BFM Direct - Dimanche 16 novembre 2025 - Vidéo Dailymotion

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Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.

Transcript

00:00:00Et dans une poignée de secondes, il sera 10h. Bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct.

00:00:05Je suis très heureux de vous retrouver. Nous sommes ensemble jusqu'à midi avec, au sommaire,

00:00:09aujourd'hui à 4 mois des élections municipales, ce débat qui est relancé par le ministre de l'Intérieur.

00:00:16Faut-il armer la police municipale ? Laurent Nunez y est très favorable.

00:00:21Et alors sur les 28 000 agents en France, plus d'un sur deux est équipé d'une arme létale.

00:00:25Cela est-il vraiment efficace ? On fera le point et on en débat dans un instant.

00:00:31Et l'extrême prudence, bien sûr, dans les départements de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère et des Alpes-Maritimes.

00:00:37Météo France les a placés en vigilance orange, pluie, inondation, des pluies intenses qui d'ailleurs ont eu lieu dans le sud-est du pays.

00:00:45Le maire de Nice a annoncé la fermeture des parcs, des jardins, des cimetières et l'accès aux plages.

00:00:51Nos équipes sont sur place.

00:00:52Et puis que va demander précisément Vlodemir Zelensky à Emmanuel Macron ?

00:00:57Le président ukrainien sera demain à Paris avec un objectif, renouveler son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérien.

00:01:06Le renseignement ukrainien qui d'ailleurs estime que la Russie a lancé la production de nouvelles bombes planantes

00:01:11capables de parcourir des centaines de kilomètres.

00:01:14Cela pourrait changer le cours de la guerre.

00:01:16On fera le point dans cette édition.

00:01:19Voilà pour le sommaire BFM Direct. C'est parti.

00:01:22Et on commence bien sûr par le journal avec vous, Fanny Weckschaler.

00:01:37Bonjour Fanny.

00:01:38On commence avec ce sondage sur les préoccupations des Français à 4 mois des élections municipales.

00:01:43En catifop pour la tribune dimanche, alors que le salon des maires s'ouvre dans deux jours, porte de Versailles à Paris.

00:01:49Trois quarts des Français interrogés affirment que la sécurité des personnes et des biens est en tête de leur déterminant pour le vote du printemps prochain.

00:01:58C'est une augmentation de 8% par rapport à 2019.

00:02:01De son côté, la lutte contre le trafic de drogue devient une préoccupation, vous le voyez, pour 61% des personnes interrogées.

00:02:08Dans l'actualité également, à Brest, 7 personnes ont été blessées après un incendie survenu cette nuit aux alentours de 3 heures dans la cave d'un immeuble d'habitation.

00:02:17Parmi les victimes, une mère et sa fillette sont en état d'urgence absolue.

00:02:21Une dizaine de familles a également été évacuées dans des locaux municipaux en attente d'être relogées.

00:02:27Le feu qui a généré un important panache de fumée a pu être rapidement éteint par la mobilisation des 70 sapeurs-pompiers.

00:02:34La police sécurise actuellement la zone.

00:02:36Et Fanny, la météo qui s'aide pour ce dimanche va rester très capricieuse en France.

00:02:41Avec 4 départements du sud-est de l'Hexagone qui sont en vigilance orange pour pluie-inondation.

00:02:47L'Ardèche, la Drôme, l'Isère et les Alpes-Maritimes qui sont également en vigilance jaune pour orage.

00:02:53Prudence donc, d'autant que 110 à 120 000 litres d'eau par mètre carré pourraient tomber d'ici ce soir.

00:02:59Notamment sur le littoral des Alpes-Maritimes, cela représente un mois de précipitation dans le département

00:03:05qui tomberait donc en une seule journée avec un risque important de ruissellement.

00:03:09Camilo Castro est libre.

00:03:11Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération.

00:03:16Les mots d'Emmanuel Macron sur X pour annoncer donc la libération, la fin de la détention de 5 mois de ce Français au Venezuela.

00:03:24L'homme de 41 ans avait disparu fin juin à la frontière entre le Venezuela et la Colombie où il habite.

00:03:29Amnesty International avait dénoncé la politique de disparition forcée menée depuis la réélection du président Maduro.

00:03:35Camilo Castro est arrivé hier à l'ambassade de France au Venezuela.

00:03:39Et puis direction le Brésil, Fanny, puisque la société civile a donné de la voie hier en marge de la COP30.

00:03:44Oui, 50 000 personnes qui ont manifesté hier pacifiquement à Abelhem selon les organisateurs de cette marche mondiale pour le climat.

00:03:52Des militants écologistes accompagnés d'indigènes amazoniens réunis pour obtenir des mesures urgentes contre le réchauffement climatique.

00:03:59Même urgence, écoutez, exprimé par le président du GIEC pour atteindre l'objectif des 1,5 degré de l'accord de Paris de 2015.

00:04:05Il est désormais presque inévitable que le réchauffement climatique dépasse 1,5 degré à court terme.

00:04:16Cela est clairement dû à l'insuffisance des mesures prises en faveur du climat au cours des dernières années et à l'augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre.

00:04:24Merci beaucoup, Fanny, pour ce point très complet. On se retrouve à 11h ?

00:04:29A tout à l'heure, Fanny.

00:04:31Je vous le disais, dans le sommaire, justement, on va attaquer ce premier débat autour de cette police municipale.

00:04:38Faut-il l'armer ou pas ?

00:04:39Les maires qui tiennent, vous savez, leur congrès cette semaine, une édition un peu spéciale, puisque les élections municipales sont dans 4 mois maintenant.

00:04:46Et à ce titre, l'armement de la police revient sur la table.

00:04:50Pour en débattre avec moi, Bruno Pommard, on vous connaît bien, président du Think Tank, initiative sécurité intérieure, ancien instructeur du RAID.

00:04:56Bonjour à vous, Bruno, merci d'être ici.

00:04:58Jérémy Trottin, éditorialiste politique BFM TV.

00:05:01Bonjour, Jérémy.

00:05:02Puis on sera à distance avec Zartot Bakhtiari, maire d'hiver droite de Neuilly-sur-Marne.

00:05:08Et puis Augustin Dumas, référent national, Alliance Police Nationale.

00:05:12On fera le point avec vous dans un instant.

00:05:13D'abord, Jérémy, peut-être un mot sur ce qu'a dit Laurent Nunez dans les colonnes de la Tribune Dimanche,

00:05:20chez le confrère de la Tribune Dimanche, qui est très favorable à ce que toute la police municipale soit équipée d'armes létales.

00:05:26Bon, ce n'est pas une surprise.

00:05:28Non, ce n'est pas une surprise.

00:05:29À la fois, ça montre aussi qu'il y a un besoin de renforcer la police nationale,

00:05:33parce qu'en réalité, le ministre de l'Intérieur est le chef de la police nationale et de la gendarmerie nationale.

00:05:37Mais après, c'est à chaque maire qui a la discrétion de pouvoir déjà installer une police municipale dans sa commune.

00:05:43Et ensuite, l'armée ou non.

00:05:45Donc, en fait, c'est un renfort très utile pour le ministère de l'Intérieur si les élus s'en saisissent.

00:05:50Et ce qu'on voit surtout aussi ce matin dans la Tribune du Dimanche,

00:05:53c'est qu'il y a un besoin de sécurité qui est formulé par les habitants.

00:05:57Préoccupation numéro un dans le choix déterminant pour les prochaines élections municipales,

00:06:02avec aussi l'apparition soudaine de la volonté de voir les maires lutter davantage aussi contre le trafic de drogue et contre le narcotrafic.

00:06:12Ça n'existait pas il y a six ans dans la même enquête.

00:06:14Ça veut dire qu'en effet, le territoire est de plus en plus gangréné par le trafic de drogue

00:06:19et que les gens ne le supportent plus d'avoir à supporter cela.

00:06:22Donc, en fait, ce qu'on voit, c'est qu'il y a une volonté à la fois politique d'un côté,

00:06:26mais il y a une aspiration aussi citoyenne de l'autre à mettre en place plus de police municipale.

00:06:31Doit-elle ou non être armée ?

00:06:32Ça, c'est finalement les maires qui le décideront.

00:06:35Mais si on regarde un petit peu de plus près, il n'y a pas spécialement de clivage gauche-droite,

00:06:39même si la droite est plutôt familière avec ça.

00:06:41Mais quand on voit quand certains élus de gauche soit ont décidé d'armer leur police,

00:06:46soit ont hérité d'une ville où il y avait déjà une police qui était armée,

00:06:48en réalité, ils maintiennent le dispositif et le clivage, l'ancien clivage gauche-droite

00:06:53est en train petit à petit de s'effacer, même s'il y a des îlots de résistance,

00:06:56encore à Paris, à Lille ou encore à Paris.

00:06:57C'est vrai qu'on pense à Bordeaux, forcément, mairie écologiste,

00:07:00qui a armé une partie de sa police municipale qui s'était mis d'ailleurs en grève

00:07:05parce qu'il ne se sentait pas en sécurité.

00:07:07Bruno Pommard, c'est indispensable d'aller dans cette direction au-delà du clivage politique.

00:07:13Est-ce que c'est vraiment efficace ?

00:07:14Est-ce que sur le terrain, vraiment, ça peut changer les choses

00:07:19dans ce sentiment d'insécurité qu'ont les Français ?

00:07:21Écoutez, Jérémy l'a très bien dit, on est dans un contexte de sécurité

00:07:23qui pose interrogation entre le terrorisme, le grand banditisme

00:07:26et tout ce qu'on peut voir au quotidien.

00:07:28Vous en faites l'écho de façon quasi journalière.

00:07:30Donc c'est qu'il y a un vrai problème de sécurité dans ce pays.

00:07:3376% des Français mettent ça en priorité par rapport au pouvoir d'achat,

00:07:37tout ce qu'on peut imaginer.

00:07:38Ça veut dire que les gens ont peur, se sentent en insécurité

00:07:40et pourtant, le travail de la police est quand même efficace et évident.

00:07:44Police, gendarmerie et tout ce que sont les forces régaliennes.

00:07:48Je pense que c'est un complément essentiel

00:07:49et ce n'est pas pour rien d'ailleurs qu'il y a eu le beau veau des polices municipales

00:07:53il y a quelque temps pour travailler, pour redonner des prérogatives nouvelles

00:07:56aux policiers municipaux de façon à alléger nos policiers nationales.

00:08:00Jérémy le disait très bien.

00:08:01La police et la gendarmerie et la police en particulier, je dirais,

00:08:04parce qu'on est dans des secteurs qui sont très sollicités,

00:08:07ne sont pas dépassés mais n'en peuvent plus.

00:08:10Ils agonisent, je dirais, tellement le travail est lourd à mener.

00:08:14Donc sur l'appui des polices municipales, pour nous c'est essentiel.

00:08:17Je le pense réellement, le fait de les armer c'est une bonne chose.

00:08:20Les élus qui n'ont pas cette conviction qui est plutôt idéologique

00:08:23que vraiment pratico-pratique, parce que si les gens sont bien conscients

00:08:26et si on a affaire à des élus qui connaissent vraiment le terrain...

00:08:29Après ils disent qu'il y a des alternatives, il y a le taser,

00:08:31il y a d'autres armes qui sont non légales.

00:08:33Vous avez raison, à minima, moi je l'ai toujours dit d'ailleurs,

00:08:35à minima, effectivement, au moins avoir des armes intermédiaires,

00:08:38type taser, qui pourraient permettre à nos policiers municipaux

00:08:41de mieux se protéger eux-mêmes.

00:08:42Parce que quand vous êtes habillés en bleu dans la rue,

00:08:44et ça il faut que les gens se le mettent dans la tête, pardon ?

00:08:46Vous êtes une cible ?

00:08:47Oui, totalement, totalement.

00:08:49Donc on est là pour protéger les citoyens, effectivement,

00:08:51mais on est là aussi pour se protéger.

00:08:53C'est pour ça d'ailleurs que les policiers municipaux de Bordeaux

00:08:56avaient manifesté, parce qu'ils ne se sentaient pas en sécurité,

00:08:59ils se sont mis en grève et ils ont obtenu l'autorisation de porter une arme.

00:09:01Pierre Urmic a pris une très très bonne décision,

00:09:04je l'avais rencontré il y a peu de temps d'ailleurs,

00:09:05pour le féliciter, pour lui dire que c'était une bonne initiative,

00:09:09compte tenu que Bordeaux a des problématiques aussi de sécurité.

00:09:12Visiblement, toute sa majorité n'était pas tout à fait d'accord avec lui,

00:09:14pour vous dire.

00:09:15Donc il y a vraiment une nécessité absolument absolue

00:09:18pour que nos policiers municipaux soient soit équipés d'armes intermédiaires,

00:09:21soit d'armes létales, voire les deux.

00:09:23Alors on est avec le maire justement de Neuilly-sur-Marne.

00:09:25Monsieur le maire, monsieur Bakhtiari,

00:09:27merci d'être avec nous, vous avez armé votre police municipale,

00:09:32est-ce que ça a changé véritablement les choses ?

00:09:34Est-ce que par exemple vos concitoyens se sentent plus en sécurité ?

00:09:37Est-ce que vos agents municipaux se sentent plus en sécurité ?

00:09:42Alors effectivement, nous on a créé une police municipale en 2021,

00:09:44et quand on l'a créée, on a décidé de l'armer totalement,

00:09:47avec des armes létales également,

00:09:49parce qu'effectivement, quand vous demandez aux policiers municipaux

00:09:52d'intervenir aux côtés de la police nationale sur de la délinquance lourde,

00:09:56sur le trafic de stupéfiants,

00:09:58quand vous intervenez dans des conditions avec des risques extrêmement lourds,

00:10:02et face à une violence qui est de plus en plus importante,

00:10:05vous ne pouvez pas faire vos agents de police d'un simple sifflet ou de bâton.

00:10:11Ce serait totalement inefficace,

00:10:12et ça mettrait en danger aussi les agents qui interviennent.

00:10:15Donc pour moi, il était indispensable de mettre en place une police municipale armée,

00:10:19et dans une ville de Seine-Saint-Denis, alors certes...

00:10:21– Mais est-ce que ça a changé quelque chose, monsieur le maire ?

00:10:24Est-ce que véritablement, c'est efficace ?

00:10:26– Évidemment, quand à plusieurs reprises,

00:10:29nos agents de police municipales ont été attaqués lourdement,

00:10:32ont été menacés, ont été pris dans des guet-apens,

00:10:35quand vous avez une police municipale qui est armée avec des armes létales,

00:10:39vous réagissez de manière un peu différente tout de même,

00:10:42parce que si ça devait aller jusqu'à un moment important de mort,

00:10:48là où le policier municipal pourrait réagir très efficacement.

00:10:54Donc oui, je pense qu'il faut impérativement que nos policiers municipaux soient armés,

00:10:58mais c'est même une chose, c'est que l'armement,

00:11:00le coût de l'entretien de tous ces armements,

00:11:02ça a un coût qui n'est pas négligeable.

00:11:04Et donc moi, je veux bien que le ministre de l'Intérieur dise

00:11:06qu'il faut que tout le monde soit armé.

00:11:07– C'est à votre charge complète ?

00:11:08C'est vous qui financez tout cela ?

00:11:11– Absolument, l'équipement est à notre charge.

00:11:14– Ça représente combien à peu près, pour qu'on sache de quoi on parle ?

00:11:18– Alors ça nous coûte plusieurs dizaines de milliers d'euros,

00:11:21parce que vous avez les munitions, vous avez les armes, vous avez les formations,

00:11:24et tout ça, ça s'entretient.

00:11:25Donc ces dizaines de milliers d'euros,

00:11:27il faut impérativement qu'il y ait une aide de l'État,

00:11:29et on en parlera peut-être plus tard,

00:11:31quand le ministre de l'Intérieur dit que certains délits,

00:11:34certains types de délits maintenant seront potentiellement directement confiés,

00:11:39en tout cas les policiers municipaux pourront mettre des amendes forfaitaires délicuelles,

00:11:43et que le ministre de l'Intérieur dit que la police nationale sera déchargée de ces missions-là,

00:11:47moi je suis extrêmement inquiet.

00:11:50– Jérémy Trottin.

00:11:51– C'est vrai qu'il faut rappeler,

00:11:52et Laurent Lugnès le disait aussi ce matin dans la tribune du dimanche,

00:11:56il y a un projet de loi qui est passé au Conseil des ministres il y a quelques jours,

00:11:59et qui prévoit d'augmenter en effet les pouvoirs de la police municipale,

00:12:03et ça répond aussi à une revendication des maires,

00:12:05ils ont une police municipale, mais ils veulent qu'elle puisse agir sur le terrain.

00:12:09Alors en effet, ils pourront mettre, si la loi est votée d'ici au municipal,

00:12:12c'est l'objectif du gouvernement, des amendes forfaitaires,

00:12:15dans plusieurs cas, pour les ventes à la sauvette, pour la consommation stupéfiante.

00:12:18– Aujourd'hui ce n'est pas le cas, un policier municipal ne peut pas dresser…

00:12:21– Fait appel à la police nationale après, il faut appeler…

00:12:23– En fait c'est vrai qu'ils sont en première ligne,

00:12:25après ils sont contraints d'appeler la police municipale,

00:12:29la police nationale, pour agir dans certains cas.

00:12:32Mais là l'intention c'est quand même d'accorder aussi plus de pouvoirs,

00:12:35ils pourraient éventuellement utiliser des drones,

00:12:37et puis ils pourraient aussi immobiliser des véhicules,

00:12:40ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,

00:12:41et peut-être aussi dans certains cas avoir un certain nombre de pouvoirs de police judiciaire,

00:12:45qu'ils n'ont pas du tout aujourd'hui.

00:12:47Donc on voit qu'il y a une volonté de renforcer l'arsenal des polices municipales,

00:12:51mais il y aura aussi de l'autre côté une forme de contrôle supplémentaire de la part du préfet,

00:12:55et si cette loi est votée, et si finalement il est voté conformément à la volonté du gouvernement,

00:13:01les policiers municipaux auront un matricule, comme c'est le cas pour les policiers nationaux.

00:13:05– Mais pourquoi M. le maire vous êtes contre cela ? J'ai pas compris.

00:13:08– Non je suis pas contre ça, évidemment aujourd'hui effectivement

00:13:11quand un policier municipal interpelle quelqu'un qui n'a pas de permis,

00:13:14qui est sans assurance, qui sent le stupéfiant,

00:13:17aujourd'hui le policier municipal ne peut pas faire grand chose

00:13:19sans effectivement l'appui de la police nationale.

00:13:22Je suis pour les amendes forfaitaires délectuelles,

00:13:24mais la situation complète du ministre de l'Intérieur,

00:13:27c'est qu'avec ces neuf types de délits,

00:13:31et notamment il cite la consommation de stupéfiants,

00:13:34l'occupation de pôles d'immeubles, etc.,

00:13:36le ministre dit que les effectifs de la police nationale

00:13:38seront ainsi décargés de ces missions.

00:13:41Et pour moi c'est ça, parce que la sécurité c'est du ressort de l'État.

00:13:45Alors nous, dans nos collectivités, on met en œuvre des moyens

00:13:49pour justement pouvoir juger,

00:13:51mais quand l'État par la voie du ministre de l'Intérieur

00:13:53dit que la police nationale sera déchargée de ces missions,

00:13:56comment fait-on ?

00:13:57La nuit, quand j'ai des halls d'immeubles qui sont occupés,

00:14:00quand on a des trafics de stupéfiants,

00:14:02est-ce que ça veut dire que toutes les collectivités,

00:14:03toutes les villes doivent mettre en place une police municipale 24h24 ?

00:14:08– Ok, très bien, mais avec quel…

00:14:09– Oui, avec quel moyen ?

00:14:10Avec quel moyen, Bruno ?

00:14:12– On se connaît…

00:14:13– C'est la première fois que j'entends dire quelque chose de ce type-là,

00:14:18décharger l'arrivée de la station…

00:14:19– On ne vous entend pas très bien,

00:14:21et ça s'inquiète un petit peu la connexion,

00:14:23M. le maire, si vous pouvez vous reconnecter,

00:14:25ça serait parfait, mais Bruno, sur ce que disait M. le maire…

00:14:27– J'entends ce que dit M. le maire,

00:14:29mais encore une fois, on parle de sécurité globale.

00:14:31– Quand on dit décharger, effectivement,

00:14:33ça va alléger la police qui pourra faire d'autres missions de sécurité publique,

00:14:36et ça c'est intéressant aussi,

00:14:37ça va renforcer même sur les secteurs où ils travaillent,

00:14:41évidemment, d'être plus efficaces,

00:14:43mais encore une fois, c'est un complément,

00:14:45et à partir du moment où il y aura une situation qui va déraper ou autre,

00:14:48effectivement, on parle de sécurité globale, on était tous ensemble, c'est-à-dire…

00:14:51– C'est-à-dire que ça vient en soutien de la police nationale en fait.

00:14:54– Mais évidemment, ce n'est pas se décharger pour se décharger,

00:14:56mettre un PV sur occupation illicite dans l'immeuble,

00:15:00on ne va pas appeler la police pour venir en supplément.

00:15:03Donc c'est de la perte de temps, c'est même du gain de temps

00:15:05que de faire ce genre de travail.

00:15:07Et encore une fois, le Beauvau de la sécurité va dans ce sens,

00:15:09et je pense qu'il faut, encore une fois, qu'on avance,

00:15:12voire même vers, et on le voit aussi sur certains secteurs,

00:15:15avec les sociétés de sécurité comme le GPS, etc., que vous avez à Paris.

00:15:18– Bruno, il fonctionne super bien sur ces sujets-là.

00:15:19– Monsieur le maire parlait à l'instant de la formation,

00:15:22il me semble que c'est essentiel.

00:15:23– Alors, vous avez raison.

00:15:24– Pour que nos concitoyens comprennent vraiment,

00:15:25ils se sentent en sécurité quand un policier municipal a une arme à la main,

00:15:29une arme létale.

00:15:30– Vous avez raison, moi j'en ai visité de nombreuses policiers municipales,

00:15:32je peux vous assurer qu'ils sont armés et entraînés,

00:15:36et avec des moyens.

00:15:37Pourquoi ? Parce que tout simplement,

00:15:39quand un maire décide qu'il fait sa police municipale,

00:15:40il donne les moyens.

00:15:42C'est parfois un sujet de discussion chez nous, d'ailleurs,

00:15:44au niveau de la police nationale,

00:15:46pour qu'il y en ait plus de moyens en matière de cartouches.

00:15:47– On a souvent dit qu'il n'y avait pas assez de formation, d'ailleurs,

00:15:49qu'il n'y avait pas assez de cartouches,

00:15:50qu'il n'y avait pas assez de sessions d'entraînement.

00:15:51– Oui, tout ça est en train de se régulariser,

00:15:53c'est la volonté de Laurent Nunez,

00:15:56qui l'a assurée auprès des syndicats,

00:15:57de donner plus de moyens aux policiers,

00:15:59effectivement on en a besoin,

00:16:00mais encore une fois, ensemble on va pouvoir,

00:16:02évidemment, comment dire,

00:16:04régler tous ces problèmes de sécurité générale,

00:16:05qui sont essentiels à notre société.

00:16:07– Alors justement, on est avec quelqu'un qui est concerné directement,

00:16:10puisqu'on est avec Augustin Dumas,

00:16:12bonjour monsieur, merci d'être avec nous,

00:16:13vous êtes référent national Alliance Police Nationale,

00:16:16vous êtes d'ailleurs vous-même policier municipal,

00:16:19d'abord, est-ce que vous avez, vous, une arme,

00:16:22est-ce que là où vous êtes, vous êtes équipé ?

00:16:25– Tout à fait, oui, bonjour à tous,

00:16:27là où je suis, j'exerce avec une arme,

00:16:29puisque je fais partie d'une police municipale qui est armée,

00:16:32ce qui permet au quotidien de pouvoir éventuellement se défendre

00:16:36et défendre les personnes sur les différents types d'interventions

00:16:39sur lesquelles on est amené à intervenir.

00:16:41– Alors, qu'est-ce que ça implique pour vous ?

00:16:43Vous vous sentez plus en sécurité ?

00:16:45Vous arrivez à aller sur vos missions de façon peut-être un peu plus sereine,

00:16:50qu'est-ce que ça a changé pour votre quotidien

00:16:52et qu'est-ce que ça change dans les habitants,

00:16:55vos concitoyens que vous rencontrez ?

00:16:58– Alors, dans l'approche qu'on a avec les concitoyens,

00:17:00ça ne change pas énormément de choses,

00:17:01puisque maintenant, de plus en plus de police municipale sont armées,

00:17:04ça rentre dans la norme,

00:17:06on a de plus en plus de maires,

00:17:07quelle que soit leur sensibilité,

00:17:08qui arment leur police municipale.

00:17:10Ils ont bien compris que la police municipale,

00:17:12c'est la police de proximité,

00:17:13c'est elle qui bien souvent est primo-intervenante

00:17:15et qu'elle doit être en capacité de réagir.

00:17:17Il faut savoir que les policiers municipaux pourraient être armés,

00:17:19et à la fois, ils ont des formations,

00:17:21qui sont des formations initiales,

00:17:23et des formations continues.

00:17:24On est contrôlé, on est surcontrôlé,

00:17:26on a des autorisations préfectorales qui sont individuelles,

00:17:29on a un cursus de formation qui est quand même relativement long

00:17:31pour pouvoir être armé,

00:17:32et on est armé suivant les armes qui nous sont autorisées par la préfecture

00:17:36et sur décision du maire.

00:17:38Alors c'est quoi comme type d'armes ?

00:17:39D'ailleurs, on parlait de Glock, c'est ça ?

00:17:41Oui, Glock, HK, à 9 mm.

00:17:43Vous êtes suffisamment formé là-dessus ?

00:17:46Parce que c'est vrai qu'il y a eu ce débat ces derniers mois

00:17:47sur les formations, les sessions d'entraînement

00:17:49qui n'étaient pas assez récurrentes.

00:17:52Alors les policiers municipaux,

00:17:54ils ont des formations qui sont obligatoires,

00:17:56où le maire doit vérifier que les policiers suivent bien ces formations,

00:18:00et la plupart des maires rajoutent des formations complémentaires.

00:18:03On conventionne avec le Centre national de la fonction publique territoriale

00:18:07et à ce moment-là, on peut avoir des formations

00:18:09à titre de une fois par mois sur certaines communes

00:18:11où les policiers vont aller tirer.

00:18:13Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que sur le type d'armement,

00:18:16on a des pistolets semi-automatiques,

00:18:18ce ne sont pas les seules armes que l'on ait.

00:18:19Il y a aussi le taser, il y a aussi le lanceur de balles de défense.

00:18:22Toutes ces armes, ça permet en fait de graduer

00:18:24et suivant l'intervention, de pouvoir s'adapter.

00:18:27Bon, en tout cas, ce sujet, il va être sans doute au cœur

00:18:30Jérémy des prochaines municipales.

00:18:33J'aimerais qu'on écoute Mathilde Panot, la France Insoumise,

00:18:35qui s'est faite remarquer sur ce thème-là depuis le début,

00:18:37qui demande le désarmement de la police municipale.

00:18:40Écoutez.

00:18:42Bonjour.

00:18:47Je pense qu'une police municipale de proximité

00:18:50n'a pas besoin d'être armée, effectivement.

00:18:52Et c'est le sens de ce que nous avions dit

00:18:53sur le fait de refonder la police de la cave au Grenier.

00:18:56Lorsque vous faites une police de proximité,

00:18:59en allant discuter avec les commerçants,

00:19:01en allant faire de la médiation à des endroits,

00:19:04en allant arrêter effectivement un flagrant délit

00:19:07à des moments sur des choses,

00:19:08eh bien d'abord, il faut avoir la formation d'un policier national.

00:19:12Et parce que vous savez qu'ils n'ont pas les mêmes formations

00:19:14et que du coup, ça crée des inégalités de traitement entre les citoyens.

00:19:17Ça, c'est la première chose.

00:19:19Et la deuxième chose, oui, je pense qu'ils n'ont pas besoin d'être armés.

00:19:21– Bon, Jérémy, pas de changement dans la position de la France insoumise.

00:19:25Ça met d'ailleurs en colère à ma gauche Bruno Pommard.

00:19:27– Oui, après, elle n'a pas du tout été soutenue

00:19:29par le reste de la gauche, Mathilde Panot,

00:19:31après sa sortie il y a quelques mois.

00:19:34Et quand vous regardez de près ce que je disais tout à l'heure,

00:19:36c'est-à-dire que par exemple, un élu écologiste

00:19:38qui a été élu à Lyon, là où il y avait une police municipale armée,

00:19:42Grégory Nusdousset, n'a pas retiré les armes de la police municipale.

00:19:47Donc en réalité, quand vous êtes confronté aux réalités,

00:19:48vous changez souvent un petit peu d'idéologie,

00:19:51c'est-à-dire que vous passez aux choses pratiques.

00:19:53Après, ce qu'elle dit aussi, c'est qu'il faudrait que la police

00:19:54ait d'autres rôles, de proximité, c'est vrai.

00:19:57Mais le problème aujourd'hui, c'est que si vous n'armez pas

00:19:59votre police municipale, si vous ne leur donnez pas les moyens

00:20:02de se défendre, vous n'arrivez même plus à les recruter.

00:20:05C'est-à-dire qu'ils ont peur d'aller sur le terrain,

00:20:07les gens ne veulent pas être recrutés dans des polices municipales

00:20:09qui ne sont pas armés.

00:20:09– En 30 secondes Bruno ?

00:20:11– Tout simplement, d'entendre ça, c'est ahurissant.

00:20:13Le dimanche matin, ça me perturbe, parce qu'encore une fois,

00:20:16alors où Mme Panot fait de l'idéologie pure,

00:20:20de la politique pure, évidemment,

00:20:21et ce n'est pas dans le sens de la France insoumise,

00:20:23soit elle ne connaît pas du tout le terrain,

00:20:24je pense que c'est plutôt ce sujet-là,

00:20:26parce qu'encore une fois, les élus conscients, responsables,

00:20:30doivent armer leur police, quelle que soit la manière de les armer,

00:20:33létale ou intermédiaire, mais nos policiers doivent être armés,

00:20:35c'est essentiel.

00:20:36– Merci à tous les deux, merci également à M. le maire

00:20:39et merci à Augustin Dumas à distance d'avoir participé à ce débat.

00:20:43Vous restez sur BFM TV, puisque dans un instant,

00:20:45on va revenir également sur cette prudence de mise,

00:20:49bien sûr, dans le sud-est de la France.

00:20:50Regardez l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et les Alpes-Maritimes

00:20:53sont en vigilance orange, pluie et inondation.

00:20:57D'ailleurs, des pluies intenses sont abattues dans le sud-est du pays.

00:21:00On sera sur place dans un instant.

00:21:01Vous restez sur BFM TV, vous ne bougez pas tout de suite.

00:21:03– De retour dans BFM Direct, Anthony le disait à l'instant,

00:21:07extrême prudence dans les départements de l'Ardèche,

00:21:10de la Drôme, de l'Isère et des Alpes-Maritimes.

00:21:13Météo France les a placés en vigilance orange, pluie, inondation.

00:21:17Vous les voyez, pluie extrêmement intense.

00:21:19D'ailleurs, il y a quelques heures dans les Alpes-Maritimes depuis hier.

00:21:22On part tout de suite à Nice pour vous retrouver, Claudia Olivier.

00:21:25Claudia, puisqu'il y a ce poste sécurité.

00:21:28Vous êtes au PC Sécurité du côté de Nice.

00:21:30– Oui, c'est ça exactement.

00:21:34Nous sommes ici dans la cellule de surveillance

00:21:36qui a été mise en place depuis 6h ce matin.

00:21:39Vous le voyez juste derrière ces images

00:21:41où chaque secteur de la ville est surveillé,

00:21:44notamment les abords des points d'eau.

00:21:47Alors finalement, le phénomène qui était attendu aujourd'hui

00:21:49est moins violent que ce qui était prévu.

00:21:51Mais la cellule de surveillance va rester active tout au long de la journée.

00:21:55On va tout de suite retrouver Franck Martin.

00:21:56Vous êtes adjoint à la mairie de Nice.

00:21:58Expliquez-nous comment ça va se passer.

00:22:00– On a une centaine de personnes mobilisées aujourd'hui jusqu'à 18h.

00:22:03On a fermé les parcs et jardins.

00:22:05On essaye d'informer les gens.

00:22:07Et on voudrait que les gens s'informent

00:22:08parce qu'il y a des activités à ne pas faire,

00:22:10des activités à risque à éviter.

00:22:11Évitez aussi les déplacements

00:22:12parce qu'il faut quand même prendre conscience du danger qui peut arriver.

00:22:16Et aujourd'hui, toutes les équipes sont à pied d'œuvre

00:22:19pour venir en aide à tous les petits aléas

00:22:22qu'on a pu rencontrer depuis ce matin à 6h.

00:22:24– Vous parliez des mesures mises en place.

00:22:25Vous pouvez nous les décrire un peu plus ?

00:22:27– On a ouvert par exemple les asiles de jour

00:22:30pour les personnes SDS qui puissent venir se réfugier.

00:22:34Et après, on a de la prévention.

00:22:36On a des services techniques qui sont sur place,

00:22:37qui ont débouché des regards

00:22:39qui provoquaient des inondations, des retenues d'eau.

00:22:42Et voilà, on est sur le terrain.

00:22:44– Écoutez, merci beaucoup.

00:22:45On vous souhaite bon courage pour la journée.

00:22:46On vous le rappelle, restez prudents

00:22:48car le département est placé en vigilance orange,

00:22:51pluie et inondation jusqu'à ce soir, 18h.

00:22:53– Et vous faites bien de le rappeler.

00:22:55Merci beaucoup, Claudia Olivier.

00:22:56Merci également à Chloé Bacchouche

00:22:58qui vous accompagne.

00:22:59Anthony Fieri du service météo-climat de BFM TV.

00:23:01Anthony, d'abord un peu sur la situation actuelle.

00:23:05– Alors, très concrètement,

00:23:06il pleut sur ces 4 départements

00:23:08depuis à peu près 5 à 6h du matin.

00:23:11Il est déjà tombé par exemple en Ardèche

00:23:1380 litres d'eau par mètre carré sur certaines stations,

00:23:15ce qui est relativement conséquent.

00:23:18À quoi faut-il s'attendre dans les prochaines heures ?

00:23:20Deux situations à distinguer.

00:23:22Tout d'abord, les 3 départements

00:23:24qui sont au niveau de la vallée du Rhône et des Cévennes,

00:23:26à savoir donc l'Isère, la Drôme et l'Ardèche.

00:23:28La vigilance s'arrête à midi.

00:23:30Donc on attend vraiment des épisodes courts,

00:23:32mais très intenses sur ces 3 départements.

00:23:35En revanche, notre inquiétude se porte

00:23:37notamment aussi sur les Alpes-Maritimes

00:23:38où là, la vigilance, comme on l'a vu à l'instant

00:23:40dans le duplex, est prolongée jusqu'à 18h,

00:23:43peut-être même 20h.

00:23:44Pourquoi ?

00:23:45Parce que nous attendons jusqu'à 100 litres,

00:23:46voire 120 litres d'eau par mètre carré

00:23:48sur l'ensemble de l'épisode,

00:23:50ce qui représente en une journée

00:23:51un mois de précipitation pour ce département, Samy.

00:23:54– Et dans les prochaines heures, ce soir,

00:23:55normalement, ça devrait s'arranger.

00:23:58– Ce soir, effectivement, globalement,

00:24:00pour la fin de la soirée,

00:24:01les perturbations, les précipitations

00:24:03se décaleront sur la Suisse.

00:24:05Donc sur ce point-là, ça s'arrangera.

00:24:06En revanche, ce qui ne s'arrangera pas, Samy,

00:24:08ce sera les températures.

00:24:09Elles vont très fortement baisser

00:24:10dans les prochaines heures.

00:24:11– Bon, merci en tout cas.

00:24:12Merci, Anthony, pour ce point.

00:24:14On reviendra avec nos équipes, évidemment,

00:24:16en direct sur place.

00:24:16Regardez les images qui étaient impressionnantes quand même.

00:24:18C'était sur la commune de Roquebrune.

00:24:22C'était hier et c'était cette nuit

00:24:24avec ces pluies extrêmement intenses.

00:24:26Voilà, Roquebrune, Cap-Martin,

00:24:27dans les Alpes-Maritimes,

00:24:29avec d'ailleurs un orage de grêle très fort.

00:24:31Merci, Anthony.

00:24:32On va passer à présent à l'actualité internationale

00:24:35puisque, je vous le disais dans le sommaire,

00:24:37demain, Vladimir Zelensky sera à Paris,

00:24:40aux côtés d'Emmanuel Macron hier.

00:24:42Le président ukrainien a rappelé son appel

00:24:44aux partenaires de l'Ukraine

00:24:46pour obtenir davantage de systèmes de défense aérien.

00:24:49Le renseignement ukrainien, d'ailleurs,

00:24:51qui estime que la Russie a lancé

00:24:53la production en série de nouvelles bombes planantes

00:24:55capables de parcourir des centaines de kilomètres.

00:24:59Pour en parler, bien sûr, Patrick Sos,

00:25:01chef du service international,

00:25:02politique internationale BFM TV.

00:25:04Bonjour, Patrick.

00:25:05Bonjour également au général Pélistrandi.

00:25:07Bonjour, mon général, consultant défense BFM TV.

00:25:09Patrick, peut-être un mot d'abord

00:25:10sur ce à quoi on doit s'attendre

00:25:12demain avec cette visite de Zelensky à Paris ?

00:25:14On commence à tirer un petit peu les fils.

00:25:18Déjà, il y a une séquence qui s'annonce inédite.

00:25:21On n'est pas sur un accueil protocolaire

00:25:23à l'aéroport d'Orly par un ou une ministre

00:25:26des armées suivie d'un convoi vers l'Elysée.

00:25:29Non, l'accueil protocolaire se fait

00:25:31par le président de la République française,

00:25:33Emmanuel Macron, sur la base aérienne

00:25:36de Vélizy-Villacoublé.

00:25:38Base militaire.

00:25:39Base militaire, base aérienne,

00:25:41avec, semble-t-il, tout un décorum

00:25:43qui est prévu pour l'accueil

00:25:45parce qu'il s'agit de montrer à Volodymyr Zelensky

00:25:47l'étendue de, je cite, le communiqué de l'Elysée

00:25:50ou la note aux rédactions, plus précisément,

00:25:52l'excellence de l'industrie militaire française.

00:25:56Ça, c'est un premier fil.

00:25:57Ensuite, le deuxième fil, il faut aller le voir

00:26:00du côté du fil télégramme de Volodymyr Zelensky.

00:26:03C'était vendredi soir, le président ukrainien

00:26:06qui annonçait l'imminence d'un accord historique

00:26:09avec la France.

00:26:10Troisième fil, ça fait plusieurs jours qu'il parlait

00:26:13d'une lettre d'intention qui a été signée en Suède

00:26:16pour l'achat de Gripen.

00:26:18Gripen, c'est un avion de chasse suédois,

00:26:21c'est la marque Saab.

00:26:22Il y en a 150 qui vont être achetés par l'Ukraine.

00:26:25Vous rajoutez à ça, et ça a été rappelé par Zelensky,

00:26:27à peu près 80 avions de chasse F-16 américains.

00:26:32Et puis, et puis, des rafales, je vous le dis

00:26:34avec un point d'interrogation.

00:26:35Peut-être ?

00:26:36Sur certains sites spécialisés, des sources proches,

00:26:40pour ne pas dire des gens de chez Dassault,

00:26:41on dit, écoutez, on est prêts, on peut passer à l'action.

00:26:44Il n'y a plus que cette lettre d'intention,

00:26:47et c'est d'ailleurs l'objet de la note aux rédactions,

00:26:49on le lit sur les coups de 10h20,

00:26:50signalature d'une lettre d'intention

00:26:52pour, sans doute, l'achat par l'Ukraine.

00:26:56Alors là, il y a plein de questions qui vont se poser,

00:26:57notamment sur le financement.

00:26:58L'achat par l'Ukraine d'avions rafales.

00:27:01Alors, Patrick le dit à l'instant, mon général,

00:27:04la diplomatie, elle est un peu mise de côté.

00:27:05Du coup, demain, si j'ai bien compris, Patrick,

00:27:07on est sur un programme, en tout cas,

00:27:11très orienté du côté militaire.

00:27:14Le message, ça veut dire quoi ?

00:27:15Ça veut dire que l'Ukraine a besoin de plus d'armement,

00:27:19Zelensky l'a répété hier,

00:27:21renouveler les défenses anti-aériennes.

00:27:22Alors oui, il y a deux choses.

00:27:24Il y a ce qui est urgent,

00:27:26et notamment augmenter les capacités de défense solaire.

00:27:29Donc avec, en particulier, des missiles.

00:27:32Et demain, il y aura une présentation d'un système

00:27:34qui s'appelle le Samp-PT Nouvelle Génération,

00:27:37qui est plus performant d'ailleurs que le missile américain Patriot.

00:27:40Alors qu'est-ce que c'est ?

00:27:40Juste en deux mots.

00:27:41En fait, c'est des missiles capables d'intercepter

00:27:43les missiles russes tirés contre l'Ukraine.

00:27:46Ça, c'est, on va dire, un peu l'urgent là-dessus.

00:27:49Et puis, comme le disait Patrick,

00:27:51pour après, parce que bien sûr,

00:27:53on ne va pas parler de livraison de rafales

00:27:57dans l'année 2026.

00:27:58Ni de rafales de l'armée française.

00:28:00Exactement, il faut bien le préciser.

00:28:02Ce serait des nouveaux rafales, nouvelles productions ?

00:28:05Oui, et ce qui veut dire derrière,

00:28:06la formation, enfin c'est tout.

00:28:08Mais c'est un travail pour après.

00:28:09En fait, on estime, et les Ukrainiens,

00:28:12et les Occidentaux,

00:28:13que l'armée de l'air ukrainienne

00:28:15devra, après la guerre,

00:28:17après un cessez-le-feu,

00:28:19avoir environ 250 avions de combat

00:28:21moderne pour justement être dissuasif

00:28:23à l'égard de la Russie.

00:28:25Et donc, les rafales pourraient rentrer

00:28:27dans cette perspective,

00:28:28mais c'est une perspective à l'horizon

00:28:30de plusieurs années.

00:28:32Mais c'est un signal qui est important.

00:28:34D'abord, ça veut dire le soutien,

00:28:35la poursuite du soutien

00:28:36de la France aux Ukrainiens

00:28:38avec nos partenaires européens.

00:28:41J'ai envie de dire même la montée en puissance, non ?

00:28:43Bien entendu, parce qu'il faut bien comprendre

00:28:44qu'aujourd'hui, l'armée de l'air ukrainienne,

00:28:46en fait, elle est dans l'urgence.

00:28:47Elle ne dispose encore que de quelques vieux appareils

00:28:51d'origine soviétique, des MiG-29.

00:28:53Elle dispose de F-16 qui ont été transférés,

00:28:55par exemple, par les Pays-Bas, par la Belgique.

00:28:58Elle dispose de quelques Mirage 2000

00:28:59transférés par les Français.

00:29:01Mais ce n'est pas suffisant pour pouvoir,

00:29:03en quelque sorte, protéger l'espace aérien ukrainien.

00:29:06Patrick, c'est un tournant un peu dans la relation

00:29:09qu'a la France avec l'Ukraine

00:29:11dans cette gestion de la guerre,

00:29:13cette visite de demain,

00:29:13puisqu'on voit également qu'il y aura la visite

00:29:17à l'état-major de la coalition des volontaires.

00:29:19Est-ce que ça veut dire qu'en fond,

00:29:20on imagine peut-être la présence

00:29:22dans les prochains mois,

00:29:23prochaines années,

00:29:24de soldats français sur le terrain ?

00:29:26Alors, déjà, c'est la neuvième visite

00:29:28de Volodymyr Zelensky à Paris.

00:29:30Si l'Elysée et Kiev ne veulent pas

00:29:33que ces séquences soient un peu démonétisées,

00:29:36parce qu'il y a une question d'habitude.

00:29:37Moi, je comprends les téléspectateurs français

00:29:38qui se disent « Ah, encore Zelensky à l'Elysée,

00:29:41on va avoir droit à la même image

00:29:43que vous venez de diffuser

00:29:43de l'accolade entre les deux hommes.

00:29:46Pour quoi faire ? »

00:29:47On ne sait pas.

00:29:48Il s'agit donc de rendre ça

00:29:49beaucoup plus opérationnel.

00:29:50Il y a la séquence, effectivement,

00:29:51avec les missiles SMPT.

00:29:54Il y a aussi avec les rafales.

00:29:57Et puis ça, c'est intéressant du côté français,

00:29:59on l'espère en tout cas,

00:30:00c'est la présentation d'un certain nombre

00:30:02de drones.

00:30:03Drones simplement,

00:30:04pas simplement, je dirais,

00:30:05pour aller sur le front

00:30:07et faire face aux drones russes,

00:30:10mais plutôt pour lutter,

00:30:11notamment, vous avez parlé

00:30:12des bombes planantes il y a quelques instants.

00:30:14C'est de dire que, vous savez,

00:30:16il y a des petites boîtes françaises

00:30:17qui n'ont pas un grand nom,

00:30:18qui vont s'appeler Atreïde, par exemple.

00:30:21Parod, c'est un peu plus connu,

00:30:22évidemment, pour les drones civils,

00:30:23mais vous savez qu'on est en train

00:30:24de travailler là-dessus.

00:30:25Et donc l'idée, c'est de,

00:30:27on va le dire aussi,

00:30:28rattraper le retard

00:30:29qui est assez conséquent de la France

00:30:30sur les drones aériens.

00:30:32Là, on voit à l'image le drone

00:30:34qui a été développé par les Estoniens,

00:30:36puisqu'on en parlait hier,

00:30:37les anti-drones, en fait.

00:30:38Tout le monde s'y met.

00:30:39On vous parle de la bulle

00:30:40de l'intelligence artificielle,

00:30:42la bulle des drones.

00:30:44C'est un truc incroyable,

00:30:45avec l'idée toujours

00:30:46de ce fameux mur de drones.

00:30:47Mais en ce moment même,

00:30:4970 à 80 % des pertes ukrainiennes,

00:30:53parce que c'est celle-là qu'on connaît,

00:30:54sont dues aux drones.

00:30:56Et donc, c'est vraiment quelque chose

00:30:57d'absolument fondamental

00:30:58de travailler là-dessus.

00:30:59Et comme tout le monde s'y met,

00:31:00vous entendez,

00:31:01vous parlez bien des Estoniens,

00:31:02les Allemands aussi

00:31:03sont assez performants.

00:31:04L'idée, c'est de dire,

00:31:05écoutez, on vous déroule un peu

00:31:06toute la possibilité

00:31:07des entreprises françaises.

00:31:10Au-delà de ce qu'on vous dit

00:31:11depuis plusieurs mois

00:31:12sur la poudre,

00:31:13les munitions,

00:31:14il y a une vraie industrie française

00:31:16et vous devriez acheter

00:31:17Made in France.

00:31:18Voici le catalogue, en tout cas.

00:31:19On va partir en tout cas en Ukraine

00:31:21pour retrouver Cyril Amoursky,

00:31:22journaliste indépendant,

00:31:23sur place.

00:31:25Cyril,

00:31:25puisqu'on le disait à l'instant,

00:31:27les renseignements ukrainiens

00:31:28qui sont inquiets

00:31:29et qui estiment,

00:31:30je le redis,

00:31:30que la Russie a lancé

00:31:31la production en série

00:31:32de ces nouvelles bombes planantes.

00:31:34120 000 bombes planantes par an.

00:31:37Et ça inquiète les Ukrainiens,

00:31:39bien sûr.

00:31:39Oui, évidemment.

00:31:41Vous parlez donc d'une production

00:31:42qui est de plus en plus importante.

00:31:44La Russie utilise ces bombes planantes

00:31:45en réalité depuis un certain temps.

00:31:46Et si auparavant,

00:31:47elle pouvait atteindre des cibles

00:31:48à 50,

00:31:49puis plus tard,

00:31:4970 km,

00:31:50puis maintenant,

00:31:51même 90 km,

00:31:52il y a eu même des essais récemment

00:31:54de certaines bombes planantes

00:31:56en très petite quantité

00:31:58qui peuvent atteindre des cibles

00:31:59à 200 km.

00:32:00Évidemment,

00:32:01c'est dévastateur sur le terrain

00:32:02parce que cela ne permet pas

00:32:03aux Ukrainiens

00:32:04de construire des fortifications,

00:32:05ça ne permet pas aux Ukrainiens

00:32:06de tenir certaines lignes de front.

00:32:08On parle beaucoup

00:32:08de ce qui se passe à Pokrovsk,

00:32:10mais derrière Pokrovsk,

00:32:11il y a par exemple

00:32:11la ville de Dobropil.

00:32:12Et ce que expliquent ici

00:32:13les experts militaires ukrainiens,

00:32:15c'est que la ville de Dobropil

00:32:16ne peut pas véritablement

00:32:17être une ligne de défense

00:32:18parce qu'elle a déjà été rasée,

00:32:20en tout cas partiellement détruite

00:32:21par des bombes planantes.

00:32:23Donc c'est quelque chose

00:32:24qui a un effet tout à fait conséquent

00:32:26sur le terrain pour les militaires,

00:32:27mais également pour les civils,

00:32:29parce qu'on parle par exemple

00:32:30des villes comme Zaporigiens

00:32:31qui sont relativement éloignées du front

00:32:32et en même temps pas tant que ça.

00:32:34Et la Russie bombarde constamment

00:32:35ces villes avec des bombes planantes.

00:32:37Donc c'est un problème

00:32:38et pour les civils

00:32:39et pour les militaires.

00:32:40Merci beaucoup Cyril,

00:32:41Cyril Amourski.

00:32:42Depuis Kiev, mon général,

00:32:44Cyril,

00:32:45parler de ces bombes planantes,

00:32:46120 000 par an,

00:32:47ça paraît gigantesque

00:32:49dans cette guerre.

00:32:50Et d'ailleurs,

00:32:51les Russes qui continuent

00:32:52de crater du terrain,

00:32:54en tout cas notamment

00:32:54du côté de Pokrovsk.

00:32:55Oui, et c'est ça

00:32:56ce qui est absolument

00:32:57extrêmement inquiétant.

00:32:58Autre chiffre

00:32:59pour vous donner l'ampleur

00:33:00de l'effort de guerre russe,

00:33:02ils produisent 2700 chahed par mois.

00:33:04Donc ce qui veut dire

00:33:06qu'ils peuvent en tirer

00:33:07pratiquement 100 par nuit.

00:33:09Donc cette accumulation

00:33:11de capacités de frappe,

00:33:13donc les missiles balistiques,

00:33:14les missiles,

00:33:15les drones chahed

00:33:16qui peuvent aller couvrir

00:33:18toute la totalité du pays.

00:33:20Et puis ces bombes planantes

00:33:21qui vont maintenant frapper,

00:33:23on va dire,

00:33:24derrière la ligne de front.

00:33:25Donc Cyril Amourski parlait

00:33:27de Zaporozhye,

00:33:28on peut parler de Kharkiv

00:33:29et ces bombes qui sont là aussi

00:33:31extrêmement difficiles à...

00:33:33C'est quoi la différence

00:33:33avec un drone en général ?

00:33:35Alors un drone,

00:33:35il a une motorisation,

00:33:37voilà,

00:33:37c'est un petit avion entre guillemets

00:33:39avec un système de pilotage.

00:33:41La bombe planante en fait,

00:33:42on a une bombe

00:33:43et puis on lui met des ailes

00:33:44en quelque sorte

00:33:45et ces ailes lui permettent

00:33:46de planer et donc...

00:33:48Mais sans cible précise finalement.

00:33:50Si, parce qu'on va mettre

00:33:50un système de guidage

00:33:52et donc ça permet en fait

00:33:53d'aller plus loin.

00:33:55C'est-à-dire qu'en gros,

00:33:56on couvre,

00:33:56les Russes couvrent

00:33:57toute la ligne de front

00:33:58jusqu'à plusieurs centaines

00:34:00de kilomètres

00:34:00à l'intérieur de l'Ukraine.

00:34:03Et donc c'est ça

00:34:03ce qui est absolument dramatique,

00:34:05c'est que ça permet maintenant

00:34:06pour les Russes

00:34:07de bombarder non plus

00:34:08simplement la ligne de front

00:34:10mais voilà,

00:34:10des villes comme Zaporozhye,

00:34:12Soumy, Kharkiv

00:34:13qui sont entre 40, 50, 100 kilomètres

00:34:16et donc en fait provoquer

00:34:18des dégâts extrêmement importants

00:34:20à la fois bien sûr

00:34:21contre les capacités militaires.

00:34:23Je prends aussi par exemple

00:34:23sur les chemins de fer.

00:34:25Les chemins de fer ont subi

00:34:26depuis début janvier

00:34:27l'équivalent de 1 milliard

00:34:28d'euros de dégâts.

00:34:30800 attaques

00:34:31contre les chemins de fer

00:34:33qui sont vitaux

00:34:34pour la survie de l'Ukraine.

00:34:36Donc comme le système énergétique

00:34:37on en parlait d'ailleurs hier.

00:34:39Patrick,

00:34:39il y aura une conférence

00:34:40de presse conjointe demain.

00:34:42Est-ce qu'il y a là également

00:34:44l'idée

00:34:44de faire accepter en tout cas

00:34:46d'expliquer aux Français

00:34:48les efforts budgétaires

00:34:49qu'on va leur demander demain

00:34:50notamment sur le budget 2026 ?

00:34:51C'est quand même la question

00:34:52on vous parle de rafales,

00:34:54de drones,

00:34:55la question qui peut valoir

00:34:57pour un certain nombre de secteurs

00:34:58qui va payer ?

00:34:59C'est ça.

00:35:00Les Ukrainiens vont payer

00:35:01oui mais certainement

00:35:02en partie avec de l'argent

00:35:04fourni par les pays européens.

00:35:07Donc de là à faire un sophisme

00:35:08qui démontrerait

00:35:10que la France finalement

00:35:11paye pour que l'Ukraine

00:35:14ait des rafales

00:35:14on n'en est pas si loin

00:35:16mais évidemment

00:35:17ce sont les premières questions

00:35:18qui vont venir

00:35:18en dehors de la question du temps

00:35:21on le rappelle quand même

00:35:22pour faire 120 rafales

00:35:24s'il y a bien

00:35:24cette lettre d'intention

00:35:25et on parle bien

00:35:26de lettre d'intention

00:35:26et pas d'un contrat

00:35:27dûment signé.

00:35:28Ça paraît gigantesque.

00:35:29C'est gigantesque.

00:35:30L'Inde 114

00:35:31c'est déjà le contrat du siècle

00:35:33et vous rajoutez à ça

00:35:34le fait que même si

00:35:35évidemment à Dassault

00:35:36on se dit prêt

00:35:37à prendre ce contrat

00:35:38qui refuserait

00:35:39un tel contrat

00:35:40c'est entre 36 et 40 avions

00:35:43qui sortent des chaînes

00:35:44chaque année

00:35:45donc on n'y est pas encore

00:35:46c'est encore une lettre d'intention

00:35:47et c'est pour ça

00:35:48que l'idée est aussi

00:35:49de dire qu'en attendant

00:35:50on peut vraiment

00:35:51montrer le savoir-faire français

00:35:53dès le début

00:35:54je vous parlais de

00:35:55Atreid ou encore Altares

00:35:56ce sont des boîtes

00:35:57qui sont absolument pas connues

00:35:58mais elles sont en train

00:35:58de travailler avec l'OTAN

00:36:00pour utiliser des drones

00:36:02contre les bombes planantes

00:36:04en ce moment

00:36:05et donc l'idée

00:36:05c'est de dire vraiment

00:36:06acheter français

00:36:07je rappelle

00:36:08soit dit en passant

00:36:09mais ça n'est pas si anodin

00:36:10le Gripen c'est très bien

00:36:11c'est suédois

00:36:12mais pas que

00:36:13il y a des composants

00:36:14qui sont anglais

00:36:15et surtout des composants

00:36:16qui sont américains

00:36:17nécessitent un accord

00:36:19d'exportation

00:36:20lorsque vous achetez Dassault

00:36:21c'est bleu blanc rouge

00:36:22le bleu blanc rouge

00:36:23de la France

00:36:24un petit peu partout

00:36:24c'est un peu plus facile

00:36:25même si je sais

00:36:26qu'il y a eu quelques réticences

00:36:27que les français

00:36:28justement pour le financement

00:36:30de l'achat de ces avions

00:36:32absolument

00:36:32en tout cas on suivra ça

00:36:33demain bien sûr

00:36:34en direct sur BFM

00:36:35cette visite très attendue

00:36:36du président ukrainien

00:36:38sur la base militaire

00:36:39dans un premier temps

00:36:39de Villakoublet

00:36:40merci à tous les deux

00:36:42la chronique éco

00:36:42c'est tout de suite

00:36:43la chronique éco

00:36:51à présent

00:36:51avec la justice

00:36:52qui rendra demain

00:36:53à Strasbourg

00:36:54sa décision sur l'avenir

00:36:55de Novasco

00:36:56l'acierriste

00:36:57est en redressement judiciaire

00:36:59et les nouvelles

00:36:59ne sont pas bonnes

00:37:01Novasco

00:37:01c'est 760 salariés

00:37:03sur 4 sites en France

00:37:04le plus important

00:37:06à Gondange

00:37:07en Moselle

00:37:08va sans doute d'ailleurs

00:37:09mettre la clé sous la porte

00:37:10450 personnes

00:37:12y travaillent

00:37:13on fait le point

00:37:13avec Mathis Menuch

00:37:14Devant le tribunal

00:37:21peu d'espoir subsiste

00:37:22alors que la justice

00:37:24examine les offres

00:37:25de reprise de Novasco

00:37:26les salariés eux

00:37:27n'y croient déjà plus

00:37:29on sait très bien

00:37:30que pour nous

00:37:31à Gondange c'est fini

00:37:31on va poser la pierre tombale

00:37:33sur Gondange

00:37:33comme on l'a posé

00:37:34à Gondange

00:37:35comme on l'a posé

00:37:35à Florens

00:37:36il n'y aura plus

00:37:38d'acierie aujourd'hui

00:37:39en Moselle

00:37:39car l'usine d'Agon dange

00:37:41se dirige tout droit

00:37:42vers la liquidation judiciaire

00:37:44au total

00:37:44sur les 4 sites en France

00:37:463 risquent la fermeture

00:37:48un seul serait sauvé

00:37:49repris par un consortium français

00:37:51maintenant la balle

00:37:52est vraiment

00:37:53dans le camp du tribunal

00:37:54c'est à lui

00:37:54de prendre une décision

00:37:55qui est très difficile

00:37:56de toute façon

00:37:57quelle qu'elle sera

00:37:57elle sera très difficile

00:37:58à prendre

00:37:59puisqu'elle va entraîner

00:38:00un choix un peu cornélien

00:38:02entre la décision

00:38:05de fermeture

00:38:06de 3 sites

00:38:07pour en préserver un seul

00:38:09résultat sur les 760 salariés

00:38:12610 pourraient perdre

00:38:14leur emploi

00:38:15dont 450

00:38:16rien qu'à Gondange

00:38:17ces derniers jours

00:38:19les syndicats

00:38:19ont mené

00:38:20des actions de blocage

00:38:21pour réclamer

00:38:22des conditions

00:38:22de départ améliorées

00:38:24de voir ce fleuron

00:38:25d'industrie disparaître

00:38:26c'est vraiment

00:38:28quelque chose

00:38:28d'assez éprouvant

00:38:31on est un peu

00:38:31en deuil

00:38:32par rapport

00:38:33à la situation

00:38:34actuelle

00:38:35et

00:38:35on sait pas trop

00:38:37où on va aller

00:38:38et donc

00:38:39on est un peu triste

00:38:41les employés

00:38:42seront enfin fixés demain

00:38:43la décision finale

00:38:44du tribunal de commerce

00:38:45de Strasbourg

00:38:46est attendue à 9h

00:38:47et vous restez sur BFM TV

00:38:50dans un instant

00:38:50nous reviendrons

00:38:51sur ce sondage

00:38:52quelle préoccupation

00:38:53des français

00:38:54pour les municipales

00:38:56de 2026

00:38:57et bien ce sont

00:38:57en tout cas

00:38:58c'est le sondage

00:38:59de nos confrères

00:39:00à la tribune dimanche

00:39:01qui publique 76%

00:39:03de vous

00:39:03met en tête

00:39:05la sécurité

00:39:06bien sûr

00:39:06sécurité

00:39:07priorité

00:39:07des priorités

00:39:08pour les français

00:39:09mais pas que

00:39:10la santé

00:39:11également

00:39:12la santé

00:39:12notre système

00:39:14de santé

00:39:15vous restez sur BFM

00:39:15on en parle dans un instant

00:39:16et il sera 11h

00:39:18dans une poignée de secondes

00:39:20de retour dans BFM

00:39:21direct au sommaire

00:39:22de cette nouvelle heure

00:39:23quelles sont

00:39:23les préoccupations

00:39:25des français

00:39:25à 4 mois

00:39:26des élections municipales

00:39:27de 2026

00:39:28nos confrères

00:39:29de la tribune

00:39:29dimanche ont publié

00:39:30ce sondage

00:39:31dans lequel

00:39:32vous êtes 76%

00:39:34à placer

00:39:35la sécurité

00:39:36en tête

00:39:37des priorités

00:39:38mais bien sûr

00:39:38également

00:39:39la santé

00:39:40qui arrive en 3ème position

00:39:41et puis

00:39:42dans le sommaire

00:39:43également

00:39:43prudence

00:39:44dans les Alpes-Maritimes

00:39:45dans l'Ardèche

00:39:46la Drôme

00:39:46et l'Isère

00:39:47Météo France

00:39:48a placé

00:39:48ses départements

00:39:49en vigilance orange

00:39:51puis inondation

00:39:52des pluies d'ailleurs

00:39:53intenses

00:39:53qui ont touché

00:39:54le sud-est

00:39:55du pays

00:39:56le maire de Nice

00:39:57a annoncé

00:39:57fermer les parcs

00:39:58les jardins

00:39:59les cimetières

00:40:00et l'accès

00:40:00aux plages

00:40:01nos équipes

00:40:02sont sur le terrain

00:40:03et puis dans l'actualité

00:40:05internationale

00:40:05Donald Trump

00:40:06qui est sur la défensive

00:40:07après des révélations

00:40:08dans l'affaire

00:40:09Epstein

00:40:09plusieurs de ses proches

00:40:11le lâchent

00:40:12ils l'accusent

00:40:13ouvertement

00:40:14de tout faire

00:40:14pour bloquer

00:40:15la publication

00:40:16des documents

00:40:17liés au prédateur

00:40:18sexuel

00:40:18Epstein

00:40:19la présidence

00:40:20de Trump

00:40:21est-elle

00:40:21sur le point

00:40:22de vaciller

00:40:23on en débattra

00:40:24dans un instant

00:40:25vous avez le programme

00:40:26BFM direct

00:40:26partie 2

00:40:27c'est parti

00:40:27mais avant de commencer

00:40:43nos débats

00:40:44le point avec vous

00:40:45Fanny Weckscheider

00:40:45point sur l'actualité

00:40:46avec votre journal

00:40:47et on commence

00:40:48avec ce nouveau drame

00:40:49du côté de Grenoble

00:40:50avec un adolescent

00:40:51de 12 ans

00:40:52touché par balle

00:40:53cette nuit

00:40:53peu avant

00:40:533h

00:40:54sur un point d'île

00:40:55de la ville

00:40:56présentant plusieurs

00:40:57plaies

00:40:58notamment

00:40:58au dos

00:40:59il a perdu connaissance

00:41:00peu après l'arrivée

00:41:00de la police

00:41:01qui a été alerté

00:41:01par les riverains

00:41:02en tendant les tirs

00:41:03son pronostic vital

00:41:04est actuellement engagé

00:41:06il a été hospitalisé

00:41:07au CHU de Grenoble

00:41:088 étuis de balle

00:41:09ont été retrouvés

00:41:10à proximité

00:41:11du lieu du drame

00:41:12dans l'actualité

00:41:13également

00:41:13le ministre de l'intérieur

00:41:14qui se dit très favorable

00:41:16à l'armement

00:41:17de la police municipale

00:41:18Laurent Nunez

00:41:19qui s'est exprimé

00:41:19dans la tribune dimanche

00:41:20le ministre de l'intérieur

00:41:22qui remet le sujet

00:41:23sur la table

00:41:23à deux jours

00:41:24de l'ouverture

00:41:24du salon des maires

00:41:25à Paris

00:41:26une proposition

00:41:28très favorable

00:41:29ça donne un caractère

00:41:29dissuasif plus fort

00:41:31il faut que les policiers

00:41:32puissent se défendre

00:41:33argumentent-ils

00:41:34le nouveau locataire

00:41:36de la place Beauvau

00:41:36qui avance

00:41:37le contexte

00:41:37d'attaques terroristes

00:41:38ou encore

00:41:39le refus

00:41:39d'obtempérer

00:41:40lorsque les policiers

00:41:41municipaux

00:41:42mettent en danger

00:41:43leur vie

00:41:43cette toute autre

00:41:44actualité

00:41:45Fanny

00:41:45puisque c'est aujourd'hui

00:41:46que débutent en Bourgogne

00:41:47les enchères des vins

00:41:48des auspices de Bonne

00:41:49les fameuses ventes

00:41:50de luxe caritatives

00:41:52de vins

00:41:52placées cette année

00:41:53dans un contexte

00:41:54de morosité

00:41:55baisse de la consommation

00:41:56hausse des droits

00:41:57de douane américains

00:41:58ou encore ralentissement

00:41:59du marché chinois

00:42:00les vendeurs s'attendent

00:42:01à des achats plus mesurés

00:42:02sous ces célèbres tuiles

00:42:04vernissées

00:42:04de la halle

00:42:05de l'hôtel Dieu

00:42:06le secteur viticole

00:42:08dans la tourmente

00:42:08au lendemain

00:42:09d'une manifestation

00:42:10qui a rassemblé

00:42:10à Béziers hier

00:42:114000 à 7000 participants

00:42:14et puis cette décision

00:42:15historique Fanny

00:42:16du gouvernement britannique

00:42:17les travaillistes

00:42:18qui s'apprêtent

00:42:19à prendre des mesures

00:42:20pour limiter

00:42:21les arrivées

00:42:22des migrants

00:42:23et pour contrer aussi

00:42:24la montée

00:42:24du parti anti-immigration

00:42:26principales mesures

00:42:27avancées

00:42:28la réduction

00:42:28de la protection

00:42:29accordée aux réfugiés

00:42:30qui devront rentrer

00:42:32dans leur pays d'origine

00:42:33dès qu'il sera jugé sûr

00:42:34suppression également

00:42:35de l'accès automatique

00:42:36aux aides sociales

00:42:37pour les demandeurs d'asile

00:42:38un plan qui sera détaillé

00:42:40devant le Parlement

00:42:41lundi

00:42:42Merci beaucoup Fanny

00:42:43pour ce point complet

00:42:45je vous le disais

00:42:46on va parler

00:42:46dans un instant

00:42:48de ce sondage

00:42:49qui place la sécurité

00:42:50en tête des priorités

00:42:51des français

00:42:52pour les prochaines

00:42:52élections municipales

00:42:54mais avant cela

00:42:55Fanny le disait

00:42:56ce qu'il s'est passé

00:42:57à Grenoble

00:42:58cette nuit

00:42:59on vous le rappelle

00:42:59ce drame

00:43:00puisque un adolescent

00:43:01de 12 ans

00:43:0312 ans seulement

00:43:04a été atteint

00:43:04par plusieurs balles

00:43:06au cours d'une fusillade

00:43:07autour de 3h du matin

00:43:08ce sont les informations

00:43:09du service police-justice

00:43:10de BFM TV

00:43:12il a été pris en charge

00:43:15ce jeune homme

00:43:15de 12 ans

00:43:16il est grièvement blessé

00:43:17il est entre la vie

00:43:18et la mort

00:43:19sur fond

00:43:20encore une fois

00:43:21de trafic

00:43:21de stupes

00:43:22en tout cas

00:43:22c'était à proximité

00:43:23d'un point de deal

00:43:25Abel Boyy

00:43:26vous êtes avec moi

00:43:26sur ce plateau

00:43:27justement

00:43:28on voulait aborder ensemble

00:43:29le sujet de la sécurité

00:43:31vous êtes président

00:43:32de l'association

00:43:32Tous Uniques

00:43:33Tous Unis

00:43:33vous êtes chroniqueur

00:43:34également

00:43:35chez nos confrères

00:43:35d'RMC

00:43:36dans les grandes gueules

00:43:38Abel Boyy

00:43:38c'est votre sujet

00:43:39le sujet que vous traitez

00:43:40tous les jours

00:43:40l'insécurité

00:43:42en tout cas

00:43:42la délinquance

00:43:43juvénile

00:43:44là on parle

00:43:45d'un gamin

00:43:46pardonnez-moi

00:43:47de 12 ans

00:43:48mais ça fait des années

00:43:49que l'on alerte dessus

00:43:49avec une sorte

00:43:50de développement

00:43:51du mercenariat

00:43:52via ce que j'appelle

00:43:53des agences France Travail

00:43:54de la criminalité

00:43:55sur les réseaux sociaux

00:43:56et sur certains

00:43:57messages récryptés

00:43:58où vous avez des personnes

00:43:59de plus en plus jeunes

00:44:00qui rentrent de plus en plus tôt

00:44:01dans cette délinquance

00:44:02qui en plus est multiservice

00:44:04parce que là

00:44:04il s'agit d'un cas

00:44:05par rapport au narcotrafic

00:44:07mais vous avez le trafic

00:44:08de drogue

00:44:08le trafic d'armes

00:44:09et la prostitution

00:44:10des mineurs

00:44:11qui est en pleine explosion

00:44:11notamment depuis la période

00:44:13Covid

00:44:13où malheureusement

00:44:14si vous avez ce côté

00:44:15proliférant

00:44:16de tous ces trafics

00:44:17c'est que vous avez

00:44:17une grosse demande

00:44:18de consommation mortifère

00:44:19donc la question

00:44:21qui se pose

00:44:21il y a la sécurité

00:44:22mais moi je vais parler

00:44:24de façon égoïste

00:44:25et j'assume cette terminologie

00:44:26par rapport à ma posture

00:44:27d'éducateur

00:44:28je le dis toujours

00:44:29en France

00:44:29on est nul dans la prévention

00:44:30parce que pour qu'un môme

00:44:31de 12 ans

00:44:32puisse accepter

00:44:33de prendre des risques

00:44:34et se faire tirer dessus

00:44:36et il ne serait pas

00:44:37très difficile d'imaginer

00:44:38on ne sait pas d'ailleurs

00:44:38pour l'instant Abel

00:44:39si c'est une victime

00:44:41collatérale

00:44:42ou si

00:44:42il participait

00:44:44à ce point de vue

00:44:45il m'est forcé

00:44:46de constater

00:44:46qu'à 2h55

00:44:47il était dans la rue

00:44:48à proximité

00:44:48de ce point de vue

00:44:49il y a un moment de 12 ans

00:44:49après 3h du matin

00:44:51donc la question

00:44:51où sont les parents

00:44:52l'accompagnement

00:44:53de la parentalité

00:44:55donc il y a beaucoup

00:44:56de dysfonctionnements

00:44:56qui ne vont pas

00:44:57et il serait temps

00:44:58pour les politiques

00:44:59il y a les élections municipales

00:45:00puis ensuite

00:45:01les élections présidentielles

00:45:02qui arrivent

00:45:02de rentrer en mode

00:45:04quoi qu'il en coûte

00:45:04pour sauver la jeunesse

00:45:06parce qu'on est dans

00:45:07une situation

00:45:07qui est de plus en plus grave

00:45:08lorsque vous allez

00:45:09sur les réseaux sociaux

00:45:10et je ne parlerai même pas

00:45:11des forums de radicalisation

00:45:13des tutos

00:45:14comment fabriquer

00:45:15une bombe artisanale

00:45:16le fait que vous pouvez

00:45:17consommer

00:45:17vous pouvez commander

00:45:19de la cocaïne pure

00:45:20à 90%

00:45:21et vous faire livrer

00:45:22chez vous en 10 minutes

00:45:23il y a tout un marché

00:45:24parallèle

00:45:25avec une exploitation

00:45:26des mineurs

00:45:27une exploitation criminelle

00:45:28mais aussi sexuelle

00:45:29en ce qui concerne

00:45:30la prostitution

00:45:30qui est proliférante

00:45:32et très inquiétante

00:45:33sur ce sujet là

00:45:35à chaque fois

00:45:36qu'on évoque justement

00:45:37ces jeunes

00:45:38on parle de 14

00:45:3915

00:45:3916

00:45:39on a 12 ans

00:45:40on a l'impression

00:45:40qu'à chaque fois

00:45:42c'est de plus en plus jeune

00:45:43finalement

00:45:44et Grenoble

00:45:45malheureusement

00:45:47est régulièrement

00:45:48citée dans ce type d'affaires

00:45:50il y a Marseille

00:45:50Grenoble

00:45:51la région parisienne

00:45:52Lyon

00:45:53en tout cas

00:45:53les grandes villes

00:45:54mais pas que

00:45:55ce sont des choses

00:45:56qui arrivent tous les jours

00:45:56les petits villages aussi

00:45:57comme je vous disais

00:45:59en début de semaine

00:45:59j'ai changé avec un jeune

00:46:01grenoblois

00:46:01parce que je descends

00:46:02régulièrement dans cette ville

00:46:03dans le cadre

00:46:03d'intervention jeunesse

00:46:04et je lui ai demandé

00:46:05comment ça allait

00:46:06il m'a répondu

00:46:07texto

00:46:07que ça ne va pas

00:46:08parce que le narcotrafic

00:46:09est en train de pourrir

00:46:10la ville

00:46:11donc oui

00:46:12il y a cet appel d'air

00:46:13par rapport à l'aspect

00:46:14de l'argent facile

00:46:15des jeunes

00:46:16qui sont

00:46:16comme ils disent

00:46:17eux-mêmes

00:46:17dans la reste

00:46:18qui sont attirés

00:46:19par un modèle

00:46:20capitaliste criminel

00:46:21et qui ont perdu

00:46:22toute notion de valeur

00:46:23le bien, le mal

00:46:24la fin justifie

00:46:26les moyens

00:46:27fin F-A-I-M

00:46:28et F-I-N

00:46:29tant que l'on peut

00:46:30gagner de l'argent

00:46:30malheureusement

00:46:31et il faut reprendre

00:46:32l'éducation

00:46:32accompagner les parents

00:46:34mieux les surveiller aussi

00:46:36sans partir

00:46:37dans une réforme nationale

00:46:38mais laisser ça

00:46:39à la prérogative

00:46:40des maires

00:46:40qui eux connaissent

00:46:41leurs administrés

00:46:42dans leur municipalité

00:46:44mais la responsabilité

00:46:45des parents

00:46:46reste très importante aussi

00:46:47On est en direct

00:46:48avec Stéphane Vanassiello

00:46:49vous êtes en tout cas

00:46:51policier

00:46:52vous êtes du syndicat

00:46:54Alliance

00:46:55de l'ISER

00:46:56notamment

00:46:56on a appris

00:46:58ce drame

00:46:58je le répète

00:46:59cet enfant

00:47:00cet adolescent

00:47:01de 12 ans

00:47:02qui est entre

00:47:03la vie et la mort

00:47:04qui a en tout cas

00:47:05été atteint

00:47:06par plusieurs balles

00:47:08on parle de balles

00:47:08dans le dos

00:47:10malheureusement

00:47:12ça se répète

00:47:12une nouvelle fois

00:47:13ce type de drame

00:47:15mais bon là

00:47:15on parle quand même

00:47:16d'un adolescent

00:47:16de 12 ans

00:47:17Oui écoutez

00:47:20encore un fait dramatique

00:47:21sur la circonspection

00:47:23de Grenoble

00:47:24l'enquête le déterminera

00:47:26à savoir

00:47:27quelles sont

00:47:28les circonstances

00:47:29de ce drame

00:47:30alors moi je ne sais pas

00:47:31moi j'avais 14 ans

00:47:32mais si vous avez 12

00:47:33Non non mais nous

00:47:34on va se fier

00:47:35à vos informations

00:47:36si elles sont

00:47:37plus récentes

00:47:38Après je dirais

00:47:40peu importe

00:47:40le drame est là

00:47:42quel que soit l'âge

00:47:43encore une fois

00:47:45oui

00:47:46aux alentours

00:47:47des 3h du matin

00:47:49donc on peut se poser

00:47:50la question

00:47:51d'une telle violence

00:47:52qui est complètement

00:47:54désinhibée

00:47:55il n'y a plus de règle

00:47:57nulle part

00:47:57c'est en plein jour

00:47:59c'est en pleine nuit

00:48:00c'est sur n'importe qui

00:48:01encore une fois

00:48:03on verra

00:48:03ce que l'enquête

00:48:04pourra nous amener

00:48:06à dire

00:48:07on ne peut que souhaiter

00:48:08que ce jeune homme

00:48:10s'en sorte

00:48:11Ce qui est fou

00:48:12c'est que vous n'avez

00:48:13même pas l'air

00:48:13d'être surpris

00:48:14finalement par ce qui se passe

00:48:15Vous savez

00:48:18si vous regardez

00:48:18l'effet qu'il y a pu avoir

00:48:19sur Grenoble

00:48:20malheureusement

00:48:20alors je ne sais pas

00:48:21si on a une forme

00:48:22de carapace

00:48:23donc si

00:48:25on est bien sûr

00:48:26on est toujours

00:48:27impacté

00:48:28ce n'est pas le souci

00:48:29mais il est vrai

00:48:33que

00:48:33Mais la situation

00:48:35est tellement grave

00:48:36qu'en fait

00:48:36ça devient

00:48:37presque banal

00:48:37c'est ça ?

00:48:40Oui

00:48:40on tombe

00:48:42dans une forme

00:48:42de banalité

00:48:43c'est une chose

00:48:44mais au fait

00:48:46la réelle question

00:48:47c'est jusqu'à où

00:48:49ça va aller

00:48:51et quand est-ce

00:48:52que ça va pouvoir

00:48:53s'arrêter ?

00:48:54Oui

00:48:54et c'est ça

00:48:55toute la question

00:48:55et d'ailleurs

00:48:56à Belboi

00:48:57on parle de Grenoble

00:48:58il y a quelques jours

00:48:59à Marseille

00:49:00le frère

00:49:01d'un militant

00:49:02écologiste

00:49:03assassiné

00:49:04qui est un camarade

00:49:07de terrain

00:49:08et qui a été victime

00:49:10alors très vraisemblablement

00:49:12c'est un assassinat

00:49:14en tout cas

00:49:14l'enquête

00:49:15le démontrera

00:49:15mais ce policier

00:49:17le disait à l'instant

00:49:17jusqu'où on va aller

00:49:19en fait

00:49:19il n'y a plus de limite

00:49:20puisque là

00:49:21c'est un assassinat

00:49:21presque préventif

00:49:22c'est ridicule

00:49:23j'ai tendance à dire

00:49:25que la réalité

00:49:26dépasse la fiction

00:49:26donc il est temps

00:49:27que les politiques

00:49:28vraiment

00:49:29comme je disais

00:49:29tout à l'heure

00:49:30se mettent en mode

00:49:31quoi qu'il en coûte

00:49:31par rapport

00:49:32non seulement

00:49:33à la lutte

00:49:33contre la criminalité

00:49:34et ça veut dire quoi

00:49:35quoi qu'il en coûte

00:49:35Abel ?

00:49:36c'est-à-dire

00:49:36qu'il ne faut pas

00:49:37lésiner sur les moyens

00:49:38sur la prévention

00:49:39sur la sanction

00:49:40et sur la répression

00:49:40mais sur les trois aspects

00:49:41aujourd'hui

00:49:42vous avez un tissu associatif

00:49:43qui est très malade

00:49:44il faut pouvoir le dire

00:49:45ou pas partout

00:49:46mais dans un certain

00:49:47nombre de communes

00:49:48la subvention

00:49:49est un appel d'offre

00:49:50pour le clientélisme politique

00:49:52ce qui fait que vous avez

00:49:53beaucoup d'associations

00:49:54qui sont inhibées

00:49:55paralysées

00:49:56par rapport à la peur

00:49:57de ne plus avoir

00:49:59de subvention

00:50:00l'année suivante

00:50:01s'ils n'obéissent pas

00:50:02à tel ou tel prérogatif

00:50:04de tel ou tel élu

00:50:05donc ce sont des choses

00:50:06qui font dire

00:50:06avec des jeunes au milieu

00:50:07qui se sentent perdus

00:50:09parce que vous avez

00:50:09cette guéguerre

00:50:10sur fond

00:50:11justement de subvention

00:50:13ou telle association

00:50:14va dire

00:50:14ce sont mes jeunes

00:50:15non ce sont mes jeunes

00:50:16et les jeunes sont au milieu

00:50:17et des fois fuient les dispositifs

00:50:19et sans compter

00:50:20ce qui se passe

00:50:20dans les familles

00:50:21parce que la question

00:50:22de la sanction

00:50:23de certaines familles

00:50:23qui sont irresponsables

00:50:24il faut la poser

00:50:25ça ne veut pas dire

00:50:26que l'on nie

00:50:28des difficultés sociales

00:50:30qu'il peut y avoir

00:50:30mais un enfant

00:50:31de 12 ou 14 ans

00:50:32n'a rien à faire dehors

00:50:33à 3h du matin

00:50:35donc ce sont des questions

00:50:36qu'il faut se poser

00:50:37c'est aux politiques

00:50:37je le répète

00:50:38il faut se mettre

00:50:38en mode quoi qu'il en coûte

00:50:39parce qu'on est en train

00:50:40d'aller très loin

00:50:41et il y a un autre phénomène

00:50:42qui est en train de se passer

00:50:43c'est que vous avez

00:50:44beaucoup de dealers

00:50:45et de narcotrafiquants

00:50:47qui basculent vers

00:50:48le proxénétisme

00:50:49parce que ça rapporte

00:50:50énormément

00:50:50parce qu'il faut le dire

00:50:51en France

00:50:52vous avez une demande

00:50:53pédocriminelle

00:50:54qui est très importante

00:50:55et eux-mêmes

00:50:56les dealers vous disent

00:50:57que lorsqu'ils sont

00:50:58proxénètes

00:50:59pour eux

00:50:59ils passent plus facilement

00:51:00entre les mailles du filet

00:51:02parce que le jeune

00:51:03ou la jeune

00:51:03qui se prostitue

00:51:04et qui est victime

00:51:05d'exploitation sexuelle

00:51:06dans sa manipulation

00:51:07est consentant

00:51:08ou consentante

00:51:09en fait

00:51:10donc c'est beaucoup

00:51:10plus difficile à prouver

00:51:11et vous le dites très bien

00:51:12il y a toujours

00:51:13cette notion de demande

00:51:15s'il n'y a pas d'acheteurs

00:51:16il n'y a pas de dealers

00:51:18Jérémy

00:51:18c'est vrai que ça a été

00:51:19très souvent martelé

00:51:21par les différents ministres

00:51:23d'alerter justement

00:51:24sur la consommation

00:51:25sur toutes ces choses-là

00:51:26en fait la réponse

00:51:27elle ne peut pas venir

00:51:28uniquement du politique

00:51:29et de la puissance publique

00:51:30il faut qu'il y ait

00:51:31un électrochoc global

00:51:32dans la société française

00:51:34avec en effet

00:51:34cette question

00:51:35il n'y a pas de trafic

00:51:36s'il n'y a pas de consommateurs

00:51:37là on touche à des enfants

00:51:40parce que 12 ans

00:51:41c'est ni un adolescent

00:51:42en réalité

00:51:43ni un jeune adulte

00:51:44c'est un enfant de 12 ans

00:51:45qui prend plusieurs balles

00:51:46dans le dos

00:51:47en pleine nuit

00:51:48un samedi soir

00:51:49à Grenoble

00:51:50ça paraît quand même

00:51:51assez fou

00:51:51et quand vous voyez

00:51:53l'actualité récente

00:51:54en effet

00:51:54de l'assassinat

00:51:55du frère

00:51:55de ce militant

00:51:56anti-narcotrafic

00:51:58à Marseille

00:51:59dont on ne connait pas

00:51:59encore précisément

00:52:00finalement

00:52:01les raisons

00:52:02mais qui tout laisse

00:52:04penser que c'est

00:52:05un assassinat

00:52:06ciblé

00:52:07l'assassinat ciblé

00:52:08en tout cas

00:52:08l'hypothèse

00:52:08est évoquée

00:52:09très largement

00:52:11par le procureur

00:52:11de Marseille

00:52:12il est temps

00:52:13en effet

00:52:14qu'il y ait une réponse

00:52:14elle ne peut pas venir

00:52:15uniquement des politiques

00:52:16et on le voit

00:52:17les français

00:52:17aujourd'hui encore

00:52:18dans ce sondage

00:52:18la tribune dimanche

00:52:19disent que

00:52:20l'insécurité

00:52:21est justement

00:52:22le sujet

00:52:23qui déterminera

00:52:24leur choix

00:52:24à l'occasion

00:52:25des prochaines municipales

00:52:26ce sera sans doute

00:52:27exactement aussi

00:52:27la même chose

00:52:28à l'occasion

00:52:28de la prochaine présidentielle

00:52:29donc en fait

00:52:30il y a une forme d'urgence

00:52:31il y a un appel

00:52:31de la société

00:52:32à ce qui est moins

00:52:33de plus de sécurité

00:52:3761% des français

00:52:39et justement

00:52:39on l'a ce sondage

00:52:41Jérémy

00:52:42puisqu'on allait y venir

00:52:43bien sûr

00:52:44une forme de concomitance

00:52:45d'événements

00:52:46puisqu'on allait parler

00:52:47de ce sondage

00:52:50qui a été réalisé

00:52:51en tout cas publié

00:52:53chez nos confrères

00:52:54de la tribune dimanche

00:52:55qui explique

00:52:57et qui montre

00:52:57que 76%

00:52:59vous êtes 76%

00:53:00des français

00:53:00à placer

00:53:01la sécurité

00:53:02en tête des priorités

00:53:04et c'est vrai Abel

00:53:05qu'il n'y a pas de surprise

00:53:06à voir ce sondage

00:53:07quand on voit

00:53:08au quotidien

00:53:09finalement

00:53:09ce qu'il se passe

00:53:11il y a véritablement

00:53:12ce sentiment d'insécurité

00:53:13et c'est plus qu'un sentiment

00:53:15c'est une réalité

00:53:15même sans aller

00:53:16jusqu'à l'extrémité

00:53:18du narcotrafic

00:53:19vous discutez avec

00:53:19monsieur et madame

00:53:20tout le monde

00:53:20on peut vous dire

00:53:21ben voilà

00:53:22si quelqu'un me fait

00:53:22une queue de poisson

00:53:23sur la route

00:53:24je ne klaxonne plus

00:53:24parce que j'ai peur

00:53:25de me prendre

00:53:26un coup de couteau

00:53:26c'est ça

00:53:27la prolifération des armes

00:53:28aussi dans la société

00:53:29donc

00:53:29à l'école

00:53:31partout

00:53:32exactement

00:53:33et ce qui est terrible

00:53:34c'est qu'il ne faut pas

00:53:35que l'on puisse rentrer

00:53:36dans une situation

00:53:36où on s'habitue

00:53:38parce que s'habituer

00:53:39c'est accepter

00:53:39parce que toutes ces personnes

00:53:41délinquantes

00:53:41et là je reviens

00:53:42sur le narcotrafic

00:53:43leur modèle c'est quoi

00:53:44ce sont les mafias italiennes

00:53:45les mafias sud-américaines

00:53:46les familles new-yorkaises

00:53:48et pendant très longtemps

00:53:49là où le politique

00:53:50a fait défaut

00:53:50c'est qu'on a considéré ça

00:53:52comme une sorte

00:53:53de délinquance de cité

00:53:54en fait

00:53:54et que ça n'allait pas

00:53:55aller plus loin

00:53:56sauf qu'on voit

00:53:57qu'aujourd'hui

00:53:58partout

00:53:58nos campagnes

00:53:59nos villes

00:53:59la France est en train

00:54:00d'être gangrénée

00:54:02et les français

00:54:03ont tout à fait raison

00:54:04ils sont tout à fait lucides

00:54:05par rapport à leurs attentes

00:54:06On est en direct

00:54:07avec David Béliard

00:54:08de la mairie de Paris

00:54:09adjoint à la maire de Paris

00:54:10Bonjour David Béliard

00:54:12merci d'être avec nous

00:54:13il y a justement

00:54:14je le disais

00:54:15ce sondage

00:54:16qui place la sécurité

00:54:18en tête des priorités

00:54:19des français

00:54:20David Béliard

00:54:21c'est quand même

00:54:228 points de plus

00:54:23qu'en 2019

00:54:24ça montre bien

00:54:26quand même

00:54:26qu'il y a une forme

00:54:27de progression

00:54:28dans l'attente

00:54:29des français

00:54:30souvent la gauche

00:54:30a été pointée du doigt

00:54:31pour être un peu laxiste

00:54:32un peu trop laxiste

00:54:33sur ces questions-là

00:54:35même si à l'instant

00:54:36Abel le disait

00:54:37la prévention

00:54:39c'est aussi

00:54:40le nerf de la guerre

00:54:41mais qu'est-ce que

00:54:42vous avez à dire

00:54:43justement là-dessus ?

00:54:44D'abord que

00:54:45la gauche

00:54:46elle n'est pas au pouvoir

00:54:47donc aujourd'hui

00:54:48s'il y a un sentiment

00:54:49ou en tout cas

00:54:50une réalité

00:54:50sur la question

00:54:51de la sécurité

00:54:52c'est d'abord

00:54:53la faute

00:54:54de ce gouvernement

00:54:55qui par exemple

00:54:56a laissé tomber

00:54:58la lutte

00:54:59contre les narcotrafiques

00:55:00qui aujourd'hui

00:55:00aboutissent à des situations

00:55:02qui sont des situations

00:55:03dramatiques

00:55:04comme on l'a vu

00:55:04ces derniers jours

00:55:06et nous

00:55:07nous avons

00:55:08effectivement

00:55:09nous prenons

00:55:09complètement

00:55:10cette priorité

00:55:12en charge

00:55:12mais nous ne la prenons

00:55:13pas uniquement

00:55:14sur l'aspect

00:55:14sécuritaire

00:55:15nous la prenons

00:55:16sur tous ces aspects

00:55:17qui sont celles

00:55:18de la pédagogie

00:55:19de l'information

00:55:20de la prévention

00:55:21de la lutte aussi

00:55:22contre ce qu'on appelle

00:55:23l'insécurité sociale

00:55:24tous ces gens

00:55:25qui sont aujourd'hui

00:55:26en situation

00:55:27d'instabilité

00:55:28de précarité

00:55:29et qui sont

00:55:30disons

00:55:30bordeurs

00:55:31d'une certaine manière

00:55:32et qu'il faut aussi

00:55:33prendre en charge

00:55:34et à qui aussi

00:55:35il faut adresser

00:55:36un certain nombre

00:55:37de réponses

00:55:38c'est ça aussi

00:55:39la question de la sécurité

00:55:40je pense que c'est ça aussi

00:55:41que nous disent

00:55:42les français et les françaises

00:55:43notamment pour les municipales

00:55:44c'est d'avoir des réponses

00:55:45qui sont des réponses globales

00:55:46bien sûr qu'il faut

00:55:47de la sanction

00:55:48et d'ailleurs

00:55:48nous avons

00:55:49nous un certain nombre

00:55:50de propositions

00:55:51écologistes

00:55:52pour renforcer

00:55:53la police municipale

00:55:54et surtout

00:55:55qu'elle s'organise mieux

00:55:56avec la police nationale

00:55:57qu'il y ait

00:55:58un nouveau contrat

00:55:59d'une certaine manière

00:56:00entre police municipale

00:56:01à Paris par exemple

00:56:02et police nationale

00:56:04pour justement

00:56:04permettre

00:56:05à nos policiers

00:56:06et nos policières

00:56:07nationaux

00:56:08de se consacrer

00:56:09sur la réalité

00:56:10sur le coeur

00:56:11de leur métier

00:56:12notamment celui de

00:56:13la lutte contre le crime

00:56:16on en parlait tout à l'heure

00:56:18sur la question

00:56:19de l'armement

00:56:19de la police municipale

00:56:20on peut être pour

00:56:21on peut être contre

00:56:22c'est pas à moi

00:56:23de juger bien sûr

00:56:24mais vous votre position

00:56:25là-dessus

00:56:26parce que c'est vrai

00:56:26que face

00:56:27regardez

00:56:27on a cette dernière

00:56:28actualité

00:56:29il y a quelques minutes

00:56:29on apprend

00:56:30qu'un gamin

00:56:30de 12 ans

00:56:31à Grenoble

00:56:31a subi des tirs

00:56:34dans le dos

00:56:35qu'est-ce que vous proposez

00:56:37est-ce que vous proposez

00:56:38d'armer la police municipale

00:56:40ou alors

00:56:40vous savez

00:56:41c'est pas

00:56:41non mais

00:56:42vous savez

00:56:42c'est pas en armant

00:56:43la police municipale

00:56:45c'est pas en rajoutant

00:56:45des armes

00:56:46dans l'espace public

00:56:47qu'on va améliorer

00:56:49la sécurité

00:56:50de tout un chacun

00:56:51par contre

00:56:51c'est en travaillant mieux

00:56:52par contre

00:56:53c'est en arrêtant

00:56:54de retirer

00:56:56par exemple

00:56:57des policiers nationaux

00:56:58dont c'est d'ailleurs

00:56:59le métier

00:57:00la police municipale

00:57:01en tout cas

00:57:02celle que je propose

00:57:03et celle que je porte

00:57:04pendant cette élection municipale

00:57:05c'est d'abord

00:57:06une police de proximité

00:57:07c'est d'abord

00:57:08une police

00:57:08qui lutte

00:57:09contre les incivilités

00:57:11son travail

00:57:12et le travail

00:57:13de la police municipale

00:57:15en particulier

00:57:15dans la capitale

00:57:17c'est justement

00:57:17d'être au plus proche

00:57:19des réalités

00:57:19du quotidien

00:57:20alors que la police nationale

00:57:22elle oui

00:57:23c'est de lutter

00:57:23contre le crime

00:57:24et notamment

00:57:25c'est à l'état

00:57:26au gouvernement

00:57:26de lutter

00:57:27contre le narcotrafic

00:57:28en particulier

00:57:29qui aujourd'hui

00:57:30génère un certain nombre

00:57:31de crimes odieux

00:57:32comme celui

00:57:33manifestement

00:57:34même si je n'ai pas

00:57:34tous les éléments

00:57:35en ma possession

00:57:36qu'on a vu

00:57:36et dont vous parlez

00:57:38à Grenoble

00:57:39du côté de Grenoble

00:57:40on va faire tourner

00:57:40la parole

00:57:41puisqu'on est également

00:57:41avec Patrick Vignal

00:57:42vous êtes ancien député

00:57:43Renaissance de l'Hérault

00:57:44porte-parole de Renaissance

00:57:46Patrick Vignal

00:57:47vous êtes souvent invité

00:57:48sur ce plateau

00:57:48voilà vous avez entendu

00:57:49David Béliard

00:57:51sur cette question

00:57:53mettre plus de policiers

00:57:54de proximité

00:57:55aller un peu plus

00:57:56vers le dialogue

00:57:58il l'a dit également

00:57:59David Béliard

00:58:00il faut aussi être ferme

00:58:01sur les sanctions

00:58:02mais regardez

00:58:03cette actualité

00:58:04qui nous rattrape

00:58:04ce gamin de 12 ans

00:58:05qui est entre la vie

00:58:06et la mort

00:58:07cette nuit

00:58:07à 3h du matin

00:58:08sur lequel on a tiré dessus

00:58:10sur un point de deal

00:58:11écoutez

00:58:12je ne vais pas répondre

00:58:13à David Béliard

00:58:14on n'en est plus là

00:58:16moi j'ai deux choses

00:58:17à vous dire

00:58:17un

00:58:18j'ai fait une mission

00:58:19sur police

00:58:20justice

00:58:20prison

00:58:21avec le syndicat

00:58:22Alliance et UNSA

00:58:23pour faire un point

00:58:24de la réalité

00:58:25et deux

00:58:25je le dis à Abel

00:58:26le président

00:58:27j'ai porté une loi

00:58:28sur la reconnaissance

00:58:30des métiers

00:58:30de la médiation

00:58:31qui a été votée

00:58:32à l'Assemblée

00:58:33cher monsieur

00:58:34à l'unanimité

00:58:34mais avec la dissolution

00:58:36elle n'a pas été reprise

00:58:37vous savez

00:58:37j'ai fait le tour

00:58:38des quartiers

00:58:39les plus chauds de France

00:58:40quand vous avez

00:58:41des gamins

00:58:42de 12 ans

00:58:43qui vous disent

00:58:44moi

00:58:44mon avenir

00:58:45c'est me marier

00:58:46avec une influenceuse

00:58:48vivre à Dubaï

00:58:50et je sais

00:58:50qu'un jour

00:58:51je finirai

00:58:52ou en prison

00:58:52avec une balle

00:58:53dans la tête

00:58:54voilà une partie

00:58:55de notre jeunesse

00:58:56quand Abel dit aussi

00:58:58il y a 12 000 gamins

00:58:59dans des foyers

00:59:00et quand vous savez

00:59:01qu'il y a des gamins

00:59:02qui prostituent

00:59:03ces gamines

00:59:04et aujourd'hui

00:59:05on est dans

00:59:05une assemblée nationale

00:59:06où on se pose

00:59:08la question

00:59:08de la réforme

00:59:09des retraites

00:59:10je vais vous le dire

00:59:10cher monsieur

00:59:11il y a beaucoup

00:59:12de lâcheté

00:59:13depuis pas mal de temps

00:59:14sur ce phénomène

00:59:15de sécurité

00:59:16je suis toujours

00:59:17un homme de gauche

00:59:18mais je n'ai pas de soucis

00:59:19à vous le dire

00:59:20c'est un tabouret

00:59:21c'est éducation

00:59:23prévention

00:59:24répression

00:59:25et donc il faut

00:59:26oui armer

00:59:27les policiers municipaux

00:59:28j'avais d'ailleurs

00:59:29porté dans ce projet

00:59:30de loi

00:59:31est-ce que vous trouvez

00:59:32normal qu'un policier

00:59:33municipal

00:59:34ne peut pas

00:59:35poser des contravations

00:59:36sur usage

00:59:37de strubéfiants

00:59:38sur des gamins

00:59:39qui rouillent

00:59:40au bas des images

00:59:40justement

00:59:41ça va évoluer

00:59:42vraisemblablement

00:59:42avec le projet

00:59:43de loi

00:59:43dont parlait

00:59:44tout à l'heure

00:59:45Jérémy Trottin

00:59:47juste très rapidement

00:59:48pour conclure

00:59:48Patrick Vignal

00:59:50vraiment très rapidement

00:59:50je vais vous dire

00:59:51pour conclure

00:59:51on est dans une grande

00:59:52difficulté

00:59:53entre le protoxique

00:59:54d'azote

00:59:55entre le cannabis

00:59:56et vous l'avez tous dit

00:59:57c'est en train

00:59:58aujourd'hui

00:59:59de gangréner

01:00:00non pas la métropole

01:00:01mais toutes les communes

01:00:02dont

01:00:03oui il faut des moyens

01:00:04mais surtout

01:00:04il faut de la compatibilité

01:00:06entre la médiation

01:00:08la police municipale

01:00:09la gendarmerie

01:00:10la justice

01:00:11on ne sait pas faire

01:00:12du commun

01:00:13dans la France

01:00:13c'est chacun pour ça

01:00:15sauf qui peut

01:00:15et la France brûle

01:00:17avec ce narcotrafic

01:00:18vous savez que

01:00:19les gamins qui chouffent

01:00:20c'est 200 euros par jour

01:00:22moi je les vois

01:00:22c'est petit

01:00:23merci

01:00:23oui Patrick

01:00:25c'est vrai qu'on l'a évoqué

01:00:26merci infiniment

01:00:27on manque un peu de temps

01:00:27sur le sujet

01:00:28mais merci infiniment

01:00:29d'avoir patienté

01:00:30et de nous avoir livré

01:00:31votre cri du coeur

01:00:33et votre cri de colère

01:00:34merci Abel également

01:00:35on rappelle votre travail

01:00:36président de l'association

01:00:37Tous Uniques

01:00:38tous unis

01:00:39sur le terrain

01:00:39véritablement

01:00:40avec les jeunes

01:00:41pour essayer

01:00:41de s'en sortir

01:00:43tout simplement

01:00:44et de renouer le compact

01:00:44merci Jérémy Trottin

01:00:46vous restez sur BFM TV

01:00:47dans un instant

01:00:48on évoquera

01:00:48cette autre actualité

01:00:50puisque Donald Trump

01:00:51est sur la défensive

01:00:52aux Etats-Unis

01:00:52après les révélations

01:00:54dans l'affaire Epstein

01:00:55vous le savez

01:00:56et le ton monte

01:00:57dans son propre camp

01:00:58puisque une des figures

01:01:00du Trumpiste

01:01:01a rompu ses liens

01:01:01avec Trump

01:01:02on fait le point

01:01:03dans un instant

01:01:03vous ne bougez pas

01:01:04de retour dans BFM direct

01:01:07dans un instant

01:01:08nous allons évidemment

01:01:08parler de Donald Trump

01:01:10qui est sur la défensive

01:01:11après les révélations

01:01:12de l'affaire Epstein

01:01:14on en parlera évidemment

01:01:15dans un instant

01:01:16mais avant cela

01:01:16j'aimerais vous donner

01:01:17redonner en tout cas

01:01:18cette information

01:01:19information principale

01:01:20de la matinée

01:01:20si c'est adolescent

01:01:21de 13 ans

01:01:23qui à Grenoble

01:01:24écoutez bien

01:01:24a été atteint

01:01:25par plusieurs balles

01:01:26au cours d'une fusillade

01:01:27qui a eu lieu

01:01:27cette nuit

01:01:28c'était autour

01:01:29de 3h du matin

01:01:30devant un point de deal

01:01:32point de deal

01:01:33à Grenoble

01:01:33rue de Drac

01:01:35l'adolescent

01:01:36l'adolescent est entre

01:01:36la vie et la mort

01:01:37il a été pris en charge

01:01:38par les secours

01:01:40ils ont procédé

01:01:41à un massage cardiaque

01:01:43on y reviendra évidemment

01:01:44dans nos prochaines éditions

01:01:45mais voilà

01:01:45cet adolescent de 13 ans

01:01:46qui est à nouveau

01:01:47entre la vie et la mort

01:01:49nouveau drame

01:01:49du coup du côté de Grenoble

01:01:50on en reparlera

01:01:51un peu plus tard

01:01:53mais on revient

01:01:54tout de suite

01:01:54sur l'actualité

01:01:56qu'on voulait évoquer

01:01:56avec vous

01:01:57c'est Donald Trump

01:01:58je le disais

01:01:58qui est sur la défensive

01:02:00bien sûr

01:02:00après des révélations

01:02:02dans l'affaire Epstein

01:02:03il y a des dizaines

01:02:04de milliers de mails

01:02:05qui ont été publiés

01:02:06et le nom de Donald Trump

01:02:07finalement revient

01:02:09eh bien fréquemment

01:02:11fréquemment

01:02:11on va en parler

01:02:11avec Patrick Sos

01:02:12chef du service international

01:02:13BFM TV

01:02:14rebonjour Patrick

01:02:15Jean-Claude bonjour

01:02:17vous êtes avocat spécialiste

01:02:18des Etats-Unis

01:02:19on va d'ailleurs voir avec vous

01:02:21si la présidence de Trump

01:02:22peut vaciller

01:02:23après cette affaire

01:02:24parce qu'apparemment

01:02:25il est lâché

01:02:25par certains élus républicains

01:02:28et puis Xavier Roffer

01:02:29bonjour

01:02:29vous êtes criminologue

01:02:30et vous êtes auteur

01:02:31vous de Jeffrey Epstein

01:02:32l'âme d'année

01:02:33de la troisième culture

01:02:36aux éditions du CR

01:02:37peut-être un mot avec vous

01:02:38pour commencer

01:02:39Xavier Roffer

01:02:40on parle de l'affaire Epstein

01:02:42mais c'est quoi finalement

01:02:42l'affaire Epstein ?

01:02:44C'est une affaire

01:02:44qui remonte à au moins 30 ans

01:02:46pendant une trentaine d'années

01:02:48et depuis 20 ans

01:02:49dans la dimension judiciaire

01:02:51vous avez un homme

01:02:52qui profitant

01:02:53de sa grande fortune

01:02:54a fait quelque chose

01:02:55qu'on appelle en France

01:02:56des détournements de mineurs

01:02:57c'est-à-dire qu'il faisait venir

01:02:59des jeunes filles

01:03:00chez lui

01:03:01sous prétexte de massage

01:03:02peu convenable

01:03:03et après ça

01:03:04il les payait

01:03:05ce qui pour lui

01:03:06était des cacahuètes

01:03:07mais pour les jeunes filles

01:03:08ils représentaient à chaque fois

01:03:09quelques centaines de dollars

01:03:10l'affaire devient judiciaire

01:03:12à partir de 2005

01:03:13où une maman se plaint

01:03:14que sa gamine de 14 ans

01:03:15et puis il y en a d'autres

01:03:16qui étaient encore plus jeunes

01:03:1712 ans

01:03:17a été molesté

01:03:19peut-être violé

01:03:19par l'individu en question

01:03:21et l'affaire est extraordinaire

01:03:23dans le sens

01:03:23où pendant 20 ans

01:03:25cet homme qui

01:03:26du fait qu'il avait abusé

01:03:27de plusieurs mineurs

01:03:28risquait dans l'état de Floride

01:03:30où ça s'est produit

01:03:3145 ans de prison

01:03:32a échappé à peu près

01:03:34toutes les sanctions

01:03:34alors dès le départ

01:03:36ça va peut-être éclairer

01:03:37la suite de notre conversation

01:03:38l'affaire a une tournure politique

01:03:41puisque selon que le président

01:03:43des Etats-Unis

01:03:44est démocrate ou républicain

01:03:46il ne se produit rien

01:03:47où il se produit des choses

01:03:48la première mise en prison

01:03:51bénigne

01:03:51il y a 13 mois

01:03:52de prison

01:03:54dans un centre de semi-liberté

01:03:56pour Epstein

01:03:57c'est pendant que George Bush

01:03:58est le président des Etats-Unis

01:03:59président républicain

01:04:01jamais une fois

01:04:02il ne sera inquiété

01:04:03Epstein

01:04:03dans les présidences démocrates

01:04:05Bill Clinton

01:04:06va recevoir

01:04:07M. Epstein

01:04:0817 fois

01:04:09à la Maison-Blanche

01:04:09c'est sur les archives

01:04:10de la Maison-Blanche

01:04:1117 fois

01:04:12je ne sais pas

01:04:13qui au monde

01:04:14a été reçu

01:04:14et c'est ce qui

01:04:15implique ce scandale

01:04:17c'est qu'également

01:04:18Donald Trump

01:04:19apparaît encore une fois

01:04:20dans ses milliers de mails

01:04:21et ses milliers d'échanges

01:04:22qu'il y a eu

01:04:23justement

01:04:24Patrick Sos

01:04:25puisqu'on parlait à l'instant

01:04:26Xavier Offer

01:04:27à rappeler le contexte

01:04:29mais là

01:04:29Donald Trump

01:04:30vraisemblablement

01:04:31alors même s'il n'est pas

01:04:32mis en cause

01:04:33directement dans ses mails

01:04:34mais son nom

01:04:35revient à plusieurs reprises

01:04:36et ça choque

01:04:37une partie de l'Amérique

01:04:37oui et surtout

01:04:38une partie de l'Amérique

01:04:40MAGA

01:04:40évidemment je laisserai

01:04:41mes estimés

01:04:43collègues du jour

01:04:44vous parler de toute la

01:04:45c'est-à-dire judiciaire

01:04:46criminel aussi

01:04:48mais politiquement

01:04:49effectivement

01:04:49c'est le point sensible

01:04:52de Donald Trump

01:04:53tellement sensible

01:04:53qu'il a occasionné

01:04:56une réunion

01:04:56dans la Situation Room

01:04:58la Situation Room

01:04:59c'est la pièce

01:05:00dans laquelle

01:05:00vous avez un Barack Obama

01:05:02qui va ordonner

01:05:03la liquidation

01:05:05de Ben Laden

01:05:06par exemple

01:05:07là vous avez

01:05:08une réunion

01:05:09dans la Situation Room

01:05:10autour de l'affaire Epstein

01:05:12avec notamment

01:05:13une élue républicaine

01:05:14MAGA

01:05:14qui a été convoquée

01:05:15pour retirer

01:05:17sa signature

01:05:17la situation est gravissime

01:05:19la situation est gravissime

01:05:20c'est ce silence aussi

01:05:21pendant plusieurs jours

01:05:22de Donald Trump

01:05:23avant de revenir

01:05:24à une contre-attaque

01:05:26assez classique finalement

01:05:27qui est de dire

01:05:27oui mais attendez

01:05:28regardez plutôt

01:05:29à côté

01:05:30le fait est qu'on arrive

01:05:31vraiment

01:05:32au centre

01:05:33de

01:05:34je dirais

01:05:35de l'univers MAGA

01:05:36qui est le complotisme

01:05:38le problème c'est que

01:05:39le complotisme

01:05:39c'est un peu comme

01:05:40le dentifrice

01:05:40une fois qu'il est sorti

01:05:41du tube

01:05:41c'est difficile

01:05:42de le remettre dedans

01:05:44il a été élu

01:05:45en partie

01:05:46par ses promesses

01:05:47d'en finir

01:05:47avec le deep state

01:05:48c'est à dire

01:05:48l'état profond

01:05:49ces élites

01:05:50qui au lieu

01:05:52de lutter

01:05:53pour la vie

01:05:53des américains

01:05:54notamment

01:05:55pour le pouvoir

01:05:56d'achat des américains

01:05:57se gaufreraient

01:05:59je dirais

01:05:59dans la luxure

01:06:00voire la pédocriminalité

01:06:02l'affaire Epstein

01:06:03en est

01:06:03un exemple parfait

01:06:07le problème

01:06:07c'est que

01:06:08si vous avez été élu

01:06:09là dessus

01:06:09sur cette lutte

01:06:10et que vous jouez

01:06:11sur

01:06:12on va tout sortir

01:06:13finalement

01:06:14ça ne sert pas

01:06:15à grand chose

01:06:16et on établit

01:06:17un flou

01:06:17et bien vous vous retrouvez

01:06:18avec ça

01:06:19en tout cas politiquement

01:06:20puisque Xavier Offert

01:06:22parlait d'un calendrier

01:06:23on est à moins d'un an

01:06:25des élections

01:06:26de mi-mandat

01:06:26là non plus

01:06:27il ne faut pas y voir

01:06:28un hasard

01:06:28bien sûr

01:06:29Jean-Claude Beaujour

01:06:30sur ces documents

01:06:31qui pourraient être publiés

01:06:32la semaine prochaine

01:06:33d'autres documents

01:06:34puisque la chambre

01:06:35des représentants

01:06:36doit se prononcer

01:06:37sur la transparence totale

01:06:39de cette affaire

01:06:40dans une Amérique puritaine

01:06:41d'avoir un président

01:06:44très conservateur

01:06:45être lié à une affaire

01:06:46de pédocriminalité

01:06:47si en tout cas

01:06:48c'est avéré

01:06:49bon c'est plus

01:06:50qu'un scandale absolu

01:06:51je crois qu'il y a deux aspects

01:06:52le premier c'est

01:06:54ces documents

01:06:55qu'est-ce qu'on va y trouver

01:06:56alors il n'est pas dit

01:06:58qu'on trouvera

01:06:58des éléments

01:06:59qui vont juridiquement

01:07:00impliquer le président

01:07:02ou toute autre personne

01:07:04ça c'est la première chose

01:07:04et puis les pénalistes

01:07:06ce que je ne suis pas

01:07:07mais les magistrats pénalistes

01:07:09ont coutume de me dire

01:07:10vous savez parfois

01:07:11on tire un fil

01:07:12et on ne sait pas

01:07:12sur quoi on va tomber

01:07:14on peut tomber

01:07:14sur des choses explosives

01:07:15donc on ne sait pas

01:07:16donc dans le doute

01:07:16il y a beaucoup d'inquiétudes

01:07:18et à mon avis

01:07:19pas simplement

01:07:20chez Donald Trump

01:07:20parce qu'Empstein

01:07:21était quand même l'ami

01:07:22de beaucoup de gens

01:07:23démocrates ou républicains

01:07:24puissants

01:07:25et surtout beaucoup de puissants

01:07:26ça c'est la première chose

01:07:27la deuxième chose

01:07:28vous l'avez dit

01:07:28les politiques

01:07:29dans une Amérique

01:07:31qui a été puritaine

01:07:32mais qui s'est beaucoup cherchée

01:07:33et on a dit

01:07:34finalement les frasques

01:07:35de Dan Quayle

01:07:36qui avait été sorti

01:07:38de la présidentielle

01:07:38de la course à la présidentielle

01:07:39parce qu'il avait eu

01:07:40une aventure extra-conjugale

01:07:41n'a posé

01:07:42moins de problèmes

01:07:43à Bill Clinton

01:07:45en 98

01:07:46et puis d'autres

01:07:47c'est vrai que l'Amérique

01:07:48a changé de ce point de vue

01:07:49en revanche

01:07:50tout ce qui est

01:07:51agression

01:07:52entre guillemets

01:07:52criminelle

01:07:53contre les enfants

01:07:54contre eux

01:07:55tout ce qui se rapporte

01:07:57à la criminalité

01:07:58féminine

01:07:59à l'abus

01:08:00et de ce point de vue

01:08:01le mouvement MeToo

01:08:02a aussi de son importance

01:08:03parce que

01:08:04c'est un mouvement

01:08:04qui sait

01:08:05même si on le dit

01:08:06plutôt à gauche

01:08:07mais malgré tout

01:08:08la défense des femmes

01:08:09a son importance

01:08:10et hormis quelques femmes

01:08:12qui soutiendront

01:08:13dur comme fer

01:08:14quel que soit

01:08:15ce que ferait

01:08:15un tel ou un tel

01:08:16il y a encore

01:08:17dans une Amérique

01:08:18même républicaine

01:08:19il y a des femmes

01:08:20qui disent

01:08:20il y a des limites

01:08:21à ne pas franchir

01:08:22et d'ailleurs

01:08:22Marjorie Taylor Greene

01:08:24une élue républicaine

01:08:25a dit

01:08:26moi je vais rompre

01:08:27et Donald Trump

01:08:28a confirmé également

01:08:29de son côté

01:08:29avec le président américain

01:08:32puisqu'il fait tout

01:08:33vraisemblablement

01:08:34Xavier Roffer

01:08:35pour bloquer

01:08:35ce vote

01:08:37à la chambre

01:08:38des représentants

01:08:39et pour qu'il n'y ait

01:08:39pas ces publications

01:08:40voilà ce qu'elle a dit

01:08:42bien sûr

01:08:42s'il s'en prend

01:08:43violemment à moi

01:08:44pour faire un exemple

01:08:44et effrayer tous les autres républicains

01:08:46avant le vote

01:08:46de la semaine prochaine

01:08:47sur la publication

01:08:48des dossiers Epstein

01:08:50c'est vraiment étonnant

01:08:51de voir à quel point

01:08:51il se bat

01:08:52pour empêcher

01:08:52la divulgation

01:08:54des dossiers Epstein

01:08:55au point d'en arriver là

01:08:56alors

01:08:57il ne semble pas

01:08:58que Trump

01:08:59soit compromis

01:09:00dans les affaires

01:09:01d'abus sexuels

01:09:02pour la bonne et simple raison

01:09:04que quand

01:09:05Jeffrey Epstein

01:09:06est arrêté

01:09:06en juillet 2019

01:09:08c'est pendant

01:09:09le premier mandat

01:09:10de Trump

01:09:10et Trump

01:09:11sachant les amitiés

01:09:12extraordinaires

01:09:13qu'avait à droite et à gauche

01:09:15donc Jeffrey Epstein

01:09:16il est informé

01:09:17il n'a pas usé de son pouvoir

01:09:18pour le

01:09:19il le fait arrêter

01:09:20mais

01:09:20il y a plusieurs manières

01:09:21d'empoisonner une présidence

01:09:22souvenons-nous

01:09:24ça fait déjà

01:09:25près de trois siècles

01:09:26de l'affaire

01:09:27des poisons

01:09:27du roi Louis XIV

01:09:28il n'était naturellement

01:09:30pas compromis là-dedans

01:09:31l'espèce de scandale

01:09:33à répétition

01:09:34où sans cesse

01:09:35de nouvelles pièces

01:09:36arrivaient

01:09:36ça lui a

01:09:37terni son règne

01:09:38pendant une décennie

01:09:39et le fait

01:09:40que ça ait terni

01:09:41la présidence

01:09:42déjà

01:09:43donc là

01:09:44ça peut faire vaciller

01:09:45la présidence

01:09:45non

01:09:46ça va l'enquiquiner

01:09:47pendant 15 ans

01:09:48ça ne fera pas vaciller

01:09:49mais dans une Amérique

01:09:50où tout est communication

01:09:52vous avez un mandat

01:09:53vous devez communiquer

01:09:54Donald Trump communique

01:09:55imaginez un peu

01:09:56et vous aussi

01:09:57vous connaissez très bien

01:09:58les Etats-Unis

01:09:59imaginez un peu

01:10:00que les grands journaux

01:10:02ouvrent leurs séquences

01:10:04sur une affaire

01:10:05de cette nature

01:10:06ça va balayer

01:10:07ça va mettre de côté

01:10:08tous les efforts

01:10:09et même les éventuels succès

01:10:10que Donald Trump

01:10:11pourrait avoir

01:10:11or il va avoir besoin

01:10:13de succès

01:10:14parce que le peuple américain

01:10:15attend des résultats

01:10:16très concrets

01:10:16c'est ce que j'allais dire

01:10:17Patrick

01:10:17le pouvoir d'achat

01:10:19on en parle tous les jours

01:10:20aux Etats-Unis

01:10:21la grande et belle loi budgétaire

01:10:22voilà

01:10:22le prix de la viande

01:10:24qui explose

01:10:25le prix

01:10:25le café

01:10:26plus 19%

01:10:27le prix du café

01:10:28il est très très critiqué

01:10:30sur ce point là

01:10:32il y a eu le shutdown

01:10:32et maintenant

01:10:33il y a cette nouvelle affaire

01:10:34pardon d'enchaîner

01:10:36les métaphores

01:10:37après le dentifrice

01:10:38il y a le sparadrap

01:10:39du capitaine Haddock

01:10:40vous savez là

01:10:40qui n'arrête pas

01:10:41d'enlever

01:10:41dans son avion

01:10:42dans Tintin

01:10:43ça va être pareil

01:10:44ce que disait

01:10:45Jean-Claude Beaujour

01:10:45il se trouve

01:10:46qu'aux Etats-Unis

01:10:47encore plus qu'ailleurs

01:10:48la presse

01:10:49est extrêmement libre

01:10:50et il y a une façon

01:10:51de pouvoir interpeller

01:10:54le président

01:10:54encore plus fréquent

01:10:55qu'en France

01:10:56à chaque fois

01:10:56qu'il va aller prendre

01:10:57Marine One

01:10:58en sortant de la Maison Blanche

01:11:00sur la pelouse sud

01:11:00Monsieur le Président

01:11:02au fait

01:11:02que pensez-vous que

01:11:03et ça c'est la communication

01:11:05et c'est l'idée

01:11:05en fait

01:11:06pour l'instant

01:11:07de la plupart

01:11:08des responsables démocrates

01:11:09qui pour l'instant

01:11:10en tout cas

01:11:11dans je dirais

01:11:12la vieille génération

01:11:13n'a rien trouvé d'autre

01:11:14pour essayer

01:11:15de grignoter

01:11:16un petit peu

01:11:17l'espace de communication

01:11:18en fait

01:11:19ça va être

01:11:19du dossier Epstein

01:11:21d'atmosphère

01:11:22jusqu'aux élections

01:11:24de demi-mandat

01:11:24il n'y a pas grand chose

01:11:25encore une fois

01:11:26sans doute

01:11:26à en sortir

01:11:27peut-être que si

01:11:28mais d'avoir simplement

01:11:29son nom

01:11:29dans les échanges de mails

01:11:31ça installe quelque chose

01:11:33les électeurs magas

01:11:34ils ne vont pas se mettre

01:11:35à voter démocrate

01:11:36mais ils vont peut-être

01:11:37moins se mobiliser

01:11:38pour aller voter

01:11:39pour les candidats

01:11:41comme en Trumpiste

01:11:42Marjorie Taylor Greene

01:11:43elle est représentante

01:11:45de Géorgie

01:11:45elle ne va pas devenir

01:11:46une candidate

01:11:47à la présidence

01:11:48des Etats-Unis

01:11:49mais ça instille le doute

01:11:51et vous rajoutez

01:11:52le pouvoir d'achat

01:11:52ça fait beaucoup

01:11:53n'oubliez pas que ce sont

01:11:55dans une élection

01:11:55les élections de mi-mandat

01:11:57ce sont quelques centaines

01:11:59quelques milliers de voix

01:12:00qui peuvent ne pas se porter

01:12:01sur votre nom

01:12:01qui peuvent vous faire

01:12:03rater la marche

01:12:04la première marche

01:12:05et c'est cela

01:12:05qui est l'enjeu

01:12:07pour Donald Trump

01:12:07je vous rappelle

01:12:08que sur l'histoire

01:12:09du pouvoir d'achat

01:12:11il a promis

01:12:12on attend

01:12:13quand vous avez

01:12:14le café

01:12:15le café du matin

01:12:16qui est à plus 19%

01:12:17et que le litre

01:12:19de jus d'orange

01:12:19en Floride

01:12:20est à 13 dollars

01:12:22je peux vous dire

01:12:23que ça fait mal

01:12:24et là

01:12:25la ménagère

01:12:25c'est vrai qu'il ne faut pas dire

01:12:27ménagère

01:12:27le consommateur

01:12:31que je suis

01:12:32le consommateur

01:12:35que je suis

01:12:35quand il voit

01:12:3613 dollars

01:12:37le litre de jus d'orange

01:12:37en Floride

01:12:38là

01:12:40il ne comprend plus

01:12:40vous regardez

01:12:41vers la présidence

01:12:42pour demander

01:12:43vous vous dites

01:12:44et je ne suis pas

01:12:45le plus à pleine

01:12:46mais vous vous dites

01:12:46et très sérieusement

01:12:47vous vous dites

01:12:48il y a un problème

01:12:49Xavier Hoffer

01:12:50ce qui est grave

01:12:51dans cette affaire là

01:12:52c'est que ça ne va pas

01:12:52s'arrêter

01:12:53vous comprenez

01:12:54que rien que

01:12:55les pièces directes

01:12:55de justice

01:12:56c'est à dire

01:12:57les pièces

01:12:57du bureau

01:12:58du shérif

01:12:59du sud de la Floride

01:13:00de la police

01:13:01de Palm Beach

01:13:02jusqu'au sommet

01:13:03du FBI

01:13:04à Washington

01:13:04et de la cour

01:13:06de Manhattan

01:13:08parce que c'est là

01:13:09où habitait

01:13:10naturellement

01:13:10Jeffrey Epstein

01:13:11donc c'est cette cour là

01:13:12qu'il a jugé

01:13:12vous avez plus de

01:13:145 500 000 pièces

01:13:16de justice

01:13:16mais il y a quoi

01:13:17dans ces pièces

01:13:17pardon

01:13:17on ne sait pas

01:13:18par définition

01:13:19c'est l'accumulation

01:13:20de tout ce qui a été écrit

01:13:21les interrogatoires

01:13:23les actes de justice

01:13:24les pièces

01:13:24les comparaisons

01:13:25de ceci avec cela

01:13:26mais vous savez

01:13:27que la justice

01:13:28est très cafouilleuse

01:13:30aux Etats-Unis

01:13:30entre les différents niveaux

01:13:32pour que vos téléspectateurs

01:13:37comprennent

01:13:38c'est quoi un dossier

01:13:39un dossier

01:13:39ce sont

01:13:40toutes les pièces

01:13:40et quand on dit

01:13:41toutes les pièces

01:13:42c'est le mail

01:13:43qu'on va échanger

01:13:43le texto

01:13:44qu'on va échanger

01:13:45et donc

01:13:45elles sont listées

01:13:47ces pièces

01:13:48et vous avez

01:13:49de gros ordinateurs

01:13:50vous avez des processus

01:13:51pour pouvoir consulter

01:13:52ces pièces

01:13:52et donc automatiquement

01:13:53ça demande du temps

01:13:54ça demande de l'argent

01:13:56ça demande des moyens

01:13:57et donc

01:13:58va se poser la question

01:13:59parce que ça vient

01:13:59les moyens publics

01:14:01qui vont être

01:14:02consacrés

01:14:02à cette affaire

01:14:03et aux Etats-Unis

01:14:05on en parle

01:14:05beaucoup moins

01:14:06qu'en France

01:14:06lorsqu'il y a un procès

01:14:07assez rapidement

01:14:09on se pose la question

01:14:10combien est-ce que

01:14:11ça va coûter

01:14:11aux contribuables

01:14:13et ça va coûter

01:14:13beaucoup d'argent

01:14:15évidemment

01:14:16il va jouer là-dessus

01:14:17il va jouer là-dessus

01:14:18Donald Trump

01:14:19il dira

01:14:20la réponse est connue

01:14:22il dira

01:14:22vous savez

01:14:22ça va coûter

01:14:23beaucoup d'argent

01:14:23pour rien

01:14:24mais en même temps

01:14:24les autres lui diront

01:14:25c'est bien votre ami

01:14:27et c'est ça

01:14:27qu'ils sont en train

01:14:28d'essayer de faire

01:14:28c'est de dire

01:14:29il a fallu dépenser

01:14:30beaucoup d'argent

01:14:31du contribuable

01:14:31pendant que nous souffrons

01:14:33ça va être ça

01:14:33la rhétorique

01:14:34je vous la donne en mille

01:14:35pendant que nous nous souffrons

01:14:36nous souffrons

01:14:37pour pouvoir payer

01:14:38les frasques

01:14:38de vos amis

01:14:39c'est pour ça qu'il dit

01:14:40mais je n'étais pas amis

01:14:41nous n'étions pas copains

01:14:42on ne se connaissait pas

01:14:43regardez du côté

01:14:43de Bill Clinton

01:14:44en un mot

01:14:45est-ce que

01:14:46les révélations

01:14:47en tout cas

01:14:48ce vote à la chambre

01:14:48des représentants

01:14:49que vous avez refaire

01:14:50pourrait changer quelque chose

01:14:51parce que pour l'instant

01:14:52on le rappelle

01:14:52Donald Trump

01:14:53n'est pas impliqué directement

01:14:54mais je ne pense pas

01:14:55qu'il le sera

01:14:56puisque c'est sous

01:14:57son premier mandat

01:14:59que Epstein

01:15:00a été arrêté

01:15:01donc ça restera

01:15:02ça va rester

01:15:02voilà

01:15:03mais l'affaire

01:15:06va revenir

01:15:07sans arrêt

01:15:07on parlait tout à l'heure

01:15:08d'affaires d'ambiance

01:15:09d'atmosphère

01:15:10etc

01:15:10d'autant plus

01:15:11que les pièces sortent

01:15:13par quelques centaines

01:15:14ou quelques milliers

01:15:14on sait qu'il y en a

01:15:15plus de 5 millions

01:15:16il y a de quoi alimenter

01:15:17le jukebox

01:15:18pendant les années qui viennent

01:15:19il y a de quoi nous réinviter

01:15:20donc le feuilleton

01:15:21va se poursuivre

01:15:22merci à tous les trois

01:15:23parce que c'est passionnant

01:15:24évidemment cette affaire

01:15:25en tout cas ça passionne également

01:15:26les Etats-Unis

01:15:27puisqu'on le voit également

01:15:28sur les chaînes d'information

01:15:29américaines

01:15:29que cela passe régulièrement

01:15:32merci en tout cas

01:15:33à tous les trois

01:15:34tout de suite

01:15:34c'est l'écho

01:15:35un deuxième rendez-vous

01:15:43Choose France

01:15:43en 2025

01:15:44au mois de mai

01:15:46alors c'était Versailles

01:15:47et Tapis Rouge

01:15:48pour les grands groupes mondiaux

01:15:50cette fois c'est Paris

01:15:51et ça s'adresse

01:15:51aux entreprises françaises

01:15:53c'est quoi l'idée

01:15:54Stéphanie Collot ?

01:15:55Alors l'idée c'est tout simplement

01:15:58d'inciter les entreprises françaises

01:16:01à investir en France

01:16:02200 dirigeants sont attendus

01:16:04grands groupes

01:16:05PME

01:16:05entreprises de taille intermédiaire

01:16:08start-up

01:16:08ou encore fonds d'investissement

01:16:10le message est de dire

01:16:11merci à ceux qui choisissent la France

01:16:14même quand ils y sont déjà

01:16:16une façon de rassurer

01:16:18les chefs d'entreprise

01:16:19et les investisseurs

01:16:20en colère

01:16:21depuis la dissolution

01:16:22et très inquiets aussi

01:16:23à cause du climat politique

01:16:25tendu

01:16:26d'un budget 2026

01:16:27en leur défaveur

01:16:28des déficits

01:16:29qui se creusent

01:16:31ou encore de la suspension

01:16:32de la réforme des retraites

01:16:33en clair

01:16:34le flou persiste

01:16:36et l'incertitude

01:16:37et bien

01:16:37les dirigeants d'entreprises

01:16:39n'aiment pas ça

01:16:40ils sont plus frileux

01:16:41pour investir

01:16:43ou pour embaucher

01:16:44car ils ne savent pas

01:16:45à quelle sauce

01:16:46ils vont être mangés

01:16:48fiscalement

01:16:48donc ce sommet

01:16:50chose France

01:16:51à la sauce nationale

01:16:52il est organisé

01:16:54pour rassurer

01:16:55le monde économique

01:16:56et montrer que

01:16:57la dynamique

01:16:58reste solide

01:16:59et c'est vrai

01:17:00que les chiffres

01:17:01sont plutôt bons

01:17:03plus 0,3%

01:17:04de croissance

01:17:04au troisième trimestre

01:17:06et au moins

01:17:060,7%

01:17:07pour l'ensemble

01:17:09de l'année

01:17:09certains secteurs

01:17:11continuent

01:17:12de tirer

01:17:12l'économie

01:17:13comme l'aéronautique

01:17:14ou les transports

01:17:15toujours très performants

01:17:17à l'export

01:17:18en résumé

01:17:18après avoir longtemps

01:17:20dit

01:17:20chose France

01:17:21aux investisseurs étrangers

01:17:23Emmanuel Macron

01:17:24veut dire aujourd'hui

01:17:25aux entrepreneurs français

01:17:26continuez de miser

01:17:28sur la France

01:17:29car votre réussite

01:17:31c'est aussi la nôtre

01:17:32et vous restez sur BFM TV

01:17:34dans un instant

01:17:35c'est BFM politique

01:17:35présenté par Guillaume Daray

01:17:37qui reçoit

01:17:37Maude Bréjon

01:17:38la porte-parole

01:17:39du gouvernement

01:17:40vous restez sur BFM TV

01:17:42je vous souhaite

01:17:43une excellente journée

01:17:44mais surtout

01:17:44bon appétit

01:17:45à l'éronautique

01:17:47à l'éronautique

01:17:48à l'éronautique

01:17:49à l'éronautique

BFM Direct - Dimanche 16 novembre 2025

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