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Transcription
00:00En question, vous savez, nous nous battons depuis maintenant trois semaines
00:05de manière active à l'Assemblée nationale, et je salue mes collègues députés.
00:10Effectivement, nous obtenons des victoires, pas pour nous, mais pour le pays et pour nos concitoyens.
00:15Et donc, oui, je me félicite qu'il y ait des avancées, mais à ce stade,
00:20ce ne sont que des promesses de dons, permettez-moi l'expression,
00:22il faut que tout ça se transforme en réalité.
00:25Oui, vous n'avez pas eu gain de cause sur la taxe Zuckman,
00:28mais vous avez obtenu d'autres avancées, avec l'abandon du gel des minima sociaux,
00:32sur le budget de la santé, aussi sur l'impôt sur la fortune improductive.
00:36Est-ce que vous pouvez quand même dire que la censure s'éloigne à l'heure où l'on se parle ?
00:41Vous savez, aujourd'hui, nous savons que les mesures que nous avons obtenues sur le plan social
00:46méritent et doivent obtenir des financements.
00:49Et manifestement, sur la question de la justice fiscale, le compte n'y est pas encore.
00:54Donc, il y a encore du progrès à voir.
00:56Le débat va se prolonger après le projet de loi de finances sur la sécurité sociale,
01:00donc mi-novembre.
01:01Et donc, je dis au gouvernement, je dis à M. Lecornu,
01:04regardons encore ensemble pour obtenir une maquette budgétaire qui soit acceptable.
01:09Alors, il n'est pas question que nous votions le budget.
01:11Ah !
01:12Le PS ne votera pas même un budget où il y aurait encore d'autres avancées en termes de taxation ?
01:17Écoutez, voter le budget, ça veut dire rentrer dans la majorité. Nous ne sommes pas dans la majorité.
01:21Parce qu'un ministre expliquait cette semaine à la réaction du public Sénat qu'au PS, les excités, je cite, de la censure doivent être contrariés
01:28et que vous étiez d'accord pour maintenant rejoindre une forme de bloc de stabilité du gouvernement.
01:34Il se trompe, ce ministre ?
01:36Vouloir de la stabilité pour le pays, ce n'est pas vouloir de la stabilité pour le gouvernement.
01:41C'est dire simplement que nos exigences ne sont pas des intransigences.
01:46Nous voulons et nous exigeons encore des avancées.
01:49Nous ne sommes pas dans la surenchère. Nous disons simplement qu'il faut être cohérent.
01:52On ne peut pas avoir des mesures sociales d'un côté sans avoir leur financement.
01:56Et donc, la justice fiscale doit être encore un chantier.
01:59C'est pour ça que s'abstenir sur un budget, ce n'est pas voter contre.
02:03C'est simplement dire que nous sommes globalement rassurés sans être totalement satisfaits.
02:10Donc, il y a encore des efforts à faire, sûrement des deux côtés, et nous sommes prêts à les faire.
02:15C'est notre honneur de dire que nous assumons d'être dans la négociation.
02:20On nous assumons d'être dans la négociation.
02:22Et sur quel point est-ce que vous pourriez lâcher, vous, à gauche, et donner un petit peu de gage au gouvernement ?
02:27La question, c'est plutôt sur quoi le gouvernement est capable de lâcher.
02:31On a eu des avancées.
02:32Et c'est grâce à notre négociation, à notre détermination.
02:36Nous avons réussi à convaincre le gouvernement d'enlever un maximum de difficultés.
02:42On a appelé ça…
02:43Des fameux irritants.
02:44Oui, des irritants, le musée des horreurs, je n'aime pas l'expression.
02:47Mais nous voulons continuer à négocier.
02:50C'est encore une fois pour le bien du pays.
02:52Parce que la censure ou une dissolution qui viendrait derrière, c'est le chaos à coup sûr.
02:57Vous le disiez, les députés qui examinent en ce moment le budget de la sécurité sociale,
03:01ils doivent reprendre ensuite le volet recette du projet de loi de finances.
03:04Ensuite, le texte viendra au Sénat.
03:06Mais on voit déjà la droite qui se crispe.
03:09La semaine dernière, Claude Maluré qui parlait de folie fiscale avec là où on en était dans les débats par les députés.
03:15Et ce matin, c'était M. Husson, le rapporteur général du budget, qui parle aussi d'un musée des horreurs avec ce qui est voté par les députés.
03:22Est-ce qu'on va vers un bras de fer entre les deux chambres du Parlement et aussi la droite et le centre ici au Sénat qui refusent le texte ?
03:29– Alors, vous parlez de M. Maluré, vous parlez de M. Husson, attendez de voir ce que va dire M. Rotaillot, ce sera puissance 10.
03:36– Il n'est pas encore revenu. – Voilà, mais quand il va revenir, je ne crains pas, là, on va décupler les difficultés.
03:47Donc oui, nous sommes dans un combat frontal, puisqu'il n'y a pas de LFI ici au Sénat, il n'y a pas de groupe RN, vous le savez.
03:56Et donc, ça va être un combat droite-gauche, M. Galbé, et nous allons assumer avec nos collègues communistes,
04:03nos collègues verts et sûrement une partie des radicaux, nous allons assumer d'être une opposition constructive,
04:09mais qui va se battre pied à pied pour préserver les avancées qui ont été celles de l'Assemblée.
04:14Et si on nous empêche de préserver les avancées, je vous assure que les masques vont tomber.
04:19– Allez, un dernier mot, il nous reste une minute, M. Caner, mais parlons de la suspension de la réforme des retraites.
04:24Est-ce qu'elle est actée aujourd'hui, selon vous ? On voit qu'il va falloir attendre la semaine prochaine
04:28pour que la mesure soit examinée par les députés, si le texte va jusque-là à l'Assemblée nationale.
04:34– Alors, elle sera actée, j'en suis convaincu, à l'Assemblée nationale.
04:37Elle sera totalement démontée ici au Sénat.
04:41Et je promets bien du plaisir à mes collègues sénateurs de droite
04:44quand ils diront à leur population qu'ils ont rajouté deux ans d'impôts sur la vie
04:48pour les plus modestes de nos concitoyens.
04:50Et donc, c'est un débat de vérité qui aura lieu peut-être beaucoup plus clair ici au Sénat.
04:55Et je m'en félicite.
04:56– Bien, merci.
04:57– Sous-titrage Société Radio-Canada
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