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  • il y a 1 jour
Avec Didi, ancien responsable de la sécurité du Bataclan


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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-11-13##

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News
Transcription
00:00Le 13 novembre 2015, 130 personnes sont massacrées par des terroristes islamistes à Paris,
00:05sur des terrasses, aux abords du Stade de France et au Bataclan.
00:08130 c'est énorme, c'est trop, c'est sans compter les rescapés, les blessés, ceux qui survivent après ça.
00:13Mais combien de vies ont été sauvées ce soir-là ?
00:15Le 13 novembre 2015, le chef de la sécurité du Bataclan, Didi, voit arriver les terroristes.
00:20Il aurait pu fuir, il décide de rentrer dans la salle et d'alerter le plus de personnes possible.
00:24Grâce à lui, des centaines de vies sont sauvées, mais il le racontera beaucoup mieux que moi.
00:28Bonjour Didi et merci d'être avec nous aujourd'hui.
00:30Bonjour.
00:31Bonjour Didi, merci du fond du cœur parce que je suppose que vous avez dû être sollicité et vous avez accepté de témoigner sur Sud Radio.
00:41Voilà, nous sommes une radio libre, on veut présenter les choses telles qu'elles sont et cette commémoration est évidemment douloureuse.
00:48On aurait préféré ne pas la célébrer parce qu'on aurait préféré que ce jour-là n'advienne pas ce vendredi 13 novembre.
00:52130 morts, plus de suicides, ça fait 132.
00:54Voilà, dix ans après Didi, c'est loin ou c'est comme si c'était hier ?
01:03C'est vrai que c'est une sensation bizarre parce que de voir qu'on célèbre déjà dix ans, qu'on commémore déjà dix ans,
01:13pour moi c'est passé en une fraction de seconde, très bizarrement, alors que c'est un temps long quand même, dix ans.
01:20Mais pour je pense tous ceux qui l'ont convécu, cette tragédie, c'est passé très très vite.
01:29Et à ce moment-là au contraire, ça dure dix ans ce que vous avez vécu ?
01:33Effectivement.
01:33Rappelez-nous l'horaire, ça commence vers 21h40.
01:39Effectivement, pour moi, ce sont des minutes interminables.
01:43Vous êtes là 21h40, on dit bien que vous êtes là même.
01:45Oui, je suis là même à 18h.
01:47Oui, je suis là dès 18h.
01:50Donc vous voyez les prémices de la chose, vous comprenez assez vite ?
01:55Je suis obligé de comprendre assez vite parce que je vois les premiers tirs sur le Bataclan Café,
02:01qui est collé à l'entrée du Bataclan.
02:04Donc il y avait juste une vitre qui séparait la terrasse du Bataclan Café.
02:07Ils ont commencé à tirer dès l'extérieur.
02:08Exactement, ils ont commencé à tirer sur le Bataclan Café parce que c'était sur leur chemin tout simplement.
02:12Ils ne sont pas attardés sur le Bataclan Café.
02:15Et là, votre esprit, votre rétine n'est pas prête à voir cette scène-là.
02:23Donc j'ai une fraction de seconde pour réagir.
02:27Ça nous rend des films.
02:28Et là, vous l'avez en direct.
02:29Là, vous l'avez en direct.
02:30Vous voyez trois hommes en train de tirer qui se précipitent vers le Bataclan.
02:38Donc là, j'avais effectivement deux solutions.
02:40Soit partir à l'opposé, direction République, soit rentrer dans la salle.
02:43Il faut que j'étais le seul qui était devant la salle à ce moment-là.
02:47Et donc j'ai fait le choix, bien entendu, sans aucune réflexion.
02:51C'est vraiment l'instinct qu'a parlé ce soir-là.
02:53Rien d'autre.
02:54Je suis rentré dans la salle pour faire réfugier rapidement ceux qui étaient dans le hall.
02:59Le staff qui s'est réfugié à l'abri.
03:02Et ensuite, rentrer dans la salle pour ouvrir les premières issues de secours derrière les terroristes.
03:08Votre survie elle-même relève du miracle.
03:10Vous auriez pu mourir cent fois.
03:12Oui, là, pour avoir refait...
03:15Vous étiez exposé.
03:16Ah oui, j'ai pu mourir.
03:18Il vous repère ou non ?
03:19Il vous compare que vous avez un rôle dans la sécurité de l'établissement.
03:22Je ne sais pas si...
03:24Devant, oui, ils ont dû me voir.
03:27Mais ensuite, ça va très vite.
03:29Donc j'ouvre les sorties de secours des toilettes.
03:31Et ensuite, je re-rentre dans la salle.
03:33Pensant que j'avais le temps de faire la même chose à l'opposé.
03:37Donc effectivement, je me suis retrouvé bloqué dans la fosse.
03:41Ce geste de l'ouverture des portes va sauver des vies.
03:44Bien sûr.
03:45Évidemment.
03:47Fondamental.
03:48Beaucoup de vies.
03:48Beaucoup de vies.
03:49Les premières portes de sortie de secours.
03:51Mais ensuite, je suis re-rentré à l'intérieur.
03:54Je me suis retrouvé bloqué pendant la prise d'otages pendant quelques minutes.
03:57Donc je me suis allongé dans la fosse.
03:59Et j'ai attendu le moment opportun voyant qu'ils ne connaissaient pas parfaitement la salle.
04:04Contrairement à moi, ça m'a permis, au moment où il y a eu le battement,
04:09où ils rechargeaient et ils étaient en train de parler,
04:13d'ouvrir les essuies de secours à Jardin, donc des loges.
04:19Et qu'on voit d'ailleurs dans la vidéo amateur aussi.
04:21Et une grande foule ensuite m'a suivi.
04:26J'ai ouvert et j'ai fait sortir pas mal de gens à cette issue de secours-là.
04:29Didi, on va dire les choses très clairement et très simplement.
04:32Vous auriez préféré vous protéger à ce moment-là et ne pas rentrer.
04:36Le bilan aurait été très différent.
04:38On ne va pas le quantifier, mais il aurait été différent.
04:40Oui, effectivement.
04:41On ne va pas se mentir.
04:43Même les différents juges ou autres.
04:49Les magistrats.
04:51On a pu en parler.
04:52Oui, effectivement.
04:53S'ils m'avaient touché devant la salle.
04:56Imaginez qu'ils vous aient tué le premier.
04:57Oui, voilà.
04:57Le premier, ce qui aurait dû être normalement le cas.
05:01J'ai eu vraiment beaucoup de chance.
05:03Parce que j'avais peut-être 10 secondes d'avance, moi, sur eux.
05:05Tout ce que vous avez fait n'aurait pas été fait.
05:07Oui, effectivement.
05:08Parce que là, c'est clair que le bilan aurait pu être très très lourd.
05:11Parce qu'on n'avait pas loin de 1600 personnes.
05:14Il ne faut pas oublier.
05:14Au Bataclan.
05:17Donc bon, c'est vrai que si vous regardez le ratio...
05:20Bon, un mort, pour moi, c'est déjà trop.
05:23Mais le ratio population-morts, quand vous regardez les terrasses,
05:28le nombre de morts qu'il y a eu sur les terrasses par rapport au nombre de gens présents,
05:32c'est comme si vous me disiez qu'il y avait 500 morts au Bataclan, en fait.
05:34Vous avez été le témoin d'une des plus grandes tragédies, j'allais dire,
05:38de terrorisme dans une situation civile.
05:40Pas de guerre.
05:41de l'histoire quasiment du XXe siècle.
05:45Il y a eu la guerre d'Algérie, avec des attentats aussi du FLN sur le sol français.
05:49Et là, vous avez vécu à une époque, peut-être, où on se disait que cette époque,
05:52ces temps étaient révolus.
05:54Vous avez assisté à une tragédie à Momidab,
05:58qui marquera l'histoire et les mémoires de toutes les façons.
06:00Pour autant, Didi, un, vous ne voulez pas révéler votre identité.
06:04Vous avez tenu bon.
06:06Vous appelez Didi, mais voilà, on respecte.
06:09Mais d'autres auraient pu dire, voilà, je m'appelle, voilà, je suis, et voilà.
06:13Et vous êtes resté, malgré tout, vous n'avez pas pu rester totalement dans la réserve,
06:17puisqu'on sait qui vous êtes.
06:18Enfin, vous n'avez pas fait d'émission de télé, vous n'avez pas écrit de livre,
06:23vous ne vous êtes pas mis en scène,
06:25comme normalement, je dis bien légitimement,
06:27quelqu'un d'autre aurait pu le faire, ne serait-ce que pour témoigner ou le faire savoir.
06:29Vous êtes resté dans une modestie immense,
06:33alors que vous avez vécu un instant immense.
06:37Je dis que c'est un peu ça, les vrais héros.
06:39Vous savez, en 1944, les grands, grands résistants,
06:43ils ont repris leur boulot, ils sont restés chez eux.
06:45Alors, il y en a certains qui ont voulu se mettre,
06:46qui ont fait de la politique, qui sont devenus des grands leaders,
06:48et on les respecte parce qu'ils ont fait des choses très bien.
06:50Et puis, il y a ceux qui ont dit, mon boulot est terminé,
06:52maintenant, je rentre à la maison.
06:53J'ai l'impression que vous faites partie de cette catégorie d'hommes.
06:56Mon boulot est terminé, je rentre chez moi.
06:57Effectivement, moi, personnellement, je n'allais même pas communiquer.
07:03En fait, il faut savoir que moi, je voulais récupérer ma voiture.
07:07Donc, j'ai dû aller, bien entendu,
07:08parce que moi, la soirée ne s'est pas finie à la deuxième sortie de secours.
07:11J'ai ensuite réfugié des blessés et pas mal de gens dans la résidence étudiante,
07:16qui m'a été ouverte par Marion, une étudiante,
07:19qui est collée, donc, non loin des secours du Bataclan.
07:22Ensuite, je faisais des allers-retours dans le passage Saint-Pierre-Hamelot,
07:26parce qu'il y avait deux terroristes qui étaient à l'étage,
07:29qui tiraient de cet étage-là, de cette fenêtre-là.
07:32Et les gens qui étaient dans ce passage pensaient que c'était des habitations.
07:37Moi, je savais que c'était le Bataclan encore,
07:39donc j'avais la chance de connaître la salle par cœur, encore une fois.
07:42Donc, j'ai pu ensuite intervenir aussi jusqu'à la fin, jusqu'à l'assaut.
07:47Et c'est vrai que, personnellement, après tout ça,
07:52j'ai été au 36, pour donner mon témoignage, qui était important.
07:57Je suis rentré chez moi, il était 9h30 du matin.
08:0112h, ça a duré 12h.
08:04Exactement, moi je suis rentré à 9h30 du matin chez moi.
08:06Je voulais juste récupérer ma voiture, qui était devant la salle.
08:09La police m'a dit, écoute, ils m'ont félicité,
08:12ils m'ont dit, s'il n'y a pas d'impact de balle sur ta voiture,
08:15tu pourras la récupérer.
08:16J'étais d'ailleurs de mon équipe, j'étais le seul à pouvoir récupérer.
08:18Combien vous êtes-il d'ailleurs, l'équipe était-il ?
08:20On était 6, et j'étais le seul à pouvoir récupérer,
08:23même du staff, il y avait beaucoup plus de monde.
08:25Tout le monde est vivant.
08:26Oui, tout le monde est vivant.
08:27C'est juste une personne du staff du Bataclan qui est décédée ce jour-là.
08:32Mais c'est vrai que j'ai pu récupérer ma voiture.
08:35Moi, ma seule envie, c'était de rentrer comme normalement,
08:39j'ai envie de dire, chez moi,
08:41avec mes petits pains et mes petites viennoiseries.
08:45Comme d'habitude.
08:46Responsable de la sécurité du Bataclan, ça veut dire quoi ?
08:49On utilise le vigile, videur, non ?
08:52Il arrive que vous soyez obligé quelquefois,
08:55quand il y a quelqu'un qui ne se comporte pas bien,
08:56de dire, allez, hop, on évacue.
08:57Bien sûr, bien sûr.
08:58Le rôle de la sécurité, c'est de la gestion de foules,
09:03c'est la gestion de gens un peu éméchés,
09:06ou de débuts de bagarres.
09:08Ça, c'est dans notre giron à nous,
09:13de protéger et de gérer ça lors d'une soirée.
09:17Bien entendu, ça n'englobe pas une attaque terroriste.
09:21Là, vous êtes allé au sommet de la protection
09:23avec la possibilité de mettre votre vie,
09:26et vous avez mis votre vie en risque.
09:28Et vous êtes là aujourd'hui.
09:30Didier, vous ne vouliez pas communiquer au départ,
09:32et puis finalement, vous avez pris la parole un an après, je crois,
09:35ou même plus rapidement, avant ?
09:37Bien avant, bien avant.
09:38Qu'est-ce qui vous a amené à prendre la parole ?
09:40En fait, c'est tout bête, c'est que BFM faisait un documentaire.
09:44Juste après, c'est pas longtemps après.
09:46J'avais refusé, par exemple, le lendemain,
09:49j'avais refusé 7 à 8 et autres.
09:51J'avais refusé des sollicitations très directes.
09:53On m'a contacté très directement.
09:55Mais moi, au début, c'est BFM qui faisait...
09:59Donc, Sarah Lou Cohen, service police-justice,
10:01qui faisait un documentaire avec des rescapés.
10:05Et mon nom est sorti plusieurs fois.
10:07Donc, ils sont intéressés à mon cas.
10:10Donc, bon, ayant ces contacts, je pense, chez la police,
10:14elle a pu avoir mon contact et avoir la confirmation de ce qu'elle entendait.
10:18et donc, elle m'a appelé, tout simplement, par mon nom de famille, d'ailleurs, sur mon téléphone.
10:25Désolé.
10:26Et donc là, je me suis dit, bon, à un moment donné, il faut communiquer.
10:32Les anciens patrons du Bataclan m'avaient conseillé fortement de communiquer.
10:37Témoigner.
10:38De témoigner, de communiquer, parce que de toute façon, c'était pas anodin.
10:41C'est du témoignage.
10:43C'est du témoignage.
10:44Et c'est tellement énorme.
10:47Ils m'ont dit, tu peux pas, ce que t'as fait, ça ne passera jamais sous les radars.
10:52C'est pas possible.
10:52Tu as aidé trop de gens.
10:54Directement, indirectement.
10:55T'as été chercher des gens directement.
10:58Ils m'ont dit, t'es obligé de parler,
11:00parce que sinon, les gens vont parler que pour toi, et toi, tu ne parleras pas.
11:03Alors, est-ce que la République a été reconnaissante ?
11:07On sait que oui, il y a eu une reconnaissance, il y a eu une ménage.
11:10Oui, oui, bien sûr.
11:12Et un tweet de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur,
11:15qui vous accorde la nationalité française.
11:17Oui.
11:18Vous l'aviez bien méritée.
11:20Oui, en fait, il faut savoir que c'est plus...
11:23Moi, j'ai toujours été en règle.
11:26Vous ne l'aviez pas parce que vous ne la demandiez pas ?
11:27J'ai toujours été en situation régulière, je précise.
11:31À ce poste-là, c'est normal.
11:32Souvent, on met...
11:35Tout le monde dans le même cas.
11:36Oui, on met tout le monde dans le même cas.
11:37Non, non, non.
11:37J'ai toujours été.
11:38Je m'étais marié avec mon épouse un mois et demi avant les attentats.
11:44Et c'est vrai que moi, je suis arrivé en France, j'avais l'âge de six mois.
11:49Donc, voilà, j'ai fait mes études, j'ai mes diplômes et autres.
11:54Et c'est vrai que je me suis dit, tiens, il faut que je commence à faire mon dossier de naturalisation.
12:01Et ça s'est fait...
12:03J'ai commencé les démarches un peu avant les attentats.
12:06Donc, ça a accès M. Cazeneuve, qui était ministre à l'époque, à accélérer le processus.
12:14Et puis, il m'a accordé assez rapidement.
12:16Mais je l'aurais eu de toute façon, il n'y a pas de souci.
12:19Bon, citoyen Didier, vous êtes l'honneur de la France, vous êtes l'honneur de la République.
12:22Merci, merci d'avoir été avec nous.
12:27Je crois que Maud a encore une question à vous poser.
12:28J'ai une petite question relative justement à votre épouse qui vous accompagne aujourd'hui.
12:34Vous avez reçu une belle nouvelle après ce drame, le lendemain, Didier, si vous acceptez de le raconter à notre antenne.
12:41Oui, bien sûr, effectivement.
12:43On va dire, le choc que j'ai eu ensuite, c'est que quand mon épouse m'apprend qu'elle était enceinte et que j'allais devenir papa.
12:51Donc, c'est vrai que là, c'est un vrai coup de massue parce que tu te refais le film et tu te dis, j'aurais pu ne jamais le savoir.
12:59Je me suis exposé autant de fois à la mort et quand je rentre chez moi, elle m'apprend la vie.
13:05Donc, c'est vraiment un ascenseur émotionnel incroyable.
13:10Est-ce que vous avez le sentiment que votre vie a changé, a été bouleversée ces dix dernières années ?
13:16Oui, c'est vrai que ces dix dernières années, j'ai eu d'autres enfants entre-temps.
13:20Donc là, je me rends compte qu'il y a vraiment dix ans qu'ils se sont écoulés.
13:26Mais c'est vrai que c'est...
13:28Vous avez gardé la même profession ?
13:29Oui, oui, je suis toujours dans ce milieu-là.
13:32Je suis toujours dans le milieu.
13:33Voilà, j'ai mes boîtes, tout ça.
13:37Là-dessus, je suis toujours dans ce milieu-là.
13:39Vous sentez que ça peut un jour se reproduire ?
13:42Peut-être, la sécurité zéro n'existe pas, on est d'accord ?
13:44Mais bien entendu.
13:45Mais bien entendu, on ne va pas se mentir.
13:48En France, il y a une menace qui est réelle, qui est là.
13:53Et malheureusement, protéger chaque lieu de spectacle est très, très compliqué.
14:01à part avec des policiers armés et bien armés.
14:05Bon, je pense que vous allez vous recueillir maintenant, à l'endroit.
14:07Effectivement.
14:07Et rejoindre les gens qui, avec vous, ont partagé cet homme.
14:10Merci, merci.
14:10Je vous remercie.
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