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  • il y a 3 heures
Ce lundi 10 novembre, Emmanuel Weyd, directeur des Investissements d’Eiffel Investment Group, s'est penché sur les raisons de l'optimisme des marchés, ainsi que le choix entre le marché de la dette et le marché des actions, dans Tout pour investir L'Événement, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Tout pour investir, l'événement sur BFM Business.
00:04Ce sera le 20 novembre prochain, tout pour investir l'événement au pavillon d'Armenonville.
00:08Les inscriptions restent ouvertes, bien sûr vous pouvez flasher, scanner le QR code qui apparaît à l'écran à l'instant
00:12si vous voulez vous inscrire, la retrouvez aussi en replay sur notre application.
00:15Il vient d'en joindre pour en parler parce qu'il nous accompagnera sur place,
00:18Emmanuel Veil, directeur des investissements d'Effel Investment Group. Bonjour Emmanuel.
00:22Bonjour Guillaume.
00:22Ravis de vous retrouver, les marchés, leurs records, tous les records accumulés cette année,
00:26c'est de la confiance rationnelle dans les fondamentaux ou un possible excès de complaisance ?
00:30C'est une question qu'on pose beaucoup au cœur de nos émissions.
00:33Comment est-ce que vous, vous l'expliquez, l'optimisme des marchés ?
00:35Le fait que par exemple à Wall Street, la semaine dernière, on a eu une correction,
00:38mais on est à moins de 2% des records, on est toujours proche des records.
00:42Oui, ce n'est pas complètement absurde, mais c'est inquiétant par certains côtés.
00:46Ce qui n'est pas complètement absurde, c'est quand on regarde les fondamentaux.
00:49Où est-ce qu'on a commencé 2025 avec beaucoup d'inquiétudes sur la croissance ?
00:53Ensuite, on a eu Liberation Day en avril, une grosse correction de marché.
00:59Ensuite, il y avait des incertitudes sur l'inflation, sur les trajectoires de politique monétaire.
01:03Et tout ça, quand on regarde aujourd'hui, en fin d'année 2025,
01:06la croissance est au rendez-vous en Europe.
01:08On se demandait si on allait être en récession.
01:10On va terminer autour de 1, 1,5 en croissance européenne.
01:13Il ne faut pas être trop concentré par le prisme français,
01:16avec tout ce qui se passe depuis plus d'un an.
01:18Mais même si c'est difficile, je vous l'accorde.
01:20La deuxième chose, c'est que les résultats des sociétés, des entreprises,
01:24sont globalement très bons.
01:25Ils continuent de croître.
01:27Il n'y a pas de catastrophe.
01:28L'accès au financement est là.
01:30Il n'y a pas d'endettement massif.
01:33Donc tout ça, c'est de nature à rassurer.
01:35Et donc, ça a porté le marché.
01:36Le marché a beaucoup monté.
01:37Maintenant, c'est vrai que sur certains segments,
01:40ça peut sembler un peu en surchauffe.
01:42Et donc, c'est la traditionnelle question,
01:44mais là, elle est peut-être encore plus forte.
01:46Est-ce que les valorisations, aujourd'hui, vous inquiètent ?
01:48Vous vous dites qu'elles sont devenues excessives.
01:50Alors, en fait, sur les actions,
01:52je pense qu'il faut comparer le marché américain et le marché européen.
01:56Si on regarde simplement un indicateur,
01:58qui est peut-être trop simplificateur,
02:00mais qui est quand même utile,
02:02le marché européen, il traite autour de 15 fois de multiples des résultats.
02:06Aux États-Unis, on est proche de 27 fois.
02:08Donc on voit que pour que ce gap,
02:11que cet écart se comble dans un sens ou dans l'autre,
02:14soit il y ait une correction majeure aux États-Unis,
02:17soit que, en fait, finalement,
02:19les résultats des entreprises qui sont bons en Europe,
02:23mais croisent beaucoup plus vite.
02:24Parce que c'est la grosse différence.
02:26Cet écart, il n'est pas juste dû à un coup de baguette magique.
02:29On a une croissance des résultats sur longue période
02:31qui est très supérieure aux États-Unis.
02:34Ensuite, si on regarde sur le marché obligataire,
02:35qui est très intéressant,
02:36on est sur des trajectoires très différentes de politiques monétaires.
02:39En Europe, ça y est, c'est presque terminé à 2%,
02:42mais on voit que le marché a réagi différemment.
02:47C'est-à-dire que les emprunts d'État,
02:49c'est 3,5% pour la France,
02:50c'est 2,70% pour l'Allemagne.
02:52Voilà, vous avez l'écart,
02:53parce que malheureusement,
02:54la France a le taux d'emprunt le plus élevé.
02:57On peut se dire qu'il commence à y avoir de la valeur à 3,5% pour la France,
03:00si on ne price pas un scénario de défaut.
03:03Mais ensuite, vous regardez l'investment grade,
03:05c'est-à-dire les grandes sociétés,
03:07des L'Oréal, des Siemens, etc.
03:08C'est en dessous de l'État français.
03:11Et donc ça, est-ce qu'il y a de la valeur ?
03:12Nous, on dirait plutôt que non.
03:14Et puis enfin, vous avez des sociétés
03:16dans le compartiment de ce qu'on appelle le marché à haut rendement,
03:19le high yield,
03:20des sociétés comme Iliad,
03:21comme Doliprane,
03:23enfin qui s'appelle Opela,
03:24des sociétés comme Picard,
03:26Agendas,
03:27vous voyez,
03:27des sociétés facilement compréhensibles
03:30avec des business models simples,
03:33un endettement contrôlé,
03:34un vrai historique de cash flow.
03:36Ça, ça vous donne un rendement
03:39entre 5,5 et 6.
03:40Et ça, finalement,
03:42on peut considérer qu'il y a de la valeur
03:44si on ne price pas un crash du marché, bien sûr.
03:47Oui, oui.
03:48Donc, il y a encore des opportunités d'investissement,
03:49même avec des marchés proches des plus hauts.
03:51Si j'ai un message,
03:52c'est qu'il y a des choses à faire.
03:54Il y a clairement des segments
03:56où on est peut-être un peu en surchauffe.
03:59Il y a des segments où il y a des choses à faire.
04:01Prenez l'infrastructure
04:02qu'on peut capturer avec des obligations non cotées.
04:07Et ça, c'est des rendements
04:09qui sont entre 6 et 7 %,
04:10avec des cash flow très prévisionnels
04:13et une grande visibilité.
04:16Et puis, un vent dans le dos
04:18avec beaucoup de besoins à venir.
04:20Donc, c'est quand même très intéressant.
04:23Plutôt le marché de la dette que les actions, du coup ?
04:25Ou aussi les actions ?
04:26Je dirais, ça dépend de vos convictions.
04:29Si vous voulez jouer plutôt la sûreté,
04:30on considère, et notamment en rentrant en 2026,
04:33avec des incertitudes sur votre scénario
04:35que vous pouvez avoir, qui est propre.
04:36Votre bulle de cristal,
04:38elle n'est pas pire que la mienne.
04:39Et la mienne n'est pas meilleure que la vôtre
04:41ou celle des téléspectateurs.
04:42Simplement, chacun avec ses convictions.
04:44Si vous vous êtes plutôt prudent sur 2026,
04:47le rendement avec la dette,
04:49mais pas toute la dette,
04:50très intéressant.
04:52Si vous pensez que les résultats
04:54des entreprises européennes
04:55peuvent continuer de s'améliorer,
04:57mais surtout de s'accélérer,
04:59à ce moment-là,
04:59il reste de la valeur
05:00dans les marchés actions, nous semble-t-il.
05:03Et c'est encourageant,
05:04on viendrait nous en parler.
05:05Elle va le 20 novembre prochain.
05:06Tout pour investir l'événement
05:07au pavillon d'Armononville,
05:08Eiffel Investment Group.
05:10Et c'est Emmanuel Veidt
05:11qui nous accompagne aujourd'hui,
05:12directeur des investissements.
05:13Merci Emmanuel.
05:14Merci Guillaume.
05:14Vous êtes passé à nous voir,
05:15vous revenez quand vous voulez.
05:16Avec plaisir.
05:17Conseil en gestion de patrimoine,
05:18on vous attend bien sûr.
05:19Famille Office,
05:20tous les professionnels de l'argent,
05:21rendez-vous B2B de l'automne.
05:22Bien sûr à suivre.
05:23On se nette à moins de...
05:24Moins de deux semaines maintenant,
05:26ça approche.
05:28Tout pour investir l'événement
05:30sur BFM Business.
05:32Et notre CAC...
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