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  • il y a 2 jours
Le capteur miniaturisé de Sensome, conçu pour analyser les tissus en temps réel, avance entre validations cliniques et exigences réglementaires. Franz Bozsak présente les avancées, les défis réglementaires et le potentiel de cette technologie.

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Transcription
00:00Et place à notre pépi de santé, Hervé est là bien sûr, coucou Hervé, re-goo-cou, et j'ai le plaisir d'accueillir Franz Wodzak.
00:13Bonjour Franz, merci d'être là, vous êtes le fondateur de Sansom, une deep tech française née à Polytechnique.
00:21Votre technologie repose sur un capteur miniaturisé capable d'identifier la nature biologique des tissus en temps réel.
00:31Je ne me trompe pas ?
00:32Oui, ça c'est parfait.
00:33Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment fonctionne ce capteur ?
00:37D'ailleurs vous êtes venu avec pour nous montrer, vous pouvez le montrer devant le...
00:42Absolument, je me dis toujours quand...
00:44Vous pouvez le soulever un peu, voilà, parfait.
00:45Voilà, donc si on a le plus petit capteur de son genre pour identifier la nature des tissus, on peut l'amener.
00:53C'est pour ça que je l'amène.
00:54Donc là, au sein de ce que vous voyez ici, ce dispositif-là dans sa entièreté est un dispositif qui entre dans les artères.
01:00Et ça c'est quelque chose qui est connu et habituel et qui permet aux médecins d'enlève, d'apporter des dispositifs pour traiter son patient.
01:09Et avec ce que nous, ce qu'on ajoute, c'est ce capteur-là, donc qui permet à la base des très très très faibles courants électriques,
01:19identifiés grâce à des agroutmes IA, d'identifier des tissus biologiques.
01:25Et alors vos premières applications, elles concernent les AVC ischémiques.
01:30C'est quoi un AVC ischémiques déjà ?
01:32Donc un AVC ischémiques, c'est le fait qu'on a en fait un blocage au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau.
01:41C'est-à-dire qu'il n'y a pas de sang, tu peux aller alimenter le cerveau.
01:45Et du coup, le patient doit très très vite essayer, on doit rouvrir ce blocage.
01:50Et ce blocage s'appelle donc un AVC ischémiques.
01:53Et donc plusieurs études cliniques ont montré que votre capteur peut identifier précisément des tissus dans différentes pathologies.
02:02On vient d'évoquer les AVC.
02:04Est-ce que vous pouvez nous parler des résultats, de ce que ça signifie pour les patients concrètement ?
02:10Oui, donc très concrètement, en ce mode-là, je parlais là du fait qu'il y a un blocage du vaisseau sanguin dans le cerveau.
02:18Et en fait, dans la plupart des cas, il s'agit donc d'un caillot sanguin qui bloque cette artère.
02:24Et ça peut être un tout petit caillot très mou, ça peut être un caillot très très dur, ça peut être un caillot très long.
02:30Mais des fois, ça ne peut même pas être un caillot, c'est juste que c'est en fait une maladie du vaisseau sanguin qui fait qu'il y a ce bouchage du vaisseau.
02:39Et donc le capteur permet d'identifier exactement dans quel cas on est.
02:43Et donc aussi, par exemple, s'il y a un caillot, s'il n'y a pas de caillot, quelle est la longueur de ce caillot ?
02:48Et ça, ce sont des informations qui peuvent servir aux médecins de choisir comment au mieux rouvrir cette artère, potentiellement enlever le caillot.
02:56Et aujourd'hui, c'est une innovation qui séduit la PHP ?
02:59J'espère, on verra.
03:01Donc pour le moment, on n'est pas encore sur le marché.
03:05Donc on a fait des études cliniques, on a fait des études cliniques à la fois en Australie, mais aussi en France.
03:10Donc notre première mondiale était à la fois en Australie et en France.
03:15Et donc on travaille, mais bien évidemment, on travaille avec les hôpitaux de la PHP en préparation des prochaines études.
03:21Et maintenant, vous visez aussi l'oncologie.
03:23Ça, c'est correct, oui, absolument.
03:25Donc la même technologie, en fait, elle permet aussi d'identifier des cancers.
03:30Et donc là, notre objectif, c'est en fait, lors des biopsies, notamment des biopsies du cancer du poumon,
03:36de guider le médecin et l'aider à mettre l'outil de biopsie, souvent une aiguille, au bon endroit.
03:42Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est qu'au moment qu'une biopsie est prélevée,
03:46et donc cette biopsie, elle sert ensuite pour décider sur le traitement du patient, le médecin est aveugle.
03:52Et donc là, on peut utiliser le même capteur à travers l'aiguille,
03:57et donc dire aux médecins, là, tu es au bon endroit, pour prélever cette biopsie.
04:02Et à nouveau, on vient de compléter une étude clinique à la fois en Australie et en France.
04:08Félicitations.
04:09Hervé ?
04:09Merci.
04:10Non, formidable.
04:11Je suis toujours épaté de ce genre de technologie.
04:13Donc bonne chance pour le résultat de vos essais cliniques.
04:16Juste pour comprendre la suite, votre produit sort de ces essais cliniques positifs.
04:21Après, il faut qu'en France, peut-être pas pareil dans d'autres pays,
04:24vous obteniez une cotation de votre tract, un remboursement, une prise en charge par l'APHP.
04:28Ah, je le vois.
04:29Et là, je pense que c'est un petit parcours administratif qui s'ouvre à vous.
04:32Donc la première étape, déjà, ça va être, pour l'Europe, c'est de recevoir le marque HCE,
04:38ce qui nous permet ensuite de vendre, et ensuite, effectivement, d'intégrer ça dans le parcours.
04:43Après, ce qui est dans beaucoup de...
04:45Le marque HCE, pardon, je précise parce qu'on jargonne un peu,
04:48c'est une certification européenne obligatoire.
04:50Correct.
04:51Pour pouvoir commercialiser un dispositif médical.
04:55Absolument.
04:55OK.
04:55Absolument.
04:56Et ensuite, effectivement, il faut s'occuper du remboursement et intégrer ça dans le parcours français.
05:02Nous, on vise, en fait, l'Europe.
05:04Ce sera le premier marché.
05:07Bien évidemment, on souhaite absolument que ça soit disponible pour les patients français,
05:11l'Allemagne, d'autres pays.
05:12Et après aussi, derrière, l'accord de la FDA.
05:15Donc ça, c'est l'institution qui va donner l'accord pour les États-Unis.
05:19Et aussi, on a déjà des accords de commercialisation pour le Japon.
05:24Pas encore l'autorisation, mais on a déjà quelqu'un qui souhaite le distribuer au Japon.
05:28Donc ça, c'est pour nous les trois pays premiers qu'on va aborder.
05:33Merci beaucoup.
05:34C'est la fin de cette pépite santé.
05:36Merci, Franz Potzak, pour ce partage fondateur de SansSomme.
05:40Merci à toi, Hervé.
05:42Et à très bientôt sur Bsmart for Change.
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