
37:33anecdotique
37:34la France
37:36est un des pays d'Europe
37:38qui a le taux d'incarcération
37:41le plus élevé
37:42c'est-à-dire que sur 100 000 habitants
37:45vous avez 112 détenus
37:47en France
37:47c'est le double
37:49de la Norvège
37:51de la Finlande
37:52et des Pays-Bas
37:53et c'est beaucoup plus élevé
37:56que l'Allemagne
37:57qui n'a que 71 détenus
37:59sur 100 000 habitants
38:00alors que nous
38:00on en a 112
38:02premier chiffre
38:03deuxième chiffre
38:04ça c'est un autre débat
38:06deuxième chiffre
38:07le nombre
38:08de détenus
38:09en France
38:10est à un niveau
38:12record
38:12nous avons
38:1384 000 détenus
38:15en 2025
38:16pour 62 000
38:18places
38:1984 000 détenus
38:21pour 62 000 places
38:22Jean Messia
38:23ok
38:23alors Jean Messia
38:24veut réagir
38:25à ça
38:25et surtout
38:26je donne un dernier chiffre
38:28et après vous pourrez
38:29les commenter
38:30on pourra en débattre
38:31dans les années 80
38:32la peine de prison moyenne
38:35qui était prononcée
38:36c'était 5-6 mois
38:38de détention
38:38dans les années 80
38:39en 2023
38:41nous sommes passés
38:43à plus
38:43de 10 mois
38:45de détention
38:46en moyenne
38:47c'est-à-dire
38:47que les peines de prison
38:48prononcées
38:49ont doublé
38:52la justice
38:54est-elle laxiste ?
38:55elles ont doublé
38:56avec une justice laxiste
38:58c'est ça le problème
38:59elles ont doublé
39:00je vais vous dire pourquoi
39:01en fait ce que vous dites
39:03ne vient pas du tout
39:04en contradiction
39:05avec l'idée
39:06que la justice
39:06est laxiste
39:07parce que
39:07si vous avez
39:09si vous voulez
39:10un choc
39:11exogène
39:13de criminalité
39:14et de délinquance
39:15puisqu'on sait très bien
39:17que depuis les années 80
39:18on a quand même
39:19une politique migratoire
39:21dont le moins
39:21qu'on puisse dire
39:22c'est qu'elle est tout
39:23sauf restrictive
39:24on a 500 000 personnes
39:26exogène
39:26vous voulez dire quoi
39:27Jean-Messia ?
39:27je veux dire
39:28qu'on a un choc
39:30de criminalité
39:31et de délinquance
39:32en provenance
39:33de certaines immigrations
39:35sur le territoire
39:36on le voit très bien
39:37dans des grandes villes
39:38comme à Paris
39:38à Marseille
39:39etc
39:39et donc évidemment
39:41que lorsque vous avez
39:42des places de prison
39:43dont le nombre est visqueux
39:45c'est-à-dire
39:45que ça n'augmente pas
39:46tous les ans
39:47mais que vous avez
39:48une masse de délinquance
39:49et de criminalité
39:50qui augmente
39:51à la fois en interne
39:53mais aussi
39:53par les gens
39:54qu'on importe
39:56effectivement
39:56que la justice
39:57la police etc
39:59demandent sans cesse
40:00plus de moyens
40:01alors moi je peux vous dire
40:01juste quelque chose
40:02parce que je réagis juste
40:03c'est absorbé par les vagues
40:04de criminalité extérieure
40:05vous êtes en train de dire
40:06qu'il n'y a pas de statistiques
40:08ethniques en France
40:09donc ce que vous dites là
40:11c'est pas vrai
40:11et ensuite
40:12juste une chose
40:14je tiens à vous dire un truc
40:15c'est que vous dites
40:17que c'est certaines personnes
40:19qui sont issues
40:20de l'immigration
40:21qui sont dans ces
40:22qui sont souvent
40:23qui font partie
40:24de ces relax
40:26de la justice
40:27et bien moi je vais vous dire
40:28l'assassin de Mabel Sors
40:30il ne fait pas partie
40:30de l'immigration
40:31mais c'est pas ça
40:32c'est pas
40:32bah si
40:33bah si
40:33parce que
40:34non mais attendez
40:34j'ai pas dit
40:34qu'il n'y avait pas
40:35des criminels
40:35et des dons
40:36domestiques
40:37ce que vous dites
40:38depuis tout à l'heure
40:38c'est que c'est
40:39vous englober
40:40non mais attendez
40:41quand vous dites
40:42quand vous dites
40:43qu'il n'y a pas
40:43de statistiques ethniques
40:44donc ça serait un sujet
40:45qui serait interdit
40:46je suis désolé
40:46la gauche pour nous expliquer
40:48que quand vous êtes noirs
40:49ou arabes
40:50vous êtes discriminés
40:51à l'emploi
40:52ou au logement
40:53il se base sur
40:54quelle statistique ethnique
40:55pour le dire
40:55alors il y a des âneries
40:57qu'on peut dire
40:58parce qu'elles sont mochistes
40:58il se base sur des témoignages
40:59vous voulez des témoignages
41:01venez avec moi
41:01à la prison de la santé
41:02regardez la gueule
41:03des détenus
41:03on va parler des témoignages
41:04pardonnez-moi
41:05excusez-moi
41:07excusez-moi
41:08si on veut parler
41:10de réalité
41:10de statistiques
41:11à ce moment-là
41:12il faut être complet
41:13il faut donner
41:14toutes les statistiques
41:15et toutes les réalités
41:16moi j'étais à la prestation
41:18de serment
41:19de mon avocat collaborateur
41:21il y a environ une semaine
41:22et sur une vingtaine
41:24de nouveaux avocats
41:26vous en aviez
41:26un bon quart
41:27qui avait des noms
41:29effectivement
41:29d'origine immigrée
41:31dans l'avocature
41:33et si je prends l'exemple
41:35effectivement
41:36des cadres
41:37qui viennent me consulter
41:38qui font marcher
41:39l'économie française
41:39qui sont à des hauts postes
41:41de responsabilité
41:43je retrouve cette statistique
41:44j'en ai un bon quart
41:45qui sont effectivement
41:47d'origine
41:47maghrébine
41:50ou africaine
41:50moi je vais vous dire
41:51la vérité
41:52ça me met très mal à l'aise
41:53là qu'on est en train
41:53de faire un débat
41:55sur les études
41:56je vais vous parler
41:57des statistiques
41:57mais si on donne
41:59certaines statistiques
42:00négatives
42:01il faut aussi donner
42:02les statistiques positives
42:03alors il faut que Jean-Messier
42:04fasse une mise à jour
42:05sur le tchat GPT
42:06parce que là
42:07les chiffres
42:07ne sont pas bons
42:08les miens sont bons
42:09Magali vous avez dit
42:11que vous vous basez
42:11sur des témoignages
42:12je vais vous prendre
42:13un exemple très simple
42:13prenez
42:15des femmes
42:16qui se font agresser
42:18ou harceler
42:19sur la voie publique
42:20faites-les témoigner
42:22sur les profils
42:23de leurs agresseurs
42:24en général
42:25si jamais
42:26les agresseurs
42:28ne sont pas
42:28les profils issus
42:29de certaines immigrations
42:30je suis prêt à venir ici
42:32et présenter mes excuses
42:33à vos auditeurs
42:34alors si je peux
42:35répondre à ça
42:36parce que ça fait 20 ans
42:38que j'exerce
42:38un droit pénal
42:39notamment dans des affaires
42:41de crimes sexuels
42:42vous avez donné l'exemple
42:43des agressions sexuelles
42:45sur la voie publique
42:45parlons
42:46dans ce cas-là
42:47des agressions
42:48et des crimes sexuels
42:49au sein de la famille
42:50et là je peux vous dire
42:52que les profils
42:53ne sont pas spécialement
42:54issus de l'immigration
42:55attendez
42:56j'ai jamais contesté
42:58ni le fait
42:58que nous avons
42:59une criminalité
43:00entre guillemets
43:01maison
43:02comme tous les pays du monde
43:03nous avons effectivement
43:04des délinquants
43:05et des criminels
43:06qui s'appellent
43:07Paul, Robert, Alain
43:08c'est bien de le dire aussi
43:09c'est important de le dire
43:10ce que je ne comprends pas
43:12c'est qu'à partir du moment
43:13où on a dit ça
43:14en quoi ça constitue
43:16un prétexte
43:16ou une justification
43:17pour un importé d'autre
43:19de l'étranger
43:19c'est quand même incroyable
43:21mais dans ces cas-là
43:22je peux vous dire aussi autre chose
43:24comme nous avons chez nous
43:25avant effectivement
43:26de faire prendre des risques
43:27aux français
43:28mais il y a des victimes aussi
43:29issues de l'immigration
43:29les victimes aussi
43:30sont issues de l'immigration
43:31mais bien sûr
43:32il y a aussi des cadres
43:33et des ingénieurs
43:33issues de l'immigration
43:34mais il y a aussi des avocats
43:35des juges
43:36vous n'avez pas à me le rappeler
43:37je suis moi-même
43:38issue de l'immigration
43:39moi aussi je suis arrivée en France
43:40en 1983
43:41j'ai été naturalisé en 1987
43:44j'ai été naturalisé en 1990
43:46la France m'a offert cette chance
43:47de pouvoir devenir avocat
43:48oui mais c'est vrai
43:50vous avez raison
43:50mais le problème aujourd'hui
43:52c'est que là où Naguère
43:54on exigeait l'assimilation
43:55à l'immigré qui arrivait
43:57vous voyez bien qu'aujourd'hui
43:59la république française
44:00n'exige plus l'assimilation
44:02au contraire
44:03vous avez une idéologie
44:04qui encourage les immigrés
44:05non seulement à rester ce qu'ils sont
44:07mais à cultiver
44:08leur pays d'origine
44:10le sujet de l'émission
44:11c'est pas l'immigration
44:11les amis
44:12le sujet de l'émission
44:13c'était la justice
44:14donc
44:14arrêtez
44:17c'est pas possible
44:18non je vous laisserai pas dire ça
44:20alors
44:20on va faire les questions
44:22flash and cash
44:24et alors attention
44:25c'était pas prévu
44:28c'était prévu ça
44:29oui c'était prévu
44:30vous écoutez pas notre révision
44:31monsieur l'avocat
44:32non on va pas en formé
44:33mais on va faire flash and cash
44:35allons-y
44:35flash and cash
44:36c'est des questions simples
44:38sans filtre
44:39direct
44:39une question
44:40une réponse
44:41on va vite
44:42on va vite Jean Messia
44:43tout va bien se passer
44:44Jean Messia
44:46Emmanuel Macron a échoué
44:48à atteindre
44:49son objectif
44:50de 15 000 places
44:51de prison
44:51échec personnel
44:52ou simple promesse
44:53électorale oubliée
44:54les deux
44:56ah ok
44:58maître avibiton
44:59la réforme de la justice
45:00par Dupond-Moretti
45:01vrai avancé
45:02ou poudre aux yeux
45:03vrai avancé
45:05Jean Messia
45:06Marine Le Pen
45:07à l'Elysée en 2027
45:08scénario crédible
45:10ou cauchemar
45:11scénario pas crédible
45:13non
45:15scénario crédible
45:16ou cauchemar
45:16on le prononce pas
45:20pourquoi
45:21ah bah bizarrement
45:22il se prononce plus
45:23le petit Jean Messia
45:24ah ah il fait le politique là
45:26c'est pas crédible
45:26pourquoi
45:27pourquoi c'est pas crédible
45:28bah parce que vous avez
45:29les affaires judiciaires
45:30c'est toujours pareil
45:30le parquet national financier
45:32le guillotinage
45:33des personnalités politiques
45:34là en plus apparemment
45:36il y a aussi un peu matière
45:37donc bon
45:38ah là il y a matière
45:39Sarkozy il n'y a pas matière
45:41mais je croyais que c'était
45:42oui ou non
45:43tout commence comme ça
45:44on finit parce que moi
45:45je demande un temps de parole
45:46vous avez raison
45:47maître Abibiton
45:48si demain on vous propose
45:49de travailler au ministère
45:50de la justice
45:50est-ce que vous y allez
45:51ah oui
45:52avec monsieur Darmanin
45:54oui
45:54moi je trouve ça un super ministre
45:56monsieur Darmanin
45:56il fait des vraies propositions
45:58oui je suis d'accord
45:59sur la surpopulation carcérale
46:01effectivement
46:01pour l'éviter
46:02et permettre des conditions
46:03de détention plus dignes
46:05il propose effectivement
46:06la construction
46:07de prison
46:09c'est des projets
46:11crédibles
46:12Jean Messia
46:13pensez-vous qu'Emmanuel Macron
46:15va aller au bout
46:15de son mandat présidentiel
46:17oui parce qu'il est
46:18trop narcissique
46:19ok
46:19c'est votre réponse
46:20alors c'est moi
46:21qui ai une question
46:21est-ce que vous pensez
46:22que Gérald Darmanin
46:23va m'appeler
46:24après la déclaration
46:25que je viens de faire
46:25pour aller au ministère
46:27de la justice
46:27on essaiera de lui demander
46:28on va essayer de contacter
46:30le ministère de la justice
46:31placez-moi
46:32on voit lui une vidéo
46:33alors Gérald Darmanin
46:35si vous nous écoutez
46:36non mais en fait
46:36c'est comme Nicolas Sarkozy
46:37je sais qu'il nous écoute
46:38de toute manière
46:38bonjour Gérald Darmanin
46:40si vous nous écoutez
46:41est-ce que vous pouvez
46:41contacter maître
46:42Avis Bitton
46:42qui cherche une place
46:43je vous répondrai
46:44il veut se placer
46:45maître Avis Bitton
46:47c'est vous qui me placez
46:48pensez-vous que
46:49le délai de
46:50je prends une com
46:51je vous le dis
46:52pensez-vous que
46:53je pense que le traitement
46:54d'un fonctionnaire
46:55au ministère de la justice
46:55me permettra de vous
46:56pensez-vous que
46:58le délai de prescription
46:59en cas de violence conjugale
47:00de viol ne devrait pas
47:01passer à 99 ans
47:03comme le proposent
47:03certaines associations
47:04non parce que
47:06c'est une fausse promesse
47:07qu'on fait aux victimes
47:08on leur fait croire
47:09qu'elles peuvent
47:10attendre des décennies
47:11et des décennies
47:12pour déposer plainte
47:13et que la justice
47:14prendra leur plainte
47:15et qu'elle pourra
47:16la traiter correctement
47:17même 40 ans après
47:18c'est de la poudre aux yeux
47:20il faut fixer
47:21limite aux victimes
47:22leur dire
47:23vous devez porter plainte
47:25le plus vite possible
47:26évidemment
47:26pour avoir des chances
47:28que l'auteur
47:29soit condamné
47:30parce que
47:30on aura suffisamment
47:31de preuves
47:32alors Jean Messia
47:33Eric Zemmour
47:34sera-t-il candidat
47:35à la présidentielle
47:35en 2027
47:36je le souhaite
47:37vous allez être ministre
47:38avec lui
47:39bah oui
47:39c'est son rêve
47:40quel ministère
47:41l'intérieur
47:42je ferai passer
47:45les spécialistes
47:46en sécurité
47:46aussi moi
47:47historien
47:47merci à tous
47:48je vous souhaite
47:49une très belle soirée
47:50merci Jean Messia
47:50merci à Bibiton
47:51on se retrouve lundi
47:52à 20h
47:53tout de suite
47:53sur Sud Radio
47:54vous retrouvez
47:54les clés d'une vie
47:55avec Jacques Pessis
47:56et son invité
47:57le parolier
47:58Claude Lemel
48:00oh j'adore
48:00Lemel
48:01Lemel
48:01est très très bon
48:02j'adore
48:02bonne soirée à tous
48:03et à lundi
48:04Magali Berda
48:06Sud Radio
48:0720h
48:0821h
48:09on vit pas
48:11dans la même France
48:12avec Body Minute
48:13Sud Radio
48:14Sud Radio
48:15parlons vrai
48:16parlons vrai
48:16Sud Radio
48:17parlons vrai
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