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  • il y a 3 semaines
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France.

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Transcription
00:00Du coup, moi, je voulais réintervenir déjà depuis avant la pub et déjà, si on commençait pour augmenter le salaire des preuves d'histoire, ça permettrait aussi, monsieur, qu'ici, vous racontez des choses qui sont quand même affamantes.
00:12En fait, vous êtes le parti de la jalousie. En fait, je ne sais pas, je pense que vous êtes un groupement de gens qui n'ont pas réussi à entreprendre dans la vie.
00:19Du coup, il faut vous rabattre sur les gens dans ce pays qui réussissent et vous n'allez pas pouvoir mettre une étiquette politique sur le crâne parce que je vais vous expliquer.
00:25Moi, je suis fils d'immigré portugais, monsieur. J'ai quitté l'école à 15 ans. Je suis un pur produit de l'apprentissage français. J'ai travaillé. J'ai ouvert une entreprise. J'ai embauché du personnel.
00:35C'est des gens comme vous qui m'expliquez qu'il faut encore que je vous en donne plus. Et si moi, j'ai fait tout ça, il faudra qu'en plus, je vous dise merci si vous laissez 5% à mes enfants.
00:44Et je n'ai pas fini. Parce que là, franchement, vous avez fait une belle. Parce que vous n'arrêtez pas. À l'Assemblée nationale, vous faites la leçon de morale à tout le monde ici, aux hommes politiques qui sont là.
00:54Mais quand le RN, quand les LR ont une bonne idée, vous passez... Avant, on passait 3 heures à s'engueuler. Mais à la fin, on votait, on se mettait d'accord.
01:01Là, on passe 3 heures à s'engueuler. Si vous avez décidé que le chiffon était rouge et qu'eux, il était blanc, vous allez voter contre parce que vous êtes dans l'opposition systématique, monsieur.
01:09Et voilà ce que vous avez pensé. Vous êtes un parti jaloux. Vous voulez prendre aux gens qui ont réussi, entrepris dans ce pays, qui en ont pleuré.
01:16Vous savez, c'est quoi, monsieur le chef d'entreprise ? Moi, j'ai des salariés aussi. C'est quoi la boule au vente quand on ne sait pas si on va pouvoir les payer ?
01:21L'État, à l'heure actuelle, avec votre prime Réneuve, là, 6 mois pour traiter une facture, 6 mois de plus pour nous payer 600 000 euros au trésor public, on les appelle, il n'y a pas d'argent.
01:30C'est des gens comme moi, monsieur, qu'on a du mal à dormir, qu'on a du mal à manger, qu'on a des problèmes à l'estomac et qu'on va à l'hôpital et qu'on attend 3 heures en plus alors qu'on paie une fortune en impôts.
01:39C'est vous, monsieur, les 35 heures. C'est pas la droite. C'est pas l'extrême droite. C'est vous. C'est vous. Il faut libéraliser le travail. On n'arrête pas de le dire.
01:47Nos salariés veulent travailler, veulent être payés plus. Avec Sarkozy, on avait travaillé plus, gagné la plus. Maintenant que Macron, on a travaillé plus, fermé la plus.
01:55Et vous, si on travaille plus, vous allez nous en prendre plus. Voilà ce que vous êtes, monsieur. Vous êtes un démagogue et vous faites que vouloir taxer des gens qui ont réussi dans ce pays pour combler votre propre médiocrité. Voilà.
02:05Alors, d'abord, je suis pas jaloux. J'en fais pas. Pardon. Non, mais c'est pas une affaire personnelle ou psychologique. Non, non. Moi, je veux dire. Non, mais moi, les gens dont je suis jaloux, c'est mon meilleur ami qui est dans l'éducation nationale, dont je trouve qu'il fait un travail formidable, qui est formidable.
02:18Bon, mais j'ai pas de jalousie, pardon, avec les gens. Ce que vous appelez avoir réussi, pour moi, on n'a peut-être pas le même sens de ce que c'est réussir sa vie. Voyez-vous, je pense que...
02:26De ne manger des Français, c'est réussir. Moi, je nourris des gens. Vous faites quoi par vous battre tous les jours ? Vous nourrissez. Vous avez déjà fait une entreprise. Vous faisiez quoi dans la vie avant d'être député, monsieur ?
02:34On a des moyens d'être utiles à la société sans forcément être chef d'entreprise. D'accord. Vous faisiez quoi avant, monsieur ? Vous parliez sur les déserts médicales. Vous faisiez quoi avant d'être député, monsieur ?
02:40Moi, j'étais dans l'éducation nationale. Il n'y a pas eu de métier.
02:45Si, j'étais assistant d'éducation. Je me suis engagé. Pardon. Je pense que l'engagement, c'est important. Ce pays, les conquêtes sociales dont on bénéficie aujourd'hui, elles viennent aussi de gens qui se sont battus, qui se sont mobilisés, qui se sont engagés.
02:54Mais je pense qu'on s'est mal compris sur une chose. Moi, ce n'est pas vous que je mettais en cause. J'ai parlé tout à l'heure, je ne crois pas que vous soyez dans ce cas, de ce que j'ai compris, de ce que vous disiez.
03:00J'ai parlé du 0,1% des plus riches.
03:03Les gens vivient dans les 0,1% ?
03:05Eh bien, quand vous aurez plus de 100 millions d'euros de patrimoine, effectivement, je considérais que ce serait normal que vous payiez un gros par exemple.
03:09Eh bien, je n'y arriverai jamais avec des gens comme vous au pouvoir. Vous mettez des portes à chaque fois.
03:13C'est normal que les gens qui gagnent 100 millions d'euros ne veulent pas que ce soit au pouvoir, je le comprends très bien.
03:16Monsieur, je vous invite à venir chez moi, à mon entrepôt, je vais tout vous sortir et vous verrez ce que c'est. Vous verrez ce que c'est de gérer une entreprise.
03:22Eh bien, je vous parie, je vous parie, je vous parie, venez avec moi une semaine, venez.
03:25Eh bien, je vous parie qu'avec mes propositions, vous aurez plus de pouvoir d'achat à la fin et que c'est son...
03:29Mais c'est bien sûr. Moi, je vous ai parlé tout à l'heure des grandes fortunes.
03:32Vous êtes d'accord pour aller dans la France, Samuel ?
03:34Benjamin Lucas, Benjamin Lucas, est-ce que vous êtes d'accord ?
03:38Avec plaisir de vous voir. Dès qu'on a fini l'examen du budget à l'Assemblée Nationale, parce que je suis un député qui travaille, j'ai compris qu'il y en avait pas...
03:43Si, ça va finir par s'arrêter un jour.
03:44Eh bien, venez une semaine. Lavez-vous à 6 heures, couchez, venez une semaine avec moi.
03:47Eh bien, je viens avec vous une journée entière, de début jusqu'à la fin.
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