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  • il y a 2 semaines
Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.

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00:00:00Et bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct, nous sommes ensemble jusqu'à midi.
00:00:04Dans un instant, je reçois le ministre du Travail.
00:00:06Avant son départ pour l'Assemblée Nationale, théâtre d'un vote décisif.
00:00:09Aujourd'hui, celui sur la partie recette du budget de la Sécurité Sociale.
00:00:14Si ce volet est rejeté, alors la suspension de la réforme des retraites s'annonce compromise, enjeu majeur, vous l'aurez compris.
00:00:21Ce matin, on décrypte également les images spectaculaires d'une tentative d'enlèvement au Bourget en Seine-Saint-Denis
00:00:27par de faux policiers qui finissent arrêtés par des vrais.
00:00:29Les gardes à vue se poursuivent, la victime, elle, a été hospitalisée.
00:00:33Et puis à 10h30, on passe la nouvelle Twingo au scanner.
00:00:36Ça parle à à peu près tout le monde, voiture iconique et désormais exclusivement électrique, fabriquée hors de France.
00:00:41Et une pièce sur deux vient de Chine.
00:00:44BFM Direct épisode 21, c'est parti.
00:00:46D'abord l'essentiel de l'actualité avec vous Fanny.
00:01:00Bonjour Fanny.
00:01:01Et d'abord cette tentative d'enlèvement extrêmement violente survenue au Bourget en Seine-Saint-Denis.
00:01:05Une violence captée par des images témoins spectaculaires qui montrent trois individus arrachés de force à un homme de sa camionnette
00:01:12et tentés sans succès de le mettre dans leur coffre.
00:01:15Deux d'entre eux ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:01:17Le troisième est en fuite.
00:01:18Une enquête est ouverte pour déterminer les raisons de ce rapte manqué.
00:01:22Le récit de Mathis Menu.
00:01:23La scène est d'une violence déconcertante.
00:01:28Jeudi soir en pleine rue, trois individus cagoulés et munis de faux brassards de police tentent d'enlever un homme.
00:01:38L'automobiliste est extirpé de son véhicule puis traîné au sol sur quelques mètres.
00:01:44La victime se débat mais est placée de force dans le coffre de cette voiture.
00:01:50Alerté par les cris, des policiers en patrouille interviennent rapidement.
00:01:55Deux hommes sont interpellés tandis qu'un troisième prend la fuite.
00:01:59Sur place sont retrouvées une arme de poing, les faux brassards ainsi qu'une montre Rolex dérobée à la victime.
00:02:05L'enquête va devoir déterminer le mobile derrière cette tentative d'enlèvement et le profil de ces malfaiteurs
00:02:12qui ont agi visiblement avec beaucoup de sang-froid, beaucoup de détermination et puis visiblement avec une certaine préparation.
00:02:19Les deux suspects sont entendus pour tentative d'enlèvement en bande organisée.
00:02:23Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.
00:02:27Voilà, il y a 10h30 dans BFM Direct.
00:02:29On va décrypter ces images spectaculaires avec Alexandre Ragondalez, chef adjointe du service police-justice de BFM TV.
00:02:36Également avec Jean-Marie Godard qui est journaliste spécialiste des questions de sécurité,
00:02:39auteur de Paroles de flics aux éditions Fayard.
00:02:41Fanny Lorest de votre journal, cette mise au point cette nuit d'Emmanuel Macron après la levée de boucliers
00:02:47contre ce qui apparaît comme étant un revirement en faveur du très controversé accord de libre-échange avec le Mercosur.
00:02:52Oui, après le rejet des syndicats d'agriculteurs, l'indignation de la classe politique de tous bords
00:02:59sur cet optimisme montré au Brésil par le président à la suite de l'obtention, dit-il,
00:03:03de clauses de sauvegarde jugées robustes par la France.
00:03:05Emmanuel Macron a donc profité hier de sa conférence de presse au Mexique pour préciser ses propos.
00:03:11Écoutez-le.
00:03:12Il y a des avancées, ce qui me rend positif, mais je reste vigilant parce que je n'ai pas la visibilité sur le tout.
00:03:18Et donc la France continue d'attendre des réponses claires.
00:03:21Et comme je le fais depuis le premier jour avec responsabilité et loin de tous les discours démagogiques,
00:03:25je défends les intérêts de nos producteurs, industriels comme agriculteurs.
00:03:30Je défends aussi l'intérêt de nos consommateurs.
00:03:32Ce qu'il faut retenir ce matin aussi, Fanny, c'est ce répit, peut-être temporaire, pour le site français, la plateforme en ligne Chine.
00:03:40Oui, le géant du e-commerce chinois qui échappe donc à la suspension de son site en ligne.
00:03:46Dans un communiqué, la France assure que Chine ne vend plus aucun produit illicite,
00:03:49mais reste tout de même sous surveillance rapprochée.
00:03:51Les autorités qui précisent que les procédures judiciaires continuent avec un nouveau point de situation la semaine prochaine.
00:03:57D'autres plateformes seront également concernées dans les prochains jours.
00:04:00La répression des fraudes avait donné 48 heures à Chine pour se mettre en conformité après la découverte de la vente en ligne de poupées sexuelles d'apparence enfantine ou encore d'armes.
00:04:09Et puis en Ukraine, cette nouvelle nuit d'attaques russes massive.
00:04:13Des frappes qui ont touché plusieurs régions du pays cette nuit, faisant notamment un mort et six blessés dans un immeuble d'habitation à Dnipro.
00:04:21Des alertes aériennes ont également été entendues dans les régions de Kharkiv, d'Odessa, de Soumy ou des drones.
00:04:26Des missiles russes ont visé des infrastructures énergétiques.
00:04:29À Kiev, c'est la chute de débris qui aurait par ailleurs provoqué des incendies.
00:04:33Ces attaques ont provoqué d'importantes coupures de courant, faisant craindre un hiver difficile pour la population à l'approche de l'hiver.
00:04:39En octobre, les attaques nocturnes russes en Ukraine ont atteint un pic depuis 2023.
00:04:44Merci Fanny. Prochain point sur l'actualité à 11h.
00:04:46Merci.
00:04:47Le débat sur les retraites suspendues au vote sur les recettes du budget de la Sécurité sociale.
00:04:54Journée capitale à l'Assemblée nationale.
00:04:56On en parle avec le ministre du Travail, mon invité, dans un instant.
00:04:58Bonjour Jean-Pierre Farandou.
00:04:59Bonjour.
00:05:00Soyez le bienvenu.
00:05:01Merci.
00:05:01D'abord, retrouvons Loïc Besson dans la salle des pas perdus.
00:05:03Bonjour Loïc.
00:05:04Le budget de la Sécu va-t-il poursuivre son chemin à l'Assemblée ?
00:05:07Rien n'est moins sûr ce matin.
00:05:09En effet, c'est toute la question parce que les députés peuvent potentiellement,
00:05:13dès aujourd'hui, dans les prochaines heures, appuyer sur le bouton rouge.
00:05:16On vous explique quand même, le budget, il est toujours examiné en deux parties.
00:05:20D'abord, la partie recettes qui permet de définir les moyens avant la partie dépenses.
00:05:25Mais si la première partie des recettes est rejetée, alors il n'y a plus de débat.
00:05:30C'est terminé.
00:05:31C'est le Sénat qui prend la relève.
00:05:35Il y a un vrai suspense, en réalité, car on ne sait pas ce que va voter le RN.
00:05:40Ils ne le savent pas eux-mêmes.
00:05:41Pas de position tranchée pour l'instant, contre ou abstention.
00:05:44Pareil pour la gauche, les socialistes, les communistes, les écologistes.
00:05:46Ça peut faire pencher la balance dans un sens comme dans l'autre.
00:05:49Sauf que si cette partie est rejetée, alors il n'y a pas de partie dépense, vous l'aurez compris.
00:05:53Et donc, la suspension de la réforme des retraites promise par le Premier ministre
00:05:57ne sera même pas examinée.
00:06:00Les députés ne pourront pas dire que c'est la faute du gouvernement.
00:06:03Nous dit-on du côté de Matignon, où on s'inquiète des débats, bien sûr.
00:06:08Le Premier ministre, nous fait on savoir, les suit de très près.
00:06:10Depuis, Matignon ne s'interdit pas pour autant de venir dans l'hémicycle s'il venait à dérailler.
00:06:15Parce que si ce texte est rejeté, s'il n'y a plus de promesses de suspension de la réforme des retraites,
00:06:20alors c'est une grande voie qui s'ouvre pour une potentielle censure.
00:06:23– Merci Loïc, avec Clément Grosdeny à l'Assemblée Nationale pour BFM TV.
00:06:27Bonjour Jean-Pierre Farandou.
00:06:28– Bonjour.
00:06:28– Merci d'être avec nous ce matin.
00:06:29Vous êtes le ministre du Travail et des Solidarités.
00:06:32À mes côtés, pour vous interroger, Jérémie Troutin, bonjour Jérémie.
00:06:34– Bonjour François.
00:06:34– Jean-Pierre Farandou, dans quel état d'esprit vous êtes ce matin,
00:06:37alors qu'on a bien compris, il débute une journée importante à l'Assemblée Nationale
00:06:41pour le budget de la Sécurité Sociale.
00:06:43Que dites-vous ce matin ? Vous dites que c'est ce week-end ou quoi ?
00:06:47– Moi ce que je dis surtout, c'est que le débat parlementaire a bien fonctionné.
00:06:52Nous travaillons depuis plus d'une semaine sur un texte important.
00:06:55De quoi parle-t-on ? On parle des comptes de la Sécurité Sociale,
00:06:57qui est un bien commun pour tous les Français.
00:06:59Moi je trouve qu'on a bien travaillé.
00:07:00Il y a eu 500 amendements qui ont été déposés, 80 ont été retenus.
00:07:04La copie initiale que nous avons portée a été améliorée par le travail parlementaire.
00:07:07Je souhaite bien évidemment que ce travail se poursuive.
00:07:10et en fait, voter pour la partie recette, c'est peut-être pour certains approuver le contenu,
00:07:15et tant mieux, mais c'est aussi voter pour la poursuite du débat.
00:07:17Et on sait que dans la troisième partie, c'est la partie des dépenses,
00:07:21il y a des débats importants, notamment sur les retraites.
00:07:23– Mais ce matin, vous adressez un message acquis aux socialistes par exemple,
00:07:27vous leur dites, attention, la suspension de la réforme des retraites est menacée ?
00:07:33– Non, ce que je dis, c'est en fait, on va voir ceux qui sont partisans du dialogue et du débat.
00:07:37Moi, c'est mon cas, je pense que depuis que je suis d'ailleurs ministre,
00:07:40j'ai essayé de développer cette capacité de dialogue,
00:07:43aussi bien avec les partenaires sociaux d'ailleurs qu'avec les parlementaires.
00:07:46Moi, j'ai confiance dans la capacité du Parlement à voter des bonnes choses pour notre pays.
00:07:51Il faut poursuivre.
00:07:51Voilà, je pense qu'il y a une démarche et un pari qui a été fait par le Premier ministre,
00:07:55qui est le pari de la discussion dans le Parlement,
00:07:57et la capacité des parlementaires à converger pour un budget qui soit bon pour les Français,
00:08:02en prenant en compte aussi quand même les contraintes.
00:08:04On sait que ce budget de la Sécurité sociale, il faut le maîtriser,
00:08:07les dépenses dérapent, donc il faut une forme aussi de sérieux dans ce budget.
00:08:11Je pense que cette première semaine a démontré que les choses avançaient bien,
00:08:14que le Parlement était capable d'améliorer la copie initiale.
00:08:18Je suis convaincu qu'en le poursuivant, nous continuerons à fabriquer ce budget
00:08:21qui sera important pour la Sécurité sociale et important pour les Français.
00:08:24– On voit que le gouvernement met la pression depuis hier sur ce vote de cette deuxième partie du PLFSS.
00:08:29Si jamais c'est pas voté ce soir, les conséquences politiques directes,
00:08:32c'est l'abandon finalement de ce débat promis sur la suspension des retraites
00:08:35qui devrait avoir lieu mercredi prochain.
00:08:37Mais au-delà de ça, est-ce que vous pensez que ça enraye totalement le processus
00:08:40et qu'il y a un risque réel que ce budget n'arrive pas à son terme
00:08:43à cause de ce vote potentiellement aujourd'hui ?
00:08:46– Je le redis, on n'en est pas là, on a vraiment la capacité de poursuivre le débat.
00:08:51Voter pour cette partie recette, c'est en partie valider le formidable travail
00:08:56qui a été fait au Parlement, qui est quand même une nouveauté dans ce pays.
00:08:59On arrive à se mettre d'accord, à avancer, il y a des larges majorités qui se dessinent.
00:09:02Dès lors qu'elles se sont exprimées dans cette première semaine,
00:09:06il serait étonnant qu'elles ne se retrouvent pas dans le vote de ce budget aussi.
00:09:09Il y a une espèce de cohérence.
00:09:10Donc moi, à ce stade aujourd'hui, au moment où on se parle, je suis toujours optimiste
00:09:14et je pense que la capacité de débat, l'envie de débat,
00:09:16l'envie de fabriquer un budget pour les Français, pour la sécurité sociale,
00:09:19qui est un bien commun des Français, l'emportera.
00:09:21Voilà, c'est mon état d'esprit au moment où on se parle.
00:09:23– Vous vous réjouissez d'un formidable travail, Jean-Pierre Farandou,
00:09:26l'Assemblée, jour après jour, a tout de même détricoté le plan Lecornu pour la Sécu.
00:09:32La partie recette largement remaniée, vous l'avez chiffrée ?
00:09:35– On avance, on avance sur les choses, mais le Premier ministre l'a dit,
00:09:40et c'est la formule du Premier ministre dans son discours de politique générale,
00:09:43le gouvernement fait des propositions, c'est la version initiale du budget
00:09:47que nous avons proposé, nous débattons au sein de l'Assemblée.
00:09:49– Et à ce stade, l'objectif de renflouement de la Sécu s'éloigne sérieusement ?
00:09:53– Il y a des plus et il y a des moins, il y a des deux.
00:09:54Non, non, il en est vraiment pour le moment sur quelque chose qui est à peu près équilibré,
00:09:58il y a eu des votes en faveur de recettes nouvelles,
00:10:00je pense aux 1,4 points supplémentaires de la CSG,
00:10:03ce qui est une recette considérable.
00:10:05De l'autre côté, effectivement, il y a des économies que nous proposions
00:10:07qui n'ont pas été validées par l'Assemblée,
00:10:09les choses sont assez équilibrées et on voit bien tout l'intérêt de ce travail parlementaire
00:10:12qui pèse les choses, qui valide certaines propositions
00:10:15et qui assume d'en changer d'autres.
00:10:17– Justement, vous évoquez vous-même la suspension, pardon,
00:10:22la suspension de la réforme des retraites, oui,
00:10:24qui pourrait être financée par une augmentation de la CSG sur le patrimoine,
00:10:29un amendement socialiste a été adopté en ce sens cette semaine
00:10:32grâce à l'appui d'une partie des voix du bloc central,
00:10:34le gain estimé n'est pas moindre, 2,8 milliards d'euros,
00:10:38si c'est voté définitivement, ce qui n'est pas encore le cas,
00:10:40ça toucherait tous les Français qui disposent de contrats d'assurance-vie,
00:10:43ça concernerait les dividendes, l'épargne salariale,
00:10:45les plans d'épargne logement, c'est du très concret pour les Français.
00:10:49À un moment où ils n'ont jamais autant épargné,
00:10:51est-ce que ce n'est pas un message assez hostile à leur droit ?
00:10:53– Là, je vais prendre ma casquette de garant des comptes de la sécurité sociale.
00:10:58Quand vous avez une dépense,
00:11:00et on sait que la suspension des retraites conduit à une dépense,
00:11:03par rapport au projet de loi initial,
00:11:04il faudra trouver le financement de cette dépense,
00:11:07les députés, dans leur large majorité,
00:11:09puisque cet amendement a été approuvé,
00:11:10ont fait preuve de responsabilité,
00:11:12en apportant le financement en face de la dépense.
00:11:14– Mais l'impression des Français,
00:11:16peut-être que tout est rogné petit à petit,
00:11:19vous entendez éventuellement ce sentiment-là ?
00:11:22– J'espère que les Français comprennent
00:11:23que la sécurité sociale, ce bien commun, il faut le financer.
00:11:25On ne peut pas laisser déraper les comptes.
00:11:26En responsabilité, si on veut rembourser les jours de maladie,
00:11:30si on veut payer les retraites,
00:11:31il faut assumer la maîtrise de ces comptes,
00:11:34et on le fait par la discussion et le débat.
00:11:36Je le redis, il n'y a pas de solution simple,
00:11:38il n'y a pas de solution facile,
00:11:39c'est par le débat parlementaire que nous trouvons
00:11:41la meilleure manière d'assurer cet équilibre
00:11:43et la pérennité de notre système social.
00:11:45– Il y a d'autres recettes qui sont convoitées par le gouvernement,
00:11:47notamment sur le doublement des franchises médicales,
00:11:49il va y avoir le débat dans l'hémicycle.
00:11:50Quelle est la position actuellement du gouvernement ?
00:11:52Est-ce que vous êtes toujours sur le doublement
00:11:53à la fois des consultations et des médicaments,
00:11:55ou est-ce que vous pouvez éventuellement,
00:11:57vous aussi, faire un pas vers éventuellement les socialistes
00:12:01mais ce coût, ce coût qui sera directement répercuté
00:12:04là aussi sur le pouvoir d'achat des Français ?
00:12:07– Vous me posez une question qui relève plutôt
00:12:08de ma collègue, la ministre de la Santé,
00:12:10mais je veux bien répondre sur le fond.
00:12:11Là encore, c'est une proposition, elle fait sens,
00:12:13puisqu'on voit bien l'idée, l'idée c'est d'établir
00:12:15un forfait de responsabilisation qui permet effectivement
00:12:18de faire prendre une petite partie du coût des médicaments,
00:12:21on est quand même à quelques dizaines d'euros
00:12:23en moyenne par an, pour là encore assurer les comptes.
00:12:26C'est une proposition, le débat va intervenir,
00:12:28là encore, j'ai confiance dans la capacité du Parlement
00:12:30à déterminer la meilleure manière de trouver les réponses
00:12:34face à ces sujets de financement.
00:12:36La branche maladie est une branche qui est peut-être
00:12:38celle qui dérape le plus, il faut faire face à ces sujets.
00:12:40Nous faisons une proposition, le Parlement débattra,
00:12:43le Parlement votera.
00:12:43– Vous n'êtes pas arc-bouté sur le doublement
00:12:45des franchises médicales ?
00:12:46– Moi, en ce qui me concerne, à titre personnel,
00:12:48ceux qui me connaissent, ce n'est pas mon mot, arc-bouté.
00:12:50Moi, je suis un homme de dialogue et de discussion,
00:12:52dont je ne rentre jamais dans un débat
00:12:54avec des positions archi fermées,
00:12:55sinon ce n'est pas la peine de discuter.
00:12:57Je ne suis pas dans le rapport de force,
00:12:58je suis dans la discussion et l'échange
00:12:59et la capacité à dégager des consensus.
00:13:01– Vous dites ce matin, il y a des plus, il y a des moins.
00:13:03Je voulais revenir avec vous aussi sur la prime de Noël.
00:13:06Donc vous estimez qu'elle devrait être réservée
00:13:07aux bénéficiaires ayant des enfants.
00:13:09C'est honteux, c'est mesquin, a réagi Sophie Binet,
00:13:12la secrétaire générale de la CGT.
00:13:14Est-ce qu'à Minima, avec quelques jours de recul,
00:13:16vous ne vous dites pas qu'il s'agit
00:13:18un tout petit peu d'une forme de maladresse ?
00:13:20– Non, mais il faut remettre les choses en perspective.
00:13:24Moi, ça fait trois semaines que je suis là,
00:13:25on a trouvé un budget, dans ce budget,
00:13:26il y avait des propositions dont la finalité est toujours la même.
00:13:29C'est rétablir les comptes de la sécurité sociale.
00:13:31Il faut que les Français se rendent bien compte
00:13:33qu'il y a vraiment un sujet financier sur la sécurité sociale.
00:13:36– Mais distinguer les bénéficiaires qui ont des enfants
00:13:38de ceux qui n'en ont pas,
00:13:39parfois ce n'est pas un choix de ne pas avoir d'enfants,
00:13:41et quand bien même s'en est un,
00:13:42est-ce que ça doit valoir exclusion d'un tel dispositif ?
00:13:45– Écoutez, pour rien vous cacher,
00:13:46je suis en train de réfléchir à comment cette proposition pourrait évoluer.
00:13:50Voilà, et honnêtement, d'ailleurs j'ai tendu la perche.
00:13:52– C'est-à-dire, vous êtes prêt à revenir dessus ?
00:13:53– Je suis en train de regarder, là encore,
00:13:55quelles recettes nouvelles on pourrait trouver.
00:13:57Voilà, si on est capable de trouver un bout de financement
00:13:59qui permettrait d'éviter cette proposition,
00:14:01je n'aurai pas de difficultés majeures,
00:14:03peut-être même pas à la retirer,
00:14:05je pense que le Parlement lui-même votera là-dessus.
00:14:07Ce qui me paraît important à chaque fois…
00:14:08– C'est quelques millions d'euros seulement,
00:14:10cette proposition, dit le ministre de l'Économie.
00:14:12– C'est en centaines de millions quand même,
00:14:13vous savez, les choses vont vite.
00:14:14Donc il faudra trouver, moi je serai aussi l'homme du dialogue
00:14:17et l'homme du sérieux budgétaire,
00:14:18je le redis, il faut que les Français comprennent
00:14:20que la Sécurité sociale mérite qu'on s'occupe d'elle sur ses comptes.
00:14:24Pour répondre à votre question,
00:14:25s'il y a une recette qui vient compenser
00:14:27les effets de cette proposition,
00:14:29je n'aurai pas de grande difficulté
00:14:30à envisager sa suspension.
00:14:33– Et où en êtes-vous du dialogue avec les socialistes
00:14:35et peut-être le Rassemblement national,
00:14:37justement sur le vote qui doit avoir lieu aujourd'hui ?
00:14:40Est-ce que vous avez des discussions en cours ?
00:14:42Est-ce que vous encouragez les socialistes
00:14:44à voter finalement cette partie 2 du PLFSS
00:14:48qu'ils ont largement amendée,
00:14:49ils ont obtenu un certain nombre de victoires ?
00:14:51Où en sont précisément vos discussions avec ces deux parties ?
00:14:55– Je le redis, je pense que cette première semaine a été riche,
00:14:59les choses se sont passées.
00:15:00Je pense que pour plusieurs parlementaires ou plusieurs groupes,
00:15:03on peut considérer même que la copie s'est améliorée
00:15:05puisque certaines de leurs propositions ont été adoptées.
00:15:08Donc la copie au bout de la semaine n'est plus la même
00:15:11que celle qui a démarré, je pense que sur ces bases-là,
00:15:13les groupes qui se reconnaîtront dans les avancées
00:15:16de cette première semaine devraient logiquement
00:15:18adopter cette partie recette, ce qui permettra,
00:15:21je le redis, de passer dans la partie dépense
00:15:23ou des débats importants, notamment sur les retraites,
00:15:25avec des avancées sur la retraite des femmes par exemple.
00:15:27Il faut savoir les saisir, il faut savoir saisir
00:15:30les occasions de débat, il faut savoir saisir
00:15:32les bonnes propositions qui se retrouvent
00:15:33dans cette partie dépense, c'est vraiment ce que les Français attendent.
00:15:36– Cette semaine, le Premier ministre Sébastien Lecornu
00:15:39a averti, c'était au Sénat, une censure de son budget
00:15:42serait suivie d'une démission, il a même rendu la menace
00:15:44de la dissolution. L'avenir du budget, c'est bien sûr
00:15:47la priorité, mais derrière, il y a votre avenir,
00:15:50à vous notamment, vous êtes ministre du Travail,
00:15:52vous n'en aurez peut-être plus dans quelques jours,
00:15:54vous avez ça en tête ?
00:15:55– Quand j'ai accepté ce poste de ministre du Travail,
00:15:58vous savez, c'est une mission que j'ai acceptée
00:16:00pour les Français. Moi, je ne suis pas partisan,
00:16:02mon seul parti, c'est les Françaises et les Français.
00:16:04J'essaie modestement, à ma place,
00:16:06de traiter des sujets compliqués, le sujet du travail,
00:16:08le sujet des retraites, le sujet du financement
00:16:10de la sécurité sociale, le sujet de l'emploi
00:16:12des jeunes, le sujet de l'emploi des seniors,
00:16:13le sujet de l'insertion. Voilà, si
00:16:15plus longtemps je resterai, plus longtemps
00:16:17je pourrai m'impliquer pour apporter des réponses
00:16:19aux Françaises et aux Français, ce n'est pas moi qui décide,
00:16:21c'est la démocratie.
00:16:23– Les factations sont plus dures que lorsque vous étiez
00:16:25à la tête de la SNCF, il y a encore quelques semaines ?
00:16:28– C'est une nature différente,
00:16:30mais je pense que mon expérience de chef d'entreprise
00:16:32est utile quand on parle de travail, quand on parle d'emploi,
00:16:34quand on parle de dialogue social, je pense avoir démontré
00:16:36une certaine capacité à travailler
00:16:38avec les partenaires sociaux, je le vois d'ailleurs,
00:16:40puisque j'ai pu leur proposer
00:16:41d'engager une conférence travail-retraite
00:16:44qui va s'attaquer à ces problèmes
00:16:46centraux de la vie au travail
00:16:47et des conséquences sur les retraites.
00:16:49Voilà, je pense que c'est une autre
00:16:52manière de servir son pays. Pendant 45 ans,
00:16:54j'ai essayé de développer le meilleur système ferroviaire
00:16:56possible pour mon pays, maintenant j'essaye
00:16:58d'amener des réponses à ces sujets compliqués
00:17:00avec toujours une volonté de consensus et de débat.
00:17:02Mais vous avez l'impression que c'est plus dur quand on est ministre
00:17:04que quand on dirige la SNCF ?
00:17:06C'est pas la même chose.
00:17:07Mais vous vous attendiez ?
00:17:10Non.
00:17:10À ce que ce soit rude ?
00:17:13Je suis un citoyen, je reconnais d'être encore
00:17:15en situation d'apprentissage, pourtant je m'occupe
00:17:17de l'apprentissage dans mon ministère,
00:17:19je suis moi-même un apprenti, j'essaie d'apprendre vite
00:17:21parce que les Français n'attendent pas.
00:17:22Les Français attendent de nous des solutions rapides,
00:17:24par exemple je suis venu au soutien de mon collègue
00:17:27ministre du Commerce sur l'affaire Chine,
00:17:29je trouve ça, un, scandaleux, deux, l'emploi,
00:17:32l'emploi c'est le travail et le travail c'est la sécurité sociale.
00:17:35J'essaye aussi d'être solidaire avec mes collègues
00:17:37quand des enjeux importants menacent notre pays.
00:17:40Cette semaine a été marquée par la polémique Chine,
00:17:42vous venez d'en parler, par ce bras de fer
00:17:44entre le gouvernement et la plateforme en ligne
00:17:45qui ce matin n'est pas suspendue,
00:17:48elle reste, je cite, sous surveillance rapprochée
00:17:51du gouvernement et toujours sous le coup de procédure judiciaire,
00:17:54mais quand même, tout ça pour ça ?
00:17:58Non mais je pense qu'on a affaire à un sujet
00:17:59effectivement très lourd,
00:18:00enfin je pense qu'il faut être très attentif
00:18:02aux effets négatifs
00:18:03que le déploiement de ces plateformes
00:18:06de commerce en ligne font peser
00:18:08sur nos filières industrielles,
00:18:09la filière textile on l'a vu,
00:18:10on a commencé comme ça,
00:18:11sur nos commerces,
00:18:12nos commerces de centre-ville
00:18:13et donc sur l'emploi et dans le travail,
00:18:15c'est pour ça que je suis complètement solidaire.
00:18:15Mais ce matin, cette question n'est absolument pas réglée.
00:18:18On y travaille, on y travaille.
00:18:20Déjà, on a arrêté ce qui devait l'être,
00:18:22tout ce qui était illégal,
00:18:23ce qui menaçait la sécurité
00:18:24ou la santé des Françaises et des Français.
00:18:26C'est arrêté.
00:18:27Dans un communiqué hier soir,
00:18:28effectivement, le gouvernement annonce
00:18:29avoir obtenu la suppression par Chine
00:18:31de tous les produits illicites
00:18:32vendus sur sa plateforme.
00:18:34Vous en avez l'absolue garantie,
00:18:36franchement, on peut en douter,
00:18:38vu l'étendue des produits proposés par Chine.
00:18:43Moi, ma partie sur ce sujet,
00:18:44ça va être la partie autour du travail.
00:18:45Et là, bon, les enjeux,
00:18:46là aussi, les Français doivent le comprendre.
00:18:48Quand on achète,
00:18:49j'étais hier au salon Made in France,
00:18:51je ne sais pas ce que j'ai voulu témoigner,
00:18:52de mon soutien à l'artisanat,
00:18:54à la production française,
00:18:55au génie français.
00:18:56Les Françaises et les Français
00:18:57doivent comprendre
00:18:58que quand on achète français,
00:19:00on encourage l'emploi français
00:19:01pour leurs enfants,
00:19:02pour leur famille.
00:19:02Mais l'inquiétude des commerçants français,
00:19:04je le disais,
00:19:05elle est intacte ce matin.
00:19:07Vous leur dites quoi,
00:19:08en tant que ministre du Travail ?
00:19:10Moi, en tant que ministre du Travail,
00:19:11je dis que d'abord, je les soutiens.
00:19:12C'est très important d'avoir ce soutien-là.
00:19:14Et on les soutient d'ailleurs aussi dans le budget.
00:19:15Je peux vous dire que nous résistons
00:19:17parfois à des propositions
00:19:18qui pourraient affecter plus lourdement
00:19:20les entreprises,
00:19:21qu'elles soient petites ou grandes,
00:19:22dans notre pays,
00:19:22et nous y résistons.
00:19:24Deuxièmement,
00:19:24on a toutes les forces de contrôle.
00:19:26On a l'URSSAF,
00:19:26on a un certain nombre de forces de contrôle
00:19:28qui peuvent vérifier déjà
00:19:29que le droit est respecté
00:19:30par ces plateformes.
00:19:32Et enfin, il y a bien sûr
00:19:32une action française et européenne.
00:19:34On sent bien qu'en fait,
00:19:35c'est une forme de protection
00:19:36qu'il faut établir
00:19:37en France et en Europe.
00:19:38Après, ce sont des actions
00:19:39qui doivent être conduites,
00:19:40qui doivent être fortes.
00:19:41Il y a déjà des idées
00:19:42autour de 2 euros par produit
00:19:43dans les colis.
00:19:44Est-ce qu'il faudra aller plus loin ?
00:19:45Peut-être, peut-être.
00:19:46Je pense que l'Europe
00:19:47doit se protéger
00:19:48devant une forme de stratégie.
00:19:49On a affaire à une stratégie
00:19:51des Chinois
00:19:52de venir envahir
00:19:53par leurs produits
00:19:54les marchés français et européens.
00:19:58Nous devons nous défendre.
00:19:59C'est mon état d'esprit.
00:20:00Il faut défendre les commerçants,
00:20:01il faut défendre les filières,
00:20:02il faut défendre l'emploi
00:20:03et il faut défendre
00:20:04le modèle social français.
00:20:05Merci Jean-Pierre Farandou.
00:20:07Merci d'avoir été avec nous
00:20:08ce matin sur BFM Direct.
00:20:10Je vous laisse prendre
00:20:11la direction de l'Assemblée.
00:20:12Oui, c'est ça, exactement.
00:20:13Journée décisive.
00:20:14Merci à vous
00:20:15d'avoir accepté notre invitation.
00:20:16Merci.
00:20:17Jérémy, effectivement,
00:20:18on va voir dans les prochaines heures
00:20:20les positions des uns et des autres
00:20:21et in fine,
00:20:22voir si le volet recette
00:20:24du budget de la Sécu 2026
00:20:25est voté ou pas
00:20:26et si ce n'est pas le cas,
00:20:27les conséquences risquent
00:20:28d'être importantes.
00:20:29Oui, c'est pour ça
00:20:30que le gouvernement met la pression.
00:20:31C'est pour ça que M. Farandou
00:20:32était venu encore ce matin.
00:20:34On voit que la pression est exercée
00:20:35essentiellement sur les épaules
00:20:37à la fois de l'ancien socle commun,
00:20:39grosso modo,
00:20:40d'horizon du modem
00:20:41et du renaissance
00:20:42pour qu'il soit déjà présent
00:20:44dans l'hémicycle,
00:20:45c'est très important
00:20:45et que les socialistes aussi
00:20:46qui ont obtenu des victoires
00:20:48cette semaine
00:20:49votent cette partie du PLFSS
00:20:51pour pouvoir passer
00:20:52au deuxième volet
00:20:54et surtout pouvoir débattre
00:20:56et c'est leur souhait
00:20:57aux socialistes
00:20:58de la suspension
00:20:59de la réforme des retraites.
00:21:00On voit qu'il y a aussi
00:21:01des avancées
00:21:02de la part du ministre ce matin,
00:21:03notamment sur la question
00:21:04de la prime de Noël
00:21:05qui ne serait plus peut-être
00:21:07uniquement versée
00:21:08aux familles
00:21:10qui ont des enfants.
00:21:11Peut-être qu'un geste
00:21:12pourrait être fait
00:21:12dans les prochains jours.
00:21:13Tout ça, ça joue en réalité
00:21:15dans les négociations actuelles
00:21:16avec d'autres partenaires
00:21:17et notamment avec les socialistes.
00:21:18Merci beaucoup.
00:21:19Merci Jérémy.
00:21:20Dans quelques instants,
00:21:20la suite de BFM Direct,
00:21:21on va décrypter ensemble
00:21:23les images spectaculaires
00:21:25d'une tentative d'enlèvement
00:21:26au Bourget en Seine-Saint-Denis
00:21:28par de faux policiers
00:21:29qui ont fini par être arrêtés
00:21:30par des vrais.
00:21:31Les gardes à vue se poursuivent
00:21:32et la victime,
00:21:32elle a été hospitalisée.
00:21:34A tout de suite.
00:21:3410h30, soyez les bienvenus
00:21:36si vous nous rejoignez
00:21:36dans BFM Direct.
00:21:37Ce matin, on voulait aussi
00:21:38revenir sur une tentative
00:21:39d'enlèvement
00:21:40qui a eu lieu jeudi soir
00:21:41en pleine rue
00:21:42au Bourget en Seine-Saint-Denis.
00:21:44Les faits ont été filmés.
00:21:47Vous découvrez les images.
00:21:50Bonjour Igor Saïry,
00:21:51vous êtes au Bourget
00:21:51pour BFM TV.
00:21:52Igor, vous êtes à l'endroit
00:21:53où cette tentative
00:21:54d'enlèvement a eu lieu.
00:21:55Oui, absolument François
00:21:59et je discutais
00:22:00avec un monsieur
00:22:02qui habite dans le quartier
00:22:03et qui a été témoin
00:22:04de cette tentative
00:22:06d'enlèvement
00:22:06spectaculaire
00:22:07voire même rocambolesque.
00:22:09Ça s'est passé précisément ici.
00:22:11Valentin Rivoli
00:22:11va vous montrer l'image
00:22:12sur cette avenue,
00:22:14l'avenue Jean Jaurès
00:22:15au Bourget.
00:22:17Il était à peu près 20h
00:22:19jeudi soir.
00:22:21Il y avait beaucoup
00:22:21de circulation
00:22:21et effectivement
00:22:23il y a trois hommes
00:22:24qui étaient équipés
00:22:25de brassards de policiers.
00:22:27L'un de ces trois hommes
00:22:28avait une arme de poing
00:22:29et ils ont tenté
00:22:31d'enlever un homme
00:22:32qui s'était réfugié
00:22:33dans un camion
00:22:34de livraison
00:22:35et c'est précisément
00:22:36sur cette chaussée
00:22:38qu'ils ont tenté
00:22:39de l'enlever.
00:22:40Ce qu'il s'est passé ensuite
00:22:41c'est qu'il y a des policiers
00:22:43de là-bas
00:22:43qui étaient en surveillance
00:22:46parce qu'il y avait
00:22:46le concert de DJ Snake,
00:22:48le célèbre DJ
00:22:49dans un hangar
00:22:50de l'aéroport
00:22:51du Bourget.
00:22:52Ils ont entendu des cris
00:22:53et ils sont intervenus
00:22:54pour arrêter
00:22:56cet enlèvement
00:22:57puisque l'homme
00:22:58était à ce moment-là
00:22:59dans le coffre
00:23:00de la voiture
00:23:01des trois individus.
00:23:02Les policiers
00:23:03de la BAC
00:23:03de la Courneuve
00:23:04ont réussi à interpeller
00:23:05deux des trois hommes
00:23:07qui sont partis
00:23:08dans ce sens-là.
00:23:09L'un a été arrêté
00:23:10sur place,
00:23:11l'autre a été arrêté
00:23:12100 mètres plus loin
00:23:13et le troisième
00:23:14a réussi à prendre
00:23:15la fuite
00:23:16et ce que le témoin
00:23:17m'a raconté
00:23:17à l'instant
00:23:18c'est qu'il a voulu
00:23:20intervenir
00:23:20au moment
00:23:21où ça s'est fait
00:23:21sauf que l'un des trois hommes
00:23:23était armé
00:23:23et il leur a dit
00:23:24de ne pas bouger.
00:23:25Il y avait une dizaine
00:23:26de personnes
00:23:26qui voulaient intervenir.
00:23:28Ils n'ont pu que constater
00:23:29ce qu'il s'est passé
00:23:30sur place.
00:23:31Ils ont pu aussi observer
00:23:32que l'un de ces trois individus
00:23:33a tapé la femme
00:23:34de celui
00:23:35qu'on a voulu enlever
00:23:36qui était là
00:23:37pour tenter
00:23:37d'arrêter
00:23:38cet enlèvement.
00:23:39Donc scène très spectaculaire
00:23:41et très choquante
00:23:41pour les gens
00:23:42du quartier ici.
00:23:44Merci Gorsairi
00:23:45avec Valentin Rivolié
00:23:46sur les lieux
00:23:47de cette tentative
00:23:48d'enlèvement
00:23:48qui a eu lieu
00:23:49jeudi soir
00:23:50au Bourget
00:23:51en Seine-Saint-Denis.
00:23:51Bonjour Alexandra Gondalez,
00:23:52chef adjointe
00:23:53du service police-justice
00:23:55de BFMTV.
00:23:55À vos côtés,
00:23:56Jean-Marie Godard,
00:23:56bonjour.
00:23:57Bienvenue.
00:23:57Vous êtes journaliste
00:23:58spécialiste des questions
00:23:58de sécurité
00:23:59et auteur de Paroles de flics
00:24:00aux éditions Fayard.
00:24:02Driss Kéroumi
00:24:02est aussi avec nous.
00:24:03Bonjour.
00:24:04Vous êtes représentant
00:24:05syndical Alliance 93
00:24:08Seine-Saint-Denis.
00:24:09Donc quels éléments
00:24:10avez-vous
00:24:11vous ce matin
00:24:12sur ces faits spectaculaires
00:24:14et je le rappelle
00:24:15filmés ?
00:24:16Oui, bonjour.
00:24:20Je suis Driss Kéroumi,
00:24:22délégué Alliance 93
00:24:24pour la Courneuve.
00:24:25Donc je tiens
00:24:26à déjà saluer
00:24:27le courage
00:24:27de mes collègues
00:24:28et l'intervention
00:24:29rapide
00:24:30de mes collègues
00:24:33de la BAC.
00:24:34Donc Alliance,
00:24:35je leur rends
00:24:38des félicitations.
00:24:40à ce stade-là,
00:24:43à ce stade,
00:24:44on n'a aucun élément
00:24:45de...
00:24:46Là, il y a une enquête
00:24:47toujours en cours.
00:24:48Je ne pourrais pas
00:24:49vous en dire plus
00:24:50actuellement
00:24:50sur l'enquête.
00:24:52Restez avec nous,
00:24:53Driss Kéroumi.
00:24:54Alexandra,
00:24:54on comprend
00:24:55que les faits
00:24:56se sont passés
00:24:57en plusieurs temps.
00:24:58Oui, en plusieurs temps,
00:25:01en fait,
00:25:01il tente d'enlever
00:25:02cet homme
00:25:03après lui avoir
00:25:04dérobé sa montre
00:25:05de luxe,
00:25:06une Rolex.
00:25:07Pour autant,
00:25:08quel est le mobile
00:25:09de cet enlèvement ?
00:25:11Ça, ce sera à l'enquête
00:25:13de le déterminer.
00:25:14Peut-être,
00:25:14il y avait-il
00:25:15une demande de rançon
00:25:16qui était prévue
00:25:17derrière ?
00:25:19On ne connaît pas
00:25:19exactement
00:25:20le profil
00:25:21de cette victime.
00:25:22Est-ce qu'il travaille
00:25:22par exemple
00:25:23dans le milieu
00:25:23de la crypto-monnaie
00:25:24ou non ?
00:25:25Comme ça a pu être le cas,
00:25:26on se souvient
00:25:26ces derniers mois
00:25:27avec des raptes
00:25:28de personnes
00:25:29qui travaillaient
00:25:30dans ce secteur.
00:25:32Tout juste,
00:25:32sait-on que cette personne,
00:25:34cet homme,
00:25:35aujourd'hui,
00:25:35souffre de contusions,
00:25:37de traumatismes psychologiques.
00:25:39Il a été amené
00:25:40à l'hôpital
00:25:40immédiatement
00:25:41après les faits
00:25:42et on le voit
00:25:43sur ces images,
00:25:44il échappe au pire.
00:25:46Il réussit
00:25:47à résister
00:25:49suffisamment
00:25:50de temps
00:25:51pour que
00:25:52les policiers,
00:25:53de véritables policiers
00:25:54cette fois-ci,
00:25:55on l'entendait
00:25:55à l'instant
00:25:56avec le syndicaliste
00:25:58policier
00:25:58qui leur rendait hommage
00:25:59qu'ils puissent
00:26:00l'extraire de là.
00:26:03Des sources policières
00:26:04nous ont expliqué
00:26:05que la femme
00:26:05que l'on voit
00:26:06sur ces images
00:26:07et qui tente
00:26:08de s'interposer,
00:26:09qui tente de retenir,
00:26:10serait l'épouse
00:26:10de la victime.
00:26:12Pour l'instant,
00:26:12le parquet de Bominie
00:26:13n'a pas répondu
00:26:14donc nous n'avons pas pu
00:26:15confirmer cette information
00:26:16mais ça expliquerait aussi
00:26:17le courage
00:26:18dont fait preuve cette femme
00:26:19alors qu'elle a face à elle
00:26:20un homme
00:26:21qui a une arme
00:26:22à la main,
00:26:23une arme
00:26:23qui s'est avérée chargée
00:26:24ensuite
00:26:24donc il aurait pu
00:26:25faire usage
00:26:26de cette arme à feu
00:26:27et elle tente
00:26:27pour autant
00:26:28de secourir
00:26:29l'homme
00:26:30qui est en train
00:26:30d'être mis de force
00:26:31dans le coffre.
00:26:32Ce matin,
00:26:32forcément,
00:26:33on se demande
00:26:33ce qu'il y a
00:26:33derrière cette histoire
00:26:34et notamment
00:26:35quel peut être
00:26:35le mobile
00:26:36de cette tentative
00:26:37d'enlèvement.
00:26:38Oui,
00:26:39est-ce qu'il voulait
00:26:40aller plus loin
00:26:41que le vol
00:26:43de cette Rolex
00:26:44qu'il avait au poignet
00:26:45et qui a été retrouvée
00:26:47sur les deux
00:26:47des trois malfaiteurs
00:26:48qui ont été interpellés ?
00:26:51En tous les cas,
00:26:52ils peuvent rester
00:26:52jusqu'à 96 heures
00:26:53en garde à vue
00:26:54parce que c'est
00:26:55une tentative
00:26:56d'enlèvement
00:26:56en bande organisée
00:26:58donc ça prolonge
00:26:59d'autant la possibilité
00:26:59de les entendre
00:27:00sous le régime
00:27:01de la garde à vue
00:27:01et ça leur fait
00:27:03encourir une peine
00:27:04très lourde
00:27:05pouvant aller
00:27:06jusqu'à 30 ans
00:27:07de réclusion criminelle
00:27:08en cas de procès.
00:27:09Quand on voit ces images
00:27:10quand vous voyez ces images
00:27:11Jean-Marie Godard
00:27:12qu'est-ce que vous vous dites
00:27:14et comment vous les analysez
00:27:15si je puis dire
00:27:15notamment le procédé
00:27:16et puis la force
00:27:18et la détermination
00:27:19avec laquelle
00:27:21ces individus
00:27:21faux policiers
00:27:23interpellés par des vrais
00:27:24ensuite agissent ?
00:27:27C'est pas très professionnel
00:27:29on va dire
00:27:30il y a une vraie volonté
00:27:30de nuire
00:27:31et de...
00:27:32Moi je pense qu'il voulait
00:27:33vraiment l'enlever
00:27:33parce que quand on voit
00:27:34les images
00:27:35mais faire ça
00:27:36en début de soirée
00:27:38en plein milieu
00:27:38de la circulation
00:27:39si je me place
00:27:42de leur côté
00:27:42c'est extrêmement dangereux
00:27:43d'ailleurs
00:27:44il y en a 2 sur 3
00:27:45qui se sont fait attraper
00:27:46et par ailleurs
00:27:46de ce que
00:27:48de ce qu'on a dit
00:27:49aussi de sources
00:27:50policières
00:27:50c'est que le 3ème
00:27:51a laissé
00:27:52enfin ils ont laissé
00:27:53des traces quoi
00:27:53et que visiblement
00:27:55ils sont déjà connus
00:27:56des services de police
00:27:57donc ça va être
00:27:58le 3ème va être
00:27:59interpellé assez rapidement
00:28:00ça va pas être très compliqué
00:28:01de le retrouver
00:28:02maintenant il y a aussi
00:28:04une autre question
00:28:04et qu'on voit
00:28:05de plus en plus régulièrement
00:28:06dans des affaires
00:28:07comme celle-là
00:28:08c'est le faux brassard police
00:28:10il y a eu d'autres affaires
00:28:12notamment de stup
00:28:13d'enlèvement
00:28:16de rivalité entre bandes
00:28:19où on a carrément
00:28:20des individus
00:28:21qui viennent en véhicule
00:28:22avec brassard de police
00:28:24et gyrofards
00:28:25que vous pouvez acheter
00:28:26sur internet
00:28:26dernièrement
00:28:27on a aussi vu
00:28:28le braquage
00:28:30d'un laboratoire
00:28:32qui traite de l'or
00:28:33à Lyon
00:28:35et certains des malfaiteurs
00:28:37portaient eux aussi
00:28:38un brassard
00:28:39les images
00:28:40là encore d'ailleurs
00:28:40avaient été filmées
00:28:42le mobile
00:28:44derrière cette tentative
00:28:46d'enlèvement
00:28:46alors bien sûr
00:28:47l'enquête ne fait que débuter
00:28:48nous émettons ici
00:28:48des hypothèses
00:28:49mais le mobile
00:28:50peut-être
00:28:50simplement
00:28:52et je mets beaucoup
00:28:52de guillemets évidemment
00:28:53crapuleux
00:28:54le vol d'une montre
00:28:55de luxe
00:28:57par exemple
00:28:57alors il y a une chose
00:28:59intéressante sur la Rolex
00:29:00c'est que
00:29:00et ça
00:29:01des élus locaux
00:29:02qui travaillent sur la sécurité
00:29:04et des policiers
00:29:05aussi en témoignent
00:29:07c'est qu'il y a de plus en plus
00:29:08d'affaires de vol de Rolex
00:29:10dans le cadre
00:29:10de
00:29:11en fait
00:29:11de vol de Rolex
00:29:13auprès de gens
00:29:14qui en possèdent
00:29:14de manière tout à fait
00:29:15honnête
00:29:16parce que la Rolex
00:29:18peut être une monnaie d'échange
00:29:20dans des affaires de stup
00:29:21c'est-à-dire que si vous passez
00:29:22une frontière
00:29:23où vous avez besoin
00:29:24de trimballer une grosse somme
00:29:25c'est beaucoup plus facile
00:29:26de la transporter
00:29:27au poignet
00:29:28sous une manche de veste
00:29:30que d'avoir une valise
00:29:31avec des billets dans le coffre
00:29:33d'accord
00:29:33Alexandra
00:29:34on rappelle que
00:29:35des gardes à vue
00:29:37sont en cours
00:29:39il y en a
00:29:40deux
00:29:40des trois malfaiteurs
00:29:42sont en garde à vue
00:29:43jusqu'à lundi soir
00:29:44au maximum
00:29:45le syndicaliste policier
00:29:48est toujours avec nous
00:29:48en ligne
00:29:51il n'est plus avec nous
00:29:53il n'est plus avec nous
00:29:53d'accord
00:29:53parce que j'avais une question
00:29:54je me demandais
00:29:55comment on intervient
00:29:56dans ce genre de situation
00:29:57il faut beaucoup de sang-froid
00:29:59pour les policiers interpellateurs
00:30:00parce qu'on le voit
00:30:01sur ces images
00:30:01il y a beaucoup de passants
00:30:02qui sont autour
00:30:03médusés sidérés
00:30:04il y a quelqu'un
00:30:05avec une arme à feu
00:30:06qui tente d'enlever
00:30:07une personne
00:30:08intervenir dans ce cadre-là
00:30:11c'est quelque chose
00:30:12qui nécessite
00:30:13beaucoup de détermination
00:30:14et de sang-froid
00:30:14ça suscite aussi
00:30:16beaucoup d'interrogations
00:30:17sur la méthode
00:30:17employée par ces hommes
00:30:19dont deux sont en garde à vue
00:30:21merci Alexandra
00:30:22merci Jean-Marie Godard
00:30:22d'avoir été avec nous
00:30:23ce matin
00:30:24dans BFM Direct
00:30:25évidemment
00:30:25on reviendra sur ces images
00:30:26spectaculaires
00:30:27dans la deuxième heure
00:30:28de BFM Direct
00:30:30c'est une voiture iconique
00:30:33la Renault Twingo
00:30:34comme la R5 avant elle
00:30:36ce modèle
00:30:36qui a marqué les esprits
00:30:37de génération de français
00:30:38fait son grand retour
00:30:40en version électrique
00:30:41elle vient d'être dévoilée
00:30:42pour un lancement
00:30:43prévu au mois de mars prochain
00:30:45vous découvrez
00:30:46les images
00:30:47qui ont été
00:30:49de cette nouvelle Twingo
00:30:51qui a été présentée
00:30:52avant-hier
00:30:53on en parle avec vous
00:30:54Serge Cometti
00:30:55bonjour
00:30:55bonjour
00:30:56bienvenue
00:30:56vous êtes expert
00:30:57en électromobilité
00:30:59à vos côtés
00:30:59Antoine Vermeerge
00:31:00bonjour
00:31:00vous êtes journaliste
00:31:02automobile
00:31:02et nouvelle mobilité
00:31:03à l'usine nouvelle
00:31:06bon d'abord
00:31:07dites-nous
00:31:08pourquoi
00:31:09d'après vous
00:31:09les français
00:31:10sont si attachés
00:31:11à la Twingo
00:31:13j'étais vendeur
00:31:16quand Renault
00:31:16a lancé la Twingo
00:31:17j'étais vendeur
00:31:18chez Renault
00:31:18donc j'ai vécu
00:31:19le succès de l'intérieur
00:31:20dans les années 90
00:31:22exactement
00:31:23dans les années 90
00:31:23j'ai passé ma journée
00:31:25à faire
00:31:26une porte ouverte
00:31:27chez un âge
00:31:27qui a disparu maintenant
00:31:29qui était rue
00:31:29Sainte-Croix
00:31:30de la Bretonnerie
00:31:30ouvrir la voiture
00:31:32retirer les appuis-têtes
00:31:34faire un lit complet
00:31:35bouger la banquette
00:31:37etc
00:31:37c'est une voiture
00:31:38avec un succès commercial
00:31:40phénoménal
00:31:41de la part de Renault
00:31:42des prises de commandes
00:31:43au salon de Paris
00:31:44qui avait eu lieu
00:31:456 mois avant
00:31:45donc on allait prendre
00:31:47des précommandes
00:31:48avec un chèque
00:31:48chez les clients
00:31:49ensuite on est allé
00:31:50leur amener
00:31:52des miniatures
00:31:53de la voiture
00:31:53pour entretenir la flamme
00:31:55et après
00:31:55le jour du lancement
00:31:56on signait des bons de commande
00:31:58on transformait
00:31:59les précommandes
00:32:00en bons de commande
00:32:00à l'appel
00:32:01donc tout de suite
00:32:01il y a eu
00:32:02un engouement
00:32:04on verra ce qu'il en est
00:32:05pour la Twingo
00:32:06électrique
00:32:07qui va être proposée
00:32:09vendue à quel prix
00:32:10d'ailleurs ?
00:32:11moins de 20 000 euros
00:32:12juste en dessous
00:32:1319 990
00:32:14sans doute
00:32:15c'est déjà pas rien
00:32:16c'est déjà pas rien
00:32:17sans aides
00:32:18donc avec les aides
00:32:19on peut
00:32:19si les aides
00:32:21en vigueur
00:32:21actuellement
00:32:21restent
00:32:22d'application
00:32:23en janvier
00:32:242026
00:32:25on pourrait gratter
00:32:263 000
00:32:264 000 euros
00:32:27donc la faire descendre
00:32:28à 16 000 euros
00:32:2917 000
00:32:29ça permet à ce moment-là
00:32:30d'avoir une voiture
00:32:31abordable
00:32:32mais qui reste
00:32:32plus chère
00:32:33que par le passé
00:32:35les équivalents thermiques
00:32:36une voiture électrique
00:32:36aujourd'hui
00:32:36c'est 20 à 30%
00:32:38plus cher encore
00:32:38qu'une voiture thermique
00:32:39la Twingo 2026
00:32:41sera donc électrique
00:32:42et seulement électrique
00:32:43c'est-à-dire que
00:32:43pour trouver
00:32:44une Twingo thermique
00:32:46c'est fini
00:32:47neuve
00:32:49c'est plus possible
00:32:50c'est terminé
00:32:51une page se tourne
00:32:52bien sûr
00:32:52on en trouve
00:32:53sans doute encore
00:32:53d'occasion
00:32:54c'est presque collector
00:32:55pour certains modèles
00:32:57en tout cas peut-être
00:32:57mais
00:32:58aujourd'hui
00:32:59c'est le choix de Renault
00:32:59Renault a fait le choix
00:33:01de marcher sur deux jambes
00:33:02comme l'explique très bien
00:33:03le directeur commercial
00:33:04de Renault
00:33:04Fabrice Cambolive
00:33:05des véhicules full hybrides
00:33:07qui sont
00:33:08une autorisation thermique
00:33:09et puis une motorisation
00:33:11électrique
00:33:11avec une petite batterie
00:33:13voilà
00:33:13qui permet de réduire
00:33:15les émissions de CO2
00:33:16par rapport à un véhicule
00:33:17totalement thermique
00:33:18et puis des véhicules
00:33:19100% électriques
00:33:20ce qui permet d'avoir
00:33:21le meilleur compromis
00:33:22prix
00:33:23prestation
00:33:24pour une voiture électrique
00:33:26c'est la meilleure plateforme
00:33:27possible
00:33:28d'avoir une plateforme
00:33:28dédiée aux véhicules électriques
00:33:29ça c'est le choix de Renault
00:33:31aujourd'hui
00:33:31il y aura peut-être
00:33:32d'autres produits
00:33:33qui viendront après
00:33:33mais je vous rappelle
00:33:34qu'en 2035
00:33:35normalement
00:33:36il ne doit plus y avoir
00:33:37une immatriculation
00:33:39d'un véhicule
00:33:40émettant
00:33:41un gramme de CO2
00:33:42vous avez bien dit
00:33:43normalement
00:33:44la Twingo
00:33:46électrique
00:33:47comporte
00:33:48bien des
00:33:50avantages
00:33:51des qualités
00:33:51l'autonomie
00:33:54on en parle ou pas
00:33:54l'autonomie
00:33:55de la Twingo électrique
00:33:56la marque promet
00:33:57263 km
00:33:58100 km
00:33:59sur autoroute
00:34:01ça reste le point noir
00:34:02aujourd'hui
00:34:02l'autonomie
00:34:03pour les véhicules électriques
00:34:05en particulier
00:34:05en France
00:34:06qui rejoint
00:34:07le sujet
00:34:07des bornes
00:34:09du point de vue
00:34:09de Renault
00:34:10une petite Twingo
00:34:11comme celle-là
00:34:11c'est une voiture
00:34:12qui doit avoir
00:34:13un vrai aspect citadin
00:34:14Renault met souvent
00:34:16en avant
00:34:17le fait que
00:34:17ces petites voitures
00:34:18électriques
00:34:19comme la Dacia Spring
00:34:19on achète une voiture
00:34:2020 000 euros
00:34:20on a peut-être envie
00:34:21de s'en servir
00:34:22autrement
00:34:22que pour se balader
00:34:23en ville
00:34:23le point de vue
00:34:25de Renault
00:34:25c'est 35 km
00:34:26en moyenne
00:34:26et parcouru
00:34:27chaque jour
00:34:28par quelqu'un
00:34:29qui utilise
00:34:29une Dacia Spring
00:34:30par exemple
00:34:30et donc c'est suffisant
00:34:32pour faire une semaine
00:34:33complète
00:34:33sans recharger sa voiture
00:34:34pour aller au travail
00:34:35et revenir
00:34:35chercher les enfants
00:34:36à l'école
00:34:37c'est effectivement
00:34:39plutôt une voiture
00:34:40citadine
00:34:41ceux qui voudront
00:34:43rouler un petit peu plus
00:34:43achètent une Renault 5
00:34:45avec une autonomie
00:34:46un peu plus grande
00:34:47mais 80%
00:34:49des français font
00:34:49moins de 80 km par jour
00:34:51donc ça
00:34:52ça permet de faire
00:34:52du commuting
00:34:53effectivement
00:34:53entre boulot travail
00:34:54quand vous avez
00:34:55une courte distance
00:34:57et de faire la semaine
00:34:59moi j'ai un scooter électrique
00:35:01j'ai une autonomie
00:35:02de 100 km
00:35:02ça me suffit pour la semaine
00:35:03je ne me recharge qu'une fois
00:35:04sur le volet fabrication
00:35:06elle était fabriquée
00:35:08où l'ancienne Twingo ?
00:35:09à Novo Mesto
00:35:10en Slovénie
00:35:11ça fait depuis 2007
00:35:12avant ça
00:35:13c'était à Flins
00:35:13dans les Yvelines
00:35:14mais ça c'est fini
00:35:15depuis un paquet d'années
00:35:16il fallait trouver
00:35:18une solution
00:35:18pour Renault
00:35:18pour ce site de production
00:35:20qui allait se retrouver
00:35:21sans rien
00:35:21parce qu'à l'époque
00:35:22en 2020-2021
00:35:23Luca Demeo
00:35:24l'ancien directeur général
00:35:25de Renault
00:35:25avait annoncé
00:35:26que la Twingo
00:35:27allait s'arrêter
00:35:28pour finalement la relancer
00:35:29il l'avait annoncé
00:35:31en novembre-décembre 2023
00:35:33elle est enfin là
00:35:34et c'est une solution
00:35:35pour ce site de production là
00:35:36c'est aussi une manière
00:35:37pour Renault
00:35:37de proposer un prix abordable
00:35:39le fait de produire
00:35:40en Europe de l'Est
00:35:41et pas en France
00:35:42permet de réduire
00:35:44considérablement
00:35:44le prix d'appel
00:35:45l'arme anti-voiture chinoise
00:35:47c'est comme ça
00:35:48que parfois
00:35:49l'électrique
00:35:50et notamment
00:35:51cette Twingo électrique
00:35:52qui sera disponible
00:35:52à partir de mars prochain
00:35:53est présentée
00:35:55néanmoins
00:35:55cette Twingo électrique
00:35:56elle sera
00:35:57vous le disiez
00:35:57produite en Slovénie
00:35:58et près d'une pièce
00:36:00sur deux
00:36:00est conçue en Chine
00:36:03ça peut surprendre
00:36:04en fait Renault
00:36:05a décidé de travailler
00:36:07avec les Chinois
00:36:09pour essayer d'apprendre
00:36:10de ce que les Chinois
00:36:11font très bien
00:36:11donc ils ont créé
00:36:12un centre de design
00:36:13à Shanghai
00:36:14à CDC
00:36:15et ils travaillent là-bas
00:36:16avec une entreprise
00:36:17d'ingénierie
00:36:18Launch Design
00:36:19et ça leur a permis
00:36:20d'avoir un temps
00:36:21de développement
00:36:21de deux ans simplement
00:36:22et de réduire
00:36:23les coûts d'ingénierie
00:36:24et en faisant ça
00:36:26aussi il y a
00:36:26un taux de pièces
00:36:27qui est fabriqué
00:36:29en Chine
00:36:30et importé de Chine
00:36:30qui est un peu
00:36:31relativement important
00:36:33mais tout ça
00:36:34ça va bouger
00:36:34il va y avoir
00:36:34des relocalisations
00:36:35de pièces
00:36:36les fournisseurs chinois
00:36:38viennent aussi en Europe
00:36:38et derrière
00:36:40la Twingo
00:36:41à Nouveau-Mesto
00:36:41il va y avoir
00:36:42la Dacia Spoling
00:36:43qui elle
00:36:44va être développée
00:36:46à partir
00:36:46de la Twingo
00:36:48en France
00:36:49et qui sera
00:36:50industrialisée
00:36:50aussi à Nouveau-Mesto
00:36:51donc ça permet
00:36:52de remplir les capacités
00:36:53avec des véhicules électriques
00:36:54produits en Europe
00:36:55et à des prix
00:36:56très compétitifs
00:36:57par rapport
00:36:58à des véhicules chinois
00:36:59Un dernier mot
00:36:59parce que je disais
00:37:00la voiture Twingo
00:37:02électrique
00:37:03elle succède
00:37:05au retour
00:37:06de la R5
00:37:07et on apprend
00:37:09que la R5
00:37:10est la voiture électrique
00:37:10la plus vendue
00:37:11au Royaume-Uni
00:37:11c'est tombé cette semaine
00:37:13entre 1500 et 2000 exemplaires
00:37:15de cette citadine électrique
00:37:16de Renault
00:37:17vendue outre-Manche
00:37:17le mois dernier
00:37:18les voitures 100% électriques
00:37:19représentent la moitié
00:37:20des ventes
00:37:20du constructeur français
00:37:21au Royaume-Uni
00:37:23elle se vend bien
00:37:24elle est la sixième voiture électrique
00:37:25la plus vendue en Europe
00:37:26depuis le début de l'année
00:37:27un peu moins de 60 000 exemplaires
00:37:29c'est pas exactement
00:37:30les chiffres
00:37:32escomptés par Renault
00:37:33initialement
00:37:33lors du lancement
00:37:34on visait plus sur 100-120 000
00:37:36mais bon
00:37:37c'est un bon départ
00:37:38dans le marché actuel
00:37:39qui est quand même difficile
00:37:40pour les voitures électriques
00:37:41merci à tous les deux
00:37:42et avec une version
00:37:43à 25 000 euros
00:37:44qui a été lancée
00:37:45simplement il y a quelques mois
00:37:46et pour lequel
00:37:48il y a des délais
00:37:49de production de batterie
00:37:50donc la performance
00:37:51serait meilleure
00:37:52sans ça
00:37:52merci d'avoir accepté
00:37:54l'invitation de BFM Direct
00:37:55ce matin
00:37:56l'info écho tout de suite
00:37:57le blocage budgétaire
00:38:22voilà un sujet
00:38:22qui n'est pas franco-français
00:38:24figurez-vous
00:38:25pour preuve aux Etats-Unis
00:38:26un millier de vols
00:38:27ont été annulés
00:38:27rien qu'hier
00:38:28c'est la conséquence
00:38:29du shutdown
00:38:30les explications d'Antoine Delard
00:38:31oui avec le shutdown
00:38:33les contrôleurs aériens
00:38:35travaillent
00:38:35mais sans être payés
00:38:36ça fait 39 jours
00:38:38que ça dure
00:38:38et pour protester
00:38:39contre cette situation
00:38:40ils sont de plus en plus nombreux
00:38:42à se mettre en arrêt maladie
00:38:43résultat
00:38:44les tours de contrôle
00:38:45sont en sous-effectif
00:38:46il n'y a plus assez d'agents
00:38:48pour superviser
00:38:48le trafic aérien
00:38:49habituel
00:38:50c'est donc
00:38:51pour cette raison
00:38:52que le ministre
00:38:52des transports
00:38:53a pris une mesure radicale
00:38:55il a ordonné
00:38:56aux compagnies aériennes
00:38:57de supprimer
00:38:58des milliers de vols
00:38:594% des trajets
00:39:00ont été annulés
00:39:01hier
00:39:01dans les plus grands aéroports
00:39:03un chiffre qui va passer
00:39:04à 10%
00:39:05la semaine prochaine
00:39:06à terme
00:39:07un avion sur 5
00:39:08pourrait être cloué au sol
00:39:09si la situation
00:39:11ne s'améliore pas
00:39:12alors hier
00:39:12j'étais à l'aéroport
00:39:13de Reagan
00:39:14près de Washington
00:39:14l'impact était plutôt limité
00:39:16il n'y avait pas
00:39:17de pagaille
00:39:18mais les passagers
00:39:18que j'ai croisés
00:39:19en ont déjà ras-le-bol
00:39:20très mécontents
00:39:21contre Donald Trump
00:39:22et les républicains
00:39:23écoutez
00:39:24Trump
00:39:26son administration
00:39:28et les républicains
00:39:29du congrès
00:39:29sont responsables
00:39:30ils doivent faire
00:39:34leur travail
00:39:34et s'occuper
00:39:35des gens
00:39:36c'est un désastre
00:39:39je pense que
00:39:39les élus républicains
00:39:40du congrès
00:39:41doivent rentrer
00:39:42de vacances
00:39:42et se mettre au travail
00:39:43pour que les gens
00:39:44puissent reprendre
00:39:45une vie normale
00:39:45le boulot du congrès
00:39:49c'est de voter le budget
00:39:50alors s'il vous plaît
00:39:51votez le budget
00:39:52le président américain
00:39:54qui est sous pression
00:39:55pour trouver une solution
00:39:56surtout que dans
00:39:57deux semaines et demie
00:39:58c'est Thanksgiving
00:39:59une fête très importante
00:40:00pour les américains
00:40:01on attend un nombre
00:40:02record de passagers
00:40:03si rien n'est réglé
00:40:05d'ici là
00:40:05ce long week-end
00:40:06pourrait tourner
00:40:07au chaos
00:40:08dans tous les aéroports
00:40:09du pays
00:40:09Dans quelques instants
00:40:27à la suite de BFM Direct
00:40:28on reviendra
00:40:28sur l'enquête
00:40:29concernant cette tentative
00:40:31d'enlèvement
00:40:32filmée jeudi soir
00:40:34en pleine rue
00:40:35en plein milieu
00:40:35de la circulation
00:40:36au Bourget
00:40:37en Seine-Saint-Denis
00:40:38deux hommes
00:40:38sont en garde à vue
00:40:39ce matin
00:40:40la victime a été hospitalisée
00:40:41on a de nouveaux éléments
00:40:42à tout de suite
00:40:42dans BFM Direct
00:40:43Il est 11h
00:40:45soyez les bienvenus
00:40:46si vous nous rejoignez
00:40:47dans BFM Direct
00:40:47nous sommes ensemble
00:40:48jusqu'à midi
00:40:48à la une
00:40:49les images spectaculaires
00:40:50d'une tentative
00:40:51d'enlèvement au Bourget
00:40:52en Seine-Saint-Denis
00:40:53en tout début de soirée
00:40:54jeudi
00:40:55pas de faux policiers
00:40:56par de faux policiers
00:40:57qui finissent
00:40:58arrêtés par des vrais
00:40:59les gardes à vue
00:41:00se poursuivent
00:41:00la victime a été hospitalisée
00:41:02tous les détails
00:41:02à suivre
00:41:03direction également
00:41:04l'Assemblée nationale
00:41:05où cette journée
00:41:06pourrait bien signer
00:41:07l'enterrement
00:41:07de la suspension
00:41:08de la réforme des retraites
00:41:09on va vous expliquer
00:41:10pourquoi le gouvernement
00:41:11le cornue déjà
00:41:12sur le fil
00:41:13analyse à suivre
00:41:14si vous êtes client
00:41:15de Chine
00:41:16vous pouvez continuer
00:41:18vos achats
00:41:18la plateforme en ligne
00:41:19échappe à la suspension
00:41:20en France
00:41:21après une semaine
00:41:22de polémiques
00:41:23et de bras de fer
00:41:24ce qui ne veut pas dire
00:41:24que le dossier
00:41:25est clos
00:41:26loin de là
00:41:26et puis à 11h30
00:41:27je reçois une survivante
00:41:29rescapée de l'attentat
00:41:30au Bataclan
00:41:31Catherine Bertrand
00:41:32organise demain
00:41:33un événement
00:41:34caritatif et sportif
00:41:35à quelques jours
00:41:36des commémorations
00:41:36du 13 novembre 2015
00:41:37une décennie est passée
00:41:39pas le traumatisme
00:41:41d'abord l'essentiel
00:41:49de l'actualité
00:41:49avec vous Fanny
00:41:50et le verdict
00:41:51qui est tombé
00:41:51pour l'auteur
00:41:52de l'attaque meurtrière
00:41:52de Romain Surizer
00:41:53dans la Drôme
00:41:5430 ans de prison
00:41:55et 20 ans
00:41:56de période de sûreté
00:41:57c'est la peine
00:41:58prononcée hier
00:41:59par la cour d'assises
00:42:00spéciale de Paris
00:42:01à l'encontre
00:42:02d'Abdallah Osman Ahmed
00:42:03ce réfugié soudanais
00:42:05aujourd'hui âgé
00:42:06de 38 ans
00:42:06avait tué 2 personnes
00:42:08et blessé 5 autres personnes
00:42:09en avril 2020
00:42:10une attaque au couteau
00:42:11dont le caractère terroriste
00:42:12a été retenu
00:42:13par la justice hier
00:42:14tout comme l'altération
00:42:15du discernement
00:42:16de l'assaillant
00:42:17au moment des faits
00:42:18le ministre du travail
00:42:20et des solidarités
00:42:21était mon invité
00:42:22tout à l'heure
00:42:22Jean-Pierre Farandou
00:42:23qui a notamment
00:42:24voulu éteindre
00:42:26tenter en tout cas
00:42:26d'éteindre la polémique
00:42:27autour de la prime de Noël
00:42:28cette prime de Noël
00:42:29menacée d'un coup de rabot
00:42:32pour certains bénéficiaires
00:42:33alors qu'elle a été instaurée
00:42:34à la fin
00:42:35elle a été instaurée
00:42:35à la fin des années 1990
00:42:37cela concernerait
00:42:38les bénéficiaires du RSA
00:42:39ou encore les chômeurs
00:42:40en fin de droit
00:42:41sans enfants
00:42:41en cause
00:42:42un rééquilibrage nécessaire
00:42:44des comptes publics
00:42:44pourtant annoncé
00:42:45la semaine dernière
00:42:46par le ministre lui-même
00:42:48sur notre plateau
00:42:48tout à l'heure
00:42:49le même Jean-Pierre Farandou
00:42:50s'est donc dit
00:42:51prêt à réfléchir
00:42:52à une alternative
00:42:53écoutez pour rien vous cacher
00:42:55je suis en train de réfléchir
00:42:56à comment cette proposition
00:42:58pourrait évoluer
00:42:58voilà
00:42:59et honnêtement
00:42:59d'ailleurs j'ai tendu la perche
00:43:01c'est-à-dire vous êtes prêt
00:43:01à revenir dessus
00:43:02je suis en train de regarder
00:43:03là encore
00:43:04quelles recettes nouvelles
00:43:05on pourrait trouver
00:43:05voilà
00:43:06si on est capable
00:43:06de trouver un bout de financement
00:43:08qui permettrait d'éviter
00:43:09cette proposition
00:43:09je n'aurai pas de difficultés majeures
00:43:11peut-être même pas à la retirer
00:43:13je pense que le Parlement lui-même
00:43:14votera là-dessus
00:43:16il faudra trouver
00:43:17moi je serai aussi
00:43:17l'homme du dialogue
00:43:18et l'homme du sérieux budgétaire
00:43:19je le redis
00:43:20il faut que les français comprennent
00:43:22que la sécurité sociale
00:43:23mérite qu'on s'occupe d'elle
00:43:24c'est sur ses comptes
00:43:25pour répondre à votre question
00:43:26s'il y a une recette
00:43:27qui vient compenser
00:43:28les effets de cette proposition
00:43:29je n'aurai pas de grande difficulté
00:43:31à envisager sa suspension
00:43:33dans l'actualité également ce matin
00:43:35Fanny
00:43:35le Nutri-score
00:43:36qui pourrait devenir obligatoire
00:43:37oui une mesure
00:43:39votée par l'Assemblée
00:43:40hier également
00:43:41dans le cadre
00:43:41de l'examen
00:43:42du projet de l'eau
00:43:43de sécurité
00:43:44projet de budget
00:43:46pardon
00:43:46de la sécurité sociale
00:43:47pour 2026
00:43:48les députés ont adopté
00:43:49une mesure
00:43:50dans ce sens
00:43:51ce code
00:43:52à 5 lettres
00:43:53de A à E
00:43:53sur les aliments
00:43:54sera affiché
00:43:55sur tous les emballages
00:43:56pour que le consommateur
00:43:57puisse choisir en connaissance
00:43:58de cause
00:43:59ce qu'il consomme
00:44:00c'est ce qu'a défendu
00:44:01la députée écologiste
00:44:02Sabrina Sebey
00:44:03les produits du terroir
00:44:05pourraient être exemptés
00:44:07comme ceux
00:44:07labellisés AOP
00:44:08ou AOC
00:44:09appellation d'origine
00:44:10protégée
00:44:11ou encore contrôlée
00:44:12Emmanuel Macron
00:44:13qui affiche son optimisme
00:44:15à la télé mexicaine
00:44:16après le casse au Louvre
00:44:17oui le président
00:44:19interviewé
00:44:19par le média local
00:44:21Enmas
00:44:22le vol du musée du Louvre
00:44:23qui inquiète bien au-delà
00:44:24de nos frontières
00:44:25Emmanuel Macron
00:44:25a fait état d'une sécurisation
00:44:27du musée
00:44:28qui serait repensée
00:44:29comme il avait déjà demandé
00:44:30depuis plusieurs mois
00:44:31a-t-il rappelé
00:44:31et qui après le choc
00:44:33pour tout le monde
00:44:33y voit je cite
00:44:34l'occasion de sortir
00:44:35encore plus fort
00:44:36le président français
00:44:37très optimiste
00:44:38vous allez l'entendre
00:44:39sur les suites
00:44:39de l'enquête
00:44:40actuellement en cours
00:44:40pour le Louvre
00:44:43je vais être simple
00:44:43avec vous
00:44:44nous avons commencé
00:44:47à interpeller
00:44:48une partie
00:44:49de la bande
00:44:51qui a mené
00:44:53ce vol
00:44:55les bijoux seront retrouvés
00:44:58ils seront arrêtés
00:45:01ils seront jugés
00:45:02merci Fanny
00:45:03prochain point sur l'actualité
00:45:05à midi
00:45:06les images
00:45:07sont glaçantes
00:45:09images d'une tentative
00:45:10d'enlèvement
00:45:11qui a eu lieu
00:45:11jeudi soir
00:45:12en tout début de soirée
00:45:13en pleine rue
00:45:14au Bourget
00:45:14en Seine-Saint-Denis
00:45:16les faits ont été filmés
00:45:17Igor Saïry
00:45:18on vous retrouve
00:45:18vous êtes au Bourget
00:45:19vous êtes à l'endroit même
00:45:20de cette tentative
00:45:21d'enlèvement Igor
00:45:21oui absolument
00:45:25c'est sur cette avenue
00:45:26Jean Jaurès
00:45:26du Bourget
00:45:27que cette tentative
00:45:28d'enlèvement
00:45:28s'est déroulée
00:45:29jeudi soir
00:45:30peu après 20h
00:45:31un homme
00:45:32a été
00:45:34violemment agressé
00:45:35par 3 individus
00:45:37équipés
00:45:38de brassards
00:45:39de police
00:45:40l'un de ces 3 individus
00:45:41avait même
00:45:41une arme de poing
00:45:42et en pleine rue
00:45:43devant des passants
00:45:44devant beaucoup
00:45:45de témoins
00:45:46ces 3 hommes
00:45:47ont tenté
00:45:47d'extirper
00:45:48cet homme
00:45:50qui habite
00:45:50le quartier
00:45:51j'ai pu
00:45:51discuter
00:45:52avec des gens
00:45:54avec des riverains
00:45:54qui le connaissent
00:45:56c'est un homme
00:45:57qui a priori
00:45:57n'a pas
00:45:58quelque chose
00:45:59de signifiant
00:46:00dans sa vie
00:46:01qui pouvait laisser
00:46:01entendre
00:46:02cette tentative
00:46:02d'enlèvement
00:46:03les 3 hommes
00:46:04lui ont volé
00:46:05sa montre Rolex
00:46:05au poignet
00:46:06jusqu'à ce qu'une
00:46:08patrouille de la BAC
00:46:09de la Courneuve
00:46:11qui circulait
00:46:12dans le secteur
00:46:13soit intervenue
00:46:14à interpeller
00:46:152 des 3 hommes
00:46:17le 3ème
00:46:17a pu
00:46:18s'enfuir
00:46:19mais
00:46:20l'homme
00:46:20est complètement
00:46:21choqué
00:46:22et d'après des témoins
00:46:23de riverains
00:46:24qui habitent ici
00:46:25c'est la 2ème agression
00:46:26de cet homme
00:46:27en l'espace
00:46:28de 7 mois
00:46:29on ne connait pas encore
00:46:30les causes
00:46:30de cet enlèvement
00:46:31en tout cas
00:46:32le quartier
00:46:33est évidemment
00:46:34sous le choc
00:46:34car tout s'est passé
00:46:35devant les yeux
00:46:36des riverains
00:46:37présents à ce moment-là
00:46:38jeudi soir
00:46:39merci Gor Saïri
00:46:41avec Valentin Rivolié
00:46:42au Bourget
00:46:43pour BFM TV
00:46:44on découvre ensemble
00:46:45ces images
00:46:46bonjour Bruno Pommard
00:46:47vous êtes président
00:46:48du Think Tank
00:46:49Initiative Sécurité Intérieure
00:46:50ancien instructeur
00:46:51du RAID
00:46:52que vous inspire
00:46:53cette vidéo
00:46:55écoutez
00:46:55écoutez
00:46:57on a lieu
00:46:58on a affaire
00:46:59je dirais
00:46:59au grand banditisme
00:47:00d'opportunité
00:47:01je dirais
00:47:01visiblement
00:47:02on va en savoir plus
00:47:03après
00:47:04à partir de l'enquête
00:47:05qui est menée
00:47:06par le SDPJ
00:47:07du 93
00:47:07mais effectivement
00:47:08quand on voit
00:47:09la scène
00:47:10c'est surprenant
00:47:11en pleine circulation
00:47:12en 20h
00:47:13c'est pas commun
00:47:14une façon
00:47:17d'arracher
00:47:17cet individu
00:47:18de tentative
00:47:19d'enlèvement
00:47:21qui a été fait
00:47:22un petit peu
00:47:22n'importe comment
00:47:23on le voit bien
00:47:24et c'est vrai
00:47:24qu'on peut s'interroger
00:47:25encore une fois
00:47:26sur cette forme
00:47:27de grand banditisme
00:47:27qu'on voit actuellement
00:47:28on l'a vu il y a peu de temps
00:47:29vous savez
00:47:30avec les enlèvements
00:47:31sur les patrons
00:47:32de la crypto-monnaie
00:47:33on l'a vu même
00:47:33avec le Louvre
00:47:34quand on regarde
00:47:35les profils des individus
00:47:36évidemment
00:47:36on peut s'interroger
00:47:37quant au professionnalisme
00:47:39mais surtout
00:47:39à la dangerosité
00:47:41de ces individus
00:47:42puisqu'il était armé
00:47:43donc on a vu
00:47:44encore une fois
00:47:45une scène ultra violente
00:47:46et heureusement
00:47:47évidemment
00:47:48bloquée
00:47:49grâce au travail
00:47:50important
00:47:51que mènent
00:47:52les BACU
00:47:53comme je les appelle
00:47:53ce sont des hommes
00:47:54en civil
00:47:55qui travaillent jour et nuit
00:47:56sur ce type de profil
00:47:57d'individus
00:47:58Jean-Marie Godard
00:47:59vous êtes journaliste
00:47:59spécialiste des questions
00:48:00de sécurité
00:48:00auteur de Paroles de flics
00:48:01aux éditions Fayard
00:48:03grand banditisme
00:48:03n'est pas incompatible
00:48:05avec amateurisme
00:48:06non
00:48:06non non d'ailleurs
00:48:07on le voit sur ces images
00:48:08parce qu'en début de soirée
00:48:09en pleine circulation
00:48:10avec des gens
00:48:12qui sont autour
00:48:13qui assistent à la scène
00:48:14insister à ce point là
00:48:15pour enlever un individu
00:48:17qui résiste
00:48:18normalement des gens
00:48:19qui tentent ce genre de choses
00:48:22s'en vont
00:48:22n'insistent pas
00:48:23
00:48:24ils prennent tous les risques
00:48:25d'ailleurs
00:48:26il y en a deux sur trois
00:48:27qui sont attrapés
00:48:28et le troisième
00:48:29de ce que je sais
00:48:31de sources policières
00:48:32va se faire attraper aussi
00:48:34dans pas longtemps
00:48:35parce qu'ils sont tous les trois
00:48:36déjà connus
00:48:36des services de police
00:48:37Bruno Pommard
00:48:38il faisait allusion
00:48:39il y a quelques temps
00:48:40cette scène
00:48:41c'est fait
00:48:41filmé
00:48:42rappelle des souvenirs
00:48:44et pour certains d'entre eux
00:48:46récents
00:48:46oui tout à fait
00:48:47on pense
00:48:49justement
00:48:50aux enlèvements
00:48:51qu'il y a pu y avoir
00:48:52dans le cadre
00:48:52justement
00:48:53de la crypto-monnaie
00:48:54où on attrape
00:48:56des gens
00:48:56qui ont réussi
00:48:57à gagner
00:48:58beaucoup d'argent
00:48:59avec la crypto-monnaie
00:49:00pour derrière
00:49:01demander une rançon
00:49:02c'est une nouvelle
00:49:05une nouvelle
00:49:06une nouvelle criminalité
00:49:08effectivement
00:49:09il y a plusieurs autres
00:49:10hypothèses aussi possibles
00:49:11il y a déjà eu
00:49:12des enlèvements
00:49:13dans les cadres
00:49:13de trafic de stupes aussi
00:49:15soit pour
00:49:16parce qu'il y a une dette
00:49:17qui n'a pas été payée
00:49:19voilà ça c'est aussi
00:49:21ce genre de règlement de compte
00:49:23on a déjà vu
00:49:24par exemple à Marseille
00:49:25un commando
00:49:26débarquer dans une cité
00:49:28à une heure de l'après-midi
00:49:29un dimanche
00:49:30pour enlever un guetteur
00:49:32du réseau
00:49:33de narcotrafiquants
00:49:34de rival
00:49:35Bruno Pommard
00:49:37encore une fois
00:49:38quand on
00:49:39quand on voit
00:49:40ces images
00:49:40on se dit quoi
00:49:42possible action
00:49:43d'exécutant
00:49:44et derrière
00:49:46il y a
00:49:47des donneurs d'ordre
00:49:47c'est votre sentiment
00:49:49ce matin ?
00:49:51les deux
00:49:52en général
00:49:52je pourrais répondre
00:49:53ça peut être
00:49:53une commande
00:49:54effectivement
00:49:54fait par
00:49:55une équipe
00:49:58qui est au-dessus
00:49:59et qui est capable
00:50:00de commanditer
00:50:00ce type de fait
00:50:01ou bien tout simplement
00:50:02des banques de jeunes
00:50:04qui évidemment
00:50:05observent
00:50:06regardent ce qui se passe
00:50:06dans cette société
00:50:07et puis ciblent
00:50:08certaines personnes
00:50:09Jean-Marie Godard
00:50:10l'a très bien dit
00:50:10ça peut être une dette d'argent
00:50:11puisque ce monsieur a été
00:50:13a d'ailleurs été
00:50:15une première fois
00:50:16comment dire
00:50:18pris à partie
00:50:19donc on peut se poser
00:50:20la question
00:50:20et on va la savoir
00:50:21encore une fois
00:50:22à travers l'enquête
00:50:23ce que monsieur vient faire
00:50:25au milieu de cette affaire-là
00:50:26mais effectivement
00:50:27on se pose la question
00:50:28est-ce que c'est un chef
00:50:30d'entreprise fortuné
00:50:30est-ce que ça relève
00:50:32de l'estu
00:50:32tout est possible
00:50:33vous savez
00:50:34dans ce monde
00:50:35et encore une fois
00:50:36les enquêteurs
00:50:37de la SDPJ 93
00:50:38vont apporter
00:50:39des réponses rapides
00:50:40mais généralement
00:50:40vous savez
00:50:41ça tourne très rapidement
00:50:42et compte tenu
00:50:43qu'ils sont connus
00:50:44au fichier
00:50:44du grand banditisme
00:50:45la plupart
00:50:46et bien
00:50:47je pense que l'affaire
00:50:48sera vite verrouillée
00:50:49Merci Bruno Pommard
00:50:50merci Jean-Marie Godard
00:50:51d'avoir été avec nous ce matin
00:50:52dans BFM Direct
00:50:53sur BFM TV
00:50:54le débat sur les retraites
00:50:56suspendu au vote
00:50:58sur les recettes
00:50:58du budget
00:50:59de la sécurité sociale
00:51:00rien que sa journée capitale
00:51:02à l'Assemblée nationale
00:51:03où l'on vous retrouve
00:51:03Loïc Besson
00:51:04Loïc le budget de la Sécu
00:51:05va-t-il poursuivre
00:51:06son chemin à l'Assemblée
00:51:08rien n'est moins sûr
00:51:09ce matin ?
00:51:10Oui c'est la vraie question
00:51:11et il y a un vrai suspense
00:51:12il y a un vrai enjeu
00:51:13parce que que ce soit
00:51:14à gauche avec les socialistes
00:51:16ou encore au RN
00:51:17on a du mal
00:51:18à avoir une position
00:51:19tranchée
00:51:19Bonjour Edwige Diaz
00:51:21merci d'être avec nous
00:51:21en direct sur BFM TV
00:51:22député RN de Gironde
00:51:24votre groupe
00:51:27va voter quoi
00:51:28sur cette première partie
00:51:29des recettes
00:51:30du budget de la Sécu
00:51:30ça va être dans quelques heures
00:51:31dans la journée ?
00:51:33Oui on va se réunir
00:51:34parce que c'est
00:51:34une situation délicate
00:51:36il faut le rappeler
00:51:38notre groupe
00:51:38a obtenu
00:51:39un certain nombre
00:51:39de victoires
00:51:40comme par exemple
00:51:41l'absence de surtaxes
00:51:43sur l'apprentissage
00:51:44l'absence
00:51:45de surfiscalisation
00:51:47des tickets restaurants
00:51:48aussi
00:51:48et nous avons réussi
00:51:50à rejeter
00:51:50tout un tas
00:51:51de taxes dites
00:51:52comportementales
00:51:53c'est-à-dire
00:51:54notamment
00:51:54les taxes
00:51:55sur le vin
00:51:56par exemple
00:51:56mais quand même
00:51:57cette semaine
00:51:58nous avons assisté
00:51:59à une magouille
00:52:00entre les socialistes
00:52:02et les macronistes
00:52:03qui ont fait voter
00:52:04une augmentation
00:52:05de la CSG
00:52:06sur l'épargne patrimoine
00:52:07c'est-à-dire que
00:52:08si vous avez
00:52:09un PEL
00:52:09un PEA
00:52:10ou une assurance vie
00:52:11en gros ça concerne
00:52:1215 millions de français
00:52:13et bien c'est une
00:52:14surfiscalisation
00:52:14de 2,8 milliards d'euros
00:52:16mais donc du coup
00:52:16à ce stade
00:52:17vous ne savez pas
00:52:17si vous voterez
00:52:18contre ou abstention
00:52:19c'est ça l'enjeu
00:52:20oui c'est ça
00:52:20parce que les débats
00:52:21sont encore en cours
00:52:22de discussion
00:52:22et donc nous nous réunirons
00:52:24tout à l'heure
00:52:24pour prendre
00:52:25une décision importante
00:52:26qui répond
00:52:27à une seule question
00:52:28quel est le moins dur
00:52:31quelle sera la situation
00:52:32la moins difficile
00:52:32à supporter
00:52:33pour les français
00:52:34parce que vous savez
00:52:35que nous nous agissons
00:52:36dans un seul but
00:52:36c'est défendre
00:52:37l'intérêt des français
00:52:37sachant que l'enjeu
00:52:39est très important
00:52:39parce que si ce volet
00:52:40recette du budget
00:52:41de la sécu
00:52:42est rejeté
00:52:42alors c'est terminé
00:52:43plus de débat ici
00:52:44dans l'hémicycle
00:52:44ça passera au Sénat
00:52:45et donc pas de suspension
00:52:46de la réforme des retraites
00:52:47qui va venir bien sûr
00:52:48dans quelques jours
00:52:48avec les dépenses
00:52:49vous pouvez prendre
00:52:50cette responsabilité
00:52:51de vous faire barrage
00:52:54à cette suspension
00:52:54de la réforme des retraites
00:52:55déjà je voudrais juste
00:52:56rappeler nos votes
00:52:57en commission
00:52:58sur ce point là
00:52:59de la suspension
00:53:00de la réforme des retraites
00:53:01nous nous avons évidemment
00:53:02voté pour la suspension
00:53:03des retraites en commission
00:53:04mais je tiens à rappeler
00:53:05la position surprenante
00:53:07de la France Insoumise
00:53:07des écologistes
00:53:08qui eux ont décidé
00:53:09de voter contre
00:53:09la suspension des retraites
00:53:10donc vous voyez
00:53:11que ce qui se passe
00:53:12en hémicycle
00:53:13c'est clairement du théâtre
00:53:14puisque nous nous le disons
00:53:15nous pensons
00:53:16que le gouvernement
00:53:17manipule le Parlement
00:53:19et qu'au final
00:53:20tout ça passera par ordonnance
00:53:22mais si vous votez contre
00:53:23ça sera aussi de voter
00:53:23juste en un mot
00:53:24non parce que je pense
00:53:25que tout le monde connaît
00:53:26la position du Rassemblement National
00:53:27sur la question des retraites
00:53:29c'est la position
00:53:30que Marine Le Pen
00:53:31a posée au moment
00:53:32de l'élection présidentielle
00:53:32et nous sommes évidemment
00:53:33opposés à la réforme des retraites
00:53:34d'Emmanuel Macron
00:53:35merci beaucoup Edwige
00:53:35d'avoir été en direct
00:53:36avec nous sur BFM TV
00:53:37merci Loïc
00:53:38bonjour Denis Gravouille
00:53:39bonjour
00:53:40merci d'être avec nous ce matin
00:53:41vous êtes membre du bureau
00:53:42confédéral de la CGT
00:53:43en charge des questions
00:53:45emploi, chômage et retraite
00:53:46notamment
00:53:47ça tombe bien
00:53:48Jérémy Trottin est toujours avec nous
00:53:49éditorialiste politique
00:53:50BFM TV
00:53:51bonjour Jérémy
00:53:52et Virginie Martin
00:53:52bonjour politologue
00:53:53professeur
00:53:54à Kedge Business School
00:53:56Denis Gravouille
00:53:57si la partie recette
00:53:58du budget de la sécu
00:53:59est rejetée par l'Assemblée
00:54:00aujourd'hui
00:54:00la réforme des retraites
00:54:01ne sera jamais suspendue
00:54:02quel message
00:54:03vous dresserez
00:54:03aux députés
00:54:05ce matin ?
00:54:06là ça nous
00:54:07on laisse les députés
00:54:08décider
00:54:08mais il faut faire les comptes
00:54:09il faut faire les comptes
00:54:10de ce budget
00:54:11qui pour l'instant
00:54:12n'est pas du tout satisfaisant
00:54:13on l'a redit
00:54:14au ministre
00:54:15qui était votre invité
00:54:16juste il y a quelques minutes
00:54:18ce budget
00:54:19épargne
00:54:20les plus grosses fortunes
00:54:21les énormes
00:54:23cadeaux aux entreprises
00:54:24qui ont été relevés
00:54:24par le Sénat
00:54:25de 111 milliards
00:54:26et pour l'instant
00:54:27on continue à s'attaquer
00:54:28par exemple
00:54:29à la prime de Noël
00:54:30il a laissé
00:54:30pardon mais
00:54:31l'éventuelle non-suspension
00:54:33de la réforme des retraites
00:54:34c'est un non-sujet
00:54:34pour vous ce matin ?
00:54:35c'est un très gros sujet
00:54:36le sujet c'est que
00:54:37pour l'instant
00:54:37je rappelle juste
00:54:38parce qu'elle est menacée
00:54:39elle est menacée
00:54:40mais c'est une suspension
00:54:41qui n'est qu'un décalage
00:54:42dans le temps
00:54:42c'est peut-être mieux que rien
00:54:44c'est toujours mieux que rien
00:54:45parce que
00:54:46c'est parce qu'on n'a pas arrêté
00:54:47de porter le débat
00:54:48sur les retraites
00:54:48que ça continue à être
00:54:49dans le débat
00:54:49mais ce n'est qu'un décalage
00:54:51ce n'est pas une rebrogation
00:54:52mais vous n'êtes pas inquiet
00:54:53ce matin
00:54:53de ce qui peut se passer
00:54:54à l'Assemblée aujourd'hui
00:54:55je suis inquiet
00:54:56sur ce qui peut arriver
00:54:56dans le pays
00:54:56sur plein de choses
00:54:57mais par contre
00:54:58le budget tel qu'il est
00:54:59encore là
00:55:00il y a encore beaucoup
00:55:01de choses à faire
00:55:01pour qu'il soit
00:55:01qu'il soit acceptable
00:55:03et qu'il soit un budget
00:55:05qui ne soit pas
00:55:05un budget d'austérité
00:55:06écoutons justement
00:55:07le ministre du Travail
00:55:08sur ce point précis
00:55:09vous réagissez ensuite
00:55:10Denis Gravouy
00:55:11J'espère que les Français
00:55:13comprennent que la sécurité sociale
00:55:14ce bien commun
00:55:15il faut le financer
00:55:15on ne peut pas laisser
00:55:16déraper les comptes
00:55:17en responsabilité
00:55:18si on veut rembourser
00:55:19les jours de maladie
00:55:21si on veut payer les retraites
00:55:22il faut assumer
00:55:23la maîtrise de ces comptes
00:55:24et on le fait
00:55:25par la discussion
00:55:26et le débat
00:55:26je le redis
00:55:27il n'y a pas de solution simple
00:55:28il n'y a pas de solution facile
00:55:29c'est par le débat parlementaire
00:55:31que nous trouvons
00:55:31la meilleure manière
00:55:32d'assurer cet équilibre
00:55:33et la pérennité
00:55:34de notre système social
00:55:35Le ministre du Travail
00:55:36qui salue ce matin
00:55:37ici même
00:55:38un formidable travail
00:55:39fait à l'Assemblée
00:55:40cette semaine
00:55:41C'est sûr
00:55:42qu'il y a du travail
00:55:43à l'Assemblée nationale
00:55:43et on y a contribué
00:55:45puisqu'on a rencontré
00:55:46un certain nombre
00:55:46de groupes parlementaires
00:55:47hors extrême droite
00:55:48que nous combattons
00:55:49mais la question
00:55:50est d'arriver
00:55:51à quel équilibre
00:55:52l'équilibre par exemple
00:55:53quand on voit
00:55:54la prime de Noël
00:55:55c'est absolument scandaleux
00:55:56d'aller imaginer
00:55:57de retirer une prime de Noël
00:55:58à des gens qui sont au RSA
00:55:59Il est prêt à revenir
00:56:00sur cette mesure
00:56:01il l'a dit ici même
00:56:02il y a une heure
00:56:02J'ai entendu
00:56:03maintenant qu'il l'annonce
00:56:05qu'il l'annule
00:56:06c'est une réforme
00:56:07une mesure
00:56:08que nous ne pouvons pas accepter
00:56:09Si on trouve une mesure
00:56:10de remplacement
00:56:12permettant de financer
00:56:13à la même hauteur
00:56:14Là où je suis d'accord
00:56:15avec le ministre
00:56:15c'est qu'il faut assurer
00:56:16l'équilibre des comptes
00:56:17de la sécurité sociale
00:56:18donc il faut s'assurer
00:56:19qu'on arrête
00:56:20de lui retirer des recettes
00:56:21il faut arrêter
00:56:21de nous dire
00:56:22que la seule solution
00:56:23pour permettre
00:56:24d'équilibrer
00:56:25les comptes
00:56:25de la sécurité sociale
00:56:26c'est d'instaurer
00:56:27des franchises
00:56:27je l'ai entendu dire
00:56:29que c'était quelques euros
00:56:30ben non ça peut être
00:56:31250 ou 350 euros
00:56:32on n'a pas encore
00:56:33le même chiffre
00:56:33le chiffre précis
00:56:34de total
00:56:34pour les plus malades
00:56:35de franchise médicale
00:56:36et de participation
00:56:37qui seraient encore doublées
00:56:38ça c'est inacceptable
00:56:39la sécu
00:56:40ça ne doit pas avoir
00:56:41de franchise
00:56:41ça ne doit pas avoir
00:56:42de participation
00:56:43donc c'est tout
00:56:44cette histoire
00:56:44qu'il faut défendre
00:56:45Jérémy, Virginie
00:56:46c'est que le volet
00:56:47recette du budget
00:56:48de la sécu
00:56:49qui arrive au vote
00:56:51à l'Assemblée
00:56:52aujourd'hui
00:56:52c'est pas le volet
00:56:53du gouvernement
00:56:54c'est pas le volet initial
00:56:55c'est un volet
00:56:56profondément remanié
00:56:57profondément
00:56:58à la fois
00:56:59il y a eu des gestes
00:56:59qui ont été faits
00:57:00avant même
00:57:00les débats
00:57:01par Sébastien Lecornu
00:57:03sur le dégel
00:57:05du BRM
00:57:05de l'impôt
00:57:06sur le revenu
00:57:06et aussi le dégel
00:57:08sur les prestations sociales
00:57:09qui ont failli
00:57:10être gelées
00:57:11elles seront finalement
00:57:11indexées sur l'inflation
00:57:12on a vu aussi
00:57:14que par exemple
00:57:14tout n'est pas dégelé
00:57:15pardon je vais vous interrompre
00:57:17mais tout n'est pas dégelé
00:57:18pour l'instant
00:57:19l'APL
00:57:19on n'est pas certain
00:57:20les logements
00:57:22il y a différentes
00:57:23et puis sur les impôts
00:57:25on n'a pas de précision
00:57:26sur le barème de CSG
00:57:28donc il y a quand même
00:57:28des augmentations d'impôts
00:57:29qui sont prévues
00:57:29par certains
00:57:30pour la CSG
00:57:31après c'est quand même
00:57:32des garanties
00:57:33qui avaient avancé
00:57:34Sébastien Lecornu
00:57:35il y a eu d'autres choses
00:57:36aussi à l'occasion
00:57:37de ce débat
00:57:38sur le PLFSS
00:57:39le budget de la sécurité sociale
00:57:41il avait été question
00:57:43de fiscaliser
00:57:43par exemple
00:57:44les revenus
00:57:44des apprentis
00:57:45ce ne sera pas le cas
00:57:46il y avait aussi
00:57:47la question
00:57:48de taxer davantage
00:57:50les tickets restaurants
00:57:50ce ne sera pas le cas
00:57:52c'est pour ça qu'on parle
00:57:52d'un plan détricoté
00:57:53d'un plan détricoté
00:57:55il y a aussi
00:57:55un milliard de plus
00:57:56qui a été donné
00:57:56à l'hôpital
00:57:59ce qui fait qu'aujourd'hui
00:57:59en réalité
00:58:00c'est largement insuffisant
00:58:01mais les choses ont bougé
00:58:03depuis le début
00:58:04de l'arrivée en hémicycle
00:58:05de ce texte
00:58:05ce qui fait que
00:58:06le gouvernement
00:58:07espère obtenir
00:58:08d'une façon ou d'une autre
00:58:10ce vote aujourd'hui
00:58:11qui est important
00:58:12on voit qu'il y a
00:58:14une volonté
00:58:15de mettre la pression
00:58:16sur à la fois
00:58:17les socialistes
00:58:17et peut-être
00:58:18un petit peu
00:58:18sur l'ERN
00:58:19en leur disant
00:58:20très clairement
00:58:20si ce n'est pas voté
00:58:22aujourd'hui
00:58:23il n'y aura pas
00:58:24de débat
00:58:25sur la suspension
00:58:25de la réforme
00:58:26des retraites
00:58:27donc grosso modo
00:58:27vous avez obtenu
00:58:28certaines victoires
00:58:29maintenant
00:58:29soyez responsable
00:58:30si vous voulez
00:58:31qu'on discute
00:58:31sur la réforme
00:58:32des retraites
00:58:32votez
00:58:33ou faites en sorte
00:58:34que ce texte
00:58:35soit voté
00:58:35cet après-midi
00:58:36Virginie Martin
00:58:37le budget c'est incertain
00:58:38mais derrière
00:58:39c'est le gouvernement
00:58:40le cornu
00:58:40qui est ce matin
00:58:41sur une ligne de crête
00:58:43vraiment
00:58:43oui c'est vraiment
00:58:44le mot le plus juste
00:58:46je crois
00:58:46et c'est vrai
00:58:47que le gouvernement
00:58:48a fait quand même
00:58:49beaucoup d'efforts
00:58:50mais vous avez vu aussi
00:58:51dans leur communication
00:58:52comment ils jouent
00:58:53finalement la partie
00:58:54ils la jouent
00:58:55en re-responsabilisant
00:58:57l'Assemblée nationale
00:58:58c'est ça finalement
00:58:59qu'ils font
00:58:59en disant
00:59:00nous on aura tout fait
00:59:01on a enlevé
00:59:02le 49-3
00:59:03de l'équation
00:59:04on vous a donné
00:59:05les rênes
00:59:06et les responsabilités
00:59:07donc maintenant
00:59:08quelque part
00:59:08débrouillez-vous
00:59:09et assumez
00:59:10que ce budget
00:59:10soit voté
00:59:11sinon effectivement
00:59:13de toute façon
00:59:13après sa part au Sénat
00:59:15commission mixte paritaire
00:59:16il n'y aura finalement
00:59:17plus rien
00:59:17et tout ça aura servi
00:59:19à strictement rien
00:59:21et ça c'est aussi
00:59:21très important
00:59:22on l'a entendu d'ailleurs
00:59:24de la part du ministre du Travail
00:59:25qui était chez vous
00:59:26tout à l'heure
00:59:26il vraiment
00:59:28c'est comme si
00:59:28pratiquement
00:59:29il dépolitisait le débat
00:59:30je trouve
00:59:31d'une certaine manière
00:59:32alors qu'il est profondément politique
00:59:33mais en disant
00:59:34nous finalement
00:59:35on a aussi une vision comptable
00:59:37une recette
00:59:38égale une dépense
00:59:39et puis le Parlement
00:59:40doit se débrouiller avec cela
00:59:41l'Assemblée nationale
00:59:43Denis Gravouille
00:59:44s'est opposée avant-hier
00:59:45à une cotisation patronale
00:59:46prélevée sur les tickets restos
00:59:47les chèques vacances
00:59:48qui étaient proposées
00:59:49initialement par le gouvernement
00:59:50une mesure censée rapporter
00:59:51950 millions d'euros
00:59:53qui étaient vivement contestées
00:59:54par la gauche
00:59:54et par une partie
00:59:55du camp gouvernemental
00:59:57ça c'est quelque chose
00:59:58qui est de nature
00:59:59à vous satisfaire
00:59:59le fait qu'elle a été retoquée
01:00:01le récit qui a été fait
01:00:02par le gouvernement
01:00:04c'est qu'on part avec un budget
01:00:06qui est complètement scandaleux
01:00:07c'était le budget
01:00:08Bérou à Paris 2 jours fériés
01:00:09c'était le même
01:00:10à Paris 2 jours fériés
01:00:11et ensuite
01:00:12on va en retirer
01:00:13une grosse partie
01:00:14pour en garder
01:00:15une partie
01:00:15donc c'est la bouteille
01:00:16à moitié vide
01:00:17à moitié pleine
01:00:17moi je le dis
01:00:18ce budget
01:00:19n'est pas satisfaisant
01:00:20les députés
01:00:21prendront leur responsabilité
01:00:22pour savoir
01:00:22ce qu'il faut faire
01:00:24et évidemment
01:00:25la situation politique
01:00:26est très compliquée
01:00:27mais je le redis
01:00:28il faut quand même
01:00:29regarder les effets
01:00:30pour les retraités
01:00:31pour les plus pauvres
01:00:32pour les classes moyennes
01:00:33et ça c'est pour ça
01:00:34que nous ne nous satisfierons
01:00:35jamais
01:00:36d'un budget
01:00:37qui est un semi-budget
01:00:38de musée des horreurs
01:00:39c'est pour ça
01:00:40qu'on appellera
01:00:40des mobilisations
01:00:41c'est ce que j'allais vous demander
01:00:43où on est l'automne social
01:00:44et bien pour l'instant
01:00:45évidemment que
01:00:46la pression
01:00:47qui a été mise
01:00:48a permis de remettre
01:00:49le débat
01:00:49sur la réforme des retraites
01:00:50mais on n'a toujours pas de vote
01:00:52à l'Assemblée nationale
01:00:53pour ou contre
01:00:54la réforme 2023
01:00:55ce n'est jamais arrivé
01:00:56donc c'est bien
01:00:57ce que nous disons
01:00:58il faut qu'il y ait
01:00:59par exemple
01:00:59un vote
01:01:00qui mette au débat
01:01:01et 149.3 cette fois-ci
01:01:03le vote de 2023
01:01:04plutôt que simplement
01:01:05un décalage
01:01:06d'une génération
01:01:07et sur le reste
01:01:09et bien effectivement
01:01:09nous appelons à mobiliser
01:01:10le 2 décembre
01:01:11avec d'autres syndicats
01:01:12pour faire en sorte
01:01:13qu'on continue
01:01:14à porter ces questions sociales
01:01:15tant qu'on n'aura pas obtenu
01:01:17un vrai budget de progrès
01:01:19nous continuerons à nous battre
01:01:21Merci à vous
01:01:22Denis Grabouille
01:01:23merci Jérémy
01:01:23merci Virginie Martin
01:01:24je précise
01:01:25et je vous annonce
01:01:27plus exactement
01:01:27un rendez-vous important
01:01:28politico-médiatique
01:01:30demain à midi
01:01:31BFM politique
01:01:32l'invité de Guillaume Daré
01:01:34sera François Ruffin
01:01:35député
01:01:36debout
01:01:36de la Somme
01:01:37dans quelques instants
01:01:39on vous donne
01:01:40ces nouvelles informations
01:01:41concernant
01:01:43Salah Abdeslam
01:01:43Abdeslam
01:01:44l'enquête sur la clé USB
01:01:45de Salah Abdeslam
01:01:46est élargie
01:01:47de nouvelles gardes à vue
01:01:48sont en cours
01:01:50ce matin
01:01:50je recevrai ici même
01:01:52à quelques jours
01:01:53des 10 ans
01:01:53des attentats
01:01:55du 13 novembre 2015
01:01:56une survivante
01:01:57une rescapée
01:01:58de l'attentat au Bataclan
01:01:59à tout de suite
01:02:0011h30
01:02:01soyez les bienvenus
01:02:02si vous nous rejoignez
01:02:02dans BFM Direct
01:02:03priorité au direct
01:02:04justement
01:02:05Alexandre González
01:02:06l'enquête sur la détention
01:02:07illicite d'une clé USB
01:02:09par Salah Abdeslam
01:02:10dernier membre vivant
01:02:12des commandos
01:02:12des attentats
01:02:13du 13 novembre 2015
01:02:14est élargie
01:02:15ce matin
01:02:163 personnes
01:02:16sont en garde à vue
01:02:17on va y venir
01:02:18mais d'abord rappelez-nous
01:02:19de quelle affaire
01:02:20il s'agit précisément
01:02:21alors Salah Abdeslam
01:02:23qui est donc
01:02:24le seul survivant
01:02:25du commando
01:02:26des attentats
01:02:27du 13 novembre 2015
01:02:28est détenu
01:02:30actuellement
01:02:30à l'isolement
01:02:31dans la prison
01:02:32de haute sécurité
01:02:33de Vendin-le-Vieil
01:02:34en novembre dernier
01:02:35il avait fait la demande
01:02:37d'avoir
01:02:38un ordinateur
01:02:39dans sa cellule
01:02:40ce qui a été
01:02:41accepté
01:02:41par l'administration
01:02:42pénitentiaire
01:02:43ordinateur
01:02:44je le précise
01:02:44sans connexion
01:02:45internet
01:02:46mais néanmoins
01:02:47un ordinateur
01:02:47et lorsque
01:02:49Gérald Darmanin
01:02:50actuel garde des sceaux
01:02:50est arrivé
01:02:51au commande
01:02:52en décembre 2024
01:02:53il a demandé
01:02:54à ce moment-là
01:02:55qu'une vaste campagne
01:02:56de fouilles
01:02:57soit menée
01:02:57dans les cellules
01:02:58en général
01:02:58pas que celle
01:02:59de Salah Abdeslam
01:03:00mais ça a donné lieu
01:03:02à la découverte
01:03:02en janvier 2025
01:03:04janvier dernier
01:03:05d'une clé USB
01:03:06dans l'ordinateur
01:03:07enfin avec l'ordinateur
01:03:08de Salah Abdeslam
01:03:09qui n'aurait pas dû
01:03:11être là
01:03:11et au fait
01:03:12qu'il se rende compte
01:03:14que Salah Abdeslam
01:03:15avait consulté
01:03:16du contenu djihadiste
01:03:17sur cet ordinateur
01:03:18dans sa cellule
01:03:20alors d'après nos informations
01:03:21il y a notamment
01:03:22des vidéos
01:03:22de propagande
01:03:23de Daesh
01:03:24ou encore
01:03:24des chants
01:03:25religieux djihadistes
01:03:26le parquet national
01:03:28antiterroriste
01:03:28a alors ouvert
01:03:29immédiatement
01:03:29une enquête
01:03:30saisi l'ordinateur
01:03:31ça va s'en dire
01:03:32mais ouvert une enquête
01:03:33et ça aboutit
01:03:34donc à ces gardes à vue
01:03:36qui sont en ce moment
01:03:37en cours
01:03:37trois personnes
01:03:39en gardes à vue
01:03:39celle de Salah Abdeslam
01:03:40il y a quelques jours
01:03:41il a été extrait
01:03:42de sa cellule
01:03:43pour être entendu
01:03:43depuis la prison
01:03:44de Vendin-Levier
01:03:45il n'a pas été amené ailleurs
01:03:46il a répondu peut-être
01:03:48on ne le sait pas
01:03:48aux questions
01:03:49mais en tout cas
01:03:49il a été entendu
01:03:50en garde à vue
01:03:51elle a été ensuite levée
01:03:52il a été réincarcéré
01:03:54et il y a maintenant
01:03:55trois autres gardes à vue
01:03:56en cours
01:03:56dont celle
01:03:57selon nos informations
01:03:58de la compagne actuelle
01:04:00de Salah Abdeslam
01:04:01il a une compagne
01:04:02avec qui il s'est marié
01:04:03reliégeusement
01:04:04par téléphone
01:04:05nous dit-on
01:04:06et cette femme
01:04:08est donc entendue
01:04:09avec deux autres personnes
01:04:11pour que le parquet
01:04:12national antiterroriste
01:04:13essaye de comprendre
01:04:14comment il a pu
01:04:15se retrouver
01:04:16avec du contenu djihadiste
01:04:17qu'il consultait
01:04:19en prison
01:04:19effectivement
01:04:20ça suscite énormément
01:04:21d'interrogations
01:04:22merci beaucoup Alexandra
01:04:23évidemment
01:04:23on y revient
01:04:24tout au long
01:04:25de la journée
01:04:26sur BFM TV
01:04:27après une semaine
01:04:29de polémiques
01:04:30de bras de fer
01:04:31avec le gouvernement
01:04:32Chine échappe
01:04:33à une suspension
01:04:34en France
01:04:35la plateforme en ligne
01:04:36reste néanmoins
01:04:37je cite
01:04:37sous surveillance rapprochée
01:04:39de la part du gouvernement
01:04:40et toujours sous le coup
01:04:40de plusieurs procédures judiciaires
01:04:42réaction ce matin
01:04:43ici même
01:04:44du ministre du travail
01:04:45je pense qu'on a affaire
01:04:47à un sujet
01:04:47effectivement très lourd
01:04:48enfin je pense
01:04:49qu'il faut être très attentif
01:04:50aux effets négatifs
01:04:51que le déploiement
01:04:53de ces plateformes
01:04:54de commerce en ligne
01:04:55font peser
01:04:56sur nos filières industrielles
01:04:57la filière textile
01:04:58on l'a vu
01:04:58on a commencé comme ça
01:04:59sur nos commerces
01:05:00donc commerces de centre-ville
01:05:01et donc sur l'emploi
01:05:02et dans le travail
01:05:03c'est pour ça que je suis
01:05:04complètement soulaire
01:05:04ce matin cette question
01:05:04n'est absolument pas réglée
01:05:06on y travaille
01:05:07on y travaille
01:05:08déjà on a arrêté
01:05:09ce qui devait être
01:05:10tout ce qui était illégal
01:05:11ce qui menaçait
01:05:12la sécurité
01:05:12ou la santé
01:05:13des françaises
01:05:13et des français
01:05:14c'est arrêté
01:05:15Yann Rivaud-Allan
01:05:16bonjour
01:05:17vous êtes le président
01:05:18de la fédération
01:05:19du prêt-à-porter
01:05:20féminin
01:05:20Chine
01:05:20toujours accessible
01:05:21en France
01:05:21ce matin
01:05:22qu'en dites-vous ?
01:05:23en fait je suis extrêmement triste
01:05:24pour tous les consommateurs
01:05:25qui peuvent encore acheter
01:05:26sur cette plateforme
01:05:27encore hier
01:05:28l'association
01:05:30Globale 2000
01:05:31montrait
01:05:32qu'il y avait
01:05:32des produits
01:05:33qui avaient des
01:05:34toxicités
01:05:36inimaginables
01:05:37on avait des fnalates
01:05:38on avait du plomb
01:05:39on avait des pifaces
01:05:41à des degrés
01:05:42inimaginables
01:05:43parce que c'était
01:05:44il dépassait
01:05:454000 fois la norme
01:05:47donc de la dangerosité
01:05:48de ces produits
01:05:49on s'aperçoit
01:05:50qu'en laissant
01:05:50encore ouvert ce site
01:05:52on permet à tous
01:05:53les consommateurs
01:05:53d'acheter des chaussures
01:05:54qui contiennent du plomb
01:05:55évidemment extrêmement dangereux
01:05:57à la fois pour nous
01:05:58et pour nos enfants
01:05:59mais dans un communiqué
01:06:00hier soir
01:06:01le gouvernement
01:06:01annonce avoir obtenu
01:06:03la suppression par Chine
01:06:04de tous les produits
01:06:05illicites vendus
01:06:06sur sa plateforme
01:06:06en ligne
01:06:07et c'est pour ça
01:06:08qu'il faut aller
01:06:09dans le détail
01:06:09il y a tous les produits
01:06:10illicites
01:06:11évidemment les armes
01:06:12qu'on peut avoir
01:06:12évidemment les toupets
01:06:13pédocriminels
01:06:14qui sont des produits
01:06:15illicites
01:06:15puis après il y a
01:06:16les produits dangereux
01:06:17tous les produits
01:06:18qui sont non normés
01:06:19et on s'aperçoit
01:06:20que la loi
01:06:20justement pour pouvoir
01:06:21interdire un site
01:06:22est pour l'instant
01:06:23insuffisante
01:06:24pour pouvoir interdire
01:06:25le site
01:06:26et bien il faut avoir
01:06:27une répétition
01:06:28de tous ces produits
01:06:29illicites
01:06:30je prends par exemple
01:06:31les armes
01:06:31comme Chine a arrêté
01:06:33sa marketplace
01:06:33il n'y a plus d'armes
01:06:34pour l'instant
01:06:35mais il y a toujours
01:06:36encore les vêtements
01:06:37qui sont dangereux
01:06:38pour la santé
01:06:39et donc ce matin
01:06:39vous dites au gouvernement
01:06:40vous êtes finalement
01:06:42assez impuissant
01:06:43alors c'est là où
01:06:44justement la loi
01:06:45doit changer
01:06:46et on doit
01:06:47de notre côté
01:06:47informer les consommateurs
01:06:49de ces achats
01:06:50qui sont dangereux
01:06:50systématiquement
01:06:51sur le site
01:06:52on doit aller plus loin
01:06:53aussi dans la transformation
01:06:54de la loi
01:06:54ça ne les décourage pas
01:06:55les consommateurs
01:06:55on le voit
01:06:57alors je pense que
01:06:58justement
01:06:58ils ne sont pas
01:06:59nécessairement conscients
01:07:00de la dangerosité
01:07:01des produits
01:07:01qu'ils peuvent acheter dessus
01:07:02on le voit par exemple
01:07:03sur les jouets
01:07:03on a un site
01:07:05avec Chine
01:07:05où 0% des jouets
01:07:07étaient bons
01:07:08pour la santé
01:07:08tous les produits
01:07:09étaient dangereux
01:07:10et pourtant
01:07:12ça n'arrête pas
01:07:13en effet
01:07:13une partie des consommateurs
01:07:14qui préfère
01:07:15fermer les yeux
01:07:16sur cette dangerosité
01:07:17Virginie Martin
01:07:18la pression politique
01:07:20demeure
01:07:20et si un nouveau scandale
01:07:23semblable à celui
01:07:24des poupées
01:07:25à caractère
01:07:26des poupées sexuelles
01:07:28à caractère enfantin
01:07:29et si un nouveau scandale
01:07:30éclatait
01:07:31le gouvernement
01:07:32ne peut pas se le permettre
01:07:33d'une certaine manière
01:07:34non le gouvernement
01:07:35ne peut pas se le permettre
01:07:36et oui
01:07:37il devrait
01:07:37de toute façon
01:07:39être plus exigeant
01:07:40mais après voilà
01:07:41il faut aussi
01:07:42que le cadre législatif
01:07:43puisse permettre
01:07:44cette exigence
01:07:45et donc là dessus
01:07:46c'est certain
01:07:47que les contrôles
01:07:48ont été multipliés
01:07:49mais je trouve
01:07:50que c'est très juste
01:07:51de faire la différence
01:07:53très claire
01:07:53entre les choses
01:07:55et les éléments illicites
01:07:56et ça a été très bien dit
01:07:58et les éléments dangereux
01:08:00et ça c'est très important
01:08:01et dans une époque
01:08:02ce qui est absolument incroyable
01:08:03dans une époque
01:08:04où depuis quelques années
01:08:06on met la pression
01:08:07sur nos propres entreprises
01:08:08sur la responsabilité sociale
01:08:10des entreprises
01:08:12et des industries
01:08:13je répète
01:08:14que sur la RSE
01:08:15ce qu'on appelle
01:08:16communément la RSE
01:08:17responsabilité sociale
01:08:18il y a la question écologique
01:08:20bien sûr
01:08:20il y a la question sociale
01:08:21il y a la question
01:08:22des égalités salariales
01:08:24il y a la question
01:08:25du bien-être
01:08:25il y a la question
01:08:26des inclusions
01:08:27il y a la question
01:08:27de la sécurité
01:08:29et là tout d'un coup
01:08:30on est face à
01:08:31un géant chinois
01:08:33qui ne respecte
01:08:34absolument rien
01:08:35quand nous
01:08:35de l'autre côté
01:08:36on met la pression
01:08:37sur nos entreprises
01:08:38pour être finalement
01:08:39vertueuses
01:08:40un géant
01:08:40dont la plateforme en ligne
01:08:42n'est pas suspendue
01:08:43ce matin
01:08:44l'activité continue
01:08:45les clients français
01:08:46de Chine peuvent
01:08:47continuer à acheter
01:08:49en ligne
01:08:50on a quand même eu
01:08:51on voit les images
01:08:51cette semaine
01:08:52Jérémy
01:08:53un gouvernement
01:08:54pleinement mobilisé
01:08:54sur Chine
01:08:55et des ministres
01:08:56ouvrant eux-mêmes
01:08:57les cartons Chine
01:08:59arrivés à Roissy
01:09:00et une ministre
01:09:01des comptes publics
01:09:02indiquait que
01:09:03200 000 cartons
01:09:05au moins
01:09:05resterait bloqués
01:09:06à Roissy
01:09:07tant que tous
01:09:08n'auraient pas été
01:09:09contrôlés
01:09:10c'est quand même
01:09:11surprenant
01:09:11le politique peut encore
01:09:12faire des choses
01:09:13même si on est
01:09:15dans un monde
01:09:15ultra libéralisé
01:09:17ouvert
01:09:18il a fallu ce scandale
01:09:19des poupées
01:09:20pédopornographiques
01:09:22pour que le gouvernement
01:09:23se saisisse du sujet
01:09:24alors que le sujet
01:09:25est sur la table
01:09:26depuis très longtemps
01:09:26parce qu'en effet
01:09:27ce n'est pas que ça
01:09:28le problème
01:09:28le problème
01:09:29c'est que ça vient
01:09:29tuer le petit commerce
01:09:31et que ça vient aussi
01:09:32sans doute empoisonner
01:09:33une partie des consommateurs
01:09:34on voit que le gouvernement
01:09:35maintient malgré tout
01:09:36la pression
01:09:36il y aura une forme
01:09:37de surveillance
01:09:38rapprochée encore
01:09:39même si le site
01:09:40a été nettoyé
01:09:41c'est vrai que largement
01:09:41maintenant
01:09:42les produits
01:09:43qui sont à vendre
01:09:44ne sont plus
01:09:44des produits illicites
01:09:45ils peuvent rester
01:09:46néanmoins dangereux
01:09:47et il y a des procédures
01:09:48qui sont toujours en cours
01:09:49à la fois contre Chine
01:09:51mais aussi contre
01:09:51d'autres sites
01:09:52avec la volonté aussi
01:09:53d'appuyer
01:09:54la France veut appuyer
01:09:55sur la commission européenne
01:09:56pour essayer
01:09:58d'obtenir
01:09:59que Chine
01:09:59et les autres plateformes
01:10:00soient plus vertueuses
01:10:01à défaut
01:10:02de pouvoir les interdire
01:10:03mais ça c'est un processus
01:10:05qui est extrêmement long
01:10:05et qui devrait pousser aussi
01:10:07à la mise en place
01:10:08d'une nouvelle législation
01:10:09à l'échelle européenne
01:10:10pour interdire
01:10:11l'arrivée
01:10:12sur le territoire européen
01:10:13de produits toxiques
01:10:14Yann Riveau-Allen
01:10:15d'un mot
01:10:16vous attendez aujourd'hui
01:10:17d'être reçu
01:10:19à Bercy
01:10:20pour obtenir des garanties
01:10:21parce que les questions
01:10:21demeurent autour
01:10:22de la survie
01:10:23des petits commerçants
01:10:24notamment dans le secteur
01:10:25de l'habillement
01:10:26qui se porte
01:10:26sans mauvais jeu de mots
01:10:27très mal
01:10:28en ce moment
01:10:29bon après il y a
01:10:30les discussions
01:10:30autour du budget
01:10:31donc il y a une espèce
01:10:32de blocage
01:10:32actuellement politique
01:10:34mais vous demande
01:10:36aujourd'hui
01:10:37quelles sont-elles ?
01:10:38Alors les relations
01:10:38avec Serge Papin
01:10:39notre ministre
01:10:40en fait sont très fortes
01:10:41c'est-à-dire
01:10:41il y a un véritable volontarisme
01:10:43de sa part
01:10:43pour justement
01:10:44aller plus loin
01:10:45comme c'était le cas
01:10:46par exemple aussi
01:10:47avec Véronique Louvacci
01:10:48mais je pense là
01:10:49on doit reprendre
01:10:50deux points
01:10:51le premier
01:10:52c'est qu'il y a
01:10:52une iniquité
01:10:53entre les marques françaises
01:10:54et les marques internationales
01:10:56comme Chine
01:10:56parce que si une marque française
01:10:58avait ce type d'action
01:10:59et si on trouvait ses produits
01:11:00au sein de son magasin
01:11:01tout serait fermé
01:11:02immédiatement
01:11:03donc on doit avoir
01:11:04une action
01:11:04beaucoup plus musclée
01:11:05sur les plateformes numériques
01:11:06le deuxième point
01:11:07c'est qu'il y a la taxe
01:11:09justement
01:11:09qui va se mettre en place
01:11:10de 2 euros par article
01:11:12tout cela est aussi
01:11:13pour muscler nos douanes
01:11:14nos douanes doivent être
01:11:15beaucoup plus fortes
01:11:15on doit être capable
01:11:16justement de pouvoir
01:11:17arrêter 200 000 colis
01:11:18d'un seul coup
01:11:19et de tout tester
01:11:20cette fois-ci
01:11:21évidemment avec une douane
01:11:22plus forte
01:11:22avec plus d'outils
01:11:23plus d'intelligence artificielle
01:11:25Merci à tous les trois
01:11:26d'avoir accepté
01:11:27l'invitation de BFM Direct
01:11:28célébrer la vie
01:11:30partout
01:11:30où les terroristes
01:11:31ont semé la mort
01:11:32il y a bientôt
01:11:3310 ans
01:11:34jour pour jour
01:11:35à 4 jours
01:11:36des commémorations
01:11:36des attentats
01:11:37du 13 novembre 2015
01:11:38un événement sportif
01:11:39et caritatif
01:11:40est organisé
01:11:41demain matin
01:11:42à Paris
01:11:42on en parle
01:11:44avec celle
01:11:44qui est à l'initiative
01:11:46de cet événement
01:11:47Catherine Bertrand
01:11:48qui fait son entrée
01:11:49dans ce studio
01:11:49bonjour
01:11:50Catherine Bertrand
01:11:51et soyez la bienvenue
01:11:52vous êtes la vice-présidente
01:11:53de l'association française
01:11:54des victimes du terrorisme
01:11:55vous avez survécu
01:11:57à l'attentat
01:11:58au Bataclan
01:11:59vous avez d'ailleurs écrit un livre
01:12:00chronique d'une survivante
01:12:02aux éditions de la Martinière
01:12:03c'est une bande dessinée
01:12:04puisque vous êtes
01:12:04je le rappelle
01:12:05illustratrice
01:12:06on va en parler
01:12:07d'abord
01:12:0710 ans après
01:12:09comment ça va ?
01:12:10il y a des hauts et des bas
01:12:11c'est vrai que le temps
01:12:12fait du bien
01:12:13on est d'accord là-dessus
01:12:14mais il y a des souffrances
01:12:16il y a des cicatrices
01:12:17qui se referment
01:12:18qui ne se soignent jamais
01:12:20en fait
01:12:20donc clairement
01:12:22ça a changé ma vie
01:12:24il y a eu vraiment une rupture
01:12:25mais avec le temps
01:12:27on apprend à faire avec
01:12:29en fait
01:12:29et à quelques jours
01:12:31des commémorations
01:12:3210 ans
01:12:33après
01:12:34ces attentats
01:12:36comment on se sent
01:12:39comment vous sentez-vous
01:12:39ça suscite chez vous
01:12:40de l'appréhension
01:12:41de l'inquiétude
01:12:41ou de par
01:12:42l'initiative
01:12:43que vous avez prise
01:12:44il y a aussi
01:12:46l'envie absolue
01:12:47de masquer la tristesse
01:12:49par
01:12:49la vie
01:12:50et le fait d'impliquer
01:12:52tout le monde
01:12:53c'est ça
01:12:53effectivement
01:12:54c'est que depuis 10 ans
01:12:55on commémore ensemble
01:12:57entre victimes
01:12:58entre associations
01:12:59avec des officiels
01:13:00on se sent la plupart du temps
01:13:02assez seul
01:13:03et au bout de 10 ans
01:13:05je me rends compte
01:13:06qu'en fait
01:13:07c'est la France
01:13:07quand même
01:13:08qui a été attaquée
01:13:09ce jour-là
01:13:10c'est pas juste moi
01:13:11donc c'est important aussi
01:13:13d'ouvrir la commémoration
01:13:14à tous les citoyens
01:13:16je pense qu'on a besoin
01:13:18d'un événement rassembleur
01:13:19et c'est ce qui est prévu
01:13:20demain matin
01:13:21donc
01:13:21deux événements en un
01:13:23et notamment
01:13:24une marche
01:13:26pour rendre hommage
01:13:27aux victimes des attentats
01:13:28à travers
01:13:28deux rendez-vous
01:13:30dont l'un qui passera
01:13:30par les lieux
01:13:31des attentats
01:13:32c'est bien ça
01:13:33pour qu'il ne soit
01:13:34jamais
01:13:35des cimetières
01:13:36en fait
01:13:36c'est ça
01:13:37en fait l'idée
01:13:38c'est de
01:13:39de passer par
01:13:41tous les lieux attaqués
01:13:41ça va pas être glauque
01:13:43je vous le promets
01:13:44au contraire
01:13:45il faut rajouter
01:13:45de la vie
01:13:46là où il y a eu
01:13:47de la mort
01:13:47donc pour moi
01:13:49c'est vraiment
01:13:49une vague positive
01:13:50qui doit passer
01:13:51par ces lieux-là
01:13:52surtout ne jamais oublier
01:13:54les victimes
01:13:54des attentats
01:13:55des terrasses
01:13:55et du stade de France
01:13:56trop souvent oubliés
01:13:58malheureusement
01:13:59130 morts
01:14:00et des centaines
01:14:02de blessés physiques
01:14:03et psychologiques
01:14:05vous-même souffrez
01:14:06d'un syndrome
01:14:08de stress post-traumatique
01:14:0910 ans après
01:14:11encore
01:14:11Catherine Bertrand
01:14:12on va y venir
01:14:13mais sur ce projet
01:14:14je trouve ça très intéressant
01:14:15que vous nous racontiez
01:14:16comment il a germé
01:14:17il est né
01:14:18et vous le préparez
01:14:19depuis les JO
01:14:20l'an dernier
01:14:21qui vous ont
01:14:22dites-vous
01:14:22transformé
01:14:24oui
01:14:24vous pouvez nous expliquer
01:14:25pourquoi
01:14:25oui
01:14:26je vais vous expliquer
01:14:27pourquoi
01:14:27mais d'abord
01:14:28je suis désolée
01:14:30je tiens
01:14:31à dire
01:14:33qu'il y a eu
01:14:33132 morts
01:14:34donc on a eu
01:14:35deux personnes
01:14:36qui ont mis fin
01:14:37à leur jour
01:14:37depuis
01:14:38il ne faut pas
01:14:39les oublier
01:14:40notamment en mai 2024
01:14:42le suicide
01:14:43de votre ami
01:14:44le dessinateur
01:14:44Fred Deville
01:14:45qui était lui aussi
01:14:46rescapé
01:14:46de l'attentat
01:14:47au Bataclan
01:14:48voilà
01:14:48et donc c'est aussi
01:14:49pour ça que j'étais
01:14:50vraiment
01:14:51l'année dernière
01:14:52j'étais au fond du trou
01:14:53avec la perte
01:14:54de mon ami Fred
01:14:55donc je ne voyais pas
01:14:57d'avenir
01:14:57si vous voulez
01:14:58et puis la cérémonie
01:14:59des JO m'a complètement
01:15:01transformée
01:15:02en fait
01:15:02je me suis sentie
01:15:03happée par les JO
01:15:04d'une manière
01:15:05incroyable
01:15:06j'ai vu à quel point
01:15:07les français
01:15:08pouvaient se rassembler
01:15:09être vraiment heureux
01:15:11d'être ensemble
01:15:12autour du sport
01:15:13et je me suis dit
01:15:13c'est vraiment
01:15:14le sport c'est vraiment
01:15:16une belle valeur
01:15:17il faut s'appuyer
01:15:18sur le sport
01:15:18pour aller mieux
01:15:19donc je me suis dit
01:15:20qu'effectivement
01:15:20il y avait quelque chose
01:15:21à faire
01:15:21le jour de la cérémonie
01:15:23d'ouverture
01:15:24vous êtes confinée
01:15:26chez vous
01:15:26quand je dis confinée
01:15:27c'est lié au syndrome
01:15:29de stress post-traumatique
01:15:31vous êtes devant votre télé
01:15:33avec votre conjoint
01:15:34je crois
01:15:34oui
01:15:35et alors là ?
01:15:37alors là je deviens folle
01:15:38toute seule
01:15:38dans mon salon
01:15:40je commence à danser
01:15:41à crier de joie
01:15:42vraiment ?
01:15:43oui
01:15:43parce que j'étais vraiment
01:15:45voilà
01:15:46j'étais en phase de deuil
01:15:48donc je voyais pas
01:15:50du tout d'avenir
01:15:51je voyais les choses
01:15:53vraiment très
01:15:53négativement
01:15:55et là d'un coup
01:15:56une vague positive
01:15:58qui arrive d'un coup
01:15:59en plus avec Gojira
01:16:00à laquelle vous ne vous attendiez pas
01:16:01du tout
01:16:02je ne m'y attendais pas
01:16:02ça vous a vous-même
01:16:03submergé
01:16:04et surprise ?
01:16:05ah oui complètement
01:16:06et en fait
01:16:07ça m'a complètement sortie
01:16:08de mon état
01:16:08de torpeur
01:16:10depuis des mois
01:16:11donc je me suis sentie
01:16:12à paix
01:16:13j'ai regardé
01:16:13toutes les compétitions
01:16:14j'étais à fond
01:16:15ça m'a vraiment portée
01:16:17oui
01:16:17alors derrière
01:16:17il y a eu un petit blues
01:16:18je crois
01:16:18pardon ?
01:16:19derrière il y a eu
01:16:20un petit blues
01:16:20alors oui
01:16:21après les JO
01:16:22tant ils vous ont
01:16:23transformé
01:16:24et porté
01:16:25en septembre
01:16:26effectivement
01:16:27il y a eu un petit blues
01:16:28post-JO
01:16:29qui a été un peu difficile
01:16:31à gérer
01:16:32parce que
01:16:33ça nous a tellement porté
01:16:34ces JO
01:16:35qu'effectivement
01:16:36on passe
01:16:37des sentiments
01:16:38extrêmement positifs
01:16:39à le retour
01:16:40de la routine
01:16:41en fait
01:16:42le métro boulot dodo
01:16:43qui revient en septembre
01:16:44et en fait
01:16:45on s'est dit
01:16:46qu'il fallait absolument
01:16:48qu'on s'appuie
01:16:49sur le sport
01:16:49à l'association
01:16:50française
01:16:51des victimes
01:16:52du terrorisme
01:16:52on s'est dit
01:16:53qu'il fallait faire
01:16:54quelque chose
01:16:54pour les 10 ans
01:16:56d'exceptionnel
01:16:57d'inédit
01:16:58même si on sort
01:17:00de notre zone
01:17:01de confort
01:17:01c'était quand même
01:17:02important
01:17:03de proposer
01:17:04quelque chose
01:17:04qui ne se faisait pas avant
01:17:06c'est impossible
01:17:07d'oublier
01:17:08le 13 novembre 2015
01:17:10c'est impossible
01:17:11et au contraire
01:17:11on a besoin
01:17:13de
01:17:13ma question peut paraître
01:17:14quasi déplacée
01:17:17au vu de la monstruosité
01:17:18de ce qui s'est passé
01:17:19le 13 novembre 2015
01:17:20mais
01:17:21on se dit peut-être
01:17:21qu'en 10 ans
01:17:22la souffrance
01:17:24la peine
01:17:24peut-être
01:17:25parfois
01:17:26je ne sais pas
01:17:26atténuée
01:17:27comment vous
01:17:28vous y prenez
01:17:29si je puis dire
01:17:30je ne vais pas parler
01:17:31au nom de toutes les victimes
01:17:33de terrorisme
01:17:33parce que chaque victime
01:17:34est différente
01:17:35moi j'ai eu la chance
01:17:36de perdre personne
01:17:37ce soir-là
01:17:38il y a beaucoup de familles
01:17:39en deuillé notamment
01:17:40pour eux
01:17:41toutes leurs vies
01:17:41vont souffrir
01:17:42clairement
01:17:42moi j'ai survécu
01:17:45j'ai l'impression
01:17:46que j'ai quand même
01:17:47une deuxième chance
01:17:48j'ai une nouvelle vie
01:17:50qui s'offre à moi
01:17:51donc je vais essayer
01:17:51d'en profiter au maximum
01:17:53donc chacun
01:17:54chacun son rythme
01:17:56en fait
01:17:56le sport vous aide
01:17:57le regarder au moins
01:17:59et le dessin
01:18:01vous avez d'ailleurs
01:18:02dessiné la cérémonie
01:18:03d'ouverture
01:18:04oui
01:18:04oui complètement
01:18:05parce que
01:18:06j'avais besoin
01:18:06de laisser une trace
01:18:07dessinée
01:18:08de ce moment
01:18:08on voit
01:18:09ce que vous avez dessiné
01:18:11et pour moi
01:18:12c'est vraiment important
01:18:14de retracer
01:18:16ce qui a été
01:18:16fait
01:18:18parce que c'était
01:18:18magnifique
01:18:19et surtout
01:18:20on a
01:18:21à part effectivement
01:18:22les rediffusions
01:18:23on n'a pas de traces
01:18:24de ces cérémonies
01:18:25donc j'avais envie
01:18:26de les poser
01:18:28quelque part
01:18:28merci
01:18:29Catherine Bertrand
01:18:31merci d'avoir été
01:18:31avec nous ce matin
01:18:32je rappelle que
01:18:33les fonds récoltés
01:18:33demain via les inscriptions
01:18:34iront à l'association
01:18:35française des victimes
01:18:36du terrorisme
01:18:37ils serviront à accompagner
01:18:38les victimes
01:18:39leurs familles
01:18:39dans leur parcours
01:18:40de reconnaissance
01:18:41de justice
01:18:41de mémoire
01:18:42et de reconstruction
01:18:43vous serez demain
01:18:44l'invité d'affaires suivantes
01:18:46sur BFM TV
01:18:47en direct
01:18:47de la marche
01:18:48à Paris
01:18:49merci encore
01:18:50et je précise à l'adresse
01:18:51des téléspectateurs
01:18:52que demain soir
01:18:53à 21h
01:18:53BFM TV
01:18:54vous proposera
01:18:54un document ligne rouge
01:18:56inédit
01:18:56sur l'histoire
01:18:57des membres de la BRI
01:18:58qui ont donné l'assaut
01:18:59au Bataclan
01:18:59le 13 novembre 2015
01:19:01rendez-vous à 21h
01:19:02donc demain soir
01:19:04l'info écho
01:19:05tout de suite
01:19:06votre rendez-vous
01:19:07avec Manutan
01:19:08tous vos équipements
01:19:09professionnels de qualité
01:19:10pour vos entrepôts
01:19:11et vos bureaux
01:19:11Manutan
01:19:12tout y est
01:19:13le coeur aussi
01:19:14votre rendez-vous
01:19:17avec Revolut Business
01:19:19la banque pro
01:19:20pour accélérer
01:19:21votre business
01:19:22le blocage budgétaire
01:19:29ça n'est pas
01:19:30franco-français
01:19:31figurez-vous
01:19:31pour preuve
01:19:31aux Etats-Unis
01:19:32un millier de vols
01:19:33rien qui a dû être annulé
01:19:35conséquence du shutdown
01:19:36que nous explique
01:19:37Antoine Lard
01:19:38oui avec le shutdown
01:19:40les contrôleurs aériens
01:19:41travaillent
01:19:42mais sans être payés
01:19:43ça fait 39 jours
01:19:44que ça dure
01:19:45et pour protester
01:19:46contre cette situation
01:19:47ils sont de plus en plus
01:19:48nombreux à se mettre
01:19:49en arrêt maladie
01:19:50résultat
01:19:51les tours de contrôle
01:19:52sont en sous-effectif
01:19:53il n'y a plus assez
01:19:54d'agents
01:19:54pour superviser
01:19:55le trafic aérien
01:19:56habituel
01:19:57c'est donc
01:19:57pour cette raison
01:19:58que le ministre des transports
01:20:00a pris une mesure radicale
01:20:02il a ordonné
01:20:03aux compagnies aériennes
01:20:04de supprimer
01:20:04des milliers de vols
01:20:064% des trajets ont été annulés
01:20:08hier dans les plus grands aéroports
01:20:09un chiffre qui va passer
01:20:10à 10% la semaine prochaine
01:20:13à terme
01:20:13un avion sur 5
01:20:15pourrait être cloué au sol
01:20:16si la situation
01:20:17ne s'améliore pas
01:20:18alors hier
01:20:19j'étais à l'aéroport
01:20:20de Reagan
01:20:20près de Washington
01:20:21l'impact était plutôt limité
01:20:23il n'y avait pas de pagaille
01:20:24mais les passagers
01:20:25que j'ai croisés
01:20:25en ont déjà ras-le-bol
01:20:27très mécontents
01:20:28contre Donald Trump
01:20:29et les républicains
01:20:30écoutez
01:20:30I blame
01:20:32Trump
01:20:33son administration
01:20:34et les républicains
01:20:35du congrès
01:20:36sont responsables
01:20:37ils doivent faire
01:20:40leur travail
01:20:41et s'occuper
01:20:42des gens
01:20:43c'est un désastre
01:20:45je pense que
01:20:46les élus républicains
01:20:47du congrès
01:20:48doivent rentrer
01:20:48de vacances
01:20:49et se mettre au travail
01:20:50pour que les gens
01:20:51puissent reprendre
01:20:51une vie normale
01:20:52le boulot du congrès
01:20:56c'est de voter le budget
01:20:57alors s'il vous plaît
01:20:58votez le budget
01:20:59le président américain
01:21:01qui est sous pression
01:21:02pour trouver
01:21:02une solution
01:21:03surtout que dans
01:21:04deux semaines et demie
01:21:05c'est Thanksgiving
01:21:05une fête très importante
01:21:07pour les américains
01:21:08on attend un nombre
01:21:09record de passagers
01:21:10si rien n'est réglé
01:21:11d'ici là
01:21:12ce long week-end
01:21:13pourrait tourner
01:21:14au chaos
01:21:14dans tous les aéroports
01:21:15du pays
01:21:16c'était votre rendez-vous
01:21:17avec Manutan
01:21:18tous vos équipements
01:21:19professionnels de qualité
01:21:20pour vos entrepôts
01:21:20et vos bureaux
01:21:21Manutan
01:21:22tout y est
01:21:23le coeur aussi
01:21:24c'était votre rendez-vous
01:21:27avec Revolut Business
01:21:29la banque pro
01:21:30pour accélérer
01:21:31votre business
01:21:32dans quelques instants
01:21:33c'est Nidhi BFM
01:21:35avec Anne Seftain
01:21:36qui reviendra
01:21:36notamment sur l'enquête
01:21:37sur la détention illicite
01:21:38d'une clé USB
01:21:39par Salah Abdeslam
01:21:40trois personnes
01:21:41dont sa compagne
01:21:42sont ce matin
01:21:43en garde à vue
01:21:44bonne journée à tous
01:21:45on se retrouve demain
01:21:46à 10h
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