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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-11-13##
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-11-13##
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NewsTranscription
00:00La France dans tous ses états, les perles du jour.
00:03Alors ma chère Maud, on vient de recevoir Didi, c'est émouvant cet instant, témoignage direct, comme si on y était.
00:11Didi, je ne lui ai pas demandé s'il se sentait un peu oublié, mais bon, il a dit lui-même qu'il ne voulait pas se mettre devant la scène.
00:17Mais il y en a d'autres, il y en a d'autres héros qui n'ont pas forcément été reconnus, je vais dire, à l'aune de ce qu'ils méritaient en ce vendredi 13 novembre 2015,
00:27qui ont été exceptionnels, et parmi eux, évidemment, les policiers de la BAC, notamment.
00:33Oui, vous les revoyez, vous aussi, ces images de l'assaut de la BRI, ces images du RAID qui progressent dans l'obscurité d'une rue où gisent des corps derrière la salle du Bataclan.
00:41Mais ce que vous ne voyez pas, ce sont ces flics qui découvrent l'horreur absolue des cadavres, du bain de sang, des corps déchiquetés, de cette odeur insupportable et de ces téléphones qui continuent de sauder.
00:50Ce soir-là, des policiers de la BAC 75 entrent parmi les premiers dans le Bataclan. Alain Giraud en fait partie, il est environ 22h.
00:57Et il ignore encore que des terroristes sont toujours à l'intérieur, à l'étage, dans ce fameux couloir où 11 personnes sont prises en otage.
01:04Il commence à évacuer plusieurs victimes, tente de porter secours à ceux qu'il croit encore vivants.
01:08En fait, c'est un tel carnage qui ne distingue presque plus les vivants et les morts.
01:12Il explique même qu'il aperçoit des mains se lever pour demander de l'aide et que rapidement, ces mains ne se lèvent plus.
01:17Les policiers sont complètement dépassés et ce n'est que le début de la mission.
01:19On entend rarement les témoignages de ces premiers de cordée.
01:23Il y avait une émission l'autre jour de télévision où ils se sont exprimés pour la première fois.
01:26Il y avait quand même un malaise.
01:28Les dignitaires de la police qui ont eu des mains ont dit, attendez, on a pourtant signalé à l'autorité
01:33qu'il y avait d'autres gens qui méritaient d'être connus, d'autres policiers.
01:35Et puis, il n'y a pas eu de suite.
01:36Et on les entend rarement parce que c'est une douleur refoulée et que c'est aujourd'hui que ça sort.
01:41Alain Giraud est maintenant à la retraite.
01:42Il a 60 ans et il se souvient qu'au moment où la BRI intervient, on leur demande d'évacuer.
01:46On leur dit, en gros, les gars, merci dehors.
01:48Et Alain Giraud estime que l'intervention de la BAC a été à ce moment invisibilisée.
01:52Personne ne parle de nous, dit-il.
01:54Même les autorités ne parlent pas de nous.
01:55On n'était même pas invités à la commission par le porteur d'enquête.
01:58On n'a pas été invités à la cérémonie officielle aux Invalides.
02:01On a été totalement évincés du récit officiel.
02:05Et alors, je ne vous parle même pas de la Légion d'honneur, évidemment, qu'il réclame ouvertement.
02:09Il l'a réclamé ce matin sur CNews.
02:11Il a raison.
02:12D'ailleurs, si je ne me trompe pas, Péricault, même les policiers de la BRI intervenus ce soir-là n'ont pas reçu la Légion d'honneur.
02:17Pas encore.
02:18Ils auraient peut-être dû apprendre à jouer au football.
02:21Écoutez, ça a lancé un gros malaise.
02:23Je pense que la balle est dans le camp de nos dirigeants.
02:25Je ne sais pas si Laurent Dunez et si Sébastien Lecornu et le président de la République veulent réparer cet oubli.
02:32Oui, on se rappelle simplement qu'on a vu des poilus de 14, décorés il y a encore quelques quinzaines d'années.
02:40Oui, mais à titre postur, c'est facile.
02:42Non, non, mais même vivant.
02:43Ah, quand c'était vu en parlant.
02:43Mais oui, alors on disait, mais pourquoi attendre si longtemps ?
02:46Alors bon, on a dit à l'époque qu'on a décoré avec les plus courageux, évidemment, mais c'était survivant.
02:50Donc espérons qu'on n'attendra pas 70 ans pour donner la légion d'honneur à ces héros de la République qui ont mis leur vie.
02:59Parce que eux, vraiment, ils ont mis leur vie en...
03:00Totalement, ils étaient les premiers, les terroristes étaient encore là.
03:03On va nous dire que c'est une erreur administrative, une procédure, on a oublié.
03:07On peut l'expliquer de toutes les manières possibles, ça n'excusera pas, en tout cas, à nos yeux.
03:11On a quand même alerté, les pouvoirs publics ont été alertés, la classe politique est alertée.
03:15Pour l'instant, on ne voit pas de...
03:17Mais je pense qu'à force de le répéter sur les ondes, merci Maud de nous rappeler.
03:20On en parlera tous les jours.
03:21Voilà, je pense qu'on ne lâchera pas le morceau, voilà.
03:24On exige la décoration de ces policiers et on insistera autant qu'il faudra à cette antenne pour qu'ils l'obtiennent et pour que justice soit rendue.
03:33Allez, petite parenthèse politique.
03:34L'Assemblée nationale a voté hier la suspension de la réforme des retraites avec 255 voix pour et 146 contre.
03:40Mais en regardant les votes d'un peu plus près, Péricault, on découvre des alliances étonnantes et des fractures abyssales.
03:45Oui, alors c'est tout à fait autre chose que des sujets qu'on vient d'aborder.
03:48Ça en est même presque comique.
03:50Alors oui, 255 contre 146.
03:52On rappelle que la majorité absolue, c'est 289.
03:55Enfin, c'est le vote au Parlement.
03:57Alors je peux vous dire que là, la démocratie parlementaire, elle a parfaitement fonctionné dans sa complexité, dans ses subtilités, dans ses acrobaties.
04:06Alors on rappelle, on votait pour la suspension de cette réforme des retraites, dont nous rappelons qu'en 2023,
04:15elle fut présentée comme la réforme du siècle essentiel à l'avenir de la France, de la République.
04:21Ce qui est vrai puisqu'on sait qu'on vieillit de plus en plus et qu'il y a moins de cotisants.
04:26Enfin, on ne voudrait pas que ça s'inverse, ce qui est moins de cotisants que d'actifs pour payer les retraites des gens.
04:35Et là, donc, il a fallu faire une répartition subtile.
04:38On a eu le jeu des alliances, des mésalliances, des trahisons, des reniements et des combinaisons.
04:44C'est la combinaison italienne.
04:45Alors pour, vous aviez le Rassemblement National, les élus du Parti Socialiste, les écolos de Europe Écologie Les Verts, Elliot.
04:54Eux, ils ont voté pour des gens qui, en général, ils ne travaillent pas ensemble.
04:58Le RN et le PS, ça ne s'est jamais entendu.
05:00Les écologistes non plus, Elliot non plus.
05:03Ils se sont trouvés ensemble pour voter la suspension de cette réforme des retraites.
05:08Contre, contre la France Insoumise qui se bat depuis 2023 de façon, j'allais dire, véhémente pour supprimer cette réforme des retraites,
05:17eh bien, elle a voté contre sa suppression parce qu'elle estime que c'est un piège, que ce n'est pas suffisant.
05:22Et qu'en fait, hier soir, encore, ils ne vont pas réexpliquer que ce vote de suspension était en fait le maintien de la loi.
05:30Enfin, incompréhensible.
05:31Alors, on votait contre la France Insoumise.
05:34Horizon, les Républicains, évidemment, qui eux, ils sont cohérents, ils ont toujours été pour cette réforme depuis le début.
05:40Et c'est grâce à eux, d'ailleurs, qu'elle est passée en 2023, tant au Sénat qu'à l'Assemblée Nationale.
05:44Les communistes et puis l'UDR, Éric Ciotti, mais ça a toujours été clair qu'avec le RN, ils n'étaient pas d'accord sur la réforme des retraites.
05:51Et alors, se sont abstenus.
05:52Et alors là, on est à la fois chez Ubu et chez Machiavel.
05:5567 députés Renaissance et le modem.
05:57Alors attention, il y a 11 modem qu'on votait pour.
06:00Il y a quelques Renaissance qui ont voté pour, aussi, pour la suppression.
06:03Les autres se sont abstenus afin de permettre aux socialistes, à M. Fort, d'obtenir la suspension de la réforme grâce au RN et aux écolos en échange de la non-censure du gouvernement.
06:18Et je t'en donne par ici, je t'en reprends par là.
06:20Et je t'en vote un amendement et je t'en vote par délire.
06:23Du coup, on se retrouve avec des gens qui, d'habitude, se détestent ou, en général, sont très amis qui, là, du coup, se foutent sur la gueule.
06:28Voilà. Alors, entre ceux qui veulent sauver leurs Marocains de ministres et ceux qui veulent préserver leur siège à l'Assemblée nationale,
06:37je ne pense pas que les enjeux nationaux, je ne pense pas que la République ait été une priorité.
06:42Je ne pense pas qu'on a pensé aux gens qui travaillent, aux retraités, à ceux qui cotisent.
06:45Voilà. On a pensé à sauver sa gamelle, son plat de lentilles.
06:48Je ne sais pas si le décryptage a bien été fait dans l'opinion publique, mais ça ne grandit pas.
06:53Ça ne grandit pas. Cette combinazione, c'est vraiment un système à l'italienne, là, ne grandit pas notre démocratie.
06:59Et ne grandit pas notre classe politique. Bon, et l'affaire n'est pas terminée,
07:02puisqu'on a même vu que les ministres prenaient prolonger leur temps de parole
07:05pour être sûrs que, finalement, le PLFSS ne soit pas voté, parce que ça n'arrange pas Sébastien Lecornu.
07:12Et ils ont voté de façon à ce qu'à minuit, eh bien, les amendements ne soient pas terminés.
07:15Donc, l'affaire est partie au Sénat par la navette parlementaire.
07:19C'est hallucinant. Et en même temps, on dirait un dessin animé de Walt Disney, presque.
07:24Et toujours à l'Assemblée, on parle de sexisme à tout va.
07:27Je vous propose d'écouter cette séquence lunaire hier dans l'hémicycle.
07:30Madame Rousseau, est-ce que vous pourriez éviter d'hurler quand vous prenez la parole ?
07:34Vous nous cassez les oreilles ?
07:36Ou à défaut, est-ce que vous pourriez baisser le micro ?
07:38Ça n'est pas acceptable. Je vous rappelle à l'ordre immédiatement.
07:41Et votre appel au règlement est terminé.
07:44Et vous avez un rappel à l'ordre.
07:47C'est insupportable.
07:49C'est honteux.
07:51Je ne tolérerai aucune attaque sexiste dans cet hémicycle.
07:54C'est fini ! C'est fini !
07:58Voilà.
07:59Quand on demande à une femme de ne pas hurler, c'est du sexisme.
08:01Gérard Verny est un député UDR, donc, voilà, du parti de M. Éric Ciotti.
08:06Effectivement, il a demandé à Mme Sandrine Rousseau de ne pas hurler.
08:10Oui, il aurait pu ne pas le dire.
08:12Est-ce qu'il aurait dû le dire ? Madame, pouvez-vous parler plus calmement ?
08:16Ce n'était pas utile, on va dire.
08:17Je ne vois pas où le sexisme commence, c'est sûr.
08:19Et puis, on sait que dans cette Assemblée nationale, depuis 2017 et depuis 2022,
08:25de tous les côtés de domicile, il y a des noms d'oiseaux, des insultes.
08:29On a vu la tête du ministre Dussault rouler comme s'il avait été décapité.
08:34Il y a des invectives, il y a des menaces quasiment, quelquefois même des menaces physiques.
08:40Je ne sais pas si à chaque fois, elles ont suscité la même réaction de Mme Brande-Pivet,
08:45qui fait très bien son métier de président de l'Assemblée nationale.
08:48Je ne suis pas sûr que le député Gérard Verny ait franchi le seuil au point qu'on l'accuse d'insultes sexistes.
08:56Ça fait partie des, je vous racontais tout à l'heure, les secrets du vote.
09:02Et là, on a les secrets des invectives.
09:06C'est bizarre, ce cas de la démocratie française me semble un tout petit peu perturbé, un tout petit peu déséquilibre.
09:13C'est bizarre.
09:13C'est bizarre.
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