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  • il y a 3 semaines
Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans BFM Direct. Je suis très heureux de vous retrouver, nous sommes ensemble jusqu'à midi, au sommaire aujourd'hui, l'Assemblée Nationale qui a vécu hier une journée intense avec ce vote à la surprise générale d'une nouvelle taxe, un impôt sur la fortune improductive qui vient remplacer l'impôt sur la fortune immobilière qui a été voté notamment avec les voix des socialistes du Modem et du Rassemblement National.
00:00:24La gauche est vent debout contre le parti socialiste qu'ils accusent d'avoir noué un deal avec le Rassemblement National. Jean-Philippe Tanguy, député RN, dément tout un rangement. On y reviendra dans un instant.
00:00:36Et puis dans le même temps, les retraités vont pouvoir souffler un peu puisque les députés ont voté également la suppression du gel, des pensions de retraite et des minima sociaux.
00:00:45Cela devait permettre à la base d'économiser 3,6 milliards d'euros mais les députés ont dit non.
00:00:52Et puis dans l'actualité également, deux policiers qui sont toujours en garde à vue après qu'une jeune femme a affirmé avoir été violée au dépôt du tribunal de Bobigny.
00:01:02Les deux policiers mis en cause ont reconnu l'existence de rapports sexuels mais ont contesté le viol.
00:01:09On verra ça dans un instant. Mais avant cela, c'est le journal. C'est avec vous Fanny Weckscheider. Bonjour.
00:01:14Bonjour, bonjour à tous.
00:01:16Alors Fanny, on le disait...
00:01:17Fanny, on le disait, les deux gardes à vue qui vont s'achever pour ces policiers accusés de viol à Bobigny.
00:01:33Oui, et on vient de l'apprendre. C'est confirmé, ces policiers vont être déférés par ailleurs en vue d'une mise en examen au tribunal judiciaire de Paris.
00:01:43Les gardes à vue avaient démarré jeudi dans les locaux parisiens de l'IGPN, la police des polices.
00:01:47Une femme de 26 ans accuse les deux fonctionnaires de l'avoir violée dans la nuit de mardi à mercredi dans une cellule du dépôt du tribunal de Bobigny,
00:01:55en région parisienne, où elle attendait d'être présentée à un juge.
00:01:58Immédiatement suspendue de leur fonction, les deux policiers, toujours présumés innocents, ont reconnu des relations sexuelles mais consentis.
00:02:04Selon eux, le parquet de Paris a été saisi de l'enquête du chef de viol par personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions.
00:02:11Et puis toujours, Fanny, dans l'actualité judiciaire, quatre individus ont été condamnés de deux à quatre ans de prison dans des affaires des mains rouges.
00:02:20On s'en souvient justement, tagués en 2024, c'était à Paris.
00:02:23Quatre ressortissants bulgares, condamnés, reconnus coupables d'avoir tagué en mai 2024 des murs de la capitale,
00:02:30notamment le mur des Justes situé devant le mémorial de la Shoah.
00:02:33Les deux exécutants ont écopé de deux ans de prison ferme, trois ans et quatre ans de prison pour les deux cerveaux de l'opération.
00:02:39Les quatre hommes ont été également condamnés à une interdiction définitive de paraître sur le territoire français.
00:02:45Le jugement a par ailleurs considéré incontestable une ingérence étrangère dans l'affaire.
00:02:49Et Fanny, on évoque à présent notre consommation d'électricité.
00:02:52Et il y a du nouveau sur le découpage entre les heures creuses et les heures pleines.
00:02:56Oui, les huit heures creuses, les moins chères, historiquement concentrées la nuit, entre 22h et 6h du matin,
00:03:02sont scindées entre 5h la nuit et 3h l'après-midi.
00:03:05Désormais, pour les foyers qui ont été informés déjà, l'objectif d'Enedi, c'est de mieux répartir la production solaire d'électricité abondante en journée.
00:03:14Le changement se déroulera en deux phases jusqu'à octobre 2027.
00:03:18Un courrier sera envoyé un mois à l'avance aux Français concernés.
00:03:22Et puis, autre changement de ce 1er novembre, c'est aujourd'hui que démarre l'envoi des chèques énergie,
00:03:28habituellement envoyés au printemps pour aider les familles les plus modestes à payer leurs factures.
00:03:32Envoi retardé à cause du décalage de l'adoption du budget 2025.
00:03:35Mais un coup de pouce, toujours bienvenu, entre 150 et 277 euros par foyer selon leurs revenus.
00:03:42Le chèque sera automatiquement envoyé par courrier ou en version dématérialisée.
00:03:46Les bénéficiaires, non identifiés automatiquement, peuvent toujours se signaler jusqu'au 28 février de l'année prochaine
00:03:51sur le site chèquesénergie.gouv.fr.
00:03:54Et alors Fanny, on va refermer cette édition, ce journal en tout cas, avec cette disparition,
00:03:59disparition d'un monument du cinéma hier.
00:04:01Oui.
00:04:01Souvenez-vous de ces films L'Ours, Bad Boys, Nikita, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
00:04:06ou encore Christophe Colomb.
00:04:08Le charismatique Tchèque Icario est mort à l'âge de 72 ans des suites d'un cancer,
00:04:11comme l'ont annoncé son épouse et leurs deux enfants dans un communiqué.
00:04:15L'acteur français, Polyglotte, né à Istanbul, avait joué dans près de 80 films français,
00:04:19mais aussi étrangers, notamment dans de brillants second rôles de méchants,
00:04:22comme dans le James Bond Golden Eye.
00:04:24On se quitte sur un extrait de Nikita de Luc Besson, énorme succès de 1990.
00:04:28– Comment vous vous appelez ?
00:04:33– Nikita.
00:04:34– C'est joli comme prénom.
00:04:40Ça vient d'où ?
00:04:42– Une chanson.
00:04:44– Merci beaucoup, merci Fanny Vekchahider.
00:04:47On se retrouve à 11h, à tout à l'heure.
00:04:49Je vous le disais donc, on va parler politique aujourd'hui,
00:04:52avec cette journée très intense hier à l'Assemblée nationale.
00:04:56Alors, il va falloir vraiment résumer tout ce qui s'est passé avec vous,
00:04:59notamment Jérémy Trottin, dans un instant,
00:05:00parce que, alors, pas de taxe Zuckman, suppression,
00:05:03suspension des retraites qui a été votée en commission,
00:05:06impôts sur la fortune, improductive, ça c'est nouveau.
00:05:11Et puis, alors, la gauche qui est vent debout contre le Parti Socialiste.
00:05:15On va évoquer tout cela dans un instant avec mes autres invités également.
00:05:19Vincent Corr, merci d'être ici.
00:05:20Vous êtes député ensemble pour la République des Français de l'étranger.
00:05:25Jean-Didi Berger, également député de la droite républicaine des Hauts-de-Seine.
00:05:29Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:05:31Et puis, Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés.
00:05:34On parlera justement ensemble de ce nouvel impôt.
00:05:37Alors, on a un peu de mal à la situer.
00:05:40Est-ce que c'est une nouvelle taxe ?
00:05:41Est-ce que c'est une nouvelle recette ?
00:05:42Certains disent que c'est un nouvel ISF,
00:05:44d'autres disent que ça ne l'est pas.
00:05:46En tout cas, voilà, il va falloir déminer tout ça.
00:05:47Mais c'est vrai que Jérémy, hier, c'était une journée intense.
00:05:51Oui, c'est un peu le money time avec des rebondissements,
00:05:55des personnages aussi comme Sébastien Lecornu
00:05:58qui ont abattu un certain nombre de leurs cartes dans ce jeu.
00:06:02Et ce qui était intéressant de voir,
00:06:04c'est en effet la progression de cette journée.
00:06:06On part de la taxe Zunkman,
00:06:07on finit par le rétablissement partiel d'une forme d'ISF.
00:06:11On est sur le nerf de la guerre de ce budget.
00:06:14Cette journée, elle était particulièrement instructive.
00:06:16Alors, bien sûr, il y a des conséquences politiques.
00:06:18On a vu des coalitions un peu baroques se constituer hier soir,
00:06:23notamment pour reconduire cette forme d'ISF partielle
00:06:26avec à la fois le Parti Socialiste, le Modem et le Rassemblement National.
00:06:30Donc, ça fait parler, on en parlera avec nos invités tout à l'heure.
00:06:33Mais c'est aussi le nouveau jeu parlementaire.
00:06:36À un moment où il n'y a plus de 49-3,
00:06:37où il faut trouver des majorités,
00:06:38où il faut trouver des recettes,
00:06:39il faut trouver des coalitions.
00:06:41Elles sont parfois baroques.
00:06:42Mais pour faire passer vos idées,
00:06:43parfois, il faut trouver des alliés.
00:06:45Des alliés qui sont parfois à l'autre bout de l'échiquier politique.
00:06:47Mais en réalité, on a vu ça toute la semaine.
00:06:50Alors, justement, sur cet impôt sur la fortune improductive,
00:06:56alors qu'on accueille sur ce plateau
00:06:57Aurore Malval, grand reporter au service politique de Marianne,
00:07:01est-ce que l'on sait précisément, justement, Aurore,
00:07:04de quoi est-ce que l'on parle
00:07:05quand on parle de cet impôt sur la fortune improductive
00:07:08qui a créé une vraie tension ?
00:07:10D'ailleurs, on sera dans un instant avec un député socialiste.
00:07:12Une vraie tension à gauche.
00:07:13Oui, effectivement, parce que, en fait,
00:07:15cet impôt, il a été créé par un amendement du député,
00:07:19donc du Modem, Jean-Paul Matéi,
00:07:21et des sous-amendements de Philippe Brun,
00:07:24donc du Parti socialiste.
00:07:26Et c'est vrai que le Total crée un objet un petit peu hybride,
00:07:29dont le Rassemblement national se félicite,
00:07:31en disant, cela correspond exactement à notre programme d'impôt
00:07:35sur la fortune financière.
00:07:36Et c'est bien ça qui a créé des remous à gauche.
00:07:38C'est aussi pour ça qu'il est aujourd'hui un petit peu,
00:07:41je dirais, compliqué de savoir exactement
00:07:43quel est son périmètre et qu'est-ce qu'il va provoquer,
00:07:46en fait, comme différence par rapport à l'impôt
00:07:48sur la fortune immobilière qu'il remplace.
00:07:51Son rendement est estimé aujourd'hui entre 1 et 3 ou 4 milliards,
00:07:56mais c'est effectivement assez difficile de voir,
00:07:58puisqu'il fait rentrer dans l'assiette de cet impôt,
00:08:01donc sur la fortune, des choses qui n'étaient pas imposées.
00:08:03Mais il en exonère d'autres,
00:08:05et notamment cette exonération à hauteur d'un million
00:08:08sur la résidence principale,
00:08:09qui a fait aussi hurler sur les bancs de la gauche,
00:08:11puisque c'était aussi ce qui était porté
00:08:15par le Rassemblement national.
00:08:16Et ça reste très technique, justement,
00:08:18vous voulez rajouter un mot là-dessus ?
00:08:20Après, on ira voir le député de la porte.
00:08:22Non, alors la taxe Zuckman n'a pas été votée,
00:08:26la taxe Zuckman-Lite n'a pas été votée,
00:08:28mais là, l'ISF-Lite a été votée, très concrètement.
00:08:31Évidemment, on a un retour de l'ISF
00:08:33avec des petites modifications,
00:08:35c'est-à-dire qu'on réintègre très simplement...
00:08:36Vous savez, l'ISF permettait en gros
00:08:38de taxer à peu près tout le patrimoine,
00:08:40c'est-à-dire le patrimoine mobilier,
00:08:41c'est-à-dire le patrimoine financier
00:08:42et le patrimoine immobilier.
00:08:44En 2018, Emmanuel Macron a supprimé cette USF
00:08:47et l'a remplacée par ce fameux impôt
00:08:50sur la fortune immobilière.
00:08:52C'est-à-dire en gros,
00:08:53il n'y avait que le patrimoine immobilier
00:08:54qui était taxé.
00:08:55Et là, avec ce nouvel impôt,
00:08:56on réintègre un certain nombre de biens,
00:08:58typiquement des bijoux,
00:08:59typiquement des voitures,
00:09:00des bateaux ou que sais-je,
00:09:02bref, un certain nombre d'objets.
00:09:03Mais on en enlève d'autres,
00:09:04comme vous disiez au Roy.
00:09:04Mais surtout, on réintègre,
00:09:06et c'est ça qui est plus important,
00:09:07on réintègre des produits financiers,
00:09:10notamment l'assurance-vie en fonds euros,
00:09:12qui est détenue par beaucoup de Français,
00:09:14donc très concrètement,
00:09:15là pour le coup,
00:09:16on vient taxer l'épargne des Français.
00:09:19Et ça, c'est, je crois,
00:09:19la chose la plus importante,
00:09:21puisqu'on réintègre des biens financiers
00:09:22dans cette assiette taxable,
00:09:25un véhicule financier,
00:09:26encore une fois,
00:09:27qui est vraiment utilisé par...
00:09:27Donc c'est une vraie recette supplémentaire ?
00:09:29Alors, c'est très difficile de savoir,
00:09:31c'est ça,
00:09:31personne ne sait,
00:09:32mais globalement,
00:09:33je dirais que c'est un ISF light,
00:09:35au sens où,
00:09:35comme on ne réintègre pas
00:09:37tous les biens financiers,
00:09:38on aura des recettes
00:09:39certainement inférieures
00:09:40à celles de l'ISF.
00:09:40Bon, on est en direct
00:09:41avec Arthur Delaporte,
00:09:43député Parti Socialiste du Calvados.
00:09:45Bonjour, monsieur le député.
00:09:47Alors, c'est vrai que là,
00:09:47ce matin, en tout cas hier soir,
00:09:49on l'a vu,
00:09:50toute la gauche, désormais,
00:09:53vous en veut,
00:09:53et vend debout contre vous,
00:09:55même vos amis écologistes,
00:09:57avec qui vous vous entendez
00:09:58plutôt bien jusqu'à maintenant,
00:09:59je ne parle pas des insoumis,
00:10:01mais explique qu'ils ne comprennent plus
00:10:03votre position.
00:10:04Vous avez voté hier
00:10:05avec le Rassemblement National
00:10:06ce nouvel impôt.
00:10:09Quelle est votre réaction, du coup ?
00:10:11Non, non, mais moi,
00:10:12je dis déjà
00:10:13qu'est-ce qu'on a réussi à faire ?
00:10:15On a réussi à recréer un impôt
00:10:17avec un champ élargi
00:10:18qui sera transmis au Sénat
00:10:21si jamais cette copie est votée à la fin,
00:10:23ce qui n'est pas encore fait,
00:10:24je le rappelle.
00:10:24Et ça permettra d'avoir une base
00:10:27de discussion pour l'amender justement,
00:10:30et permettre derrière,
00:10:31à partir de ce qui a été créé,
00:10:33d'aller corriger un certain nombre
00:10:35de choses qui doivent l'être.
00:10:36En fait, il ne faut pas considérer
00:10:36ce qui a été voté
00:10:37comme la copie finale.
00:10:38En revanche,
00:10:39selon nos estimations,
00:10:41c'est quand même autour
00:10:42de 2 milliards d'euros
00:10:43supplémentaires de recettes
00:10:44pour les caisses de l'État
00:10:45qui seront prélevées
00:10:46sur le patrimoine
00:10:47des plus fortunés.
00:10:48Alors ça,
00:10:49c'est vos estimations,
00:10:50encore une fois.
00:10:50Ça, c'est vos estimations.
00:10:52Oui, mais je renvoie aussi
00:10:53à celle de la ministre du Budget
00:10:54hier soir,
00:10:55qui a dit que c'était
00:10:56autour de 1,5 milliard
00:10:58de recettes supplémentaires.
00:11:00Donc vous voyez,
00:11:01il y a quand même l'idée
00:11:02que ça va rapporter plus
00:11:04et je veux dire,
00:11:052 milliards d'euros,
00:11:06ce n'est pas rien.
00:11:07Même si, évidemment,
00:11:08que ce n'est pas suffisant
00:11:10par rapport à ce que nous,
00:11:11on demande en termes de volume
00:11:13sur les recettes fiscales
00:11:14qui doivent être prélevées
00:11:15sur les plus grandes fortunes.
00:11:17Aujourd'hui,
00:11:17on a un sujet
00:11:18de déséquilibre budgétaire
00:11:19et donc il faut aller chercher
00:11:20et moi,
00:11:22j'ai tendance à dire
00:11:22un tiers vaut mieux
00:11:23que deux,
00:11:23tu l'auras.
00:11:24Là, hier,
00:11:25ce n'est pas des amendements
00:11:27du Rassemblement national
00:11:27qu'on a été adaptés.
00:11:28Ce sont des amendements
00:11:29du Parti Socialiste
00:11:30qui sont venus modifier
00:11:32un dispositif du modèle.
00:11:34C'est le modèle
00:11:35qui a déposé,
00:11:36c'est M. Matéi en tout cas.
00:11:37Ce que je dis,
00:11:38c'est des sous-amendements
00:11:39du Parti Socialiste
00:11:40qui sont venus modifier
00:11:41un dispositif du modèle.
00:11:43Donc il faut arrêter aussi
00:11:44l'idée du grand fantasme
00:11:45où ça serait
00:11:45un truc de l'extrême moindre.
00:11:46Donc les communistes,
00:11:47les écologistes
00:11:48et les insoumis
00:11:48qui vous en veulent,
00:11:49pour eux,
00:11:50ils n'ont pas lieu d'être ?
00:11:53En fait,
00:11:53vous savez,
00:11:54moi,
00:11:54ce qui nous concerne
00:11:56aujourd'hui,
00:11:57c'est de se dire
00:11:57comment est-ce qu'on arrive
00:11:58à tenter
00:11:59dans les jours qui viennent
00:12:01d'avoir un budget
00:12:02qui soit plus équilibré
00:12:03et qui prenne
00:12:04sur les plus hautes fortunes.
00:12:06Voilà,
00:12:06c'est ça notre sujet.
00:12:07Parce que sinon,
00:12:07c'est les Français
00:12:08qui vont payer.
00:12:09Donc c'est notre préoccupation.
00:12:11Derrière,
00:12:11on verra à la fin du budget
00:12:13si c'est un objectif
00:12:15qui a été atteint
00:12:15ou pas.
00:12:17Mais je pense
00:12:17qu'il faut aussi
00:12:18garder la tête froide.
00:12:19Il faut arrêter
00:12:19de s'accuser mutuellement
00:12:21des traîtres
00:12:22à je ne sais quoi.
00:12:23En fait,
00:12:23nous,
00:12:23notre objectif,
00:12:24c'est le même
00:12:25que celui de toute la gauche
00:12:27et en particulier,
00:12:28puisque vous évoquiez
00:12:28celui des écologistes,
00:12:30c'est de faire en sorte
00:12:31que les Français
00:12:31les plus modestes
00:12:32soient épargnés.
00:12:33Voilà,
00:12:34il n'y a rien d'autre.
00:12:35Il n'y a pas d'idée
00:12:36de se mettre tout à coup
00:12:37à venir
00:12:38les votes d'Emmanuel Macron.
00:12:40Même eux disent
00:12:41qu'ils ne vous comprennent plus.
00:12:42avec tout ce que vous venez
00:12:42de décrire,
00:12:43c'est les macronistes
00:12:44qui l'ont supprimé
00:12:45en 2018.
00:12:46C'est eux
00:12:47qui ont voulu
00:12:47évacuer le patrimoine
00:12:49de la taxation.
00:12:50Donc en fait,
00:12:51aujourd'hui,
00:12:51on dit,
00:12:51c'est fini,
00:12:52le patrimoine financier.
00:12:54Aujourd'hui,
00:12:54on revient
00:12:55et on reprend aussi
00:12:56celles et ceux
00:12:57qui ont leur argent
00:12:58Je vais faire tourner
00:13:00la parole
00:13:00mais j'aimerais avant cela
00:13:01que l'on écoute
00:13:02cet échange
00:13:03hier à l'Assemblée nationale
00:13:05justement
00:13:05sur cette question-là
00:13:06entre Manuel Bompard
00:13:07à la France insoumise
00:13:08et Jean-Philippe Tanguy
00:13:09du Rassemblement national.
00:13:12Je suis stupéfait
00:13:13du vote qui vient
00:13:14d'avoir lieu.
00:13:15C'est-à-dire qu'il y a
00:13:16une alliance
00:13:16entre le Parti socialiste
00:13:17et le Rassemblement national
00:13:18pour exonérer
00:13:20d'impôts
00:13:20sur la fortune immobilière
00:13:22le château
00:13:23de Madame Le Pen.
00:13:24Voilà ce qui vient
00:13:25de se passer aujourd'hui
00:13:25dans cet émise-y.
00:13:28Je n'ai fait
00:13:29aucune alliance
00:13:30évidemment
00:13:30avec les membres
00:13:31du Parti socialiste
00:13:32nous ne sommes absolument
00:13:33pas parlé
00:13:34absolument pas parlé
00:13:35absolument pas parlé
00:13:36même pas
00:13:37même pas
00:13:38une seule fois de la journée
00:13:39que je n'ai même pas
00:13:39croisé Philippe Brun
00:13:40ça fait 3 ans
00:13:41que je dis
00:13:42que la seule solution
00:13:43pour la justice fiscale
00:13:44c'est le matéi
00:13:45je l'ai dit
00:13:46à chaque commission
00:13:46des finances
00:13:47depuis 3 ans.
00:13:49Vous confirmez
00:13:49Arthur Delaporte
00:13:50qu'il n'y a pas eu
00:13:50de deal
00:13:51entre vous
00:13:52et le Rassemblement national ?
00:13:53Bien sûr
00:13:54je vais vous dire
00:13:55il n'y a jamais
00:13:55aucun échange
00:13:56avec le Rassemblement national
00:13:57et je vais même vous dire
00:13:57autre chose
00:13:58le château de Marine Le Pen
00:14:00il est estimé
00:14:00à 3 millions d'euros
00:14:01et il sera évidemment
00:14:02taxé demain
00:14:04si jamais ce nouvel impôt
00:14:05venait à entrer en vigueur
00:14:06donc voilà
00:14:06il faut arrêter
00:14:07les délires complotistes
00:14:08aujourd'hui
00:14:09nous
00:14:10les seuls échanges
00:14:11qu'on a eu
00:14:11et Olivier Fauladis
00:14:12avec le Premier ministre
00:14:13parce que vous savez
00:14:14qu'on est dans une logique
00:14:16de discussion parlementaire
00:14:17et avec des collègues
00:14:19de tous les bords
00:14:20de ce que nous
00:14:20on appelle
00:14:21l'arc républicain
00:14:22mais on ne parle jamais
00:14:24avec le Rassemblement national
00:14:25et contrairement à d'autres
00:14:27on ne vote jamais
00:14:28des amendements
00:14:29ou des dispositifs
00:14:30qui viennent du Rassemblement national
00:14:32où on se pose
00:14:33par rapport à ce qu'on estime
00:14:34être juste
00:14:35et aller dans le bon sens
00:14:36et donc quand on récupère
00:14:372 milliards d'euros
00:14:38sur les plus riches
00:14:39ça va dans le bon sens
00:14:40même s'il y a des mécanismes
00:14:41et vous l'avez dit
00:14:42des exonérations
00:14:43qui existent encore
00:14:44parce que tous nos amendements
00:14:45ne sont pas passés
00:14:46voilà je le dis
00:14:47on avait d'autres amendements
00:14:48qui ont été rejetés
00:14:49et donc il faudra évidemment
00:14:50continuer à corriger
00:14:51ce dispositif
00:14:52pour éviter
00:14:52qu'il y ait trop de personnes
00:14:54qui en soient exonérées
00:14:55mais on a une première base
00:14:57de discussion
00:14:57Merci monsieur le député
00:14:59vous restez avec nous
00:15:00Vincent Corr et Jean-Diné Berger
00:15:02alors Vincent Corr avant
00:15:02puisque on l'a entendu
00:15:04également dans l'hémicycle hier
00:15:06notamment Prisca Thévenot
00:15:07qui s'en est pris
00:15:08aux socialistes
00:15:09en l'expliquant
00:15:10voilà maintenant
00:15:10les socialistes
00:15:11et le Rassemblement national
00:15:12ils votent ensemble
00:15:13Bon je ne vais pas être
00:15:14l'arbitre des élégances
00:15:15le fait est qu'effectivement
00:15:16il y a des configurations
00:15:16baroques, bizarres
00:15:18il y en a eu une hier
00:15:19et ça a permis
00:15:19effectivement de revenir
00:15:20sur ce qui était quelque chose
00:15:22dont on était fier
00:15:22qu'on avait fait
00:15:23ça a été rappelé
00:15:23à l'arrivée d'Emmanuel Macron
00:15:25qui était en tout cas
00:15:26de supprimer l'ISF
00:15:27et de le transformer
00:15:27et de le concentrer
00:15:28uniquement sur l'immobilier
00:15:29maintenant
00:15:30et c'est pour ça
00:15:32c'est ce qu'a rappelé
00:15:32le Premier ministre hier
00:15:33il y a des compromis
00:15:34il y a des majorités improbables
00:15:35parfois qui se font
00:15:36la discussion va se poursuivre
00:15:37le seul but c'est à la fin
00:15:38qu'on ait un budget
00:15:39le Premier ministre
00:15:40il a fait de grandes avancées
00:15:41il a fait de grands lâchés
00:15:41le 49-3 on ne revient pas là-dessus
00:15:43s'il y a un mot à retenir
00:15:49deux minutes
00:15:50qu'on avait battu
00:15:50enfin là on est dans la partie recette
00:15:52pardonnez-moi
00:15:52mais dans la partie recette
00:15:53mais la partie recette
00:15:54n'interdit pas aussi
00:15:55de revoir certains impôts
00:15:56d'en revoir le périmètre
00:15:57et de réfléchir
00:15:58il faut parler justice fiscale
00:15:59chaque budget
00:16:00on n'a pas attendu
00:16:00la France insoumise
00:16:01pour parler justice fiscale
00:16:02il faut aussi réfléchir
00:16:03à comment on préserve
00:16:04notre économie
00:16:05et comment on continue
00:16:06à créer de la croissance
00:16:06on va venir aux dépenses
00:16:08mais pour dépenser
00:16:08il faut d'abord créer
00:16:09Jean-Didier Berger
00:16:10sur cette journée intense hier
00:16:11est-ce que hier
00:16:13c'était une pluie finalement
00:16:14de taxes
00:16:14qui s'est abattue sur le pays
00:16:19avec un certain nombre
00:16:21de nos collègues
00:16:21nous sommes parvenus
00:16:22à mettre un terme
00:16:24à la tax holding
00:16:25qui était prévue
00:16:26par le gouvernement
00:16:27nous avons empêché
00:16:28la tax Zuckman
00:16:29qui était quand même
00:16:30le sujet dont on parlait
00:16:31depuis trois mois
00:16:32et puis effectivement
00:16:33hier en fin de soirée
00:16:35le parti socialiste
00:16:37et le rassemblement national
00:16:38ont fait passer
00:16:39le retour de l'impôt
00:16:41sur la fortune
00:16:42modifié
00:16:43alors maintenant
00:16:43il n'y a plus qu'une seule tranche
00:16:44il n'y a plus plusieurs tranches
00:16:45il y a les assurances vie
00:16:47alors que dans le pays
00:16:47on ne sait pas
00:16:48si ça va rapporter plus
00:16:49ou pas d'ailleurs
00:16:49on ne sait pas exactement
00:16:50mais vous savez
00:16:51avec la gauche
00:16:51et le rassemblement national
00:16:52ça finit toujours
00:16:53par rapporter davantage
00:16:55parce que depuis
00:16:56les semaines qui viennent
00:16:58de s'écouler
00:16:59on voit que le RN
00:17:01est un deuxième parti
00:17:02de gauche
00:17:03dans notre pays
00:17:04sur le plan économique
00:17:05et social
00:17:05c'est complètement
00:17:06la folie
00:17:07oui mais j'en dis des bergers
00:17:07puisqu'on n'arrive pas
00:17:08à taxer les riches
00:17:09avec la tax Zuckman
00:17:10ou encore la taxe sur les holdings
00:17:11il faut bien trouver
00:17:11des recettes quelque part
00:17:12mais d'abord
00:17:14c'est une fable
00:17:14c'est une fable totale
00:17:15on est dans le pays
00:17:16le plus fiscalisé du monde
00:17:18hier soir
00:17:19Amélie de Manchalin
00:17:20elle a dit
00:17:20on vient de franchir
00:17:21sans compter ce qui avait été voté hier
00:17:23le niveau de 45%
00:17:26de prélèvement obligatoire
00:17:27c'est-à-dire qu'on est
00:17:27encore plus taxé
00:17:29que sous François Hollande
00:17:30donc il faut arrêter
00:17:31mais non on parle pas de tous les Français
00:17:33on parle des Français
00:17:33les plus aisés
00:17:34mais on est déjà dans le système
00:17:35le plus redistributif du monde
00:17:37jamais on a eu un système
00:17:40aussi redistributif
00:17:41et tous les jours
00:17:42la gauche et le Rassemblement National
00:17:44votent des impôts supplémentaires
00:17:46et vous savez
00:17:46on dit
00:17:47la gauche dit
00:17:48ne vous inquiétez pas
00:17:49Françaises, Français
00:17:50c'est les 1800 familles
00:17:51les plus riches
00:17:52qui vont payer
00:17:52ce qui est vrai
00:17:53mais ça n'est pas vrai
00:17:54ça n'est pas vrai
00:17:54200 000 médecins
00:17:561 million de parents divorcés
00:17:587 millions de petits actionnaires
00:18:00tous ceux qui ont des assurances vie
00:18:01mais c'est toutes les Françaises
00:18:03et tous les Français
00:18:03qui sont concernés par ces mesures
00:18:05qui sont en train d'être votés
00:18:06c'est n'importe quoi
00:18:08à condition d'avoir
00:18:08plus d'un milliard
00:18:091 million 300 000 euros
00:18:11de patrimoine
00:18:12mais vous croyez que
00:18:13les médecins
00:18:14c'est quand même pas tous les Français
00:18:14vous croyez que les médecins
00:18:15qui sont taxés
00:18:16ou les petits
00:18:16quand le PFU augmente
00:18:18quand le PFU augmente
00:18:19de 30%
00:18:19à 31 et quelques
00:18:21qui est-ce qui est concerné
00:18:22vous croyez que c'est
00:18:22les plus riches
00:18:23et vous croyez même
00:18:25que les multinationales
00:18:26qui vont être taxées
00:18:27vous croyez qu'elles ne vont pas
00:18:28répercuter sur les petites entreprises
00:18:29sur leurs sous-traitants
00:18:30sur leurs fournisseurs
00:18:31vous croyez qu'elles ne vont pas
00:18:32répercuter sur les prix
00:18:33sur ce que vous vous payez
00:18:35en tant que consommateur
00:18:36mais c'est une illusion
00:18:37donc il faut bien se rendre compte
00:18:39que ça c'est la solution
00:18:40de facilité
00:18:41augmenter les impôts
00:18:42c'est facile
00:18:43il y a toujours des gens
00:18:44susceptibles de les augmenter
00:18:46mais par contre
00:18:47baisser la dépense
00:18:48il n'y a que nous
00:18:48qui le proposons vraiment
00:18:49on verra
00:18:50de toute façon
00:18:50ça sera dans le prochain volet
00:18:51on va y venir
00:18:53je voulais juste rappeler
00:18:54quelques chiffres
00:18:54parce qu'effectivement
00:18:55la taxe Zuckman
00:18:56dans sa version primaire
00:18:57c'était 1800 foyers
00:18:59qui devaient être touchés
00:19:01par cette imposition
00:19:02sur l'ISF
00:19:04ça concernait
00:19:04358 000 personnes
00:19:06quand ça a été supprimé
00:19:07par Emmanuel Macron
00:19:08en 2017
00:19:08donc effectivement
00:19:09on n'est pas du tout
00:19:10dans la même assiette
00:19:11mais on n'est pas non plus
00:19:12sur la population globale française
00:19:13et pour l'IFI
00:19:14l'impôt sur la fortune immobilaire
00:19:16c'était 186 000
00:19:17donc à voir effectivement
00:19:19quel est aujourd'hui le périmètre
00:19:20sachant qu'on exclut quand même
00:19:21cette résidence principale
00:19:23enfin on l'exonère
00:19:24d'ailleurs
00:19:24c'est pas tout à fait pareil
00:19:25il y a peut-être eu
00:19:26cette confusion aussi sémantique
00:19:28il faudra voir comment ça se passe
00:19:29entre la question de l'abattement
00:19:31ou de l'exonération
00:19:31parce que c'est pas tout à fait
00:19:32la même chose
00:19:33justement au niveau du périmètre
00:19:35mais on peut pas dire
00:19:36que tous les français
00:19:37et que tout l'épargne
00:19:38des français
00:19:39va être touché par cette mesure
00:19:40ce qu'il faut rappeler
00:19:42et on en parle passé je crois
00:19:43c'est l'augmentation de la CSG
00:19:45qui est prévue
00:19:45sur le patrimoine
00:19:46la CSG vous savez
00:19:48c'est un impôt
00:19:48qui touche tous les revenus
00:19:49les revenus du travail
00:19:50les revenus de remplacement
00:19:52typiquement les allocations chômage
00:19:53ou les indemnités journalières
00:19:55quand on est malade
00:19:55et puis ça touche aussi
00:19:57les revenus du patrimoine
00:19:58le revenu du patrimoine
00:19:59c'est pour aller très vite
00:20:00les dividendes
00:20:01et les loyers
00:20:01et là ce qui est prévu
00:20:02avec cet impôt
00:20:03qui a été créé
00:20:04vous savez au début des années 90
00:20:05qui était à peu près à 1%
00:20:06aujourd'hui il est à 9,2%
00:20:08et l'idée
00:20:09c'est donc d'augmenter
00:20:10cet impôt
00:20:11donc de plus de 10%
00:20:12sur les revenus du patrimoine
00:20:14donc effectivement
00:20:14même les petits porteurs d'action
00:20:16vont être touchés
00:20:16par cette nouvelle
00:20:18augmentation de taux
00:20:19qui a été proposée
00:20:21de toute façon
00:20:21Vincent Corr
00:20:22c'est vrai que
00:20:22la question aussi
00:20:23qu'il faut se poser
00:20:24c'est que tout ça
00:20:24pour l'instant est virtuel
00:20:26puisque ce budget
00:20:27de toute façon
00:20:27il y a peu de chances
00:20:28qu'il soit voté
00:20:28et donc au final
00:20:29c'est Marine Le Pen
00:20:30qui le disait
00:20:30ça finira très certainement
00:20:32par ordonnance
00:20:32ou par une loi spéciale
00:20:34on fera tout
00:20:35pour que ça ne soit pas le cas
00:20:36oui mais c'est le scénario
00:20:37le plus envisagé en tout cas
00:20:38mais en fait
00:20:39c'est le scénario
00:20:39pour l'instant
00:20:39on va voir déjà
00:20:40le vote sur la partie 1
00:20:41il aura lieu mardi
00:20:42il nous reste une journée
00:20:43de discussion
00:20:44on commente la journée d'hier
00:20:45on va voir comment se passe
00:20:46celle de lundi
00:20:47dans tous les cas
00:20:48il nous faudra
00:20:49je vous l'ai dit
00:20:50un budget
00:20:50et si on n'arrive pas
00:20:51à se mettre d'accord
00:20:52mais vous voyez
00:20:52on a l'Assemblée qui
00:20:53on avait une assemblée
00:20:54de plénière
00:20:54sur des sujets majeurs
00:20:56sur des sujets budgétaires
00:20:56ça on l'avait rarement vu
00:20:58tout le monde témoigne
00:20:58d'une qualité dans les débats
00:20:59de vote conséquent
00:21:01très important
00:21:02je pense qu'il y a quand même
00:21:03un chemin pour qu'on ait un budget
00:21:04et qu'on n'ait pas un budget
00:21:05par un chemin qui passe
00:21:06soit par les ordonnances
00:21:06soit par une loi spéciale
00:21:07c'est toujours mieux
00:21:13il y a ceux qui veulent
00:21:14baisser la dépense
00:21:14en 2027
00:21:15ils auront le choix
00:21:17un choix qui je crois
00:21:18sera d'autant plus éclairé
00:21:20Bon Jérémy ?
00:21:21Sur ce nouveau
00:21:22nouvel ISF
00:21:23il faut rappeler aussi
00:21:24aux français
00:21:24que c'est pas définitif
00:21:25ça va aller assez rapidement
00:21:28au Sénat
00:21:28et au Sénat
00:21:29la majorité sénatoriale
00:21:31de centre et de droite
00:21:32va balayer le dispositif
00:21:34sans aucun doute
00:21:36et sur le procès
00:21:37qui est fait actuellement
00:21:38au parti socialiste
00:21:39sur une alliance
00:21:40avec le RN
00:21:41si on y regarde
00:21:41un petit peu
00:21:42plus près
00:21:44cette semaine
00:21:45tout le monde a voté
00:21:46au moins une fois
00:21:47avec le RN
00:21:48et l'EFI
00:21:49la semaine dernière
00:21:49a voté avec
00:21:50le LR et le RN
00:21:52sur les tranches du barème
00:21:53sur l'impôt sur le revenu
00:21:54Horizon l'a fait
00:21:55avec les accords
00:21:57sur la question
00:21:57des accords d'Algérie
00:21:58et la Macronie
00:22:00l'a fait hier matin
00:22:01sur la taxe Zucman
00:22:01donc en réalité
00:22:02tout le monde a voté
00:22:04d'une façon ou d'une autre
00:22:05avec le RN
00:22:05ces derniers jours
00:22:06Bon on marque une toute petite pause
00:22:07on reviendra dans un instant
00:22:08bien sûr sur la politique
00:22:09on reviendra également
00:22:10bien sûr sur
00:22:12cette garde à vue
00:22:13au tribunal de Bobigny
00:22:14je vous note ce rendez-vous
00:22:15notez et ne manquez pas
00:22:16ce rendez-vous
00:22:17d'ailleurs dans BFM Politique
00:22:18demain c'est Eric Zemmour
00:22:19le président de Reconquête
00:22:20qui sera l'invité à midi
00:22:22l'invité de Guillaume
00:22:23d'arrêt
00:22:24on marque une toute petite pause
00:22:25dans un instant
00:22:25on reviendra sur ces deux policiers
00:22:27qui sont
00:22:27et bien toujours
00:22:29en tout cas
00:22:29en garde à vue
00:22:30après qu'une jeune femme
00:22:31a affirmé avoir été violée
00:22:32au dépôt du tribunal
00:22:33de Bobigny
00:22:35les deux policiers
00:22:35mis en cause
00:22:36qui ont reconnu
00:22:36l'existence
00:22:37de rapports sexuels
00:22:38mais qui contestent
00:22:40le viol
00:22:41ils vont être déférés
00:22:42voilà
00:22:43restez sur BFM
00:22:44à tout de suite
00:22:44De retour dans BFM Direct
00:22:46avec cette toute dernière information
00:22:48on l'a appris
00:22:49il y a quelques minutes
00:22:50les deux policiers
00:22:51qui étaient en garde à vue
00:22:53après qu'une jeune femme
00:22:54a affirmé avoir été violée
00:22:55au dépôt du tribunal
00:22:57de Bobigny
00:22:57ces deux policiers
00:22:58ont été
00:22:59et bien déférés
00:23:00ce matin
00:23:01au tribunal de Paris
00:23:02les deux policiers
00:23:03mis en cause
00:23:04ont reconnu
00:23:04l'existence
00:23:05de rapports sexuels
00:23:07mais contestent le viol
00:23:08on part tout de suite
00:23:09justement au tribunal de Paris
00:23:10pour vous retrouver
00:23:10Igor Saheri
00:23:11c'est l'information
00:23:12de la matinée
00:23:13avec ces deux policiers
00:23:14qui sont donc
00:23:15déférés ce matin
00:23:16Oui absolument
00:23:19après 48 heures
00:23:20de garde à vue
00:23:21dans les locaux
00:23:22de l'inspection générale
00:23:23de la police nationale
00:23:24l'IGPN
00:23:25et bien
00:23:26ces deux policiers
00:23:27âgés de 23 et 35 ans
00:23:29accusés de viol
00:23:31au dépôt
00:23:32du tribunal de Bobigny
00:23:33par une jeune femme
00:23:34de 26 ans
00:23:35et bien vont être présentés
00:23:36déférés
00:23:37à un juge d'instruction
00:23:38en vue de leur
00:23:40probable mise en examen
00:23:42une information judiciaire
00:23:43va être ouverte
00:23:45dans la foulée
00:23:46ce qui signifie
00:23:46qu'un juge d'instruction
00:23:47va désormais
00:23:48s'occuper des investigations
00:23:49vont-ils être
00:23:51mis derrière les barreaux
00:23:52provisoirement
00:23:53ou alors mis
00:23:54sous contrôle judiciaire
00:23:55c'est le juge
00:23:56des libertés
00:23:56qui s'en chargera
00:23:58dans un second temps
00:23:59on rappelle les faits
00:24:00dans la nuit de mardi
00:24:01à mercredi
00:24:02et bien
00:24:03cette jeune femme
00:24:04de 26 ans
00:24:05qui devait être
00:24:05déférée
00:24:06pour soustraction
00:24:08par un parent
00:24:09pour gestion parentale
00:24:12et bien
00:24:13aurait été violée
00:24:15par ces deux policiers
00:24:16au dépôt
00:24:17dans une cellule
00:24:18du dépôt
00:24:18du tribunal de Bobigny
00:24:19ces accusations
00:24:20et bien
00:24:20les a faites
00:24:21le mercredi matin
00:24:22ces deux policiers
00:24:23ont été évidemment
00:24:24tout de suite
00:24:25par le préfet de police
00:24:26de Paris
00:24:26démis de leur fonction
00:24:28avant d'être entendus
00:24:29par la police des polices
00:24:30et voilà le résultat
00:24:31ce matin
00:24:32ici
00:24:33au tribunal judiciaire
00:24:34de Paris
00:24:34Merci beaucoup Igor Saheri
00:24:36pour toutes ces précisions
00:24:38merci également à Valentin Rib
00:24:39qui vous accompagne
00:24:40nous sommes avec
00:24:41Jean-Marie Godard
00:24:42bonjour
00:24:42merci d'avoir accepté
00:24:43notre invitation
00:24:44vous êtes journaliste
00:24:45spécialiste des questions
00:24:46de sécurité
00:24:47et auteur
00:24:47de paroles de flics
00:24:49aux éditions
00:24:50Fayard
00:24:50l'affaire est extrêmement grave
00:24:53à tel point d'ailleurs
00:24:54que le ministre de l'Intérieur
00:24:55a expliqué Laurent Nunez
00:24:56il a dénoncé
00:24:57des agissements
00:24:58extraordinairement graves
00:25:01et inacceptables
00:25:02s'ils sont avérés
00:25:03bien sûr
00:25:04mais ces deux policiers
00:25:05ont reconnu
00:25:06une relation sexuelle
00:25:07dans le dépôt
00:25:08du tribunal de Bobigny
00:25:09ce qui pose d'ores et déjà
00:25:11un énorme problème
00:25:12ah mais ce qui pose
00:25:13un énorme problème
00:25:13enfin c'est juste scandaleux
00:25:15déjà je peux vous dire
00:25:16une chose
00:25:17qui est sûre
00:25:17c'est que
00:25:18quelle que soit l'issue
00:25:19de l'affaire
00:25:19la police pour eux
00:25:20c'est terminé
00:25:21parce que
00:25:23comment on peut imaginer
00:25:25que des policiers
00:25:26aient des rapports sexuels
00:25:30avec des personnes
00:25:31dont ils ont
00:25:32la responsabilité
00:25:33des personnes
00:25:33qui sont en situation
00:25:34de vulnérabilité
00:25:35puisque
00:25:35en privation
00:25:37de liberté
00:25:38au dépôt
00:25:39d'un tribunal
00:25:40enfin je veux dire
00:25:41c'est juste inimaginable
00:25:42si effectivement
00:25:45leur version
00:25:46était la bonne
00:25:47de toute façon
00:25:49ce serait impossible
00:25:50de les maintenir
00:25:50dans leur fonction
00:25:51vous imaginez
00:25:52l'image que ça renverrait
00:25:53c'est juste
00:25:54incroyable
00:25:55à quel niveau
00:25:56de déchéance morale
00:25:57on est
00:25:57pour tolérer
00:25:59un truc pareil
00:26:00ce sont des faits
00:26:01extrêmement rares
00:26:02on imagine
00:26:02en tout cas
00:26:03ce sont des faits
00:26:04extrêmement rares
00:26:05tous les policiers
00:26:06avec lesquels je discute
00:26:07moi depuis hier
00:26:07de cette affaire
00:26:08sont atterrés
00:26:09même en colère
00:26:10donc leurs collègues
00:26:11en fait
00:26:11oui oui
00:26:12leurs collègues
00:26:13et il y a même des gens
00:26:14qui ont travaillé
00:26:15à Bobigny
00:26:15qui me disent
00:26:16que les deux personnes
00:26:18étaient considérées
00:26:19comme des tocards
00:26:20par leurs collègues
00:26:22voilà
00:26:22ce sont des faits
00:26:23extrêmement graves
00:26:24on va rappeler
00:26:24que si les faits
00:26:26sont avérés
00:26:26ils risquent
00:26:27jusqu'à 20 ans
00:26:27de prison
00:26:28voilà
00:26:30mais donc
00:26:31ils vont être
00:26:33retirés de la police
00:26:34alors quel va être
00:26:35d'ailleurs
00:26:36le chemin judiciaire
00:26:37à présent
00:26:38pour eux
00:26:39ils sont déférés
00:26:40ils vont être présentés
00:26:40devant
00:26:41devant un juge
00:26:42qui va décider
00:26:43d'une mise en examen
00:26:45sans doute
00:26:45ou pas
00:26:46pour viol
00:26:48par personne
00:26:49abusant
00:26:49de l'autorité
00:26:50que leur confère
00:26:51leur fonction
00:26:51c'est un facteur
00:26:52aggravant
00:26:53c'est un facteur
00:26:54aggravant
00:26:54et de l'autre côté
00:26:55il y a aussi
00:26:57la sanction administrative
00:26:58qui va être
00:26:59une révocation
00:27:00enfin je veux dire
00:27:01l'issue ne peut pas être
00:27:02autre chose
00:27:03qu'une révocation
00:27:04que vous ont dit
00:27:04exactement justement
00:27:05leurs collègues
00:27:07avec qui vous êtes
00:27:07entretenus
00:27:08en tout cas
00:27:08d'autres policiers
00:27:10parce que c'est
00:27:11quelque part
00:27:12jeter encore une fois
00:27:14en tout cas
00:27:15cette image
00:27:16sur les policiers
00:27:18alors que
00:27:18l'immense majorité
00:27:20bien sûr
00:27:20n'est absolument
00:27:22pas concernée
00:27:22de tels actes
00:27:23jettent l'opprobre
00:27:24sur toute une profession
00:27:26qui compte quand même
00:27:27quelques 150 000
00:27:29femmes et hommes
00:27:30qui font
00:27:31qui
00:27:31accomplissent
00:27:34au quotidien
00:27:35une mission
00:27:35dans des conditions
00:27:36difficiles
00:27:37souvent
00:27:37et puis
00:27:39il y a une chose
00:27:41qui revient
00:27:41régulièrement
00:27:42c'est le problème
00:27:44de la formation
00:27:44aussi
00:27:44c'est à dire
00:27:46qu'il y a
00:27:48des policiers
00:27:48qui ont
00:27:49de la bouteille
00:27:50que je connais
00:27:51qui ont
00:27:5120 ans
00:27:5325 ans
00:27:53de carrière
00:27:54qui me disent
00:27:54aujourd'hui
00:27:55qu'il y a
00:27:55certains collègues
00:27:57qui arrivent
00:27:57dans leur rang
00:27:58avec lesquels
00:27:58ils n'ont pas envie
00:27:59de travailler
00:27:59parce que
00:28:00le niveau
00:28:01est tellement bas
00:28:01que
00:28:02ça pose un problème
00:28:05parce que
00:28:05problème de recrutement
00:28:06parce que
00:28:07comme on veut
00:28:07recruter du bleu
00:28:08du bleu
00:28:08du bleu
00:28:09à mettre
00:28:09sur la voie publique
00:28:10parfois on casse
00:28:11les notes
00:28:11on casse les moyennes
00:28:12et donc on va récupérer
00:28:14des gens
00:28:15qui normalement
00:28:16n'auraient pas dû
00:28:16rentrer dans la maison
00:28:17j'ai un ami
00:28:19qui est policier
00:28:20qui fait partie
00:28:21des jurys
00:28:22d'oral
00:28:22dans la police
00:28:25où il y a des gens
00:28:26qui sont récupérés
00:28:27avec une note de 4
00:28:28donc eux
00:28:30quand ils font passer
00:28:30des oraux
00:28:31et qu'ils ont des gens
00:28:31qui sont
00:28:32d'un niveau catastrophique
00:28:34et ils se concertent
00:28:35entre eux
00:28:35pour mettre 2
00:28:36pour être sûr
00:28:36que la personne
00:28:37ne rentre pas
00:28:37dans leur rang
00:28:38c'est à dire
00:28:39qu'il y a
00:28:40la question
00:28:41de la formation
00:28:42et il faut faire attention
00:28:44à qui on recrute
00:28:45et pas qu'il y ait
00:28:47des gens
00:28:47qui n'ont rien à faire
00:28:49dans la police
00:28:49qui passent
00:28:50entre les mailles
00:28:50du filet
00:28:51ça c'est très important
00:28:52c'est une question
00:28:52de respect de l'institution
00:28:54Merci en tout cas
00:28:55Jean-Marie Godard
00:28:56d'être passé sur ce plateau
00:28:57je rappelle que vous êtes
00:28:57l'auteur de cet ouvrage
00:28:59Parole de flic
00:29:00aux éditions Fayard
00:29:01on y reviendra
00:29:01évidemment
00:29:02dans nos prochaines éditions
00:29:04on va revenir à présent
00:29:05vous le savez
00:29:05à la politique
00:29:06avec cette journée
00:29:07très intense
00:29:08hier à l'Assemblée nationale
00:29:09alors pas de taxe Zucman
00:29:11mais un nouvel impôt
00:29:12un impôt
00:29:13sur la fortune
00:29:14improductive
00:29:15alors on va
00:29:16justement prendre le pouls
00:29:17un petit peu des français
00:29:18avec vous
00:29:18Chloé Giraud
00:29:19vous êtes sur un marché
00:29:20parisien
00:29:20Chloé
00:29:20c'est vrai qu'hier
00:29:22pas de taxe Zucman
00:29:22mais finalement
00:29:23également
00:29:24le gel
00:29:25des pensions de retraite
00:29:26qui a été supprimé
00:29:27et qui va arranger
00:29:29très certainement
00:29:29un très grand nombre
00:29:30de retraité
00:29:31effectivement
00:29:34alors la première chose
00:29:35à retenir
00:29:36c'est quand même
00:29:36que beaucoup de français
00:29:37à qui on a parlé
00:29:38ce matin
00:29:39ont lâché
00:29:39ces débats
00:29:40ces actualités politiques
00:29:42ils nous disent être
00:29:43lassés
00:29:44fatigués
00:29:44il faut dire que c'est
00:29:45parfois aussi un peu
00:29:46compliqué
00:29:46puisqu'il y a eu
00:29:47le volet recette
00:29:48du budget
00:29:49qui a été examiné
00:29:50cette semaine
00:29:51à l'Assemblée nationale
00:29:51et donc également
00:29:53la partie du budget
00:29:54de la sécurité sociale
00:29:55qui était lui
00:29:56devant la commission
00:29:57des affaires sociales
00:29:59en ce qui concerne
00:30:00la suspension
00:30:01de la réforme des retraites
00:30:02qui a donc été votée
00:30:04par cette commission
00:30:05hier
00:30:05elle est plutôt accueillie
00:30:06d'un bon oeil
00:30:07par la plupart des français
00:30:09qu'on a rencontrés
00:30:10qui sont en majeure partie
00:30:11contre cette réforme
00:30:13des retraites
00:30:13et puis effectivement
00:30:14aussi des annonces
00:30:15concernant le gel
00:30:17des pensions de retraite
00:30:18hier par Sébastien Lecornu
00:30:20là aussi un accueil
00:30:21plutôt positif
00:30:22notamment par les premiers
00:30:23concernés
00:30:24à savoir les retraités
00:30:25écoutez ce qu'on a rencontré
00:30:26ce matin avec Alain Branger
00:30:27on est un peu spectateur
00:30:30de ce qui se passe
00:30:30il n'y a pas de
00:30:31vous êtes prisonnier
00:30:34on espère que le budget
00:30:35va être voté
00:30:36mais après
00:30:37on ne saisit pas trop
00:30:38les enjeux
00:30:39les conséquences
00:30:40que ça peut avoir
00:30:41vu mon âge canonique
00:30:42je n'en ai plus rien à faire
00:30:44et deuxièmement
00:30:45je ne comprends absolument
00:30:46rien de ce qu'ils disent
00:30:47avant c'était
00:30:49relativement simple
00:30:50c'était blanc
00:30:51noir
00:30:51quelquefois gris
00:30:53tout est-ce que là
00:30:53c'est toutes les couleurs
00:30:54et on ne sait plus
00:30:55ce que c'est
00:30:55je suis à peu près
00:30:57oui mais
00:30:57enfin comprendre
00:30:59je ne pense pas
00:31:00qu'il y ait quoi
00:31:00que ce soit à comprendre
00:31:01non
00:31:01des français
00:31:04qui restent
00:31:05néanmoins
00:31:06très méfiants
00:31:07même quand il s'agit
00:31:07de bonnes nouvelles
00:31:08a priori
00:31:09comme ces annonces
00:31:10de Sébastien Lecornu
00:31:11sur le dégel
00:31:12des pensions de retraite
00:31:13ou encore des minima sociaux
00:31:14voilà
00:31:14les français
00:31:15restent prudents
00:31:17ils nous disent
00:31:17on verra
00:31:18si c'est vraiment
00:31:19adopté au final
00:31:21on fait souvent
00:31:22un pas en avant
00:31:23et trois pas en arrière
00:31:24et pour cause effectivement
00:31:25il faudra dans tous les cas
00:31:26que le budget
00:31:27soit adopté
00:31:27par les parlementaires
00:31:28merci beaucoup
00:31:30Chloé Giraud
00:31:31Chloé Giraud
00:31:31avec Alain Branger
00:31:32depuis Paris
00:31:33Jérémy Trottin
00:31:34je trouve que
00:31:35ces français
00:31:35ont très bien résumé
00:31:36la situation
00:31:37on n'y comprend
00:31:38pas grand chose
00:31:38en tout cas
00:31:39on tente
00:31:40d'éclaircir tout cela
00:31:41mais c'est vrai
00:31:42que c'est très confus
00:31:42alors qu'on ne sait même pas
00:31:44si ce budget sera voté
00:31:45ou pas
00:31:45donc on comprend finalement
00:31:46que les français
00:31:47prennent de la distance
00:31:48avec tout ça
00:31:48oui parce qu'en fait
00:31:49tout se passe
00:31:50comme si on était
00:31:51dans une opération
00:31:52à cœur ouvert
00:31:53de manière instantanée
00:31:54où toutes
00:31:55les décisions
00:31:57les amendements votés
00:31:59les prises de parole
00:32:00tout se fait en direct
00:32:01alors c'est de la transparence
00:32:02c'est important
00:32:03dans le débat démocratique
00:32:04mais le budget
00:32:05en réalité
00:32:05c'est une dynamique
00:32:06assez compliquée
00:32:07à suivre
00:32:08avec des parties
00:32:10différentes
00:32:11deux assemblées
00:32:12à la fois
00:32:12l'Assemblée nationale
00:32:14puis ensuite
00:32:14le Sénat
00:32:15puis après
00:32:16une commission mixte paritaire
00:32:17et c'est vrai
00:32:17qu'en fait
00:32:18ce qu'on dit aujourd'hui
00:32:19en plus de tout ça
00:32:20et les français
00:32:20ont bien raison
00:32:21on ne sait pas
00:32:22si c'est ce qui va se produire
00:32:23à la toute fin
00:32:24mais c'est le principe
00:32:25du débat parlementaire
00:32:26alors c'est bien
00:32:28qu'ils s'en désintéressent
00:32:29et encore pas trop
00:32:30parce qu'il faut quand même
00:32:30continuer à nous écouter
00:32:31et à nous regarder
00:32:32mais ils savent aussi
00:32:33que c'est à la fin
00:32:34qu'ils sauront précisément
00:32:36quel sera le statut fiscal
00:32:37ou les décisions
00:32:38qui auront été prises
00:32:39pour l'année prochaine
00:32:40pour l'année de 2026
00:32:42une succession d'amendements
00:32:43qui a été votée hier
00:32:44on ne sait pas du coup
00:32:45si ça sera dans le texte final
00:32:46ou pas
00:32:46très certainement
00:32:47pas
00:32:47donc au revoir Malval
00:32:49véritablement
00:32:50on reste dans le flou
00:32:51et d'ailleurs
00:32:51ce flou entraîne quoi
00:32:52entraîne le danger
00:32:54et la mise en danger
00:32:55une fois de plus
00:32:55pour Sébastien Lecornu
00:32:56oui alors le danger
00:32:58pour Sébastien Lecornu
00:32:59je pense qu'il est encore
00:32:59assez relatif
00:33:01je dirais le pistolet
00:33:03n'est pas braqué
00:33:05sur sa tempe
00:33:05on a vu d'ailleurs
00:33:06avant le débat
00:33:08sur la question
00:33:09de l'impôt
00:33:09sur la force
00:33:10de ce retour de l'impôt
00:33:11sur la fortune
00:33:12ou de l'impôt
00:33:12sur la fortune
00:33:14non productive
00:33:14les socialistes
00:33:16avaient quand même
00:33:17essuyé une grosse défaite
00:33:19dans l'hémicycle
00:33:20mais qui n'était pas
00:33:20une surprise
00:33:21sur la taxe Zuckman
00:33:22et Sébastien Lecornu
00:33:24lorsqu'il a pris la parole
00:33:25il a dit
00:33:27oui mais
00:33:27on peut revenir
00:33:28sur certaines choses
00:33:29dans un autre texte
00:33:30il a dégagé le ballon
00:33:32finalement
00:33:32sur le PLFSS
00:33:34le projet de loi
00:33:34de financement
00:33:35de la sécurité sociale
00:33:36en disant que
00:33:36le gouvernement
00:33:37était prêt à revenir
00:33:38notamment sur deux choses
00:33:39sur le gel
00:33:40des pensions de retraite
00:33:41et des minima sociaux
00:33:42et là le parti socialiste
00:33:44de façon je trouve
00:33:45assez généreuse
00:33:45lui a donné le point
00:33:46en disant
00:33:46merci en gros
00:33:48monsieur Lecornu
00:33:49de montrer un petit peu
00:33:50de bonne volonté
00:33:50sur ces sujets
00:33:51mais ces sujets
00:33:52n'étaient pas du tout
00:33:53clivants pour les différents groupes
00:33:54à peu près tout le monde
00:33:55les réclamait
00:33:56le gel des pensions de retraite
00:33:57tout le monde était opposé
00:33:59dans l'hémicycle
00:34:00oui c'est pour ça qu'il le fait
00:34:02mais ça ne coûte pas grand chose
00:34:03et ce serait
00:34:043 milliards
00:34:05600 millions
00:34:06oui mais politiquement
00:34:07oui mais politiquement
00:34:08non
00:34:08et c'est ce qui a été
00:34:10d'ailleurs
00:34:10la commission des affaires sociales
00:34:11qui se réunissait
00:34:12au même moment
00:34:12l'avait adopté
00:34:14un amendement
00:34:14justement qu'il supprimait
00:34:15Benoît Perrin
00:34:16est-ce qu'on a assisté
00:34:17hier à une pluie
00:34:17de nouvelles taxes ?
00:34:19c'est sûr que
00:34:20en fait il y a à la fois
00:34:21des bonnes et des mauvaises nouvelles
00:34:22il y a quand même
00:34:22quelques bonnes nouvelles
00:34:23effectivement pour les français
00:34:24je ne suis pas convaincu
00:34:25que ce soit des bonnes nouvelles
00:34:26entre guillemets
00:34:26pour la France
00:34:27il faut juste rappeler
00:34:30à peu près à 115%
00:34:32de notre PIB
00:34:33il faut qu'on fasse
00:34:34un effort budgétaire
00:34:34d'à peu près 120 milliards
00:34:35donc ça veut dire
00:34:36que quasiment tous les ans
00:34:37on doit faire à peu près
00:34:38pendant 3-4 ans
00:34:39entre 30 et 40 milliards
00:34:40d'efforts budgétaires
00:34:41il ne faut pas oublier
00:34:42ce cap-là
00:34:43parce que si on ne tient pas ce cap
00:34:45on va continuer à avoir
00:34:46des déficits et des dettes
00:34:47qui vont continuer à augmenter
00:34:48et là
00:34:48ce à quoi on assiste
00:34:49depuis quelques jours
00:34:50vous avez raison
00:34:50c'est une pluie d'impôts
00:34:52notamment pour les plus aisés
00:34:53et pour les grosses entreprises
00:34:54mais il y a aussi
00:34:55des bonnes nouvelles
00:34:55je pense notamment
00:34:56au dégel du barème
00:34:57de l'impôt sur le revenu
00:34:58on l'a dit effectivement
00:34:59plus de gel
00:35:00sur les prestations de retraite
00:35:02sur les prestations sociales
00:35:03exactement
00:35:04sur les heures fiscalisées
00:35:05jusqu'à présent
00:35:06vous savez
00:35:06vous aviez une espèce d'abattement
00:35:08qui est seulement
00:35:08de 7500 euros
00:35:09pour les gens
00:35:10qui faisaient des heures supplémentaires
00:35:12on a complètement fait sauter
00:35:13ce plafond
00:35:13ce qui fait que
00:35:14les heures supplémentaires
00:35:15sont maintenant
00:35:16totalement défiscalisées
00:35:17mais le problème central
00:35:18c'est qu'en fait
00:35:19on a fait beaucoup de cadeaux
00:35:20là ces derniers temps
00:35:21finalement à un certain nombre
00:35:21de français
00:35:22et le sujet derrière
00:35:23c'est évidemment
00:35:23comment on va faire
00:35:24pour financer tout ça
00:35:25parce que ces cadeaux là
00:35:26c'était des recettes
00:35:27en théorie supplémentaire
00:35:28ou des économies
00:35:28qui devaient être faites
00:35:29sur le budget global
00:35:31de la France
00:35:31qu'on n'a plus
00:35:32donc on va falloir
00:35:33qu'on trouve des économies
00:35:33demain ailleurs
00:35:34sur le fonctionnement
00:35:35et alors le sujet
00:35:35le sujet également
00:35:36le sujet également
00:35:38aujourd'hui
00:35:38ce matin en tout cas
00:35:39ce sont les socialistes
00:35:40qui ont voté
00:35:41avec le Rassemblement National
00:35:42sur ce nouvel impôt
00:35:43impôt sur la fortune
00:35:45improductive
00:35:45nous sommes en direct
00:35:46avec Mélanie Vaugelle
00:35:47merci d'être avec nous
00:35:48Madame la sénatrice
00:35:49pardonnez-moi de vous avoir
00:35:50fait patienter
00:35:50vous êtes sénatrice écologiste
00:35:52des français de l'étranger
00:35:54les socialistes
00:35:56la gauche ce matin
00:35:57est vent debout
00:35:58contre les socialistes
00:35:58il s'entendait encore bien
00:35:59avec les écologistes
00:36:00justement
00:36:01mais Cyrielle Châtelain
00:36:02hier la présidente
00:36:03du groupe socialiste
00:36:04dit
00:36:04je ne comprends plus
00:36:06l'attitude des socialistes
00:36:07est-ce que vous partagez
00:36:08ce constat ?
00:36:11la présidente
00:36:12du groupe écologiste
00:36:13je suis effectivement
00:36:15un suspect
00:36:17face à l'attitude
00:36:18des socialistes
00:36:19d'assemblée
00:36:20puisque
00:36:20ce que nous
00:36:22déjà nous avons eu
00:36:23effectivement
00:36:25c'est pas surprenant
00:36:25mais ça n'en reste pas moins
00:36:27un grand problème
00:36:28pour le budget du pays
00:36:30et pour la justice fiscale
00:36:31en France
00:36:31nous avons eu
00:36:32le rejet
00:36:33de l'attaque Zuckman
00:36:34même dans sa version
00:36:36dite light
00:36:37défendue par les socialistes
00:36:39ce qui nous prive
00:36:40à la fois
00:36:41d'un message
00:36:43de justice fiscale
00:36:44qui est absolument indispensable
00:36:46dans un moment
00:36:46où elle fait défaut
00:36:47et où on a besoin
00:36:48de recettes
00:36:49et ce qui nous prive
00:36:50de moyens
00:36:50pour pouvoir mener
00:36:51des politiques publiques
00:36:52et à la place
00:36:53on a cet impôt
00:36:55sur la fortune
00:36:56improductive
00:36:57qui en réalité
00:36:59quand on le regarde
00:36:59de plus près
00:37:00est moins juste
00:37:02que l'impôt
00:37:04sur la fortune
00:37:04immobilière
00:37:05que nous avons
00:37:06jusqu'à présent
00:37:06et qui n'est pas
00:37:07plus efficace
00:37:08parce qu'il ne rapporte
00:37:09pas plus
00:37:09donc effectivement
00:37:11on a du mal
00:37:12à comprendre
00:37:13qu'on s'en félicite
00:37:14c'est quoi
00:37:15alors en fait
00:37:15il cherche des prétextes
00:37:17finalement
00:37:17pour pas censurer
00:37:18le gouvernement
00:37:18c'est ce que vous pensez
00:37:20honnêtement
00:37:22ça donne effectivement
00:37:23un peu cette impression
00:37:24puisque à la fois
00:37:25cet impôt
00:37:26comme je viens de vous le dire
00:37:27n'a pas grand intérêt
00:37:28il est même moins juste
00:37:29que ce que nous avons
00:37:30actuellement
00:37:31qui est déjà
00:37:31très loin d'être juste
00:37:33et puis
00:37:33ils ont
00:37:34comme vous l'avez
00:37:36très justement dit
00:37:36donné le point
00:37:37à Sébastien Lecornu
00:37:39sur le dégel
00:37:40des retraites
00:37:41qui en fait
00:37:42était quelque chose
00:37:43qu'absolument
00:37:43personne ne voulait
00:37:44dans l'hémicycle
00:37:45donc c'est pas une concession
00:37:47de Sébastien Lecornu
00:37:48aux socialistes
00:37:49c'est simplement
00:37:50la réalité aujourd'hui
00:37:52personne au Parlement
00:37:53ne voulait
00:37:54les retraites
00:37:56donc aujourd'hui
00:37:58on reste dans une situation
00:37:59et moi j'ai entendu
00:38:00ce que disent les français
00:38:01dans votre reportage
00:38:02on a du mal à comprendre
00:38:03ce qui se passe au Parlement
00:38:05et je comprends
00:38:06qu'on ait du mal à comprendre
00:38:07donc dans ce flou
00:38:09général
00:38:09où il y a beaucoup
00:38:10d'amendements très techniques
00:38:11qui sont
00:38:12expliqués sur les plateaux
00:38:14parfois avec des
00:38:15argumentations différentes
00:38:16quand on regarde
00:38:17le big picture
00:38:19l'idée générale
00:38:21du budget aujourd'hui
00:38:22c'est qu'on n'a pas
00:38:23réussi sur la partie
00:38:24recettes
00:38:25à dégager
00:38:26de nouvelles recettes
00:38:27qui nous permettent
00:38:28à la fois de faire
00:38:29des économies
00:38:30de manière juste
00:38:31et de pouvoir avoir
00:38:32des marges
00:38:33pour investir
00:38:33dans l'avenir
00:38:34c'est là où nous en sommes
00:38:35les discussions budgétaires
00:38:36aujourd'hui
00:38:37bon merci Mélanie Vogel
00:38:38on y revient
00:38:38vous restez avec nous
00:38:39on y revient
00:38:39dans un instant
00:38:40bien sûr
00:38:41mais avant cela
00:38:41on marque une toute petite pause
00:38:42puisque c'est la chronique
00:38:43et quoi
00:38:43la chronique éco
00:39:07puisque à compter
00:39:08de ce samedi 1er novembre
00:39:10le système heure creuse
00:39:11heure pleine
00:39:12de consommation d'électricité
00:39:13reposera sur de nouvelles règles
00:39:15de manière progressive
00:39:16jusqu'en 2027
00:39:1811 millions de foyers
00:39:20verront certaines
00:39:21de leurs heures creuses
00:39:22où l'électricité
00:39:23coûtera moins cher
00:39:24en tout cas déplacée
00:39:25à l'après-midi
00:39:26on fait le point
00:39:27avec Candice Antiga
00:39:27lancer sa machine à laver
00:39:31en pleine journée
00:39:31un geste peu rentable
00:39:33avec son contrat
00:39:35d'électricité actuel
00:39:36en fait je télétravaille
00:39:37du coup j'ai l'opportunité
00:39:39de le faire entre deux réunions
00:39:40et ça m'arrange
00:39:41plus que de le faire la nuit
00:39:42où après on a l'essorage
00:39:43et tout qui fait du bruit
00:39:44d'ailleurs c'est pareil
00:39:44pour le lave-vaisselle
00:39:46bonne nouvelle pour lui
00:39:47les règles évoluent
00:39:48les heures creuses
00:39:49historiquement concentrées
00:39:51la nuit
00:39:51resteront au total
00:39:52de 8 heures par jour
00:39:54mais leur répartition change
00:39:555 heures la nuit
00:39:56et 3 heures l'après-midi
00:39:58une bonne affaire
00:39:59pour Pierre-Alexandre
00:40:00jusqu'à 300 euros
00:40:01d'économie par an
00:40:02avec des usages
00:40:04bien placés
00:40:05il faut avoir
00:40:05des grosses consommations électriques
00:40:07comme le chauffage
00:40:08le chauffage de l'eau
00:40:09la climatisation
00:40:10la charge de son véhicule électrique
00:40:11qu'on peut mettre
00:40:12en face de ces heures creuses
00:40:13c'est comme ça
00:40:14qu'on va vraiment rentabiliser
00:40:15cette option
00:40:16heure pleine
00:40:17heure creuse
00:40:17une réforme pensée
00:40:19pour s'adapter
00:40:19aux nouvelles habitudes de vie
00:40:21mais aussi pour bénéficier
00:40:22de la production
00:40:23d'énergie solaire
00:40:24de plus en plus
00:40:25abondante en France
00:40:26on a deux phases
00:40:27on commence
00:40:28ce week-end
00:40:29de la Toussaint
00:40:31à placer mieux
00:40:33les heures de jour
00:40:34puisque un certain nombre
00:40:35de clients ont déjà
00:40:36des heures de jour
00:40:37donc on les place
00:40:38entre 11h et 17h
00:40:39et l'été prochain
00:40:41on traitera
00:40:42les 9 millions
00:40:43de clients
00:40:44d'abonnés
00:40:44qui n'ont que
00:40:45des heures de nuit
00:40:46autre nouveauté
00:40:47les heures creuses
00:40:48pourront différer
00:40:48selon la saison
00:40:49pour mieux exploiter
00:40:50l'énergie renouvelable
00:40:52et réduire
00:40:52la facture des ménages
00:40:54C'était votre rendez-vous
00:40:55avec Manutan
00:40:56tous vos équipements
00:40:57professionnels de qualité
00:40:58pour vos entrepôts
00:40:59et vos bureaux
00:40:59Manutan
00:41:00tout y est
00:41:01le cœur aussi
00:41:02C'était votre rendez-vous
00:41:06avec Revolut Business
00:41:07la banque pro
00:41:08pour accélérer
00:41:09votre business
00:41:10Et vous restez sur BFM TV
00:41:12dans un instant
00:41:13nous reviendrons
00:41:13sur cette toute dernière
00:41:15information
00:41:15qui concerne
00:41:16le cambriolage
00:41:17du Louvre
00:41:18les suites de l'enquête
00:41:18puisque deux suspects
00:41:20sont déférés
00:41:22aujourd'hui
00:41:23plusieurs gardes à vue
00:41:24ont d'ores et déjà
00:41:25été levés
00:41:26on fait le point
00:41:26d'assurer
00:41:27dans un instant
00:41:27on marque une toute petite pause
00:41:29vous restez sur BFM TV
00:41:29De retour dans BFM
00:41:32direct avec
00:41:33au sommaire
00:41:34de cette nouvelle heure
00:41:35l'Assemblée nationale
00:41:36qui a vécu hier
00:41:38une journée extrêmement
00:41:39intense
00:41:40avec le vote
00:41:41à la surprise générale
00:41:42et bien d'une nouvelle taxe
00:41:43un impôt
00:41:44écoutez bien
00:41:44sur la fortune
00:41:45improductive
00:41:46qui va remplacer l'IFI
00:41:47l'impôt sur la fortune immobilière
00:41:49qui a été voté
00:41:49par les socialistes
00:41:51mais également
00:41:52par le rassemblement national
00:41:53et par le modem
00:41:54d'ailleurs la gauche
00:41:54est vent debout ce matin
00:41:56contre le parti socialiste
00:41:57ils les accusent
00:41:58d'avoir fait un deal
00:41:58avec le rassemblement national
00:42:00Jean-Philippe Tanguy
00:42:00lui
00:42:01du RN
00:42:02et bien dément
00:42:03tout un rangement
00:42:04et puis dans le même temps
00:42:05dans le même temps
00:42:05dans l'actualité politique
00:42:06les retraités
00:42:07vont pouvoir souffler
00:42:09un petit peu
00:42:09puisque
00:42:10et bien les députés
00:42:11ont voté hier
00:42:12la suppression du gel
00:42:13des pensions de retraite
00:42:14et des minima sociaux
00:42:16rappelez-vous
00:42:16cela devait permettre
00:42:18d'économiser
00:42:193,6 milliards d'euros
00:42:21mais les députés
00:42:22ont dit non
00:42:23voilà
00:42:23vous avez le sommaire
00:42:24mais avant cela
00:42:25c'est le journal
00:42:25de Fanny Weckscheider
00:42:26De retour dans BFM Direct
00:42:36et on voit cela justement
00:42:37avec vous
00:42:37Fanny Weckscheider
00:42:38le journal
00:42:39on part avec
00:42:40cette première information
00:42:42Fanny
00:42:42fin de garde à vue
00:42:43pour les deux policiers
00:42:44accusés de viol à Bobigny
00:42:46Oui elles avaient démarré
00:42:46jeudi
00:42:47dans les locaux parisiens
00:42:48de l'IGPN
00:42:49la police des polices
00:42:50les deux fonctionnaires
00:42:52vont être déférés
00:42:53ce matin
00:42:53au tribunal judiciaire
00:42:55de Paris
00:42:55en vue d'une possible
00:42:56mise en examen
00:42:57une information judiciaire
00:42:58va être ouverte
00:42:59pour les faits dénoncés
00:43:00par une femme de 26 ans
00:43:01elle accuse les deux policiers
00:43:02de l'avoir violée
00:43:03dans la nuit de mardi
00:43:04à mercredi
00:43:04dans une cellule
00:43:05du dépôt du tribunal
00:43:06de Bobigny
00:43:07en région parisienne
00:43:07où elle attendait
00:43:08d'être présentée
00:43:09à un juge
00:43:10immédiatement suspendue
00:43:11de leur fonction
00:43:12les deux suspects
00:43:13toujours présumés innocents
00:43:14ont reconnu
00:43:15des relations sexuelles
00:43:16mais consentis
00:43:17selon eux
00:43:18le parquet de Paris
00:43:18a été saisi de l'enquête
00:43:20du chef de viol
00:43:21par personne
00:43:21abusant de l'autorité
00:43:22que leur confère
00:43:23ses fonctions
00:43:24et puis Fanny
00:43:24cette autre actualité
00:43:25les vacances de la Toussaint
00:43:26qui s'achèvent ce week-end
00:43:27il va falloir être prudent
00:43:28sur les routes
00:43:28Oui, circulation difficile
00:43:30mais uniquement
00:43:30en région parisienne
00:43:32regardez cette carte
00:43:33de Bison Futé
00:43:34qui vous alerte
00:43:34dans le sens des retours
00:43:35dans ce secteur
00:43:36ce sera également le cas
00:43:37demain
00:43:38la prudence de mise
00:43:39également dans 34 départements
00:43:41de ces massifs montagneux
00:43:42que l'on va voir
00:43:42sur cette prochaine carte
00:43:44puisque c'est aujourd'hui
00:43:45le retour de l'obligation
00:43:46d'y revêtir
00:43:47vos véhicules
00:43:47de 4 pneus
00:43:48hiver
00:43:49obligation jusqu'au 31 mars
00:43:50dans toutes ou certaines
00:43:51des communes
00:43:52de ces départements
00:43:53la présence de chaînes métalliques
00:43:54ou de chaussettes antidérapantes
00:43:55dans le coffre
00:43:56en cas de verglas
00:43:57ou de neige
00:43:57est autorisée
00:43:58alors pour connaître
00:43:59les communes concernées
00:44:00rendez-vous sur le site
00:44:01de la sécurité routière
00:44:02et nous sommes le 1er novembre
00:44:04alors comme tous les ans
00:44:05c'est le début du mois
00:44:06sans tabac Fanny
00:44:07et on en est à la 10ème édition
00:44:08de cette opération
00:44:09portée par le ministère
00:44:10de la santé
00:44:11et l'assurance maladie
00:44:12pour encourager
00:44:13les fumeurs
00:44:14à arrêter de fumer
00:44:15au moins pendant
00:44:15le mois de novembre
00:44:16le tabagisme actif
00:44:18responsable
00:44:18on le rappelle
00:44:19de 80 à 90%
00:44:20des cancers des poumons
00:44:21et d'un cancer sur trois
00:44:23de manière générale
00:44:24les autorités françaises
00:44:24rappellent qu'avec
00:44:2575 000 décès par an
00:44:27le tabagisme reste
00:44:28la première cause
00:44:29de mortalité évitable
00:44:30en France
00:44:31pour plus d'informations
00:44:32pour être accompagné
00:44:33rendez-vous sur le site
00:44:34tabac infoservice
00:44:35ou encore appelé
00:44:36le 39 89
00:44:37et dans l'actualité
00:44:38également Fanny
00:44:39à l'étranger
00:44:40de nouveaux survols
00:44:41de drones
00:44:41qui inquiètent l'Allemagne
00:44:42près de un mois seulement
00:44:44après deux signalements
00:44:45similaires
00:44:46qui avaient provoqué
00:44:47la fermeture
00:44:48de l'aéroport de Munich
00:44:49un nouveau survol
00:44:50suspect a été repéré
00:44:51hier cette fois-ci
00:44:52à Berlin
00:44:53en Allemagne
00:44:54conséquence
00:44:54les vols d'avions
00:44:55ont été suspendus
00:44:56entre 20h et 22h
00:44:58à l'aéroport
00:44:58de Berlin-Brandebourg
00:44:59de nombreux vols
00:45:00ont dû être
00:45:00temporairement détournés
00:45:01également vers d'autres
00:45:02villes allemandes
00:45:03la police allemande
00:45:04qui a pu localiser
00:45:05un drone
00:45:06mais pas en identifier
00:45:07l'opérateur
00:45:08pour le moment
00:45:08Merci beaucoup Fanny
00:45:10pour toutes ces précisions
00:45:12et pour ce journal
00:45:13merci à vous
00:45:14On en vient à présent
00:45:15à cette toute dernière information
00:45:17qui concerne les suites
00:45:18du cambriolage
00:45:20du Louvre
00:45:20les toutes dernières enfants
00:45:21du service
00:45:22police justice
00:45:23avec vous Mélanie Bertrand
00:45:24On apprend que deux suspects
00:45:26ont été déférés
00:45:28en tout cas sont déférés
00:45:29ce samedi
00:45:30et que plusieurs gardes à vue
00:45:32sont levées
00:45:33Oui rappelez-vous
00:45:34mercredi matin
00:45:34on annonçait que
00:45:35cinq suspects
00:45:37avaient été interpellés
00:45:38parmi eux
00:45:39il y avait notamment
00:45:40un objectif majeur
00:45:41des enquêteurs
00:45:42je reprends les propos
00:45:43de Laure BQO
00:45:44la procureure de Paris
00:45:44un membre présumé
00:45:46un troisième membre présumé
00:45:48du commando
00:45:49on sait que deux suspects
00:45:50qui ont la trentaine
00:45:50ont déjà été mis en examen
00:45:52pour vol en borne organisé
00:45:53cinq gardes à vue
00:45:54qui donc se déroulent
00:45:56depuis mercredi soir
00:45:58jeudi matin
00:45:58on apprend effectivement
00:46:00ce samedi matin
00:46:01que deux suspects
00:46:02sont en cours de déferment
00:46:03alors que leur garde à vue
00:46:04pouvait durer
00:46:05jusqu'à demain soir
00:46:06il y a donc un coup
00:46:07d'accélérateur
00:46:08du côté de l'enquête
00:46:09et que plusieurs gardes à vue
00:46:10ont déjà été levés
00:46:12la grande question
00:46:13qui se pose
00:46:13c'est les deux suspects
00:46:14qui sont déférés ce samedi
00:46:15sont-ils les deux manquants
00:46:17les deux autres membres
00:46:18présumés du commando
00:46:20l'un d'eux
00:46:20est suspecté de l'être
00:46:21parce que notamment
00:46:23son ADN a été retrouvé
00:46:24sur les lieux du cas
00:46:25c'est ce que disait
00:46:26Laure Béciot
00:46:27le quatrième
00:46:27on a peu d'éléments sur eux
00:46:28la procureure disait
00:46:30lors d'une conférence
00:46:31dans un communiqué
00:46:32qu'il s'agissait
00:46:33d'interpellations périphériques
00:46:35dans l'entourage
00:46:35peut-être que finalement
00:46:36un ADN a matché
00:46:38ou que quelqu'un a parlé
00:46:39ou que l'un des suspects
00:46:40a décidé de livrer
00:46:41une part de vérité
00:46:42face aux enquêteurs
00:46:43de la brigade de répression
00:46:44du banditisme
00:46:45on sait aujourd'hui
00:46:46en tout cas
00:46:46que deux suspects
00:46:47sont déférés
00:46:48on va savoir
00:46:49dans les prochaines heures
00:46:49le parquet communiquera
00:46:51sans doute
00:46:51s'il s'agit
00:46:52des deux autres membres
00:46:53présumés du commando
00:46:54Jean-Marie Godard
00:46:55Jean-Marie Godard
00:46:56absolument vous êtes resté
00:46:57avec nous
00:46:57puisque décidément
00:46:58l'actualité judiciaire
00:46:59est importante aujourd'hui
00:47:00encore une fois
00:47:01je le rappelle
00:47:02vous êtes auteur
00:47:02de paroles de flics
00:47:03aux éditions FAYA
00:47:04coup d'accélérateur
00:47:05Mélanie le disait
00:47:06à l'instant
00:47:06encore une fois
00:47:07dans cette enquête
00:47:08avec Mélanie le laissait
00:47:10entendre également
00:47:11un étau qui se resserre
00:47:12oui tout à fait
00:47:13alors deux déferments
00:47:14avant la fin du délai
00:47:16des 96 heures
00:47:17puisque dans ce domaine là
00:47:19la garde à vue
00:47:20peut durer 96 heures
00:47:21ça veut dire que
00:47:22les policiers
00:47:23concernant ces deux personnes
00:47:24ont obtenu
00:47:25ce qu'ils voulaient
00:47:26on considère
00:47:27qu'ils ont assez
00:47:27d'éléments
00:47:28pour les déférer
00:47:30sachant aussi
00:47:32que pendant les 96 heures
00:47:33enfin le délai
00:47:35qui peut aller jusqu'à 96 heures
00:47:36il n'y a pas que
00:47:38forcément que
00:47:39des auditions
00:47:41il peut y avoir aussi
00:47:42une poursuite
00:47:42des perquisitions
00:47:43de l'exploitation
00:47:45de la téléphonie mobile
00:47:46des ordinateurs
00:47:47et donc
00:47:48ils ont peut-être
00:47:49justement trouvé
00:47:49des éléments
00:47:50qui leur ont permis
00:47:51un déferment
00:47:52sans aller jusqu'au bout
00:47:54des 96 heures
00:47:54pour ces deux personnes
00:47:55On sait que
00:47:56dans le premier coup de filet
00:47:57l'ADN avait été déterminant
00:47:59justement
00:47:59Mélanie Bertrand
00:48:00est-ce qu'on peut imaginer
00:48:01en tout cas
00:48:02si à l'est
00:48:02peut-être
00:48:04on peut penser
00:48:05que dans cette
00:48:06dans ce nouveau déferment
00:48:07qui se profile aujourd'hui
00:48:09ça a également été important
00:48:11Alors on ne sait pas
00:48:12parmi les cinq
00:48:13qui sont les deux
00:48:14qui sont déférés
00:48:15mais oui
00:48:16la procureure de Paris
00:48:17le disait
00:48:17jeudi matin de mémoire
00:48:19pour l'objectif majeur
00:48:21pour celui qui était
00:48:21vraiment considéré
00:48:22comme l'un des troisièmes
00:48:23suspects du commando
00:48:25sans doute celui
00:48:25qui faisait le guet en bas
00:48:26avec un autre complice présumé
00:48:28son ADN a été retrouvé
00:48:29sur le casse
00:48:30alors peut-être
00:48:30qu'il nie les faits
00:48:32qu'il reconnaît une partie
00:48:33comme c'était le cas
00:48:34pour les deux premiers
00:48:34déjà mis en examen
00:48:36en tout cas oui
00:48:36pour lui
00:48:37l'ADN avait été retrouvé
00:48:39sur les lieux
00:48:40du cambriolage
00:48:41pour le quatrième
00:48:42on a encore
00:48:42le quatrième
00:48:43homme du commando
00:48:45on ne sait pas
00:48:45s'il fait partie
00:48:46des deux déférés
00:48:47tout ça est un peu
00:48:47mathématique
00:48:48on ne sait pas
00:48:49si son ADN
00:48:50a été retrouvé sur place
00:48:51si quelqu'un
00:48:51si lui
00:48:52si cette personne
00:48:53est passée aux aveux
00:48:54si d'autres personnes
00:48:55ont parlé
00:48:56ou si des éléments
00:48:56de l'enquête
00:48:57aussi en perquisition
00:48:58vous en parliez
00:48:58il y a eu beaucoup
00:48:59beaucoup de perquisitions
00:49:00depuis presque deux semaines
00:49:02maintenant
00:49:02demain ça fera deux semaines
00:49:03que le cas a eu lieu
00:49:05beaucoup de perquisitions
00:49:06des téléphones ont été saisis
00:49:08des objets sans doute
00:49:09du matériel numérique
00:49:10tout ça permet
00:49:11je me souviens des mots
00:49:12de la procureure
00:49:13elle parlait d'une toile d'araignée
00:49:14en quelque sorte
00:49:15les enquêteurs sont en train
00:49:16de mettre des noms
00:49:17sur des points d'interrogation
00:49:18sur des gens
00:49:19qui savent faire partie
00:49:20de cette bande
00:49:21parce que nous
00:49:21on a les quatre évidemment
00:49:22principaux
00:49:23qui étaient sur place
00:49:24le dimanche 19 octobre
00:49:25mais la procureure a bien dit
00:49:26le réseau
00:49:27il est sans doute
00:49:28beaucoup plus vaste
00:49:28il faut ensuite
00:49:29mettre des noms
00:49:30sur des rôles potentiels
00:49:31présumés
00:49:32et brique par brique
00:49:33ce sont encore ses propos
00:49:35affiner l'enquête
00:49:37affiner les rôles
00:49:38on en saura plus
00:49:39dans les prochaines heures
00:49:40sur ce qu'on reproche
00:49:41à ces deux personnes
00:49:43qui sont déférées
00:49:43en ce moment
00:49:44le chemin du judiciaire
00:49:45quel est-il du coup
00:49:47à présent
00:49:48puisque ces deux personnes-là
00:49:49sont déférées
00:49:49on sait que les deux premiers
00:49:51ont été placés
00:49:52en détention provisoire
00:49:53là à quoi faut-il s'attendre
00:49:56ils vont présenter
00:49:57un juge
00:49:57il y a deux juges d'instruction
00:49:58qui sont désignés
00:49:59dans ce dossier
00:50:00évidemment
00:50:00vu l'ampleur de l'affaire
00:50:01ils vont sans doute
00:50:01être présentés
00:50:02au juge
00:50:03dans la journée
00:50:03en vue d'une mise en examen
00:50:05ce sera intéressant
00:50:05de voir s'ils sont mis en examen
00:50:06comme les deux précédents
00:50:08pour vol en bande organisée
00:50:10et association de malfaiteurs
00:50:11en vue de préparation
00:50:11d'un crime
00:50:12à ce moment-là
00:50:13on pourra sans doute
00:50:14avoir en sous-texte
00:50:15le fait qu'ils font partie
00:50:16en tout cas
00:50:17qu'ils sont soupçonnés
00:50:18de faire partie
00:50:18du commando
00:50:19et le parquet
00:50:20devrait sans doute
00:50:20demander leur placement
00:50:21en détention provisoire
00:50:22là encore
00:50:23il faut être un tout petit peu patient
00:50:24et attendre de voir
00:50:25le déroulé de la journée
00:50:26et Jean-Marie Godard
00:50:27d'ailleurs
00:50:27comme le disait à l'instant
00:50:28Mélanie
00:50:28ce n'est pas parce que
00:50:29ces deux personnes-là
00:50:30sont déférées
00:50:31qu'elles sont
00:50:32en tout cas
00:50:33possiblement
00:50:34elles font partie
00:50:34de ce commando
00:50:35ça peut être aussi
00:50:35des personnes satellites
00:50:37périphériques
00:50:40parce que dans les cinq
00:50:40qui ont été interpellées
00:50:41effectivement
00:50:42il y en a une
00:50:42dont on sait
00:50:43effectivement
00:50:44dès le départ
00:50:45qu'elle est soupçonnée
00:50:47de faire partie
00:50:48du commando
00:50:49avec l'ADN
00:50:50sur les quatre autres
00:50:51il y en a un certain nombre
00:50:52qui sont considérées
00:50:53comme des personnes
00:50:54périphériques
00:50:54de l'entourage
00:50:55voilà
00:50:56d'ailleurs
00:50:57il faut souligner
00:50:58que
00:50:58s'il y a deux déferments
00:51:00il y a
00:51:01donc sur les cinq interpellés
00:51:02ça veut dire
00:51:02qu'il y a trois autres personnes
00:51:03pour lesquelles
00:51:04la garde à vue
00:51:05se prolonge
00:51:05alors non
00:51:06elles ont été levées
00:51:07nous on nous dit
00:51:08des garde à vue levées
00:51:09sans qu'on sache
00:51:10s'il reste des personnes
00:51:11en garde à vue
00:51:12qui ne sont pas encore
00:51:13déférées
00:51:14qui pourraient l'être demain
00:51:14par exemple
00:51:15bon voilà en tout cas
00:51:16ce que l'on pouvait dire
00:51:17sur cette affaire
00:51:17merci beaucoup
00:51:18Mélanie Bertrand
00:51:18d'être passée
00:51:20sur ce plateau
00:51:20merci à vous
00:51:21Jean-Marie Godard
00:51:22également
00:51:22on va y venir
00:51:23à présent
00:51:24à la politique
00:51:25puisque hier
00:51:25la journée
00:51:26a été très intense
00:51:26à l'Assemblée nationale
00:51:27avec des prises de position
00:51:29avec bien sûr
00:51:30ce nouvel impôt
00:51:32qui a été
00:51:32cette nouvelle taxe
00:51:33votée par les députés
00:51:34à la fois socialiste
00:51:36et du rassemblement
00:51:37national
00:51:37l'impôt
00:51:38sur la fortune
00:51:40improductive
00:51:41et qui a été
00:51:42vivement critiqué
00:51:42par les insoumis
00:51:43on l'écoute
00:51:43je suis stupéfait
00:51:47du vote
00:51:47qui vient d'avoir lieu
00:51:48c'est à dire
00:51:49qu'il y a une alliance
00:51:50entre le parti socialiste
00:51:51et le rassemblement national
00:51:52pour exonérer
00:51:53d'impôts
00:51:54sur la fortune immobilière
00:51:55le château
00:51:56de madame Le Pen
00:51:57voilà ce qui vient
00:51:58de se passer aujourd'hui
00:51:59dans cette hémicycle
00:52:00je n'ai fait aucune alliance
00:52:03évidemment
00:52:04avec les membres
00:52:05du parti socialiste
00:52:06nous ne sommes absolument
00:52:07pas parlé
00:52:07absolument pas parlé
00:52:09absolument pas parlé
00:52:10même pas
00:52:11même pas
00:52:12une seule fois de la journée
00:52:12je n'ai même pas croisé
00:52:13Philippe Brun
00:52:14ça fait trois ans
00:52:15que je dis
00:52:16que la seule solution
00:52:17pour la justice fiscale
00:52:18c'est le matéi
00:52:19je l'ai dit à chaque commission
00:52:20des finances
00:52:21depuis trois ans
00:52:21Jérémy Trottin
00:52:23et Aurore Malval
00:52:24sont toujours avec moi
00:52:25sur ce plateau
00:52:25et on accueille Aurélie Trouvé
00:52:26député de la France Insoumise
00:52:28de Seine-Saint-Denis
00:52:28bonjour à vous
00:52:29merci d'être ici
00:52:30Henri Buzi-Cazot
00:52:31bonjour
00:52:32merci également
00:52:32d'avoir accepté
00:52:33notre invitation
00:52:33vous êtes président
00:52:34de l'institut du management
00:52:35des services immobiliers
00:52:36vous allez nous dire
00:52:37si cette nouvelle taxe
00:52:39ce nouvel impôt
00:52:40vous y êtes favorable
00:52:41ou pas
00:52:42mais d'abord Aurélie Trouvé
00:52:43le parti socialiste
00:52:45qui se met
00:52:46toute la gauche
00:52:47à dos
00:52:48à tel point que même
00:52:49leurs
00:52:50en tout cas
00:52:51amis écologistes
00:52:53avec qui ils s'entendaient
00:52:53encore bien
00:52:54leur disent
00:52:54aujourd'hui
00:52:55on ne comprend plus
00:52:56votre position
00:52:56est-ce que vous
00:52:57vous avez un peu compris
00:52:59justement
00:53:00en tout cas
00:53:01la position
00:53:02des socialistes
00:53:03dans ce vote
00:53:03ce que je comprends
00:53:04c'est que les socialistes
00:53:05malheureusement
00:53:06cherchent à tout prix
00:53:07un deal
00:53:08une combine
00:53:08un arrangement
00:53:09avec les macronistes
00:53:11pour échapper
00:53:13à la censure
00:53:14et au retour aux urnes
00:53:15et puis hier soir
00:53:16à force de faire ça
00:53:17ils se sont pris
00:53:18les pieds dans le tapis
00:53:19et ils ont fini
00:53:20par faire passer
00:53:22c'est grâce à leur voix
00:53:23avec le rassemblement national
00:53:25un vote qui en fait
00:53:27va arranger très franchement
00:53:29les très grands
00:53:29multipropriétaires
00:53:30eux disent que ça va
00:53:31rapporter 3 milliards d'euros
00:53:33mais c'est n'importe quoi
00:53:34d'ailleurs
00:53:34franchement
00:53:35c'est n'importe quoi
00:53:36je vais vous dire
00:53:37ils n'ont absolument pas
00:53:38chiffré ça
00:53:39en réalité certainement
00:53:40ça va faire perdre encore
00:53:41des recettes à l'état
00:53:42prenez un multipropriétaire
00:53:45qui a 100 millions d'euros
00:53:46de logement
00:53:47en location
00:53:47d'accord
00:53:48et bien en fait
00:53:49il va être imposé
00:53:50non plus à 1,5
00:53:51mais à 1%
00:53:52pour faire vite
00:53:53il vient de gagner
00:53:54hier soir
00:53:55500 000 euros par an
00:53:56de défiscalisation
00:53:59on ajoute les crypto-monnaies
00:54:00on ajoute les assurances vie
00:54:02est-ce qu'au final
00:54:03ça ne va pas être
00:54:04une recette fiscale supplémentaire ?
00:54:06on en sait trop
00:54:07mais c'est très faible
00:54:08il n'y a qu'une partie
00:54:09des assurances vie
00:54:10en réalité
00:54:11c'est pas ça
00:54:12qui fait le gros
00:54:13de la richesse
00:54:14des très grandes fortunes
00:54:16et donc
00:54:17je veux dire
00:54:18surtout un cadeau
00:54:18pour Marine Le Pen
00:54:20et son château
00:54:20qui sera en partie
00:54:22défiscalisé
00:54:23grâce à ce qui est passé
00:54:24hier soir
00:54:24d'ailleurs le Rassemblement
00:54:25National
00:54:25s'en est félicité
00:54:27donc ils essayent
00:54:28de sauver leur peau
00:54:28en gros
00:54:29c'est ce que vous nous expliquez
00:54:30mais oui mais ce que je veux vous dire
00:54:30c'est qu'il faut en revenir
00:54:31à l'essentiel
00:54:32et ça je le dis
00:54:33aux collègues socialistes
00:54:34vraiment la seule solution
00:54:36dans cette période
00:54:37où les français
00:54:38ont besoin
00:54:39de sécurité
00:54:40c'est de répondre
00:54:42de respecter
00:54:43de répondre à leur vote
00:54:44nous avons été élus
00:54:45pour rompre avec
00:54:46les macronistes
00:54:48et sa logique
00:54:49rompre avec la politique
00:54:50de monsieur Macron
00:54:51qui a un seul objectif
00:54:53protéger les milliardaires
00:54:55parce que ce qui s'est passé
00:54:56surtout et qui est important
00:54:58c'est ce qui s'est passé
00:54:58sur la taxe du Kman hier
00:54:59à nouveau
00:55:01de la Macronie
00:55:02à l'extrême droite
00:55:03il y a eu
00:55:03un rejet
00:55:04de cette taxe
00:55:05qui ni plus ni moins
00:55:06voulait imposer
00:55:08à sa juste part
00:55:09les 1800
00:55:11très grandes fortunes
00:55:13milliardaires de ce pays
00:55:14pour qu'ils payent
00:55:14comme tous les autres français
00:55:16à peu près la moitié
00:55:17de leurs revenus
00:55:18en prélèvements divers
00:55:20c'est juste ça
00:55:20vous savez que
00:55:21les milliardaires
00:55:22payent à peu près
00:55:2325% d'impôts
00:55:24sur leurs revenus
00:55:26alors que
00:55:27les français moyens
00:55:27ils en payent 50%
00:55:29c'était juste ça
00:55:30et ça a été repoussé
00:55:31de la manière
00:55:32à l'extrême droite
00:55:33ni la version légère
00:55:34a été adoptée
00:55:35Jérémy Trottin
00:55:36et ensuite Henri
00:55:36oui peut-être une petite question
00:55:37pour Aurélie trouver
00:55:38mais vous dites
00:55:39qu'hier les socialistes
00:55:40alors on prit les pieds
00:55:41dans le tapis
00:55:41parce que sur le fond
00:55:42il y a peut-être un sujet
00:55:43et on fait un cadeau
00:55:44à Marine Le Pen
00:55:45et en réalité
00:55:46ils ont voté
00:55:46ensemble
00:55:47sur un sujet
00:55:48qui est la transformation
00:55:50d'ISF
00:55:50mais vous-même
00:55:51la semaine dernière
00:55:52vous avez voté
00:55:52avec le Rassemblement National
00:55:54et les LR
00:55:54sur le fait
00:55:56qu'il n'y ait pas
00:55:56d'année blanche
00:55:57sur le barème
00:55:58de l'impôt
00:55:59donc en fait
00:55:59il y a des coalitions
00:56:00qui se forment
00:56:01alors parfois
00:56:01c'est le parti socialiste
00:56:02vous vous l'avez fait
00:56:03la semaine dernière
00:56:04et moi
00:56:04ce que je veux
00:56:05surtout montrer
00:56:05peut-être ce matin
00:56:06c'est aussi le paradoxe
00:56:08du côté du Rassemblement National
00:56:09qui a refusé
00:56:10la taxe Zuckman
00:56:11donc refusé
00:56:12de taxer les milliardaires
00:56:14pour mieux taxer
00:56:14les millionnaires
00:56:15donc il y a quand même
00:56:16aussi un paradoxe
00:56:17de ce côté-là
00:56:17et du côté
00:56:18de la France Insoumise
00:56:19qui était pour
00:56:20la taxe Zuckman
00:56:21pour taxer les milliardaires
00:56:22mais finalement
00:56:23pas les millionnaires
00:56:24de l'ISF
00:56:24parce que vous auriez
00:56:25très bien plus
00:56:25amendé aussi
00:56:26la proposition
00:56:27de Jean-Paul Matéi
00:56:28alors sur cela
00:56:31et la taxe Zuckman
00:56:32vous avez raison
00:56:33ça s'en prend vraiment
00:56:34aux milliardaires
00:56:35et c'est le problème
00:56:36d'ailleurs
00:56:36c'est que finalement
00:56:37ces milliardaires
00:56:38ils ont une armée
00:56:39d'avocats fiscalistes
00:56:40qui leur permettent
00:56:40à chaque fois
00:56:41d'optimiser
00:56:42de rentrer dans
00:56:42toutes les brèches
00:56:43et hier clairement
00:56:45que ce soit sur la taxe
00:56:46holding ou la taxe Zuckman
00:56:47on a protégé
00:56:48pas nous
00:56:49pas nous évidemment
00:56:50de la Macronie à l'extrême vote
00:56:51ils ont protégé
00:56:52les milliardaires
00:56:53et donc nous
00:56:54on ne fait que respecter
00:56:55le vote de nos électeurs
00:56:56c'est-à-dire qu'on est là
00:56:57notamment pour que ces milliardaires
00:56:58payent leur juste part d'impôt
00:56:59justement
00:57:00on va faire tourner la parole
00:57:03pardonnez-moi
00:57:03on va juste faire tourner la parole
00:57:04puisque Henri Buzicazo
00:57:05vous êtes avec nous
00:57:06vous êtes président
00:57:07de l'institut du management
00:57:08des services immobiliers
00:57:09comment est-ce que
00:57:10vous avez apprécié
00:57:11cette journée hier
00:57:12à l'Assemblée nationale
00:57:13avec
00:57:13alors les socialistes
00:57:15disent un nouvel ISF
00:57:16les insoumis disent non
00:57:17bon moi j'en ferai pas
00:57:19une lecture politique
00:57:20je suis pas titré pour ça
00:57:21je suis aussi membre
00:57:23du conseil national de l'habitat
00:57:24c'est surtout en tant que tel
00:57:25que j'apprécierais une chose
00:57:27l'IFI venait stigmatiser
00:57:30non pas pour les milliardaires
00:57:32mais pour ceux qui ont
00:57:33un patrimoine
00:57:34relativement conséquent
00:57:35le seuil
00:57:36un million trois
00:57:37qui va rester inchangé
00:57:38d'ailleurs
00:57:38ça n'est pas rien
00:57:39mais on est très loin
00:57:41des multimilliardaires
00:57:43on est sur
00:57:44on va dire
00:57:44des patrimoines
00:57:45bourgeois
00:57:45qui peuvent pour partie
00:57:47être productifs
00:57:48et l'IFI venait stigmatiser
00:57:50l'immobilier
00:57:51qui n'est pas productif
00:57:52une réunion secondaire
00:57:53il est tout à fait normal
00:57:54de considérer
00:57:54que c'est un élément
00:57:55de richesse
00:57:55c'est très bien
00:57:56on est heureux
00:57:57d'en avoir une
00:57:57elle ne produit rien
00:57:59à part de l'hédonisme
00:58:01quand on a un, deux ou trois
00:58:03logements locatifs
00:58:04dans une métropole
00:58:06on tombe sous le coup
00:58:07aujourd'hui
00:58:08de l'IFI
00:58:09et cette partie là
00:58:10du patrimoine
00:58:11qui apporte un service
00:58:13logement
00:58:13pour le dire dans ces termes là
00:58:15sera légitimement
00:58:17exonéré
00:58:18avec des conditions
00:58:19d'ailleurs
00:58:19il faut être plus précis
00:58:20moi j'apprécie
00:58:21je l'avais suggéré
00:58:22à l'époque
00:58:23dans un rapport
00:58:24que j'avais rendu
00:58:26que les biens
00:58:28soient nécessairement
00:58:29vertus au plan énergétique
00:58:31c'est une condition
00:58:31que les loyers
00:58:33soient modérés
00:58:34c'est une condition
00:58:35c'est dans l'amendement
00:58:36à Matéi
00:58:36alors c'est du détail
00:58:38donc vous êtes favorable
00:58:39à cette
00:58:39c'est une réhabilitation
00:58:43de l'immobilier
00:58:44productif
00:58:45et non pas
00:58:45dans les mains
00:58:46des milliardaires
00:58:47il y a effectivement
00:58:47des sociétés foncières
00:58:48familiales
00:58:49qui peuvent comporter
00:58:5010, 20, 30, 100 logements
00:58:51mais on en a besoin
00:58:52on en a besoin
00:58:53et aujourd'hui
00:58:54vous avez des files d'attente
00:58:55dans l'essentiel
00:58:56de nos villes
00:58:56y compris moyennes
00:58:57avec un logement proposé
00:59:00pour 50, 100 ou 200 demandes
00:59:02donc moi je veux bien
00:59:03qu'on montre du doigt
00:59:05à ceux qui ont
00:59:05des logements locatifs
00:59:06mais on commet une erreur
00:59:07c'est tout ce que je veux dire
00:59:08et effectivement
00:59:09est-ce que cette mesure
00:59:10peut rapporter
00:59:11j'entendais Madame Trouvé
00:59:12dire
00:59:13probablement pas
00:59:14je nuance
00:59:16si demain
00:59:17vous donnez envie
00:59:18c'est d'ailleurs
00:59:18tout l'enjeu
00:59:19d'un projet
00:59:19d'amortissement
00:59:20aussi pour les investisseurs
00:59:22sujet qui sera
00:59:23examiné plus tard
00:59:24puisqu'il a été rejeté
00:59:25à la fin
00:59:27des débats du moment
00:59:28ce qui est normal
00:59:29et bien
00:59:30si on arrive à faire venir
00:59:31les investisseurs
00:59:32c'est des achats
00:59:33de logements neufs
00:59:33donc de la TVA
00:59:34des droits de mutation
00:59:35si ce sont des logements
00:59:36anciens
00:59:36pour les collectivités
00:59:37il a été chiffré
00:59:39par un rapport
00:59:40qu'avait commandé
00:59:41la présidente ministre du logement
00:59:42d'Aubresse-Cosson
00:59:44il a été chiffré
00:59:44à plusieurs milliards
00:59:45les rentrées
00:59:46si on arrive à développer
00:59:47ce parc loatif
00:59:48moi c'est tout ce que je vois
00:59:49bon ça c'est le réel
00:59:50Aurélie Trouvé
00:59:51mais c'est intéressant
00:59:52je vais vous répondre
00:59:53d'abord
00:59:53premier problème hier soir
00:59:55enfin pas le premier d'ailleurs
00:59:57énième problème
00:59:58de ce qui a été voté
00:59:59par le parti socialiste
01:00:00c'est-à-dire l'Assemblée nationale
01:00:01cette fameuse taxe
01:00:03qui permet au château
01:00:04de Marine Le Pen
01:00:04d'être moins fiscalisée
01:00:05c'est un problème
01:00:07c'est que ça n'est plus progressif
01:00:09c'est-à-dire qu'en plus
01:00:10ça rend cette taxe
01:00:12si vous voulez
01:00:14avec le même taux
01:00:15que vous ayez
01:00:162 millions
01:00:17que vous ayez
01:00:172 millions de patrimoine immobilier
01:00:19200 millions
01:00:19donc ça veut dire que
01:00:21la très grande fortune
01:00:23multipropriétaire
01:00:24elle sera taxée
01:00:24de la même façon
01:00:25que celui
01:00:25qui a 2 millions
01:00:26de patrimoine immobilier
01:00:27autre problème
01:00:28je ne discute pas ce point
01:00:29je ne discute pas ce point
01:00:30je comprends très bien
01:00:31cette logique
01:00:32ensuite je voyais
01:00:33sur votre écran
01:00:33vous dites
01:00:34ah ben quand même
01:00:35les assurances vie
01:00:36etc. vont être nouvellement taxées
01:00:38ce qui est vrai
01:00:38alors il faut vous dire
01:00:39aussi une chose
01:00:40c'est que tous ces biens-là
01:00:41peuvent être mis dans des holdings
01:00:42les fameuses holdings professionnels
01:00:45que la Macronie
01:00:46et l'extrême droite
01:00:47ont refusé
01:00:48de taxer davantage
01:00:49hier
01:00:50il faut savoir que
01:00:51l'essentiel
01:00:5190%
01:00:52de la fortune
01:00:53des milliardaires
01:00:54en réalité
01:00:55elle est confinée
01:00:56dans des holdings
01:00:57par exemple
01:00:58la holding à gâche
01:00:59pour monsieur Bernard Arnault
01:01:00qui a 210 milliards
01:01:01de patrimoine
01:01:03il met tout ça
01:01:04dans une holding
01:01:04et ça lui permet
01:01:05de ne pas être fiscalisé
01:01:07c'est ce qui fait
01:01:07qu'il n'est fiscalisé
01:01:08qu'à hauteur de 25%
01:01:10au lieu de 50%
01:01:11pour le reste des français
01:01:11je finis sur le logement
01:01:13parce que c'est très important
01:01:14effectivement on a une vraie crise
01:01:15du logement
01:01:15et notamment
01:01:16une vraie crise
01:01:17de la construction
01:01:18du logement
01:01:19et bien
01:01:19là aussi
01:01:21le budget
01:01:22des macronistes
01:01:23est une catastrophe
01:01:24parce que
01:01:24notamment
01:01:25il va enlever encore
01:01:27des ressources
01:01:27aux bailleurs sociaux
01:01:28et donc il va y avoir
01:01:30moins de construction
01:01:30des logements sociaux
01:01:31qui est quand même
01:01:32l'essentiel aujourd'hui
01:01:32de la construction
01:01:33des logements de l'homme
01:01:34donc on a un vrai problème
01:01:36et le budget macroniste
01:01:37et je finis là-dessus
01:01:38étouffe l'économie
01:01:39c'est-à-dire qu'il refuse
01:01:40de prendre aux milliardaires
01:01:41et du coup
01:01:41il ne met pas l'argent
01:01:42où il faudrait le mettre
01:01:42on voit bien que là
01:01:43ce sébat
01:01:44il va très certainement
01:01:46continuer à cliver la gauche
01:01:47et isoler les socialistes
01:01:48il va cliver à gauche
01:01:50mais en fait
01:01:51il va même cliver à droite
01:01:52il clive un petit peu partout
01:01:53parce que cet impôt
01:01:53sur la fortune improductive
01:01:55en fait
01:01:55il a été voté
01:01:57dans une autre version
01:01:58l'an dernier
01:01:58par le Sénat
01:01:59justement par le Sénat
01:02:00à majorité de droite
01:02:01et du centre
01:02:02c'est ça qui est très intéressant
01:02:03de voir
01:02:04donc il n'a pas été voté
01:02:05avec les sous-amendements
01:02:06de Philippe Brun
01:02:07donc pas tout à fait
01:02:08dans la même version
01:02:08mais il avait été voté
01:02:10par le Sénat
01:02:11ce qui était intéressant
01:02:12de voir aussi
01:02:12c'est qu'il a été tué
01:02:14en CMP
01:02:14en commission mixte paritaire
01:02:16parce que la pression
01:02:17fiscale globale
01:02:18était trop importante
01:02:19et donc il avait été décidé
01:02:20à l'époque
01:02:21de sursoir à cet amendement
01:02:22mais on voit bien
01:02:23qu'aujourd'hui
01:02:23les postures des uns
01:02:24et des autres
01:02:24font que pour la droite
01:02:25on a l'impression
01:02:26d'avoir voté
01:02:27un nouvel ISF
01:02:28et pour la gauche
01:02:29justement
01:02:30qui veut
01:02:30pour le parti socialiste
01:02:32en fait
01:02:32c'est vraiment
01:02:32après l'échec
01:02:34de l'amendement
01:02:36Matéi
01:02:36de cet acte
01:02:37d'obtenir quelque chose
01:02:39et peut-être trouver
01:02:40un prétexte
01:02:41pour ne pas censurer
01:02:41exactement
01:02:42et de dire
01:02:42qu'on fait tomber
01:02:43les uns après les autres
01:02:44les totems macronistes
01:02:44et l'ISF en éteint
01:02:45donc on voit bien
01:02:46qu'il y a une communication
01:02:48en tout cas
01:02:48dans tous les groupes
01:02:49et des postures
01:02:50qui clibent
01:02:51et qui vont continuer
01:02:52Henri Buzikazot
01:02:54juste un dernier mot
01:02:54sur ces français
01:02:55qui s'exprimaient
01:02:57pardonnez-moi
01:02:57à notre micro
01:02:58et qui disaient
01:02:59on ne comprend rien
01:03:00à ce qui se passe
01:03:00à l'Assemblée
01:03:01c'est trop compliqué
01:03:01ce budget
01:03:02on vote des amendements
01:03:04au final
01:03:04on ne sait pas
01:03:05si ce budget passera
01:03:06ça c'est le réel
01:03:07Ah mais c'est le réel
01:03:08je n'ai pas lu jusqu'à dire
01:03:09que les professionnels
01:03:10dont c'est le métier
01:03:11de tout comprendre
01:03:12de ce qui se fait
01:03:13en matière de fiscalité
01:03:14sont dépassés
01:03:16il y a une logique
01:03:17et je crois que
01:03:18Madame Trouvé
01:03:19ne me désavouera pas
01:03:20qui n'est pas au rendez-vous
01:03:21j'attends de voir
01:03:23si cet amortissement
01:03:24pour inciter
01:03:25les ménages moyens
01:03:26à acheter
01:03:27des logements neufs
01:03:28ou anciens
01:03:28et voté
01:03:29le gouvernement
01:03:30a retiré
01:03:31de sa copie initiale
01:03:32cette proposition-là
01:03:34elle était dans la copie
01:03:34Bayrou
01:03:35inspirée par Valérie Létard
01:03:37elle a sauté
01:03:38je suis d'accord
01:03:39pour dire
01:03:39qu'il faut évidemment
01:03:40revenir sur cette réduction
01:03:41des loyers de solidarité
01:03:42pour donner de l'oxygène
01:03:43au HLM
01:03:44et bien ce n'est plus au rendez-vous
01:03:45on va réduire également
01:03:46les moyens de la rénovation énergétique
01:03:48il faut mettre de la cohérence
01:03:49vous êtes d'accord
01:03:51quand même
01:03:51sur une partie
01:03:53ce qui est terrible
01:03:55pour le monde économique
01:03:56et en particulier
01:03:57pour l'immobilier
01:03:58c'est que ça fait deux ans
01:03:59l'année dernière
01:04:00c'était la même chose
01:04:00on est passé par une loi spéciale
01:04:02il n'y a plus de visibilité
01:04:03pour les professionnels
01:04:04il y a 5 millions de personnes
01:04:04qui sont en attente
01:04:05d'un logement social
01:04:065 millions de personnes
01:04:07donc il est temps
01:04:09de changer de politique
01:04:10merci à tous les quatre
01:04:11en tout cas on va y revenir
01:04:12bien sûr
01:04:12après la pub
01:04:13on viendra également
01:04:14sur cette toute dernière information
01:04:15du service police-justice
01:04:17de BFM TV
01:04:18avec les suites
01:04:18du combriolage du Louvre
01:04:20puisque deux suspects
01:04:21sont déférés ce samedi
01:04:23et puis ne manquez pas
01:04:24également ce rendez-vous
01:04:25politique
01:04:26demain
01:04:26ce sera Guillaume Daré
01:04:27pour BFM politique
01:04:29Guillaume Daré
01:04:29qui aura pour inviter
01:04:30Eric Zemmour
01:04:31ce sera à midi
01:04:32vous restez sur BFM
01:04:33on marque une toute petite pause
01:04:35à tout de suite
01:04:35de retour dans BFM direct
01:04:39avec cette toute dernière information
01:04:41en tout cas il y a quelques minutes
01:04:42les suites du combriolage
01:04:43du Louvre
01:04:44puisque deux suspects
01:04:45sont déférés
01:04:47ce samedi
01:04:48on part tout de suite
01:04:48d'ailleurs au tribunal de Paris
01:04:49pour retrouver Igor Saheri
01:04:51Igor
01:04:52plusieurs gardes à vue
01:04:53d'ailleurs
01:04:53ont d'ores et déjà été levés
01:04:55sur les cinq
01:04:55on le rappelle
01:04:57qui avaient été
01:04:58mis en place
01:05:00en tout cas cette semaine
01:05:01oui absolument
01:05:04Samy
01:05:05on sait que
01:05:06deux des cinq suspects
01:05:07arrêtés mercredi soir
01:05:08à Paris
01:05:09et en région parisienne
01:05:11sont en cours
01:05:12de défermant
01:05:12donc présenter
01:05:13un juge d'instruction
01:05:14en vue de leur probable
01:05:15ou possible
01:05:16mise en examen
01:05:18on le rappelle
01:05:19effectivement
01:05:20cinq hommes ont été
01:05:20interpellés
01:05:21mercredi soir
01:05:22et parmi ces cinq hommes
01:05:24il y aurait
01:05:25l'un des cambrioleurs
01:05:26présumés
01:05:27c'est ce qu'a affirmé
01:05:28il y a quelques jours
01:05:29la procureure de Paris
01:05:31c'était l'un des objectifs
01:05:32des enquêteurs
01:05:34fait-il partie
01:05:35de ces deux suspects
01:05:36présentés actuellement
01:05:37à un juge d'instruction
01:05:38ça pour le moment
01:05:39on ne le sait pas
01:05:40on sait aussi
01:05:41que d'autres gardes à vue
01:05:42ont été levés
01:05:43et que les autres suspects
01:05:45en dehors de celui
01:05:46qui avait pour objectif
01:05:47d'être arrêtés
01:05:47par les enquêteurs
01:05:48devaient servir
01:05:49à avoir davantage
01:05:50d'informations
01:05:51sur le déroulement
01:05:52des faits
01:05:53sur ce casse du siècle
01:05:54au Louvre
01:05:55il y a maintenant
01:05:56quelques semaines
01:05:57voilà ce que l'on sait
01:05:58pour le moment
01:05:58mais les choses s'accélèrent
01:06:00car certaines de ces gardes à vue
01:06:01devaient se terminer
01:06:03demain soir
01:06:04certaines donc
01:06:04ont été accélérées
01:06:06pour être arrêtées
01:06:07et donc présentées
01:06:08au parquet de Paris
01:06:10Merci beaucoup Igor
01:06:11merci à Valentin Rip
01:06:12qui vous accompagne
01:06:14Mélanie Bertrand
01:06:14du service police justice
01:06:15de BFM TV
01:06:16bon l'enquête
01:06:17elle en tout cas
01:06:18bien sûr continue
01:06:19avec ce nouveau coup
01:06:20d'accélérateur
01:06:21Oui les gardes à vue
01:06:22pouvaient durer
01:06:23jusqu'à demain soir
01:06:24effectivement
01:06:24les policiers
01:06:25en lien avec le parquet
01:06:26ont décidé
01:06:27de procéder au déferment
01:06:29de lever
01:06:29donc les deux gardes à vue
01:06:31restantes
01:06:31puisque d'autres
01:06:32ont été levées
01:06:33et de les présenter
01:06:34à un juge
01:06:34plus tôt que prévu
01:06:35donc aujourd'hui
01:06:36on verra en fin de journée
01:06:38sans doute avec un communiqué
01:06:39du parquet de Paris
01:06:39s'ils sont mis en examen
01:06:41placés en détention provisoire
01:06:43on sait qu'au moins
01:06:44un des cinq suspects
01:06:45interpellés mercredi soir
01:06:47en région parisienne
01:06:48a un profil très intéressant
01:06:49pour les enquêteurs
01:06:50parce qu'il le soupçonne
01:06:51tout simplement
01:06:51d'être l'un des membres
01:06:53du commando
01:06:53qui était sur place
01:06:55le dimanche 19 octobre
01:06:56alors on sait que
01:06:56ceux qui sont suspectés
01:06:58à chaque fois
01:06:58il faut être prudent
01:06:59parce que peut-être
01:07:00qu'ils reviendront
01:07:01sur leur déclaration
01:07:02en tout cas
01:07:03ceux qui sont
01:07:04pour la justice
01:07:04entrés dans la galerie Apollon
01:07:06qui ont brisé les vitrines
01:07:07qui ont dérobé les bijoux
01:07:08eux ils sont aujourd'hui
01:07:09en détention provisoire
01:07:10déjà mis en examen
01:07:12mais on sait qu'en bas
01:07:13de ce fameux camion nacelle
01:07:14dont on a vu les images
01:07:15pendant 15 jours
01:07:16il y avait sans doute
01:07:17deux motards à moto
01:07:19qui les attendaient
01:07:19qui nous ont aidés
01:07:20à prendre la fuite
01:07:21l'un d'eux
01:07:22serait actuellement
01:07:23en présenter un juge d'instruction
01:07:25en tout cas
01:07:26c'est la conviction
01:07:26serait un des deux déférés
01:07:27le quatrième
01:07:29on ne sait pas
01:07:30est-ce que c'est le deuxième motard
01:07:32est-ce que c'est quelqu'un
01:07:33ça peut être un complice
01:07:34ou encore
01:07:34oui parce que madame Becquio
01:07:35la procureure
01:07:36restait assez vague
01:07:37sur le profil
01:07:38des quatre autres interpellations
01:07:39mercredi soir
01:07:40elle disait
01:07:40l'entourage périphérique
01:07:42mais ils peuvent aider
01:07:42les enquêteurs
01:07:43est-ce qu'il y a quelqu'un
01:07:44qui fait partie
01:07:45de ce réseau plus vaste
01:07:47qu'elle évoquait
01:07:47parce que nous on sait
01:07:48qu'ils étaient au moins
01:07:49quatre dimanches
01:07:49mais sans doute
01:07:50que le réseau
01:07:51qui a élaboré ce cas
01:07:52c'est qu'il tente
01:07:53peut-être actuellement
01:07:54de revendre les bijoux
01:07:55est beaucoup plus vaste
01:07:56on en saura un petit peu plus
01:07:57dans la journée
01:07:58Jean-Marie Godard
01:07:59on voit quand même
01:08:00que ces dizaines d'enquêteurs
01:08:01qui sont mobilisés
01:08:03je crois qu'on parle
01:08:03d'une centaine
01:08:03si je ne dis pas de bêtises
01:08:05quand même avancent
01:08:06avancent à grands pas
01:08:07sur cette enquête
01:08:08parce que là
01:08:09on aurait peut-être
01:08:10trois personnes
01:08:11du commando
01:08:12encore une fois
01:08:13on parle au conditionnel
01:08:14bien sûr
01:08:15mais ça avance
01:08:16ça avance vite
01:08:17ça avance vite
01:08:18oui on rappelle
01:08:19qu'il y a
01:08:19une centaine
01:08:20d'enquêteurs
01:08:21qui sont mobilisés
01:08:23avec plusieurs services
01:08:24de police judiciaire
01:08:26la brigade de répression
01:08:29du banditisme
01:08:30il y a un gros point
01:08:32d'interrogation
01:08:33quand même
01:08:33autour des bijoux
01:08:33autour du butin
01:08:34pour l'instant
01:08:35là ça reste
01:08:36oui le point d'interrogation
01:08:38c'est-à-dire
01:08:38est-ce qu'on va les retrouver
01:08:39dans quel état
01:08:40est-ce qu'ils sont toujours
01:08:41sur le territoire
01:08:42ou est-ce que
01:08:42les bijoux ont déjà été
01:08:44transférés
01:08:44dans une destination
01:08:46à l'étranger
01:08:47ça c'est le gros point
01:08:48d'interrogation
01:08:49qui va rester
01:08:49dans cette histoire
01:08:50les enquêteurs
01:08:52sont aussi
01:08:53justement sur la piste
01:08:54des bijoux
01:08:55les auditions
01:08:56ont aussi
01:08:57ce but-là
01:08:58d'essayer
01:08:59de retracer
01:09:00le parcours
01:09:00des bijoux
01:09:01et de voir
01:09:02si on peut les retrouver
01:09:02d'ailleurs
01:09:03la procureure
01:09:03de la république
01:09:04de Paris
01:09:04Mélanie
01:09:05était très agacée
01:09:07c'est le moins
01:09:07qu'on puisse dire
01:09:08que l'information
01:09:09de l'interpellation
01:09:10à l'aéroport
01:09:11en tout cas
01:09:11la semaine dernière
01:09:12est fuitée
01:09:13parce que ça avait
01:09:14compliqué
01:09:15l'enquête
01:09:16là c'est vrai
01:09:16qu'il n'y a rien
01:09:17de fuite
01:09:17et pour le moment
01:09:18en tout cas
01:09:18l'enquête se poursuit
01:09:20et on ne sait pas
01:09:21grand chose
01:09:21à part
01:09:22ces gardes à vue
01:09:23et à part ce déferment
01:09:24oui
01:09:24à la fois
01:09:26la communication
01:09:27du parquet
01:09:27et des enquêteurs
01:09:28sont prudents
01:09:28parce que l'enquête
01:09:29elle est
01:09:30évidemment en cours
01:09:32il y a sans doute
01:09:33des interpellations
01:09:34encore
01:09:35qui sont prévues
01:09:36des perquisitions
01:09:37des mises sur écoute
01:09:38des surveillances
01:09:39et évidemment
01:09:40pour préserver l'enquête
01:09:41il faut en dire
01:09:41le moins possible
01:09:42ils sont dans leur rôle
01:09:43on est dans le nôtre
01:09:43d'essayer
01:09:44d'en savoir plus
01:09:45évidemment
01:09:45en tout cas
01:09:46ce qu'elle a dit
01:09:46effectivement
01:09:47quand vous parlez
01:09:47de l'aéroport
01:09:48c'est intéressant
01:09:49parce qu'elle a dit
01:09:49c'est vraiment
01:09:50le départ en tout cas
01:09:51de ce suspect
01:09:52présumé vers l'Algérie
01:09:54coup d'accélérateur
01:09:55parce qu'évidemment
01:09:55les hommes de la BRB
01:09:57de la brigade de répression
01:09:58du banditisme
01:09:59avaient dans leur radar
01:10:00dans leur collimateur
01:10:01ces deux premiers suspects
01:10:02depuis un certain temps
01:10:03ils n'avaient pas
01:10:04l'intention sans doute
01:10:05de les interpeller
01:10:06aussi vite
01:10:07mais le départ possible
01:10:09vers l'Algérie
01:10:10et on sait
01:10:10les relations très difficiles
01:10:12diplomatiques
01:10:12avec ce pays
01:10:13voulait dire
01:10:14qu'il perdait sans doute
01:10:15de vue définitivement
01:10:16un des hommes
01:10:17potentiellement très important
01:10:19dans cette enquête
01:10:19donc il a fallu
01:10:20l'interpeller à Roissy
01:10:21au plus vite
01:10:22le samedi soir
01:10:23le placé en garde à vue
01:10:25lui est un complice présumé
01:10:26et à partir de là
01:10:27sans doute
01:10:27qu'ils ont tiré
01:10:28des fils
01:10:29pour reconstituer
01:10:29l'équipe
01:10:30qui est sans doute
01:10:31beaucoup plus vaste
01:10:32que les quatre du Louvre
01:10:33et voilà
01:10:34c'est pour ça
01:10:34qu'il y a eu cette vague
01:10:35de secondes interpellations
01:10:36mercredi soir
01:10:37en région parisienne
01:10:38à Paris
01:10:39on sait désormais
01:10:39que plusieurs des suspects
01:10:41interpellés
01:10:41voulaient assister au match
01:10:43au stade Jean Boin
01:10:44qu'ils ont été interpellés
01:10:45un peu in extremis
01:10:47peut-être
01:10:47avant de se fondre
01:10:48dans la foule
01:10:48en tout cas
01:10:48que les enquêteurs
01:10:49n'ont pas attendu
01:10:50avant de les interpeller
01:10:52et on verra
01:10:52en fait
01:10:53il faut arriver
01:10:53à reconstituer le puzzle
01:10:54à savoir qui a joué
01:10:56quel rôle
01:10:56des gardes à vue
01:10:57ont aussi été levés
01:10:58c'est important de le dire
01:10:59parce que ça veut dire
01:10:59que souvent
01:11:00on interpelle large
01:11:02on le voit souvent
01:11:03dans les enquêtes terroristes
01:11:04il y a un suspect
01:11:05qui est interpellé
01:11:05les enquêteurs
01:11:07ensuite interpellent
01:11:08tous les proches
01:11:08les parents
01:11:09les frères
01:11:09les sœurs
01:11:10pour essayer de faire parler
01:11:10et puis quand ils se rendent compte
01:11:12que les gens n'ont pas plus
01:11:12d'éléments à donner
01:11:13qui n'étaient pas au courant
01:11:14du projet
01:11:14qui n'ont pas soutenu
01:11:15on les remet en liberté
01:11:16sans poursuite
01:11:17c'est peut-être
01:11:18ce qui s'est passé
01:11:18dans les dernières heures
01:11:20Affaire à suivre
01:11:20sur BFM TV
01:11:21merci à vous Mélanie Bertrand
01:11:22merci Jean-Marie Godard
01:11:23également d'être passé
01:11:24sur ce plateau
01:11:26on vous en dira plus
01:11:27dans nos prochaines éditions
01:11:29on revient à la politique
01:11:30tout de suite
01:11:30parce qu'hier
01:11:31était une journée importante
01:11:32à l'Assemblée nationale
01:11:34journée intense
01:11:35avec le vote surprise
01:11:37de cette nouvelle taxe
01:11:39un impôt sur la fortune improductive
01:11:41qui va remplacer l'IFI
01:11:42l'impôt sur la fortune immobilière
01:11:44alors on va partir
01:11:45sur les marchés parisiens
01:11:46pour vous retrouver
01:11:47Chloé Giraud
01:11:47parce que Chloé
01:11:48c'est déjà compliqué
01:11:49à comprendre
01:11:50pour les journalistes
01:11:51alors on imagine
01:11:52que pour les gens
01:11:53qui ne suivent pas
01:11:53au détail près
01:11:54ce qu'il se passe
01:11:55à l'Assemblée
01:11:56pour eux
01:11:56ça leur paraît
01:11:57également un peu loin
01:11:57effectivement
01:12:00beaucoup ont lâché
01:12:02beaucoup ne suivent
01:12:03pas vraiment
01:12:04de très près
01:12:05tout ce qui se passe
01:12:05soit parce qu'ils sont fatigués
01:12:07et lassés
01:12:07de tous ces débats politiques
01:12:09un petit peu dégoûtés même
01:12:11soit parce qu'effectivement
01:12:12c'est aussi assez compliqué
01:12:13à suivre
01:12:14entre le PLFSS
01:12:15donc le budget
01:12:16de la sécurité sociale
01:12:17qui était en commission
01:12:18le volet recette
01:12:20du budget
01:12:20qui lui était
01:12:21à l'Assemblée nationale
01:12:22en tout cas je peux vous dire
01:12:23qu'ici sur ce marché
01:12:24on rencontre pas mal
01:12:26de retraités
01:12:26qui réagissent
01:12:27notamment au sujet
01:12:28des annonces
01:12:29de Sébastien Lecornu
01:12:30qu'il a faites hier
01:12:31dans l'hémicycle
01:12:32à savoir
01:12:32le dégel potentiel
01:12:34l'année prochaine
01:12:34des pensions de retraite
01:12:36des retraités
01:12:37qui nous disent
01:12:37être très contents
01:12:39de ces annonces
01:12:40très contents
01:12:41en tout cas
01:12:41si ça se fait
01:12:42ils nous précisent bien
01:12:43si ça se fait
01:12:44parce qu'on sent
01:12:45une certaine méfiance
01:12:46chez toutes ces personnes
01:12:48avec qui on échange
01:12:50qui ont bien conscience
01:12:51que ce n'est pas
01:12:52non plus encore fait
01:12:54ce n'est pas encore acquis
01:12:55ils ont l'impression
01:12:55parfois qu'on fait
01:12:56un pas en avant
01:12:57et trois pas en arrière
01:12:58je vous propose
01:12:59de les écouter
01:13:00c'était au micro
01:13:00d'Alain Branger
01:13:01je trouve ça très bien
01:13:03je ne comprends pas
01:13:05pourquoi on veut
01:13:05que les retraités
01:13:06soient très riches
01:13:07alors qu'ils ont travaillé
01:13:10pour un pas en avant
01:13:11trois pas en arrière
01:13:12un pas en avant
01:13:12trois pas en arrière
01:13:13donc attendons
01:13:14ça coûte beaucoup plus cher
01:13:16de maintenir la réforme
01:13:17des retraites
01:13:18que de la suspendre
01:13:19j'ai 56 ans
01:13:20et c'est vrai
01:13:20que je ne me vois pas
01:13:21forcément travailler
01:13:22jusqu'à 64
01:13:23parce qu'il ne faut pas
01:13:24se faire d'illusions
01:13:25quand vous n'êtes pas
01:13:26en CDI
01:13:27passé 60 ans
01:13:28c'est très compliqué
01:13:29de retrouver le travail
01:13:30la retraite pour moi
01:13:31c'est dans 20 ans
01:13:32donc le temps qu'on y saura
01:13:33ça a le temps de changer
01:13:3536 fois
01:13:35donc aucun intérêt
01:13:36des réactions positives
01:13:38également en ce qui concerne
01:13:40le dégel possible
01:13:41des minima sociaux
01:13:42l'année prochaine
01:13:42globalement
01:13:43ce que nous disent les français
01:13:43c'est que ce n'est pas
01:13:44d'une part à ceux
01:13:45qui ont travaillé
01:13:46toute leur vie
01:13:47ou d'autre part
01:13:47aux personnes les plus défavorisées
01:13:49d'être sanctionnées
01:13:50pour faire des économies
01:13:51sur le budget
01:13:52merci beaucoup
01:13:53Chloé Giraud
01:13:54justement depuis les marchés
01:13:55parisiens
01:13:56Ludovic Mendes
01:13:57député ensemble
01:13:58pour la République de Moselle
01:13:59bonjour à vous
01:13:59vous les comprenez
01:14:01ces français
01:14:01qui justement
01:14:02n'y comprennent rien
01:14:03trois pas en avant
01:14:04deux pas en arrière
01:14:05sur ce budget
01:14:06qui d'ailleurs peut-être
01:14:06est virtuel
01:14:07et qui ne sera jamais voté
01:14:09certains qui disent
01:14:10matraquage fiscal
01:14:10d'autres qui disent pas assez
01:14:12c'est le problème
01:14:13c'est le problème de voter
01:14:14un budget dans ce pays
01:14:15donc il faut trouver des solutions
01:14:16et on doit aller au compromis
01:14:17parce que personne n'a
01:14:18de majorité pleine
01:14:19on a une majorité
01:14:20qui n'est pas une majorité
01:14:22en l'état
01:14:22on va en faire l'histoire
01:14:23mais ça en fait partie
01:14:24il faut le prendre en considération
01:14:25et c'est assez compliqué
01:14:26de pouvoir avancer tous ensemble
01:14:27donc on trouve des solutions
01:14:28et pour aller au compromis
01:14:29on est obligé de faire
01:14:29le débat les uns vers les autres
01:14:30et nous on a proposé
01:14:32de suspendre la réforme des retraites
01:14:33à la demande du parti socialiste
01:14:35après il y a un ensemble
01:14:36de débats sur comment
01:14:37on rentre de l'argent
01:14:37pour financer tout ça
01:14:38Cet impôt hier
01:14:40qui a été voté
01:14:40cette nouvelle taxe
01:14:41taxe sur la fortune improductive
01:14:43d'ailleurs
01:14:44votée par les socialistes
01:14:46et par le Rassemblement national
01:14:47Prisquet-Evno a dénoncé
01:14:49d'ailleurs cela
01:14:50de façon assez virulente
01:14:51vous aussi
01:14:51vous le regrettez ?
01:14:53Je le regrette toujours
01:14:53mais après c'est une proposition
01:14:55de monsieur Matéi
01:14:56qui est représentant du Modem
01:14:57qui le propose depuis 2017
01:14:59l'EPS a sous-amendé
01:15:01énormément ce texte
01:15:02parce qu'il y a
01:15:02quatre sous-amendements
01:15:03je crois de Philippe Brin
01:15:04qui sont passés
01:15:05donc je rappelle
01:15:06que c'est un texte
01:15:06qui ne appartient pas
01:15:07au Rassemblement national
01:15:08le RN a fait son choix
01:15:09les insoumis ont décidé
01:15:10de ne pas le voter par exemple
01:15:11le seul problème
01:15:12c'est qu'on ne sait pas
01:15:12l'impact que ça va avoir
01:15:13est-ce qu'on va gagner
01:15:14moins d'argent
01:15:14ou on va en récupérer
01:15:15c'est ça
01:15:15c'est-à-dire que les socialistes
01:15:16disent on va gagner
01:15:173 milliards d'euros
01:15:18les insoumis disent non
01:15:20en fait c'est ça le problème
01:15:21et la ministre dit
01:15:21en l'état je ne sais pas
01:15:22alors vous Philippe
01:15:23justement Philippe Erlain
01:15:25économiste au CNAM
01:15:26ça va rapporter plus
01:15:27ou ça va coûter plus ?
01:15:29ça va coûter
01:15:29de toute façon
01:15:29le simple fait
01:15:30qu'on parle d'impôts
01:15:31sur la fortune improductive
01:15:33ça prouve qu'on ne connait rien
01:15:34à la façon dont fonctionne
01:15:35l'économie
01:15:35alors expliquez-nous alors
01:15:36vous expliquez en tout cas
01:15:37aux socialistes
01:15:38d'ailleurs Marc Fénault
01:15:38c'est quelqu'un
01:15:39qui a fait toute sa carrière
01:15:39avec de l'argent public
01:15:41il a été élu
01:15:42ou il a commencé
01:15:42dans la chambre d'agriculture
01:15:43il n'a jamais travaillé
01:15:44en entreprise
01:15:45et c'est lui qui nous parle
01:15:46de fortune improductive
01:15:47il n'y a pas de fortune improductive
01:15:48de l'immobilier
01:15:50de l'immobilier
01:15:51ça génère des flux
01:15:53ça génère des revenus
01:15:54même les meubles
01:15:55alors est-ce que les meubles
01:15:56ou les meubles historiques
01:15:58ou les voitures de collection
01:15:59par exemple la crypto-monnaie
01:16:01ça ne génère pas
01:16:02et les crypto-monnaies
01:16:03il y a beaucoup de gens
01:16:04les assurances vie
01:16:05il y a beaucoup de gens
01:16:06qui travaillent dans le secteur
01:16:07de la crypto-monnaie
01:16:08s'il y a un impôt comme ça
01:16:09ils vont partir
01:16:10l'or c'est pareil
01:16:11et en plus ce sont des valeurs
01:16:12ce sont des actifs
01:16:13qui gagnent de la valeur
01:16:14dans le temps
01:16:15donc on ferait mieux
01:16:15d'encourager les français
01:16:16à en accumuler
01:16:16parce que le jour
01:16:17ils dépenseront
01:16:18là ça généra beaucoup d'impôts
01:16:19de taxes
01:16:20de taxes sur la plus-value
01:16:21et tout ce genre de taxes
01:16:24ça va faire fuir
01:16:24les investisseurs
01:16:25c'est un très mauvais signe
01:16:26qui est envoyé
01:16:27à l'extérieur
01:16:28donc ça va être une catastrophe
01:16:29donc d'ailleurs
01:16:30vous allez dans le sens
01:16:31des socialistes
01:16:31qui disent
01:16:32ça va rapporter plus
01:16:33non non
01:16:34parce que ça va faire fuir les gens
01:16:35donc au final
01:16:35ça ne va pas rapporter beaucoup
01:16:37de toute façon
01:16:38on la pose sur la fortune
01:16:39il a déjà été mis en place
01:16:41à partir des années 80
01:16:42on a mesuré
01:16:45que des fortunes
01:16:46partaient
01:16:46quitter la France
01:16:48en Norvège
01:16:49nous aussi
01:16:49ça a fait partir
01:16:50les grosses fortunes
01:16:51en Angleterre
01:16:52ils sont en train de le faire
01:16:53avec Starmer
01:16:53il y a beaucoup de grosses fortunes
01:16:55qui s'exilent
01:16:56et on voit à chaque fois
01:16:56que leur recette fiscale
01:16:58elle n'augmente pas
01:16:59elle a tendance à baisser
01:17:00en tout cas
01:17:01cette question
01:17:02de taxer les revenus
01:17:03ça reste central
01:17:04Ludovic Mendes
01:17:05on n'arrive pas en France
01:17:06à le faire
01:17:06pas de taxe Zuckman
01:17:07ni hard ni light
01:17:09pas de taxe sur les holdings
01:17:10ça a été également retoqué
01:17:12on a un problème avec ça ?
01:17:14si on pouvait arrêter
01:17:14de parler toujours
01:17:15de taxes supplémentaires
01:17:16la Zuckman par exemple
01:17:17dans le volet recette
01:17:18forcément
01:17:20je vais expliquer
01:17:21pourquoi
01:17:22arrêtons de parler
01:17:22de taxes supplémentaires
01:17:23il y a des niches fiscales
01:17:24des niches sociales
01:17:25dans notre pays
01:17:25je pense qu'on peut
01:17:26les raboter à ce niveau-là
01:17:27on peut faire en sorte
01:17:28que oui
01:17:28l'optimisation fiscale
01:17:30soit limitée
01:17:30on peut toujours optimiser
01:17:32mais limiter
01:17:32cette optimisation fiscale
01:17:33pour que chacun paye
01:17:34à du concurrence
01:17:36du pourcentage
01:17:36qu'il est censé avoir
01:17:37au niveau de l'impôt
01:17:38la réalité c'est qu'aujourd'hui
01:17:39on a des personnes
01:17:40qui arrivent à faire
01:17:40mieux que n'importe qui
01:17:41à pourcentage égal
01:17:43ils payeront moins
01:17:45mais en volume
01:17:45ils paieront toujours plus
01:17:46c'est pour ça
01:17:47qu'on doit faire attention
01:17:48par le bien d'art
01:17:49il y a des sujets
01:17:50il y a des thématiques
01:17:51comme ça
01:17:51qui sont mises en place
01:17:53qui permettent de faire
01:17:54de l'optimisation fiscale
01:17:55c'est légal
01:17:56et nous on veut le limiter
01:17:57parce que c'est de l'argent
01:17:58qu'on a en moins
01:17:58mais surtout
01:17:59ce qu'on doit faire en sorte
01:18:00c'est de relancer
01:18:00la machine économique
01:18:01et pour ça
01:18:01il faut que la classe moyenne
01:18:02elle ait ses impôts
01:18:03qui n'augmentent pas
01:18:04ses salaires
01:18:05qui puissent augmenter
01:18:05pour qu'elle puisse consommer
01:18:06et continuer à faire tourner
01:18:07la machine
01:18:08donc il faut aller chercher
01:18:08cet argent ailleurs
01:18:09donc il y aura un débat aussi
01:18:10sur la CSG
01:18:10c'est un impôt la CSG
01:18:12qu'on paye sur nos salaires
01:18:13et on ne paye pas tous
01:18:14le même niveau de CSG
01:18:15par rapport au même niveau de revenu
01:18:16donc il y a tout un ensemble
01:18:17de débats qui se posent aujourd'hui
01:18:18mais la taxe du Kman
01:18:19je rappelle juste
01:18:20qu'elle était
01:18:20pour beaucoup d'entre nous
01:18:21et d'après le Conseil d'Etat
01:18:22elle est anticonstitutionnelle
01:18:23on ne va pas aller taper
01:18:25les biens d'une entreprise
01:18:27au nom d'un actionnaire
01:18:28c'est-à-dire que
01:18:29ce ne sont pas les biens de l'actionnaire
01:18:30ce sont les biens de l'entreprise
01:18:31et on essaie de faire croire
01:18:32que les biens de l'entreprise
01:18:33sont aussi les biens de l'actionnaire
01:18:35ce qui n'est pas vrai
01:18:35Oran Malval
01:18:36Oui en fait
01:18:37je pense qu'on a quand même
01:18:38un problème en France
01:18:40c'est qu'on est incapable
01:18:45quand on parlait de la taxe du Kman
01:18:48et quand on parle d'ailleurs
01:18:49de cette différence d'imposition
01:18:50où ces super milliardaires
01:18:52payent à peu près 26%
01:18:55de taux d'imposition globale
01:18:56alors qu'un Français moyen
01:18:57en paierait à peu près 50%
01:18:59on parle de 0,002% des Français
01:19:03donc c'est extrêmement faible
01:19:04aujourd'hui quand on se rabat
01:19:06si je puis dire
01:19:07sur cette imposition
01:19:08justement sur cette
01:19:09qu'on le considère
01:19:10comme un ISF Lite
01:19:11ou comme un NIFI++
01:19:13on est sur une toute autre assiette
01:19:15c'est pas du tout 1800 foyers
01:19:16c'est si on est à peu près
01:19:18sur l'assiette de l'impôt sur la fortune
01:19:19qui est représenté
01:19:20quand il a été supprimé
01:19:21par Emmanuel Macron
01:19:22à peu près 400 000 personnes
01:19:23ou celui de l'IFI
01:19:25c'est 200 000 personnes
01:19:25donc on n'est pas du tout
01:19:26sur les mêmes ordres de grandeur
01:19:27et c'est quand même
01:19:28ce problème
01:19:29de ne pas réussir
01:19:31à aller sur
01:19:32cette inégalité
01:19:33On l'a fait avec les holdings
01:19:34par exemple
01:19:35Ceux qui peuvent mettre
01:19:36du cas de l'holding
01:19:38on est su
01:19:39On y reviendra
01:19:39évidemment dans nos prochaines éditions
01:19:42merci à tous les trois
01:19:43on voulait également évoquer
01:19:44cette chronique éco
01:19:46avec vous
01:19:46La chronique éco
01:20:11puisqu'à compter de ce
01:20:12samedi 1er novembre
01:20:14le système
01:20:14heure creuse
01:20:15heure pleine de consommation
01:20:16d'électricité
01:20:17reposera désormais
01:20:18sur de nouvelles règles
01:20:19de manière progressive
01:20:20jusqu'en 2027
01:20:2111 millions de foyers
01:20:23verront certaines
01:20:24de leurs heures creuses
01:20:26où l'électricité coûte moins cher
01:20:27déplacée
01:20:28l'après-midi
01:20:29on fait le point
01:20:29avec Candice Antigua
01:20:30Lancer sa machine à laver
01:20:33en pleine journée
01:20:34un geste peu rentable
01:20:36avec son contrat
01:20:38d'électricité actuelle
01:20:39en fait je télétravail
01:20:40du coup j'ai l'opportunité
01:20:41de le faire entre deux réunions
01:20:42et ça m'arrange
01:20:44plus que de le faire la nuit
01:20:44où après on a l'essorage
01:20:46et tout qui fait du bruit
01:20:47d'ailleurs c'est pareil
01:20:47pour le lave-vaisselle
01:20:49bonne nouvelle pour lui
01:20:50les règles évoluent
01:20:51les heures creuses
01:20:52historiquement concentrées
01:20:54la nuit
01:20:54resteront au total
01:20:55de 8 heures par jour
01:20:57mais leur répartition change
01:20:585 heures la nuit
01:20:59et 3 heures l'après-midi
01:21:01une bonne affaire
01:21:02pour Pierre-Alexandre
01:21:03jusqu'à 300 euros
01:21:04d'économie par an
01:21:05avec des usages
01:21:06bien placés
01:21:08il faut avoir
01:21:08des grosses consommations électriques
01:21:09comme le chauffage
01:21:11le chauffage de l'eau
01:21:12la climatisation
01:21:13la charge de son véhicule électrique
01:21:14qu'on peut mettre
01:21:15en face de ces heures creuses
01:21:16c'est comme ça
01:21:17qu'on va vraiment rentabiliser
01:21:18cette option
01:21:19heure pleine
01:21:20heure creuse
01:21:20une réforme pensée
01:21:21pour s'adapter
01:21:22aux nouvelles habitudes de vie
01:21:24mais aussi pour bénéficier
01:21:25de la production
01:21:26d'énergie solaire
01:21:27de plus en plus
01:21:28abondante en France
01:21:29on a deux phases
01:21:30on commence
01:21:31ce week-end
01:21:32de la Toussaint
01:21:34à placer mieux
01:21:36les heures de jour
01:21:37puisque un certain nombre
01:21:38de clients
01:21:39ont déjà des heures de jour
01:21:40donc on les place
01:21:41entre 11h et 17h
01:21:42et l'été prochain
01:21:44on traitera
01:21:45les 9 millions
01:21:46de clients
01:21:47d'abonnés
01:21:47qui n'ont que
01:21:48des heures de nuit
01:21:49autre nouveauté
01:21:50les heures creuses
01:21:51pourront différer
01:21:51selon la saison
01:21:52pour mieux exploiter
01:21:53l'énergie renouvelable
01:21:54et réduire
01:21:55la facture des ménages
01:21:57c'était votre rendez-vous
01:21:58avec Manutan
01:21:59tous vos équipements
01:22:00professionnels de qualité
01:22:01pour vos entrepôts
01:22:02et vos bureaux
01:22:02Manutan
01:22:03tout y est
01:22:04le coeur aussi
01:22:05c'était votre rendez-vous
01:22:08avec Revolut Business
01:22:10la banque pro
01:22:11pour accélérer
01:22:12votre business
01:22:13et vous restez
01:22:14sur BFM TV
01:22:15bien sûr
01:22:16dans un instant
01:22:16c'est Anne Seften
01:22:17pour BFM Midi
01:22:19elle reviendra
01:22:20notamment bien sûr
01:22:20sur les suites
01:22:21de ce cambriolage
01:22:23du Louvre
01:22:23avec deux suspects
01:22:24qui sont déférés
01:22:26ce samedi
01:22:26très bonne journée
01:22:27à tous
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