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  • il y a 2 jours
Ce lundi 29 septembre, Jeanne Asseraf-Bitton, responsable de la recherche et stratégie chez BFT-IM, et Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, se sont penchées sur le risque de shutdown grandissant aux États-Unis, la perte de confiance des investisseurs, les valeurs à suivre sur les marchés boursiers et l'entrée en bourse de Verisure, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:04Pour nos experts du club ce soir, Jeanne Asraf-Biton, elle vient de nous rejoindre.
00:07Bonsoir Jeanne, bienvenue.
00:08Bonsoir Guillaume.
00:09Responsable de la recherche et de la stratégie chez BFTIM.
00:11Valentine et nous aussi, nous accompagnent en fil rouge.
00:13Bonsoir Valentine.
00:14Bonsoir.
00:15Responsable de la stratégie de taux d'Amundi Institute.
00:17Les marchés sont encore en hausse, on approche vraiment de la fin du mois de septembre,
00:20là qui aura été jusqu'ici un mois haussier.
00:22On va se demander dans un instant si du coup ça augure mal du mois d'octobre,
00:26si la correction qui n'a pas eu lieu en septembre pourrait arriver en octobre.
00:29On se fera peur, on jouera à se faire peur dans un instant.
00:32Vous jouerez peut-être à nous rassurer aussi.
00:34Juste avant, le shutdown quand même, c'est demain la deadline, demain soir, minuit.
00:37Les marchés ont l'air de complètement enjamber cet enjeu-là.
00:40Est-ce qu'ils ont tort ? Jeanne ?
00:43Alors, ils n'ont pas tort dans le sens où a priori ce shutdown,
00:47qui est quand même probable, je ne sais plus, je regardais,
00:50vous savez les sites de Paris comme Predictit ou etc.,
00:53on est quand même à 70% de probabilité.
00:55Donc voilà, a priori très probable.
00:57Ce serait une stratégie de la part des démocrates pour rassurer leur base,
01:02comme quoi ils s'opposent de façon effective à l'administration Trump,
01:09mais leur intérêt a priori devrait être de limiter le temps de shutdown.
01:14Une à deux semaines, pas beaucoup plus.
01:17Et ensuite, on pourrait voir un tout petit peu,
01:20parce qu'il faut simplement sept démocrates qui se joignent aux Républicains,
01:25au Sénat, pour que ce soit voté au Sénat, parce que c'est ce qui manque.
01:29Donc, bon, après, au-delà de deux semaines, ça pourrait leur porter préjudice,
01:34et donc il est fort probable qu'il y ait un peu de négociations,
01:37qui est en cours d'ailleurs, mais qu'ils lâchent un petit peu de l'Est
01:40et que ce soit voté.
01:42Donc, pas de conséquences immédiates.
01:44Une conséquence quand même, parce qu'il faut se rappeler le shutdown de 2013,
01:48qui n'avait pas été si long que ça,
01:50mais qui avait repoussé un certain nombre de publications statistiques.
01:54Oui, et ça tombe mal, on attend cette semaine la principale,
01:57le rapport sur l'emploi vendredi.
01:58Exactement.
01:58Alors là, pour le coup, à l'époque,
02:00ça avait décalé un certain nombre de publications de quasiment 15 jours.
02:04Donc, ça pourrait embêter un petit peu la Fed.
02:07Maintenant, on aura quand même des indications.
02:09On aura les inscriptions hebdomadaires au chômage.
02:12Elles, on les aura.
02:12On aura donc des éléments.
02:16Mais si jamais le rapport de l'emploi devait être repoussé,
02:19ce serait ennuyeux.
02:20Mais donc, vous dites...
02:21On aura les ISM aussi.
02:22Ah, c'est important les ISM.
02:24On aura les ISM, surtout des services,
02:26parce que l'ISM manufacturier, ce sera là.
02:29Normalement, on l'aura aussi.
02:30Les chiffres d'inflation, on les aurait ou pas ?
02:32Le prix à la consommation, le prix à la production,
02:34si shutdown il y a ?
02:36C'est-à-dire que de toute façon,
02:37ils n'arrivent pas tout de suite.
02:38Oui, c'est la semaine prochaine.
02:40Donc, ils auront peut-être une semaine...
02:42Décalage.
02:43Un petit peu de décalage.
02:44En revanche, le rapport sur l'emploi de vendredi,
02:46attention, six shutdowns, il y a.
02:48Et vous avez l'air de dire qu'il est probable qu'il y en ait un.
02:50La question, c'est plutôt la durée de ce shutdown.
02:52Vous partagez cette idée, Valentine ?
02:54Oui, mais après, je ne suis pas très inquiète.
02:57Je ne vois pas vraiment pour être honnête ça comme un...
02:59Non, je ne trompe pas du tout.
03:00Je ne vois pas vraiment ça comme étant un risque de marché important.
03:03C'est un événement qui revient avec une régularité déconcertante.
03:06C'est comme Halloween.
03:07Exactement.
03:09Ce shutdown américain.
03:10Puis l'embaie d'Halloween.
03:11Je pense que les marchés, ils sont assez habitués,
03:14ils sont assez sereins face à ce risque.
03:15Pour moi, je ne vois pas ça comme étant vraiment un vrai risque de marché aujourd'hui.
03:18Le vrai risque, c'est beaucoup plus l'emploi
03:20ou les données sur l'inflation.
03:22Je pense que ça, c'est vraiment ce qui est beaucoup plus regardé par les marchés.
03:26Oui, mais il y a un personnel administratif
03:28qui, d'un coup, va se retrouver en congé son solde,
03:31qui n'aura pas beaucoup d'argent pendant une, deux, trois semaines,
03:33on ne sait pas combien de temps.
03:34Donc, un impact quand même sur...
03:35Vous disiez la consommation.
03:36Oui, mais c'est un impact temporaire.
03:38Et le marché, quand même, a plutôt tendance à se projeter sur
03:42quelle va être la tendance à moyen terme pour l'économie.
03:45Donc, ce n'est pas parce qu'on a des mauvais chiffres,
03:47même, je dirais même, un mauvais mois,
03:49que ça va changer la tendance sur les marchés.
03:51C'est plutôt, qu'est-ce qui va être la tendance pour les six prochains mois ?
03:53Où est-ce qu'on est dans six mois aux États-Unis ?
03:55Oui, oui, c'est l'écume des jours.
03:57Mais est-ce que néanmoins, si shutdown il y a,
03:59on verra combien de temps il dure,
04:00ce sera un signe de plus, pour le coup,
04:02d'un ancrage, d'un phénomène structurel en train de le devenir,
04:05à savoir l'incapacité à trouver des compromis,
04:08une radicalisation croissante de la politique
04:10et peut-être une crise de la démocratie.
04:12Est-ce que pour le marché, c'est des choses qui comptent quand même aussi ?
04:14Ou finalement, l'incapacité croissante à trouver des compromis,
04:17elle aussi relève de l'écume des jours ?
04:19Il y en a quasiment tout le temps.
04:20Et pour ça, les Américains sont bien meilleurs que nous,
04:23parce qu'ils trouvent des compromis, toujours.
04:25Donc, ils en trouveront un.
04:27Le truc, c'est que là, il y a un intérêt politique
04:29à faire durer un peu les choses
04:32et pour montrer une opposition.
04:36Mais il n'y a pas de doute sur le fait
04:37qu'ils vont trouver un compromis.
04:38Je pense que c'est ce que le marché joue.
04:40Exactement.
04:41Après, il y a un vrai sujet de fond,
04:43qui est un sujet aux États-Unis,
04:44qui est un sujet pour l'ensemble des économies développées,
04:46qui est un sujet d'une augmentation structurelle de l'endettement.
04:49Parce qu'on a des besoins de financement
04:51dans les économies développées
04:52qui sont extrêmement importantes
04:53à cause du vieillissement de la population,
04:55à cause des augmentations des dépenses dans la défense.
04:58Parce qu'aussi, aux États-Unis,
04:59on est sur une guerre technologique avec la Chine.
05:01Donc, il y a des besoins de financement
05:02qui sont juste monstrueux.
05:04Là, on a un vrai sujet,
05:05mais c'est un sujet de fond pour le marché,
05:07pour moi, pour les 5 à 10 prochaines années.
05:10Et aujourd'hui, si on regarde
05:11comment est gérée la dette américaine,
05:13elle est plutôt bien.
05:14Ce qui est très amusant,
05:15c'est qu'on a une augmentation
05:16de la maturité moyenne de la dette américaine
05:18sur ces derniers mois
05:20et que le Trésor est assez confiant
05:22sur sa capacité
05:23à ce que sa dette soit absorbée par le marché.
05:26Et ils ont envie aujourd'hui
05:27d'émettre beaucoup plus de T-bills,
05:29de mettre sur les maturités courtes.
05:32Et la demande pour la dette courte
05:34reste assez bonne.
05:35Donc moi, même sur comment est-ce que
05:37la dette américaine va être absorbée
05:39par les marchés,
05:40je suis pour les 6 prochains mois
05:43assez sereine.
05:44– Oui, et pour la suite,
05:45vous comptez vous miser sur un QI
05:46de pourquoi pas à nouveau
05:48un accroissement du bilan de la Fed ou pas ?
05:49Parce que quand même,
05:50Jérôme Powell,
05:51dans sa conférence de presse et la Fed,
05:52ont expliqué qu'à partir de fin 2026,
05:55on serait sans doute plus sur une réduction
05:56du bilan de la Fed,
05:57mais peut-être sur un phénomène inverse.
05:58Donc peut-être,
05:59alors ils n'ont pas lâché le mot,
06:00mais un quantitative easing ?
06:01– Non.
06:02– Capacité à absorber un peu plus de dettes
06:04de l'État fédéral ?
06:04– Pour l'instant, ce n'est pas le sujet.
06:06Pour l'instant, le sujet,
06:07c'est déjà d'arrêter la…
06:08– C'est les 6 prochains mois le sujet ?
06:09– Je dirais, si on regarde,
06:10oui, si on regarde les 6 du prochain mois,
06:13je dirais qu'il y a une marge de manœuvre
06:14importante aujourd'hui
06:15du côté du Trésor américain
06:17pour augmenter les volumes d'émissions
06:19sur les parties courtes de la courbe
06:22et il y a une demande forte, très forte,
06:24pour les dettes à maturité courbe.
06:27Donc il n'y a pas…
06:28Après, pourquoi pas,
06:30mais c'est plutôt pour moi
06:31un sujet de moyen terme.
06:32– Mais alors ça,
06:33ce que vous décrivez Jeanne,
06:34un certain nombre d'analystes nous disent
06:36ce phénomène,
06:36à savoir la volonté américaine
06:38de raccourcir justement
06:40les maturités sur la dette,
06:42multiplier, démultiplier
06:43les émissions à très très court terme,
06:45un certain nombre d'analyses
06:46qui nous disent
06:46que ce n'est pas très sain,
06:47ça tient sur une jambe tout ça.
06:48– Je ne suis pas très sûre
06:49de l'idée de démultiplier.
06:51Ce que je regarde moi depuis longtemps,
06:52on est autour de 20%,
06:54ça a un tout petit peu augmenté.
06:56Donc c'est toujours l'épaisseur du trait,
06:58mais après,
06:59quand vous la regardez avec une loupe,
07:00ça semble être démultiplié,
07:01ce n'est pas le cas.
07:02Ça m'étonnerait qu'on dépasse
07:04les 22% de T-Bills
07:05en rapport du total.
07:07Donc ça reste relativement,
07:09c'est une poche,
07:10qui est à peu près stable.
07:12Après,
07:12il y a un autre élément quand même,
07:14comme le disait Valentine,
07:15le Trésor gère très bien
07:17les émissions de dettes.
07:18Typiquement,
07:19au deuxième trimestre,
07:20ils devaient faire
07:20de très fortes émissions.
07:22Ils ne les ont pas faites.
07:23Elles ont été repoussées
07:24au troisième trimestre.
07:25Et ce n'est pas des petits montants.
07:29Il y avait une reconstitution
07:31de trésorerie qui était prévue.
07:32Elle n'a pas eu lieu.
07:33Elle aura lieu,
07:34ou elle a eu lieu,
07:35en fait,
07:35au troisième trimestre,
07:36pas au deuxième.
07:37Donc on est quand même
07:38sur une gestion
07:39et ils annoncent,
07:40on a déjà les émissions prévues
07:42pour le quatrième,
07:42etc.
07:43Donc c'est très bien géré,
07:45c'est très bien annoncé.
07:46Donc pas de,
07:48comment dirais-je,
07:50pas de question majeure
07:51et pas de risque non plus
07:52sur le fait qu'ils vont
07:54tout d'un coup se mettre
07:55à passer la détention.
07:57Maintenant,
07:57sur le QI,
07:59je rejoins ce que dit Valentine.
08:02C'est-à-dire que,
08:03de mon point de vue,
08:04ce n'est pas du tout
08:04le moment pour la Fed
08:05de se remettre à acheter.
08:07Maintenant,
08:07il y a une hypothèse
08:08qui a été mentionnée
08:10qui n'est pas complètement
08:11inintéressante.
08:12C'est qu'il y a très peu
08:13d'options pour le gouvernement
08:16américain pour relancer
08:17le marché immobilier.
08:20Ils ne trouvent pas.
08:21Parce que même s'ils poussent
08:23la Fed à baisser les taux,
08:24rien ne dit que ça ne va pas
08:25pantifier et donc remonter
08:26les taux non, etc.
08:28Donc, ils sont à la recherche
08:29de mesures et il est évoqué
08:31dans certains sectes,
08:32je mets une probabilité faible
08:33à ce que ça se passe,
08:35mais qui est comme le twist.
08:36Vous vous rappelez
08:36l'opération twist ?
08:38Dans lequel,
08:39ils pourraient faire un twist
08:40et racheter des MBS,
08:42donc des Mortgage Backed
08:43Securities,
08:43pour aider le marché
08:46immobilier spécifiquement.
08:48Mais à ce moment-là,
08:48ce serait plus une opération
08:50twist qu'une opération
08:51d'augmentation du bilan
08:53intrinsèque.
08:53À six mois.
08:55Mais si on raisonne à deux ans...
08:56Voilà, et dans ce cas-là,
08:56ce serait à six mois
08:57parce qu'il y a un problème.
08:59Ce marché immobilier,
09:00bon, il y a eu un bon chiffre
09:01la semaine passée,
09:02mais le marché immobilier
09:03est quand même dans une situation
09:03difficile parce que les taux
09:05à 6,40 sont trop élevés.
09:06Mais juste parce qu'on parlait
09:07de ce shutdown,
09:08ce risque à demain soir,
09:09des records sur le marché américain,
09:11si crise,
09:12il devait y avoir,
09:13ou en tout cas,
09:14un vrai caillou dans la chaussure
09:15du marché,
09:16vous disiez,
09:16ce serait peut-être
09:17sur l'endettement,
09:18bien sûr qu'on suit des États-Unis,
09:19mais tout ça est très très bien géré.
09:20Enfin, très très bien géré.
09:21Il se trouve qu'un certain nombre,
09:22un nombre croissant
09:23d'entreprises américaines
09:24parvient à emprunter
09:25moins cher que l'État fédéral lui-même.
09:27C'est le cas désormais
09:28de Microsoft et Amazon.
09:29Qu'est-ce que ça signifie ?
09:31Est-ce que les investisseurs
09:32ont plus confiance
09:32dans certaines GAFAM,
09:33dans certaines grosses entreprises
09:34que dans l'État fédéral
09:35pour rembourser désormais ?
09:36Je vais mettre un petit bémol.
09:38Mais allez-y,
09:38vous ne mettez que des bémols
09:39depuis tout à l'heure,
09:40j'en prends plein des bémols.
09:41La dette est bien gérée.
09:43Le déficit est quand même
09:49la même chose qu'en France.
09:50Notre dette en France
09:51est extrêmement bien gérée.
09:52Aux États-Unis aussi,
09:53ils ont réussi,
09:54tout le monde a parlé
09:54d'émissions,
09:55énormément d'émissions
09:56sur les t-bills.
09:57Et en fait,
09:57ils ont même réussi
09:58dans les derniers mois
09:59à augmenter la maturité moyenne.
10:00Donc la dette est extrêmement bien gérée.
10:02Après, comme en France aussi,
10:03on voit des corporate,
10:04des entreprises émettre
10:05avec des niveaux inférieurs à l'État.
10:08Oui, ces entreprises
10:08sont extrêmement...
10:10Ce n'est pas nouveau.
10:11Même les particuliers.
10:13Ces entreprises
10:13sont très bien gérées,
10:14ont des business international.
10:18Donc voilà.
10:18Donc l'idée,
10:19votre idée à l'une et l'autre,
10:20c'est méfiez-vous
10:21des effets de loupe
10:22qu'il y a aujourd'hui
10:22sur le marché.
10:23Non, mais parce que
10:24Roskitt Journal
10:24a fait ça une ce week-end
10:26sur le fait que
10:26certaines entreprises,
10:27Microsoft, Amazon,
10:28effectivement,
10:29ont emprunté moins cher
10:29que l'État fédéral.
10:30Oui, ben ils ont des meilleures notes aussi.
10:32Donc voilà,
10:33il n'y a pas photo.
10:34Dans la tech,
10:34ils n'ont pas énormément de dettes.
10:36Ils sont massivement financés.
10:39D'ailleurs, c'est intéressant.
10:40La Fed sort un indicateur
10:42de conditions financières.
10:43Alors elle a sorti celui
10:44du mois de juillet ou août,
10:46je pense.
10:47Et c'est très intéressant de voir.
10:50En fait, selon cet indicateur,
10:51vous donne
10:52l'impact des conditions financières
10:56actuelles
10:57en points de pourcentage
10:58sur la croissance
10:59des 12 mois à venir.
11:01Ça vous dit,
11:01donc si les conditions
11:02sont négatives,
11:03ça vous dira
11:04qu'elles vont ôter
11:050,5 points de croissance.
11:08Là, en ce moment,
11:09il faut quand même réaliser
11:10les conditions financières
11:12et toutes les composantes
11:13sont positives,
11:14toutes,
11:15ce qui est rare,
11:15sont tellement positives
11:18qu'elles augmenteraient
11:20l'activité de 0,9 points
11:22de croissance
11:23sur les 12 mois à venir.
11:25Derrière cet énorme
11:27côté de soutien,
11:29c'est le marché actions
11:30qui est le gros contributeur.
11:32Après, les autres,
11:33c'est des petites contributions
11:34toutes positives d'ailleurs,
11:36mais c'est des petites contributions
11:37avec dedans,
11:37vous avez le dollar,
11:39vous avez les taux courts,
11:41les taux corporate,
11:42tout,
11:43qui contribuent positivement,
11:44légèrement.
11:45Donc, les entreprises,
11:46vraiment,
11:47de façon massive,
11:49se financent quand même
11:49sur le marché actions.
11:51Oui,
11:51et tout va bien.
11:53Wall Street sur des records,
11:55honnêtement,
11:56c'est mérité,
11:57il n'y a pas de raison
11:57que ça s'arrête.
11:58Le mois de septembre,
11:59traditionnellement,
11:59pas le meilleur mois de l'année,
12:00loin de là,
12:01le pire mois,
12:01même généralement à Wall Street.
12:03C'est super bien passé cette année.
12:04Est-ce que, du coup,
12:05on repousse à octobre
12:06le risque de correction
12:07ou vous ne le voyez pas venir ?
12:08Il y a deux risques,
12:09pour moi,
12:10pour voir une correction.
12:11C'est si on a une fête
12:12qui ne baisse plus ses taux.
12:14Parce que les marchés,
12:15aujourd'hui,
12:15ils anticipent
12:16que la fête baisse ses taux
12:17jusqu'à 3, 3%,
12:193, 3,25.
12:20Donc,
12:20si le marché anticipe
12:21une fête qui baisse plus ses taux
12:22parce qu'on a des membres du FEMC
12:25qui sont beaucoup plus au quiche
12:26que ceux à quoi on s'attend,
12:28pour l'instant,
12:29tous les investisseurs,
12:29les acteurs du marché
12:30s'attendent à une fête
12:31plutôt doviche
12:32parce qu'il y a énormément
12:32de pression de la part de Trump.
12:34Mais aujourd'hui,
12:34quand on regarde l'inflation,
12:36l'inflation,
12:36elle est à 3%.
12:37Quand on regarde
12:38les données économiques,
12:39les données économiques
12:40continuent de se reprendre positivement.
12:41Alors oui,
12:42on a des faiblesses
12:42sur le marché de l'emploi,
12:43mais l'économie américaine
12:44ne va pas si mal.
12:45Donc,
12:46dans ce contexte-là,
12:47on pourrait peut-être avoir
12:47les membres du FEMC
12:48qui soient un peu plus prudents
12:49sur les baisses de taux.
12:51Donc,
12:51ça,
12:51c'est un risque.
12:53Et où,
12:53si on a une...
12:54C'est un risque de quoi ?
12:54De voir le marché arrêter
12:55de progresser
12:56ou vraiment...
12:57De voir,
12:57non,
12:57le marché arrêtait de progresser
12:58parce que le marché se dit
12:59qu'il n'y a plus de baisse de taux
13:00et les baisses de taux
13:01de la Fed
13:02nourrissent quand même
13:03les hausses du marché.
13:04Et s'il y a une inflation
13:05qui est beaucoup plus persistante
13:06que ce à quoi on s'attend,
13:07ça,
13:08c'est aussi pour moi
13:08un risque de marché.
13:10Jusqu'ici,
13:10on a une inflation
13:11qui est à 2,9%.
13:12C'était en ligne
13:12avec les attentes.
13:14Mais il y a quand même,
13:15je dirais,
13:15cette situation
13:17avec une inflation plus élevée,
13:18elle peut persister
13:19plus longtemps
13:19que ce à quoi on s'attend
13:21parce qu'il y a quand même
13:22beaucoup,
13:22il y a eu des effets stock,
13:23etc.,
13:23qu'on a du mal à mesurer.
13:25Et puis après,
13:25l'autre point,
13:26le vrai point pour moi,
13:27c'est qu'aujourd'hui,
13:28il y a une vague d'investissement
13:29extrêmement importante
13:30aux Etats-Unis
13:31et s'il y a des déceptions
13:32sur les gains de productivité
13:34de cette vague d'investissement
13:36effectif
13:37ou attendu,
13:38ou attendu,
13:40eh bien pour moi,
13:40c'est une correction
13:41sur le marché des actions
13:42et ça,
13:42c'est quand même,
13:44ce sont des facteurs
13:46de risque
13:47pour les marchés.
13:48Donc trop grande dépendance
13:49à la tech.
13:50Il y a ça aussi
13:51dans votre...
13:51Des grandes dépendances
13:53à la tech,
13:54évidemment,
13:54sur le marché d'action,
13:55c'est évident,
13:56mais aussi des montants
13:58d'investissement
13:59qui ne cessent d'augmenter
14:00et qui sont extrêmement importants.
14:01Et il y a des attentes
14:02de gains de productivité
14:03pour ces secteurs,
14:04mais aussi pour l'économie américaine
14:05qui sont importantes.
14:06Oui,
14:06dans l'échelle
14:07des dépendances de Wall Street,
14:09parce que Wall Street passe,
14:10et les marchés passent souvent
14:11d'une dépendance à l'autre,
14:12celle qu'on vit aujourd'hui
14:13de dépendance à la tech,
14:14c'est finalement
14:14la moins mauvaise
14:15des dépendances
14:17ou quand même,
14:18elle est dangereuse,
14:18celle-là ?
14:19Elle est techniquement dangereuse,
14:22technique de marché,
14:23parce que,
14:24comme on dit,
14:26les 7 magnifiques,
14:27c'est plus de 30%,
14:28je crois que c'est 32%
14:29de la capitalisation,
14:31donc si elle vacille,
14:33ça va corriger.
14:35Et je pense que
14:36la dépendance,
14:37et avant tout,
14:38la dépendance aux anticipations
14:39sur la trajectoire
14:41des taux de la Fed.
14:42Et à cet égard,
14:43c'est intéressant de noter
14:44quand même
14:44que les fameuses dots,
14:46les fameux points
14:47qui représentent
14:48en quelque sorte,
14:48l'opinion
14:49de la totalité
14:51des membres du FMC,
14:52pas seulement des votants,
14:53tous.
14:55Il y en a 19,
14:56c'est intéressant de noter
14:57que la médiane,
14:58elle,
14:59elle est à 3,5,
15:00elle n'est pas à 3
15:00pour la fin d'année.
15:03Donc en fait,
15:03les marchés
15:04sont plus,
15:06anticipent davantage
15:07que ce que les membres
15:08de la Fed
15:09donnent en médiane.
15:11Ce qui n'est pas,
15:12voilà,
15:12il y en a même
15:13qui ne donnent pas de baisse.
15:14c'est quand même
15:16beaucoup plus,
15:16alors ça,
15:17c'est un point important,
15:18c'est-à-dire,
15:18c'est cette espèce
15:19de disparité
15:20et de difficulté
15:22à lire
15:23la conjoncture.
15:24En fait,
15:25ce qu'on peut se dire,
15:26nous,
15:26c'est ce qu'on se disait,
15:274,5 sur un taux
15:28de Fed fond,
15:29c'est quand même
15:30un peu élevé
15:32par rapport
15:32à une activité
15:33qui tourne
15:34aux alentours
15:35de 1,
15:368,
15:362
15:36et une inflation
15:37aux alentours de 3.
15:38ça pourrait être
15:39un tout petit peu moins,
15:41un petit peu,
15:42mais pas forcément
15:43en dessous de 4,
15:43pour l'instant.
15:44Il n'y a pas d'élément
15:45qui nous indique
15:46qu'elle devrait
15:47aller en dessous de 4.
15:48Donc,
15:48le risque principal,
15:49c'est une déception,
15:50peut-être,
15:51à venir,
15:51on verra,
15:51sur les baisses
15:52de taux de la Résidente fédérale.
15:53Oui,
15:53ça aurait des impacts
15:54aussi sur le dollar.
15:55Oui,
15:56ça ferait peut-être
15:56encore plus.
15:57Et bien,
15:57remonter le dollar.
15:58Mais là,
15:59le dollar ne baisse plus
16:00depuis deux semaines.
16:01C'est normal,
16:01puisqu'il y a déjà eu
16:02depuis deux semaines,
16:03donc depuis les parutions
16:05de chiffres
16:07qui montrent
16:07que l'activité
16:08est plus résiliente,
16:09notamment la conso,
16:10on a vu
16:10les anticipations
16:12de marché
16:12se, entre guillemets,
16:13se redresser.
16:14Donc,
16:14au lieu d'escompter
16:15trois baisses,
16:16elles n'en escomptent
16:16plus que deux.
16:17Dans un quart d'heure,
16:18dans 14 minutes même,
16:19la clôture,
16:20on accélère,
16:20on entre dans la dernière
16:22ligne droite
16:22de cette séance.
16:24Et le CAC 40
16:24est toujours en petite hausse
16:26pour entamer la semaine.
16:27Il progresse en ce moment
16:28de 0,3%.
16:29Presque à 7,9%,
16:30on les avait franchis tout à l'heure.
16:317,896,
16:32le CAC.
16:32En tête,
16:33le secteur du luxe.
16:34UBS estime
16:35que le point d'inflexion
16:36approche pour le secteur du luxe.
16:37Kering en profite
16:38à nouveau
16:39un peu plus que les autres.
16:40Ça se confirme
16:40sur performance de Kering
16:42encore aujourd'hui,
16:42plus 3,6%.
16:43Plus forte hausse du CAC 40.
16:45Ça devient presque une habitude
16:46d'ailleurs,
16:46plus forte hausse du CAC
16:47pour Kering.
16:48Hermès aussi gagne 2,5%.
16:49LVMH plus 1,8%.
16:51On a Capgemini
16:51qui gagne 2%,
16:52puis à la baisse
16:53avec les cours du pétrole.
16:54Antoine,
16:55vous nous en parlez
16:55depuis tout à l'heure,
16:56baisse des cours aujourd'hui.
17:02qui sort une absence d'annonce.
17:03Mais il y en avait eu
17:04vendredi des annonces
17:05et donc aujourd'hui,
17:06ce titre recule un peu.
17:07On a le secteur Bocard
17:08aussi en repli.
17:09Valentin Enouz
17:10et Jeanne Asraf-Bitton
17:11sont nos invités.
17:12Dans quoi il faut investir
17:13désormais, du coup ?
17:14Je vous sens relativement sereine
17:16l'une et l'autre
17:16sur la résilience de Wall Street,
17:18peut-être du coup
17:18des autres marchés.
17:19Dans quoi choisir d'investir ?
17:21Je parle du marché action,
17:22là, Jeanne.
17:22Nous, on conserve
17:23une petite préférence
17:25quand même
17:25pour le marché action américain
17:26qu'on a depuis un petit moment,
17:29tout en étant conscient
17:30que globalement,
17:31là, les marchés
17:32sont quand même
17:33sur des très belles hausses
17:35et que la volatilité
17:36n'est pas forcément
17:37très chère.
17:38Donc, ce n'est pas
17:39un mauvais moment non plus
17:40pour mettre
17:41un tout petit peu
17:42de protection
17:42à un moment
17:43où ça commence à...
17:45Disons, l'incertitude
17:46monte un peu
17:47autour du government shutdown,
17:49autour de la Fed, etc.
17:50Donc, j'y vais
17:51mais je me protège.
17:52Exactement.
17:52Mais je reste investie.
17:54C'est quand même
17:54notre pari
17:56et avec une préférence
17:57de notre point de vue
17:59sur les US
18:01malgré les fragilités
18:02qu'on vient d'évoquer.
18:03Oui, Valentine,
18:04plutôt obligataire évidemment,
18:06mais enfin,
18:06il y a encore
18:06beaucoup de...
18:07Non, je veux dire
18:07sur les marchés action,
18:08il faut être investi.
18:10C'est très simple le message.
18:12On a des banques centrales
18:13qui baissent notamment la Fed,
18:14mais la BCE garde aussi
18:15une marge de manœuvre,
18:16de baisser leurs taux
18:17dans une phase d'expansion.
18:19Ça, c'est quelque chose
18:20d'extrêmement positif
18:21pour les actifs risqués.
18:23Si on est confiant
18:23sur le fait
18:24que la Fed va baisser ses taux
18:25dans cette phase d'expansion,
18:26il n'y a pas
18:27de combinaison plus positive
18:28pour les actifs risqués
18:29et les fondamentaux
18:30des entreprises sont bons.
18:32Donc, c'est vraiment
18:33un environnement
18:34qui est positif,
18:35actif, risqué.
18:36Après, aux Etats-Unis
18:37et en Europe,
18:38on a des risques
18:39quand même différents.
18:40Aux Etats-Unis,
18:40on a le risque
18:41que les investissements
18:42attendus ne donnent pas
18:43le résultat nécessaire.
18:45En Europe,
18:45on a le risque
18:46qu'on n'arrive pas
18:47à réaliser
18:48les investissements attendus.
18:49Ah mince !
18:51On n'arrive pas
18:51à les financer.
18:53Non, parce qu'en Allemagne,
18:54on a des plans,
18:54on a un plan d'investissement
18:55qui est quand même important.
18:57Les attentes de croissance
18:58pour l'Allemagne,
18:59je trouve,
18:59pour l'année prochaine
18:59sont globalement très faibles.
19:01Donc, on peut même
19:01encore en Europe
19:02avoir des surprises,
19:03je dirais,
19:04positives.
19:05Mais voilà,
19:05des risques différents.
19:06Moi, je dirais,
19:06je peux être investi
19:07et diversifié
19:08sur les deux zones
19:09et être positif
19:10sur le crédit.
19:11Voilà.
19:12Positif sur le crédit.
19:14On est d'accord ?
19:15Le portage.
19:16Le portage.
19:17Chris,
19:18notre réalisateur en régie
19:19intervient chaque soir
19:20dans ce club
19:21et vous interroge,
19:22mesdames.
19:23Chris, on t'écoute
19:23ta question.
19:25Bonsoir les experts
19:26du club.
19:27Bonsoir.
19:28Ce week-end,
19:28je reviens de Madrid.
19:29Les marchés au beau fixe,
19:30la confiance retrouvée.
19:32Et avec une note relevée
19:33par les agences ce week-end,
19:34est-ce que ce ne serait pas
19:35le bon moment
19:36pour regarder de près
19:37les opportunités
19:37boursières espagnoles ?
19:39Espagnoles.
19:41C'est déjà le cas
19:41depuis un certain temps.
19:43Cette reprise
19:44de l'activité en Espagne,
19:46c'est déjà quelque chose
19:47qu'on observe
19:48depuis plusieurs trimestres.
19:50Donc, nous,
19:50on était positifs
19:50sur l'Espagne.
19:51Ce n'est pas nouveau.
19:52La bourse de Madrid
19:53gagne 32%
19:53depuis le début d'année.
19:54Alors, chapeau
19:55d'avoir accompagné le mouvement.
19:57Continuer ?
19:57Je pense qu'il faut rester.
19:59Il faut rester aujourd'hui investi
20:01et il faut rester investi
20:01sur les segments
20:02qui performent.
20:04Donc, oui,
20:04moi, je resterai investi
20:05aujourd'hui sur l'Espagne.
20:07Il y a une autre raison,
20:09je trouve, en plus,
20:10c'est que la BCE
20:11est dans une politique.
20:13Bon, elle nous a donné
20:14un gros signal quand même
20:15que 2%,
20:15ce n'est pas si mal,
20:17que si vraiment
20:18il y a un accident,
20:19elle pourra descendre encore
20:20son taux de dépôt.
20:22Mais 2%,
20:23c'est très bien
20:24pour des économies
20:25en forte croissance
20:25comme l'Espagne.
20:27C'est beaucoup plus compliqué
20:28pour la France.
20:29Et donc,
20:29dans cet environnement
20:30qui est un environnement
20:31dans lequel la BCE
20:32fait face à des contrastes
20:35très importants
20:36et une disparité
20:37de situations,
20:39on va dire que
20:39pour l'Espagne,
20:40c'est un environnement favorable.
20:41Oui, et il y a eu un relèvement
20:42de la note de l'Espagne
20:43encore, là,
20:44c'était vendredi,
20:45Fitch et Moody's,
20:46il y avait eu standard
20:46d'impours au début
20:47du mois de septembre.
20:47Oui, mais c'était attendu.
20:50Mais ce qui est important,
20:51c'est que la politique monétaire
20:52aujourd'hui reste favorable
20:54et plus favorable
20:56à l'Espagne
20:57qui est dans une situation
20:58de sens plus forte.
21:00J'aime beaucoup
21:01l'argument avancé par Jeanne.
21:03Moi, je suis quand même
21:04du camp,
21:04je sais que Jeanne
21:05n'est pas de ce camp-là
21:05et que la BCE
21:07va continuer de baisser ses taux.
21:08Mais ça revient
21:09à peu près au même.
21:10Les taux vont être
21:12beaucoup plus attractifs
21:13pour un pays
21:13comme l'Espagne
21:14que pour un pays
21:15comme la France
21:16vu qu'on doit avoir
21:17les mêmes niveaux de taux.
21:18Oui, l'Espagne,
21:19le Portugal également,
21:20favorable pour l'Italie aussi.
21:22Enfin, c'est le sud de l'Europe.
21:23Les taux restent quand même
21:24élevés pour l'Italie.
21:25Moi, je trouve qu'on est d'accord ?
21:26Oui, tout à fait.
21:26Les niveaux de taux aujourd'hui
21:28sont beaucoup trop élevés
21:29pour l'Italie
21:30et pour l'Espagne.
21:31Sont un niveau correct
21:32pour la France
21:36et l'Italie.
21:36Sont un niveau correct
21:37pour l'Espagne
21:38et peut-être trop bas
21:39pour l'Espagne.
21:40Donc l'Europe du Nord
21:40en tout cas
21:41pourrait devenir trop bas
21:43pour l'Allemagne.
21:43La France aimerait
21:44que ça baisse,
21:45l'Allemagne moyen
21:46et aurait besoin
21:47que ça baisse.
21:48L'Espagne, non.
21:50Depuis le début de l'année,
21:51la bourse de Madrid
21:51plus 32 %,
21:52Milan plus 24,
21:54Lisbonne plus 24,
21:55Paris plus 6,
21:58le CAC 40 plus 6%.
21:59Bon, c'est toujours
22:00le luxe et l'aléa
22:01politique française.
22:02Mais la situation française,
22:03je pense qu'elle a été
22:03longuement décrite
22:04sur ce plateau.
22:05Oui, vous n'avez pas envie
22:05de dire non,
22:06on va éviter.
22:07On a déjà joué
22:08à se faire peur
22:09tout à l'heure
22:09avec le shutdown
22:09et puis on n'a toujours
22:10pas de nouveau gouvernement.
22:11On y reviendra.
22:12Le 18-19,
22:13Edith Chevrillon,
22:13toujours très alerte
22:14sur les questions politiques.
22:15Ça se voit,
22:15c'est intéressant
22:16parce que les spreads
22:18de taux par rapport
22:18à l'Allemagne
22:19ne bougent pas.
22:20Mais quand vous regardez
22:20le CDS,
22:21donc le credit default swap
22:23qui mesure en quelque sorte
22:25le risque politique,
22:26il était retombé
22:27à la nomination
22:28de notre Premier ministre
22:29et il est remonté
22:30parce que ça fait déjà
22:3115 jours,
22:32plus de 15 jours
22:33qu'on n'a pas de gouvernement.
22:34Et donc on voit très bien
22:36le risque politique
22:37qui revient
22:38depuis 3 jours.
22:40Oui, oui.
22:40Effectivement,
22:41ces petits signaux de marché
22:42et on devrait avoir
22:43autour du week-end,
22:44nous dit-on,
22:45dans l'entourage
22:45de Sébastien Lecornu,
22:46la composition
22:47de ce nouveau gouvernement.
22:48Le temps laissait passer
22:49la nouvelle journée
22:50de mobilisation sociale.
22:51Ce sera jeudi.
22:52Il poursuit,
22:53c'est pour parler aussi
22:54avec le PS,
22:54avec Socle commun
22:55qu'il a reçu aujourd'hui,
22:58Sébastien Lecornu.
22:58Bon, plus de détails
22:59tout à l'heure,
23:00donc dans le 18-19
23:01et le vice-chevrillon.
23:02Et pendant ce temps
23:02en Europe,
23:03potentiel de bonnes surprises
23:04peut-être sur nos marchés.
23:05En tout cas,
23:06on voit des retours
23:07d'introduction en bourse.
23:09Ça revient,
23:09ça semble vouloir reprendre.
23:11Vérissure,
23:12on est dans la sécurité,
23:13j'imagine.
23:14Vérissure,
23:15oui, c'est ça Antoine,
23:15Vérissure.
23:16On ne peut pas regarder
23:17la télé depuis longtemps
23:18pour plein de pubs,
23:21c'est ça ?
23:21Il y a plein de pubs
23:22qui passent.
23:22C'est dur d'y échapper,
23:24mais oui,
23:25domotique,
23:26surveillance à distance,
23:27etc.
23:28Et ils s'introduisent
23:29en bourse.
23:30Ce sera la bourse
23:30de Stockholm
23:31pour une valo
23:31de quasiment 14 milliards d'euros.
23:33Absolument.
23:34Ce qui en ferait
23:34la plus grosse intro
23:35depuis des années
23:36ici en Europe.
23:37Alors,
23:37est-ce que c'est un bon signal
23:38quand on voit un retour
23:39des intros
23:40ou au contraire
23:40le signal qu'on est
23:41en haut du cycle,
23:42Jeanne ?
23:42C'est le signal
23:43que la détente monditaire
23:45commence à faire effet,
23:46pas seulement sur
23:47l'économie réelle
23:48avec le redémarrage,
23:49mais aussi sur les IPO.
23:51Et c'est aussi le message
23:52parce qu'on parle beaucoup
23:53de la cherté du marché américain.
23:55Et quand vous regardez
23:56les valorisations
23:57sur le marché européen,
23:58valorisation historique intrinsèque,
24:01on est sur le haut quand même.
24:03Ah oui ?
24:05Je vous trouve
24:05beaucoup plus dur
24:06avec le marché européen
24:06qu'avec Wall Street.
24:07Mais vous avez le droit,
24:08mais je vous trouve
24:09beaucoup plus dur.
24:09Non, pas plus dur.
24:10Je dis qu'on est
24:11à un écart-type
24:12si on prend sur les dix
24:13dernières années
24:14en termes de valorisation.
24:15Donc on est quand même,
24:16ce n'est pas bon marché.
24:18Oui.
24:19Vous êtes beaucoup plus
24:19bienveillante et indulgente
24:20vis-à-vis de Wall Street.
24:21Vous n'enlèverez pas
24:22cette idée de la tête.
24:24Ce n'est pas parce que
24:25le marché est cher
24:26qu'on va investir.
24:27C'est pareil.
24:29Non ?
24:29Antoine ?
24:30Non, mais disons que c'est...
24:32Non, mais le truc
24:33est intéressant
24:34dans le sens où
24:35la fenêtre de tir
24:36est peut-être bien imaginée
24:37aussi pour le private equity,
24:39afin de prendre un ticket de sortie
24:40et mettre en bourse
24:41des sociétés de valeur.
24:42Et ça, ça peut être aussi
24:44un phénomène intéressant
24:45et à regarder
24:45un petit peu
24:46sur le long terme.
24:48Valentine,
24:49retour de l'introduction en bourse,
24:50ça vous laisse présager
24:52rien de bon là ?
24:53On est sur un autre cycle ?
24:55Non, mais pour l'instant,
24:55on est sur des environnements
24:56qui sont bons pour investir.
24:57Je ne changerai pas d'avis.
25:00Je l'aurai un jour, je l'aurai.
25:02Dans quel secteur il faut aller ?
25:03Encore la défense ?
25:04Encore les banques ?
25:04Comme depuis le début de l'année
25:05où on fait tourner,
25:06on va sur des secteurs
25:07un peu plus en retard, Jeanne ?
25:09Ici en Europe ?
25:10Ici en Europe,
25:11je pense que quand même,
25:12la tech,
25:13ce n'est pas quelque chose
25:14de négligeable.
25:15Après, il y a ce qu'on pourrait
25:16appeler des équipementiers
25:17parce qu'on en reparlera
25:18peut-être tout à l'heure
25:19avec la Data Room,
25:20mais on évoquait
25:21les difficultés d'investissement
25:23qu'il pourrait y avoir
25:24ou de réalisation
25:25de l'investissement
25:25qu'il pourrait y avoir en Europe.
25:27Il pourrait y en avoir
25:27aussi aux Etats-Unis.
25:29Et là, les Européens
25:29ont un rôle à jouer,
25:31notamment pour toute
25:32l'infrastructure électrique,
25:33pas électronique, électrique.
25:35Donc, il y a quand même
25:37un effet d'entraînement
25:38qui n'est pas...
25:39Et puis, bien sûr,
25:39toutes les cycliques, etc.
25:42Valentin, en termes de secteur
25:44comme ça,
25:44des idées qui vous viennent
25:45à l'esprit ?
25:45On peut revenir
25:46sur les cycliques, je pense.
25:49Moi, je reste persuadée
25:51que la BCE va continuer
25:52de soutenir l'activité économique
25:53en baissant les taux
25:54et ça va être très favorable
25:55à toutes ces valeurs.
25:57Tiens, valeurs ajoutées,
25:58justement, on parle de valeurs.
26:00Notre expert du jour,
26:01c'est Avant-Garde Family Office.
26:02Ils étaient avec nous en direct
26:03et ils nous disaient
26:04« Oracle, il reste d'après eux.
26:0645% de potentiel
26:08de hausse supplémentaire
26:09sur le titre ROAC
26:09qui a déjà bien progressé
26:10depuis trois semaines.
26:12C'est Benjamin Sacké
26:12qui nous l'expliquait
26:13avec pas mal d'arguments.
26:14Cette séquence est disponible
26:15en replay, ça y est,
26:16sur l'application BFM Business,
26:17ça s'appelle Valeurs ajoutées.
26:19Sous-titrage Société Radio-Canada

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