- il y a 3 mois
Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.
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00:00:00Générique
00:00:00Et bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct, votre nouveau rendez-vous du samedi et du dimanche.
00:00:15Je suis ravi de vous accompagner désormais entre 10h et midi.
00:00:19Cette matinée va être marquée par la rentrée politique de Jordan Bardella, la vraie rentrée politique de Jordan Bardella.
00:00:24Le président du Rassemblement National qui d'ailleurs sera l'invité exceptionnel de BFM TV ce soir à 19h.
00:00:29Il va arriver dans moins d'une heure à la foire de Chalon-en-Champagne dans la Marne.
00:00:33Nous l'écouterons, nous suivrons en direct sa visite dans un contexte politique pour le moins mouvementé.
00:00:39Rapport au vote de confiance le 8 septembre initié par François Bayrou.
00:00:43Le PS réuni à Blois se dit d'ailleurs volontaire pour prendre sa relève et gouverner la France.
00:00:48Les socialistes présentent ce matin leur contre-budget.
00:00:52Socialement aussi, cela s'annonce compliqué prochainement.
00:00:55On a désormais en tête non plus une mais deux principales dates de mobilisation.
00:00:58La seconde ayant été annoncée hier par l'intersyndicale jeudi 18 septembre, synonyme de grève, de manifestation.
00:01:07L'automne promet d'être chaud dans bien des secteurs.
00:01:10On va en parler avec nos invités.
00:01:12Puis on va revenir également dans BFM Direct sur ce nouveau revers cette nuit pour Donald Trump sur un sujet mondialement sensible.
00:01:19Les droits de douane, la justice américaine les retoquent encore une fois.
00:01:22Quelles conséquences pour les européens notamment, pour les entreprises françaises par exemple ?
00:01:27Explication à 10h30 BFM Direct épisode 1.
00:01:31C'est parti.
00:01:32La semaine a débuté sur les chambres.
00:01:42C'est un euphémisme.
00:01:43Ce week-end va lui aussi être très politique.
00:01:46C'est la rentrée pour plusieurs parties et leurs figures.
00:01:49L'extrême droite, à gauche notamment, à Chalon et à Blois où nos équipes sont mobilisées toute la journée.
00:01:55Retrouvons d'abord Sophie Dupont dans la Marne.
00:01:57Bonjour Sophie.
00:01:58Vous suivez ce matin Jordan Bardella auprès des Français, auprès de ses militants à la foire de Chalon au lendemain de la visite de François Bayrou.
00:02:07Oui tout à fait Jordan Bardella qui va faire sa rentrée politique.
00:02:11Il est attendu ici aux alentours de 10h45.
00:02:13Déjà beaucoup de militants l'attendent ici à la foire de Chalon qui est un rendez-vous habituel pour Jordan Bardella.
00:02:18C'est la quatrième année consécutive qu'il effectue sa rentrée ici.
00:02:21Manière pour lui de jouer la proximité dans ce grand rendez-vous agricole après le salon de l'agriculture.
00:02:26Un déplacement qui intervient, vous l'avez dit, au lendemain de l'inauguration de cette ministre de France.
00:02:32François Bayrou dont le RN a d'ores et déjà affirmé à plusieurs reprises cette semaine qu'il voterait contre la confiance.
00:02:39Même si le parti de péniste accepte l'invitation mardi prochain à Matignon mais annonce s'y rendre sans aucune illusion.
00:02:45Jordan Bardella qui avait qualifié la décision de François Bayrou cette semaine de suicide politique.
00:02:49Voilà donc la position qu'il devrait rappeler à son arrivée.
00:02:52Il va prendre la parole juste après son arrivée Jordan Bardella, le président du RN,
00:02:56qui devrait aussi à nouveau appeler aux urnes à une dissolution ou à une démission d'Emmanuel Macron.
00:03:01Le RN qui espère que dans cette situation, le Conseil constitutionnel laisserait Marine Le Pen être candidate,
00:03:07malgré sa condamnation en première instance pour détournement de fonds publics.
00:03:10C'est ça, une rentrée qui annonce une saison politique chargée voire compliquée au RN.
00:03:15Oui, alors le RN a d'ores et déjà bouleversé son agenda.
00:03:21Avant de se montrer au travail, il a convoqué lundi après-midi au siège du parti une réunion de préparation aux élections législatives,
00:03:27au cas où, comme en 2024, souvenez-vous, avec le plan Matignon qui avait quand même malgré tout révélé ses failles.
00:03:32Même si on le rappelle, Emmanuel Macron a réaffirmé hier qu'il excluait toute démission.
00:03:37Et pour l'instant, l'Élysée affirme qu'une nouvelle dissolution n'est pas sa volonté.
00:03:41Le RN va lancer la campagne des municipales lors de la rentrée du parti à Bordeaux.
00:03:47Le RN qui a un objectif avec ses municipales, conquérir de nouvelles grandes villes comme Toulon ou encore Nice.
00:03:52On l'a vu cette semaine avec son allié Eric Ciotti qui a annoncé sa candidature à l'élection municipale.
00:03:57Mais le grand rendez-vous, en effet, de cette année pour le Rassemblement national, c'est ce procès en appel de Marine Le Pen.
00:04:03Marine Le Pen qui, on le rappelle, a été condamnée en première instance à 5 ans d'inégibilité avec l'exécution provisoire.
00:04:09C'est ce procès en appel qui va déterminer si elle va pouvoir être candidate à la présidentielle de 2027.
00:04:14Procès dont on connaîtra les dates le 8 septembre, soit le jour du vote de la confiance Marine Le Pen,
00:04:20qui pour l'heure n'a pas encore effectué sa rentrée politique.
00:04:22– Merci Sophie Dupont avec l'Enaïc Gouirec pour BFM TV.
00:04:27Entre 10h45 et 11h11, on suivra donc l'arrivée, la prise de parole de Jordan Bardella à Chalon en Champagne
00:04:33où il accordera d'ailleurs ce soir une interview exceptionnelle à BFM TV entre 19h et 20h.
00:04:39Le président du Rassemblement national sera interrogé par Marie Chantret, chef du service politique de BFM TV.
00:04:45Bonjour Jérémy Trottin, merci d'être avec nous désormais dans BFM direct tous les samedis et dimanche entre 10h et midi.
00:04:51Vous êtes éditorialiste politique BFM TV, à vos côtés Aurore Malval.
00:04:55Bonjour Aurore, rédactrice en chef du site internet du magazine Marianne.
00:05:00Isabelle Florene nous accompagne également, bonjour et bienvenue sénatrice modem des Hauts-de-Seine et à distance.
00:05:06Philippe Ballard, bonjour, vous êtes député Rassemblement national de l'Oise, porte-parole du RN.
00:05:13Je le disais, Jordan Bardella qui effectue ce matin sa rentrée politique à la foire de Chalon.
00:05:19Dans quel état d'esprit et avec quel mot d'ordre l'après, c'est déjà maintenant l'après Bayrou ?
00:05:26Écoutez, on verra ça le 8 septembre, oui ça semble bien parti.
00:05:31Oui, Jordan Bardella et Marine Le Pen appellent à une dissolution de l'Assemblée nationale pour sortir de cette situation.
00:05:37Parce que si on analyse froidement les choses, le 8 septembre, François Beaux n'est plus là.
00:05:44Il remet sa lettre de démission au président de la République.
00:05:48On nomme à nouveau Premier ministre, mais avec...
00:05:50Il est 10h30, soyez les bienvenus.
00:05:52Si vous nous rejoignez dans BFM direct, nous sommes ensemble jusqu'à midi.
00:05:56Je vous livre cette information qui vient de nous parvenir.
00:06:00Ça se passe à Évreux, dans l'heure, un accident très grave.
00:06:03C'est produit en tout début de matinée, le bilan est lourd.
00:06:06On en parle avec vous, Maxime Clier-Rudza du service police-justice de BFM TV.
00:06:09Maxime, que sait-on ?
00:06:12Le matin, cette nuit, nous sommes devant un bar de nuit, un bar à vin, pour être très précis,
00:06:20du côté d'Évreux, à l'intérieur du bar.
00:06:22C'est à ce moment-là qu'une altercation débute entre une femme, une jeune femme et plusieurs hommes.
00:06:28Une altercation qui dégénère.
00:06:30Et les videurs, ainsi que le gérant de l'établissement, décident alors tout simplement de faire évacuer les lieux.
00:06:37Au total, une centaine de personnes se retrouvent sur la voie publique, devant l'établissement.
00:06:42Et c'est à ce moment-là qu'une voiture décide de foncer en marche arrière sur la foule.
00:06:47Et vous l'avez dit, François, le bilan est dramatique, puisqu'il y a une personne décédée, ainsi que cinq blessés.
00:06:54Deux blessés en urgence absolue et trois blessés en urgence relative.
00:06:59Tous les blessés ont été transportés au centre hospitalier d'Évreux.
00:07:04Concernant l'enquête, elle a été ouverte.
00:07:06Du chef d'homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire, nous explique le parquet d'Évreux.
00:07:11Ce que l'on peut d'ores et déjà vous annoncer, c'est que trois interpellations ont eu lieu dans ce dossier.
00:07:16– Merci Maxime.
00:07:17Évidemment, on revient vers vous dès que vous avez un peu plus d'éléments sur ce qui ressemble à un accident grave
00:07:22survenu en tout début de journée à Évreux dans l'heure.
00:07:26Le maire de la ville a publié un communiqué sur ses réseaux précisant, comme vous le disiez Maxime,
00:07:34qu'une bagarre a donc éclaté, provoquant un mouvement de foule.
00:07:36Et un véhicule a alors percuté plusieurs personnes en fin de nuit au petit matin.
00:07:42Le bilan provisoire fait état d'un décès, de deux blessés en urgence absolue et de trois blessés en urgence relative.
00:07:48Le maire qui salue la réactivité des forces de l'ordre notamment
00:07:51et assure que la situation est désormais revenue au calme.
00:07:53Une enquête conclut-il est en cours pour établir les circonstances exactes de ce drame.
00:07:58Fin de citation, on y reviendra évidemment avant la fin de BFM Direct.
00:08:02Venons-en à présent à ce nouveau revers pour Donald Trump.
00:08:07Et oui, la justice a rendu cette nuit une décision importante sur le sujet de prédilection du président des États-Unis depuis des mois.
00:08:14Maintenant, les explications de Loïc Gazard.
00:08:18C'est un des piliers de la politique économique protectionniste de Donald Trump qui est ébranlée.
00:08:23Une cour fédérale a confirmé vendredi.
00:08:25Les droits de douane appliqués par le président américain au reste du monde sont illégaux.
00:08:30Le locataire de la Maison-Blanche a très vite réagi sur son réseau social.
00:08:34Tous les droits de douane sont toujours en vigueur.
00:08:36Si cette décision très partisane était maintenue, elle détruirait littéralement les États-Unis.
00:08:41Le jugement ne s'appliquera pas avant le 14 octobre.
00:08:44Donald Trump en appelle désormais à la plus haute juridiction du pays, à majorité conservatrice.
00:08:50Avec l'aide de la Cour suprême, nous utiliserons ces droits de douane au bénéfice de notre nation.
00:08:54Nous rendrons l'Amérique riche, forte et puissante.
00:08:57En mai dernier, le tribunal de commerce international des États-Unis avait estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées.
00:09:06Depuis son retour au pouvoir en janvier, de nouvelles surtaxes sur les produits entrants aux États-Unis ont été imposées par vagues.
00:09:13Elles vont de 10 à 50% selon les pays.
00:09:16Bonjour Olivier Rabanello.
00:09:17Bonjour.
00:09:18Bienvenue Olivier, consultant politique international BFM TV.
00:09:21Avec nous également Olivier Malteste, bonjour, chef économiste chez YouMoney, leader de la gestion d'épargne en ligne en clair ce matin.
00:09:28Pour qu'on comprenne bien ce qui s'est passé outre-Atlantique cette nuit, Olivier, encore battu mais vaincu Trump sur cette histoire de droit de douane chez lui.
00:09:35Non, parce qu'il va déposer un recours devant la Cour suprême des États-Unis qui va trancher.
00:09:40Et qu'on le sait, ça a été un travail de longue haleine qu'il a mené et qu'il a commencé lors de son premier mandat.
00:09:45Les membres qui composent cette Cour suprême sont aujourd'hui à majorité acquis à la cause de Trump.
00:09:52Alors, est-ce qu'ils vont rester dans une logique strictement politique et donner raison à Trump envers et contre tous ?
00:09:58Ou est-ce qu'ils vont se rappeler aussi qu'ils sont juges et qu'il faut appliquer la loi ?
00:10:02Ce n'est pas inintéressant de revenir sur le principe et sur les fondements juridiques qui sont derrière cette controverse.
00:10:09A l'origine, le fait de passer des accords commerciaux, c'est une compétence du Congrès, c'est dans la Constitution américaine, article 1, section 8.
00:10:18Et puis, il y a dans les années 70 une exception qui a été mise, une sorte de situation d'urgence.
00:10:25C'est là-dessus que s'est appuyé Trump en disant que pour lutter contre le trafic de drogue, il pouvait imposer des droits de douane.
00:10:32Alors, il a commencé avec le Mexique, ça a été la Chine aussi derrière parce que cette drogue est synthétique et que les composants viennent de Chine.
00:10:38Et puis, par capillarité, il a étendu cela à tous les autres pays dans lesquels il est rentré en négociation.
00:10:46Donc, il y a un recours juridique qui a été déposé.
00:10:49Ce qui est potentiellement en jeu, c'est de s'apercevoir que celui qui vous a braqué avait en fait un pistolet en plastique.
00:10:54Olivier Malteste, l'exécution du jugement a été suspendue jusqu'au 14 octobre.
00:11:00Mais si dans un mois et demi, ça se confirme, si les droits de douane ne sont plus en clair ou au contraire, si on s'achemine vers cette espèce de coup de tonnerre pour les Européens notamment,
00:11:12quelles seraient les conséquences en fonction du scénario pour nous, pour nous Européens, pour nous Français, les entrepreneurs Français, les ménages Français concrètement ?
00:11:21Les conséquences vont être nombreuses.
00:11:23Il y a plusieurs scénarios et c'est ça qui est compliqué.
00:11:26C'est qu'on rentre aussi dans une période d'incertitude.
00:11:28On ne l'a jamais complètement quitté.
00:11:30Mais ce que je trouve moi aussi intéressant, c'est qu'au moment où justement il a fait appel sur la première décision,
00:11:36il n'a pas du tout changé de stratégie dans la négociation.
00:11:39C'est-à-dire que ce qui est vraiment, comme vous l'avez dit, ce qui est vraiment pointé du doigt, c'est le fait que ce ne soit pas spécifique.
00:11:43Donc, les taxations, les droits de douane mis sur l'aluminium et l'acier par exemple n'ont pas du tout été remis en cause et ont été validés du coup face au recours.
00:11:50Et donc, pendant la phase de négociation, notamment avec les Européens, avec les Chinois,
00:11:54il aurait pu décider de changer de stratégie et de vraiment rendre ça plus spécifique en parlant de l'automobile par exemple,
00:11:59en parlant vraiment de secteur.
00:12:00Il ne l'a pas fait.
00:12:01Donc, soit c'est effectivement parce qu'il a tout à fait confiance sur le fait que ce sera maintenu par la Cour suprême,
00:12:07soit c'est parce que juste après, si jamais c'était complètement annulé,
00:12:09il recommencerait avec cette fois en faisant des droits de douane spécifiques, en ayant plus de chances.
00:12:14Donc, on rentre dans une période d'incertitude.
00:12:16– Mais, dans un mois et demi, les partenaires économiques traditionnels, j'ai envie de dire, des États-Unis,
00:12:21pourraient quand même souffler ?
00:12:23– Oui.
00:12:23– Si jamais les droits de douane sont rejetés par la justice américaine, y compris la Cour suprême,
00:12:28même si, vous le disiez Olivier Ravanello, elle est clairement du côté de Trump actuellement.
00:12:33– Il pourrait souffler, et surtout, c'est non seulement suspensif,
00:12:36mais c'est-à-dire que tous les droits de douane qui ont été touchés jusqu'à présent
00:12:39et qui sont touchés actuellement par les États-Unis devraient être remboursés.
00:12:42C'est un effet rétroactif qui devrait, à priori, être remboursé.
00:12:47Donc, il y a ces effets-là.
00:12:49Mais on va surtout rentrer dans une période d'incertitude.
00:12:51Ce qu'il va falloir surveiller, comme d'habitude, c'est vraiment aussi l'évolution des taux d'intérêt aux États-Unis,
00:12:56puisque c'est une partie, c'était la partie la plus importante, soi-disant,
00:12:59pour arriver à financer une grosse partie du déficit américain.
00:13:02Mais c'est une partie aussi d'argent qui re-rentrerait en moins dans les caisses du trésor américain,
00:13:07potentiellement, avec une implication, potentiellement, sur l'appréciation des marchés,
00:13:11sur la dette américaine et sur les taux longs, disons, américains.
00:13:13– Olivier Ravanello, il y a la communication de Donald Trump, qu'on connaît bien maintenant,
00:13:19qu'on a encore observée cette nuit, avec des lettres majuscules.
00:13:23Tous les droits de douane sont encore en vigueur.
00:13:25Point d'exclamation, ce serait un désastre si d'aventure on ne pouvait pas les appliquer,
00:13:29les mettre en œuvre.
00:13:32La réalité, c'est aussi que Donald Trump rencontre un certain nombre de difficultés,
00:13:36et pas que sur ce sujet des droits de douane, depuis son retour à la Maison-Blanche.
00:13:39Il y a ce qu'il veut faire, il y a ce qu'il dit,
00:13:41et puis il y a ce qui se passe en réalité, sur bon nombre de dossiers.
00:13:44– Oui, même s'il y a beaucoup de recours qui sont déposés,
00:13:47et ce dont on est en train de parler, à l'origine,
00:13:49c'est un recours qui est déposé par des entreprises américaines,
00:13:52et par aussi des États, des États qui sont, pour l'essentiel dans cette procédure,
00:13:56dirigé par des élus démocrates opposés à Trump.
00:14:01Mais on voit bien qu'y compris, par exemple, sur la question de l'immigration,
00:14:05la question de l'expulsion d'étrangers,
00:14:08la loi n'est pas forcément, ou en tout cas les recours,
00:14:12ne sont pas forcément entendus,
00:14:14et que très souvent, cette administration Trump passe en force,
00:14:18et qu'il y a des choses qui, petit à petit, sont en train de s'installer,
00:14:21qui ne relèvent pas du droit, mais d'une nouvelle façon de gouverner.
00:14:26Et c'est ça, en fait, qui guide Trump.
00:14:28Et ce que, aussi, il réclame son électorat,
00:14:31c'est d'avoir un État fédéral qui soit plus dirigiste,
00:14:35plus interventionniste,
00:14:38et que l'on ne soit pas en permanence dans...
00:14:41qu'on bloque l'action du gouvernement,
00:14:44et qu'il le ralentisse,
00:14:45quitte à être en dehors des clous de la loi.
00:14:48– Merci Olivier, merci Olivier, merci à tous les deux
00:14:50de nous avoir expliqué tout cela dans BFM Direct ce matin.
00:14:54On en vient à cette question.
00:14:55La question qui est dans bon nombre d'esprits actuellement,
00:14:58septembre, sera-t-il noire ?
00:15:01Sur le plan social, ce qui paraît certain,
00:15:03c'est que ça va souffler fort.
00:15:04– Pour l'intersyndicale, aujourd'hui,
00:15:07le sujet, c'était de construire une grande journée de grève et de manifestation.
00:15:12Pour ça, nous avons décidé du 18 septembre,
00:15:15c'est un jeudi, c'est beaucoup plus favorable
00:15:17pour la mobilisation, ça permettra de donner des perspectives et des suites.
00:15:21Aujourd'hui, le message que nous voulons passer,
00:15:24c'est que ça n'est pas le moment de baisser les bras,
00:15:26mais de relever la tête.
00:15:27La colère sociale est énorme.
00:15:30Nous, ce que nous disons ici, ensemble,
00:15:32l'ensemble des organisations syndicales,
00:15:34c'est que le problème des travailleurs et des travailleuses,
00:15:36ce n'est pas le casting, c'est le contenu du budget.
00:15:38– On a donc bien compris, entendu, jeudi 18 septembre,
00:15:42on pourrait se dire, une seule journée de mobilisation,
00:15:44rien de foufou, tata-tata-tata.
00:15:45Attention, la réalité risque d'être tout autre.
00:15:48Julien Migomuller, voyons avec vous le calendrier de plus près.
00:15:52– Déjà, déjà, le mercredi 10 septembre, la journée, bloquons tout.
00:15:58Mobilisation née sur les réseaux sociaux,
00:16:00qui a reçu le soutien de la gauche politique,
00:16:04notamment la France insoumise, qui appelle à la grève générale.
00:16:07Le message qui est passé, c'est rassemblement, blocage,
00:16:10ou encore opération, péage gratuit.
00:16:12Autre date à retenir, on vient de l'entendre,
00:16:14dans la bouche de Sophie Binet, la patronne de la CGT,
00:16:16le 18 septembre, avec un appel un peu plus officiel à la grève
00:16:20et aux manifestations lancées par les syndicats.
00:16:23Alors, pourquoi cette date, allez-vous me demander ?
00:16:25Eh bien, parce que le jeudi, selon la CGT,
00:16:27serait, je les cite, beaucoup plus favorable pour la mobilisation.
00:16:31Mais ça pourrait, en réalité, débuter un petit peu plus tôt,
00:16:35car la CGT du secteur mine et énergie
00:16:37appelle à cesser le travail dès le 2 septembre,
00:16:40c'est-à-dire mercredi prochain.
00:16:41– En clair, quels sont les secteurs qui devraient se mobiliser, Julien ?
00:16:44– Alors, déjà, côté rail, Sudrail, appel à la grève,
00:16:47donc à partir du 10 septembre.
00:16:48Dans son viseur, la suppression envisagée de deux jours fériés,
00:16:51mais aussi 1,5 milliard d'euros supplémentaires pour le réseau ferré.
00:16:55La CGT et l'UNSA, de leur côté, n'ont pas encore tranché.
00:16:58Dans les airs, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens
00:17:01fera grève le 18 septembre.
00:17:03Il y a aussi un appel à la grève et au blocage des aéroports
00:17:06dès le 10 septembre.
00:17:08Enfin, les taxis, de leur côté, ont décidé de reporter leur mobilisation
00:17:12en vue de la probable chute du gouvernement le 8 septembre prochain.
00:17:17– Dans la santé aussi, ça va se mobiliser, Julien ?
00:17:19– Oui, l'intersyndical des pharmaciens prévoit une fermeture
00:17:21des officines dès le 18 septembre,
00:17:23puis tous les samedis à partir du 27 septembre.
00:17:26Dans les hôpitaux de Paris, la PHP,
00:17:29bien des assemblées générales sont prévues en vue d'une grève.
00:17:32Enfin, que va-t-il se passer du côté des écoles ?
00:17:35Eh bien, l'union syndicale lycéenne appelle à bloquer les établissements
00:17:39le 10 septembre, et cela dans la durée.
00:17:42Même argument des étudiants de l'UNEF.
00:17:44Quant aux profs, que feront-ils ?
00:17:46Eh bien, leurs syndicats se réuniront ce mercredi
00:17:49pour décider ce qu'il en est.
00:17:50Rien n'est encore décidé.
00:17:52– Merci beaucoup, merci Julien.
00:17:53Bonjour Fabien Villelieu.
00:17:54Merci d'être avec nous dans BFM Direct.
00:17:56Ce matin, vous êtes délégué du syndicat Sudrail.
00:17:59Vous êtes cheminot, donc.
00:18:00Donc, l'objectif, en septembre, tout bloquer et pas seulement le 18 ?
00:18:07– D'abord, avant le 18, il y a le 10.
00:18:09Et je tiens à dire quand même qu'il y a beaucoup de syndicalistes
00:18:13à Sudrail, mais pas seulement beaucoup de syndicats
00:18:15qui sont défaits que l'intersyndicale n'ait même pas fait motion du 10.
00:18:20Alors que c'est quand même la date qui vient d'un mouvement citoyen.
00:18:23Et on pense que c'était le rôle des organisations syndicales,
00:18:26et notamment de l'intersyndicale, de dire
00:18:28« On met pas qu'à le 10 ».
00:18:30Voilà. Pourquoi le 10 ?
00:18:32C'est important ?
00:18:32D'abord, parce qu'on a bien compris que, justement,
00:18:35la peur du gouvernement, de cette alliance,
00:18:37à la fois des organisations syndicales et du mouvement citoyen,
00:18:41eh bien, c'est ce qui a accéléré les choses.
00:18:43Et si le gouvernement risque de tomber le 8 avec son budget,
00:18:46c'est en partie grâce à cette mobilisation du 10.
00:18:49Donc nous, on bloque tout le 10,
00:18:51appel à la grève, et je tiens à préciser la CGT,
00:18:55à la SNCF, appellera à la grève le 10.
00:18:57Et c'est une bonne chose, parce que c'est effectivement unis,
00:19:00qu'on pourra gagner, et qu'on pourra gagner non pas.
00:19:03Nous, on s'en fout de la tête de Bérou.
00:19:05On n'est pas là pour ça.
00:19:06Nous, c'est sa politique.
00:19:07Voilà.
00:19:07Cette politique qui vise toujours à matraquer le service public,
00:19:11à matraquer les pipeaux.
00:19:12Vous vous rendez compte qu'aujourd'hui, il y a un rapport d'UNICEF.
00:19:15C'est une honte, un rapport d'UNICEF,
00:19:18qui explique que plus de 2 000 enfants ont dormi dans la rue,
00:19:22dont 500 enfants qui ont moins de 3 ans,
00:19:24qui dorment dans la rue, et que nous dit le gouvernement,
00:19:27il va falloir encore s'attaquer aux aides sociales,
00:19:30il va falloir s'attaquer aux services publics,
00:19:32il va falloir s'attaquer aux plus pauvres de ce pays.
00:19:34C'est une honte.
00:19:35Donc à un moment donné, il faut remettre l'UNICEF au milieu du village,
00:19:38et c'est ce qu'on va faire à partir du 10 septembre.
00:19:41Restez avec nous, Fabien Vildieu,
00:19:43Isabelle Floren, sénatrice modem des Hauts-de-Seine,
00:19:46réagit, je le vois, à ce que vous déclarez.
00:19:49Oui, non mais je ne peux pas entendre qu'un syndicat se fout de la dette de Bayrou.
00:19:57Monsieur Vildieu, ce n'est pas la dette de Bayrou,
00:19:59c'est la dette de la France, c'est la dette des Français.
00:20:01Là, vous êtes en train de tout mélanger.
00:20:04Vous parlez d'unité.
00:20:05Moi, je constate malheureusement que les fronts sont quand même assez,
00:20:09et les revendications assez disparaîtes.
00:20:11Je ne vois pas très bien où vont en venir,
00:20:13mais ce que j'ai compris, c'est qu'une fois de plus,
00:20:15vous voulez embiter les Français.
00:20:17Et ça, je peux vous dire, nous, en tout cas nous,
00:20:21avec mon groupe centriste, nous avions déposé,
00:20:23nous avions eu l'occasion d'en discuter avec vous,
00:20:26une proposition de loi pour encadrer justement les jours de grève,
00:20:30pour éviter justement de bloquer la France continuellement,
00:20:33et régulièrement, à certaines périodes.
00:20:37Les Français, ils approuvent le diagnostic de François Bayrou,
00:20:39mais ils rejettent tout aussi majoritairement sa méthode,
00:20:43ses propositions, son remède.
00:20:44Il y a des discussions sur le dialogue et la méthode.
00:20:48Les Français sont inquiets, je vous le disais,
00:20:50les Français sont inquiets.
00:20:51Les Français demandent de l'apaisement et de la stabilité.
00:20:56Voilà ce que je constate aussi dans les demandes.
00:20:57On va voir dans quelles mesures et avec quelle ampleur
00:20:59ils vont se mobiliser.
00:21:00Parce que c'est la question derrière les syndicats,
00:21:02il y a aussi des Français anonymes qui vont descendre dans la rue.
00:21:05Il reste encore une semaine, vous participez à l'éclairage
00:21:09en faisant des émissions et une belle émission demain avec le Premier ministre.
00:21:13Justement pour cette pédagogie, pour cette explication,
00:21:15entendre des organisations syndicales dire que c'est la dette du Premier ministre,
00:21:20ce n'est pas la dette, c'est la dette des Français.
00:21:22Ils y participent, ils sont Français.
00:21:24Comme les autres, ce que souhaite le Premier ministre,
00:21:26c'est une prise de conscience et c'est la responsabilité de chacun
00:21:29et notamment des organisations syndicales.
00:21:31Je ne l'espère pas forcément dessus de rail,
00:21:33mais en tout cas, un certain nombre, notamment la CFDT,
00:21:36font preuve de mesures et de dialogues.
00:21:39Espérons que les choses puissent se poursuivre dans les jours qui viennent.
00:21:43Fabien Villieu.
00:21:45C'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité.
00:21:48Moi, je ne dis pas que c'est la dette des Béroux.
00:21:50En tout cas, je note que votre parti, le Modem,
00:21:54lorsque vous êtes arrivé au pouvoir en 2017,
00:21:56la dette était de 2 000 milliards.
00:21:588 ans après, elle est de plus de 3 000 milliards.
00:22:01Donc, à un moment donné, on balaye devant sa porte.
00:22:03Vous ne pouvez pas avoir voté tous les budgets
00:22:05qui ont mis la situation de la France en quasi-faillite
00:22:09avec 3 300 milliards et arriver la gueule enfarinée en disant
00:22:12« Bon, on va regarder, il y en a deux. »
00:22:14Mais c'est votre budget.
00:22:15C'est vous qui avez voté tout ça.
00:22:16C'est votre responsabilité.
00:22:18C'est de la responsabilité, effectivement, de Béroux et du Modem.
00:22:22Donc, quand on a ce niveau de responsabilité
00:22:23qu'on a mis à la France en situation pareille,
00:22:27on ne donne pas des leçons et un peu d'humilité.
00:22:29« Voilà, je sais que vous n'aimez pas trop
00:22:31la SNCF, Sudrail et les syndicalistes et la grève.
00:22:35C'est votre droit.
00:22:35Je le respecte.
00:22:36Mais ça ne sert à rien d'agiter le chiffon.
00:22:38Là, regardez les méchants Sudrail,
00:22:40regardez les méchants grévistes.
00:22:42Voilà, aujourd'hui, nous, on en a marre de cette situation
00:22:44dont vous avez quand même la responsabilité.
00:22:46Et qu'à un moment donné, on est là,
00:22:48en tant qu'organisation sanivale,
00:22:50pour tirer la sénate d'alarme
00:22:51et dire tout simplement
00:22:52« Eh bien, il n'y a rien à les chercher.
00:22:53Pourquoi il faut les chercher toujours
00:22:55dans les poches du service public,
00:22:57toujours dans les poches de ceux qui se trouvent dans le pays ? »
00:23:00Je rappelle qu'il y a 10 millions de pauvres en France.
00:23:02Si l'on se projette un tout petit peu,
00:23:05sans être sûr, évidemment,
00:23:06de ce qui va se passer au mois de septembre,
00:23:08est-ce qu'on peut tout de même imaginer
00:23:10une espèce de situation assez inédite
00:23:13d'un pays qui serait le théâtre
00:23:16et d'un blocage politique
00:23:17et d'une explosion sociale ?
00:23:20Les deux, concomitamment,
00:23:22a-t-on déjà vu cela ?
00:23:23Oui, en 68, c'était un peu le scénario,
00:23:26mais moi, j'ai du mal à imaginer
00:23:27qu'on en soit là.
00:23:29Les Français sont en complètement autre chose
00:23:31en ce mois de septembre, octobre,
00:23:33parce que pour se mobiliser,
00:23:35pour faire grève,
00:23:36il y a des principes de réalité aussi.
00:23:38Vous perdez de l'argent
00:23:39et ce sont des mois qui coûtent très cher,
00:23:40le mois de septembre et le mois d'octobre.
00:23:42Vous avez les cotisations
00:23:43pour envoyer vos enfants faire du sport,
00:23:46la tenue de sport à payer,
00:23:48bien souvent, les charges de copropriété,
00:23:49et la taxe foncière quand vous êtes propriétaire.
00:23:51En fait, ce sont des mois qui coûtent cher
00:23:52et c'est le début de l'année.
00:23:53Ils ne sont déjà pas dans cet état d'esprit-là
00:23:55et en plus, ça coûte aussi au portefeuille.
00:23:57En revanche, ce qu'on voit émerger
00:23:59de plus en plus, c'est ces...
00:24:00Les difficultés, pardon, peuvent faire émerger
00:24:04des mouvements.
00:24:04On l'a vu au moment des Gilets jaunes.
00:24:06Or, il y a certes la décision de l'intersyndicale
00:24:09d'appeler à la grève et à la manifestation
00:24:11le 18 septembre,
00:24:12mais avant cela, effectivement,
00:24:13il y avait cet appel présenté comme citoyen.
00:24:16Bloquons tout, aurore.
00:24:17Gare aux surprises, aux nouveautés,
00:24:20si je puis dire,
00:24:22qui feraient leur apparition
00:24:24là où on ne les attend pas forcément.
00:24:25Oui, je pense qu'effectivement,
00:24:27on a eu le mouvement des Gilets jaunes en 2018.
00:24:30Je pense que la colère qui s'est exprimée
00:24:32à ce moment-là, elle n'est pas réglée.
00:24:33Elle est même devenue pire.
00:24:35Alors, elle est latente.
00:24:36Il y a aussi une peur des Français.
00:24:38Enfin, je dirais, ils sont un peu...
00:24:39Ils oscillent entre peur et colère.
00:24:40Parce que c'était pris, il y a eu des mauvaises nouvelles
00:24:41sur l'électricité, le gaz notamment.
00:24:43Bien sûr, et il suffisait d'ailleurs de voir
00:24:45la façon dont les mesures qui étaient proposées
00:24:48par France, notamment celle qui a joué
00:24:51un peu le rôle de catalyseur
00:24:52sur la suppression de deux jours fériés,
00:24:54qui a vraiment mécontenté.
00:24:56Et je pense que, pour aller dans le sens
00:24:58de ce que disait Jérémy,
00:24:59il y a de nouveaux modes d'action.
00:25:01C'est-à-dire que ce blocage,
00:25:02la question de la grève, je dirais,
00:25:03les moyens d'expression traditionnels
00:25:05de la colère sociale,
00:25:06ce ne sont pas ceux qui ont émergé
00:25:07dans ce mouvement citoyen.
00:25:09Quand on dit bloquons tout,
00:25:10pour certains, c'est aussi se mettre en retrait
00:25:13finalement du système de la société.
00:25:15C'est ne pas consommer,
00:25:16ne pas servir de sa carte bleue,
00:25:18rester chez soi et montrer...
00:25:19Essayer en fait par des moyens alternatifs aussi
00:25:21de signifier une sécession
00:25:24par rapport, je dirais,
00:25:25au système global.
00:25:26Et ça, c'est assez inquiétant aussi
00:25:28et ça devrait être pris au sérieux
00:25:31par les dirigeants
00:25:33parce qu'à terme,
00:25:34c'est aussi la cohésion nationale
00:25:36qui est menacée.
00:25:37C'est des nouveaux modes d'action
00:25:38mais sur lesquels on peut être surpris
00:25:41de leur ampleur et du succès.
00:25:42Jérémy ?
00:25:43En tout cas, ces mouvements
00:25:44sont sous surveillance actuellement.
00:25:46Les renseignements regardent ça de très près
00:25:49parce qu'en effet,
00:25:50si les moyens de la grève
00:25:52sont aujourd'hui limités,
00:25:54il y a des nouvelles actions,
00:25:55ces actions alternatives
00:25:56et finalement, de petites actions
00:25:58peuvent avoir de gros retentissements.
00:26:00On a pu voir que des vols de câbles
00:26:02ou des ruptures de câbles
00:26:04peuvent bloquer le système ferroviaire.
00:26:07Ça peut être exactement la même chose
00:26:08sur l'aérien.
00:26:09En fait, de petites actions
00:26:10des gens mais un petit peu insurrectionnelles
00:26:12peuvent avoir de lourdes conséquences
00:26:13et de grands retentissements
00:26:14auprès des Français
00:26:16et d'un point de vue médiatique également.
00:26:18Donc en fait, c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:26:21il faut être particulièrement vigilant.
00:26:23On en saura a priori un petit peu plus
00:26:24sur les actions qui seront menées
00:26:26le 10 septembre au cours de la semaine
00:26:29parce que, je vous dis,
00:26:30tous ces petits groupes sur Internet
00:26:32sont actuellement sous la vigilance
00:26:34des autorités du renseignement.
00:26:35Tout est sous surveillance
00:26:36et tout est très incertain.
00:26:37Encore, il faut bien le dire.
00:26:39Igor Saïry, vous êtes...
00:26:41Bonjour, Igor.
00:26:42Ce matin, sur un marché
00:26:43à Conflans-Saint-Honorin
00:26:44dans les Yvelines.
00:26:44Les Français que vous rencontrez,
00:26:45ils sont presque mobilisés
00:26:46ou pas au mois de septembre ?
00:26:48Écoutez, François,
00:26:51c'est très compliqué
00:26:51de percevoir la colère
00:26:54qu'on entend maintenant
00:26:55dans les médias
00:26:56depuis plusieurs jours
00:26:58et sur ces différents mouvements
00:26:59de protestation.
00:27:01Avec Clément Mouffetard,
00:27:01c'est le troisième marché
00:27:02d'Île-de-France
00:27:03que l'on fait depuis ce matin.
00:27:05Et je classerai dans trois catégories
00:27:07les gens que nous avons rencontrés.
00:27:08Il y a ceux qui ne sont pas
00:27:09encore au courant, véritablement.
00:27:11Ils sont plutôt dans la perspective
00:27:12de la rentrée des classes lundi
00:27:14et de se préparer
00:27:15à cette rentrée.
00:27:17Il y a ceux qui sont au courant
00:27:18mais qui, finalement,
00:27:20ont du mal à croire
00:27:21que ce mouvement
00:27:21ne prendra de l'ampleur
00:27:23parce que ce n'est pas simplement
00:27:24en disant que la France
00:27:25va être bloquée,
00:27:26que cela va se réaliser concrètement.
00:27:28Et puis, il y a ceux, en revanche,
00:27:30qui croient vraiment
00:27:31en cette colère qui monte
00:27:32parce qu'on en demande
00:27:33beaucoup trop aux Français,
00:27:35un peu toujours eux-mêmes
00:27:35et pas assez aux classes
00:27:37les plus riches
00:27:38de la population française.
00:27:40Écoutez notamment
00:27:40cette réaction
00:27:41que j'ai réalisée tout à l'heure
00:27:42avec Clément Mouffetard.
00:27:44Le gouvernement en place,
00:27:46c'est honteux.
00:27:46Enfin, à Bayrou,
00:27:47il aurait déjà dû partir
00:27:48depuis longtemps
00:27:48parce qu'il y a
00:27:49le droit d'affaires
00:27:50qui sont derrière tout ça,
00:27:51le Bétarame,
00:27:52tout ça, on s'en rappelle.
00:27:53Je pense qu'il n'y a pas
00:27:54de légitimité aussi
00:27:55du point de vue
00:27:56du passage en force
00:27:57de pas mal de lois.
00:27:59Il nous avait dit
00:27:59que son mandat serait écologiste
00:28:00ou pas,
00:28:01il n'a rien fait,
00:28:02ils vont en arrière,
00:28:02la loi Duplomb,
00:28:03on ne sait pas,
00:28:04on en a marre en fait.
00:28:05Pour la rentrée,
00:28:05nous, on est déjà
00:28:06avec plein de problèmes.
00:28:08Le monsieur que vous avez entendu
00:28:09est professeur des écoles
00:28:11et lui, effectivement,
00:28:12avait beaucoup de choses
00:28:14à me raconter,
00:28:15une colère
00:28:15qui ne cesse de monter
00:28:16depuis maintenant
00:28:17plusieurs mois pour lui
00:28:18parce que son quotidien
00:28:19est difficile,
00:28:20son quotidien d'enseignant
00:28:21et son quotidien
00:28:22tout court
00:28:23dans sa vie personnelle.
00:28:24Donc voilà un petit peu
00:28:25les profils
00:28:25que nous avons rencontrés
00:28:27mais toujours difficile,
00:28:28François,
00:28:28de déterminer
00:28:29si beaucoup de gens
00:28:30se mobiliseront
00:28:30le 10 et le 18 septembre prochain.
00:28:33Merci Igor et Clément Mouffetard
00:28:34à Confluence-Saint-Honorin
00:28:35sur le marché
00:28:36en ce samedi matin.
00:28:38Vous étiez en direct
00:28:38pour BFM,
00:28:39direct votre nouveau rendez-vous
00:28:40entre 10h et midi.
00:28:42Fabien Villieu,
00:28:43vous, vous êtes très motivé,
00:28:44on l'a très bien compris
00:28:45mais les Français,
00:28:46eux, pour l'instant,
00:28:47ce n'est pas très clair.
00:28:49Est-ce que vous êtes d'accord
00:28:50finalement
00:28:50pour qu'on vous dise
00:28:52que du fait que
00:28:53les Français,
00:28:54en septembre,
00:28:55ils ont d'autres chats
00:28:55fouettés peut-être
00:28:56et en tout cas
00:28:57d'autres priorités ?
00:28:58Que leur dites-vous
00:28:59ce matin
00:28:59pour tenter de les rallier
00:29:00à votre cause ?
00:29:03Ce que je leur dis,
00:29:04c'est qu'on peut gagner.
00:29:06On peut gagner
00:29:07et si on gagne,
00:29:08on ne gagne pas,
00:29:09c'est du concret.
00:29:11Les 44 milliards,
00:29:12le plan Béroud de 44 milliards,
00:29:14c'est une pure stockale.
00:29:15Si on gagne là-dessus,
00:29:17et on va gagner là-dessus,
00:29:18en tout cas,
00:29:19on est vraiment en situation
00:29:20de pouvoir gagner là-dessus,
00:29:21ça va nous changer
00:29:22la vie concrète.
00:29:24Donc, on arrête
00:29:24de râler
00:29:25devant sa tasse de café,
00:29:27on se met
00:29:28en mobilisation.
00:29:29Alors, attention,
00:29:30on n'assimile pas
00:29:31les vols de câbles
00:29:32à la SN7.
00:29:33Priorité au direct,
00:29:34pardonnez-moi Fabien Villedieu,
00:29:36Jordan Bardella,
00:29:37comme prévu,
00:29:37arrive à Chalons,
00:29:39à la foire de Chalons
00:29:40pour sa rentrée politique.
00:29:40On l'écoute.
00:29:41Vous répondez
00:29:41au président de la République ?
00:29:44Je crois que ceux
00:29:45qui excluaient
00:29:46la dissolution
00:29:47avant les élections européennes
00:29:49n'avaient pas mesuré
00:29:50à la fois la colère
00:29:52des Français
00:29:52et la façon
00:29:53dont leur politique
00:29:54était désavouée
00:29:55aujourd'hui
00:29:56par une majorité
00:29:56de gens
00:29:57qui ne se retrouvent plus
00:29:58dans la politique
00:29:59du gouvernement.
00:30:00La réalité,
00:30:00c'est que
00:30:01quand il y a une impasse
00:30:01démocratique
00:30:02et qu'il faut ramener
00:30:03de la stabilité
00:30:04dans le pays
00:30:04et que cette stabilité
00:30:06ne peut pas émaner
00:30:06du Parlement
00:30:07compte tenu
00:30:07de la multiplication
00:30:08des forces
00:30:08aujourd'hui en présence
00:30:09au sein de l'hémicycle,
00:30:11il faut se tourner
00:30:12vers les Français.
00:30:13Moi, si vous voulez,
00:30:14ce que je déplore un peu
00:30:15dans la situation actuelle,
00:30:16c'est que le président
00:30:17de la République
00:30:17comme le Premier ministre
00:30:19font mine
00:30:21de dissimuler
00:30:22leurs responsabilités
00:30:23dans la situation actuelle,
00:30:24à la fois dans l'instabilité
00:30:25démocratique
00:30:25que nous vivons
00:30:26et en même temps
00:30:27dans l'instabilité économique
00:30:28qui est aujourd'hui
00:30:29source d'inquiétude
00:30:30pour beaucoup
00:30:30d'acteurs économiques,
00:30:32pour beaucoup
00:30:32de chefs d'entreprise
00:30:33dont certains
00:30:34je vais rencontrer
00:30:35aujourd'hui
00:30:35comme nos agriculteurs
00:30:36par exemple
00:30:36ici dans cette forêt
00:30:37agricole à Chalon
00:30:38ou évidemment
00:30:38comme les Français
00:30:39qui travaillent
00:30:40et qui sont très inquiets
00:30:40de ce que sera le pays
00:30:41dans quelques semaines.
00:30:42Justement,
00:30:42le président lui-même
00:30:43a dit qu'il n'allait pas partir,
00:30:46qu'il resterait jusqu'au bout.
00:30:48Est-ce que ça,
00:30:48pour vous,
00:30:49c'est une théorie
00:30:50qui est encore possible ?
00:30:52Non, mais ne pas vouloir
00:30:54dissoudre l'Assemblée nationale
00:30:55ou ne pas vouloir démissionner.
00:30:56Je comprends que le président
00:30:59de la République
00:30:59souhaite aller au bout
00:31:00de son mandat.
00:31:01Moi, je suis respectueux
00:31:02des institutions.
00:31:03Mais quand il y a une crise,
00:31:05il faut trouver une solution.
00:31:07Et le fait de ne pas vouloir
00:31:09dissoudre l'Assemblée nationale
00:31:10au moment où on se parle
00:31:11ne veut pas dire
00:31:12qu'il n'y soit pas contraint
00:31:13à un moment donné
00:31:14tant les blocages
00:31:16pourraient subsister
00:31:17au sein du Parlement.
00:31:19Donc, moi,
00:31:19je suis venu dire aujourd'hui
00:31:20à nos compatriotes
00:31:21que la stabilité
00:31:23des institutions,
00:31:24la stabilité du pays
00:31:25est possible.
00:31:26Et qu'aujourd'hui,
00:31:27ceux qui sont au pouvoir
00:31:27sont des facteurs
00:31:28d'instabilité.
00:31:29Tant les politiques
00:31:30qu'ils mènent
00:31:30et les choix qu'ils ont faits
00:31:32sont contestés
00:31:32par les Français.
00:31:33Et il est évident
00:31:34que dans la situation actuelle,
00:31:36je ne vois aucune autre solution
00:31:37que de se tourner
00:31:39vers les Français.
00:31:40On ne peut pas tenir
00:31:41deux ans comme cela.
00:31:43Ce n'est pas possible.
00:31:43Parce que,
00:31:44si vous voulez,
00:31:45pendant qu'on a
00:31:46ces débats politiciens
00:31:47sur l'état
00:31:48des forces
00:31:49à l'Assemblée nationale,
00:31:51il y a des difficultés
00:31:51quotidiennes
00:31:52pour les Français
00:31:52qui ne sont pas traitées.
00:31:54La question du pouvoir
00:31:54d'achat n'est pas traitée.
00:31:56L'hyperfiscalité du pays
00:31:57n'est pas traitée.
00:31:58La situation d'instabilité
00:31:59fait craindre
00:32:00des temps incertains
00:32:01pour nos chefs d'entreprise.
00:32:02L'insécurité n'est pas traitée.
00:32:04Et l'immigration
00:32:04continue d'exploser.
00:32:05Et ça,
00:32:06c'est la responsabilité
00:32:07directe des macronistes
00:32:08et des LR
00:32:08qui se partagent le pouvoir
00:32:09depuis 2017
00:32:10dans notre pays.
00:32:11Cette instabilité,
00:32:12elle est aussi...
00:32:12Si Macron donne
00:32:13un nouveau Premier ministre,
00:32:14vous allez censurer
00:32:15tous les mots
00:32:16qui va vous proposer
00:32:17que vous voulez absolument
00:32:18retour aux yeux.
00:32:19Mais on ne censure pas un nom,
00:32:21on censure une politique.
00:32:23Et ce que je note,
00:32:24c'est que tant M. Barnier
00:32:25que M. Bayrou
00:32:27mettent en oeuvre
00:32:28les orientations
00:32:28qui sont ceux
00:32:29d'Emmanuel Macron
00:32:30depuis 7 ans.
00:32:32Je veux dire,
00:32:32sur la question
00:32:33de la sécurité
00:32:33ou de l'immigration,
00:32:34M. Retailleau,
00:32:35il peut venir
00:32:35devant les caméras
00:32:36de télévision
00:32:37et multiplier
00:32:37les déclarations d'amour
00:32:38à l'égard des électeurs
00:32:39du Rassemblement national.
00:32:40L'insécurité
00:32:41continue d'exploser
00:32:42dans notre pays.
00:32:43L'immigration
00:32:43continue d'exploser
00:32:44dans notre pays.
00:32:45Et la situation
00:32:46publique n'est pas stabilisée.
00:32:48Donc, je veux dire,
00:32:50le choix du figurant
00:32:52importe peu.
00:32:53Ce qui importe,
00:32:54c'est la politique
00:32:54qui va être mise en oeuvre.
00:32:56Or, s'il n'y a pas de rupture
00:32:57et s'il n'y a pas de changement
00:32:58dans la politique
00:32:58qui est mise en oeuvre
00:32:59dans le pays,
00:32:59alors à ce moment-là,
00:33:00on ne sortira pas
00:33:02de l'impasse.
00:33:02Et je vois, moi,
00:33:03le Premier ministre
00:33:04multiplier les déclarations
00:33:05depuis son annonce
00:33:07il y a quelques jours.
00:33:07Moi, ce que j'aimerais,
00:33:08c'est qu'il demande
00:33:08avec l'ensemble des macronistes
00:33:09pardon aux Français,
00:33:11pardon pour la situation
00:33:12dans laquelle
00:33:12ils ont plongé notre pays,
00:33:14pardon pour l'instabilité
00:33:15institutionnelle
00:33:15dans laquelle on se trouve
00:33:16depuis les dernières élections
00:33:17législatives
00:33:18puisque l'extrême-gauche
00:33:19et les macronistes
00:33:19sont alliés précisément
00:33:20pour créer les conditions
00:33:21de ce blocage
00:33:22et empêcher le Rassemblement
00:33:23national d'accéder
00:33:24aux responsabilités.
00:33:26Cette instabilité,
00:33:27elle est aussi dénoncée
00:33:28par François Bayrou lui-même.
00:33:30Il le disait ici hier
00:33:31et il invite chacun
00:33:33à faire un effort,
00:33:35à faire du mieux
00:33:36et à reparler,
00:33:37à rediscuter.
00:33:38Est-ce que ça,
00:33:39pour vous,
00:33:39c'est définitivement non ?
00:33:41Alors qu'il a l'air
00:33:42de faire des pas,
00:33:43il a l'air de vouloir,
00:33:45notamment,
00:33:46il y a plusieurs parties
00:33:46qui vont participer
00:33:47dans le PS aussi,
00:33:48est-ce qu'il n'y a pas
00:33:48comme voir ?
00:33:49C'est dommage
00:33:50qu'il n'ait pas été
00:33:50Premier ministre
00:33:51parce que depuis
00:33:52plusieurs mois,
00:33:53il y a des discussions
00:33:54qui sont engagées
00:33:55avec la représentation nationale.
00:33:57Nous lui avons fait part
00:33:58dans un courrier
00:33:59qui lui a été adressé
00:34:00à la mi-juillet
00:34:01de nos lignes rouges
00:34:02dans le cadre du budget,
00:34:03de nos propositions
00:34:04parce que nous n'avons
00:34:06jamais cessé
00:34:06de faire des propositions
00:34:07et d'être constructifs
00:34:08tant bien même
00:34:09nous n'avions pas de majorité
00:34:10à l'Assemblée nationale
00:34:11pour gouverner,
00:34:12pour diriger le pays.
00:34:13Le Premier ministre
00:34:14n'y a pas répondu.
00:34:15Donc, je pense
00:34:16que c'est un peu tard
00:34:16aujourd'hui
00:34:17et que même
00:34:18en multipliant
00:34:19les agitations
00:34:21et les déclarations
00:34:22parfois totalement
00:34:23contradictoires,
00:34:24je crois que
00:34:25le gouvernement tombera
00:34:27parce qu'encore une fois,
00:34:28la politique
00:34:29qu'ils ont menée,
00:34:30l'instabilité
00:34:30dans laquelle
00:34:31ils ont plongé le pays
00:34:32fait que la représentation nationale
00:34:33comme une majorité
00:34:34de Français
00:34:34n'a aucune confiance
00:34:36dans ce gouvernement
00:34:36pour sortir le pays
00:34:37de l'impasse.
00:34:37À chaque fois
00:34:42que la République
00:34:43nous convoque,
00:34:44nous avons répondu
00:34:45à son appel.
00:34:45Nous avons le premier groupe
00:34:46de députés
00:34:48à l'Assemblée nationale,
00:34:49nous avons la troisième force
00:34:50du Parlement européen
00:34:51et que ce soit
00:34:51sur le plan français
00:34:52ou européen,
00:34:52à chaque fois
00:34:53que nous sommes
00:34:54conviés à discuter,
00:34:56nous nous y rendons
00:34:56et donc nous dirons
00:34:57à François Bayrou
00:34:59ce que je vous dis là,
00:35:00mon discours ne variera pas,
00:35:02celui de Marine Le Pen
00:35:03non plus.
00:35:04Nous avons tenté
00:35:05d'être constructifs
00:35:06et je crois que tant
00:35:07qu'on demandera
00:35:08des efforts aux Français
00:35:10qui travaillent
00:35:11et tant qu'on refusera
00:35:12de remettre en cause
00:35:12le train de vie de l'État,
00:35:13les gabegies
00:35:14et les chantiers
00:35:16qui nous apparaissent
00:35:16prioritaires aujourd'hui
00:35:17pour remettre de l'ordre
00:35:18dans les comptes de l'État,
00:35:19je pense à la question
00:35:19de l'immigration,
00:35:20à la contribution de la France
00:35:21au budget de l'Union européenne.
00:35:23Moi, j'ai entendu
00:35:23le Premier ministre
00:35:25professer beaucoup
00:35:26de mensonges à ce sujet.
00:35:28Je veux dire,
00:35:29comment expliquer aux Français
00:35:30qu'ils doivent se serrer
00:35:31la ceinture
00:35:31quand la contribution
00:35:32de la France
00:35:32au budget de l'Union européenne
00:35:33s'apprête à augmenter
00:35:35de 5 à 7 milliards d'euros
00:35:36dans le prochain budget ?
00:35:38On est l'un des pays
00:35:39aujourd'hui
00:35:39qui donne le plus
00:35:40à l'Union européenne
00:35:41quand tous nos partenaires
00:35:43européens ont obtenu
00:35:44des rabais sur la contribution
00:35:45et j'ai vu le Premier ministre
00:35:46indiquer que la France
00:35:47recevait plus
00:35:48qu'elle le donnait.
00:35:48C'est totalement faux.
00:35:50Donc, je veux dire,
00:35:51sur cette base de discussion-là,
00:35:52c'est vrai que c'est compliqué
00:35:53d'avancer.
00:35:54Dernière question.
00:35:54Vous vous mettez déjà
00:35:56en ordre de bataille
00:35:57quand même
00:35:57pour des législatives
00:35:58à venir.
00:35:59Tout est possible encore ?
00:36:01La dernière fois
00:36:02que nous avons demandé
00:36:02une dissolution
00:36:03de l'Assemblée nationale,
00:36:06nous l'avons obtenue.
00:36:08Si nous sommes
00:36:09dans la situation
00:36:10d'une impasse démocratique
00:36:12aujourd'hui,
00:36:12ce n'est pas à cause
00:36:13de la dissolution.
00:36:15C'est à cause
00:36:16des accords
00:36:16de second tour
00:36:17qui ont été mis en œuvre
00:36:18par nos adversaires
00:36:19pour bloquer le pays
00:36:20et empêcher les Français
00:36:21de choisir
00:36:22une majorité d'alternance.
00:36:23Donc, nous, nous sommes prêts,
00:36:24nous travaillons
00:36:25et je crois que les Français
00:36:26attendent aujourd'hui
00:36:27un changement.
00:36:28Ils attendent un changement
00:36:29d'orientation politique
00:36:30et cette alternance,
00:36:31nous l'apportons.
00:36:32Nous l'apportons
00:36:33avec le Rassemblement national
00:36:34et ses millions d'électeurs.
00:36:35Nous l'apportons
00:36:36avec tous les amoureux
00:36:37de la France
00:36:37qui souhaitent nous rejoindre
00:36:38et qui travailleront
00:36:38avec nous demain
00:36:39et après-demain.
00:36:40Nous la préparons
00:36:41avec Marine Le Pen,
00:36:42avec Éric Ciotti,
00:36:42nos alliés de l'UDR.
00:36:44Et je crois que
00:36:45le temps du changement
00:36:47est venu.
00:36:47Mais je veux dire aux Français
00:36:49notre devoir à nous,
00:36:50c'est de nous préparer,
00:36:50mais le vôtre sera de choisir
00:36:52au moment
00:36:53où vous devrez choisir.
00:36:54Merci à tous.
00:36:56Alors, attention.
00:36:59Voilà pour la prise de parole
00:37:00de Jordan Bardella,
00:37:01président du Rassemblement national
00:37:02dès son arrivée
00:37:04à Chalons-en-Champagne
00:37:05dans la Marne
00:37:06où se déroule
00:37:07un rendez-vous agricole
00:37:09très important.
00:37:10Le deuxième,
00:37:11juste après le salon
00:37:12de l'agriculture.
00:37:13Il va y rencontrer
00:37:14dans les prochaines minutes,
00:37:16peut-être même
00:37:16les prochaines heures,
00:37:18bon nombre de Français,
00:37:19de militants aussi
00:37:19du RN.
00:37:21Jordan Bardella
00:37:22qui, depuis Chalons-en-Champagne,
00:37:24accordera ce soir
00:37:24à 19h,
00:37:25notez bien ce rendez-vous,
00:37:26une interview exceptionnelle
00:37:27à BFM TV.
00:37:27Jordan Bardella
00:37:28interrogé de 19h
00:37:30à 20h
00:37:31par Marie Chantret,
00:37:32chef du service politique
00:37:34de BFM TV.
00:37:35Jérémy,
00:37:36ce qui est assez frappant,
00:37:37c'est que Jordan Bardella
00:37:38enjambe quasiment
00:37:39François Bayrou
00:37:40et se tourne directement
00:37:41vers Emmanuel Macron
00:37:42comme si
00:37:43le locataire
00:37:44de Matignon
00:37:45n'y était plus.
00:37:46Oui,
00:37:46de manière opportuniste,
00:37:47ils saisissent finalement
00:37:49l'opportunité
00:37:49de cette crise
00:37:50pour mettre la pression
00:37:52davantage encore
00:37:53sur les épaules
00:37:53d'Emmanuel Macron
00:37:54avec cette volonté
00:37:56d'essayer
00:37:57de pousser
00:37:58le chef de l'État
00:37:59à quitter
00:38:00ses fonctions
00:38:01plus rapidement
00:38:02que prévu.
00:38:03Alors,
00:38:03il joue un peu
00:38:03un double jeu
00:38:04le Rassemblement National
00:38:05parce qu'il pousse un peu
00:38:06le chef de l'État
00:38:07vers la sortie
00:38:08mais en fait,
00:38:09il dit aussi
00:38:09qu'il respecte
00:38:10les institutions
00:38:10parce que ça reste important
00:38:11à leurs yeux
00:38:12au niveau
00:38:13pour leur électorat.
00:38:15Donc,
00:38:15il joue un double jeu.
00:38:16Ce n'est pas aussi clair
00:38:17que par exemple
00:38:18la France Insoumise
00:38:19qui va enclencher
00:38:20une procédure
00:38:20de destitution
00:38:21qui n'a aucune chance
00:38:23d'aboutir.
00:38:24Donc là aussi,
00:38:24il y a une façon
00:38:25un peu...
00:38:26C'est quand même
00:38:26pas très...
00:38:27En tout cas,
00:38:28ils jouent tous les deux
00:38:29une partition différente
00:38:30la France Insoumise
00:38:31et le Rassemblement National
00:38:32mais Jordan Bardella
00:38:34profite de l'occasion
00:38:35en effet
00:38:36pour inscrire
00:38:37son parti
00:38:38dans une forme
00:38:39de campagne
00:38:40pré-présidentielle
00:38:40alors que le parti
00:38:42n'est pas prêt.
00:38:42ils n'ont pas
00:38:43de candidat officiel
00:38:44à ce stade.
00:38:45Marine Le Pen
00:38:45qui était la candidate
00:38:46quasi d'office
00:38:47du Rassemblement National
00:38:48est inéligible.
00:38:49Son procès en appel
00:38:50n'aura lieu
00:38:50qu'au printemps
00:38:51l'année prochaine
00:38:52et il y aura bien sûr
00:38:54à choisir
00:38:55qui pourrait être
00:38:56ce candidat.
00:38:56Pour le moment,
00:38:57ce n'est pas clair
00:38:57du côté du Rassemblement National.
00:38:59Le parti n'est pas prêt
00:39:00pour une présidentielle
00:39:01éventuellement anticipée.
00:39:02Effectivement,
00:39:03alors on voit
00:39:04que Jordan Bardella
00:39:05pousse surtout
00:39:06pour la dissolution
00:39:07ce qui pourrait être
00:39:08un mauvais calcul
00:39:09d'ailleurs
00:39:10pour d'autres partis
00:39:11et d'ailleurs je pense
00:39:12qu'au début
00:39:13et pas pour le RN
00:39:14mais je pense
00:39:15qu'au début
00:39:15dans l'idée
00:39:15de François Bayrou
00:39:16il y avait quand même
00:39:17en faisant ce mouvement
00:39:18de renverser la table
00:39:19de demander ce vote
00:39:20de confiance
00:39:21que le RN
00:39:21finalement s'abstiendrait
00:39:22parce que tout le monde
00:39:23voudrait laisser faire
00:39:25le sale boulot
00:39:25avant l'élection
00:39:26présidentielle de 2027.
00:39:27En fait,
00:39:28ce n'est pas vrai,
00:39:29c'est plus vrai
00:39:30en tout cas
00:39:30pour le Rassemblement National
00:39:31qui se dit
00:39:32que s'ils arrivent
00:39:33au pouvoir,
00:39:34si on leur laisse
00:39:35la chance
00:39:36de montrer
00:39:36qu'effectivement
00:39:37en gouvernant
00:39:38un an et demi
00:39:39avant l'élection...
00:39:41que non,
00:39:42ils ne sont pas
00:39:43le danger
00:39:44pour la démocratie
00:39:45que certains ont dépeint
00:39:46qu'on peut
00:39:46leur laisser
00:39:47entre guillemets
00:39:48les clés du camion
00:39:49pour 2027.
00:39:51C'est un petit peu
00:39:51une tente,
00:39:52je dirais
00:39:52la pierre ultime
00:39:53de la notabilisation
00:39:55de la stratégie
00:39:55de la cravate
00:39:56qui était poursuivie
00:39:57par le Rassemblement National.
00:39:59La deuxième chose
00:39:59c'est qu'aussi
00:40:00pour Marine Le Pen
00:40:01finalement
00:40:01ce qui peut sembler
00:40:02complètement contre-intuitif
00:40:03qu'elle remette en jeu
00:40:04son mandat
00:40:05et bien serait pour elle
00:40:06l'occasion
00:40:07peut-être de trancher
00:40:09en tout cas
00:40:09de pouvoir être candidate
00:40:10comment en attaquant
00:40:12justement son inéligibilité
00:40:14en se basant
00:40:15sur une jurisprudence
00:40:16récente
00:40:17qui dit que
00:40:18tant que la peine
00:40:19n'est pas définitive
00:40:20et bien
00:40:21l'inéligibilité
00:40:22n'est pas
00:40:23nécessairement
00:40:24exécutoire
00:40:25et donc pour cela
00:40:26elle poserait
00:40:26une question prioritaire
00:40:28de constitutionnalité
00:40:29en tout cas
00:40:29ça lui donnerait
00:40:30l'occasion de la poser
00:40:30et peut-être
00:40:31d'avoir
00:40:32alors ça rien n'est gagné
00:40:33mais que la jurisprudence
00:40:34favorable lui soit appliquée
00:40:36et qu'elle puisse
00:40:37finalement être candidate
00:40:38au moins pour les élections
00:40:39législatives anticipées
00:40:40si d'aventure
00:40:41il y en avait
00:40:42Justement
00:40:42j'accueille Jean-Didier Berger
00:40:43bonjour
00:40:44bonjour à tous
00:40:44merci d'être avec nous
00:40:45ce matin
00:40:46dans BFM Direct
00:40:48vous êtes député
00:40:49droite républicaine
00:40:49des Hauts-de-Seine
00:40:50droite républicaine
00:40:51qui regroupe notamment
00:40:52les LR
00:40:52pour que les gens
00:40:53nous comprennent bien
00:40:54une dissolution
00:40:56qu'est-ce qui pourrait en éviter
00:40:57une nouvelle ?
00:40:58écoutez nous verrons bien
00:40:59le président de la république
00:41:00a différentes solutions
00:41:02institutionnelles devant lui
00:41:04celle si François Bayrou
00:41:05tombe de renommer
00:41:07un premier ministre
00:41:08et nous verrons
00:41:09de quelle sensibilité
00:41:10à ce moment-là
00:41:11et je rappelle que
00:41:12vous êtes favorable
00:41:12à une nouvelle dissolution ?
00:41:15franchement moi
00:41:16ça m'est égal
00:41:17ah carrément ?
00:41:18ouais je veux dire
00:41:19c'est pas nous qui choisissons
00:41:20donc nous on a été élus
00:41:22il y a un an
00:41:23dans les pires conditions
00:41:24ce que je veux dire par là
00:41:26c'est qu'on n'est pas décisionnaire
00:41:28donc on fera avec
00:41:29les décisions qui sont prises
00:41:30moi ce que je constate
00:41:31c'est que notre pays
00:41:32est dans une situation
00:41:32d'instabilité politique majeure
00:41:34mais ça ne nous fait pas peur
00:41:35c'est pour répondre surtout
00:41:36à cette question-là
00:41:37est-ce que je crains
00:41:38une nouvelle dissolution ?
00:41:39réponse non
00:41:39on a été élus l'année dernière
00:41:41dans les pires conditions
00:41:42qui puissent exister
00:41:44donc s'il y avait
00:41:44une nouvelle élection
00:41:45et bien on l'affrontera
00:41:46nous qui sommes
00:41:47en ligne directe
00:41:49avec nos compatriotes
00:41:50mais surtout ce que je vois
00:41:51c'est la gravité
00:41:52de la situation institutionnelle
00:41:53pour notre pays
00:41:54si nous n'avons pas de budget
00:41:56d'ici à la fin de l'année
00:41:57nous allons encore
00:41:58nous retrouver dans
00:41:58une situation dramatique
00:42:00une situation qui nous laisse
00:42:01en proie aux attaques
00:42:03des marchés financiers
00:42:04une situation qui risque
00:42:05de faire augmenter
00:42:06les taux d'intérêt
00:42:07donc il y aura
00:42:08urgence
00:42:09quoi qu'il se passe
00:42:10le 8 septembre
00:42:11à renommer
00:42:12un gouvernement
00:42:13qui puisse faire adopter
00:42:14un budget
00:42:15un budget le plus consensuel possible
00:42:16tant qu'il n'y a pas
00:42:17de majorité dans ce pays
00:42:18mais si les français
00:42:19à un moment donné
00:42:20doivent se prononcer à nouveau
00:42:22moi je leur dis
00:42:23faites attention
00:42:24parce que
00:42:24donner les clés du camion
00:42:26au Rassemblement National
00:42:27c'est donner le pouvoir
00:42:29à des gens
00:42:29qui veulent réformer
00:42:31abroger la réforme des retraites
00:42:32ce qui aggraverait encore
00:42:33la situation financière
00:42:34mais vous entendez quand même
00:42:35Jordan Bardella
00:42:35à l'instant
00:42:36ne pas vouloir dissoudre
00:42:38a-t-il dit
00:42:39ou démissionner
00:42:41parlons éventuellement
00:42:42de François Bayrou
00:42:43et d'Emmanuel Macron
00:42:45quand il parle
00:42:46de ceux qui sont
00:42:48au pouvoir
00:42:49quand il y a une crise
00:42:50il faut trouver une solution
00:42:51c'est-à-dire que
00:42:52certes
00:42:53la décision
00:42:54de dissoudre
00:42:55est entre les mains
00:42:57du président de la république
00:42:58mais enfin
00:42:58il peut y être contraint
00:43:00par les circonstances
00:43:01donc là ça va se décider
00:43:02c'est les pompiers pyromanes
00:43:03c'est eux
00:43:04qui par leur vote
00:43:05vont peut-être
00:43:07faire en sorte
00:43:08que
00:43:09LFI
00:43:11soit au pouvoir
00:43:11après le 8 septembre
00:43:13c'est ça en fait
00:43:14la réalité
00:43:15c'est d'ailleurs
00:43:16Marine Tondelier
00:43:16dit
00:43:17Emmanuel Macron
00:43:17n'a pas d'autre choix
00:43:18que de nommer
00:43:19un candidat
00:43:20un premier ministre
00:43:21issu du Nouveau Front Populaire
00:43:23mais du Nouveau Front Populaire
00:43:24même sans LFI
00:43:25c'est le même programme
00:43:26c'est le programme
00:43:27que tous les français
00:43:29ont vu l'année dernière
00:43:30c'est le programme
00:43:30qui propose
00:43:31de désarmer la police
00:43:32c'est le programme
00:43:32qui propose
00:43:33d'augmenter encore
00:43:34la fiscalité
00:43:35dans le pays
00:43:35le plus fiscalisé du monde
00:43:36donc le Rassemblement National
00:43:38est dans une posture
00:43:39totalement politicienne
00:43:40quand j'entends les propos
00:43:41de Jordan Bardella
00:43:41je me dis
00:43:42les français ne sont pas
00:43:43dupes de tout ça
00:43:44ils voient bien
00:43:44qu'ils sont avides de pouvoir
00:43:46ce qu'ils veulent
00:43:47c'est les postes
00:43:47ce qu'ils veulent
00:43:48prendre le pouvoir
00:43:49par tous les moyens
00:43:50quitte à ruiner le pays
00:43:51quitte à renverser
00:43:53les institutions
00:43:53ce à quoi il ne t'aime pas
00:43:53au passage
00:43:54c'est le maintien
00:43:55de François Bayrou
00:43:56à Matignon
00:43:57or Isabelle Floren
00:43:58je rappelle que vous êtes
00:43:59sénatrice modem
00:44:00des Hauts-de-Seine
00:44:02ce qui est assez frappant
00:44:04y compris dans les propos
00:44:04de Jordan Bardella
00:44:05c'est que
00:44:07François Bayrou
00:44:07a passé la semaine
00:44:08à s'exprimer
00:44:09ce n'est pas terminé d'ailleurs
00:44:10parce qu'une interview
00:44:10exceptionnelle
00:44:11est prévue
00:44:11demain à Matignon
00:44:13il reprendra aux questions
00:44:14de Marc Fauvel
00:44:14pour BFM TV
00:44:16il parle partout
00:44:18mais aux yeux de beaucoup
00:44:20il n'est presque plus
00:44:22à Matignon
00:44:22c'est comme si c'était fait
00:44:23qu'il ne soit plus
00:44:25à Matignon
00:44:25c'est ce que je vous disais
00:44:27c'est que chacun
00:44:28malheureusement
00:44:29dans cette rentrée politique
00:44:31a son agenda
00:44:32personnel et politique
00:44:34c'est ce que reproche
00:44:35je pense
00:44:37la majorité des Français
00:44:38et ceux
00:44:39auxquels se réfère
00:44:40Jordan Bardella
00:44:41n'est pas forcément
00:44:42la majorité des Français
00:44:43c'est le ras-le-bol
00:44:44des agendas
00:44:45personnels
00:44:46face à l'ampleur
00:44:48de la crise
00:44:48qu'ils soient
00:44:50effectivement
00:44:51comme le disait
00:44:51Jean-Didier Berger
00:44:52institutionnels
00:44:53ou économiques
00:44:54là on fait
00:44:55des constats
00:44:56François Bayrou
00:44:57il pose un constat
00:44:58il fait des propositions
00:44:59voyez bien que
00:45:00moi j'attends toujours
00:45:02les propositions
00:45:03économiques
00:45:04de Jordan Bardella
00:45:05et de Marine Le Pen
00:45:06je trouve que
00:45:07c'est bien
00:45:07Marine Le Pen
00:45:08ils ont présenté
00:45:09un contre-budget
00:45:10il y a déjà longtemps
00:45:11oui il y a déjà longtemps
00:45:12soyons réalistes
00:45:13ils ont déjà fait
00:45:14des propositions
00:45:15ils ont fait des propositions
00:45:16pour l'instant
00:45:17effectivement
00:45:18il n'y a pas de possibilité
00:45:19d'accord
00:45:19il y a des marges
00:45:21ils n'ont pas voté
00:45:22les censures
00:45:22à huit reprises
00:45:23ils n'ont pas voté
00:45:24les censures
00:45:24on voit bien
00:45:25qu'à cette rentrée politique
00:45:26il y a un changement de pied
00:45:27il y a un changement de pied
00:45:28parce que vous l'avez
00:45:29très bien dit madame
00:45:30Marine Le Pen
00:45:31a son agenda
00:45:32qui est un agenda
00:45:34à la trumpiste
00:45:35contester la loi
00:45:36attaquer
00:45:37le Conseil constitutionnel
00:45:39aller sur
00:45:40je peux être candidate
00:45:41quoi qu'il en soit
00:45:42donc elle a
00:45:42son agenda
00:45:44personnel
00:45:45de candidate
00:45:46quoi que la loi
00:45:48l'empêche
00:45:49éventuellement
00:45:50on verra bien le résultat
00:45:52et puis Jordan Bardella
00:45:53lui déroule
00:45:54en tant que chef de parti
00:45:55sa stratégie
00:45:56mais moi
00:45:57je dis que c'est irresponsable
00:45:59et je dis que
00:45:59il est heureux quand même
00:46:01que madame Le Pen
00:46:01aille discuter
00:46:02en tant que chef de groupe
00:46:04à Matignon
00:46:05cette semaine
00:46:06contrairement à une partie
00:46:07des leaders
00:46:09de l'opposition
00:46:10de la gauche
00:46:11mais vous voyez bien
00:46:13que nous sommes dans une situation
00:46:14de blocage
00:46:14face à des gens irresponsables
00:46:16le parti socialiste
00:46:17ira
00:46:17lui aussi
00:46:19à Matignon
00:46:19rencontrer François Bayrou
00:46:20en tout début
00:46:22de semaine
00:46:23la rentrée politique
00:46:24c'était aussi du côté du PS
00:46:26ce week-end
00:46:27à Blois
00:46:27dans le Loir-et-Cher
00:46:28Nicolas Dumas
00:46:28les socialistes voient déjà
00:46:29à Matignon
00:46:30eux aussi
00:46:30oui
00:46:33défier toutes les forces
00:46:34contraires
00:46:35voici les mots
00:46:36d'Olivier
00:46:36fort pour cela
00:46:37les socialistes
00:46:38ne voteront pas
00:46:39la confiance
00:46:39à François Bayrou
00:46:40sans le savoir
00:46:41mais ils veulent désormais
00:46:43ils sont volontaires
00:46:44pour le remplacer
00:46:45à Matignon
00:46:46toutefois
00:46:47n'attendez pas
00:46:47de nom
00:46:48comme l'an dernier
00:46:49les socialistes
00:46:50se refusent
00:46:51à ce jeu
00:46:52ils veulent éviter
00:46:53le psychodrame
00:46:54qui avait fait
00:46:55émerger le nom
00:46:56de Lucie Casté
00:46:58pour les socialistes
00:46:59Emmanuel Macron
00:47:00dispose du pouvoir
00:47:02de nomination
00:47:03du Premier ministre
00:47:04et c'est à lui
00:47:05d'assurer cette tâche
00:47:06il est temps
00:47:10de remettre
00:47:11de la couleur
00:47:13dans nos vies
00:47:14un autre avenir
00:47:16est possible
00:47:16voilà ce que
00:47:18tout gouvernement
00:47:19devrait entreprendre
00:47:21et puisque celui-ci
00:47:22ne le comprend pas
00:47:23et bien
00:47:24ce sera
00:47:25le suivant
00:47:27et nous sommes
00:47:28volontaires
00:47:28pour être
00:47:29les suivants
00:47:30oui
00:47:31il existe
00:47:32une vision
00:47:33alternative
00:47:34et ce n'est pas
00:47:36Bayrou
00:47:36ou l'apocalypse
00:47:38et dès demain
00:47:39ce sera
00:47:40son projet
00:47:41ou le nôtre
00:47:42si un socialiste
00:47:44était choisi
00:47:45Olivier Faure
00:47:46promet une nouvelle méthode
00:47:48sans l'usage
00:47:49de l'article 49.3
00:47:50de la constitution
00:47:52ce qui oblige
00:47:53a trouvé des compromis
00:47:54texte par texte
00:47:56à commencer
00:47:56par celui
00:47:57du budget
00:47:59avec pour piste
00:48:00de nouvelles recettes
00:48:01fiscales
00:48:02notamment l'instauration
00:48:04de la taxe Zuckman
00:48:05qui a déjà été
00:48:06votée à l'Assemblée nationale
00:48:08ou encore
00:48:08le retour
00:48:09de l'impôt
00:48:11sur la fortune
00:48:12ce contre-budget
00:48:13des socialistes
00:48:14sera présenté
00:48:15dans une dizaine
00:48:16de minutes
00:48:17ici à Blois
00:48:18on sait déjà
00:48:19que l'effort
00:48:19demandé
00:48:20aux français
00:48:21sera inférieur
00:48:22aux 44 milliards
00:48:23d'euros
00:48:24exigés
00:48:24par François Bayrou
00:48:26Merci Nicolas
00:48:28Jérémy
00:48:28on le disait
00:48:29tout le monde s'y voit
00:48:31à Matignon
00:48:32chacun y va
00:48:33de son contre-budget
00:48:34ou de son budget
00:48:35alternatif
00:48:36un peu du théâtre
00:48:37tout ça
00:48:37complètement
00:48:38parce qu'en fait
00:48:38qu'est-ce qui peut se passer
00:48:39en cas d'alternance
00:48:42si je puis dire
00:48:43du côté de Matignon
00:48:45la question du budget
00:48:46précisément
00:48:46ne sera pas réglée
00:48:47pour autant
00:48:47loin de là
00:48:48Non parce que par exemple
00:48:49si Olivier Faure
00:48:50arrive à placer
00:48:51un socialiste à Matignon
00:48:52au total
00:48:52ils veulent un gouvernement
00:48:55qui irait des socialistes
00:48:56jusqu'à François Ruffin
00:48:57donc avec les communistes
00:48:58au milieu
00:48:59ça vous fait 117 députés
00:49:01donc on est très loin du compte
00:49:02le socle commun actuel
00:49:04c'est plutôt autour de 190
00:49:05si on voit la difficulté
00:49:06qu'ils ont à faire passer
00:49:07leur texte
00:49:08Je précise que là
00:49:09à l'image
00:49:11c'est bien du côté
00:49:12du rassemblement national
00:49:13que nous sommes
00:49:13à Chalmont-Champagne
00:49:14où Jordan Bardella
00:49:15parenthèse
00:49:16va à la rencontre
00:49:19des français
00:49:20qui se déplacent
00:49:21eux aussi au salon
00:49:21à la foire de Chalon
00:49:23on nous dit
00:49:24qu'il y a beaucoup
00:49:24de militants
00:49:25d'où l'accueil
00:49:26très favorable
00:49:27qui est fait
00:49:27à réserver
00:49:28à Jordan Bardella
00:49:29et beaucoup sont venus
00:49:31nous disent nos équipes
00:49:32avec le livre
00:49:33du président du RN
00:49:34qui veulent laisser le fil
00:49:35des dédicaces
00:49:35et même
00:49:36un petit coup de fil
00:49:37à leurs proches
00:49:38visiblement
00:49:39je vous laisse continuer
00:49:40Oui mais après
00:49:41si vous voulez qu'on évoque
00:49:42un petit peu
00:49:43Jordan Bardella
00:49:43c'est vrai qu'il est
00:49:45extrêmement populaire
00:49:46encore plus
00:49:46bien sûr
00:49:47au sein de ses propres
00:49:48militants
00:49:49on voit que le président
00:49:50du RN
00:49:51n'a pas choisi
00:49:52ce rendez-vous
00:49:53par hasard
00:49:54à Chalmont-Champagne
00:49:55il sait qu'il va trouver
00:49:56des gens
00:49:57qui adhèrent
00:49:59aux idées
00:50:00du RN
00:50:01c'est pour ça
00:50:02qu'il fait sa rentrée
00:50:02politique
00:50:03depuis maintenant
00:50:044 ans sur place
00:50:05Marine Le Pen
00:50:06y allait aussi
00:50:07auparavant
00:50:07donc en fait
00:50:08c'est un spot
00:50:08intéressant
00:50:09important
00:50:10pour se montrer
00:50:11populaire
00:50:12il n'a pas eu
00:50:13le même accueil
00:50:14et le bain de foule
00:50:15qui devait être organisé
00:50:16en présence de la presse
00:50:18a été écourté
00:50:19si ce n'est
00:50:19complètement
00:50:20passé aux oubliettes
00:50:21donc en tout cas
00:50:22c'est ce que veut montrer
00:50:23actuellement Jordan Bardella
00:50:25on parlait de campagne
00:50:26perpétuelle
00:50:26ou de moments
00:50:28pré-présidentiels
00:50:29en fait il joue
00:50:30cette carte là
00:50:31Jordan Bardella
00:50:32il joue sa popularité
00:50:33et ça fonctionne
00:50:34et ça fonctionne
00:50:35après c'est vrai que
00:50:36le lieu
00:50:37est propice
00:50:38à ça
00:50:38pour le patron
00:50:39pour le président
00:50:40du rassemblement
00:50:41national
00:50:42c'est assez facile
00:50:45mais ça fonctionne
00:50:46Jean-Didier Berger
00:50:47vous voyez ces images là
00:50:48vous vous dites quoi
00:50:49ça vous embête
00:50:51vous vous dites
00:50:51après tout
00:50:52c'est le jeu politique
00:50:53aussi
00:50:54nous sommes désormais
00:50:55en campagne
00:50:56et Jordan Bardella
00:50:57fait campagne
00:50:58et là en l'occurrence
00:50:59il est accueilli
00:51:00plutôt très favorablement
00:51:01oui tout ça
00:51:02mais tout ça
00:51:03c'est de la mise en scène
00:51:04c'est du classique
00:51:05de campagne
00:51:06il n'y a pas de
00:51:06surprise particulière
00:51:08moi ce que je vois
00:51:09surtout c'est que
00:51:10la situation politique
00:51:11du pays
00:51:11elle est quand même
00:51:12très grave
00:51:13et que toutes ces images
00:51:14elles n'effacent pas
00:51:15la situation dans laquelle
00:51:15nous sommes
00:51:16et nous serons
00:51:16après le 8 septembre
00:51:18avec mes collègues
00:51:18de la droite républicaine
00:51:19on n'est pas enchanté
00:51:20de voter le 8 septembre
00:51:23pour ceux qui vont voter
00:51:24entre guillemets
00:51:26la confiance
00:51:27c'est pas un vote
00:51:27pro Bayrou
00:51:28c'est un vote
00:51:29anti LFI
00:51:30et demain
00:51:30que ça soit
00:51:31le rassemblement national
00:51:32le parti socialiste
00:51:34mais ils vont faire quoi
00:51:35en fait
00:51:36ils vont continuer
00:51:37avec la même copie budgétaire
00:51:39parce que ceux qui vont arriver
00:51:40il faut bien comprendre
00:51:42qu'il y a des délais constitutionnels
00:51:43pour voter le budget
00:51:44il y a 70 jours
00:51:45pour voter le budget
00:51:46maximum
00:51:47si le budget
00:51:48n'est pas voté
00:51:49au bout de 70 jours
00:51:50on passe
00:51:51dans une nouvelle
00:51:52dans une nouvelle séquence
00:51:53donc après le 8 septembre
00:51:55que ça soit
00:51:55le parti socialiste
00:51:56ou l'extrême droite
00:51:56ils n'auront pas le temps
00:51:58de réécrire une copie budgétaire
00:51:59ils sont en train de mentir
00:52:01aux français
00:52:01quand ils disent ça
00:52:02Carole Delga va vous répondre
00:52:05elle est en direct avec nous
00:52:06bonjour Carole Delga
00:52:07vous êtes présidente socialiste
00:52:08de la région Occitanie
00:52:11vous êtes en direct de Blois
00:52:12où le PS fait sa rentrée
00:52:13alors que Jordan Bardella
00:52:15et lui
00:52:16est en campagne
00:52:17quasiment à Chalon
00:52:19vous
00:52:20vous êtes en campagne
00:52:21à Blois
00:52:22que répondez-vous
00:52:22à Jean-Didier Berger
00:52:23de la droite républicaine
00:52:25qui vous appelle
00:52:26au sens des responsabilités
00:52:29aujourd'hui
00:52:29et estime que vous êtes responsable
00:52:30d'une certaine manière
00:52:31de la situation actuelle
00:52:33Bonjour
00:52:37je pense que
00:52:38l'heure est grave
00:52:40pour la France
00:52:41elle n'est pas
00:52:42aux petites polémiques
00:52:43le Premier ministre
00:52:45a fait
00:52:46par sa décision
00:52:47basculer
00:52:48la France inconnue
00:52:49et nous socialistes
00:52:51nous voulons
00:52:52ramener
00:52:53bien sûr
00:52:54de la hauteur de vue
00:52:55et surtout
00:52:55à mener des solutions
00:52:57au désespoir
00:52:58des Français
00:52:59les inégalités
00:53:01n'ont jamais été
00:53:02aussi grandes
00:53:03et ils sont
00:53:04déboussolés
00:53:05par ces décisions
00:53:06irresponsables
00:53:08que ça soit
00:53:09une dissolution
00:53:10dont le vote
00:53:10n'a pas été respecté
00:53:12ou de par cette
00:53:13décision du vote
00:53:15de confiance
00:53:15et comme nous l'avons
00:53:17indiqué
00:53:17nous serons
00:53:18force de proposition
00:53:20force aussi
00:53:21de rassemblement
00:53:22parce qu'il est en effet
00:53:24nécessaire
00:53:24d'avoir
00:53:25une dette
00:53:26qui soit maîtrisée
00:53:27mais il est nécessaire
00:53:28également
00:53:29d'avoir une justice
00:53:30fiscale
00:53:31trop de cadeaux
00:53:33aux très hauts revenus
00:53:34ont été faits
00:53:36et puis il faut investir
00:53:37investir
00:53:38dans la production
00:53:40que ça soit
00:53:40de la souveraineté
00:53:41industrielle
00:53:42et agricole
00:53:43dans les énergies
00:53:45également
00:53:46c'est absolument
00:53:46indispensable
00:53:47pour créer
00:53:48de la croissance
00:53:49et en effet
00:53:50les socialistes
00:53:51souhaitent
00:53:52de la justice
00:53:53sociale
00:53:54fiscale
00:53:54mais également
00:53:56une croissance durable
00:53:57mais les socialistes
00:53:58on a bien compris
00:53:59qu'ils se voient
00:54:00entre autres
00:54:01les socialistes
00:54:01déjà à Matignon
00:54:02c'est le cas
00:54:03d'Olivier Fort
00:54:03votre patron
00:54:05le numéro 1
00:54:06du PS
00:54:07est-ce que vous ne rêvez
00:54:08pas un peu
00:54:08objectivement ?
00:54:10Non nous ne rêvons pas
00:54:14nous sommes lucides
00:54:15sur la situation
00:54:16de la France
00:54:17mais surtout
00:54:18nous sommes volontaristes
00:54:19et nous ne serons
00:54:20jamais du côté
00:54:21du catastrophisme
00:54:23jamais du côté
00:54:24des populistes
00:54:25et ce que
00:54:26nous avons besoin
00:54:28c'est d'avoir
00:54:29un projet clair
00:54:30pour les français
00:54:31un projet de justice sociale
00:54:33mais un projet aussi
00:54:34qui a peu de chance
00:54:34d'être mis en oeuvre
00:54:35de voir le jour
00:54:36prochainement
00:54:37Carole Delga
00:54:37c'est ce que je voulais vous dire
00:54:39je pense que
00:54:39c'est important
00:54:40c'est important
00:54:41d'avoir des propositions
00:54:42dans quelques minutes
00:54:44ces propositions
00:54:45vont être présentées
00:54:46ensuite
00:54:47elles seront soumises
00:54:48à la discussion
00:54:49et on doit aussi
00:54:50changer
00:54:51de façon de gouverner
00:54:52aujourd'hui
00:54:53il n'y a pas de majorité
00:54:54au niveau du parlement
00:54:56c'est-à-dire
00:54:57un gouvernement
00:54:57devra proposer
00:54:59et ensuite
00:55:00devra mener
00:55:02la discussion
00:55:02avec les parlementaires
00:55:05pour qu'il n'y ait pas
00:55:06de la censure
00:55:07c'est cela
00:55:08avoir de l'humilité
00:55:10avoir de la responsabilité
00:55:11avoir une volonté politique
00:55:14c'est ce que nous voulons
00:55:15les socialistes
00:55:15Les socialistes
00:55:16vous ce matin
00:55:17vous présentez
00:55:18un budget alternatif
00:55:19un contre-budget
00:55:20vous ne nous dévoilerez
00:55:21pas tout maintenant
00:55:22je l'imagine
00:55:23mais une mesure forte
00:55:24pour qu'on comprenne
00:55:25quelle serait votre direction
00:55:27budgétaire à vous
00:55:28au PS
00:55:29il faut tout d'abord
00:55:33qu'il y ait un travail
00:55:35pour chaque français
00:55:37et puis il faut également
00:55:39qu'il y ait un travail
00:55:40rémunérateur
00:55:41on ne peut pas continuer
00:55:43avec les travailleurs
00:55:44pauvres
00:55:45et on doit investir
00:55:47investir dans la croissance
00:55:49durable
00:55:49c'est-à-dire
00:55:50on doit relancer
00:55:51la construction
00:55:51du logement
00:55:52investir massivement
00:55:54dans les transports
00:55:57collectif
00:55:57et puis que la France
00:55:59redevienne
00:55:59une nation
00:56:01de production
00:56:01agricole
00:56:03notre agriculture
00:56:04elle doit produire
00:56:05pour nourrir
00:56:06sainement
00:56:07donc c'est ce que nous voulons
00:56:08avoir un travail
00:56:10rémunérateur
00:56:11et investir
00:56:12dans une croissance
00:56:13durable
00:56:13logement
00:56:14transport
00:56:15souveraineté alimentaire
00:56:17pour ne citer
00:56:18que quelques exemples
00:56:20Merci Carole Delga
00:56:21d'avoir été en direct
00:56:22avec nous
00:56:22dans BFM Direct
00:56:23Merci Jean-Didier Berger
00:56:25à vous également
00:56:26le volet social
00:56:28du mois de septembre
00:56:30qui s'annonce agité
00:56:30nous y reviendrons
00:56:31dans la dernière demi-heure
00:56:33de BFM Direct
00:56:33à partir de 11h30
00:56:35le temps de vous expliquer
00:56:36ce qui s'est encore
00:56:37malheureusement passé
00:56:39cette nuit
00:56:39en Ukraine
00:56:40une nuit marquée
00:56:41par de nouvelles frappes russes
00:56:43Bonjour Pierre Barbain
00:56:44vous êtes l'envoyé spécial
00:56:45de BFM TV
00:56:46plusieurs régions
00:56:47ont été touchées
00:56:47bombardées cette nuit
00:56:48Oui parce que
00:56:52582 drones et missiles
00:56:54ont visé le pays
00:56:56au cours de la nuit
00:56:57dernière
00:56:58la très grande majorité
00:56:59il faut toujours le dire
00:57:00548 précisément
00:57:02a été détruit
00:57:03par la défense
00:57:04antiaérienne
00:57:04plusieurs villes
00:57:05étaient une nouvelle fois
00:57:07visées
00:57:07notamment Kiev
00:57:09mais les dégâts
00:57:10les plus importants
00:57:11se trouvent
00:57:11à l'est du pays
00:57:13non loin de la ligne
00:57:14de front
00:57:14donc dans les villes
00:57:16de Dnipro
00:57:17Pavlorad
00:57:17ou encore Zaporizhia
00:57:19dans cette localité
00:57:21au moins une personne
00:57:22est morte
00:57:22et 22 autres
00:57:23ont été blessées
00:57:25selon un dernier bilan
00:57:26officiel
00:57:27ça arrive
00:57:29dans la continuité
00:57:30de ce que l'on a connu
00:57:31il y a deux jours
00:57:32avec ces frappes
00:57:33une nouvelle fois
00:57:33intenses
00:57:34qui ont tué
00:57:35je le rappelle
00:57:3523 personnes
00:57:36ici cette fois
00:57:37dans la capitale
00:57:38ukrainienne
00:57:39on connaît
00:57:40le contexte diplomatique
00:57:42du moment
00:57:42il y a aussi
00:57:43une réalité
00:57:43sur le terrain
00:57:45c'est que la guerre
00:57:45se poursuit
00:57:47dans les airs
00:57:47mais aussi
00:57:48à proximité
00:57:49de la ligne de front
00:57:50puisqu'il y a eu
00:57:51cette déclaration
00:57:51faite par Volodymyr Zelensky
00:57:53le président ukrainien
00:57:55expliquant que
00:57:56100 000 soldats russes
00:57:57étaient actuellement
00:57:58accumulés
00:57:59à proximité
00:58:00de la ville
00:58:01de Pokrovsk
00:58:02qui se trouve
00:58:03juste à côté
00:58:03de la ligne de front
00:58:05il a expliqué
00:58:05que c'était
00:58:06la situation
00:58:07la plus préoccupante
00:58:08actuellement
00:58:09et qu'il craignait
00:58:10et qu'il redoutait
00:58:11même des actions
00:58:12offensives à venir
00:58:13de la part de l'armée russe
00:58:15Merci Pierre Barbat
00:58:16en direct de Kiev
00:58:16pour BFM TV
00:58:18avec Fantine Danzer
00:58:19Bonjour le général
00:58:19Pellistrandi
00:58:20Merci d'être avec nous
00:58:21dans BFM Direct
00:58:21Olivier Ravanello
00:58:22et de retour
00:58:23sur ce plateau
00:58:24Poutine se moque
00:58:26se fout
00:58:28de la diplomatie
00:58:31autour du dossier
00:58:32ukrainien
00:58:32il continue
00:58:33et même peut-être
00:58:33plus que jamais
00:58:34de plus en plus
00:58:35à bombarder l'Ukraine
00:58:36et là
00:58:36plusieurs régions
00:58:37ont été bombardés
00:58:38cette nuit
00:58:38Oui totalement
00:58:39en fait
00:58:40en l'espace d'une semaine
00:58:41il y a plus de 1000 engins
00:58:42drones et missiles
00:58:43qui ont été tirés
00:58:44sur l'ensemble
00:58:45du territoire ukrainien
00:58:46alors avec
00:58:48heureusement
00:58:49cette fois-ci
00:58:50en tout cas
00:58:51pour cette nuit
00:58:51un bilan humain
00:58:52relativement limité
00:58:54puisqu'on parle
00:58:55d'une personne tuée
00:58:56et de blessée
00:58:57mais quand on regarde
00:58:58le nombre d'engins
00:58:59qui ont été tirés
00:59:00c'est épouvantable
00:59:01en plus
00:59:02donc d'une part
00:59:03ils se moquent
00:59:04éperdument
00:59:04du processus diplomatique
00:59:07je rappelle
00:59:08et notamment
00:59:09il envoie en quelque sorte
00:59:11un pied de nez
00:59:11à Donald Trump
00:59:12qui avait dit
00:59:12qu'il allait
00:59:13réunir avec
00:59:15Volodymyr Zelensky
00:59:15d'ici lundi
00:59:17justement écoutons Emmanuel Macron
00:59:19c'était hier soir
00:59:19sur ce sujet précis
00:59:21une réunion bilatérale
00:59:25à laquelle le président
00:59:26Poutine s'est engagé
00:59:27au président Trump
00:59:28lorsque nous étions
00:59:29à Washington
00:59:30c'est sa proposition
00:59:32à l'issue
00:59:34de la longue réunion
00:59:34que nous avons eue
00:59:35ensemble
00:59:35il y a quelques semaines
00:59:36à Washington
00:59:37l'appel a donné lieu
00:59:39à cette proposition
00:59:40du président Poutine
00:59:40au président Trump
00:59:41je vais voir
00:59:42le président Zelensky
00:59:43si ça n'est pas tenu lundi
00:59:45échéance qui avait été fixée
00:59:46par le président Trump
00:59:47je crois qu'une fois encore
00:59:49ça voudra dire
00:59:49que le président Poutine
00:59:50se sera joué
00:59:51du président Trump
00:59:52je pense que c'est pas
00:59:54une bonne chose
00:59:55c'est pas une bonne chose
00:59:56pour nous tous
00:59:56et donc ça ne peut pas
00:59:57rester sans réponse
01:00:00Olivier
01:00:01s'il n'y a pas de rencontre
01:00:02Zelensky-Poutine
01:00:03c'est comme s'il parlait
01:00:05au présent
01:00:05il faut être réaliste
01:00:06oui c'est clairement
01:00:07Poutine qui
01:00:09depuis des mois
01:00:10impose le timing
01:00:11et le fixe
01:00:13là il a changé
01:00:13c'est que tant qu'il n'y a
01:00:15pas de paix
01:00:15il y a la guerre
01:00:16et cette guerre
01:00:17il l'amène
01:00:17et il ne l'amène pas
01:00:18à moitié
01:00:18les offensives
01:00:20qui sont menées
01:00:21le rassemblement
01:00:22de troupes
01:00:23près de 100 000 hommes
01:00:24derrière Potrovsk
01:00:25c'est clairement
01:00:25pour aller encore plus loin
01:00:27et pour faire progresser
01:00:28cette ligne de front
01:00:28la stratégie de Poutine
01:00:30elle est assez simple
01:00:31c'est de gagner
01:00:31le maximum de terrain
01:00:32avant d'arriver
01:00:34à une discussion
01:00:35donc il gagne du temps
01:00:36et même dans cette rencontre
01:00:38avec Zelensky
01:00:38si jamais elle a lieu
01:00:39il gagne du temps
01:00:41Poutine n'a jamais dit
01:00:42fermement
01:00:43qu'il ne le rencontrerait pas
01:00:44il a ouvert
01:00:45cette possibilité
01:00:46tout le monde l'écoute
01:00:47tout le monde se paye de mots
01:00:48et pendant ce temps
01:00:49ça lui laisse lui
01:00:50la possibilité
01:00:51de continuer
01:00:52cette offensive
01:00:53il est sur un temps
01:00:54qui n'est pas le même
01:00:55que celui du temps
01:00:56pour aller à son objectif final
01:00:58l'objectif final
01:00:58c'est sans doute
01:01:00de marquer une pause
01:01:00à un moment donné
01:01:01parce qu'il en a besoin
01:01:02y compris économiquement
01:01:03mais in fine
01:01:04il est dans le temps
01:01:04de la conquête
01:01:05mais in fine
01:01:06c'est de reculer
01:01:07le plus longtemps possible
01:01:08et de pouvoir
01:01:09négocier avec
01:01:10un gain territorial
01:01:12le plus important possible
01:01:13merci à tous les deux
01:01:14il est 11h30
01:01:15soyez les bienvenus
01:01:16si vous nous rejoignez
01:01:17dans BFM Direct
01:01:18revenons dès à présent
01:01:19sur cette information
01:01:20que nous vous donnions
01:01:22il y a de cela
01:01:22une heure
01:01:23Maxime qui nous avait rejoint
01:01:24du service police justice
01:01:26de BFM TV
01:01:26rebonjour Maxime
01:01:27une voiture a donc percuté
01:01:29un groupe de personnes
01:01:30tous ce matin
01:01:31à Évreux
01:01:31dans leur très grave accident
01:01:34très violent
01:01:34oui ça s'est passé
01:01:35en sortie
01:01:36d'un bar de nuit
01:01:37en fait les faits
01:01:38se sont déroulés
01:01:38à 4h du matin
01:01:39ils ont commencé
01:01:40à l'intérieur même
01:01:41de ce bar
01:01:42une altercation éclate
01:01:44entre une jeune femme
01:01:45et plusieurs hommes
01:01:46selon les premières
01:01:47déclarations
01:01:48des témoins sur place
01:01:49à la suite de cette altercation
01:01:51et bien les videurs
01:01:52ainsi que le gérant
01:01:53de l'établissement
01:01:54décident de faire sortir
01:01:55tout le monde
01:01:56des lieux
01:01:57à ce moment là
01:01:58plus d'une centaine
01:01:59de personnes se retrouvent
01:02:00alors
01:02:01dans la rue
01:02:01sur la voie publique
01:02:02plusieurs personnes
01:02:03sont également
01:02:04sur la route
01:02:05et un homme
01:02:07a décidé de prendre
01:02:08un véhicule
01:02:09une Peugeot
01:02:10pour être très précis
01:02:11et a foncé
01:02:12délibérément
01:02:13en marche arrière
01:02:14et à toute allure
01:02:15sur la foule
01:02:16faisant donc
01:02:17un décédé
01:02:17donc c'est pas un accident
01:02:18les 5 victimes blessées
01:02:20donc c'est un acte volontaire
01:02:21c'est un acte volontaire
01:02:22l'élément très important
01:02:23et le procureur
01:02:24de la République
01:02:25d'Évreux
01:02:25que j'ai pu contacter
01:02:26par téléphone
01:02:26me confirme toutefois
01:02:27que l'acte terroriste
01:02:29est totalement exclu
01:02:30à ce stade
01:02:31c'est donc bien
01:02:32une altercation
01:02:33en sortie de bar de nuit
01:02:35certainement sous l'effet
01:02:36de l'alcool
01:02:37et vous en parliez
01:02:38le bilan est lourd
01:02:40puisque nous avons
01:02:40un homme qui est décédé
01:02:425 victimes
01:02:432 en urgence absolue
01:02:453 en urgence relative
01:02:46et tous les blessés
01:02:46ont été déplacés
01:02:49transportés
01:02:50à l'hôpital d'Évreux
01:02:51et le maire d'Évreux
01:02:52tiendra une conférence de presse
01:02:53qui sera à suivre à midi
01:02:54en direct sur BFM TV
01:02:56Karim Menacer
01:02:57est en direct avec nous
01:02:58bonjour
01:02:58vous êtes secrétaire régionale
01:03:00Normandie
01:03:00du syndicat de police
01:03:01Alliance
01:03:02quels sont les éléments
01:03:03dont vous disposez
01:03:04ce matin
01:03:04au sujet de
01:03:05ce qui s'est passé
01:03:06qui n'est donc pas un accident
01:03:07mais un acte volontaire
01:03:08cette voiture
01:03:09ce conducteur
01:03:10qui a percuté
01:03:10un groupe de personnes
01:03:11sur fond de bagarre
01:03:13qui a débuté
01:03:14dans un bar
01:03:15tôt ce matin
01:03:16à Évreux
01:03:16absolument
01:03:17donc on a un bilan
01:03:19malheureusement très lourd
01:03:20puisque comme vous le savez
01:03:21on a une personne
01:03:23décédée sur place
01:03:245 blessés
01:03:25dont 2 en urgence absolue
01:03:27c'est un bilan
01:03:29encore une fois
01:03:29très très lourd
01:03:30alors effectivement
01:03:31comme ça a été décrit
01:03:35c'est vers 4h du matin
01:03:36dans les établissements de nuit
01:03:37une intercation
01:03:39a éclaté
01:03:41entre une jeune femme
01:03:41et plusieurs individus
01:03:42les personnels de sécurité
01:03:44ont dû
01:03:45évacuer l'établissement
01:03:46et ensuite
01:03:48la foule
01:03:48se trouvant
01:03:49devant
01:03:50le dit établissement
01:03:52c'est alors
01:03:53qu'une personne
01:03:55est allée chercher
01:03:55un véhicule
01:03:56et a foncé
01:03:57à grande vitesse
01:04:00en marche arrière
01:04:00sur la foule
01:04:01à bord
01:04:03on sait
01:04:04à l'heure où je vous parle
01:04:05qu'il y avait
01:04:06au minimum
01:04:072 occupants
01:04:08qui se trouvaient
01:04:08à bord du véhicule
01:04:09et des interpellations
01:04:11ont eu lieu
01:04:12et des personnes
01:04:14sont
01:04:14à l'heure où je vous parle
01:04:15encore
01:04:15en garde à vue
01:04:17Merci Karim Benasser
01:04:19et je rappelle
01:04:19que le maire
01:04:20d'Evreux
01:04:21tiendra une conférence
01:04:22de presse
01:04:22à suivre en direct
01:04:23sur BFM TV
01:04:24à partir de midi
01:04:27reparlons à présent
01:04:28de ce qui préoccupe
01:04:30beaucoup de nos responsables
01:04:32politiques
01:04:32mais aussi
01:04:33bon nombre de français
01:04:34j'imagine
01:04:34tant le mois de septembre
01:04:35politiquement
01:04:36et socialement
01:04:37risque d'être
01:04:38très chargé
01:04:39on dispose désormais
01:04:39de non plus
01:04:40une mais deux
01:04:41dates principales
01:04:42de mobilisation
01:04:43la seconde ayant été
01:04:44annoncée hier
01:04:45par l'intersyndicale
01:04:46qui se sont mis
01:04:47assez facilement
01:04:48et rapidement
01:04:48d'accord
01:04:49sur le jeudi
01:04:5018 septembre
01:04:51pour manifestations
01:04:52et autres grèves
01:04:54et à la rentrée scolaire
01:05:02notamment François
01:05:02qui démarre lundi
01:05:04effectivement
01:05:04pour beaucoup
01:05:05d'enfants
01:05:06et de parents
01:05:07et c'est vrai
01:05:08que nous avons rencontré
01:05:09beaucoup de gens
01:05:10sur différents marchés
01:05:11d'Île-de-France
01:05:11ce matin
01:05:12avec Clément Mouftard
01:05:13qui ne s'intéressent pas
01:05:14forcément à ces rendez-vous
01:05:15politiques et sociaux
01:05:17très importants
01:05:18parce qu'ils n'ont pas
01:05:19envie de s'y intéresser
01:05:20clairement
01:05:20ils ont d'autres priorités
01:05:21on vient de le dire
01:05:23et puis il y a ceux
01:05:23qui évidemment
01:05:24ne peuvent pas passer à côté
01:05:26parce que ça les touche
01:05:26directement dans leur quotidien
01:05:28personnel et professionnel
01:05:29et que cette demande
01:05:31du vote de confiance
01:05:32de François Bayrou
01:05:33les intéresse évidemment
01:05:35le mouvement du 10 septembre
01:05:37les intéresse aussi
01:05:38sans forcément
01:05:39savoir déterminer
01:05:40si ce mouvement
01:05:41sera un mouvement dur
01:05:43et très long
01:05:43dans le temps
01:05:44il y a également
01:05:45ce rendez-vous désormais
01:05:46du 18 septembre
01:05:47lancé par les syndicats
01:05:49et ceux qui s'y intéressent
01:05:50sont nécessairement en colère
01:05:52certains disent que François Bayrou
01:05:53aurait dû partir
01:05:53depuis bien longtemps
01:05:54et que oui
01:05:55il faut montrer
01:05:56que cette colère monte
01:05:57parce que la demande
01:05:58d'économie
01:05:59du Premier ministre
01:06:00est totalement illégitime
01:06:02en tout cas
01:06:03pour les classes moyennes
01:06:04voilà ce que nous avons entendu
01:06:05écoutez quelques réactions
01:06:06justement
01:06:07que nous avons pu récolter
01:06:08avec Clément Mouftard
01:06:10il n'a aucune majorité
01:06:12le peuple est contre
01:06:14il supprime des jours fériés
01:06:16il gèle les retraites
01:06:18le 18 oui
01:06:20une drève générale
01:06:21oui je suis courant
01:06:22il faut travailler
01:06:23se battre
01:06:24mais plus on travaille
01:06:25plus on paye
01:06:26plus on paye
01:06:26plus on paye
01:06:27l'électricité
01:06:28que ça va pas
01:06:28les carburants
01:06:30ça va pas
01:06:31même les gens
01:06:32on le voit
01:06:32les gens sont blasés
01:06:34sur les marchés
01:06:36il n'y a plus autant de monde
01:06:37qu'il y a eu
01:06:38il y a quelques années
01:06:39cette colère
01:06:42ce sentiment d'injustice
01:06:43voilà ce que l'on peut retrouver
01:06:44dans ces différents témoignages
01:06:45personne ne m'a dit
01:06:46qu'il serait dans la rue
01:06:47le 10 ou le 18 septembre
01:06:49en revanche
01:06:50tous ceux qui nous avons interrogé
01:06:52qui nous donnaient une opinion
01:06:53sur ces mouvements
01:06:53disent que c'est totalement légitime
01:06:55de manifester cette colère
01:06:57aujourd'hui dans la rue en France
01:06:58merci Igor
01:06:59merci à Clément Mouftard
01:07:00qui vous accompagne
01:07:01sur ce marché de Conflans-Saint-Honorin
01:07:03dans les Yvelines
01:07:04en ce matin
01:07:06alors que septembre débute
01:07:08dans deux petits jours
01:07:10Julien Migomuller
01:07:11est de retour avec nous
01:07:13dans BFM TV
01:07:13BFM direct
01:07:16je vais y arriver
01:07:16Julien
01:07:17il n'y a pas que 10
01:07:18et le 18 septembre
01:07:20comme date importante
01:07:22à retenir
01:07:23alors il y a le 2 septembre
01:07:24on y revient
01:07:25dans une seconde
01:07:26mais avant
01:07:27on va regarder
01:07:27les deux dates principales
01:07:28dont on parle
01:07:29depuis plusieurs jours
01:07:29déjà donc
01:07:30le fameux 10 septembre
01:07:32la journée
01:07:32bloquons tout
01:07:33une mobilisation
01:07:34qui est née
01:07:35sur les réseaux sociaux
01:07:35qui a reçu le soutien
01:07:36de la gauche politique
01:07:37la France insoumise
01:07:38en premier lieu
01:07:39et qui a appelé
01:07:40donc à la grève générale
01:07:41le message qui est passé
01:07:42c'est rassemblement
01:07:43blocage
01:07:43ou encore opération
01:07:45péage gratuit
01:07:46autre date à retenir
01:07:47le 18 septembre
01:07:48avec un appel
01:07:49un peu plus officiel
01:07:50un appel à la grève
01:07:52aux manifestations
01:07:53tout cela lancé
01:07:53par les syndicats
01:07:54alors pourquoi
01:07:55cette date
01:07:56le 18 septembre
01:07:57c'est un jeudi
01:07:58et bien tout simplement
01:07:59parce que le jeudi
01:08:00serait
01:08:01c'est ce que dit la CGT
01:08:02une journée
01:08:03je les cite
01:08:03beaucoup plus favorable
01:08:04pour la mobilisation
01:08:06mais tout cela
01:08:07vous le disiez à l'instant
01:08:08pourrait débuter
01:08:09un petit peu plus tôt
01:08:09car la CGT
01:08:10du secteur
01:08:11et des mines
01:08:12appelle à cesser le travail
01:08:13dès le 10 septembre
01:08:14c'est-à-dire
01:08:15mardi prochain
01:08:16concrètement
01:08:16quels sont les secteurs
01:08:17qui devraient se mobiliser
01:08:18du côté des rails
01:08:19déjà
01:08:20Sud Rail appelle
01:08:21à la grève
01:08:21dès le 10 septembre
01:08:23dans son viseur
01:08:23la suppression
01:08:25des deux jours fériés
01:08:27mais aussi
01:08:271,5 milliard d'euros
01:08:29supplémentaires
01:08:30pour le réseau ferré
01:08:30la CGT
01:08:31et l'UNSA
01:08:32n'ont pas encore tranché
01:08:34dans les airs
01:08:35cette fois-ci
01:08:36le syndicat majoritaire
01:08:37des contrôleurs aériens
01:08:38fera grève
01:08:39le 18 septembre
01:08:40avec là aussi
01:08:41un appel à la grève
01:08:42et au blocage
01:08:42des aéroports
01:08:43dès le 10 septembre
01:08:44et puis enfin
01:08:45du côté des taxis
01:08:46et bien ils ont décidé
01:08:47de reporter
01:08:48leur mobilisation
01:08:49pourquoi ?
01:08:50parce que le gouvernement
01:08:51pourrait peut-être
01:08:52chuter le 8 septembre
01:08:54mobilisation attendue
01:08:55aussi dans le secteur
01:08:55de la santé
01:08:56exactement
01:08:56l'intersyndicale
01:08:57des pharmaciens
01:08:58prévoit une fermeture
01:08:59des officines
01:09:00le 18 septembre
01:09:01puis tous les samedis
01:09:02à partir du 27
01:09:03du côté des hôpitaux de Paris
01:09:05des assemblées générales
01:09:06sont prévues
01:09:07en vue d'une grève
01:09:08on n'a pas encore
01:09:09de date précise
01:09:10enfin
01:09:10que va-t-il se passer
01:09:12dans les écoles ?
01:09:13et bien l'union syndicale lycéenne
01:09:14appelle à bloquer
01:09:15tous les établissements
01:09:17le 10 septembre
01:09:17et cela dans la durée
01:09:19tout comme les étudiants
01:09:20de l'UNEF
01:09:21quant aux profs
01:09:21et bien les syndicats
01:09:23vont se réunir
01:09:24ce mercredi
01:09:24pour décider ce qu'il en est
01:09:26merci beaucoup
01:09:27merci Julien
01:09:28Thomas Vacheron
01:09:28nous a rejoint
01:09:29bonjour
01:09:29et bienvenue
01:09:30vous êtes secrétaire
01:09:31confédérale
01:09:31de la CGT
01:09:33charge des retraites
01:09:34notamment
01:09:34entre autres
01:09:35et des salaires
01:09:35notamment
01:09:36la CGT
01:09:36et des salaires
01:09:37bienvenue
01:09:38merci d'être avec nous
01:09:39dans BFM Direct
01:09:40ce matin
01:09:41Olivier Maltès
01:09:41est aussi avec nous
01:09:42chef économiste
01:09:43de YouMoney
01:09:43leader de la gestion
01:09:45d'épargne en ligne
01:09:46Aurore Malval
01:09:46rédactrice en chef
01:09:47du site du magazine
01:09:48Marianne et Jérémy Trotin
01:09:49journaliste au service politique
01:09:51de BFM TV
01:09:52éditorialiste politique
01:09:54Thomas Vacheron
01:09:55a un mot d'ordre
01:09:56tout bloqué
01:09:57ça en tout cas
01:09:58c'est la théorie
01:09:59pour le mois de septembre
01:10:01et pas seulement
01:10:01le 17-18
01:10:02c'est ça ?
01:10:03en fait il y a
01:10:03quelque chose de très pratique
01:10:04il y a une colère
01:10:05extrêmement forte dans le pays
01:10:06il y a un ras-le-bol
01:10:08et il est énorme
01:10:09parce que
01:10:09les salariés
01:10:11la population
01:10:11a bien compris
01:10:12qu'il y a une dette
01:10:13qui est importante
01:10:14et elle est due à quoi ?
01:10:15d'un côté
01:10:15aux aides fiscales
01:10:17et sociales
01:10:18aux plus privilégiées
01:10:19on a supprimé l'ISF
01:10:20c'est 1000 milliards d'euros
01:10:21de dettes de plus
01:10:22et on donne
01:10:23chaque année
01:10:24211 milliards d'euros
01:10:25dettes publiques
01:10:26aux entreprises privées
01:10:27c'est 6600 euros
01:10:29par seconde
01:10:30donc on voit
01:10:30d'où vient la dette
01:10:32aux plus fortunés
01:10:32ou aux grosses entreprises
01:10:34et de l'autre côté
01:10:35c'est aux salariés
01:10:35aux retraités
01:10:36aux privés d'emploi
01:10:37qu'on veut faire payer
01:10:38et donc les gens
01:10:39ne l'acceptent pas
01:10:40ne l'acceptent plus
01:10:41c'est pour ça
01:10:41qu'au cœur de l'été
01:10:42les Français
01:10:42sont majoritairement
01:10:43en faveur du diagnostic
01:10:46posé par François Bayrou
01:10:47ils rejettent
01:10:47tout aussi majoritairement
01:10:48le remède
01:10:49proposé par le Premier ministre
01:10:51mais vous entendez quand même
01:10:52que les Français
01:10:53disent et sont d'accord
01:10:54pour dire qu'il y a un gros problème
01:10:55avec cette dette
01:10:56qui ne fait qu'en fait
01:10:57les Français voient
01:10:58qu'il y a un gros problème
01:10:59la population est consciente
01:11:00qu'il y a un gros problème
01:11:01et ils sont en train
01:11:02de mesurer d'où elle vient
01:11:03c'est les plus fortunés
01:11:06et les grosses entreprises
01:11:07et de l'autre côté
01:11:07c'est toujours les mêmes
01:11:08qu'on fait travailler
01:11:09plus longtemps
01:11:09d'ailleurs les Français
01:11:11sont opposés
01:11:12au recul de l'âge de la retraite
01:11:13à 64 ans
01:11:14ils passent en force
01:11:15les Français sont opposés
01:11:16à toutes les mesures d'austérité
01:11:18ils passent en force
01:11:19par centaines de milliers
01:11:20ils ont signé la pétition
01:11:21intersyndicale
01:11:22au cœur de l'été
01:11:23c'est à noter
01:11:24il n'y a jamais
01:11:24d'intersyndicale en été
01:11:26et dès cet été
01:11:27on a lancé
01:11:28une intersyndicale
01:11:29sur stopbudgetbeyrou.fr
01:11:31mais qu'est-ce qui vous dit
01:11:31que les Français
01:11:32vont vous suivre
01:11:32en septembre
01:11:34parce qu'il y a les appels
01:11:35des syndicats notamment
01:11:36mais septembre c'est un mois
01:11:37compliqué pour
01:11:39un foyer en France
01:11:41mais pour tout le monde
01:11:42aujourd'hui la préoccupation
01:11:43première de la population
01:11:44c'est les salaires
01:11:45on en perd
01:11:46on perd de l'argent
01:11:47quand on fait les grèves
01:11:47et vous savez ce qu'ils me disent
01:11:49il vaut mieux que je perde
01:11:50une ou deux journées de grève
01:11:52plutôt que me faire voler
01:11:53des centaines d'euros par an
01:11:54parce que
01:11:54et vous pouvez tous
01:11:55et tous le vérifier
01:11:56sur le simulateur CGT
01:11:58combien vous perdez par an
01:11:59si vous regardez
01:12:01la situation
01:12:01d'un budget austéritaire
01:12:02de Beyrou
01:12:03ou de le suivant
01:12:04puisque nous notre sujet
01:12:05c'est de supprimer
01:12:06le budget d'austérité
01:12:07vous pourrez calculer
01:12:08chacun d'entre vous
01:12:10et on invite
01:12:10les téléspectateurs
01:12:11à le faire
01:12:12pour calculer
01:12:13ce qu'est l'austérité
01:12:14inverse
01:12:14on veut
01:12:15de la justice sociale
01:12:16de la justice fiscale
01:12:17et puisque vous commencez
01:12:19sur les mobilisations
01:12:19et je termine là-dessus
01:12:20la première
01:12:21c'est le 2 septembre
01:12:22c'est les énergéticiens
01:12:24dès mardi
01:12:24pour deux raisons
01:12:25pour eux
01:12:26pour augmenter les salaires
01:12:27des travailleuses
01:12:28des travailleurs de l'énergie
01:12:29et ils ont bien raison
01:12:30et pour nous toutes et tous
01:12:31ceux qui nous regardent
01:12:32c'est-à-dire mobilisation
01:12:33ça va se traduire
01:12:34de quelle manière
01:12:34c'est compliqué de grève
01:12:35dans les centrales
01:12:36de quoi ?
01:12:37dans les centrales
01:12:38dans hydroélectrique
01:12:39nucléaire
01:12:40avec des coupures
01:12:41alors des coupures
01:12:42pas pour la population
01:12:43jamais ils sont
01:12:44vous savez c'est les mêmes
01:12:45qui remettent l'électricité
01:12:46à ceux qui en sont privés
01:12:47mais par contre
01:12:47laissez-moi juste finir
01:12:48parce que c'est très important
01:12:49et c'est méconnu
01:12:49ils se battent pour leur salaire
01:12:51pour augmenter tous les salaires
01:12:52c'est légitime
01:12:53ils ont raison
01:12:53et ils se battent
01:12:54pour une deuxième raison
01:12:55c'est de faire diminuer
01:12:56nos factures
01:12:57ceux qui nous regardent
01:12:57pendant l'été
01:12:58vous allez voir
01:12:59votre facture d'électricité
01:13:00du mois d'août
01:13:01a augmenté
01:13:02parce qu'on a passé la TVA
01:13:03de 5,5 à 20%
01:13:04et il faut soutenir
01:13:06les énergéticiens
01:13:07pour leur salaire à eux
01:13:08nos factures à nous
01:13:09et on voit bien
01:13:10le feu roulant
01:13:11des mobilisations
01:13:12ensuite du 10 et du 18 septembre
01:13:14Bonjour Alain Fontaine
01:13:15merci d'être avec nous
01:13:16vous êtes gérant
01:13:17du Mesturé
01:13:18président de l'association
01:13:19des maîtres restaurateurs
01:13:21vous
01:13:21comment vous l'envisagez
01:13:22ce mois de septembre
01:13:24vous
01:13:24chef d'entreprise
01:13:26alors évidemment
01:13:28chef d'entreprise
01:13:29et en même temps
01:13:30j'ai bien sûr
01:13:32les remontées
01:13:32de mes années
01:13:33en France
01:13:34ils ont passé
01:13:35un été
01:13:36pour certains
01:13:37très bon
01:13:38pour d'autres
01:13:38moins bon
01:13:39et donc
01:13:40l'arrivée
01:13:40sur le mois de septembre
01:13:41c'est le redémarrage
01:13:42et on connait bien
01:13:44l'histoire
01:13:44surtout dans les grandes villes
01:13:46où effectivement
01:13:47les manifestations
01:13:48les grèves
01:13:48et tout ça
01:13:49entraident pour nous
01:13:50une perte de chiffres
01:13:51d'affaires
01:13:51mais dans le même temps
01:13:52on a des employés
01:13:54des employés
01:13:55qui sont inquiets
01:13:55ils sont inquiets
01:13:56effectivement
01:13:57de tout ce qui peut arriver
01:13:58et de tous les plans
01:14:00budgétaires
01:14:02ou autres
01:14:02qui peuvent arriver
01:14:02donc si vous voulez
01:14:03d'un côté
01:14:04chef d'entreprise
01:14:05inquiet évidemment
01:14:06parce que ça veut dire
01:14:07que le mois de septembre
01:14:08ne sera vraisemblablement
01:14:08pas aussi bon
01:14:09que prévu
01:14:10et pour certains
01:14:11ne rattrapera pas
01:14:12l'été
01:14:12un petit peu
01:14:13mon sac qu'ils ont eu
01:14:14vous le savez
01:14:15d'autres ont très bien marché
01:14:16d'autres ont moins bien marché
01:14:17et puis
01:14:18et puis il y a nos employés
01:14:19qui eux
01:14:20effectivement
01:14:20regardent ça
01:14:22avec beaucoup d'attention
01:14:24donc il va falloir
01:14:25faire attention
01:14:26peut-être certains d'entre eux
01:14:27vont-ils se mobiliser
01:14:28d'ailleurs
01:14:28c'est possible
01:14:30j'ai eu le cas
01:14:31j'ai eu le cas
01:14:32à deux trois reprises
01:14:33mais nous vous savez très bien
01:14:35que sur Paris
01:14:35mais sur d'autres grandes villes
01:14:36les manifestations
01:14:38des fois
01:14:38se traduisent bien sûr
01:14:40par des gens
01:14:41qui ne viennent pas travailler
01:14:42le télétravail s'accélère
01:14:44évidemment
01:14:44les gens restent chez eux
01:14:45et puis après
01:14:46vous le savez
01:14:46ça peut déborder
01:14:47malheureusement
01:14:48alors moi
01:14:49je n'ai pas
01:14:50je ne suis pas politique
01:14:51c'est pas mon couloir de nage
01:14:52comme je disais
01:14:53mais je pense que
01:14:54pour tout le respect
01:14:56qu'on doit
01:14:56à cet homme politique
01:14:57François Bayrou
01:14:58je pense que la méthode
01:15:00et les cibles
01:15:01ne sont pas la bonne
01:15:02et à chaque fois
01:15:03on se retrouve
01:15:04avec le même sujet
01:15:05et c'est un sujet
01:15:06d'inquiétude
01:15:07parce que si on
01:15:07est la France
01:15:08à chaque fois
01:15:09je pense qu'il faut
01:15:10changer de méthode
01:15:11et de cible
01:15:12mais justement
01:15:12à propos d'inquiétude
01:15:15pardonnez-moi
01:15:15Olivier Malteste
01:15:16s'il y a bien une certitude
01:15:17en cette avant-veille
01:15:19de début du mois de septembre
01:15:20c'est que l'économie
01:15:21déteste l'incertitude
01:15:23l'instabilité
01:15:24et de ce point de vue-là
01:15:25vraisemblablement
01:15:26septembre
01:15:27et peut-être
01:15:27les mois qui suivront
01:15:29seront difficiles
01:15:30sur le plan économique
01:15:31en répercussion
01:15:32d'un automne social
01:15:34qui s'annonce agité
01:15:36d'une étude sociale
01:15:36et d'une incertitude politique
01:15:38de toute façon
01:15:38sur laquelle on va aller
01:15:39et qui va durer
01:15:40plus ou moins longtemps
01:15:40en fonction de la décision
01:15:43de la vote de censure
01:15:44ou non censure
01:15:45et ainsi de suite
01:15:45donc ça va durer
01:15:46plus ou moins longtemps
01:15:47moi je rajouterais presque
01:15:48aussi une date importante
01:15:49le 12 septembre
01:15:51le vendredi 12 septembre
01:15:52qui va être
01:15:52l'actualisation
01:15:53de la note
01:15:53de la dette française
01:15:54par l'agence Fitch
01:15:55qui là aussi
01:15:57peut potentiellement entraîner
01:15:58l'inquiétude aussi
01:16:00qu'il faut avoir
01:16:00c'est que je suis content
01:16:01d'entendre
01:16:01qu'on sait que tout le monde
01:16:02a conscience
01:16:03qu'il y a un vrai problème
01:16:04au niveau de la gestion
01:16:05de la dette
01:16:05il faut vraiment faire attention
01:16:07parce qu'il y a aussi
01:16:08un bruit
01:16:09qui se diffuse
01:16:10en disant que
01:16:11un scénario à la grecque
01:16:13est quelque chose
01:16:14qui est mis
01:16:15de manière à obtenir
01:16:16un vote de confiance
01:16:17à obtenir du coup
01:16:17et à forcer un petit peu
01:16:19on n'est certainement pas
01:16:20aujourd'hui
01:16:21dans un scénario à la grecque
01:16:22mais ce qu'il faut avoir
01:16:23en tête
01:16:23c'est qu'à partir du moment
01:16:24où les marchés financiers
01:16:26commencent à mettre
01:16:26la pression sur la dette
01:16:27parce qu'ils commencent
01:16:28à craindre
01:16:29le fait que la France
01:16:30n'arrive pas à gérer son budget
01:16:32potentiellement
01:16:33ça va très très vite
01:16:34et on perd la main
01:16:35tout à fait
01:16:36Thomas Pacheron
01:16:36vous vous en fichez
01:16:38d'une certaine manière
01:16:39de ce qui est aussi
01:16:40une part de réalité
01:16:41absolument pas
01:16:42c'est pour ça qu'on insiste
01:16:43sur d'un côté
01:16:43la pression
01:16:45et la responsabilité
01:16:46du Premier ministre
01:16:48et des précédents
01:16:48qui ont augmenté
01:16:491000 milliards d'euros
01:16:511000 milliards d'euros
01:16:52de plus
01:16:52d'ailleurs M. Bayron
01:16:53a insisté sur
01:16:535000 euros de plus
01:16:55par seconde
01:16:56mais chaque seconde
01:16:57c'est 6600 euros
01:16:58d'aide
01:16:58de plus
01:16:59aux entreprises privées
01:17:00donc il y a une dette
01:17:02elle est importante
01:17:03un, d'où elle vient
01:17:04deux, plutôt que de faire peur
01:17:06et je ne dis pas
01:17:06que c'est votre propos
01:17:07mais il faut rationaliser
01:17:08les éléments
01:17:09et de dire à la population
01:17:10les ingrédients
01:17:12sont en fait réunis
01:17:13sortir de la politique
01:17:14de l'offre
01:17:15et refaire une politique
01:17:16de la demande
01:17:17qui relance l'économie
01:17:18et qui permette à tout le monde
01:17:18de vivre dignement
01:17:19Merci à tous
01:17:21On conclut avec un calendrier
01:17:23pour que ce soit très clair
01:17:24dans la tête de tout le monde
01:17:25Septembre social
01:17:49quand, comment
01:17:50c'est très concret
01:17:51c'est très précis
01:17:51grâce à Mathilde Couvillère
01:17:53Flornois, Margot Vizade
01:17:54et Déborah Roch
01:17:55Septembre n'a pas encore débuté
01:17:58pourtant le calendrier politique
01:18:00s'annonce déjà bien chargé
01:18:02Pour les Français
01:18:04le 8 septembre
01:18:05le Premier ministre François Bayrou
01:18:07sollicitera un vote de confiance
01:18:09à l'Assemblée nationale
01:18:10et à l'issue de celui-ci
01:18:11il pourrait précipiter
01:18:13son départ de Matignon
01:18:14Autre date
01:18:15le 10 septembre
01:18:17une mobilisation lancée
01:18:18sur les réseaux sociaux
01:18:19par le mouvement
01:18:20Bloquons Tous
01:18:20devrait prendre forme
01:18:21un peu partout en France
01:18:23Pour le moment
01:18:2436 blocages et rassemblements
01:18:25ont été annoncés
01:18:26Après celle-ci
01:18:27une autre mobilisation
01:18:29cette fois lancée
01:18:30par l'intersyndicale aura lieu
01:18:31Nos organisations appellent
01:18:33à une journée de mobilisation
01:18:35sur l'ensemble du territoire
01:18:37le 18 septembre 2025
01:18:39y compris par la grève
01:18:41et la manifestation
01:18:42Nous vous avons interrogé
01:18:44et la manifestation du 10 septembre
01:18:46semble plus populaire
01:18:47Moi j'ai vu sur les réseaux sociaux
01:18:48ça fait longtemps qu'ils parlent du 10
01:18:49S'il y a un combat à mener
01:18:51autant que ça soit fait un seul jour
01:18:52S'ils veulent vraiment faire pencher
01:18:54le gouvernement en leur faveur
01:18:56il vaut mieux faire tous le 10
01:18:58Pour ce spécialiste
01:18:59trop de mobilisation à la fois
01:19:00pourrait réduire leurs effets
01:19:02Finalement
01:19:02les gens vont se mobiliser le 10
01:19:05et ne se remobiliseront pas
01:19:068 jours plus tard
01:19:07ou dans l'autre sens
01:19:08le fait qu'il y ait un appel
01:19:10syndical le 18
01:19:11peut-être
01:19:12il y aura moins de mobilisation le 10
01:19:14ça c'est l'hypothèse
01:19:15de la concurrence
01:19:15entre les deux mobilisations
01:19:17Enfin
01:19:17dernier rendez-vous politique
01:19:19celui appelé par Jean-Luc Mélenchon
01:19:21le chef de file
01:19:21de la France insoumise
01:19:23qui a annoncé
01:19:24la procédure de destitution
01:19:25d'Emmanuel Macron
01:19:26le 23 septembre prochain
01:19:28C'était votre programme
01:19:30avec Coltou de Cyanolite
01:19:31la colle en ruban double face
01:19:33numéro 1 du marché
01:19:34Coltou
01:19:35Coltou dans tous les cas
01:19:36C'était votre programme
01:19:38avec Magnolia.fr
01:19:39Changez votre assurance de prêt
01:19:40et économisez sur Magnolia.fr
01:19:42comparateur en assurance de prêt immobilier
01:19:44Le centre élément d'Absepten
01:19:46qui vous retrouve dans quelques instants
01:19:49quelques petites minutes
01:19:50pour Midi BFM
01:19:51et qui reviendra notamment
01:19:52sur ce qui s'est passé à Évreux
01:19:54dans l'heure
01:19:56en tout début de matinée
01:19:57qui n'est vraisemblablement
01:19:58pas un accident
01:19:58mais un acte volontaire
01:19:59une voiture qui a percuté
01:20:00un groupe de personnes
01:20:01et le bilan est très lourd
01:20:02notamment une personne
01:20:03d'une trentaine d'années
01:20:03qui est décédée
01:20:05conférence de presse
01:20:05du maire d'Évreux
01:20:06à suivre en direct
01:20:07sur BFM TV
01:20:07je vous retrouve demain à 10h
01:20:08pour BFM Direct
01:20:09bonne journée à tous
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